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"Au bonheur d'Elise"
23 juillet 2011

ARTE - l'autisme : une éniqme pour la science 21 juillet 2011

X:enius

L'émission « X:enius » est le magazine de connaissance d'ARTE, diffusé du lundi au vendredi à 8h45 et 17h40. Pendant 26 minutes, il propose au public un décryptage de notre univers. Dynamique et ludique, « X:enius » est à la fois un road movie, une chasse au trésor et une émission scientifique. Aujourd'hui : l'autisme : une énigme pour la science

(Allemagne, 2011, 26mn) ZDF

Maintenant disponible sur http://autisme.info31.free.fr/?p=1167


Date de première diffusion: Jeu., 21. juil. 2011, 08h45

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20 juillet 2011

article publié sur le site autisme suisse romande le 14 juillet 2011

Antidepressant use in pregnancy may raise autism risk

L’utilisation d’antidépresseurs durant la grossesse peut augmenter le risque d’autisme.

Prof. Dr. Nouchine Hadjikhani répond dans une interview de CNN.com.


Découvrez davantage au sujet d'autisme suisse romande sur www.autisme.ch

Extrait :

Nouchine Hadjikhani, M.D., an ASD expert and associate professor of radiology at Harvard Medical School, in Boston, urges pregnant women to err on the side of caution. Animal studies provide strong evidence that exposure to high levels of serotonin in the womb produces autism-like behaviors and changes in brain structure, she says.

"I think one has to be aware of the potential risks of having these types of drugs during pregnancy, and really think twice before allowing them during pregnancy," says Hadjikhani, author of a 2010 paper speculating that excess serotonin levels in pregnancy due to SSRI use could be behind the rise in autism rates.

Lire l'article complet http://edition.cnn.com/2011/HEALTH/07/04/antidepressant.pregnancy.autism.risk/:

20 juillet 2011

article publié sur le site autisme suisse romande le 14 juillet 2011

Jeudi, 14 Juillet 2011 09:01

L’association suisse des médecins s’occupant de personnes avec handicap mental ou polyhandicap SAGB/ASHM organise le jeudi 8 septembre 2011 à Berne une demi-journée de formation : « Autisme, l’important pour les non-spécialistes ».

Possibilité de s’inscrire aussi pour les non-médecins.

Davantage d’informations : www.sagb.ch


Découvrez davantage au sujet d'autisme suisse romande sur www.autisme.ch

Jeudi, 14 Juillet 2011 09:01

extrait :

"Grâce aux possibilités de traitement améliorées, les enfants avec polyhandicap atteignant l‘âge adulte sont de plus en plus nombreux. Toutefois, le passage à la médecine pour adultes n‘est pas sans poser des problèmes aux jeunes handicapés qui risquent, durant cette phase délicate dans notre système de santé complexe, de perdre leurs repères et de subir un certain stress. Vie sociale avec plus d‘autonomie et de responsabilité, choix d‘un métier, choix de nouveaux spécialistes, autres sources de financement ne sont que quelques éléments auxquels ils sont confrontés. Au moment de passer de la prise en charge centrée sur l‘enfant à la médecine destinée aux adultes, une bonne collaboration entre pédiatres et médecins pour adultes est primordiale. Il serait en effet plus que préjudiciable de perdre d‘importantes informations ou d‘ignorer des traitement spécifiquement élaborés. Nous devons préparer les jeunes handicapés de manière optimale au passage à l‘âge adulte et les encourager dans ce sens."

19 juillet 2011

article publié sur le site d'Autisme Infantile le 13 juillet 2011

Handident

Handident

Shark teeth (photo: drmama)

Jusqu’à présent, Nicolas n’avait pas eu de problèmes dentaires. Pour ses 9 ans, j’avais reçu une invitation  dans le cadre de « MT Dents  » pour un bilan dentaire gratuit, ce que j’ai fait chez mon dentiste. Nicolas a à peine ouvert la bouche mais le docteur a eu le temps de voir une carie sur une dent de lait.

Il y a deux mois, mon fils s’est plaint de sa carie au point d’en pleurer et de se réveiller dans la nuit. Il a donc fallu passer aux choses sérieuses et j’ai contacté Handident. C’est un réseau régional aux soins bucco-dentaires pour personnes en situation de handicap.

Le principe est le suivant: les patients (et leurs parents) remplissent un questionnaire de coordination lors du premier appel: savoir le handicap, savoir le degré de coopération de la personne à soigner, etc. Un dossier est envoyé à remplir, ainsi qu’une fiche de renseignements à l’attention du médecin traitant. Le réseau vous oriente ensuite vers le praticien le mieux adapté aux besoins du patient. L’adhésion que l’on reçoit également à remplir est gratuite, mais nous pouvons faire un don à l’association.

Les praticiens adhérant à Handident ont signé la charte du réseau et ont reçu une formation spécifique sur le handicap. En ce qui me concerne, j’ai contacté Handident PACA qui se trouve à l’hôpital de la Timone à Marseille.

Pour la petite histoire, Nicolas s’est laissé soigner la carie avec piqûre, roulette sans utiliser le MEOPA, un gaz agissant par inhalation qui a un effet anxiolytique pour les patients moins coopératifs. Tout ça grâce au fameux renforçateur, j’ai nommé McDo! J’avais également préparé auparavant Nicolas en lui expliquant et en mimant sur moi. Il n’était donc pas surpris. Bien sûr, il a pleuré un peu au début, mais j’ai réussi à le raisonner.

Avantages

Très à l’écoute, d’une grande gentillesse et disponibilité au téléphone avec des infos précises. L’accueil téléphonique est supervisé par des docteurs, c’est pourquoi dans notre cas j’ai reçu un fax pour une ordonnance d’Atarax, un demi comprimé à prendre deux heures avant le rendez-vous.

Inconvénients

Il est très difficile d’obtenir un rendez-vous rapide, car les dentistes consacrent en général à peu près une journée par semaine aux soins dans le cadre d’Handident, donc le temps d’attente est long. Je vous suggère de ne pas attendre la rage de dents pour les contacter. Je veux tout de même saluer cette initiative et préfère attendre longtemps mais que tout se passe bien.

Nicolas retourne chez le dentiste dans dix jours pour un détartrage. Il me pose des questions mais parait moins angoissé. Bien sûr j’ai préparé la récompense.

http://autismeinfantile.com/observation/problemes-dus-a-lautisme/handident/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+AutismeInfantile+%28Autisme+Infantile%29

19 juillet 2011

article publié sur le blog Théo ma Lu Anne le 19 juillet 2011

19 juillet 2011

Contrôle pédagogique

C'est le second contrôle pédagogique que Théophile "subit" et cette fois encore, il s'en sort avec les honneurs...

C'était le 27 juin et ça a commencé à l'heure ! Ne dit-on pas l'exactitude est la politesse des rois, je constate que ces représentants de l'éducation  nationale (hauts fonctionnaires, faut-il le souligner?) ont cette qualité... Mais je suis certaine que certains d'entre vous auront eu des expériences très différentes. Disons que pour nous, certains ne se sont pas présentés à l'heure mais qu'ils ont toujours pris la peine de téléphoner pour s'excuser...avant de finalement arriver quand même!

Bizarrement, Théophile ne ressent jamais de stress avant ces contrôles alors qu'il peut devenir très anxieux avant d'aller chez le médecin, par exemple. C'est plutôt un bon point parce que pour les parents, c'est toujours source d'énervement: on a toujours ce sentiment de devoir montrer "patte blanche", d'être acculés à devoir reléguer le temps de cette entrevue quelques principes éducatifs qu'on défend habituellement bec et ongles... C'est très kafkaïen cette histoire!

Bref, la première inspectrice arrive très en avance, elle a la politesse de ne pas entrer immédiatement dans le jardin même si j'ai laissé le portail grand ouvert et qu'il fait très chaud dehors. La canicule du 27 juin, quoi!

Je le lui propose (moi-même, je supporte difficilement les températures au-desus de 25°!) et nous commençons à discuter. Le contrôle de l'an passé s'est également "bien passé" et le second inpecteur (chef, celui-ci!) qui va arriver dans quelques instants est déjà venu, donc nous ne naviguons pas totalement en terrain inconnu. Sans compter que je suis plutôt heureuse à l'idée de ne pas avoir à réexpliquer tout le passé de Théophile.

Le monsieur arrive tout sourire, il se souvenait parfaitement du trajet et de la maison: un exploit quand on sait dans quelle "pampa " (très jolie, certes) nous vivons!!

La première personne me parle des "évaluations" qui émaillent maintenant le parcours scolaire des élèves du primaire...donc en fin de CE1, CE2 et CM2. Tout ça !!!

Je crois qu'elle comprend rapidement qu'en ce qui concerne Théophile, nous ne sommes pas dans le registre de "l'évaluation". Comme l'an dernier, elle n'insiste pas... Néanmoins, Théophile sera bien évalué (c'est assez court: environ 45 minutes) et pas très "formalisé". Tout cela convient à Théo qui est à l'aise, très à l'aise même. L'inspecteur-chef le souligne même s'il est avec moi au RDC alors que Théophile est à l'étage (mais on entend tout!).

Au RDC, nous discutons et là, cette année, comme notre fils a travaillé comme un fou, je me suis plue à mettre en évidence ses supports (Merci Elise pour la présentation des fascicules. Je me suis équipée d'une perfo-relieuse!).

Mas le plus fort, c'est ça:

DSC05147

Qu'est-ce? Un truc que j'ai chapardé à Plouf (merci!)...

Il s'agit d'un fascicule dans lequel j'ai regroupé dans l'ordre:

- La composition et les états de service des enfants de la famille: je pense que c'est loin d'être obligatoire mais pour nous, ça montre bien bien qu'en 12 ans de temps, nous n'avons pas fait complètement "tout et n'importe quoi"et que les aînées ont pu réaliser leurs projets d'origine...Les attaques régulières contre "l'école à la maison" montrent bien que l'argument selon lequel nous mettrions en danger l'avenir personnel et professionnel de nos enfants est assez récurrent. Alors quand on peut montrer que ça n'est pas tout à fait exact...

- La présentation du projet pédagogique pour Théophile: le nôtre mais également celui du Cabinet ESPAS avec lequel nous travaillons de concert.

- Le courrier de Monsieur Nembrini que vous trouverez   (relatif aux connaissances requises pour les enfants non scolarisés et aux modalités spécifiques du contrôle)

- Un extrait des évaluations subies par Théophile fin 2010: on aurait pu considérer que cela ne les regardait pas et qu'il s'agissait d'un élément de son dossier "médical" sauf que Théophile n'est pas "malade" et que nous étions heureux de pouvoir montrer que nos choix avaient donné de bons résultats !

- Un récapitulatif de toutes les activités effectuées durant l'année (en mathématiques/français et éveil) sous la forme de tableaux synthétiques comme celui-ci:

DSC05148

Le descriptif dans la première colonne, une croix pour ce qui a été fait dans le seconde colonne ou une autre croix pour ce qui est prévu (dans un avenir proche!) dans la troisième colonne. Puis une quatrième colonne avec nos remarques, les difficultés ou réussites de Théophile.

Ce document (mais je me doute bien que je n'ai rien inventé et certains d'entre vous l'utilisent déjà depuis longtemps peut-être!) a été très apprécié. Attention, je ne l'ai jamais fait pour les filles et je ne le ferai pas !

Je ne l'ai pas adressé aux inspecteurs avant le contrôle parce que je voulais créer une sorte "d'effet de surprise" sur la qualité du travail que Théophile avait abattu pendant cette année. Et également pouvoir EXPLIQUER notre projet sans qu'ils arrivent avec des "à prioris" ou qu'ils aient eu le temps de trop se préparer, eux!

Le rapport nous est parvenu très exactement 10 jours après le contrôle avec cette conclusion:"Un document a été remis par Madame LaMaman au cours de la visite. Il présente de façon complète la façon dont s'organise l'instruction à domicile et rend compte du sérieux de l'action pédagogique."

Nous n'attendons pas les compliments de l'inspection d'académie pour oeuvrer depuis toutes ces années pas plus que nous ne sollicitons la moindre reconnaissance. C'est Théophile qui travaille avant tout et qui évolue bien plus rapidement que nous ne l'aurions espéré... Pas besoin de rapport "positif" pour savoir qu'il se donne à fond malgré ses difficulltés.

Les contrôles sont souvent perçus comme un "grand oral" auquel il faut se préparer (enfants comme parents d'ailleurs!): connaître les textes de loi par exemple (le courrier de monsieur Nembrini est très intéressant à ce propos), bien redéfinir le projet d'origine, expliquer ses choix en sachant parfois qu'ils vont foncièrement à l'encontre de la manière dont les inspecteurs raisonnent, s'apprêter à contrecarrer un discours convenu qui parle de "norme", de "socialisation" à la sauce éducation nationale !

Les trois filles était présentes (Lucie fait en général le déplacement!) et elles ont entendu des petites remarques qui montraient que de toute évidence, l'une des personnes présentes n'approuvait pas (mais elle a été discrète et plutôt bienveillante) l'instruction en famille. C'est son droit et ses petits "pics" (qui concernaient plutôt l'école à la maison en général) ont été pris sur le ton de la plaisanterie par les "miss". Elles ont l'habitude et ça les fait plutôt sourire.... Après tout, cette dame est libre de penser ce quelle veut et ça nous amuse assez finalement !

J'ai regretté que le travail de l'accompagnante (psychologue) n'ait pas été pris davantage en considération (elle était présente lors d'une partie des évaluations). Elle a d'ailleurs elle-même remarqué que l'inspectrice qui a interrogé Théophile n'était visiblement pas bien formée à l'autisme (ou serait-ce un manque d'empathie pour ces enfants?) et aux multiples troubles que cela engendre: plus de lenteur, un déficit d'attention, la reformulation nécessaire des consignes et j'en passe...

Mais nous, nous savons le travail que son accompagnante effectue au quotidien et c'est en partie grâce à elle que Théophile en est là aujourd'hui ! C'est bien plus important pour nous.

LaMaman

http://theomaluanneief.canalblog.com/archives/2011/07/19/21635231.html

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18 juillet 2011

article publié sur le quotidien du médecin.fr le 15 juillet 2011

L’expertise médicale mise à mal par les réseaux sociaux ?

Les sites de réseaux sociaux permettent un accès à une information que ne donnent pas les professionnels de santé. Ils n'apparaissent donc pas en concurrence avec eux, mais sont plutôt complémentaires », indique l'étude.

L’essor des réseaux sociaux de santé sur Internet semble précipiter irrémédiablement la fin du modèle paternaliste, un temps caractéristique de la relation médecins-patients. Dans une étude récemment publiée, des sociologues tentent de cerner ce nouveau « savoir profane » qui émerge de ces réseaux.

« Au-delà de la simple recherche d’informations, concernant une pathologie ou des traitements, les internautes cherchent la plupart du temps à briser leur isolement », souligne un rapport réalisé par une équipe de sociologues à partir d’entretiens et d’observations dans des associations de patients. « Les sites de réseaux sociaux permettent un accès à une information que ne donnent pas les professionnels de santé. Ils n’apparaissent donc pas en concurrence avec eux, mais sont plutôt complémentaires », indique la sociologue Sylvie Craipeau, qui a participé à l’étude menée pour le Conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGIET) à la demande du ministère de la Santé.

Néanmoins, derrière ces généralités, la coexistence entre savoir médical et savoir profane du patient fondé sur l’expérience personnelle de la maladie n’est pas toujours aussi idyllique sur le Web 2.0. En se penchant particulièrement sur les réseaux sociaux dans les domaines du sida, du cancer et de l’autisme, les chercheurs mettent en exergue l’impact des associations de patients sur les idéologies véhiculées sur la toile. Ainsi, pour le sida, les réseaux sociaux constituent selon eux une nouvelle étape dans le mouvement d’autonomisation des malades et de contestation des pouvoirs établis par des collectifs issus de la société civile comme Act-Up et AIDES.

Dans le cas de l’autisme, ces réseaux constituent aujourd’hui de véritables tribunes soutenant des approches médicales négligées par les institutions. Les sociologues citent l’exemple du groupe Yahoo Autisme, liste de discussion nationale non liée à une association particulière où échangent essentiellement des parents confrontés à différentes formes de la maladie. « L’identité collective du groupe » se situe dans la condamnation unanime de l’approche psychanalytique au profit des techniques comportementales et cognitives de traitement de l’autisme. Certaines méthodes de traitement liées à la psychanalyse, à l’instar du packing, y sont dénoncées avec véhémence. Le groupe Yahoo Autisme porte « un nouvel éclairage sur le développement d’une expertise profane dans les réseaux sociaux de santé », laquelle « se construit explicitement contre l’expertise des professionnels et des institutions médicales » qui « persistent à aborder l’autisme à partir d’une approche psychanalytique », notent les sociologues.

Réalité de terrain.

A contrario, dans le champ du cancer, les réseaux sociaux se situent « dans la continuité de l’histoire des relations entre malades, associations, médecins et chercheurs propres à cette maladie ». Ici, émerge un modèle où « les nouveaux outils techniques sont des moyens de renforcer la collaboration entre patients et médecins ou chercheurs », grâce à une association médiatrice. Le cas de Jeunes solidarité cancer est cité en exemple. Cette ancienne structure satellite de la Ligue contre le cancer s’appuie grandement sur un forum destiné à accueillir des échanges entre les malades, leurs proches et des membres de l’association. Les témoignages recueillis constituent la base de l’action institutionnelle de l’association. « Le réseau social donne bien accès à une réalité de terrain, à une réalité profane mais celle-ci n’est pas appréhendée comme une force à opposer au discours des institutions, mais comme une somme d’expériences à porter à la connaissance des médecins et des pouvoirs publics, afin d’apporter à ceux-ci un complément d’information », décrivent les sociologues. Ce forum permet aussi de « faire descendre vers la base le savoir autorisé des médecins », « conformément à une mission historiquement au cœur de l’activité des associations de lutte contre le cancer », indique ce rapport davantage introductif que véritablement analytique sur la réalité des réseaux sociaux en santé.

DAVID BILHAUT

http://www.lequotidiendumedecin.fr/information/l-expertise-medicale-mise-mal-par-les-reseaux-sociaux

11 juillet 2011

article publié sur le site Handirect le 11 juillet 2011

Actualité

 

Frédéric Bouscarle, Sourd profond nommé secrétaire national en charge de l'insertion des personnes en situation de handicap

Frédéric Bouscarle, Sourd profond nommé secrétaire national en charge de l'insertion des personnes en situation de handicap

Vendredi 8 juillet 2011

Jean-François Copé, Secrétaire général de l’UMP, a nommé Frédéric Bouscarle Président Fondateur de HANDI POP', mouvement de l'UMP qui depuis 2006 fédère les personnes handicapées, Secrétaire National en charge de l'insertion des personnes en situation de handicap.

 

Sourd profond de naissance, âgé de 31 ans, il a désormais pour mission d'assurer une veille à l'échelle nationale sur toutes les questions concernant le handicap, de suivre les travaux parlementaires sur cette thématique d'intérêt général, de travailler en lien avec les ministres et secrétaires d'Etat œuvrant dans ce secteur.

Frédéric Bouscarle explique que sa priorité sera de contribuer à l'élaboration d'un projet ambitieux pour lutter contre l'exclusion des personnes en situation de handicap. Il sera l’interlocuteur de chaque Français qui s'adresse à l'UMP dans le domaine du handicap.

« Je veux être le contact privilégié des acteurs de la société civile, du monde du travail et des experts qui ont un lien avec le handicap ».

« Un grand chantier m'attend. Je suis déterminé à travailler main dans la main avec les associations, syndicats de salariés, organisations patronales, pour améliorer encore l'insertion professionnelle des personnes en situation de handicap, un sujet qui est prioritaire ».

« Par ailleurs, j'ai l'intention de démontrer que même avec un handicap chacun peut trouver sa place, y compris en politique où seulement 0,1% des élus sont en situation de handicap ! »

http://www.handirect.fr/fr/rubriques/actualite.html?actu_id_1=8303

10 juillet 2011

article publié sur le site autisme suisse le 9 juillet 2011

livret « Troubles du sommeil et handicap »

sommeil et handicapVient de paraitre : livret « Troubles du sommeil et handicap » ; ce livret est une version abrégée d’un document Internet plus complet, bientôt disponible sur les sites du Réseau-Lucioles, document qui proposera, outre de nombreux témoignages de parents d’enfants handicapés, des informations médicales, des conseils, des astuces pour le quotidien, des fiches techniques, pour permettre aux parents de mieux vivre les nuits avec leur enfant.

Téléchargez le livret (version abrégée) : Troubles du sommeil et handicap (également joint à l'article sur notre site)

http://www.autisme.ch/portail/index.php?option=com_content&view=article&id=491:livret-l-troubles-du-sommeil-et-handicap-r&catid=1&Itemid=221

9 juillet 2011

article publié sur le site d'Autisme Infantile le 5 juillet 2011

Attention, je risque de choquer…

Attention, je risque de choquer...

Shock-ed (photo: David Goehring)

Voilà mon « problème »: j’aime rire et me moquer du handicap de ma fille! Est-ce un crime? J’aime la dérision, l’auto-flagellation, le ridicule des situations, les larmes et les fous-rires. Est-ce un crime? Bon, je vous l’accorde, les cacas qui décorent les murs ou l’écran, ce n’est pas drôle, mais et alors? Il faudrait que je pleure sur mon sort et celui de ma fille (qui, elle, s’en moque royalement, sinon elle ne le ferait pas…)?

Pourquoi les gens qui me demandent comment je vais font des têtes pas possibles quand je raconte des choses inénarrables? Il ne fallait pas me poser la question, alors! Qu’est-ce qu’ils attendent? Que je dise que tout va bien, que ma fille est formidable, que ma vie est « de rêve »? Je dois en faire des efforts pour supporter mon autre vie, celle dans laquelle il n’y a pas d’autisme… Quand vont-ils comprendre que l’autisme est omniprésent, même pour mes autres enfants, même pour ma vie personnelle?

Faut-il que je me lève tous les matins avec tout le poids du monde sur mes épaules? Non, je refuse: j’ai le droit de vivre, de rire – du handicap et d’autres choses. Arrêtez d’avoir pitié, de pleurer sur mon sort (j’ai assez pleuré moi-même), de me dire ce que je devrais faire, d’avoir à redire sur ma vie et sur celle de Mathilde! Prenez-moi comme je suis, et si vous me posez la question qui tue: « comment vas-tu? » acceptez mes réponses et riez avec moi de mes malheurs et de mes joies.

Je ne suis pas morte avec le handicap, il est juste là tout près de moi, mais je ne le laisserai jamais miner ma vie et celle de ma fille. Je l’ai adopté, parce que je n’avais pas le choix, mais je vais le dresser pour qu’il me laisse du répit et qu’il laisse ma fille vivre ce qu’elle doit vivre, dans les meilleures conditions.

Je veux rire, parfois pleurer, tout le temps me battre, mais avant tout, partager la vie avec ma fille qui n’a rien demandé mais qui l’a eu quand même. J’aimerais que le handicap soit juste un truc dont on parle, comme de la pluie et du beau temps, que l’on nous considère comme des gens normaux qui parlent de leur vie, sans que ça prenne des airs d’enterrement avec les gens qui baissent la tête parce qu’ils « culpabilisent » d’avoir des enfants « normaux ». Je vous rassure, j’ai aussi des enfants normaux… mais ma vie ne sera jamais comme la vôtre, ça c’est sûr. Et alors? Le droit à la différence – en l’occurence, ma différence c’est le handicap – ne m’empêchera jamais de vivre dans la joie et la normalité. Je demande juste que tous ces gens apprivoisent ma normalité, et en rient avec moi. Rien ne me ferait plus plaisir.

http://autismeinfantile.com/observation/reflexion-sur-lautisme/attention-je-risque-de-choquer/#comment-15120

9 juillet 2011

article publié sur le site d'Autisme Infantile le 8 juillet 2011

Travailler l’attention conjointe

Travailler l'attention conjointe

World Science Festival Webb Telescope LEGO set (photo: NASA Webb Telescope)

L’absence d’attention conjointe est un signe caractéristique de l’autisme. Vous avez beau essayer d’attirer l’attention de votre enfant autiste sur ce que vous voulez lui montrer, il regarder immanquablement votre doigt ou par la fenêtre au lieu de partager avec vous un moment de complicité.

Si c’est positivement énervant et frustrant, il y a tout de même plusieurs manières d’essayer d’apprendre les principes de l’attention conjointe à votre enfant. Armez-vous de toute votre patience – votre enfant n’est pas comme ça pour vous énerver personnellement, il n’est tout simplement pas capable de le faire de lui-même.

Voici quelques idées pour travailler l’attention conjointe:

  • Déplacer son attention d’une chose à l’autre: votre enfant est probablement souvent en train de faire la même chose, répétitivement, en fixant toute son attention dessus et en ignorant royalement ce que vous essayez de lui montrer. Trouvez une manière d’attirer son attention vers autre chose (avec un bruit ou quelque chose qui clignote, par exemple).
  • Regarder quelque chose ensemble: pointez du doigt quelque chose d’intéressant, et cherchez à le faire regarder la même chose que vous. Récompensez fortement chaque réussite en le félicitant et en applaudissant, qu’il sente que c’est une bonne chose.
  • Partager une émotion: lorsque votre enfant exprime une émotion, partagez-la avec lui. Pour les émotions faciles (la joie, par exemple), entraînez-le à les partager avec vous, par exemple en l’entraînant dans une ronde joyeuse, en faisant des petits sauts de joie, ou en applaudissant très fort.
  • Faire des choses ensemble: dans ce cas précis, il ne faut pas hésiter à choisir une activité qui l’intéresse. Par exemple, s’il aime les Legos, construisez quelque chose de nouveau ensemble. Guidez sa main pour l’aider, donnez-lui des pièces pour qu’il les ajoute à la construction, prenez-lui en gentilment des mains en le remerciant de vous les avoir passées (« ah, tu me donnes un Lego rouge, merci, justement il m’en fallait un! »).

Pour les enfants verbaux, il y a aussi d’autres choses à travailler:

  • Lui demander ce que quelqu’un d’autre pense ou ressent: en lisant un livre, demandez-lui comment se sent tel ou tel personnage, ce qu’il pense à ce moment-là, et aidez-le à trouver des réponses, car lire les émotions sur des visages ou comprendre ce que les autres pensent ou ressentent est très difficile pour un enfant autiste. Soyez précis, expliquez exactement comment vous savez que tel personnage est triste (« il a les coins de la bouche qui tirent vers le bas », « il a une larme qui coule », « il baisse la tête vers le sol », etc.).
  • Trouver des moyens imaginaires de réguler une émotion: quand votre enfant est en colère, par exemple, demandez-lui de trouver un moyen acceptable de réagir. Ça vous permet de rappeller les règles (« on ne tape pas », « on ne jette pas les jouets par terre ») et de faire travailler son imagination – vous pouvez même rajouter du farfelu: « je vais raconter ce qui m’a énervé à mon doudou », « je prends un gâteau dans la boîte à Gâteaux Énervés et je le mange pour me calmer », etc.

Et vous, comment faites-vous travailler l’attention conjointe à votre enfant? Partagez vos trucs et astuces dans les commentaires de l’article.

http://autismeinfantile.com/prise-en-charge/a-la-maison/travaux-pratiques/travailler-lattention-conjointe/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+AutismeInfantile+%28Autisme+Infantile%29

7 juillet 2011

Un excellent présage pour ce week-end et pour l'avenir

coeur actif image animée

7 juillet 2011

article publié sur le site ASPERANSA

Opération Milkil de soutien à la scolarisation des enfants autistes

Plusieurs élèves atteints d'une forme d'autisme sont ou ont été scolarisés au Collège et Lycée St Sébastien à Landerneau (Finistère). Certains ont pu poursuivre leurs études sans aide jusqu'au master, voire au doctorat. D'autres sont accompagnés en classe par un(e) AVS (Auxiliaire de Vie Scolaire), ce qui leur permet de compenser leur handicap et d'avancer dans les apprentissages.

Gwen Le Ny, Trail Loup aux pieds verts

Cependant ces cas sont encore exceptionnels.

Or l'autisme (et plus généralement les troubles envahissants du développement) touche un enfant sur 166 selon les données scientifiques les plus récentes. On constate que 65 % de ces enfants sont dotés d'une intelligence normale lorsqu'on leur donne les moyens de l'exprimer (par une aide à la communication, notamment).

Gwen Le Ny, Raid du Golfe 2008

La place des enfants autistes sans déficience intellectuelle ou légèrement déficients est donc à l'école ordinaire.

Convaincu de l'intérêt de cette forme d'intégration et enthousiasmé par ses résutalts, Gwen Le Ny, CPE (Conseiller Principal d'Éducation) du collège, a décidé de le faire savoir et de soutenir l'action d'une association de parents d'enfants autistes : Asperansa.

Faire en sorte que les personnes avec autisme ne soient pas une charge pour la société mais qu'elles y trouvent leur place par la scolarisation et l'emploi : un objectif de l'association entièrement partagé par Gwen.

Concrètement, Gwen, ultrafondeur chevronné, va participer à une course à pied de Mille kilomètres à travers la France entre St-Malo et Sète, du 16 au 28 août 2009.

Il souhaite que sa course soit parrainée au profit d'Asperansa pour améliorer l'information du grand public, et permettre à l'association d'organiser de nouvelles formations. Il va donc dédier son exploit sportif à ses élèves autistes.

Voir la suite et tout le programme sur ASPERANSA (Association pour la Sensibilisation à la Protection, l’Éducation et la Recherche sur l’Autisme, et Notamment le Syndrome d’Asperger.)

http://www.asperansa.org/actu/milkil2009.html

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