article publié sur le blog de Jean-Marie de Lacan (Critique raisonnée du Non psychanalytique)
26 Dimanche fév 2012
Posted Concis des Rations
CECI EST UNE PARODIE inJMDL N'EST PAS RÉEL MAIS SYMBOLIQUE
Chers disciples,
S’il y a bien quelqu’un que ce grand coquin a oublié de remercier, c’est bien son psychanalyste, à savoir moi-même. Certains me rétorqueront qu’il n’a jamais chevauché mon divan ni verbalisé sa jouissance symptomatique dans ma direction. Je leur répond d’une, que le secret professionnel ne me permet pas de le confirmer ni de l’infirmer, de deux, qu’il n’a jamais été indispensable de côtoyer physiquement l’analysant pour l’analyser. Une simple rencontre symbolique suffit, et ce ne sont pas Moïse et Léonard de Vinci qui me contrediront.
La victoire du Grand Merci face au jardin à l’américaine demeure donc avant tout la victoire de la psychanalyse face à la dérive totalitaire. Quel film peut se prétendre davantage lacanien que celui qui ne se laisse pas toucher, qui prône la liberté de parole face au mutisme que l’on voudrait qualifier d’artistique? Le film du Grand Merci nous a en revanche tous touchés symboliquement, au plus profond de notre inconscient tant il est en accord avec les bonnes valeurs psychanalytiques : humanisme, générosité, modernité, égalité, fraternité, miséricorde et félicité. De l’autre coté, ce Jean que l’on pourrait déjà nommer John a pactisé avec le démon, et se voit déjà conditionné aux efforts promotionnels à la chaîne, en route vers un esclavage dont les coups de fouets sont délivrés par un empire américain drogué à l’évaluation, aux chiffres et à la finance.
L’Ô Grand Merci (OGM) sait faire honneur à la femme comme il se doigt, lui rendre sa place de trou néantifié, la rémunérer si besoin et en faire profiter son camarade impôt-temps tandis que le John Méricano Jardin (JMJ) se fait rouler par une féministe sournoise qui lui subtilise la parole pour en faire usage alors qu’elle n’existe pas, un triste blasphème à l’américaine qui finira bientôt par rompre la continuité de l’espace-temps, à moins que le peuple de la Terre se range du coté franco-argentin.
En attendant, je décerne un Jean-Marie de la psychanalyse au Grand Merci, n’en déplaise aux chambellans comme aux scientistes!
Pas de wonderbra, pas de masse-carat!
Césariennement vôtre,
http://jyaimedesailes.wordpress.com/2012/02/26/omar-sy-la-psychanalyse/