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"Au bonheur d'Elise"
31 octobre 2012

Communiqué du député Gwendal Rouillard

Elysée Gwendal

 

 

gwendal rouillard

Entretien sur l'autisme à l'Elysée ! Le combat est difficile mais je le mène avec plusieurs collègues parlementaires très mobilisé(e)s. Nous remettrons en place le groupe d'études Autisme ce mois-ci à l'Assemblée nationale... Amplifions la dynamique !

Retrouvez Gwendal Rouillard sur son blog ici

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31 octobre 2012

La pataugeoire : réalité et généralisations abusives

article publié sur le site Autisme Infantile

Nous avons récemment fait appel à l’union des parents et professionnels contre la formation du SNUP qui enseigne la pratique de la pataugeoire, une pseudo-thérapie basée sur des délires psychanalytiques d’un autre temps.

Je suis particulièrement en colère de savoir qu’en 2012, qui est sensée être l’année de l’autisme Grande Cause Nationale, on peut encore proposer des âneries pareilles à enseigner aux psychomotriciens qui vont, par la suite, s’occuper de nos enfants.

À la suite de cet article, où nous avons exposé les raisons pour lesquelles nous sommes contre l’enseignement de cette pseudo-thérapie – pour mémoire, en gros:

  • basée sur des délires psychanalytiques d’un autre âge,
  • pas scientifiquement prouvée,
  • amenant à des situations douteuses pouvant entraîner des adultes à regarder des enfants se masturber ou déféquer dans la pataugeoire, dans une salle fermée à clef de surcroît,
  • entraînant les enfants à faire les comportements inappropriés qu’on lutte pour leur faire perdre: masturbation en public, nudité en public, faire ses besoins n’importe où et/ou en public, stéréotyper au lieu d’avoir des jeux adaptés.

De là, nous avons eu droit à plusieurs réactions négatives de la part de certains commentateurs:

  • ils nous ont accusés de condamner l’ensemble de la psychomotricité,
  • ils nous ont dit qu’on y connait rien et qu’on devrait se taire et les laisser faire leur travail,
  • ils nous ont accusés d’être méchants et ont préféré converser sur la forme au lieu d’argumenter sur le fond,
  • certains d’entre eux ne voient pas non plus l’énorme différence à nos yeux entre piscine/balnéo/jeux d’eau et pataugeoire.

C’est là-dessus que je souhaite répondre publiquement aujourd’hui.

Nous n’avons jamais condamné l’ensemble de la psychomotricité

Nous ne refusons pas la psychomotricité pour nos enfants autistes. En fait, nous voudrions qu’il y ait de plus en plus de psychomotriciens formés spécifiquement aux besoin des autistes, pour pallier au manque de soins dans certaines régions, où le vide thérapeutique se fait cruellement ressentir.

Ce qui nous révolte, c’est qu’on puisse encore aujourd’hui proposer des formations bidons aux psychomotriciens, qui vont par la suite appliquer ces idioties sur nos enfants. À ce jour, la quasi-totalité des écoles de psychomotricité en France est d’obédiance psychanalytique. Malheureusement, tous les psychomotriciens qui en sortent n’ont pas le réflexe de remettre en cause leur enseignement, de voir qu’ailleurs on fait différemment, qu’ailleurs les autistes deviennent autonomes, qu’ailleurs on décrie ces pseudo-thérapies comme le packing et la pataugeoire.

Nous aimons les psychomotriciens qui donnent du sens à leur suffixe -motricien. Ceux qui vont apprendre à nos enfants à s’habiller, à être propres, à tenir un crayon, à ouvrir le bouchon d’une bouteille, à ne plus marcher sur la pointe des pieds, à comprendre les rythmes, les enchaînements logiques, la position des éléments du visage – je m’arrête là, il y a encore tellement à faire que j’y passerais des semaines à tout énumérer.

Regardez les vidéos que j’ai fait des séances de Matthieu avec sa psychomotricienne:

Vous avez vu? Que de l’utile. Que du pratique. Pas de conseils à la noix, pas d’observation passive, pas de réflexions psychanalysantes. Évidemment, je sais que j’ai de la chance, ma psychomotricienne fait partie d’une des rares écoles en France où on insiste sur la partie motricité du travail de psychomotricien.

L’enjeu désormais, c’est que nos enfants puissent bénéficier de ces soins partout, qu’on cesse de proposer des ateliers occupationnels ou ces pseudo-thérapies comme le packing et la pataugeoire en structures.

Ça suffit de faire perdre du temps à nos enfants autistes. Ça suffit d’attendre que l’émergence du désir d’être comme les autres. Nos enfants doivent pouvoir vivre dans la dignité, ce qui n’est pas le cas si on les condamne, par manque de soins corrects, à une vie adulte en couches, surmédicalisés ou attachés à leur lit, dans les hôpitaux psychiatriques. Le moment d’agir, c’est maintenant.

Nous en savons plus que vous ne le pensez

C’était peut-être vrai que vous en saviez plus que nous il y a quelques dizaines d’années, quand on recommendait aux parents d’abandonner leurs enfants aux hôpitaux, et qu’on leur disait d’oublier leur enfant, d’en faire un autre.

Ce n’est plus vrai aujourd’hui. Avec l’avènement d’Internet, nous nous rendons compte de la pauvreté du système médical français en matière d’autisme. Nous, parents, pouvons enfin, grâce aux autres pays et le partage d’information, comprendre le diagnostic qu’on nous cache, comprendre le handicap de notre enfant, apprendre ce qui doit être et ce qui ne doit pas être fait avec lui.

C’est fini la rigolade! Les parents deviennent de plus en plus informés sur les soins, les techniques, les pratiques, et deviennent, par conséquent, et de plus en plus, les experts du handicap de leur enfant. Le partage des connaissances permet une formation continue grâce aux témoignages et enseignements des autres parents.

Du coup, les nouveaux arrivés dans le domaine de l’autisme en apprennent encore plus, et encore plus vite, que ceux qui ont dû ramer pour comprendre le handicap de leur enfant à l’époque où les renseignements étaient rares et difficiles à obtenir (en anglais, ou noyés sous des délires psychanalytiques pour les sites français).

Détrompez-vous, nous ne sommes pas des imbéciles, ignares et désemparés face au handicap de notre enfant. On préfèrerait que ce soit grâce à vous!

Nous avons des raisons d’être en colère

C’est bien beau de nous dire, oh là là vous êtes méchants, sans vous donner la peine d’argumenter sur le fond. Mais on comprend bien pourquoi: vous ne pouvez pas argumenter, parce que la pataugeoire c’est du vent, des conneries, et du coup c’est plus facile d’être malhonnête et de dire qu’on est vilains de s’en prendre à la psychomotricité (ce qui est faux, je le répète, on s’en prend à la pataugeoire).

Parce que lorsque nous demandons sur quoi vous vous basez pour dire que la pataugeoire marche, vous n’avez hélas pas de preuves scientifiques, mesurables, de l’utilité de la pataugeoire. De toute manière, si elle avait une utilité, ça ferait longtemps que les psychanalystes auraient placardé les chiffres des résultats sur tous les murs!

Comment pouvez-vous trouver normal de laisser un enfant stéréotyper, déféquer, se masturber, nu ou à moitié nu, devant des adultes dans une pièce fermée?

Comment pouvez-vous trouver préférable de faire passer du temps dans la pataugeoire à un enfant, alors qu’il a tellement de choses à rééduquer? Notamment les compétences les plus basiques, celles qui lui permettront d’être autonome plus tard?

N’y a-t-il pas une utilisation plus urgente à faire des compétences des psychomotriciens?

N’y a-t-il pas une répartition plus adéquates du personnel de ces structures à organiser, au lieu de coincer trois ou quatre personnes dans une pièce à ne rien faire?

Les parents, qui paient vos salaires, n’ont-ils pas leur mot à dire sur comment leurs enfants doivent être aidés? Les résultats qui doivent être obtenus?

C’est fini l’époque où vous n’aviez aucun compte à rendre. Les parents sont de plus en plus informés, ce qui leur permet d’être exigeants sur les soins apportés à leurs enfants, et c’est tant mieux!

Nous ne faisons pas l’amalgame piscine/pataugeoire

Je vois que de nombreux parents ne connaissent pas la pataugeoire. Je ne le leur reproche pas, on ne peut pas tout savoir, mais je m’étonne de cette paupérisation de l’information, alors que nous sommes tout de même, apparemment je me dois de le rappeller, en 2012, où l’autisme est la Grande Cause Nationale de l’année!

Que font les grandes associations?

On m’a pénibilisée l’autre jour en me disant que mes photos étaient bien trop joyeuses pour la pataugeoire, et on a passé du temps et de l’énergie à essayer de me les faire enlever.

N’y a-t-il pas plus urgent, encore une fois? N’y a-t-il pas des enjeux plus importants, comme INFORMER les parents de ce qu’est la pataugeoire, afin que ça ne soit pas à nous de le faire?

Donc, pour reprendre notre pensée, nous ne sommes absolument pas contre les exercices de motricité en piscine. Mais il est encore une fois malhonnête, de la part des psychomotriciens qui ont dit dans les commentaires de l’article que nous attaquions la piscine et la balnéo, de jouer sur l’amalgamme que font certains parents, encore non informés, alors qu’il y a des différences fondamentales entre la piscine et la pataugeoire.

Pour toutes ces raisons, ainsi que toutes celles que nous avons évoquées dans l’article précédent sur la pataugeoire, nous continuons à demander au Syndicat National d’Union des Psychomotriciens (SNUP) de cesser de proposer la formation sur la pataugeoire, et ce immédiatement, afin que les psychomotriciens de demain soient enfin formés correctement, loin de toute influence psychanalytique malvenue.

30 octobre 2012

Dénoncer les tabous entourant les troubles de santé mentale "Cest d'laM"

Cela ne se rapporte pas strictement à l'autisme même si ... (jjdupuis)

«C'est d'la M»

Dénoncer les tabous entourant les troubles de santé mentale

(article publié dans le journal de Montréal)

Charles-Antoine Rouyer / Agence QMI

Publié le: lundi 29 octobre 2012, 13H55 | Mise à jour: lundi 29 octobre 2012, 14H13

santé mentale

Photo Fotolia

TORONTO – «C'est d'la M», une campagne nationale de sensibilisation des jeunes en matière de santé mentale, a été lancée lundi à Toronto par l'organisme Partenaires pour la santé mentale.

«Le temps est venu de dire que l'attitude qu'a la société envers la santé mentale des jeunes, c'est d'la M», résume le film publicitaire de la campagne.

«Il est temps de changer la façon dont la santé mentale des jeunes est traitée et soutenue à travers le Canada», a expliqué Jeff Moat, le président de Partenaires pour la santé mentale.

«Sept millions de Canadiens de tous les âges auront un trouble de santé mentale au cours des 12 prochains mois», a indiqué Uyen Ta, gestionnaire des services bénévoles de Partenaires pour la santé mentale. «Un jeune sur cinq va avoir un trouble de santé mentale ou une maladie mentale», a-t-elle ajouté.

«On veut que la santé mentale devienne une cause pour laquelle tous les Canadiens voudront s'engager, comme pour le cancer ou le VIH/Sida», a résumé Uyen Ta.

La campagne comporte un site internet www.cestdlam.ca, comprenant une déclaration à signer et des outils de diffusion sur les réseaux sociaux ainsi qu'un clip publicitaire diffusé à la télévision et sur l'internet.

Le nom de la campagne illustre l'objectif d'encourager les jeunes à dénoncer le manque de sensibilisation et de services en matière de santé mentale. «C'est osé. C'est grossier», a reconnu Uyen Ta. «C'est le langage des jeunes. Avec cette campagne, nous lançons le défi aux jeunes de dénoncer les lacunes dans le soutien à la santé mentale.»

La campagne souhaite aussi que les jeunes parlent tout simplement de leurs problèmes de santé mentale. «La maladie mentale est l'un des derniers tabous de la société», a affirmé Uyen Ta.

Les jeunes de 15 à 18 ans sont visés en priorité. «Nous ciblons les jeunes en bas de 18 ans, a dit Uyen Ta, pour pouvoir prévenir les maladies mentales et faire du dépistage précoce.»

Les maladies mentales visées comprennent la dépression, le trouble bipolaire, la schizophrénie, les troubles de la personnalité et les troubles alimentaires tels que la boulimie et l'anorexie.

100 % Certifié C'est d'la M

Le film publicitaire de la campagne présente cinq jeunes dont on prendrait la photo signalétique comme des repris de justice.

Les jeunes tiennent devant eux un écriteau où l'on peut lire tour à tour «Pleure tous les soirs. Se fait dire d'arrêter de se plaindre.» ou «Crois qu'elle ne vaut rien. Se fait dire de s'en remettre.», « Se mutile. Se fait traiter de débile.», «Se prive de nourriture. Se fait dire qu'elle est belle.» ou «Se sent désespérée. Se fait dire qu'elle n'a pas de problème.»

Le clip se termine en certifiant le contenu «100 % c'est d'la marde» et en invitant les jeunes à signer la déclaration sur le site internet de la campagne.

30 octobre 2012

Offre d'emploi : association tunisienne cherche psychologue(s) ABA confirmé(e/s)

Association tunisienne de parents d'enfants et de jeunes autistes cherche 1 ou 2 psychologue(s) ABA confirmé(e/s) pour prise en charge de 7 à 10 autistes, à Tunis, sous forme de missions périodiques et suivi à distance des équipes d'intervenants.
Transport aérien, hébergement, accueil, assurés par l'Association qui a déjà une longue expérience de coopération avec les psychologues de France. Le paiement des honoraires s'effectue en euros en France.
Pour propositions ou demandes de précisions contacter :
francine_kesraoui@yahoo.fr
référence en France : Dr Karina Alt Consultante en Analyse du comportement Appliquée aux Troubles du Spectre Autistique Signataire du Code de Déontologie de l'Analyse du Comportement

Francine Kesraoui, en charge de la coopération

30 octobre 2012

Un site intéressant : Autisme et pédagogie

Autisme et pédagogie


Extrait du site :
 
"Sous la direction de Christine Philip, une équipe de l'INS HEA de Suresnes travaille depuis plusieurs années à la collecte et à l'analyse de situations pédagogiques concernant de jeunes autistes. Ce site présente pour un certain nombre de disciplines le fruit de ces travaux.

Aymeric au travail

 

Le site

   

Si la preuve a été faite que les enfants avec autisme étaient « éducables » et si l’on dispose désormais d’outils et de méthodes pour les éduquer, il n’en est pas de même pour ce qui est de la scolarisation de ceux qu’il convient de considérer désormais comme des « élèves », comme la Loi du 11 février 2005 nous y engage. Force est de constater que la littérature est pour l’heure peu abondante sur ce sujet. Il existe en effet très peu de recherches dans le domaine proprement pédagogique susceptibles de donner aux enseignants des pistes de travail.



C’est en partant de ce constat qu’un groupe de travail s’est mis en place depuis quelques années à l’INS HEA (Ex CNEFEI) pour développer des recherches action dans ce domaine. En effet en tant que Centre de Formation et de Recherche de l’Education nationale devenu depuis peu Universitaire, chargé de former des enseignants spécialisés travaillant dans le champ du handicap et de promouvoir des adaptations pédagogiques, il nous a semblé que ce travail était de notre ressort. Ce groupe s’est d’abord mobilisé pour répondre à une commande du Ministère de l’Education nationale de constituer un « guide handiscol » pour les enseignants. Ce guide devrait voir le jour à l’automne prochain. Mais nous nous sommes dits qu’il ne fallait pas en rester là et se contenter de recommandations générales mais essayer de mettre à disposition des enseignants des outils de travail, des analyses de situations, des témoignages de praticiens et de personnes directement concernées par ce handicap. C’est ce à quoi nous nous engageons dans ce site à travers les différentes rubriques proposées.


Pour constituer ce groupe de travail, il a été fait appel à des professeurs de discipline, c'est-à-dire à des professionnels compétents dans un champ disciplinaire donné car il nous a semblé que pour construire des adaptations pédagogiques, il fallait à la fois avoir la maîtrise de sa discipline et aussi bien comprendre le fonctionnement autistique. C’est le cas des collègues qui font partie de ce groupe :

  • Thierry Bourgoin, Professeur d’EPS à l’INS HEA
  • Geneviève Dutillieux, Professeur de Mathématiques à l’IUFM de Basse Normandie
  • Daniel Jacquet, Enseignant spécialisé en Informatique à l’INS HEA
  • Patrice Renaud, Professeur de Technologie, Economie et Gestion à l’INS HEA, qui est aussi notre webmestre
  • Patricia Sigwalt, Professeur d’Arts plastiques à l’INS HEA
  • Magali Viallefond, Professeur de Musique à l’INS HEA"

Accéder au site ICI

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30 octobre 2012

IMPORTANT : choix entre ACTP et PCH - étude DREES octobre 2012

Publiée par la DREES, cette étude permet de mieux comprendre la différence entre l'allocation de Prestation de Compensation du Handicap (PCH) et l'Allocation Compensatrice pour Tierce Personne (ACTP).

A retenir :

  1. l'ACTP plus ancienne a été remplacée par la PCH.
  2. Les bénéficiaires de l'ACTP continuent d'en bénéficier sauf à opter pour la PCH.
  3. Dans ce dernier cas, le choix est définitif.

Cette étude est intéressante pour choisir : http://www.drees.sante.gouv.fr/IMG/pdf/er819.pdf

29 octobre 2012

Enfants autistes : "Je ne trouve pas que je suis différente"

Ergué-Gabéric (article publié dans Ouest France)

vendredi 26 octobre 2012


Zanna, Nathalie et Noëlle Saux, de l'association Autisme Cornouaille, à l'initiative de la semaine de l'autisme à Ergué-Gabéric. Un handicap social encore peu connu du grand public.

La semaine de l'autisme se tient jusqu'à demain à Ergué-Gabéric. L'occasion de découvrir, de l'intérieur, la vie de certains enfants autistes.

Est-ce difficile de vivre auprès des autres ? Se sentent-ils différents ? Ils répondent à ces questions, accompagnés de leurs mamans.

Adrien, 10 ans, « Je vais à l'école comme les autres. Je suis seulement un petit peu différent. Les autres enfants arrivent à rester plus calmes que moi. Une auxiliaire de vie scolaire m'accompagne. C'est la maîtresse qui a expliqué à la classe que j'étais autiste et ce que ça voulait dire.

« Quand un nouvel élève handicapé est arrivé à l'école, j'ai tout de suite dit que moi aussi j'étais handicapé. Moi, ça ne me dérange pas que les autres le savent. Mes copains, ça leur est égal. J'ai un peu plus de mal à l'écrit, je préfère l'oral. »

Zanna, maman d'Adrien

« Nous avons appris l'autisme d'Adrien assez tard. Il avait déjà 7 ans. Avant, on ne savait pas ce qu'il avait.

On se posait beaucoup de questions : pourquoi il n'obéit jamais ? Qu'est-ce que l'on fait mal ? Une fois que le diagnostic a été posé, au moins on savait comment travailler, les règles qu'il fallait respecter...

L'autisme est un nom qui effraie, il faut alors appréhender le handicap. Ce n'est pas toujours facile car c'est invisible. La famille ne nous croit pas, ne comprend pas. »

Gabriella (1), 13 ans« Je suis scolarisée normalement et je ne trouve pas que je suis différente. J'ai une vraie bande de copains mais je n'ai pas envie de le leur dire. Car les autres ne comprennent pas et c'est compliqué à expliquer. Je l'ai dit une fois, mais on m'a dit que je mentais car, pour eux, les autistes ne parlent pas. Avant d'être diagnostiquée, je pleurais tous les soirs, je ne voulais pas aller à l'école. Aujourd'hui, tout va mieux. »

Marie (1), maman de Gabriella

« La cour de récré, c'est parfois le champ de foire. C'est en se faisant des amis que les autistes apprennent les relations sociales mais ils ont parfois des réactions différentes, les autres enfants ne comprennent pas toujours.

« En tant que parent, on a besoin de savoir ce qu'ils ont. Il faut tomber sur les bonnes personnes, qui osent dire le mot autiste. Après, il faut continuer sa vie, assumer ses responsabilités. Pour les frères et soeurs, aussi, ce n'est pas évident. Ils en ont marre qu'on parle tout le temps d'autisme. »

Mario, 11 ans, et Nathalie, sa maman

« Mario est né aveugle. Nous avons appris plus tard que c'était une des conséquences de l'autisme et aujourd'hui il voit correctement. Il a fallu tout lui apprendre, la motricité, la parole... Le matin, il est scolarisé normalement avec un éducateur. Il apprend seulement les mathématiques et le français. L'après-midi, il est au centre expérimental Aba. Mario aime beaucoup qu'on s'intéresse à lui, qu'on lui pose des questions... Il y a encore quelques années, je n'aurai jamais pu croire qu'il puisse parler et même compter. Il progresse énormément. »

Elodie RABÉ.

(1) Les prénoms ont été modifiés.

Recueilli par

29 octobre 2012

Dossier - HANDICAP : entre avancées et immobilisme

Véritable tournant dans l’approche du handicap, la loi du 11 février 2005 a été unanimement saluée. mais sept ans plus tard, force est de constater que ses objectifs, notamment en matière d’emploi, d’accessibilité et de scolarité, sont loin d’être atteints.

Extrait du dossier :

"Le texte a séduit lorsqu’il a été voté, en 2005. Et séduit toujours. « On n’en pense que du bien, il suffit qu’il soit appliqué », plaide Jean-Marie Barbier, président de l’Association des paralysés de France. La loi du 11 février 2005 a en effet marqué un changement dans l’approche du handicap. « Elle reconnaît que la personne n’est pas intrinsèquement handicapée, mais que son handicap est accru ou non par l’environnement dans lequel elle vit », salue Christel Prado, présidente de l’Unapei, qui représente les personnes handicapées mentales. A l’environnement, donc, de s’adapter à la personne handicapée, et non l’inverse. « On sortait d’une loi sur le handicap pour en faire une loi sur la citoyenneté, la participation et l’égalité des chances des personnes handicapées. Cette loi leur reconnaissait un statut de citoyen et permettait de sortir d’un prisme compassionnel », ajoute-t-elle.

Droit à l’école ordinaire pour tous, pénalités renforcées pour les entreprises qui emploient moins de 6 % de travailleurs handicapés, création d’un droit à la compensation, qui permet la prise en charge par la collectivité des dépenses liées au handicap, mise en accessibilité des bâtiments recevant du public d’ici à 2015… La loi a ratissé large. « Jamais une loi n’aura à ce point structuré l’ensemble d’une politique publique. De l’avis de tous, la loi du 11 février 2005 est “une très belle loi” », ont même écrit les sénatrices Claire-Lise Campion (PS) et Isabelle Debré (Ump) dans un rapport paru en juillet. Toutefois, ces mêmes sénatrices sont réservées : « Le bilan reste, sept ans après, en deçà des espoirs initialement soulevés. » « Il y a la loi, et après il y a les moyens que l’on consacre à sa mise en oeuvre. Pour le coup, il y a vraiment très loin de la coupe aux lèvres », confirme Christel Prado.

Si quelques-uns dénoncent des moyens insuffisants, c’est surtout le manque de volonté qui pose problème : certains réclament des dérogations pour la mise en accessibilité de bâtiments neufs, d’autres prétextent la nécessité de mieux connaître les besoins pour éviter de passer à l’action, des employeurs rechignent à embaucher des personnes handicapées, etc. Finalement, malgré le principe de non-discrimination énoncé dans la loi, le handicap et l’état de santé sont la deuxième cause de discrimination enregistrée par le défenseur des droits. « Si les gens surmontaient leur peur du handicap, ils n’auraient pas le même comportement avec les personnes handicapées », assure Vincent Michel, président de la Fédération des aveugles et handicapés visuels de France. D’autre part, souligne-t-il, « quand vous rendez un bâtiment accessible, ça sert à tout le monde : la maman avec sa poussette, la personne âgée… ».

Christel Prado est plus directe : « A partir du moment où on laisse vivre des personnes qui n’ont pas de prise personnelle sur leur vie, il faut qu’on leur donne le meilleur. Il y a pas mal d’infanticides, de parents d’enfants handicapés qui se suicident, il y a un grand désespoir parce qu’il n’y a pas d’accompagnement. » D’autant que, plus on tardera à prendre en compte les besoins des personnes handicapées, plus les solutions à mettre en place seront lourdes et coûteuses. Pour les personnes handicapées et leurs famillescomme pour la société.

 Elsa Maudet"

29 octobre 2012

Katy Perry chante Fireworks avec une enfant autiste

La chanteuse américaine s’est produit aux côtés de la petite Jodi DiPiazza lors d’une soirée caritative organisée par la chaine Comedy Central. Un vrai beau moment de télé, diffusé ce dimanche aux Etats-Unis.

article publié dans Métro

Créé 21-10-2012 09:46 | Mis à jour 21-10-2012 11:41
Katy Perry sur scène avec la petite Jodi DiPiazza. Quelques fausses notes, beaucoup d'émotion.

Katy Perry sur scène avec la petite Jodi DiPiazza. Quelques fausses notes, beaucoup d'émotion. Photo : Comedy Central

Elle s’appelle Jodi DiPiazza et elle a 11 ans. Dimanche soir, la chaine américaine Comedy Central diffuse l’émission Night of Toom Many Stars, dans laquelle cette enfant autiste accompagne, au micro et au piano, la pop star Katy Perry sur son méga-tube, "Fireworks". Cette performance émouvante, diffusée en avant-première depuis vendredi sur Youtube, a déjà été visionnée par près de 2 millions d’internautes.

Présentée par l’animateur Jon Stewart, Night of Too Many Stars est un programme destiné à récolter des fonds en faveur des programmes éducatifs destinés aux enfants autistes. Le duo entre Katy Perry et Jodi est d’ailleurs précédé d’un reportage sur la fillette, dont l’autisme a été détecté un peu après ses 2 ans. A l’époque, ses parents réalisent qu’elle ne pourra pas avoir une scolarité normale. Et craignent même qu’elle ne puisse jamais parler.

Katy Perry réagit sur Twitter

Sauf que Jodi a un don : dès qu’elle entend un morceau de musique, elle se précipite vers son piano et reproduit la mélodie (presque) parfaitement. La petite fille intègre alors le Mannes College, une école de musique de New York qui lui permet de développer son talent. Aujourd'hui Jodi s’épanouit grâce à la musique. Parmi les morceaux qu'elle maîtrise à la perfection : le hit Fireworks de Katy Perry, "ma chanteuse préférée", explique-t-elle.

Fondu enchainé, préparez les mouchoirs. Cette fois l’enfant joue sur un immense piano, devant le public de l’émission. Et aux côtés de son idole, visiblement bouleversée, en dépit de quelques fausses notes, devant un public qui a du mal à retenir ses larmes. Après l’enregistrement, la chanteuse s'est confiée sur son compte Twitter : "Je n’oublierais jamais cette nuit. C’est de loin le moment le plus important de ma carrière".

28 octobre 2012

Laurent Savard : "C'est monstrueux, mais c'est vrai !"

Interview Par Mayalen Gauthier - Humour. Le one-man-show Le Bal des pompiers a lieu ce vendredi 26 octobre à Dijon. Laurent Savard : « C’est monstrueux, mais c’est vrai ! »

 

(article publié dans le BIEN PUBLIC)

le 25/10/2012 à 05:00 par Par Mayalen Gauthier

C’est l’histoire d’un mec…, un comédien, qui devient père d’un enfant autiste et hyperactif. Photo Emilie Alexandrine

C’est l’histoire d’un mec…, un comédien, qui devient père d’un enfant autiste et hyperactif. Photo Emilie Alexandrine

Le spectacle tourne depuis 18 mois et son succès ne se dément pas. Le Bal des pompiers traite avec humour de la différence, sujet sensible s’il en est.

Parlez-nous un peu de votre parcours, avant ce spectacle.

« J’ai commencé la comédie au milieu des années 90, dans le milieu parisien, par exemple avec Stéphane Guillon que je voyais très souvent. Une certaine envie de frapper a été “coup de cœur” au Point-Virgule, puis j’ai écrit Y a-t-il un facho dans le frigo ? jouée par le Splendid, puis… Gabin est né en 2002. »

Et là, tout a changé ?

« Oui. Dès les premiers mois, on se rendait bien compte que quelque chose “clochait”, on a fait tous les examens possibles, qui ne décelaient rien. Au début, vous savez, les inquiétudes des parents sont minimisées par le pédiatre. “Il ne parle pas à 2 ans ? Il doit avoir un problème ORL, ou une petite otite sournoise, ou bien mais il est mignon, il a un beau sourire”. Nous, ses parents, on voyait bien qu’il n’était pas pareil, il ne grandissait pas, ne parlait pas. Quand il est entré à l’école, on a vite vu le décalage : le problème numéro un, c’est de combattre les poux ! mais nous, notre problème, c’était qu’à 3 ans il mettait encore des couches et que ça n’avait pas l’air de devoir changer… »

C’est comme ça que vous est venue l’idée de ce spectacle ?

« A l’époque, j’avais complètement arrêté la scène, je donnais des cours de théâtre mais j’étais complètement absorbé par Gabin qui demandait une attention constante. Pourtant, j’avais envie de revenir sur scène… En fait, le spectacle s’est écrit tout seul en 2 ou 3 ans, au fur et à mesure des situations que nous rencontrions. J’ai fait 30/40 réécritures, et je me suis posé la question de la légitimité de faire un spectacle autour de l’autisme, puisque j’étais moi-même parent d’un enfant autiste (*). Et la réponse est venue d’un autre père d’enfant atteint de handicap, qui m’a dit : “tout ce qui est bon pour vous est bon pour votre fils, tout ce qui est bon pour votre fils est bon pour vous”. »

Ecrire ce spectacle, était-ce une sorte de catharsis ?

« Non pas du tout, je ne voulais surtout pas ! Je voulais faire un spectacle tout public, débordant de vérité et d’humour. Pour l’interpréter, il faut que je me détache de ma propre histoire, et surtout pas que ça tombe dans le pathos. Il y a des moments graves dans le spectacle, car je suis humoriste dans le côté anglais, humour/humeur, je trouve qu’on a droit à d’autres émotions que simplement le rire. Mais pour autant, ce n’est pas un spectacle sur l’autisme, le thème, c’est la différence. »

A quel genre de situation faites-vous référence ?

« Par exemple, une directrice d’école publique qui, me recevant gentiment autour d’un café, m’assène : “vous savez, quand j’ai commencé ce métier, ce n’était sûrement pas pour m’occuper d’enfants handicapés”. J’ai pris un sacré coup en entendant ça, elle ne se rendait même pas compte à quel point c’était violent ! Et des réflexions comme ça, il y en a de nombreuses. C’est monstrueux, mais c’est vrai. A force, j’ai eu envie de faire du positif de la matière qu’on me renvoyait sans arrêt. »

Que se passe-t-il sur scène ?

« J’ai composé le spectacle comme un film : ça compose une histoire et la bande-son marque l’univers de certains sketches. Je suis seul en scène, mais Anaïs Blin m’accompagne au piano à queue. Je voulais qu’on ressente une énergie rock’n’roll, rebelle, indépendante, comme je suis au fond. Même dans mon rythme d’écriture, on peut ressentir mes influences musicales. »

Qui est votre public ?

« C’est un spectacle tout public, donc il est très varié. Il n’y a pas de tourneur en tant que tel, du coup, ça dépend comment est faite la communication, si c’est une asso ou si c’est dans la programmation culturelle générale. C’est sûr qu’à Dijon, par exemple, je viens à l’initiative de Respir Bourgogne (services aux familles d’autistes), il y aura sûrement des parents d’autistes dans la salle. Mais parfois, pas du tout ! Et le spectacle rencontre le même succès partout, du nord au sud, depuis 18 mois qu’il tourne. C’est incroyable ! »

Comment voyez-vous l’avenir ?

« Eh bien, le spectacle va continuer de tourner, et Gabin a toujours beaucoup besoin de moi. Un producteur ciné m’a contacté pour une adaptation au cinéma, ça pourrait être très intéressant. Vous savez, quand je suis seul face à 500 personnes, le sujet me ramène à l’humilité. »

(*) Le diagnostic a été posé quand Gabin avait 4 ans, et ses parents n’ont appris qu’il y a quelques mois, grâce aux progrès de la recherche et de la science, que sa forme d’autisme était due à la mutation d’un gène.

28 octobre 2012

Une vidéo significative sur l'hospitalisation des personnes autistes

Mon commentaire

Cette vidéo a pour moi une résonnance particulière ... Nous avons connu un épisode comparable en novembre 2006. Heureusement les médecins hospitaliers ont fait preuve de beaucoup d'intelligence dans la gestion de cette crise passagère, le séjour a été plus court etc.

L'avantage d'un blog est que l'on publie régulièrement et cela permet de s'y référer.

Je vous propose donc de revisiter les archives du mois de novembre 2006 :

http://dupuiselise.canalblog.com/archives/2006/11/index.html

Depuis, Lisou a notablement progressé grâce à l'accompagnement de tous comme le souligne la page d'accueil de ce blog ... et progressera encore grâce à nos efforts conjugués.

J'ai moi, aussi progressé dans la connaissance. Ce blog est quelque part la partie immergé de l'iceberg où je publie les information qui me paraissent digne d'intérêt.

Très clairement, les textes réglementaires le prévoit, l'hospitalisation doit être le dernier recours avec pour motivation impérative soit la mise en danger de la personne elle-même soit la mise en danger d'autrui.

Dans ma quête d'informations, j'ai noté l'intervention d'un chef de clinique, venu du Nord tout spécialement, lors d'une journée d'information organisée par le CRAIF (Centre de Ressources Autisme Ile de France). Assez spécialisé, il a fait aménager une pièce spéciale pour permettre aux personnes autistes en crise de se poser tant il est connu que le problème vient souvent d'un saturation d'informations que la personne ne peut pas traiter etc.

Mais avant d'envisager une hospitalisation, très clairement aussi il faut que la situation l'exige.

Cette vidéo montre assez bien comment le système souvent par manque d'information ou de formation (les deux sont souvent liés) peuvent "partir en système erreur" au grand désespoir des familles concernées.

En élargissant, on peut aussi comprendre que l'application des recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) et de l'Agence Nationale de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM), nécessaire, ne se fera pas sans difficulté.

Jean-Jacques Dupuis

 

27 octobre 2012

Fondation Autisme : conférence-débat le 15 novembre à Paris

Notre conférence-débat le 15 novembre à Paris : Solutions pour aujourd’hui

information publiée sur le site de la Fondation Autisme

Autisme et troubles envahissants du développement : des solutions pour aujourd’hui

Jeudi 15 novembre 2012 à 20h30 précises – Entrée libre.

Bourse du Travail, 29 boulevard du Temple, 75011 Paris – Métro République

Conférence-débat organisée par la Fondation Autisme et la Mairie de Paris dans le cadre du Mois Extra-Ordinaire

Programme

  • Un problème juste « pour les autres » ?
Taux de prévalence, fréquence dans la population générale et augmentation récente
Un continuum qui va du plus sévère jusqu’à des troubles beaucoup plus légers et difficiles à détecter
  • Nature des troubles autistiques et derniers progrès de la recherche
L’autisme est un handicap et la manifestation comportementale et développementale de pathologies sous-jacentes.
  • Dépistage et diagnostic
Détection précoce: quels sont les signes ? Que peut-on déceler très tôt ?
Diagnostic précoce: vers quelles ressources orienter les familles ?
  • Suivi Médical
Suivi neurologique: risques d’épilepsie, développement neuronal
Système immunitaire: inflammations chroniques, allergies, sensibilité aux protocoles de vaccination
Sphère gastro-intestinale: déséquilibre de flore intestinale, perméabilité intestinale, stase rectale
Infections et parasites: incidence possible d’infections bactériennes intracellulaires
  • Prise en charge éducative
Les méthodes comportementales et développementales recommandées par la Haute Autorité de Santé
Illustration des méthodes concernées et de leurs résultats potentiels
  • L’action des pouvoirs publics
Bilan de ces dernières années (Plan Autisme 2008-2011, Rapport de la Haute Autorité de Santé, etc.)
Élaboration du troisième Plan Autisme

Intervenants

  • Mme Agnès-Marie-Egyptienne. Secrétaire Générale du Comité Interministériel du Handicap. Coordinatrice du troisième Plan Autisme.
  • Dr Nadia Chabane. Pédopsychiatre, Praticien Hospitalier à l’hôpital Robert Debré. L’un des spécialistes français le plus en pointe sur l’autisme.
  • Dr Philippe Raymond. Spécialiste de l’incidence des infections bactériennes intracellulaires en matière d’autisme.
  • Dr Louis Teulières. Diplômé en immunologie, épidémiologie, infectiologie et bactériologie. Ancien directeur des essais cliniques de Pasteur.
  • Dr Monica Zilbovicius. Psychiatre, directeur de recherche à l’INSERM (Unité 1000, Hôpital Necker) et spécialiste d’imagerie cérébrale.
  • Mlle Maïlys de Wispelaere, Mlle Camille Lejeune, M. Michael Bonnet. A l’aide de vidéos prises à l’établissement expérimental de Chambourcy (Yvelines), ces trois jeunes psychologues spécialisés en « A.B.A. » (« Analyse Appliquée du Comportement ») présenteront les progrès qui sont possibles par les méthodes comportementales et développementales recommandées par la Haute Autorité de Santé.

Pour télécharger le programme en PDF, cliquer ici.

27 octobre 2012

L'administration Obama a poussé pour assurer la couverture de l'ABA pour le traitement de l'autisme

Obama administration pushed to ensure coverage of ABA for treatment of autism
(article publié dans examiner)

A group of Democratic senators, including Senators Kirsten Gillibrand, (D-NY), Barbara Boxer, (D-CA), Al Franken, (D-MN), and Sherrod Brown, (D-OH), sent a letter this week to U.S. Secretary of Health and Human Services Kathleen Sebelius recommending mandated insurance coverage of autism treatment in the form of applied behavior analysis (ABA) therapy.

“All people affected by autism should have access to needed treatment. That will not occur under the guidance issued by the Department of Health and Human Services...If the guidance is not changed, children and adults with autism will not be better off when Affordable Insurance Exchanges launch in 2014 than they are today...Congress recognized autism as a top national health priority. We intended not to preserve the status quo, but to reduce the burdens faced by families across the nation. In finalizing the guidance for the essential health benefits, we urge you to clarify behavioral health treatment as including ABA for individuals on the autism spectrum.”

The Office of Personnel Management (OPM) has already mandated coverage of ABA therapy for federal employees. Their review panel determined that based on ample scientific and empirical evidence, ABA therapy qualifies as a medical treatment, rather than purely educational and will apply to health plans for federal workers beginning in 2013.

While the Affordable Care Act specifies various types of health care services that insurers must include in all plans when it's fully implemented on January 1, 2014, including mental health and behavioral services, ABA therapy hasn't been specifically stipulated as essential for the treatment of autism. This particular interpretation has been left to be determined at the state level, with ABA therapy already covered under insurance mandates in 32 states such as California. But this group of senators, as well as many autism advocates, do not believe that is enough.

The full letter follows:

Dear Secretary Sebelius:

As you recently noted in remarks to the Interagency Autism Coordinating Committee, access to affordable, quality health care is critical for people with autism and their families. Beginning in 2014, many children and adults with autism will obtain health insurance through qualified health plans that cover the ten categories of essential health benefits specified in the Affordable Care Act. All qualified health plans must provide “mental health and substance use disorder services, including behavioral health treatment.” We write to you now out of a shared belief that the benefits offered under this category must be robust and readily available to children and adults with autism.

Clinical trials have shown that early intensive behavioral intervention significantly increases IQ, language abilities, and daily living skills, while reducing the debilitating symptoms of autism. Behavioral interventions that use the methods of applied behavior analysis (ABA) have become widely accepted among health care professionals as an effective treatment for autism. Through decades of research, the field of behavior analysis has developed many techniques for increasing useful behaviors and reducing those that may cause harm or interfere with learning. These advances have changed the trajectory of children’s lives and given new hope to families and caregivers. In testimony this past June before the Senate Armed Services Committee Subcommittee on Personnel, the American Academy of Pediatrics endorsed the use of ABA treatments when determined appropriate by physicians within a medical home and in close consultation with families.

Too often, cost and discriminatory insurance company practices have impeded access to these treatments, preventing their promise from being fully realized. But the barriers are coming down. Thirty-two states currently mandate comprehensive autism care, and starting in 2013 Federal Employees Health Benefits Program plans may offer benefits packages that include ABA.

All people affected by autism should have access to needed treatment. That will not occur under the guidance issued by the Department of Health and Human Services (Essential Health Benefits Bulletin and Frequently Asked Questions on Essential Health Benefits Bulletin). Rather than setting a uniformly high national standard, the guidance allows states to select benchmark plans that neglect or skimp on autism care. The guidance requires states without ABA mandates and states with ABA mandates enacted in 2012 either to defray the cost of ABA coverage or provide no ABA coverage. If the guidance is not changed, children and adults with autism will not be better off when Affordable Insurance Exchanges launch in 2014 than they are today.

According to the December 2011 Essential Health Benefits Bulletin, the benefit category “mental health and substance use disorder services, including behavioral health treatment” should cover the behavioral health services associated with autism treatments and therapies. In our deliberations over the Affordable Care Act, Congress recognized autism as a top national health priority. We intended not to preserve the status quo but to reduce the burdens faced by families across the nation. In finalizing the guidance for the essential health benefits, we urge you to clarify behavioral health treatment as including ABA for individuals on the autism spectrum.

27 octobre 2012

Hier soir, Laurent Savard était à Dijon avec son "Bal des Pompiers"

laurent savard à dijon

Merci à Laurent Savard pour son "Bal des Pompiers", ce soir, à Dijon. Près de 300 personnes pour un spectacle touchant, vrai et qui ne laisse pas indifférent.

Et pour info, les jolis t-shirt sont en vente sur www.respir-bourgogne.fr, au profit de l'autisme et de l'association Respir Bourgogne !

27 octobre 2012

LearnEnjoy : applications ipad pour personnnes avec autisme. Mais pas seulement

Innovation !!!!!

À propos de LearnEnjoy

 

Learnenjoy c’est avant tout une équipe qui comprend des parents, des psychologues spécialisés dans les troubles envahissants du développement, et d’autres professionnels (orthophoniste,…) et dont la vocation est double :

Permettre aux enfants avec autisme d’apprendre

Redonner le sourire aux familles

 

Cette vocation se traduit par une offre de services, de produits, et la mise en relation avec toute personne ou organisation qui pourrait contribuer à ce double objectif.

 

Learnenjoy est une équipe sérieuse mais qui ne se prend pas au sérieux ! Et nous espérons aussi que ce site vous donnera du baume au coeur, et pourquoi pas, même si le sujet est difficile, qu’il vous fera sourire !

Alors n’hésitez pas à y partager vos expériences extraordinaires !

 

http://learnenjoy.com/

26 octobre 2012

Rappel (Défense des droits des autistes): Procès gagné en cassation par Annie Beaufis

Lundi 12 mars 2012

Voici, dans le lien en fin d'article, l’arrêt complet de la cassation gagnée en juin 2011 par Annie Beaufils, maman solo et femme de ménage de Joeffrey, jeune adulte autiste profond, habitant en Lozère.

Cette maman a porté plainte car rien n"était proposé à son fils, à part des ingestions massives de neuroleptiques.

Annie Beaufils a subi des pressions incessantes pendant des années de la part de pedopsychiatres qui ont abusé de leur pouvoir en pensant qu'elle serait incapable de se défendre.

Les administrations l'ont menacée de lui retirer l'autorité parentale.

Elle a fait une grève de la faim pendant 33 jours pour que son enfant ait une place.

Ne sachant plus que faire, elle a finalement attaqué l’état en justice et a gagné en Juin 2011.

L’arrêt très important reconnaît que l’état a l’obligation non seulement de moyen mais de résultat dans la prise en charge de l’autisme.

Le fait de ne pas avoir bénéficié d'une prise de soin adéquate a eu pour conséquence que son enfant a été reconnu comme étant victime de maltraitance.

Par ailleurs la maman a été reconnue comme victime de maltraitance, de la part de l’institution psychiatrique. Elle et son fils vont recevoir des dommages et intérêts assez importants.

Tout est résumé dans l’arrêt Annie et son avocat ont donné leur accord pour diffuser largement.

N'hésitez pas à vous en servir 

https://picasaweb.google.com/100095587500375682952/CassationAnnieBeaufils#5719097897321370978

26 octobre 2012

humour un jour ...humour toujours

photo handicap fauteuil

26 octobre 2012

Roncq : une première nationale avec dix logements adaptés aux autistes

article publié dans Nordéclair

Publié le 25/10/2012

En 2014, le bailleur social Notre Logis livrera une résidence de dix appartements rue de la Montagne à Roncq. Ils hébergeront des autistes qui apprendront à vivre en autonomie. Une première en France.

Dix appartements classiques seront construits rue de la Montagne ? Si on regarde de près, quelques détails du projet trahissent son originalité. Dans les appartements de 35m², la lumière est adoucie et l'insonorisation est parfaite. Objectif : accueillir au mieux les dix autistes qui y vivront en autonomie dès 2014. Le projet piloté par les associations ISRAA (Innover, sensibiliser, réagir pour l’avenir de l’autisme) et Bethell hébergement répond à un vide. "Les profils des personnes avec des troubles envahissants du développement (TED) sont très hétérogènes. On estime qu'environ 80% des personnes présentent des troubles sévères, qu'une marge inférieure à 3% présente un autisme de type Asperger (haut niveau), explique Fabienne De Oliveira, fondatrice de l’association ISRAA. Les autres ont des profils plus variés et n'entrent souvent dans aucun dispositif". C'est à eux que s'adresse ce projet innovant.

Les travaux devraient débuter en 2013. Une résidence classique sera également construite sur le site.

 

Plus de détails vendredi dans Nord éclair.

26 octobre 2012

La liste noire des formations sur l'autisme

Je relaie ici l’information émanant du kollectif du 7 janvier,  groupe créé autour du Manifeste pour une psychiatrie et une psychologie basées sur des preuves scientifiques, dont la « philosophie » est en harmonie avec celle de ce blog.

Cette liste noire - en fait, on trouvera ci-dessous une liste noire, mais aussi une grise et une blanche ! - a vu le jour lorsque le « kollectif » a dû constater que les récentes recommandations de la HAS en matière d’autisme étaient ignorées, plus ou moins volontairement, par certains organismes de formation de professionnels ; situation d’autant plus préoccupante que, selon le « kollectif », « seules des formations professionnelles rigoureuses, basées sur l'état actuel des connaissances, et employant des formateurs compétents, seront à même de faire évoluer les pratiques. »

Le « kollectif » entend ainsi « (alerter) les pouvoirs publics sur cette carence lourde de conséquences pour les personnes autistes et leurs familles. » Il « (demande) en particulier aux Agences Régionales de Santé, aux universités, et aux organismes de formation médicale continue dont dépendent ces formations de veiller à ne financer que celles qui respectent les recommandations de bonnes pratiques de la HAS. »

Espérant ainsi hâter la mise en place des recommandations, le « kollectif » a donc constitué 3 listes (voir plus bas pour le contenu des listes, après les précisions apportées dans l’ « Annexe ») :

 

  • une liste de formations conformes. Il s'agit de formations ou de colloques dont les contenus semblent compatibles, en totalité ou en quasi-totalité, avec la recommandation de la HAS. Nous en avons recensé peu pour l'instant, car les recherches sont encore en cours. 

 

    • Formation ne donnant pas suffisamment de détails sur les contenus abordés pour pouvoir en juger de manière certaine, mais dont la liste des intervenants, leur qualité et/ou leurs discours habituels laissent augurer de contenus peu recommandables. Dans le doute, nous demandons à ces formations un descriptif plus détaillé des contenus qu'elles comptent enseigner.
    • Formation affichant des contenus mixtes, certains semblant correspondre à la recommandation de la HAS, d'autres clairement pas. A cet égard, nous soulignons qu'il n'est pas acceptable de continuer à diffuser des connaissances périmées et des pratiques inefficaces en les présentant en parallèle avec d'autres plus actuelles, sous couvert de "pluridisciplinarité" et d'approches dites "intégratives". La pluridisciplinarité est un élément essentiel de la recommandation de la HAS (au sens où la psychiatrie, la psychologie, la psychomotricité, l'orthophonie, l'enseignement, etc. sont tous nécessaires), néanmoins la HAS n'a en aucun cas conclu que toutes les approches théoriques avaient un apport égal concernant l'autisme, ni que toutes les pratiques se valaient, bien au contraire.

  •  une liste de formations non conformes. Il s'agit de formations ou de colloques qui affichent des contenus exclusivement ou presque exclusivement "non recommandables", au sens de la HAS. 

Annexe: liste des formations et colloques

NB : La présente classification a été effectuée sur la base des informations disponibles sur internet, ou diffusées par voie électronique, sur le contenu des formations. Elle sera régulièrement mises à jour, et il est parfaitement possible que des informations plus précises nous conduisent à la réviser. Nous invitons les responsables des formations qui l'estiment nécessaire à nous communiquer plus de détails sur leurs contenus, à l'adresse suivante : listenoire@kollectifdu7janvier.org Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.  

NB: Notre classification ne doit pas laisser penser que le KOllectif du 7 janvier serait en faveur d'une interdiction ou d'une censure des idées diffusées dans ces formations. Nous sommes bien sûr partisans de la libre expression et du libre débat scientifique (étant rappelé que le véritable débat scientifique contradictoire a lieu dans les revues scientifiques internationales, et non dans les publications et colloques internes à une école de pensée, ni dans les formations initiales ou continues). En revanche, nous considérons que les institutions publiques et les organismes privés recevant des subventions publiques doivent fournir aux professionnels des formations en conformité avec l'état des connaissances scientifiques rappelé par la HAS. Les organismes privés non subventionnés sont bien entendu totalement libres de leur programmation, nous leur recommandons simplement de prêter une plus grande attention à leur conformité avec l'état de l'art. Par ailleurs nous attirons l'attention des participants potentiels à ces formations sur les incompatibilités avec la recommandation de la HAS, libre à eux ensuite de faire leur choix en pleine connaissance de cause.

26 octobre 2012

Le neurofeedback permet d'entraîner des habiletés mentales

Le neurofeedback (ou biofeedback EEG) permet d'entraîner des habiletés mentales et de modifier l'activité de certains circuits cérébraux, montre une étude publiée dans la revue NeuroImage. Il représente, soulignent les chercheurs, une nouvelle méthode prometteuse pour restaurer les fonctions cérébrales dans certains troubles mentaux.

Tomas Ros, Ruth Lanius et Jean Théberge de l'Université Western (Ontario) et du Lawson Health Research Institute ont montré qu'une session de 30 minutes de neurofeedback produisait des changements fonctionnels dans un circuit cérébral impliqué dans le contrôle cognitif. Des études ont montré que des dysfonctions dans ce circuit sont impliquées dans plusieurs troubles cérébraux tels que le déficit d'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), la schizophrénie, la dépression et le stress post-traumatique.

Lors d'une séance de neurofeedback, l'utilisateur apprend à contrôler son activité cérébrale à l'aide d'une interface cerveau-ordinateur. L'ordinateur enregistre les ondes cérébrales provenant de capteurs placés sur le cuir chevelu (électroencéphalogramme, EEG), il traite cette information et représente simultanément, d'instant en instant, l'activité cérébrale de l'utilisateur au cours d'un entraînement d'habiletés sur ordinateur.

Ce feedback (rétroaction) en temps réel permet à l'utilisateur de reproduire des états distincts du cerveau. Les effets étaient observables, par IRM (images par résonance magnétique), 30 minutes après une session.

Les changements constatés dans l'activité d'un circuit cognitif important correspondaient aux changements d'activité électrique entraînés par le neurofeedback. Cette activité était étroitement liée à une réduction du vagabondage de l'esprit durant une tâche nécessitant de l'attention. De tels liens n'étaient pas observés dans un groupe de comparaison qui recevait un faux feedback.

L'attention et la concentration peuvent ainsi être entraînées au moyen du neurofeedback qui a un effet direct sur l'activité d'un important circuit cognitif de contrôle, concluent les chercheurs.

Ils espèrent que ces observations stimuleront la recherche pour l'utilisation de la méthode pour le traitements de troubles cérébraux, particulièrement les troubles cognitifs. L'équipe mène actuellement une étude vérifiant si les personnes atteintes de stress post-traumatique pourraient bénéficier de cette approche.

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