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"Au bonheur d'Elise"
3 juin 2011

article publié sur le site d'Autisme Infantile le 3 juin 2011

Boîte à outils de l’enseignant ou AVS accueillant un enfant autiste dans sa classe

Boîte à outils de l'enseignant ou AVS accueillant un enfant autiste dans sa classe

former classroom (photo: Julie Facine)

Je travaille en ce moment avec une amie enseignante sur un projet de classe primaire ni CLIS ni classe classique – une sorte de classe adaptée à destination des enfants TED sans déficience intellectuelle, et avec une prise en charge comportementale à la maison.

J’essaie donc de mettre à sa disposition le plus d’éléments possibles, et de lui constituer une boîte à outils comportementale à laquelle se référer, en situation, rapidement et efficacement.

Je propose de partager avec vous cette boîte à outils:

  • Aménager ses techniques d’enseignement
  • Aménager l’organisation de la communication et des relations sociales dans la classe
  • Aménager les aspects sensoriels de la classe
  • Aménager le contrôle du comportement des élèves de la classe et de l’enfant autiste
  • Prendre le bus
  • Manger à la cantine
  • Rendre les choses encore plus visuelles
  • Gérer les temps de transition

Imprimez chaque billet, glissez le tout dans un porte-vue, et vous aurez, sur votre bureau de maîtresse, tout ce qu’il faut pour que nos enfants s’épanouissent dans vos classes.

N’hésitez pas à commenter, le but du jeu est vraiment que cette boîte à outils constitue une plateforme de préparation de rentrée pour les enseignants.

Les trucs et astuces comportementaux, je les tiens de divers ouvrages, sites internet, essentiellement, voire quasi uniquement publiés en langue anglaise. Une section sera consacrée aux sources.

J’espère que ce projet vous permettra de constituer votre livret au cours du mois de juin. Ainsi, vous partirez en vacances le cœur tranquille, avec un peu de lecture sous le bras!

http://autismeinfantile.com/prise-en-charge/scolarite/boite-a-outils-de-lenseignant-ou-avs-accueillant-un-enfant-autiste-dans-sa-classe/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+AutismeInfantile+%28Autisme+Infantile%29

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3 juin 2011

article publié dans la Nouvelle République.fr le 2 juin 2011

Autisme France gagne en appel

02.06.2011

Vouneuil-sous-Biard

La cour administrative d'appel vient, de façon inattendue, de donner une nouvelle orientation au conflit qui oppose depuis plus de trois ans l'association Autisme France et un de ses anciens salariés, par ailleurs délégué syndical Force ouvrière au moment des faits.
Alors que, jusqu'à présent, toutes les juridictions, pénale comme administrative, avaient donné raison au salarié, Thierry Chatry, accusé d'actes de violences sur les pensionnaires du centre pour adultes avec autisme de Vouneuil-sous-Biard, la cour vient de reconnaître sans ambiguïté la réalité de ces violences.
Le 11 avril 2008, le ministre du Travail autorisait le licenciement du délégué syndical en admettant qu'il avait à plusieurs reprises porté des coups à des pensionnaires particulièrement agités, comme en avait notamment témoigné dans un premier temps une collègue de Thierry Chatry. Cette décision du ministre inversait celle prise par la direction du travail de la Vienne, qui avait annulé le licenciement.

Violences gratuites

Par ailleurs, le tribunal correctionnel, saisi d'une plainte d'Autisme France contre Thierry Chatry l'avait non seulement relaxé, mais avait au surplus condamné l'association pour procédure abusive. Enfin, en avril 2010, le tribunal administratif de Poitiers avait annulé la décision du ministre, et par voie de conséquence le licenciement.
La cour administrative d'appel vient de prendre une décision diamétralement opposée. Les juges de deuxième instance considèrent, tout d'abord, contrairement au tribunal, que le témoignage de la collègue de Thierry Chatry est « dépourvu d'ambiguïté » ; si elle a par la suite atténué ses propos, c'est uniquement « par peur des représailles ».
Pour la cour, l'éducateur s'est livré à des « violences gratuites » en « méconnaissance délibérée de ses obligations ». Thierry Chatry, constate l'arrêt de la cour était « coutumier de comportements violent à l'égard des résidants ».

Déjà sanctionné

La cour écarte tout lien entre la sanction qui a frappé Thierry Chatry et ses fonctions de représentant syndical. Avant même sa désignation par Force ouvrière, l'éducateur avait déjà fait l'objet de deux procédures disciplinaires. Après cette désignation, il avait également fait l'objet d'un avertissement pour propos menaçants à l'encontre de la direction et, déjà, pour comportement violent.
La cour d'appel précise enfin que la condamnation de l'association pour procédure abusive est sans influence sur la nature disciplinaire des faits reprochés à Thierry Chatry. Celui-ci devra payer 1.500 € à Autisme France au titre de ses frais de justice, sauf à se pourvoir en cassation devant le Conseil d'État.

Vincent Buche

2 juin 2011

article publié sur le site de vousnousils le 1er juin 2011

Le tribunal d'Evry condamne 4 ex-salariés d'un institut pour jeunes sourds

Le tri­bu­nal cor­rec­tion­nel d'Evry a condamné mer­credi quatre membres de l'ancienne équipe médi­cale et de direc­tion d'un centre pour jeunes sourds de La Norville (Essonne) à des peines d'amende et d'emprisonnement avec sur­sis, pour vio­lences et non-dénonciation.

L'une des éduca­trices, prin­ci­pale mise en cause dans cette affaire, a été condam­née à 2 ans d'emprisonnement avec sur­sis et l'interdiction défi­ni­tive d'exercer la fonc­tion d'éducatrice. Une autre éduca­trice a été condam­née à 8 mois d'emprisonnement avec sur­sis, sans interdiction.

Le tri­bu­nal a condamné l'ancien direc­teur de cet établis­se­ment à 10.000 euros d'amende, dont 5.000 euros avec sur­sis, pour non-dénonciation. Le pré­sident a reconnu le "conflit de loyauté" qui l'a agité, entre l'obligation légale de dénon­cer des faits qui lui avaient été rap­por­tés, et ses rap­ports avec les gens avec les­quels il travaillait.

L'une des deux chefs de ser­vice a été relaxée, et l'autre condamné à 6.000 euros d'amende, dont 3.000 euros avec sursis.

Les quatre per­sonnes condam­nées devront ver­ser aux familles qui se sont consti­tuées par­ties civiles des dom­mages et inté­rêts allant de 2.500 à 7.500 euros, et 1 euro de dom­mages et inté­rêts à l'association la Voix de l'Enfant, égale­ment par­tie civile dans ce dossier.

Ces cinq anciens membres de l'équipe médi­cale et de direc­tion du Centre médi­cal de pho­nia­trie et de sur­dité infan­tile de La Norville ont com­paru début mai durant trois jours devant le tri­bu­nal cor­rec­tion­nel d'Evry pour des faits de vio­lence et non dénon­cia­tion, entre 2001 et 2005.

Il était repro­ché aux deux éduca­trices spé­cia­li­sées, âgées d'une cin­quan­taine d'années, des faits de vio­lence sur des enfants sourds et mal­en­ten­dants. Certains d'entre eux cumu­laient égale­ment d'autres handicaps.

L'une d'elle aurait vio­lenté quatre enfants, entre 2001 et 2003. Les vio­lences exer­cées par la seconde concernent huit enfants, entre 2002 et 2005.

L'une des deux éduca­trices conteste la tota­lité des faits, tan­dis que la seconde en recon­naît une par­tie, notam­ment des coups de pied aux fesses. Les deux chefs de ser­vice disent n'avoir pas été au courant.

L'ancien direc­teur de l'établissement admet avoir été alerté une pre­mière fois en 2003 par un groupe d'éducateurs, mais n'avoir pas signalé les faits aux auto­ri­tés. Il avait alors placé l'éducatrice concer­née sur un poste sans contact avec les enfants.

L'enquête avait fina­le­ment démarré en 2004, lorsqu'une ancienne sta­giaire avait saisi le pro­cu­reur de la République de l'Essonne pour révé­ler les faits dont elle avait été témoin.

Huit des anciens pen­sion­naires de l'établissement se sont por­tés par­tie civile, via leurs parents ou repré­sen­tants. Pour deux d'entre eux, les conseils géné­raux de l'Essonne et de Seine-et-Marne sont par­ties civiles, en qua­lité de repré­sen­tants de mineurs.

http://www.vousnousils.fr/2011/06/01/le-tribunal-devry-condamne-4-ex-salaries-dun-institut-pour-jeunes-sourds-507136

2 juin 2011

article publié dans l'Alsace.fr le 2 juin 2011

Une AVS et un parent d’élève témoignent

le 02/06/2011 à 00:00 par Frédérique Meichler

 

Cindy Meyer, auxiliaire de vie scolaire, se retrouve au chômage.Photos F.M.

Cindy Meyer, auxiliaire de vie scolaire, se retrouve au chômage.Photos F.M.

L’annonce de la suppression de 47 postes d’AVS-Co (auxiliaire de vie scolaire) a provoqué de vives inquiétudes. Le Snuipp-FSU 68 organise une manifestation le 8 juin devant l’inspection académique à Colmar. Témoignages.

 

Cindy Meyer est AVS-Co (auxiliaire de vie collective) dans une Ulis (unité localisée d’inclusion scolaire), classe spécialisée accueillant des enfants souffrant de déficiences intellectuelles. « Ce sont des enfants qui ont du mal à retenir et à comprendre, ils ont besoin de plus de temps pour les apprentissages, de stabilité et de sécurité affective. » Cindy Meyer a une certaine expérience dans ce domaine puisqu’elle est AVS depuis quatre ans. Payée au Smic, sur la base d’un contrat renouvelé tous les ans, elle a déjà vu son maigre salaire rétrécir lorsqu’on lui a imposé une réduction de son temps de travail à 80 %. Depuis peu, elle sait que son contrat n’est pas renouvelé (il aurait pu l’être pendant six ans) et qu’elle peut désormais pointer au Pôle emploi.

« Y aura-t-il quelqu’un pour me remplacer ? Quelle sera son expérience ? Ses compétences ? » Au fil des années, Cindy Meyer a tissé des liens avec les enseignants, participe à des projets transversaux… « Dans cette politique, on ne prend pas en compte les enfants et leur intérêt, déplore l’AVS, ni la relation de confiance qui s’est tissée avec les enseignants. Je travaille en symbiose avec eux, pourquoi vient-on détruire quelque chose qui fonctionne ? »

Le responsable de l’établissement où elle travaille a envoyé un courrier au rectorat pour tenter de sauver son poste. Il regrette le manque de reconnaissance du travail accompli, évoque « l’anéantissement d’une collaboration et d’un savoir-faire, d’une expérience […] Ce démantèlement entrave considérablement la stabilité et la continuité dont ces enfants en quête de repères ont tant besoin. »

« Nos enfants ont besoin de repères »

Carole Bernard est maman de deux enfants handicapés, âgés de 10 et 12 ans. L’aîné doit entrer au collège à la rentrée prochaine, le second est en Clis (classe d’intégration scolaire). « Ces enfants ont un niveau différent, une autonomie et des capacités différentes, ils ont besoin d’un accompagnement spécifique, de la part de personnel formé et compétent. Je milite pour la reconnaissance du métier d’AVS. Aujourd’hui, ce sont des personnels qu’on utilise et qu’on jette comme des Kleenex… Alors que nos enfants ont besoin de repères et de personnes motivées pour s’occuper d’eux, parce que c’est difficile. On va remplacer ces AVS qui sont motivés et expérimentés par des personnes précarisées, qu’on payera 20 heures par semaine au Smic… Ça intéressera qui ? » Carole Bernard voit dans ces nouvelles mesures d’économie de l’Éducation nationale une régression. « On n’arrête pas de faire des promesses sur l’intégration à l’école des enfants différents, on nous laisse croire à un tas de choses et après, on fait des pas de géant à reculons… » Cette maman très amère se dit « prête à entamer une grève de la faim » pour défendre la stabilité des AVS dans leur poste.

Le Snuipp-FSU 68 organise un rassemblement mercredi 8 juin à 14 h 30, devant l’inspection académique à Colmar, « pour dénoncer le non-renouvellement des AVS-Co ».

http://www.lalsace.fr/actualite/2011/06/02/une-avs-et-un-parent-d-eleve-temoignent

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