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"Au bonheur d'Elise"
9 novembre 2010

40ème anniversaire de la mort du général de Gaulle

Le 9 novembre 1970, comme à l'accoutumée, le Général entame une partie de patience. À 19 h 10, il est pris d'un malaise causé par une rupture d'anévrisme et meurt vingt minutes plus tard. La nouvelle n'est communiquée que le lendemain par une brève allocution télévisée du président Georges Pompidou. La mort de De Gaulle qui, selon l'expression de son successeur, laisse « la France veuve », est l'occasion de prendre la mesure du rôle qu'il a joué dans l'histoire de France et dans l'histoire de l'Europe et du monde

Demeure dans la mémoire collective cette image d’un cercueil drapé de tricolore et porté par un char : grandiose et simple à fois. Ce jour-là, Charles de Gaulle finissait d’entrer, et de quelle manière, au Panthéon de l’Histoire de France.

charles_de_gaulle_et_sa_fille_anneMais je voudrais m'attarder ici sur sa fille handicapée Anne pour laquelle il avait une tendresse particulière. Je pense qu'il aurait apprécié que l'on pense ce jour là à ce combat qu'il dû livrer ... sur un mode beaucoup plus intime.

Extrait de Wikipédia :

"Mise au monde par le médecin capitaine Max Party, elle est née le 1er janvier 1928 à Trèves (Allemagne) où son père était en garnison.

Anne de Gaulle vivant avec une déficience intellectuelle (elle était porteuse d’une trisomie 21), les époux de Gaulle ne se sont jamais séparés d’elle jusqu’à sa mort. Les membres de la famille de Gaulle et leurs proches ont témoigné que le général de Gaulle, réputé pour avoir un amour retenu avec sa famille, se montrait plus chaleureux et extraverti avec Anne. André Frossard la qualifie de « douce, proche et lointaine »[1].

En octobre 1945, Yvonne de Gaulle acheta le château de Vert-Cœur à Milon-la-Chapelle (Yvelines), où elle installa une maison de santé pour jeunes filles handicapées démunies : la fondation Anne-de-Gaulle.

Anne mourut le 6 février 1948 d'une broncho-pneumonie à Colombey-les-Deux-Églises. Elle fut inhumée le 8 février au cimetière de Colombey. Son père eut cette phrase émouvante : « Maintenant, elle est comme les autres ».

Par ailleurs, je vous recommande ce lien vers un livre intitulé "Traits d'esprit du général de Gaulle" dont la présentation est en elle-même savoureuse :

http://blogs.lecho.be/lupourvous/2010/10/traits-desprit-du-g%C3%A9n%C3%A9ral-de-gaulle.html

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Commentaires
J
La culture judéo-chrétienne de l'époque était probablement très ancrée et donnait des explications allant dans ce sens.<br /> <br /> La psychanalyse ensuite a dû s'en inspirer en accusant la Mère ...<br /> <br /> A chaque phénomène les religions ou théories non démontrées donnent leur explication ... et peuvent, il est vrai, si elles sont empreintes de compassion apporter du soulagement.<br /> <br /> Elles s'engouffrent dans la brèche.<br /> <br /> Heureusement que la science a fait des progrès significatifs. Mais comme en science il s'agit d'apporter la preuve ... le chemin est encore compliqué. Le nerf de la guerre est la recherche et les moyens mis en œuvre.<br /> <br /> Restons optimistes !
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L
La phrase que vous citez et que le général de Gaulle prononça lors de l'inhumation de sa fille suscite chez moi deux réflexions très différentes:<br /> - Je trouve la phrase très jolie et presque poétique de la part d'un Papa dont le handicap de sa fille était une vraie souffrance pour lui. Il y a la notion du repos et de la fin de la souffrance pour elle (supposée par son père!).<br /> - Paradoxalement, je trouve aussi la phrase terrible: La différence est-elle tellement "à cacher", tellement souffrance qu'elle ne soit associée au bonheur que dans la mort?<br /> <br /> je pense qu'en 1928 (naissance d'Anne), le handicap n'était pas pris en considération comme aujourd'hui, que l'on y voyait la main de Dieu, une notion de punition également y était fréquemment associée. La différence ne pouvait alors être gommée que par la mort. Que de chemin parcouru même si la route vers l'acceptation de l'autre reste encore longue...
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