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"Au bonheur d'Elise"
13 juin 2012

article publié sur le blog Théo m'a Lu Anne ! 12 juin 2012

Magazine sur l'autisme!

DSC05923Dans le magazine "Cerveau & Psycho" n°51 (mai-juin 2012/ Prix: 6€95),  plusieurs articles sur l'autisme (25 pages).

- L'autisme: une différence plus qu'une maladie

- Du dépistage à la prise en charge

- L'intelligence des autistes

- Des interactions sociales dans l'autisme

- Les bases neurobiologiques de l'autisme

- la génétique de l'autisme

 

Dès le départ, l'approche est intéressante et novatrice: "Le traitement perceptif [des autistes] serait exacerbé, et leur univers mental différent. A nous de  le comprendre pour les aider à trouver leur place dans une société qui cesserait de vouloir adapter à une minorité un modèle d'apprentissage unique, même s'il est pertinent pour la majorité. Pour ce faire, il faut déceler, dès le plus jeune âge, les ébauches de leur spécifités."

L'organisation du cerveau autiste est clairement expliquée (différences anatomiques, connectivité différente, aires de perception visuelle plus active...) avec cette conclusion: "Différence ne signifie pas déficit".

Et puisqu'il n'y a pas très longtemps, nous avions eu une discussion intéressante entre aminautes sur les tests de QI;  là encore, le sujet est abordé avec cette phrase sans appel (et qui me semble pertinente): "Les tests de QI évaluent surtout les capacités de langage et les connaissances acquises à l'école, ce qui défavorise les autistes". Et d'expliquer que d'autres tests bien plus pertinents existent et ils n'auraient pas fini de nous étonner sur les capacités extraordinaires des cerveaux autistes (même chez les enfants avec un faible niveau de langage)... "Ces tests ne requierent pas d'instructions orales ni la manipulation d'informations stockées en mémoire à long terme": en clair, ils sont parfaiteent adaptés au fonctionnement des autistes. Mais ils sont peu utilisés. Pourquoi? Parce que notre société très normative a besoin de déterminer l'intelligence d'un enfant par rapport à ses pairs et non pas de mettre en évidence ses compétences propres. "On sait aujourd'hui que le développement cognitif des autistes diffère en termes de langage, de perceptions, de mémoire, etc. Or ces capacités sont précisément ce que mesurent les tests d'intelligence, ce qui contribue au fait que diverses mesures d'intelligence donnent des portraits différents des compétences des personnes autistes."

Le cas d'un adolescent est intéressant: âgé de 13 ans, autiste, son QI montre une déficience intellectuelle moyenne avec les tests de Wechsler (ces tests évaluent les connaissances générales de type scolaires). On utilise alors les matrices de Raven et l'adolescent obtient le score correspondant à une intelligence supérieure! Cet autiste a prouvé qu'il était capable d'effectuer des raisonnements complexes... Mais ces tests ne sont que peu utilisés. Pourquoi? Je vous le demande...

Et en conclusion, "il faut faire le pari de l'intelligence, c'est-à-dire multiplier les méthodes d'enseignement, afin que le jeune autiste trouve une approche qui lui permette de valoriser son potentiel intellectuel". En clair, adapter les méthodes d'apprentissage au style cognitif de chaque enfant autiste...

A bientôt

LaMaman

http://theomaluanneief.canalblog.com/archives/2012/06/12/24482738.html

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