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"Au bonheur d'Elise"
31 mai 2011

article publié sur le site maville.com le 30 mai 2011

Des parents d'autistes pour la méthode ABA


Samedi matin, au 37, rue Voltaire, une petite dizaine de parents d'enfants autistes s'est réunie.
Samedi matin, au 37, rue Voltaire, une petite dizaine de parents d'enfants autistes s'est réunie.
Ils veulent promouvoir cette méthode américaine et la création d'un centre semblable à celui de Quimper.
« Nous aimerions créer une association qui serait rattachée à Autisme Cornouaille. Notre objectif est de promouvoir la méthode ABA pour soigner les enfants autistes et qu'un centre spécifique soit créé à Brest », explique Isabelle Hoschtettler. Samedi matin, rue Voltaire, une petite dizaine de parents d'enfants autistes s'est réunie autour d'un café au sous-sol du temple de l'église réformée.

La méthode ABA a été initiée aux États-Unis il y a quarante ans pour prendre en charge ces enfants qui sont handicapés de la relation sociale et de la communication verbale et non verbale. « En France, elle est peu développée parce qu'elle choque. Elle est fondée sur le conditionnement des enfants : un bon comportement amène une récompense. Pourtant, elle est efficace », estime Isabelle Hoschtettler. Surtout, cette méthode aurait fait ses preuves auprès des jeunes autistes ayant une déficience intellectuelle. À Quimper, un centre ABA accueille huit enfants.

Cette mère de François, 5 ans, autiste, dénonce aussi le manque de place dans les structures d'accueil. « À l'hôpital de jour de Bohars, il y a vingt places, alors qu'une centaine d'enfants autistes attendent », déplore-t-elle.

C'était la première réunion du genre. « Nous faisons un état des lieux. Pour savoir ce que veulent vraiment les parents. » Isabelle Hoschtettler : « Nous organisons ce café au temple protestant parce que nous n'avons pas trouvé un autre local de disponible. Avec mon mari, nous sommes protestants. Mais ce café de parents d'enfants autistes n'a aucune connotation religieuse. »

Renseignements au             02 90 82 68 24      .

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31 mai 2011

Rêve de Gosse avec les Chevaliers du Ciel

Le tour 2011 aura lieu du 03 au 11 Juin 2011.

Rêves de gosse est une opération qui se décompose en deux temps majeurs :

    1er temps : Une action remarquable
    2ème temps : Un baptême de l'air

Pour en savoir plus sur l'évènement :

http://www.revesdegosse.com/#/levenement/3280296

Extrait de "Vivement dimanche" avec Véronique Jannot, José Garcia et Jean-Yves Glémée diffusée le Dimanche 20 Mars 2011.

Et bien d'autres informations encore ... sur le site

30 mai 2011

article publié sur le site Autisme Agir Aujourd'hui

Action CLIS AUTISME 94

Nous regroupons plusieurs familles du Val-de-Marne touchées par l'Autisme/TED, dont les enfants sont soit descolarisés soit en voie de descolarisation suite l'absence de CLIS Autisme ou de personnel accompagnant qualifié.

Devant l'impossibilité

Nous réclamons l'ouverture d'une CLIS Autisme.

Nous demandons que la scolarisation de nos enfants se construise réellement suivant les recommandations formulées par la Direction générale de l'enseignement scolaire dans son guide "Scolariser les élèves autistes" et sa principale auteur, Agnès Woimant (maman d'un petit garçon autiste):

  • structuration spatio-temporelle,
  • outils visuels de communication et d'apprentissage de la lecture,
  • renforcement positif

Nous portons la demande de l'ouverture d'une clis autisme dans le val-de-marne.

Nous engageons toutes les familles concernées par ces situations douloureuses à nous contacter afin d'agir ensemble auprès des instances académiques et sanitaires.

par courriel
autismeagiraujourdhui@gmail.com
ou par téléphone
            06 87 08 98 07  
 
http://autismeagiraujourdhui.fr/actionClis94.html
30 mai 2011

Questions au Gouvernement - 25 mai 2011

Jean-Pierre Dupont, Député de Corrèze, s'adresse au Gouvernement au sujet du Plan autisme afin d'insérer à la société les enfants autistes (Questions au Gouvernement - 25 mai 2011).
Réponse de Marie-Anne Montchamp, Secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale.


UMP Dupont Montchamp - Plan autisme par Groupe_UMP_AN

30 mai 2011

Vacances à Cap Coz du 21 au 28 mai 2011

P1040854Samedi matin, nous prenons la direction de Cap Coz pour une semaine en Bretagne avec une Elise très heureuse de partir en vacances ... Très bonne semaine ensoleillée même si les température ne sont pas super élevées par rapport à la moyenne nationale. De la relativité des choses ... De toute façon nous avons fait le déplacement pour découvrir la région ... et par beau temps en Bretagne c'est assez exceptionnel.P1040872

 

 

 

Au programme : des pointes, des baies, Bénodet, Concarneau, l'archipel des Glénan, Quimper, Pontaven etc. Nous pousserons même jusqu'à Brest pour découvrir la rue de Siam (la rue principale) en plein chantier conséquence des travaux nécessaire à l'installation du tramway. Le pont de recouvrance est lui aussi en travaux de rénovation ... aussi nous ne attardons pas outre mesure et partons à l'aventure en direction du Conquet pour revenir via Quimper (très belle ville où le centre ville est réservé aux piétons) ...


P1040884

Bref, nous partons le matin pour revenir en fin d'après-midi en flânant au gré de nos envies. Lisou nous motive pour le déjeuner "- C'est quand le restaurant ?" ou "- avec des frites" ... difficile de lui faire changer de cap dans la conversation ... Mais nous y parvenons néanmoins en haussant un peu le ton ... Non mais des fois !P1040901

Je peux donc vous assurer que la Bretagne est magnifique comme chacun le sait et que nous avons pris un bon bol d'air !

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30 mai 2011

article publié sur le site de l'UNAPEI

Congrès Unapei - " La vie quotidienne avec son enfant handicapé mental "

Au programme du 51e Congrès de l’Unapei, six ateliers thématiques pour permettre à chacun d’échanger, et un grand débat. Rendez-vous à Besançon le 18 juin.

La matinée du samedi est consacrée à des ateliers thématiques qui proposent à chacun de s’exprimer et d’échanger autour de ses principales difficultés ou des solutions qu’il a pu trouver. Après une courte intervention d’un spécialiste, questions/réponses, exemples concrets d’actions menées, bonnes pratiques et conseils contribueront à faire avancer le sujet. Et, l’après-midi, à partir des questions soulevées par chaque atelier, les intervenants débattront lors d’une table-ronde.

Atelier 1 - Les premiers pas après l’annonce du handicap Choc du diagnostic, complexité des démarches médicales ou administratives, bouleversement de sa vie professionnelle et sociale, regard des autres, portes qui se ferment… la venue d’un enfant handicapé peut entrainer des bouleversements pour une famille. Comment faire face ? Quelles actions mettre en œuvre ? Où trouver des soutiens ?

Atelier 2 - Être accompagné pour être moins seul Le manque de solutions d’accueil, de conseils et de soutien contribue au sentiment d’être seul face au handicap. Vie centrée autour du handicap, problèmes conjugaux, complications professionnelles, relations amicales en délitement… peuvent en être des conséquences.. Dans ce contexte, rencontrer d’autres familles, participer à des réunions associatives sont des moyens pour renouer un lien social, partager des difficultés et bénéficier de conseils d’autres parents.

Atelier 3 - Quel parcours éducatif pour son enfant ? Au moment de scolariser son enfant, de nouvelles questions se posent : quels sont les droits de mon enfant ? Quelle solution sera adaptée ? Quel type de scolarisation ? Quels sont mes interlocuteurs ? Quels professionnels peuvent nous accompagner ? Comment va-t-il prendre sa place dans la famille ?

Atelier 4 - Des adolescents comme les autres. Vie affective, hygiène, autonomie… autant de sujets qui s’amplifient à l’adolescence et qui peuvent susciter des inquiétudes. Comment gérer la prise d’indépendance de mon enfant ? Quel type d’apprentissage mettre en place ? Comment et avec qui parler de vie affective et de sexualité ?

Atelier 5 - L’école et après ? Au moment où se dessine sa future vie d’adulte, de nouvelles questions se posent à tous les parents. Elles doivent être anticipées pour éviter des ruptures dans le parcours des jeunes voire même des impasses. Comment organiser le passage d’une structure pour enfant vers le monde du travail ou un établissement pour adultes ? Quand et comment réfléchir à ces changements et à la formation professionnelle ? Quels sont les acteurs clés de cette anticipation et quels sont les facilitateurs de ces transitions ?

Atelier 6 - L’association et les parents de jeunes enfants. Lieu d’accueil, d’écoute et de soutien, les associations de l’Unapei innovent et proposent des services pour répondre aux attentes, écouter et échanger avec les familles nouvellement confrontées au handicap de leur enfant. Explications et illustrations concrètes d’actions associatives existantes ou en devenir.

http://www.unapei.org/Congres-Unapei-La-vie-quotidienne.html
30 mai 2011

article publié sur le site du CRA (Centre de Ressources Autisme) Alsace

Journées Nationales d'étude sur l'Autisme

 

sous le patronage de Monsieur Xavier Bertrand

Ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé

de Madame Roselyne Bachelot-Narquin,

Ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale

 

AUTISME EN EUROPE - Quelles aides ? quels accompagnements

 

L’année 2011 doit voir la publication des recommandations sur les pratiques de soin, d’éducation et d’accompagnement pour les personnes avec autisme, élaborées sous l’égide de la HAS (Haute Autorité de Santé) et de l’ANESM (Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux).


Pour ses Journées Nationales, qui se tiendront à Strasbourg, Capitale Européenne, l’ANCRA (Association Nationale des Centres de Ressources Autisme) en partenariat avec le CRA Alsace, propose de partager les expériences de différents pays européens, notamment celles qui sont jusqu’ici peu diffusées en France.  


Les intervenants sollicités apporteront des éclairages sur les politiques mises en œuvre pour les personnes avec autisme et autres TED, ainsi que des témoignages sur des approches et dispositifs originaux.


Lors de ces rencontres seront envisagées les pratiques s’adressant à tous les âges de la vie, du petit enfant à l’adulte.    
Ce colloque international (traduction simultanée assurée) s’adresse aux professionnels, aux personnes avec autisme et autres TED, à leurs familles, ainsi qu’à tout public intéressé.
 
Il sera précédé, les 22 et 23 juin, par les journées annuelles de travail et de formation réservées aux personnels des Centres de Ressources et de leurs équipes associées.

 

APPEL A POSTERS : Une exposition de posters est prévue lors de ces Journées Nationales. Elle a pour objectif de valoriser le partage des pratiques, des expériences et des recherches entre les professionnels. 
Cet appel à posters est strictement limité aux participants inscrits aux Journées Nationales, aux équipes de terrain ou de recherche dont au moins un membre est inscrit.  Pour en savoir plus

D'ores et déjà vous pouvez télécharger le programme préliminaire (les thèmes abordés) ainsi que le bulletin d'inscription.

 

  Plaquette

http://www.cra-alsace.net/fr/ancra-2011.html

29 mai 2011

Trois postes à pourvoir à l'IME ECLAIR de Bussy Saint Georges

L'IME ÉCLAIR, IME expérimental ABA/VB, a actuellement 3 postes à pourvoir :

1. Un Directeur (Profil: de préférence psychologue ABA expérimenté, avec des capacités et expérience en gestion humaine).

2. Un psychologue ABA

3. Un éducateur (profil : éduc spé, moniteur, licence pro, éduc sportif.)

Démarrage possible en juin, juillet ou septembre 2011.

Description de notre IME :

Situé à Bussy Saint Georges, 25km de Paris, 20mn de Paris Nation (RER A).

Ouvert depuis octobre 2009, l'IME accueil 10 enfants âgés de 3-10 ans (extension prévue pour 15 enfants).

Nous avons 2 psychologues formées et expérimentées (nous cherchons donc le troisième), supervisés par Cherice Cardwell, BCBA, 2 jours par semaine. Diane Fraser, Dr BCBA supervise l'ensemble une fois par mois.

Nous avons une équipe pluridisciplinaire (éducateurs, psychomotricienne, orthophoniste).

Nous avons un chef de service administratif et une secrétaire comptable, un cabinet comptable, un commissaire aux comptes et un cabinet de conseil d'avocats.

Poste directeur :

Nous ne demandons pas de fournir des heures impossibles, et laissons le choix au candidat entre 70% (trois jours et demi par semaine) et 100% du temps de travail.

Le salaire est très attractif !!!

Poste psychologue :

Temps partiel possible, entre 70% (trois jours et demi par semaine) et 100% du temps de travail, salaire selon la convention 66 (3000-3200 euros)

Poste éducateur :

Temps plein, salaire selon la convention 66 (1700-2100 euros)

Adressez vos CV à Liora Crespin crespin.michael@wanadoo.fr

29 mai 2011

article publié sur le site d'Autisme Infantile le 29 mai 2011

Comment faire porter la voix des militants de la cause autistique?

Autisme Infantile

Que faites-vous le 8 Juin prochain?

Samedi dernier, un mouvement de protestation contre les différentes régressions du dispositif de scolarisation des enfants handicapés dans le cadre de la loi de 2005 était lancé par Handik.

Comme souvent (toujours?), quelques – trop pauvres – groupes de parents se sont mobilisés pour manifester leur colère devant les rectorats.

Il y a deux mois, pour la journée de l’autisme, nous étions peut-être 300 personnes défilant dans les rues de Paris, et, cerise sur le gâteau, un second groupe d’une vingtaine de parents manifestait au Trocadéro…

Nous nous étonnons de ne pas être entendus, de ne pas voir notre cause évoluer favorablement. Moi, je ne suis pas surprise, et j’aimerais ici lancer – de manière volontairement provocatrice – le débat: comment appliquer les basiques du marketing et de la communication à notre cause commune pour être entendus de nos cibles?

La balkanisation tu éviteras

Le nombre d’associations ne se compte plus, chaque enfant touché aura bientôt la sienne… Les collectifs Autisme n’ont de collectif que le nom, puisque quelques associations majeures n’y participent pas, ou que le nombre de participants est infime.

L’autisme et l’organisation est totalement balkanisée, et avec elle certains combats essentiels tels que l’accès de nos enfants à la scolarisation, à l’éducation et à l’autonomie, par des professionnels formés et compétents. Ces combats se diluent, se délitent et deviennent inaudibles.

D’autres combats urgents, tels que la place que réservera demain la société à une nouvelle frange d’autistes adultes éduqués correctement, selon les standards internationaux, ne sont même pas portés au débat (en effet, les adultes autistes Français sont étrangement silencieux).

Un positionnement « lisible » tu privilégieras

J’ai un peu de mal, personnellement, à comprendre quelle association fait quoi au sujet de l’autisme… Si je regarde le thème du sida, je comprends très vite que:

  • Act’up s’occupe du militantisme dur, coup-de poing,
  • Sidaction, joue le rôle de pompe à fric pour la recherche,
  • Aides joue un rôle institutionnel de relation avec les pouvoirs publics, les labos et avec les malades,
  • Sol en Si s’occupe de la problématique enfant/maman/sida.

Je crois, qu’en gros, j’ai fait le tour. Objectivement, si c’est clair pour moi qui n’ai pas le sida, ça doit l’être aussi pour le Ministre de la Santé ou pour le Ministre de la Recherche.

Essayons de faire l’exercice avec la cause de l’autisme:

  • Léa pour Samy, qui était dans le militantisme coup-de poing, est aujourd’hui Vaincre l’Autisme, et récolte des fonds pour la recherche avec la main droite, tout en essayant de maintenir des actions militantes –parfois avec un temps de retard sur le terrain – de la main gauche.
  • Autisme France, je crois, fait le lien avec les pouvoirs publics,
  • Collectif Autisme parle de scolarisation, mais quand une grosse action est lancée par le fer de lance de l’action militante scolaire, Handik, il ne relaie pas le mouvement (sachant qu’avec une base de données de plus de 10 000 signataires de la pétition, il y a quand même de quoi mobiliser les troupes)

Bref, je ne sais pas vous, mais moi, je suis un peu paumée, et encore je n’ai évoqué que 3 organismes.

La visibilité des actions tu privilégieras

Les manifestations, en dessous du millier de personnes, n’ont pas de répercussions. Les visites aux élus, organisées tous les 4 matins par toutes les associations/collectifs/groupes et groupuscules divers et variés, sont inefficaces et nuisent à la clarté du message. Personne n’a entendu parler vraiment de la journée de l’autisme, tout le monde a entendu parler du Sidaction, dommage! Le Sidaction est une machine marketing parfaitement huilée, professionnelle. Le travail de communication est orchestré autour de quelques actions phares et très soutenues.

Si tu es concerné, tu militeras

Ce qui me sidère par-dessus tout, c’est le manque de mobilisation des familles. Je le dis en toute sincérité: une fois que les familles ont obtenu la prise en charge qu’elles recherchent, le renseignement dont elles ont besoin, le coup de pouce sur un sujet ou l’autre, elles disparaissent du circuit militant.

Seule une poignée de parents, les mêmes d’un forum à l’autre, d’une association à l’autre même parfois, se mobilisent, au risque d’ailleurs de créer une nouvelle dictature du discours parental (après le discours psychanalytique dominant, le discours unique du côté des familles touchées), qui parfois va jusqu’à la confiscation des principaux concernés (les autistes adultes eux même).

Il n’y a rien de nouveau sous le soleil du milieu associatif, bien sûr, mais c’est quand même de l’avenir de nos gosses – nos gosses, dont à part nous personne n’a rien à secouer – dont il s’agit! On ne parle pas ici d’associations de défense de bébés phoques (quoique peut-être les bébés phoques sont mieux défendus que nos bébés à nous)!

Un grand coup, pour une fois tu frapperas!

(Ça, ça ne fait pas partie des basiques, mais il me faut un cinquième point pour retomber sur mes pieds).

Le 8 juin prochain a lieu, à Beaubourg, à Paris, la Conférence Handicap au cours de laquelle sera remis le rapport tant attendu et, selon les bruits de couloir, si décevant du Sénateur Blanc.

Alors voilà une occasion unique: un rapport, un sénateur, Nicolas Himself, des ministres, des médias.

Et si, pour une fois, on frappait un grand coup? Je ne demande pas aux mamans de dire que Strauss Kahn les a violées pour attirer l’attention des médias, ou aux papas d’avouer qu’en fait ils sont bien les géniteurs du bébé de Carla, ou même de celui de Rachida.

Mais on pourrait bien faire un truc amusant, un gros baroud avec pistolets à eau, cornes de brume, sifflets, happenings, invasion de salle, enchaînement aux portes de Beaubourg, baignade à poil dans  la fontaine de Nikki de Saint Phalle – je ne sais pas moi, un truc qui claque, qui pète, qui marque notre énervement profond, notre rage! Un truc où on n’a pas besoin d’être mille pour qu’on en parle. Un truc qui pour une fois rassemble TOUTES les associations!

Alors? Comment faire de ce 8 juin un évènement qui marque le début d’une nouvelle ère du combat associatif autour de l’autisme?

http://autismeinfantile.com/informations/actualites/comment-faire-porter-la-voix-des-militants-de-la-cause-autistique/

29 mai 2011

article publié dans wordpress.com le 24 mai 2011

Handicap à l’école : les parents toujours en colère

Passé au second plan dans la lutte contre le harcèlement scolaire, l’accompagnement des élèves en situation handicap est pourtant loin d’être résolu. Des parents et associations on ainsi manifestés dans plusieurs villes samedi, dénonçant un abandon du gouvernement.

Des AVS à la place des EVS

Les villes changent mais le constat est le même, les enfants handicapés sont trop mal accompagnés.  À Rennes, Bordeaux, ou Toulouse les parents d’élèves et associations d’aide au handicap ont défilés et manifestés devant les rectorats. Regroupés sous le collectif Handik, ils ont ainsi dénoncés « la précarisation et l’appauvrissement du dispositif d’accompagnement Auxiliaire de Vie Scolaire ».

Pour tous, l’accueil et l’accompagnement des enfants est insuffisant. Assuré en majorité par des employés de vie scolaire (EVS), « des personnes recrutées via le Pôle emploi en insertion, ayant des statuts précaires avec des contrats de courte durée, et sans formation spécifique », comme le souligne un des manifestant bretons, l’accompagnement devrait être selon la loi handicap de 2005 assuré par un personnel qualifié en al personne des auxiliaires de vie scolaire (AVS).

Une politique qualifiée de hors- la loi par le collectif Handik puisque le tribunal administratif de Pau, allant dans le sens des associations et parents d’élèves, a demandé à l’État de tenir ses obligations.

Une rentrée appréhendée par les familles

Pour les familles et associations les démarches entreprise par les ministères de la santé et de l’éducation nationale n’augurent rien de bon, ces dernière laissant appréhender une nouvelle diminution des AVS mobilisables.

En effet une circulaire parue en mai au Bulletin officielle établit la mise en place d’un  rapprochement entre autorité académique et responsables des maisons départementales du handicap (MDPH) « afin de mettre en place les outils de régulation des prescriptions, de suivi et d’évaluation des activités des AVS ».

Les MDPH établissant actuellement le projet de vie scolaire de l’enfant handicapé et décidant des conditions d’attribution d’un AVS, les parents craignent une réduction du personnel mis à disposition, du nombre d’heures attribuées, ainsi qu’une diminution de la qualité des enseignements.

http://aujoulet.wordpress.com/2011/05/24/handicap-ecole-les-parents-toujours-en-colere/
29 mai 2011

article publié dans la-Croix.com le 26 mai 2011

La scolarisation des enfants handicapés connaît encore des ratés

Cinq ans après la loi de février 2005, qui imposait une obligation d’accueil scolaire pour les enfants handicapés, le bilan est mitigé.

Chaque lundi, treize élèves de l’Institut médico-éducatif de Montaudin se rend...

(ADRIEN MATTON)

Chaque lundi, treize élèves de l’Institut médico-éducatif de Montaudin se rendent au lycée Rochefeuille à Mayenne pour passer la journée dans une classe d’insertion sociale.

Si le nombre d’enfants scolarisés en milieu ordinaire a augmenté, les associations dénoncent un manque de moyens et une formation insuffisante des enseignants.

C’était en juin 2007 à Tours. Tout juste auréolé de son accession à l’Élysée, Nicolas Sarkozy avait tenu un discours mobilisateur lors du congrès de l’Union nationale des associations de parents de personnes handicapées mentales et de leurs amis (Unapei).

« La moitié des enfants handicapés n’a pas accès à la même école que les autres enfants. Nous ne pouvons accepter ce qui n’est rien d’autre qu’une injustice », avait affirmé le chef de l’État. Il disait alors vouloir rendre « opposable » ce droit à la scolarité et donner ainsi la possibilité aux parents d’un enfant handicapé n’ayant pu être accueilli dans l’école de son quartier de saisir la justice.

L’obligation de scolarisation des élèves handicapés

En fait, cette obligation scolaire figure déjà dans la loi du 11 février 2005, qui impose à chaque école, collège, lycée, publics ou privés sous contrat, d’accueillir sans discrimination les élèves handicapés. 

Le principe est que l’élève est, de droit, inscrit dans l’établissement le plus proche de son domicile. Ensuite, il est bien sûr tenu compte de son niveau de handicap. Si ses besoins le nécessitent, l’enfant peut être orienté vers d’autres modes de scolarisation.

Alors que cette question de la scolarisation sera au cœur de la conférence nationale du handicap le 8 juin prochain, le bilan de la loi du 11 février 2005 apparaît en demi-teinte. « Des choses ont été faites mais on est bien obligé de constater que, aujourd’hui, 13 000 enfants restent sans aucune solution éducative et ne sont accueillis ni en milieu ordinaire, ni en milieu adapté », constate Christel Prado, la présidente de l’Unapei.

Au sein du gouvernement, on met en avant le fait que, en cinq ans, le nombre d’enfants handicapés scolarisés est passé de 145 000 à 197 000. En avril, à l’Assemblée nationale, Luc Chatel soulignait que, malgré un contexte budgétaire « difficile », les crédits alloués à l’accueil de ces élèves avaient augmenté de 13 % cette année. 

« Nous allons également créer 500 postes supplémentaires pour accueillir les enfants handicapés, et ouvrir 72 nouvelles classes dans le premier degré, 200 dans le second », ajoutait le ministre de l’éducation nationale.

Moins d’enfants handicapés scolarisés dans le supérieur

Dans une délibération adoptée le mois dernier, la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) reconnaît que la loi de février 2005 a contribué à augmenter de « manière significative » la scolarisation des enfants handicapés, tout en constatant que celle-ci diminue fortement au fur à mesure de l’avancée dans le cursus scolaire.

La Halde relève ainsi que, parmi les élèves accueillis en milieu ordinaire, seuls 6 % sont scolarisés en lycée, et que moins de 5 % d’étudiants handicapés sont accueillis dans les universités. 

« Les chiffres du ministère montrent une amélioration mais ne donnent qu’une vision partielle de la réalité car ils ne prennent pas en compte le temps de présence effective à l’école », souligne Christel Prado. « Un enfant qui, par manque de moyens, n’est accueilli que deux ou trois heures par semaine à l’école sera comptabilisé comme un enfant scolarisé au même titre qu’un enfant accueilli à plein-temps, ajoute-t-elle. Pourtant, dans le premier cas, on peut difficilement parler d’une véritable scolarisation. »

Un manque d’auxiliaires de vie scolaire

L’Unapei constate aussi que de nombreux enfants se voient refuser leur entrée faute de pouvoir disposer d’une auxiliaire de vie scolaire (AVS) pour les accompagner. « Il y a un problème de professionnalisation de ce métier dont le statut reste précaire. Même si elles peuvent être motivées, certaines AVS jettent l’éponge quand elles trouvent un “vrai boulot” », constate Christel Prado. 

Même constat à  l’Association des paralysés de France (APF), où l’on constate que, depuis la rentrée 2010, des centaines d’enfants n’ont pas eu d’AVS. « Mais, dans certains cas, le problème réside surtout dans le manque de formation des enseignants au handicap », explique Bénédicte Kail, responsable du pôle enfance-famille à l’APF. 

« Aujourd’hui, dans beaucoup d’écoles, on refuse systématiquement tous les élèves qui n’ont pas d’AVS alors que, dans certains cas, leur niveau d’autonomie leur permettrait d’aller en cours sans problème. Par exemple, nous avons eu le cas d’une maman dont la fille a fait toute sa scolarité sans avoir eu besoin d’un accompagnement particulier. Et là, le lycée vient de lui dire que sa fille ne pourra pas être accueillie à la rentrée prochaine en terminale si elle n’a pas d’AVS. »

Pour Bénédicte Kail, c’est tout le problème de l’adaptation de l’école qui se trouve posé. « Aujourd’hui, que ce soit au niveau de la formation initiale ou continue, les enseignants n’entendent jamais parler de l’accueil d’un élève handicapé, souligne-t-elle. Rendre l’école accessible, c’est bien sûr augmenter le nombre des AVS mais aussi mener une réflexion plus large sur l’adaptation des méthodes et des outils pédagogiques à la réalité du handicap. »

PIERRE BIENVAULT

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/La-scolarisation-des-enfants-handicapes-connait-encore-des-rates-_NP_-2011-05-26-619088

20 mai 2011

article publié sur le site de vaincre l'autisme

"AFFAIRE SAMY : UN COMBAT POUR LA SCOLARISATION"

Samy est un jeune homme autiste de 20 ans scolarisé en classe ULIS d’un lycée Professionnel. Son parcours est une longue suite de péripéties orchestrée par le désengagement de l’Etat concernant la prise en charge adaptée des enfants autistes.

Pour VAINCRE L’AUTISME, une « prise en charge adaptée » consiste en l’intégration en milieu scolaire traditionnel. Cette intégration représente d’une part un stimulant vital pour la socialisation et d’autre part l’accès indéniable à l’éducation. Néanmoins, Samy, comme beaucoup d’autres personnes autistes, a subi de nombreux revers tels que des périodes de déscolarisation, l’incompréhension récurrente de beaucoup de représentants de l’Education Nationale ou même des tentatives d’exclusion du milieu scolaire.

Nous choisissons de citer le cas de Samy, car malheureusement, les difficultés qu’il rencontre sont le lot commun d’une majorité d’autistes aspirant à une éducation –certes adaptée à leur trouble- mais digne de ce nom !

Voici le récapitulatif du dernier revers en date enduré par Samy :

  • Le 13 janvier 2011, Samy porte des coups à sa professeure de sport, du fait d’une frustration accumulée et mal gérée par cette dernière. Elle avait refusé auparavant l’aide d’une intervenante FuturoSchool pour pallier à son manque de formation sur l’autisme. De plus, malgré les demandes incessantes de ses parents, Samy n’avait pas d’AVS.
  • Suite à cette agression (qui s’est révélée physiquement sans gravité) le Proviseur a interdit (par courrier) l’accès de l’établissement à Samy, afin « de préserver le fonctionnement du service public ». Or, cette décision ne prévoyant aucun délai, échéance, ni voie de recours, elle avait pour but mal déguisé d’exclure Samy définitivement du Lycée.
  •  Devant un tel abus et l’urgence de la situation, le père de Samy a saisi le Juge Administratif en référé par requête du 24 mars 2011 sur les moyens suivants :
    - Seul le Conseil de Discipline avait la compétence pour prononcer une sanction aussi lourde.
    - Une exclusion temporaire prononcée par un chef d’établissement ne peut pas excéder 8 jours.
    - Décision ni datée, ni motivée en référence au règlement intérieur et n’informant pas des voies et délais de recours.
  • Par ordonnance prise en référé du 14 avril, le Juge administratif a reconnu qu’il y avait un doute sur la légalité de la décision du Proviseur. En conséquence, il a suspendu cette décision et a enjoint au recteur « de réintégrer sans délai Samy » dans son lycée. Cette décision intervenant durant les vacances, il a été fait le nécessaire pour que l’Etablissement soit au courant de la prochaine réintégration de Samy. De plus un dispositif d’accompagnement de Samy a été mis en place.
  • Cependant, lors de la rentrée du 26 avril, alors que Samy et sa famille pensaient enfin voir le bout du tunnel, Samy n’est pas retourné en classe, mais s’est vu confiné avec son intervenante (à noter : toujours pas d’AVS) au CDI… Détournement tout à fait illégal de la lettre de l’ordonnance, car si l’accès à son établissement ne lui a pas été refusé, l’accès à sa salle de cours lui a été interdit ! Cette situation perdure jusqu’à ce jour. Les mises en demeures restent inefficaces.
  • Pour sa défense, le Proviseur a invoqué la tenue d’une CDAPH le 3 mai devant statuer sur la scolarisation de Samy, et donc traiter de la réintégration ou pas de Samy. Bien que cette opinion ai parut scandaleuse, au regard de l’ordonnance du 14 avril ainsi que de la décision de l’Inspection Académique du 1er septembre 2010 autorisant Samy à poursuivre sa scolarité pour l’année 2010/2011, nous nous attendions légitimement à ce que ce sujet soit abordé !
  • Entre temps, le 2 mai, le père de Samy a voulu porter plainte au commissariat, pour discrimination du fait de son trouble autistique et en raison de son âge. Cependant, le gardien de la paix a refusé –sur ordre de ses supérieurs- de prendre sa plainte, il a expliqué que la tenue de la Commission le 3 mai faisait obstacle au dépôt de la plainte du père de Samy, étant donné que celle-ci devait statuer sur la scolarisation de Samy. Il n’a pu faire qu’une main courante.
  •  Devant cette illégalité supplémentaire (l’article 15-3 du Code de Procédure Pénale faisant obligation à la police judiciaire de recevoir les plaintes des victimes d'infractions) le père de Samy a déposé plainte devant le Procureur de la République. Il y dénonce, d’une part la non-application de l’ordonnance et d’autre part, le refus de dépôt de plainte.
  • Le 3 mai, malgré les prévisions du proviseur et celle –incongrue- d’un gardien de la paix, il n’en fut rien : la présidente de la CDAPH nous annonça dès le début que le débat serait cantonné à des questions d’allocations et à son orientation future, sans que l’incident de janvier qui avait provoqué une déscolarisation de 3 mois, ne soit discuté. Alors même que ce sujet était justement le plus urgent.
  • Le 11 mai, la notification de la CDAPH vient porter un comble à la situation de Samy ! En effet, celle-ci décide de mettre un terme à son plan de scolarisation, sur la justification que la Commission lui a accordé une Prestation de Compensation du Handicap (PCH). La volonté de la CDAPH est claire : Samy ne retournera plus jamais au lycée.

Pourtant, il faut que les parents de jeunes autistes sachent que selon l’article L122-1 du Code de l’Education : « Tout élève qui, à l'issue de la scolarité obligatoire, n'a pas atteint un niveau de formation reconnu doit pouvoir poursuivre des études afin d'atteindre un tel niveau. L'Etat prévoit les moyens nécessaires, dans l'exercice de ses compétences, à la prolongation de scolarité qui en découle… »

Ainsi l’obligation de scolarisation ne s’arrête pas à 16 ans et la prise en charge éducative doit être possible tant que le jeune adulte n’a pas acquis un niveau de formation apte à l’insérer dans la vie sociale et professionnelle.

On observe ici la carence de l’Etat en la matière, qui au-delà de 20 ans ne veut plus assurer aucune scolarisation adaptée aux jeunes autistes et les envoient vers les CAT pour effectuer des activités d’échantillonnage, de comptage, de conditionnement…souvent peu épanouissantes. En effet, dans cette « affaire Samy » c'est la première fois que l'éducation nationale est confrontée à la problématique de la continuité de scolarisation des jeunes autistes après 20 ans. Alors que le fameux article L 122-1 du Code de l’Education garanti pourtant le droit à la scolarisation sans limite d’âge.

 

Vaincre l’Autisme, consciente de l’urgence d’offrir aux jeunes autistes, les moyens de leur intégration, de leur épanouissement et de leur réussite, agira dans l’esprit de cet article L 122-1 afin qu'une politique de suivi de scolarité soit mise en place par le Ministère de l’Education Nationale pour remplir son devoir selon les textes qui le lui imposent.

CONCLUSION :

Dans l’état actuel des choses, un référé liberté est en cours visant à faire reconnaitre :

  • l’atteinte à l’égalité et à l’égalité des chances dont est victime Samy, car celui-ci est privé de la possibilité de gagner en autonomie et de s’intégrer socialement comme il l’est permis aux autres personnes.
  • la violation du principe de non-discrimination du fait de l’état autistique et de l’âge de Samy.
  • l’atteinte au droit à l’éducation et au droit à la scolarisation car il ne peut aller en classe.
  • l’atteinte à la dignité de la personne humaine parce qu’en tant que personne vulnérable il ressent une souffrance et une détresse encore plus grande qu’une personne « normale » lorsqu’on lui assène chaque jour qu’il doit quitter le lycée, ce sous les yeux de ses camarades. Cette situation est constitutive d’un harcèlement et d’une atteinte à son intégrité psychique.

Ce Référé demande la réintégration au Lycée, au Recteur et à l’Etat de Samy, sous astreinte.

Une fois la requête déposée, la décision du Juge sera normalement connue sous 48 heures…

http://www.vaincrelautisme.org/content/affaire-samy-un-combat-pour-la-scolarisation

19 mai 2011

circulaire interministérielle en date du 15 avril 2011

CIRCULAIRE INTERMINISTERIELLE N°DGS/MC4/DGCS/DGOS/CNSA/2011/146 du 15 avril 2011 relative à la diffusion régionale du corpus commun de connaissances sur l’autisme et les troubles envahissants du développement (TED) par la mise en oeuvre de la formation de formateurs prévue à la mesure 5 du plan autisme 2008-2010.
Date d'application : immédiate
NOR : ETSP1110767C
Classement thématique : Handicapés

http://circulaires.gouv.fr/pdf/2011/04/cir_32984.pdf

Cette circulaire décrit le processus de formation de formateurs confié à l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) en vue de permettre aux professionnels d'acquérir ou d'actualiser les connaissances indispensables pour accompagner les personnes atteintes d'autisme ou de troubles envahissants du développement (TED).

Mis en place au titre de la mesure 5 du Plan Autisme 2008-2010, ce dispositif s'inscrit dans la continuité des orientations politiques définies dès 2005 en matière de prise en charge des personnes atteintes d'autisme et de TED.

L'objectif poursuivi est d'atteindre la formation de 250 formateurs fin 2012 :

  • L'annexe 1 détermine le calendrier des opérations de formation dans chaque région.
  • L'annexe 2 décrit le programme de formation, d'une durée de trois jours.
19 mai 2011

article publié dans La Voix du Nord le 7 mai 2011

 Accueil » Edition Villeneuve d'Ascq » Actualité Villeneuve »

Luna interroge la société sur la prise en charge du handicap


mardi 17.05.2011, 05:26 - La Voix du Nord

 Luna parle peu mais a développé avec son orthophoniste un langage par signes pour communiquer. Luna parle peu mais a développé avec son orthophoniste un langage par signes pour communiquer.

|  LE VISAGE DE L'ACTUALITÉ |

Mercredi, les parents de la petite Villeneuvoise trisomique de deux ans et demi sont passés devant le tribunal du contentieux de l'incapacité, à Lille, pour contester une aide de la Maison départementale des personnes handicapées qu'ils jugent insuffisante. Décision renvoyée en juin. Un dédale de plus dans ce parcours du combattant que Sylvie et Pascal Cardinael mènent depuis deux ans pour faire reconnaître les droits de leur fille.

PAR MARIE VANDEKERKHOVE

villeneuvedascq@lavoixdunord.fr PHOTO « LA VOIX »

« Nous avons quatre dossiers en cours à la MDPH et cinq interlocuteurs différents », lâche Sylvie. Et toujours pas de décision définitive. Papiers perdus, prise en charge trop partielle, courriers à la ministre Nadine Morano, cela fait deux ans qu'elle oscille entre fatalisme et exaspération, sans jamais renoncer à se battre pour sa fille (notre édition du 28 mars 2011). « Des épreuves supplémentaires qui se rajoutent au traumatisme de l'annonce du handicap », déplore une salariée des Papillons blancs de Lille, qui suit la famille Cardinael.

Luna est née aveugle, avec une audition défaillante. Elle a déjà été opérée lourdement des yeux, des oreilles. « Elle n'a pas pu être accueillie dans un centre d'action médico-sociale précoce, qui prend en charge les tout petits, alors qu'il en existe une juste à côté de chez nous », regrette Sylvie. Faute de places. Les rares sont réservées à des enfants plus déficients. Alors Luna est suivie en libéral : « Il a fallu que je trouve seule des professionnels qui soient compétents pour la trisomie. Elle a quatre rendez-vous par semaine, deux avec l'orthophoniste, remboursé par la Sécu, et deux autres avec une psychomotricienne, non remboursée ».

Sylvie a chiffré : le coût handicap de Luna s'élève à 451 E mensuels. Sans compter qu'elle a dû arrêter de travailler, donc ne perçoit plus de salaire.

Un complément sous-évalué

« La MDPH me proposait un complément de 344 E par mois, inadapté à mes besoins ! ». Pour l'instant, la maman perçoit une allocation journalière de présence (pour enfant handicapé), financée par la CAF, à hauteur de 900 E par mois. « Mais elle ne peut pas excéder 310 jours... ». Alors elle table sur une autre aide : la PCH, ou plan de compensation du handicap, financé par le conseil général, soit environ 700 E par mois. La demande est en cours depuis décembre 2010... Impossible, comme à Pôle emploi, de disposer d'un interlocuteur unique à la MDPH : « Je dois me débrouiller toute seule pour chercher les aides ! », peste Sylvie, qui envisage de créer « un réseau de parents pour capitaliser les informations ».

Scolarisée ou pas ?

Autre point d'interrogation : la scolarisation de Luna à la rentrée prochaine. « La loi de 2005 prévoit l'accessibilité aux personnes handicapées à la culture à l'éducation... Mais dans les faits, c'est plus compliqué », expose-t-on chez les Papillons blancs. « L'État a fait voter des lois qu'il est incapable de faire appliquer, faute de moyens », peste Sylvie. Car la directrice de l'école a posé un préambule : il faut que Luna soit suivie par une AVS, une auxiliaire de vie scolaire. Autre dossier en cours... En attendant, Sylvie et Pascal, qui vient de retrouver un emploi, se serrent les coudes « pour élever Luna comme nos trois autres grands enfants », en ferraillant quotidiennement contre l'administration. D'autres auraient pu baisser les bras. Le sourire et la vitalité de Luna leur montrent qu'ils ont raison de s'accrocher.

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Villeneuve_d_Ascq/actualite/Secteur_Villeneuve_d_Ascq/2011/05/17/article_luna-interroge-la-societe-sur-la-prise-e.shtml

18 mai 2011

Communiqué de la Drôle de Compagnie

classe_de_jumelage_2011_enfant_cr_ateur 

Champigny, le 17 mai 2011

 

Bonjour,

 

La DrÔle compagnie présentera dans le cadre du Festival de l'enfant créateur les 4 classes de jumelage de Champigny sur Marne. Notre projet Classe de Jumelage est soutenu par la Fondation de France. Celui-ci permet de réunir autour d'une activité artistique, la danse ou le théâtre, des élèves du milieu ordinaire (Education Nationale)  et spécialisé (IME).

 

Si vous souhaitez assister à ces présentations vous pouvez nous joindre au

01 49 83 99 34 ou au 06 62 67 46 63

 

Les intervenants de la DrÔle Compagnie,

 

logo_conseil_g_n_ral_du_val_de_marnelogo_r_gion_ile_de_francelogo_ville_de_champigny

 

logo_ville_du_havrelogo_fondation_orangelogo_fondation_de_france

 

La DrÔle compagnie

71, rue Pierre Derrien 94500 Champigny sur Marne

Adresse postale : 43, rue des peupliers 94500 Champigny sur marne

01 49 83 99 34 / 06 62 67 46 63

 

administrationr@drolecompagnie.com ; www.drolecompagnie.com

 

18 mai 2011

article publié sur le site de l'association Trott'Autrement le 17 mai 2011

L'intégrathlon se déroulera du 18 au 22 mai 2011

L'intégrathlon c'est quoi ?
La deuxième édition de l'intégrathlon se déroulera du 18 au 22 Mai 2011. Il s'agit d'une grande fête sportive dont l’objectif est la création de lien à travers la connaissance de l’autre et la sensibilisation du plus grand nombre.

L'intégrathlon pour qui ?
L'intégrathlon s'adresse à tous les publics, initiés, néofites, sportifs ou non, valides et handicapés autour des valeurs de solidarité, d'intégration et de partage.

L'intégrathlon où et comment ?
L'Intégrathlon c'est plus de 25 sports répartis dans les villes d'Aulnay-sous-Bois, Blanc-Mesnil, Sevran, Tremblay en France et Villepinte.

Plus d'infos :

http://www.integrathlon.com/

http://www.trottautrement.org/actualit%C3%A9-1/

18 mai 2011

article publié dans La Dépêche.fr le 17 mai 2011

Handicap : trop d'enfants sans école

colère

Une partie des membres du collectif handicap 81 qui samedi sera à Toulouse devant le rectorat./ Photo DDM, J-M.Lamboley.
Une partie des membres du collectif handicap 81 qui samedi sera à Toulouse devant le rectorat./ Photo DDM, J-M.Lamboley.
Une partie des membres du collectif handicap 81 qui samedi sera à Toulouse devant le rectorat./ Photo DDM, J-M.Lamboley.

Le collectif handicap 81 part en guerre contre l'Etat qui ne tient pas ses engagements en matière d'accompagnement des élèves scolarisés handicapés. Manif samedi.

Le collectif handicap 81 qui regroupe 15 associations tournées vers les diverses formes d'invalidité, n'est pas content. Il le fera savoir samedi 21 mai à 14 heures devant le rectorat à Toulouse, répondant ainsi un appel national pour la défense de la scolarité des enfants handicapés. Deux raisons poussent les membres du collectif à sortir du bois. Explication du président Jacques Mathieu : « Nous voulons simplement que la loi sur le handicap de 2005 soit respectée, à savoir que pour chaque élève handicapé scolarisé, un(e) auxiliaire de vie scolaire l'accompagne. Nous demandons également le respect du temps d'accompagnement préconisé par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) ».

Régression

Selon le collectif handicap 81, dans le Tarn, 479 enfants handicapés ont obtenu une notification de la MDPH, mais 47 l'attendent toujours. « Où est le respect de la loi ? », s'indigne Sandrine Reynès, maman d'un enfant handicapé. Vanessa Tiplie, une autre maman ajoute : « Depuis 2005 on constate chaque année que les contrats d'assistants d'éducation (AED) régressent et sont peu à peu remplacés par des personnes en contrat unique d'insertion (CUI). Ce n'est pas du tout le même profil, d'un côté l'AED qui a une démarche qualifiante, de l'autre le CUI qui est en grande difficulté d'insertion, en fait l'État se sert des enfants handicapés pour faire baisser le chômage ». « Certains parents sont obligés d'arrêter de travailler, conclut Charlette Fraysse-Anglès, également maman d'un enfant hadicapé, on ne lâchera pas, il faut quel'Etat respecte les lois qu'il fait lui même voter ».


le chiffre

Le chiffre : 47

places > Attente. Selon le collectif Handicap 81, dans le Tarn, 47 enfants handicapés attendent toujours une place dans un établissement scolaire. « Et quand un candidat est retenu, affirme Jacques Mathieu, il faut encore attendre plusieurs semaines pour qu'il soit définitivement validé. Pendant ce temps, que font les parents de leurs enfants » ? Et après une entrevue avec l'inspecteur d'académie du Tarn, les membres du collectif 81 ne sont guère rassurés puisqu'ils estiment que sur les 59 emplois équivalents temps plein, une diminution de 30 % est prévue.

http://www.ladepeche.fr/article/2011/05/17/1083827-Handicap-trop-d-enfants-sans-ecole.html
18 mai 2011

article publié dans cyberpresse.ca le 17 mai 2011

Élèves handicapés ou en difficulté: une pression pour les enseignants

Gilles Couture, enseignant de cinquième année à l'école... (Photo Marco Campanozzi, La Presse.)

Gilles Couture, enseignant de cinquième année à l'école des Sources, à Varennes.

Photo Marco Campanozzi, La Presse.

Pascale Breton
La Presse

La proportion d'élèves handicapés ou en difficulté est telle au Québec qu'ils constituent près du tiers des élèves dans certaines commissions scolaires, révèlent de récentes statistiques du ministère de l'Éducation. Un défi considérable pour le milieu scolaire.

Audrey Fortin, toute jeune enseignante de sixième année à l'école Christ-Roi, à Longueuil, peut en témoigner. De ses 28 élèves, 16 font l'objet d'un plan d'intervention pour troubles de comportement ou difficultés d'apprentissage. «À ma première semaine d'enseignement, j'ai pensé tout lâcher. Je n'avais pas de bagage, je n'étais pas nécessairement préparée à cela. Heureusement, j'ai eu de l'aide d'une collègue», avoue Mme Fortin, qui a pris sa classe en février.

Certains de ses élèves sont du niveau de la troisième ou quatrième année; d'autres sont suivis par la Direction de la protection de la jeunesse. Dans ces conditions, difficile de se concentrer sur l'enseignement. «Ce n'est pas évident de donner la matière», raconte Mme Fortin. Elle doit constamment l'adapter pour ceux qui ne sont pas du même niveau. «Pour mon élève de troisième année, je me base sur les compétences à évaluer à son niveau. Si j'enseigne les fractions, par exemple, je dois lui donner d'autres exercices adaptés à son cycle.»

La dynamique d'une telle classe est difficile. Des élèves se lèvent sans raison, d'autres parlent constamment. Il suffit parfois d'un petit regard de connivence entre deux élèves pour que l'enseignante perde l'attention de tout le groupe.

Un élève sur cinq en difficulté

Le nombre d'élèves handicapés ou en difficulté d'adaptation ou d'apprentissage (EHDAA) est en progression. Un élève sur cinq fait désormais partie de cette catégorie au Québec.

Mais dans certaines commissions scolaires, c'est pire, révèlent de récentes statistiques du ministère de l'Éducation, qui tiennent compte de toute la clientèle, y compris les élèves à risque, avec ou sans plan d'intervention.

Près du tiers sont considérés comme handicapés ou en difficulté. La commission scolaire des Hauts-Bois-de-l'Outaouais en compte 33,8% pour l'année 2010-2011.

Dans la région métropolitaine, les taux sont également élevés, notamment aux commissions scolaires Marie-Victorin (30,9%) et Marguerite-Bourgeoys (27,2%) ainsi qu'à la Commission scolaire de Montréal (26,1%).

D'autres régions ont connu des hausses plus marquées qu'ailleurs au cours des dernières années. La commission scolaire des Appalaches a vu le pourcentage d'EHDAA passer de 6,6% il y a 6 ans à 22,2% cette année. À la Commission scolaire des Laurentides, ils sont passés de 20,5 à 30% pendant la même période.

Le milieu familial, le fait d'habiter une région défavorisée et même la crise économique peuvent accentuer le phénomène. Un taux de chômage élevé entraîne une pauvreté accrue qui se répercute à l'école, explique la présidente de la Fédération des commissions scolaires du Québec, Josée Bouchard.

«C'est inquiétant et les enseignants se sentent de plus en plus démunis», relate Mme Bouchard.

Difficile d'enseigner pour tous les élèves

Enseignant depuis une douzaine d'années, Gilles Couture lance qu'il n'a «que» cinq plans d'intervention cette année pour des élèves handicapés ou en difficulté.

Dans sa classe de cinquième année de l'école Des Sources, à Varennes, il doit composer avec des enfants dyslexiques, atteints de troubles envahissants du développement (TED) ou de troubles de comportement, ou encore des redoublants...

«Il faut s'adapter», dit-il. Dans l'évaluation des capacités de lecture d'un enfant dyslexique, il réduira ainsi la longueur du texte. Pour un enfant qui est plus lent, il retirera quelques questions de l'examen, quitte à évaluer le reste de la matière une autre fois.

«Le problème avec des élèves plus lents, c'est qu'ils finissent toujours après les autres et que ça les décourage. Ils ne se sentent pas bons. En retirant une ou deux questions, j'ai quand même l'information dont j'ai besoin pour l'évaluer et ça permet à l'élève de finir en même temps que les autres», explique M. Couture.

L'intégration des élèves en difficulté dans les classes ordinaires accentue la pression sur l'enseignant. Il doit en même temps s'occuper des élèves plus forts, qui s'ennuient parce qu'ils ont vite compris, ou des plus discrets, qui ne dérangent jamais mais qui ont peut-être besoin d'aide.

«On reste quand même des généralistes. Si trop d'enfants demandent un suivi individuel, on est toujours arrêté dans nos actions. C'est très difficile d'avancer en tant que groupe», reconnaît l'enseignant.

Malgré l'ajout de ressources depuis quelques années, l'aide n'est pas suffisante. Les orthophonistes, orthopédagogues, psychologues et autres professionnels sont débordés. Ils ne peuvent aider chaque élève plus de quelques heures par semaine.

http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201105/16/01-4400108-eleves-handicapes-ou-en-difficulte-une-pression-pour-les-enseignants.php
18 mai 2011

article publié sur le blog handimobility le 17 mai 2011

(J'ai mis en rouge la partie de la circulaire qui pose problème à priori ... jjdupuis)

La circulaire du Ministère de l’Education nationale relative à la scolarisation des élèves handicapés pour la rentrée 2011 vient d’être publiée. Les autorités mettent en avant l’amélioration de la scolarisation des élèves handicapés dans les établissement ordinaires, l’accents mis sur l’AVSI (auxiliaire de vie scolaire individuel) pour faciliter l’accès aux enseignements et le développement des ULIS (Unités localisées pour l’inclusion scolaire).

Voici donc le contenu de la Circulaire 2011-071 du 2 mai 2011 (BOEN n°18 du 5.05.2011) en ce qui concerne spécifiquement la scolarisation des élèves en situation de handicap et la personnalisation des parcours de formation.

 » La scolarisation des élèves en situation de handicap s’est considérablement développée, à tous les niveaux d’enseignement, grâce à la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.

Les élèves scolarisés en lycée sont en effet de plus en plus nombreux à poursuivre leurs études.

Il s’agit aujourd’hui d’améliorer l’enseignement dispensé aux élèves handicapés. La formation initiale et continue, l’accompagnement par des équipes expérimentées, notamment pour les professeurs non spécialisés, restent de ce point de vue les meilleurs outils.

La personnalisation des parcours de formation nécessite des aménagements pédagogiques fondés sur une évaluation précise des acquis de chaque élève. Ces dispositions concernent également les processus d’évaluation et de certification dont les modalités d’organisation doivent être facilitées.

Les aménagements peuvent nécessiter, en tant que de besoin et sur notification de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH), un accompagnement apporté par un auxiliaire de vie scolaire individuel. Cette aide, qui répond aux besoins spécifiques de certains élèves handicapés, permet une meilleure accessibilité aux enseignements dispensés par les professeurs.

Il est nécessaire que les autorités académiques se rapprochent des responsables des MDPH afin de mettre en place les outils de régulation des prescriptions, de suivi et d’évaluation des activités des AVSi.

Pour assurer la fluidité des parcours de formation, et compte tenu du nombre croissant d’élèves handicapés scolarisés dans le second degré, il est nécessaire de poursuivre le développement des unités localisées pour l’inclusion scolaire (Ulis), notamment en lycée professionnel.

La dynamique d’accès à l’enseignement supérieur doit être encouragée, en lien avec l’université. L’élève handicapé doit pouvoir bénéficier des attestations de compétences qu’il a acquises au cours de sa scolarité. Pour les élèves dont le projet personnalisé de scolarisation (PPS) prévoit une insertion sociale et professionnelle avec un accompagnement spécifique, en milieu protégé ou ordinaire, il convient d’associer l’ensemble des professionnels qui œuvrent à la mise en place du PPS.

La création des pôles pour l’accompagnement à la scolarisation des jeunes sourds (Pass), l’organisation des unités d’enseignement (UE) et la collaboration entre les services médico-sociaux et les établissements scolaires constituent des priorités. »

Les textes de référence sont :

- Arrêté du 2 avril 2009 relatif aux modalités de création et d’organisation d’unités d’enseignement dans les établissements et services médico-sociaux ou de santé pris en l’application des articles D. 351-17 à D. 351-20 du code de l’Éducation
- Circulaire n° 2010-088 du 18 juin 2010 relative aux dispositifs collectifs au sein d’un établissement du second degré : unité localisée pour l’inclusion scolaire (Ulis)
- Circulaire n° 2010-068 du 28 mai 2010 relative à l’organisation des « Pôles pour l’accompagnement à la scolarisation des jeunes sourds » (Pass)
- Circulaire n° 2006-126 du 17 août 2006 relative à la mise en œuvre et au suivi du projet personnalisé de scolarisation

Vous pouvez également prendre connaissance de l’ensemble des dispositions relatives à la préparation de la rentrée scolaire 2011 ainsi qu’au sujet de la scolarisation des élèves handicapés sur le site officiel de l’Education Nationale

http://www.handimobility.org/blog/?p=14553

17 mai 2011

article publié dans le FEMINA du 15 mai 2011

L'actualité relatif à l'autisme chez nos amis suisses :

Retrouvez l’article de Marlyse Tschui paru dans le FEMINA du 15.05.2011 : Enfants autistes, pourquoi l’Etat les néglige

http://www.autisme.ch/portail/attachments/article/469/Femina15052011.pdf

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