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"Au bonheur d'Elise"
18 avril 2012

article publié sur le site les enfants handicapés à l'école

Auxiliaires, assistants, accompagnement 2012

Année 2012

12/04/12 _ Si la rentrée 2012 s'annonce chargée d'angoisses pour les parents d'élèves des écoles touchées par les suppressions de postes, les parents d'enfants porteurs d'un handicap ont rappelé mardi soir que pour eux à chaque rentrée revient une même angoisse : celle de savoir si leur enfant aura droit à un auxiliaire de vie scolaire (AVS). Nord Éclair _ La Voix du Nord

09/03/12 _ « Dans le meilleur des cas, la maison départementale des personnes handicapées reconnaît le handicap, ce qui ouvre des droits pour l’enfant », explique Cédric Turco. Et cela doit se traduire, à l’école, par la mise à disposition d’un assistant de vie scolaire (AVS) dont le rôle est de l’accompagner. [...] Mais « par manque de structures, des élèves qui relèvent d’une CLIS sont scolarisés en classe ordinaire ». C’est pourquoi des AVS y interviennent aussi. La Marseillaise 

06/03/12 _ « Rémi redouble. Il a eu du mal à l’entendre au début, il voulait vraiment progresser… Mais c’est ainsi : il lui aurait fallu être accompagné dès la rentrée de septembre pour pouvoir passer en sixième. » Au téléphone cet après-midi, Élisabeth Bourrasseau, la mère de Rémi, 10 ans, ne pouvait guère crier victoire : six mois de bataille avec l’Inspection académique de Vendée auront été nécessaires pour que son fils obtienne l’AVS à laquelle il a droit depuis la rentrée 2011. Il devrait pouvoir être scolarisé à temps plein d’ici la fin de l’année. Faire Face

02/03/12 _ Cet engagement n’était, en réalité, qu’une déclaration d’intention : hier, l’AVS promise n’était toujours pas là. Dans l’après-midi, après avoir manifesté devant l’Inspection académique, la famille Bourrasseau a été reçue, pour la première fois, par le chef de cabinet du préfet de Vendée, en présence d’un représentant de l’Éducation nationale. Celui-ci a avancé des « difficultés » de recrutement. En réalité, une AVS était bien en cours de recrutement, il y a quelques jours, pour Rémi mais l’Inspection académique a décidé de lui proposer un poste ailleurs, dans un lycée public de la région. Faire Face

 

02/03/12 _ Soutenu par l'Association des paralysés de France, l'écolier de Chantonnay devrait enfin disposer d'une auxiliaire de vie scolaire. [...] Victime d'une encéphalite en avril 2010, il souffre de sautes d'attention en classe qui ralentissent son rythme scolaire. Faute d'auxiliaire de vie, il ne suivait, cette année, les cours que le matin. L'après-midi, ses parents, Michel et Élisabeth Bourrasseau se relayaient pour le garder. Ouest France 

27/02/12 _ En Vendée, Rémi, 10 ans, n'est scolarisé qu'à temps partiel depuis six mois, faute d'un accompagnement individuel auquel il a pourtant droit. Le 21 février, la justice a néanmoins rendu un non-lieu dans l'affaire qui oppose sa famille à l'Éducation nationale. [...] La raison ? Un courrier, adressé fin janvier au tribunal par le Rectorat, annonçant le recrutement d'une AVS à compter du 1er mars. [...] « Même si elle est là, le courrier indique qu'elle sera recrutée 20 h par semaine pour accompagner Rémi pendant 12 heures et un autre enfant pendant 14 heures... Faire face

09/02/12 _ C’est un problème récurrent. Chaque année, une vingtaine d’enfants en situation de handicap en Aquitaine devraient pouvoir bénéficier de la présence d’une AVS (aide de vie scolaire) dans l’établissement qu’ils fréquentent. Cette aide est notifiée officiellement par la Maison du handicap (MDPH), après une longue enquête, mais le rectorat et l’inspection académique font la sourde oreille, selon les parents d’élèves concernés. Le Journal du Pays Basque

26/01/12 _ Les parents d'élèves handicapés veulent la création d'un "vrai métier d'accompagnement à la vie scolaire" et une meilleure formation des enseignants, selon les conclusions d'un "Grenelle" tenu mercredi, sur lesquelles vont être interpellés les candidats à la présidentielle. Handicap.fr _ Google _ La Marseillaise 

19/01/12 _ Aveugle depuis sa naissance, Julien, 23 ans, suit une formation BTS dans le privé, hors contrat avec l'État, et est donc privé d'auxiliaire de vie scolaire dans le suivi de ses cours. C'est la règle. La Provence 

16/01/12 _ Sur cinq enfants handicapés, un seul bénéficiait en décembre d’un auxiliaire de vie scolaire. Deux postes supplémentaires viennent d’être créés. Mais des inquiétudes demeurent. Nice Matin 

13/01/12 _ Depuis le 27 septembre, Arthur n'a pas d'auxiliaire de vie scolaire. On avait relaté le cas du jeune autiste Arthur en novembre qui n'avait toujours pas son auxiliaire de vie scolaire. Nous sommes en janvier et la situation n'a pas changé, sa maman est désespérée et livre une lettre ouverte poignante. Six-Fours

10/01/12 _ Le collectif Handicap 81 qui regroupe une quinzaine d'associations tournées vers le handicap a créé il y a un an une commission AVS (auxiliaire de vie scolaire). [...] À la rentrée 2011, seuls 10 contrats d'État ont été attribués dans le Tarn et il reste encore 167 contrats aidés à remplacer. [...] Mi-octobre 2011, il restait encore 21 enfants tarnais non accompagnés. D'autre part, pour beaucoup d'enfants, le nombre d'heures d'accompagnement notifié par la MDPH n'est pas respecté. Les emplois du temps sont réalisés en fonction des disponibilités des auxiliaires de vie et non des difficultés et des besoins de l'enfant. La Dépêche

03/01/12 _ À 5 ans, Raphaël a déjà passé plus de la moitié de sa vie à l'hôpital et subi 25 opérations. Il est probablement le seul enfant au monde atteint de trois maladies orphelines affectant gravement son système digestif. [...] Grâce à un important élan de solidarité, Eva, sa maman a pu acquérir un van médicalisé. [...] Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, le petit garçon va bénéficier d'une auxiliaire de vie scolaire et pourra aller à l'école toute la semaine comme les autres enfants de son âge. 20 Minutes 

03/01/12 _ À défaut d'aide individuelle et si les besoins de l'élève le justifient, les assistants d'éducation peuvent apporter une aide mutualisée. Si l'aide nécessaire ne comporte pas de soutien pédagogique, les assistants d'éducation peuvent être recrutés sans condition de diplôme. [...] L'aide individuelle peut, après accord entre l'inspecteur d'académie et la famille de l'élève, être assurée par une association ou un groupement d'associations ayant conclu une convention avec l'Etat, lorsque la continuité de l'aide est nécessaire à l'élève en fonction de la nature particulière de son handicap. arFtlv 

https://sites.google.com/site/lesenfantshandicapesalecole/suppression-des-auxiliaires-de-vie/auxiliaires-assistants-accompagnement-2012

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Commentaires
S
Actuellement AVSI (Auxiliaire de Vie Scolaire Individuelle), je souhaite vous faire part de ma situation professionnelle personnelle incohérante, malgré les difficultés de l’inspection académique à recruter de nouveaux A.V.S.<br /> <br /> Voici mon parcours personnel :<br /> <br /> <br /> <br /> En décembre 2005 alors que l’année scolaire est déjà bien entamée, une de mes connaissances lance un appel au secours. Elle est maman d’un petit garçon atteint de trisomie 21. Après un long combat pour sa scolarisation et faute de résultats positifs, elle est lâchée par l’école publique et le scolarise dans une structure privée du bassin cagnois à la rentrée de septembre 2005. Toutefois la « différence » pose rapidement un problème à l’école qui évoque la nécessité, voire l’obligation d’un accompagnement personnalisé de l’enfant, sans quoi celui-ci ne pourrait plus être accepté à l’école, et ceci bien entendu aux frais de la famille.<br /> <br /> <br /> <br /> En décembre 2005 j’intègre donc ma nouvelle fonction d’auxiliaire de vie scolaire auprès de lui pour le restant de l’année scolaire. Je deviens donc salariée des parents de cet enfant via le CESU (chèque emploi service universel).<br /> <br /> <br /> <br /> Cette expérience sera pour moi une véritable révélation. Je décide donc fin août, à la veille de la rentrée des classes, de participer à une grande campagne de recrutement réalisée par l’inspection académique dans le cadre de la loi du handicap de février 2005. Cette année-là la fonction d’auxiliaire de vie scolaire prend son essor. Le but étant de favoriser l’intégration des enfants  « différents » en milieu scolaire ordinaire.<br /> <br /> <br /> <br /> A l’époque pour pouvoir prétendre à cette fonction il fallait avoir un niveau bac minimum, une petite expérience dans le monde du handicap et passer un entretien avec un jury composé d’enseignants, d’un psychologue, de l’inspecteur d’académie « handicap » etc…<br /> <br /> A la fin de cet entretien on me propose un contrat de 16 heures par semaine pour accompagner un jeune autiste qui entre au CP dans une école primaire de St Laurent du Var. Je signe donc un contrat de droit public d’un an, renouvelable 5 fois. Le jour de la rentrée je débarque dans une nouvelle école, auprès d’un enfant que je ne connais pas, atteint d’un mal dont j’ignore tout et dont les parents excédés par les lenteurs du système ont pris des mesures extrêmes pour obtenir un accompagnement pour leur enfant. Jules, pour ne pas le citer, ne peut être scolarisé qu’à la condition d’avoir en permanence un adulte auprès de lui, car il ne communique pas avec les autres.<br /> <br /> Après des semaines de patience, nous nous sommes apprivoisés, tout doucement mais sûrement. De gardienne de « fauve » je suis devenue « accompagnatrice » à part entière, notamment grâce à l’implication de la famille et à son désir de partager avec moi son expérience, ses recherches, ses tentatives de nouveaux traitements… Grâce aussi à l’enseignant qui m’a fait pleinement confiance et m’a donné carte blanche pour adapter le travail aux capacités de l’enfant. Cet accompagnement sera prolongé une deuxième année et celle-ci se soldera par des progrès extraordinaires de Jules. Les années qui suivront seront-elles aussi riches, très riches.<br /> <br /> Tout au long de ma « carrière » d’A.V.S.I. je vais intervenir dans différentes écoles, auprès de plusieurs enfants souffrant de handicaps divers et variés, en passant par l’école maternelle, primaire et le collège cette année ou j’interviens auprès d’un élève de 4ème.<br /> <br /> <br /> <br /> Aujourd’hui j’entame ma sixième année d’A.V.S.I. via l’inspection académique, ma dernière année car en effet ce CDD d’un an renouvelable 5 fois arrive à son terme et n’est pas prolongeable. Je le savais, j’étais prévenue mais cela me laisse un goût d’amertume. J’ai travaillé dans presque tous les niveaux en maternelle, en primaire et au collège, j’ai côtoyé plusieurs types de handicaps, me voilà riche d’une belle expérience et dotée d’une grande capacité d’adaptation (tant auprès des enfants que des adultes côtoyés), mais ce bagage, cette richesse engrangée ne servira plus l’intérêt des enfants différents à la prochaine rentrée scolaire.<br /> <br /> Nos dirigeants ne souhaitent pas professionnaliser cette « fonction », pas de « moyens » , un budget de plus en plus léger, on met de côté le bon sens !<br /> <br /> <br /> <br /> Aujourd’hui fleurissent un peu partout des annonces émanant de l’inspection académique « URGENT RECHERCHONS AVSi ». Des mails circulent dans les écoles, chez les enseignants, au Pôle Emploi… Il manque cruellement d’A.V.S.I. Mais avez-vous vu quel type de contrat est proposé ? A qui cette fonction est destinée ? On propose des CUI (contrat unique d’insertion) d’une durée de 6 mois avec possibilité de renouvellement 3 fois.<br /> <br /> <br /> <br /> Malheureusement, ou « fort heureusement » devrais-je plutôt dire, je ne rentre pas dans les critères des personnes visées (rmiste, mère isolée, en réinsertion sociale, chômeur en fin de droits, etc….).<br /> <br /> C’est vrai je suis relativement chanceuse, je ne suis pas rmiste, mère célibataire, en grande détresse sociale. Je suis simplement heureuse en ménage, avec un mari salarié et deux enfants scolarisés et en bonne santé.<br /> <br /> Alors pourquoi ne pas laisser tomber l’affaire et reprendre ma vie professionnelle « d’avant », j’étais assistante juridique. Non je ne veux pas ! Je veux continuer ce que je fais depuis 7 ans, je veux faire un métier que j’aime, il y a tant à faire dans ce domaine… et je suis certaine de pouvoir apporter encore beaucoup.<br /> <br /> <br /> <br /> Durant ces 6 dernières années j’ai été amenée à croiser plus ou moins directement le chemin de ces A.V.S.I. recrutés après moi. J’en ai vu renoncer après la première journée de travail parce que mal préparés, voire pas du tout, à affronter des handicaps lourds.<br /> <br /> J’en ai vu d’autres accepter cette fonction faute d’avoir trouvé autre chose, mais avec 600 euros par mois comment voulez-vous vivre ? D’autres en grande détresse personnelle, sociale… Comment voulez-vous aider des enfants handicapés, malades si vous êtes vous-mêmes mal dans votre vie, mal dans votre peau ? Il faut être costaud pour remplir cette fonction parfois, on ne s’improvise pas A.V.S.I. Sans parler des handicaps pour lesquels nous ne recevons aucune formation. <br /> <br /> Il faut aussi être un minimum « câlé » en matière de « niveau scolaire ». J’ai rencontré une personne qui suivait un enfant scolarisé en CE2 et qui avait elle-même des difficultés à comprendre le programme. Est-ce logique tout ça ? Et devant les difficultés actuelles de recrutement je ne suis pas certaine que les choses s’améliorent.<br /> <br /> <br /> <br /> Que dire aussi des enfants à qui l’on parachute une A.V.S.I. différente tous les 4 matins ? C’est le cas d’un jeune autiste scolarisé en CE1 et qui au 1er décembre a déjà vu défiler 6 A.V.S.I. depuis la rentrée de septembre. Inutile de préciser que cet enfant s’en trouve très perturbé. Alors qu’il a besoin de repères, de stabilité, que ses habitudes soient respectées, le voilà qui développe des angoisses supplémentaires.<br /> <br /> <br /> <br /> Aujourd’hui il n’y a aucune envie de la part des nos gouvernants de professionnaliser cette fonction et donc « les anciennes » comme moi, qui sont enfin « formées » par la force des choses, qui ont acquis une expérience au fil de leurs missions et qui sont à même de remplir avec professionnalisme leur fonction, sont remerciées à tour de rôle depuis l’année dernière.<br /> <br /> Plutôt que de pérenniser leurs postes et de faire bénéficier de leurs acquis les élèves toujours plus nombreux, on les remplace par des contrats fantaisistes et complètement inappropriés Les parents de ces enfants peuvent se faire du soucis pour l’avenir. D’ailleurs ils s’en font du soucis !<br /> <br /> <br /> <br /> Notre pays a pris l’engagement de scolariser les enfants handicapés en 2005, qu’il en donne les moyens sans essayer de faire des économies de bouts de chandelles en faisant n’importe quoi, qu’il tienne ses promesses pour que cela se fasse dans de bonnes conditions. Mais comme toujours, la raison invoquée est « le manque de moyens ». « MOYENS », ce mot revient sans cesse dans la bouche de tout le monde ! Ce doit être une maladie car elle prolifère… Aujourd’hui on ne sait plus faire une phrase sans entendre « nous n’avons pas les moyens ». C’est terrible, nous parlons des enfants, de nos enfants, de l’avenir de notre pays, car qui dit bonne scolarité, dit bonne insertion dans la vie professionnelle, et les enfants différents aussi sont concernés, ils ont leur place dans la société.<br /> <br /> <br /> <br /> Après 7 ans de bons et loyaux services, alors que je n’aurai jamais été aussi riche de cette expérience unique, alors que je pourrais mettre cette expérience au service de nouveaux élèves, je vais le 5 juillet prochain rendre mon tablier car j’aurai atteint la limite. Pas la limite d’âge puisque je viendrai d’avoir 40 ans, il n’est pas question de retraite ici. Je rangerai mon cartable et ma trousse et j’irai pointer au chômage comme d’autres avant moi et laisserai ma place le cœur lourd.<br /> <br /> <br /> <br /> J’entamerai une nouvelle vie, bien décidée à poursuivre dans le domaine du handicap ou de l’enseignement. Ce ne sera sans doute pas facile, je devrai sans doute me former pour passer de nouveaux diplômes, mais tout cela est onéreux qu’on le sâche. La région, la France, manquent d’établissements spécialisés, mais il n’y a pas de « moyens » pour y remédier.<br /> <br /> <br /> <br /> De nos jours, si un enfant présente une différence, sa famille aura toutes les difficultés du monde à faire en sorte qu’il soit scolarisé et maintenu dans le cursus publique. C’est pourquoi les écoles privées fleurissent et sont remplies de ces enfants différents. Mais cela a un coût, et tout le monde n’a pas ces moyens. Encore une cruelle inégalité alors qu’il est dit que tous les enfants ont droit à une scolarisation…<br /> <br /> <br /> <br /> Voilà « mon coup de gueule », un peu long c’est vrai…
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