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"Au bonheur d'Elise"
29 septembre 2012

article publié dans le magazine Notre Temps le 28 septembre 2012

Par AFP le 28/09/12

Les trois quarts des Français estiment que la recherche française sur l'autisme n'est franchement à la pointe, et la jugent "peu ou pas en avance", mais paradoxalement la grande majorité n'en fait pas une priorité, selon un sondage.

86% des Français ne considèrent pas l'autisme comme une priorité en matière de recherche, contrairement au cancer, à la maladie d'Alzheimer ou au SIDA, respectivement plébiscités à 85%, 69% et 38%, selon un sondage Opinion Way réalisé à l'occasion du colloque sur la recherche sur l'Autisme organisé par la Fondation Orange samedi à Paris, à l'attention des familles et des "aidants".

Cette absence de mobilisation pour la recherche sur l'autisme est probablement liée au fait que 85% des Français sous-estiment largement la fréquence de l'autisme (et autres TED - troubles envahissants du développement), en le considérant presque comme une maladie rare et en ne se sentant pas concernés, souligne Ensemble pour l'autisme (http://www.autismegrandecause2012.fr).

"Le Plan Autisme 2 prévoyait de consacrer 7 millions d'euros sur 3 ans à la recherche sur l'autisme, là où l'Etat finance en moyenne la recherche sur le cancer, le SIDA et Alzheimer respectivement à hauteur de 50, 53,3 et 45 millions d'euros par an", constate l'association.

Pourtant, selon le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, "de tous les troubles graves de développement, [l'autisme] est celui qui connaît la plus rapide expansion dans le monde. Cette année, le nombre de cas d'autisme diagnostiqués chez des enfants sera supérieur aux diagnostics de diabète, de cancer et de SIDA additionnés", ajoute Ensemble pour l'autisme.

Avant l'âge de 20 ans, l'autisme et autres troubles envahissants du développement touche un enfant sur 150, selon la Haute autorité de santé (HAS).

Pour l'association, près de 8.000 personnes naissent chaque année autistes en France, et le seront toute leur vie. On estime à près de 600.000 le nombre de personnes touchées par ce trouble neuro-développemental dans notre pays, ajoute-t-elle.

(sondage OpinionWay réalisé pour la Fondation Orange du 11 au 13 septembre auprès d'un échantillon représentatif de 1.038 personnes de 18 ans et plus - méthode des quotas)

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Commentaires
P
non seulement on n'en meurt pas, mais je crois plus encore que le raisonnement qui prévaut est "c'est pas moi", alors que le cancer ou Alzheimer peuvent toucher n'importe qui demain, chacun se sent concerné. Plus encore que la peur de la mort, il me semble que c'est l'individualisme, l'égoïsme de nos concitoyens qui est mis ici en évidence.
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L
C'est assez évocateur. L'autisme on n'en meurt pas!<br /> <br /> Ca détruit des familles, ça touche à la dignité humaine mais on n'en meurt pas!<br /> <br /> <br /> <br /> On sait à quoi s'en tenir quand on calacule la différence entre les sommes allouées à la recherche pour le cancer, le sida et la maladie d'Alzheimer (environ 150 millions d'euros de l'Etat)et celles chichement versées à la recherche sur l'autisme (7 millions d'euros sur 3 ans!).<br /> <br /> <br /> <br /> RDV dans 20 ans!<br /> <br /> Bon weekend<br /> <br /> ValérieJ
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