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"Au bonheur d'Elise"
31 août 2013

Quand Freud en prend plein le cigare

article publié dans sciences (LA PRESSE.CA)

Mercredi 28 août 2013 | Mise en ligne à 13h34

 

La psychanalyse passe un bien sale quart d’heure dans le dernier numéro de la Revue de psychoéducation. Le professeur Serge Larivée, de l’École de psychoéducation de l’Université de Montréal, et son collaborateur Éric Coulombe s’y livrent en effet à une charge à fond de train envers la discipline mise au monde par Sigmund Freud, qu’il décrivent comme inefficace, dogmatique et fondée sur des cas frauduleux que Freud lui-même a traficotés — chose qu’il n’avait pas le choix de faire car il n’aurait jamais guéri personne…

Sigmund_Freud_LIFELe texte lui-même n’est pas disponible en ligne, mais on en trouve un bon compte-rendu ici. Les auteurs n’y présentent pas de résultats originaux, mais passent en revue une abondante littérature scientifique très critique de la psychanalyse. Ainsi, lit-on dans l’article, des chercheurs qui ont examiné 31 patients «traités» par Freud ont conclu que le «père de la psychologie» n’avait dans une majorité de cas été d’aucune aide, l’état de ses patients ne s’améliorant pas. Pendant longtemps, dénoncent bien des savants cités par MM. Larivée et Coulombe, la psychanalyse s’est refusée à toute remise en question de ses prémisses et toute évaluation quantitative de son efficacité, et bien que ses tenants affirment maintenant que leur discipline a bien changé et qu’elle a peu à voir avec ce que Freud pratiquait, «tel n’est pas nécessairement le cas», écrivent les auteurs, citant quelques études et textes de psychanalystes contemporains à l’appui.

M. Larivée n’en est pas, notons-le, à ses premières passes d’armes avec la psychanalyse. L’an dernier, dans ce très bon papier de ma collègue Marie Allard, il avait décrit cette forme de thérapie comme «l’une des plus grosses fraudes depuis le début de l’univers. Freud a menti toute sa vie, il n’a guéri absolument personne. Ce n’est pas un scientifique, c’est un littéraire. J’attends toujours des preuves de l’efficacité de cette méthode, il n’existe aucun cas de guérison connue.»

Mais il n’est pas le premier non plus à critiquer le côté «ascientifique», pardonnez le néologisme, de la psychanalyse. En 2004, dans une looongue revue de littérature mesurant l’efficacité de trois approches en santé mentale, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, en France, avait conclu qu’il n’existait des preuves fortes d’efficacité de la psychanalyse que pour les «troubles de la personnalité, en particulier trouble de la personnalité borderline», et une «présomption» d’efficacité pour le «trouble panique sous antidépresseurs (et le) stress post-traumatique» (voir p. 502/533). Le document confirmait en outre que les efforts de mesure de l’efficacité de la psychanalyse sont souvent très récents — ce qui, pour une discipline qui se veut scientifique, est une aberration sans nom — et constatait que la thérapie cognitivo-comportementale (donnée par les branches plus scientifiques de la psychologie) donnait de meilleurs résultats dans le traitement de la plupart des problèmes mentaux.

Le rapport fait plus de 550 pages, mais vous irez lire la synthèse en fin de texte — ne serait-ce que par intérêt anthropologique, car il n’y a que des Français, à ma connaissance, pour faire une «synthèse» de presque 60 pages.

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30 août 2013

Autisme : mieux connaître ce handicap pour que cesse le jugement

article publié dans la nouvelle union

23 Août 2013

L’autisme est sur toutes les lèvres depuis que différents médias ont mis en lumière des histoires de lettre haineuse suggérant l’euthanasie d’un jeune garçon autiste et de la mise à la porte d’une épicerie d’un enfant autiste et sa famille suite à une crise.

Sujets :Québec 

De telles mésaventures arrivent plus fréquemment et plus près de chez nous qu’on le pense. Selon Autisme et TED Centre-du-Québec (ATEDCQ), la méconnaissance de l’autisme est une des principales causes de toute cette discrimination, de ces jugements et voir même de cette violence à l’égard des personnes ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Carole Degré, agente de développement à ATEDCQ, enchaine : «Il y a encore beaucoup de sensibilisation à faire pour démystifier l’autisme auprès de la population. Nous œuvrons actuellement à la préparation d’une vaste campagne de sensibilisation partout au Centre-du-Québec. Affiches et dépliants seront disponibles dans de nombreux lieux publics. Prenez le temps de vous arrêter pour en prendre connaissance.»

ATEDCQ invite les gens à faire preuve d’empathie et de respect envers les parents, car pour eux, la situation n’est pas de tout repos. (Attente, manque de services pour les adultes, restructuration des services actuels, roulement de personnel dans le dossier, besoin de répit, nombreux rendez-vous avec les spécialistes qui amènent souvent un des deux parents à quitter son emploi.) « Nos membres sont principalement des parents d’enfant ayant un diagnostic de TSA et il n’est pas rare qu’ils nous confient des histoires à donner froid dans le dos», confie Marie-Ève Lavoie, coordonnatrice d’ATEDCQ. Les parents ne devraient pas rester seuls pour affronter tout ce parcours. Que ce soit pour obtenir des informations, pour du soutien, pour rencontrer d’autres personnes vivant des situations similaires ou lorsqu’on a l’impression de se faire passer un sapin en lien avec les services qui nous sont proposés, ATEDCQ est présent pour soutenir les personnes autistes et leur famille.

L’expression TSA décrit un ensemble de troubles du développement dont l’autisme, le syndrome d’Asperger et les troubles envahissants du développement non-spécifiés (TED-NS). L’intensité des déficits peut varier considérablement d’une personne à l’autre et évoluer au cours de la vie. La personne autiste perçoit et ressent le monde autrement, car elle traite l’information différemment. Le TSA touche l’ensemble de la personne dans son développement de la perception, de la communication, de ses émotions et donc de ses interactions sociales et de ses comportements. Il n’existe pas de trouble autistique typique. Il y a autant de formes d’autisme qu’il y a de personnes autiste.

Voici quelques-unes des manifestations des TSA.

La personne :

• semble faire le sourd.

• présente des anomalies du langage

• répète les derniers mots entendus

• démontre une absence de langage

• établit difficilement le contact avec les autres

• fait des crises sans raison apparente

• s’adonne à des jeux ou des activités excessives

• résiste aux changements de routine

• est insensible ou hypersensible à la douleur

• obtient des résultats inégaux dans les mouvements amples ou précis

La cause des TSA est inconnue; par contre, l’étiologie génétique est la plus appuyée présentement. En outre, les TSA ne sont pas causés par le comportement des parents ou par leur façon d’élever les enfants. Ce handicap touche quatre fois plus de garçons que de filles. Il affecte une personne sur 88.

26 août 2013

Guérir des maladies mentales en soignant l'intestin, ce deuxième cerveau ?

Des enfants jouent dans une maquette géante d'intestin installée sur une place du centre-ville de Lyon, en 2010. (AFP PHOTO / JEAN-PHILIPPE KSIAZEK)

Nul hôpital psychiatrique ni médicament ne parvenaient à guérir Mary de ses troubles obsessionnels compulsifs et de ses troubles du déficit de l'attention avec hyperactivité – qui se manifestaient par des pensées effrayantes et des comportements répétitifs. Jusqu'au jour où, raconte The Verge, un psychiatre de Boston aborda sa maladie sous un angle différent. Il lui demanda comment allait son intestin, si elle avait des problèmes de digestion, de constipation, de reflux acide... La réponse était oui. Le médecin lui prescrivit des probiotiques, ces "bactéries bénéfiques qui habitent notre intestin".

L'effet fut probant, tous les symptômes ayant disparu au bout d'un an. Rien d'étonnant pour le psychiatre, le docteur Greenblatt, pour qui "l'intestin est vraiment notre second cerveau". "Il y a plus de neurones dans l'appareil digestif que partout ailleurs, excepté le cerveau", explique-t-il. Selon une émission de France Inter, il y a en effet 100 à 200 millions de neurones dans le système digestif, qui communique avec l’encéphale grâce au nerf vague.

Lire La flore intestinale joue avec notre mental

D'après l'article de The Verge, ce type d'approche, inhabituelle en psychiatrie, est de plus en plus explorée par la science. Certes, on connaît depuis longtemps les liens entre certaines émotions et états mentaux – la peur, l'anxiété ou la dépression par exemple – et l'appétit ou la digestion. Mais les scientifiques n'y voyaient qu'une communication du cerveau vers le ventre. "Maintenant, une nouvelle compréhension des billions de microbes vivant dans notre intestin révèle que cette communication ressemble plus à une super autoroute à plusieurs voies qu'à une route en sens unique", explique The Verge. Des découvertes qui invitent à cesser de séparer totalement le cerveau du reste du corps, estime James Greenblatt.

Des études en laboratoire ont ainsi montré que des souris privées de bactéries avaient un comportement plus à risque, et montraient des signes d'une plus grande anxiété ; ou bien qu'en transplantant des bactéries d'un groupe de souris timides à un autre groupe de souris audacieuses, on modifiait significativement leur comportement. Il semblerait que, selon une autre étude sur des humains, même des probiotiques en compléments alimentaires puissent altérer le fonctionnement du cerveau – un résultat à prendre toutefois avec prudence.

Ces études touchent à un "vaste, complexe et mystérieux royaume du corps humain : environ 90 % de nos cellules sont en fait des bactéries, et les gènes des bactéries sont plus nombreux que les gènes humains, dans un rapport de 99 à 1", affirme le site américain. Les bactéries commencent à pulluler en nous à partir de l'accouchement et de nos premiers contacts avec le monde. Des recherches montrent que c'est le développement de ce microbiome (milieu où vit la microflore de notre organisme) dans les premières années de la vie qui peut être déterminant pour la santé mentale de l'adulte.

Ce lien étant reconnu, la question de l'action sur ces bactéries pour soigner des troubles mentaux reste ouverte. "Les scientifiques ne sont pas encore exactement certains de quelles espèces de microbes font partie d'un microbiome sain, ni si certaines souches de bactéries sont absolument vitales pour les fonctions mentales, ou si la clé est un juste équilibre [de ces micro-organismes]", conclut The Verge.

25 août 2013

Encore un séjour avec ABO réussi pour Lisou !

logo les balladins

Retour du séjour avec A Bras Ouverts vendredi 23/8 18h00 place de Fontenoy (derrière l'école militaire).

Elise était partie le lundi 19 août à la Madeleine près d'Orléans ... à bord d'une des estafettes mondialement connues !
Excitée comme d'habitude quand elle revient mais rayonnante avec quelques coups de soleil ... Albane, son binôme me raconte par le menu les principales étapes du séjour ... le comportement d'Elise etc. Bref de la bonne et saine communication ... très naturellement.

Comme d'habitude, ABO organise de courts séjours estivals en plus des week-ends tout au long de l'année.

Celui-ci avait pour thème "Les pirates" et a permis à 5 jeunes encadrés par 6 accompagnateurs de mieux faire connaissance et de s'éclater : ambiance & bonne humeur garantie.

Octavia, responsable du séjour connaît bien Lisou également ... depuis le temps qui ne connaît pas Elise à ABO en a au moins entendu parler ...

Encore une aventure des Balladins (c'est le nom du groupe d'Elise) particulièrement réussie.

Merci à tous

25 août 2013

Océan invisible, le nouveau site de Sophie Robert

"Le Mur" bien évidemment cela vous dit quelque chose ...

sophie robert ocean invisible

 

 

 http://www.oceaninvisibleproductions.com/

 

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25 août 2013

Autisme : combien de suicides faudra-t-il encore pour que l'Etat ne fasse plus l'autruche ?

Je viens de lire l’article qui raconte ce drame familial : des parents tuent leurs enfants avant de se pendre… L’un des enfants est autiste, sa mère se débat depuis des années pour trouver des solutions, elle-même vice-présidente et présidente de deux associations de parents.

 

Combien de grèves de la faim de mamans désespérées faudra-t-il ?

Combien de massacres d’enfants et adultes autistes shootés aux neuroleptiques, en chambre d’isolement et moins bien traités que des chiens, sans aucune possibilité de s’exprimer, faudra-t-il ?

Ecoutez cette mère d’enfant autiste s’exprimer dans le débat d’un film sur France 2, elle dit simplement la vérité, celle que les français ignorent :

« C’est des parents tout seuls contre un système, et comprendre que le salut  aujourd’hui est en dehors du système. Le plan autisme les parents l’attendent avec une énorme colère. Parce que si il est en deçà de ce que l’on attend (…) le massacre de nos enfants va continuer »

Le plan autisme ne change rien à l’État des lieux, à notre quotidien. Rien du tout. Le fait que l’autisme ait été Grande Cause Nationale non plus.

 

Je suis l’auteure d’une parodie sur ce que l’État propose aux parents d’enfants autistes comme solution…

 

J’avais fait cette parodie car oui effectivement, devant la démission des gouvernements successifs, devant les bâtons dans les roues que l’on nous met sans arrêt, les droits qu’on nous piétine, on n’en peut plus, et on n’a plus qu’une seule solution souvent… Le tuer et se tuer.

Beaucoup de parents y pensent, devant tant de combats à mener, pour au final obtenir quoi ?

Une place en hôpital ou institution psychiatrique : savoir que notre enfant  souffrira à vie, sera malheureux à vie, sans rien que l’on puisse faire ? Comment s’y résoudre ?

 

Voici le commentaire de Laurent Savard, père d’enfant autiste et comédien auteur d’un spectacle plein de poésie et d’humour sur le thème de la différence.

« Bouleversé d’apprendre aujourd’hui la disparition de Sophie Gonidou, de son mari et ses deux enfants dont un ado autiste. J’étais allé jouer pour son association à Fouesnant il y a deux ans. Sophie était une femme formidable, courageuse, discrète et sensible. À la fin du spectacle Matthieu mon régisseur vient me voir, « Laurent, depuis 10 minutes il y a une femme qui ne cesse de pleurer. » C’était Sophie, je vais bien entendu la voir, lui glissant alors « rassure-moi Sophie, tu n’as pas pleuré tout le long ? » … elle m’a alors pudiquement répondu qu’elle avait beaucoup ri mais qu’en une heure et demie elle avait vu défiler toute sa vie … Et qu’elle se sentait comme soulagée. Dix minutes plus tard Sophie et son mari, un mec très sympa, étaient radieux. L’autisme du fils de Sophie, à l’image de celui de Gabin et de tonnes d’enfants pour qui la meilleure prise en charge possible ne peut hélas tout résoudre, était de ceux qui demandent une bonne dose de courage et d’énergie. Régulièrement Sophie me donnait des nouvelles et je m’en veux de ne pas avoir été au courant de leur détresse financière suite à l’incendie en mai dernier du supermarché que dirigeait son mari. J’ai tout simplement les boules, j’aurais aimé lui dire qu’il n’y a jamais rien d’aussi beau et fort que la vie même si parfois c’est une belle salope de putain de vie ! J’aurais aimé recharger ses batteries, qu’elle et son mari penchent du côté de la vie, de l’humour et de la lutte. En mémoire de vous quatre cette photo de profil où Gabin – qu’elle trouvait si beau – porte cette jolie marinière – Armor Lux bien sûr – qu’elle lui avait offert … Cette disparition qui me meurtrit tant ne sera pas vaine Sophie, je me battrai avec d’autant plus d’acharnement avec cette petite arme redoutable qu’est l’humour … Compte sur moi Sophie … ton fils était très beau aussi. »

25 août 2013

Accompagnement des élèves en situation de handicap : la reconnaissance d'un vrai métier

information publiée sur le site du Ministère de l'éducation nationale

Vincent Peillon, ministre de l'éducation nationale, George Pau-Langevin, ministre déléguée à la réussite éducative et Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée aux personnes handicapées et à la lutte contre l'exclusion, présentent de nouvelles mesures pour l'accompagnement des élèves en situation de handicap. Ces mesures s'inscrivent dans le cadre de la loi pour la refondation de l'École de la République et ont pour objectif de proposer une offre de scolarisation et d'accompagnement de qualité à chaque enfant en situation de handicap.

 

Accompagnement des élèves en situation de handicap : la reconnaissance d’un vrai métier
Communiqué de presse du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, le 22 août 2013
 

 

L’École refondée, une École inclusive

 

Le principe de l’École inclusive

Grâce à la loi pour la refondation de l’École de la République, du 8 juillet 2013, figure désormais, dès le premier article du code de l’éducation (L. 111-1), le principe de l’inclusion scolaire de tous les enfants, sans aucune distinction.

La scolarisation en milieu ordinaire est ainsi favorisée. Ce mode de scolarisation permet d’obtenir les meilleurs résultats éducatifs pour de nombreux élèves en situation de handicap tout en offrant une plus grande ouverture à la différence aux autres élèves.

 

Des moyens humains sans précédent

Pour mettre en œuvre cette politique ambitieuse, d’importants moyens humains sont déployés. Ainsi, le ministère de l’éducation nationale peut proposer à chaque enfant une offre de scolarisation et d’accompagnement de qualité.

Pour la rentrée 2013, cela passe par le recrutement de 8 000 nouveaux accompagnants sur contrat aidé et par la création de 350 nouveaux contrats d’assistant d’éducation dédiés à l’accompagnement individuel.

 

La reconnaissance d’un vrai métier d’accompagnant

Conformément aux engagements du Président de la République, et à la suite de la mission confiée à Pénélope Komitès, le Gouvernement a décidé de proposer un contrat à durée indéterminée aux auxiliaires de vie scolaire (AVS) qui auront exercé pendant 6 ans sous le statut d’assistant d’éducation.

Ces personnels verront ainsi leur situation professionnelle stabilisée et leur métier reconnu. La situation aberrante qui obligeait le ministère de l’éducation nationale à se séparer des AVS après 6 ans de service appartient désormais au passé.
Les associations représentant les familles d’enfants en situation de handicap ainsi que les auxiliaires de vie scolaire ont été étroitement associés aux travaux préparatoires.

 

Une stratégie globale pour l’inclusion scolaire

Ces mesures s’inscrivent dans une démarche volontariste visant à créer les meilleures conditions possibles pour la scolarisation des enfants en situation de handicap. En plus des moyens humains, le ministère de l’éducation nationale et le ministère délégué à la réussite éducative :

  • engagent un effort exceptionnel en faveur de la formation de tous les personnels de l’éducation à la prise en charge du handicap ;
  • développent des ressources numériques permettant de répondre aux besoins spécifiques des élèves ;
  • bâtissent, dans le cadre de la modernisation de l’action publique, des "parcours de scolarisation" pour personnaliser les solutions offertes aux élèves.

 

Reconnaître le métier d’accompagnant des jeunes en situation de handicap

Le rôle clé des auxiliaires de vie scolaire

La scolarisation des enfants en situation de handicap en milieu ordinaire requiert souvent un accompagnement individuel. Au cours des dernières années, de plus en plus d’élèves ont ainsi bénéficié d’un accompagnement par un auxiliaire de vie scolaire (AVS), la plupart du temps recruté sur un statut d’assistant d’éducation.

Ce recrutement sur un CDD ne permet pas d’être reconduit au-delà de six ans d’exercice, si bien que se sont multipliées, dans toute la France, des situations dramatiques où un AVS, qui avait accompagné un enfant plusieurs années et s’était formé au cours de son contrat, était contraint de quitter ses fonctions au bout de six ans.

Un tel état de fait n’était acceptable ni pour les accompagnants, ni pour les familles.

 

Une concertation avec tous les acteurs

Le Président de la République s’était engagé à mettre un terme à cette situation. Vincent Peillon, ministre de l’éducation nationale, Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée en charge des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, et George Pau-Langevin, ministre déléguée en charge de la réussite éducative, ont demandé à un groupe de travail, piloté par Pénélope Komitès, d’étudier les solutions juridiques permettant de reconnaître le métier d’accompagnant et de pérenniser la situation des personnels.

Au cours de ses travaux, le groupe a entendu l’ensemble des acteurs concernés par le sujet, et tout particulièrement les associations représentant les auxiliaires de vie scolaire et celles représentant les familles d’enfants en situation de handicap.

Il a remis ses conclusions au Gouvernement au début de l’été.

 

La perspective d’un CDI pour pérenniser les professionnels

Sur la base de ces conclusions, le Premier ministre a décidé que le ministère de l’éducation nationale proposerait un contrat à durée indéterminée aux auxiliaires de vie scolaire qui arriveront, au cours des prochaines années, au terme des 6 années de contrat d’assistant d’éducation.

Le CDI qui leur sera alors proposé portera, le plus souvent, sur la même quotité de temps de travail que le CDD qu’ils avaient jusque là. Cette disposition leur permettra, le cas échéant, de compléter leur activité en effectuant, par ailleurs, des travaux permettant l’accompagnement de l’enfant dans ses activités non scolaires.

C’est, pour ces personnels, la perspective d’une véritable pérennisation professionnelle, la possibilité d’exercer durablement les fonctions pour lesquelles ils sont qualifiés.

 

La reconnaissance d’un vrai métier

Avec ce nouveau cadre professionnel, le Gouvernement s’engage pour la reconnaissance du métier d’accompagnant.

En effet, le CDI sera proposé à ceux des AVS qui auront engagé une démarche de valorisation des acquis de l’expérience, et il leur permettra ainsi de valider un nouveau diplôme, en cours d’élaboration, relatif à l’accompagnement des personnes.

La rémunération de ces personnels sera établie sur la base des grilles de la catégorie C de la fonction publique.

 

Plus de 28 000 accompagnants concernés

Au cours des prochaines années, tous les AVS répondant à ces critères pourront demander un contrat à durée indéterminée. Cela concerne potentiellement 28 057 personnes (travaillant pour un équivalent de 16 421 temps plein).
Cette pérennisation s’effectuera donc par vagues successives, en fonction du nombre d’AVS dont les contrats d’assistants d’éducation arrivent à terme chaque année.

Cela devrait représenter environ 3 000 personnes à partir de la rentrée 2014, puis entre 3 000 et 9 000 selon les années, jusqu’à concerner les 28 000 contrats au bout des six prochaines années.

 

Les premiers CDI à l’horizon 2014

Sur le plan juridique, la signature de ces nouveaux contrats exige de déroger au statut général des assistants d’éducation, et suppose donc une modification des dispositions législatives du code de l’éducation.

Le Gouvernement s’engage à effectuer cette modification de manière à pouvoir signer les premiers contrats à durée indéterminée pour la rentrée scolaire de 2014.

D’ici là, des mesures transitoires sont mises en œuvre pour les AVS dont les contrats se terminent avant cette date (et ne pouvaient jusque là pas être renouvelés). Ils pourront ainsi être provisoirement maintenus dans leur fonction, par les recteurs, en attente de la signature de leur futur CDI. L’ensemble de ces mesures concerne les seuls assistants d’éducation dédiés à l’accompagnement des élèves en situation de handicap.

 

8 000 accompagnants supplémentaires à la rentrée

 

Une demande en hausse constante

En 2012-2013, près de 226 000 élèves en situation de handicap sont scolarisés dans les écoles et établissements relevant du ministère de l’éducation nationale.

Les Maisons départementales des Personnes handicapées (MDPH) prescrivent chaque année à davantage d’enfants en situation de handicap une scolarisation en milieu ordinaire, avec une aide humaine.

Il revient ensuite au ministère de l’éducation nationale d’apporter cette aide humaine, de proposer une aide individuelle ou mutualisée, à temps plein ou à temps partiel.

 

Un effort de recrutement sans précédent

Le Gouvernement a fait le choix de trouver une solution de scolarisation pour tous les enfants en situation de handicap.

Pour cela, il a engagé des moyens humains inédits en programmant le recrutement de 8 000 accompagnants supplémentaires, sous statut de contrat aidé, à partir de la rentrée 2013.

 

Une véritable formation et des perspectives professionnelles

Pour ces nouveaux accompagnants, un contrat de 2 ans sera proposé afin qu’ils puissent se former pleinement et exercer leurs fonctions dans la durée. Une formation équivalente à celle que reçoivent tous les auxiliaires de vie scolaire leur sera offerte.
Cette formation permettra d’apporter aux élèves un accompagnement de qualité. C’est aussi ce qui aidera les personnes ainsi recrutées à préparer au mieux, le cas échéant, une insertion professionnelle ultérieure auprès d’autres types d’employeurs.
 

 

Mieux former les personnels pour mieux accompagner les élèves

 

La formation, clé d’une prise en charge de qualité

Pour proposer une solution de scolarisation qui réponde vraiment aux besoins des enfants en situation de handicap, la formation des personnels qui sont chargés de l’accompagnement est un facteur décisif.

Les associations représentant les familles des jeunes en situation de handicap attendent depuis longtemps un effort en ce sens.

Pour ces raisons, le ministère de l’éducation nationale, en coordination avec le ministère des affaires sociales et le secteur médico-social, a engagé un grand plan de formation de tous ceux qui sont amenés à jouer un rôle dans la scolarisation de ces enfants, de l’enseignant à l’AVS.

 

Une formation pour les nouvelles recrues sur contrat aidé

Dès avant leur prise de fonction, les 8 000 nouveaux accompagnants recrutés sur contrat aidé auront reçu au moins 60 heures de formations spécifiques relatives à la prise en charge des enfants porteurs d’un handicap.

Cette formation sera complétée par 60 autres heures, placées, autant que possible, dans les premiers mois de leur contrat.

Il s’agit de la première étape d’acquisition des compétences requises pour le nouveau diplôme relatif à l’accompagnement des personnes.

 

Un nouveau diplôme pour les auxiliaires en CDI

Dans le cadre des travaux menés par le ministère des affaires sociales, visant à refondre les diplômes relatifs à l’accompagnement des personnes, les spécificités liées à l’accompagnement des élèves en situation de handicap pourront être reconnues.

Au-delà de l’identification d’un vrai métier, cette reconnaissance permettra aux diplômés d’envisager des évolutions de carrière au sein des différentes fonctions participant au travail social.

Les référentiels et les maquettes de formation du nouveau diplôme relatif à l’accompagnement des personnes pourront être adoptés par la commission professionnelle consultative d’ici à l’été 2014, pour que le diplôme puisse être défini d’ici à la fin de l’année 2014.

 

Former tous les personnels au handicap

Pour réaliser l’École inclusive, il ne suffit pas de bien former les personnes dédiées à l’accompagnement des enfants en situation de handicap. C’est toute la communauté éducative qui doit être, non seulement sensibilisée mais véritablement formée aux enjeux de la prise en compte des handicaps et des besoins spécifiques des élèves.

À cette fin, les nouvelles Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) dispenseront des formations portant sur ces sujets, destinées à l’ensemble des personnels et notamment des jeunes enseignants.

Dans les modules de tronc commun, obligatoires pour tous les étudiants, futurs enseignants, inscrits en formation initiale dans une ESPE, figureront plusieurs formations dédiées aux enjeux généraux du handicap et à la connaissance des différents troubles des apprentissages.

De plus, des modules spécialisés pourront être développés pour faire de la formation plus spécialisée, consacrée à un niveau scolaire en particulier ou à un handicap spécifique.

Enfin, à moyen terme, les modules existants de formation à l’adaptation scolaire et à la scolarisation des élèves en situation de handicap (ASH) ont vocation à intégrer les enseignements des ESPE.

 

Le numérique pour répondre aux besoins spécifiques des élèves en situation de handicap

 

Des ressources pédagogiques numériques, un atout pour l’inclusion scolaire

Le développement de ressources pédagogiques adaptées aux élèves en situation de handicap est au cœur de la stratégie du ministère de l’éducation nationale pour faire entrer l’École dans l’ère du numérique.

Le numérique permet de progresser dans la prise en compte des besoins spécifiques des élèves et de mieux différencier les pratiques pédagogiques. Ainsi, les manuels scolaires sous forme numérique offrent des fonctionnalités aux élèves malvoyants.

Les opérateurs de l’éducation nationale se sont également engagés dans une démarche visant à promouvoir l’accessibilité systématique des ressources pédagogiques numériques et des formations.

Le Centre national de documentation pédagogique (CNDP), par exemple, prend en compte les exigences d’accessibilité en amont, afin de produire des documents utiles à tous les élèves, et non plus des séries spécifiquement dédiés aux enfants porteurs de handicap, différents de ceux destinés aux autres enfants.

 

Des applications accessibles pour aider les élèves à construire leur autonomie

L’Onisep a développé "Total accès" : un site internet et une application pour smartphone, tous deux accessibles, qui guident les élèves vers les solutions de scolarisation les plus adaptées à leur handicap et à l’orientation qu’ils souhaitent prendre. Doté d’un système de géolocalisation, ce service permet d’orienter les élèves vers les solutions les plus proches de chez eux.

 

Former les enseignants au handicap par le numérique

La plateforme de formation continue en ligne des enseignants du premier degré, "M@gistère", comprendra d’ici à la fin de l’année deux modules liés au handicap : l’un, portant sur les enjeux généraux de l’École inclusive, l’autre sur les spécificités de l’autisme.

Par ailleurs, le CNDP a réalisé le site lecolepourtous.education.fr, qui diffuse des outils favorisant l’enseignement à destination des élèves en situation de handicap.

 

Un nouveau service public dédié

Créé par la loi du 8 juillet 2013, le Service public du numérique éducatif compte, parmi ses missions, la prise en compte des besoins spécifiques des élèves en situation de handicap ou qui rencontrent des difficultés dans leurs apprentissages.

C’est la garantie d’une stratégie d’ensemble pour utiliser au mieux les outils numériques en faveur de l’inclusion scolaire.

 

Le "parcours de scolarisation" pour des solutions individualisées

 

Réformer pour mieux coordonner

Dans le cadre du comité interministériel de modernisation de l’action publique de juillet 2013, le Gouvernement a décidé de moderniser et de renforcer l’efficacité de la politique de scolarisation des enfants en situation de handicap.

Ces travaux ont permis de réfléchir aux solutions permettant de mieux adapter les dispositifs de scolarisation aux besoins réels des élèves, d’optimiser l’utilisation des ressources publiques dédiées à cette politique, de mieux informer les familles et de préparer l’insertion professionnelle des jeunes handicapés.

 

Le parcours de scolarisation

Il existe de nombreuses solutions de scolarisation à destination des élèves en situation de handicap (scolarisation en milieu ordinaire avec ou sans AVS, accompagnement individualisé ou mutualisé, scolarisation en dispositif collectif CLIS – ULIS, orientation en établissement médico-social). Ces différentes offres doivent évoluer pour s’adapter au mieux aux besoins des enfants et aux souhaits des familles.

Améliorer l’offre suppose également une meilleure coordination des nombreux acteurs qui interviennent au cours de la scolarisation d’un enfant en situation de handicap et une réflexion collective visant à renforcer le maillage territorial.

 

Mieux informer les familles

Toute famille ayant un enfant en situation de handicap doit pouvoir trouver rapidement l’information dont elle a besoin, que ce soit en matière de structure correspondant au trouble de son enfant, en termes d’interlocuteurs ou de démarches. Les outils existants seront améliorés et mis à la disposition de tous.

 

Préparer l’insertion professionnelle des jeunes

De nombreuses ressources existent pour aider les adolescents porteurs de handicap à préparer leur insertion professionnelle (ULIS Pro, IMPro, SESSAD Pro, Greta, MGI, Régions, Pôle emploi,...). Elles doivent aujourd’hui être mobilisées et coordonnées pour être plus efficaces.

25 août 2013

Accompagnement des élèves en situation de handicap : le reconnaissance d'un vrai métier

Information publiée sur le portail du Gouvernement

22/08/2013
Photo : Benoit Granier/Matignon
Photo : Benoit Granier/Matignon

A l’occasion de leur journée de travail précédant la rentrée scolaire, le Premier ministre a reçu à l’Hôtel de Matignon en présence du ministre, de la ministre déléguée et d’autres ministres les 250 hauts cadres de l’Education nationale (recteurs, directeurs académiques, secrétaires généraux d’académie, responsables de l’administration centrale).

Cette rencontre, inédite, marque l’importance que le gouvernement attache à la réussite de la refondation de l’Ecole et à l’agenda qui y est attaché depuis la promulgation de la loi le 8 juillet 2013.

Le Premier ministre a ainsi pu adresser à ces hauts cadres un message de confiance mais aussi souligner devant eux les défis qu’ils doivent désormais relever :

• l’avènement de l’école de la réussite pour tous
• une école plus inclusive, accompagnant mieux tous les élèves
• l’innovation pédagogique au cœur de l’action éducative
• le levier essentiel d’une formation des enseignants profondément renouvelée.

Parmi les mesures annoncées par le Premier ministre, celles concernant l’accompagnement des élèves handicapés paraissent particulièrement emblématiques de cette quadruple ambition.

Ces mesures s’inspirent des réflexions issues d’un groupe de travail, initié par Vincent Peillon, ministre de l’éducation nationale, Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée en charge des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion et George Pau-Langevin, ministre déléguée chargée de la réussite éducative et présidé par Pénélope Komitès, en concertation avec les associations représentant les familles d’enfants en situation de handicap, les auxiliaires de vie scolaire, ainsi que les organisations syndicales.

A la suite de ces travaux, conformément aux engagements pris par le Président de la République, le Premier ministre a décidé de reconnaître et de valoriser le métier qu’accomplissent les auxiliaires de vie scolaire et de leur offrir une véritable perspective professionnelle.

Ainsi, les 28 057 assistants d’éducation qui exercent ces missions d’accompagnement des élèves en situation de handicap se verront proposer un contrat à durée indéterminée au terme de leurs six ans d’exercice en contrat à durée déterminée.

Cette mesure constitue une avancée considérable pour ces personnels en leur permettant d’accéder à un statut de salarié pérenne, dans l’intérêt même des enfants qu’ils accompagnent. Ces personnels, qui se seront formés au cours de leurs années d’exercice, pourront désormais poursuivre leur activité au-delà des six ans qui étaient jusque-là la durée limite des contrats. Il est ainsi mis fin à une situation absurde et inacceptable.
Cette professionnalisation de l’accompagnement des élèves en situation de handicap passe, pour l’ensemble des personnels accompagnants, par la reconnaissance d’un vrai métier. Celui-ci fera ainsi l’objet d'une nouvelle formation et d'un nouveau diplôme d'État. L'expérience acquise par les AVS y sera valorisée.

Ces mesures marquent un progrès très important en matière de scolarisation des enfants en situation de handicap, en améliorant la qualité de l’accompagnement des élèves. Elles apportent des réponses aux attentes fortes des familles.

Cette décision vient compléter l’ensemble des efforts qui ont été engagés par le Gouvernement en faveur de la scolarisation des enfants en situation de handicap :

• le recrutement de 8 000 accompagnants supplémentaires à la rentrée 2014;
• la formation des jeunes enseignants aux sujets du handicap à l’école, assurée par les nouvelles Ecoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) ;
• la mise en place de modules de formation continue consacrés à la prise en charge du handicap pour tous les personnels de l’éducation ;
• le déploiement d’outils numériques pour répondre aux besoins spécifiques des élèves ;
• l’ouverture de 30 unités d’enseignement spécialement dédiées à l’autisme dans le cadre du 3e "plan autisme".

Ces mesures traduisant la reconnaissance des accompagnants des élèves handicapés comme exerçant un vrai métier illustrent parfaitement la volonté gouvernementale d‘une école plus inclusive, attachée à la réussite de tous, portée par l’innovation pédagogique et le renouvellement de la formation des personnels exerçant auprès des élèves.

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Icône du fichier 08.22_communique_de_presse_de_jean-marc_ayrault_premier_ministre_-_accompagnement_des_eleves_en_situation_de_handicap.pdf
21 août 2013

Guide des éligibilités pour les décisions prises dans les MDPH, maisons départementales des personnes handicapées

Document publié par la CNSA, caisse nationale de solidarité pour l'autonomie - Mai 2013

tiret vert vivrefm top

extrait de l'introduction

"L’éligibilité dans les MDPH consiste à vérifier les conditions permettant d’accorder ou non à une personne une ou des prestations relevant d’une décision de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH). Pour ce faire, l’équipe pluridisciplinaire de la MDPH recueille au cours de l’évaluation les éléments permettant de vérifier si les critères d’éligibilité sont remplis pour telle ou telle prestation.
L’équipe pluridisciplinaire détermine, le cas échéant, un taux d’incapacité permanente en application du guide barème [...]
Elle se fonde en outre sur les référentiels prévus par des réglementations spécifiques pour l’accès à certains droits ou prestations .Art. R. 146-28 du CASF
Pour autant, l’évaluation de la situation et des besoins des personnes ne se limite pas à la vérification de ces critères, qui ne suffisent en aucune façon à construire les réponses à inscrire dans le plan personnalisé de compensation.
C’est ainsi que le GEVA, guide d’évaluation des besoins de compensation des personnes handicapées, support réglementaire du recueil des éléments d’évaluation de leur situation, comporte des items dans différentes dimensions, qui vont bien au-delà des seuls critères d’accès aux prestations" (lire la suite)
20 août 2013

Philippe Croizon écrit à Ayrault pour faire du handicap UNE CAUSE NATIONALE

Philippe Croizon, amputé des quatre membres.

Philippe Croizon, amputé des quatre membres.

Crédit : Philippe Huguen - AFP

RÉACTION - Le sportif, amputé des quatre membres, a écrit au Premier ministre à la suite du vol de son fauteuil. Il réclame que le handicap soit érigé en cause nationale.

Il a retrouvé son fauteuil, mais sa colère est toujours intacte. Philippe Croizon a écrit une lettre au Premier ministre pour dénoncer la situation des personnes handicapées en France.

Dans ce courrier, dévoilé sur son compte Facebook, le sportif, amputé des quatre membres, revient sur le vol de son fauteuil, un modèle unique synonyme "d'autonomie" pour lui. Après un appel dans les médias, il avait finalement été retrouvé abandonné dans un parking.

Le "désarroi" des personnes handicapées

"Suite à la mésaventure du vol de mon fauteuil roulant, beaucoup de Français m’ont écrit pour témoigner de leur désarroi concernant leur handicap, leur impuissance face à l'administration, leur désarroi concernant le modique remboursement de leur fauteuil par la sécurité sociale", écrit Philippe Croizon à Jean-Marc Ayrault.

224 ans après la révolution française, une partie des citoyens de notre pays demande toujours la liberté, l'égalité, la fraternitéPhilippe Croizon

"Le constat est douloureux", poursuit-il. "224 ans après la révolution française, une partie des citoyens de notre pays demande toujours trois choses : la liberté, (...) l'égalité, (...) la fraternité."

Philippe Croizon conclut sa lettre avec une requête : il demande au Premier ministre que le handicap soit érigé "en cause nationale" en 2014 et 2015.

20 août 2013

LE GRAND DON : campagne de collecte de fonds pour l'autisme organisée par VAINCRE L'AUTISME

En 2013, à l’instar d’autres causes, telles que le sida ou les maladies neuromusculaires, l’autisme ira à la rencontre de la générosité des français, à travers « Le Grand Don ». Campagne nationale et annuelle axée sur la récolte de fonds, « Le Grand Don » apportera visibilité et générosité à l’autisme, grave problème de santé publique qui touche 1 naissance sur 100.

MICHEL LEEB PARRAINE « LE GRAND DON »

Le comédien, humoriste et chanteur Michel LEEB est le parrain du Grand Don, mettant sa notoriété et sa générosité au service d’une cause qui lui tient à cœur.

 

« L’enfant autiste est un enfant ‘presque’ comme les autres. Il perçoit le monde différemment. Il n’a pas tout à fait les mêmes codes d’accès à la réalité que les autres. Il faut lui donner ces codes. Non pas pour qu’il ressemble aux autres enfants, mais pour que sa différence ne le fasse plus souffrir, c’est à dire qu’il comprenne pourquoi il est différent, qu’il l’accepte et qu’enfin il gère cette différence pour vivre avec les autres. Pour cela il faut du temps, de la patience et surtout beaucoup d’amour, le premier de ces codes d’accès. Et tout commence par un petit geste. Je parraine la campagne ‘Le Grand Don’ de VAINCRE L’AUTISME, pour que chacun puisse faire un petit geste pour ces enfants. »

Michel LEEB

 

POURQUOI UN APPEL AUX DONS ?

VAINCRE L’AUTISME agit sur tous les fronts pour faire avancer la cause de l’autisme. Une solide stratégie d’actions permet aujourd’hui de dresser des perspectives prometteuses pour l’avenir : le développement de structures de prise en charge innovantes, la création d’un institut de recherche pour l’autisme… Le soutien de tous est indispensable pour mettre en place cette vision stratégique.

VOIR LA CAMPAGNE MEDIATIQUE
Après une 1ère vague de diffusion du 15 février au 15 avril, VAINCRE L’AUTISME prépare actuellement la Phase 2 de la campagne médiatique « Le Grand Don », qui repartira le 15 août, et ce jusqu’au 15 octobre.

Dossier de presse Le Grand Don Phase 2

Dossier de partenariat Le Grand Don Phase 2

Zoom sur la phase 1

Bilan Phase 1

Dossier de presse Le Grand Don Phase 1

19 août 2013

Autisme, hyperactivité, précocité ... Tranches de vie d'une maman optimiste

Ce livre, on en a déjà parlé plusieurs fois, c’est un de nos livres-chouchoux:

J’ai été contactée par Ninon Legendre qui a généreusement décidé de diffuser son livre gratuitement en l’honneur de l’année de l’autisme.

Je l’ai donc mis en forme pour votre confort de lecture, car j’ai beaucoup aimé ce livre et que c’est une vision totalement vraie de la vie avec le handicap.

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Je vous propose donc aujourd’hui de télécharger Autisme, hyperactivité, précocité… Tranches de vie d’une maman optimiste et de le partager avec le plus de monde possible.

Ceux qui préfèrent le format « arbres morts » peuvent, évidemment, toujours se le procurer sur Amazon.

Je finis sur ces quelques nouvelles que nous donne Ninon:

Six années ont passé depuis la rédaction de Tranche de Vie, et beaucoup de choses ont changé…

Titouan a onze ans aujourd’hui, il est en CM2, et c’est un petit garçon vraiment extraordinaire qui nous émerveille chaque jour davantage.

Il suit globalement très bien à l’école, avec l’aide de son AVSI. Il adore les mathématiques mais déteste le dessin. Nous utilisons toujours les principes de l’ABA, et le système des contrats fait, pour Titouan, des merveilles, tant au niveau des apprentissages scolaires que des interactions sociales. Il économise scrupuleusement l’argent gagné de cette façon, et s’achète des cartes Pokemon ou des toupies Beyblade.

Titouan fait du théâtre, du basket, du tennis. Il adore m’accompagner le week-end dans mes sorties sportives, et il est l’un de mes plus fervents supporters! Il en profite même pour participer aux petites courses familiales qui sont parfois organisées à l’occasion d’épreuves plus exigeantes. La compétition le motive énormément, mais perdre est toujours très difficile pour lui… Lui apprendre à mieux gérer la défaite est d’ailleurs notre grand objectif 2012! Bon, c’était aussi notre objectif 2010, notre objectif 2009, etc, etc… mais on finira par y arriver. ;)

Dernièrement nous avons vécu un moment très fort. Sophie Martinot, sa toute première intervenante ABA, est venue faire une conférence à Longwy. Ce jour-là, j’avais une extinction de voix… Il a donc fallu que Titouan prenne la parole à ma place, devant 80 personnes. Un très très grand moment d’émotion (vidéo complètement de travers filmée grâce à un téléphone portable)

En septembre prochain se dessine une nouvelle étape… Si on m’avait dit, il y a 7 ou 8 ans, que Titouan entrerait un jour au collège, je ne l’aurais pas pas cru! Alors ce passage en sixième est déjà, en soi, une véritable victoire pour nous, même s’il s’accompagne également d’une bonne dose d’appréhension.

Je suis intervenue récemment, à l’occasion de la journée de la solidarité, devant tous les futurs professeurs de Titouan, et j’ai trouvé des personnes à l’écoute, intéressées, très en demande d’informations. La principale du collège est formidable, elle entend bien relever ce nouveau challenge avec nous. C’est chouette de ne pas se sentir seuls!

Un petit mot à présent, sur le reste de la famille. Kélian est en seconde. C’est un ado sympa, plutôt « cool », sans problèmes. Mais c’est néanmoins un ado! Je n’en dirai pas plus: tous les parents ayant à la maison un jeune de 14 ans comprendront! :)

Koren est en 5ème, il va bien. Il est toujours passionné de gymnastique, et nous découvrons donc la Lorraine grâce à ses compétitions fréquentes le week-end.

Quant à nous, les « vieux », et bien nous ne vieillissons pas si mal! Nous sommes l’un et l’autre très reconnaissants à l’égard de nos trois enfants: ils nous ont fait grandir, nous ont donné l’occasion de briser toutes nos anciennes certitudes. Au quotidien, ils nous apprennent l’art de l’adaptation. Ce n’est pas toujours facile, il faut bien le reconnaître, mais c’est passionnant.

Et puis, tous ensemble, nous avons décidé de nous lancer dans une nouvelle aventure humaine: nous avons entrepris les démarches nécessaires pour devenir famille d’accueil… Encore un défi qu’il nous tient vraiment à coeur de relever!

Merci Ninon pour ton engagement et ton énergie!

18 août 2013

Autisme : des bienfaits préventifs de l'épigénétique.

Dimanche 18 août 2013

article publié sur le blog de chronimed

De nombreux facteurs (génétiques comme liés à l’environnement) sont incriminés dans le déterminisme des troubles du spectre autistique (TSA), rappellent des psychiatres espagnols dans une lettre à l’éditeur d’Acta Psychiatrica Scandinavica. Or ces facteurs sont susceptibles de perturber les voies synaptiques et les connexions neuronales au bon fonctionnement desquelles concourent notamment les neurotrophines, comme le facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF)[1] intervenant dans la genèse et le fonctionnement des neurones. Mais une aberration génétique de ce BDNF déclenche un mécanisme moléculaire par lequel le sujet devient plus vulnérable aux facteurs précoces de déstabilisation (early-life adversity) comme les carences éducatives dès la période néonatale, ce qui peut conduire à des « modifications stables dans le cerveau et dans la plasticité comportementale. » On a observé en particulier que des perturbations des interactions sociales et des conditions environnementales durant la première semaine de l’existence peuvent « altérer l’expression du gène du BDNF par le truchement de mécanismes épigénétiques[2] déterminant des changements dans la méthylation du promoteur du gène du BDNF. » Les auteurs réaffirment donc l’importance de la stimulation des nouveaux nés afin de solliciter les mécanismes neurotrophiques permettant d’améliorer la formation des synapses et de prévenir ainsi certains dysfonctionnements préludant aux TSA. Globalement, estiment les auteurs, cette action préventive pourrait, par l’intermédiaire de mécanismes épigénétiques, se révéler « cruciale dans le développement précoce des enfants. » [1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Facteur_neurotrophique_d%C3%A9riv%C3%A9_du_cerveau_(BDNF ) [2] http://www.igmm.cnrs.fr/IMG/pdf/Cours-Master1-epigenetique.pdf & https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pig%C3%A9n%C3%A9tique Dr Alain Cohen 14/08/2013 Pareja-Galeano H et coll. : Autism spectrum disorders: possible implications of BDNF modulation through epigenetics. Acta Psychiatr Scand 2013 ; 128: 97.

18 août 2013

Autime : la France peut-elle rattraper son retard (rediffusion)

information sur télérama.fr Emission ETAT DE SANTE - magazine de société (voir les autres rediffusions)

Dimanche 18 août 2013 de 07:30 à 07:55 sur La Chaîne parlementaire (Rediffusion)

 
État de Santé : Autisme : la France peut-elle... par LCP

Émission mensuelle présentée par Elizabeth Martichoux

L’autisme concerne aujourd’hui un enfant sur 110 en France. il a même été déclaré « grande cause nationale 2012 ». Pourtant, la France est régulièrement épinglée pour sa mauvaise prise en charge.
« État de santé » vous emmène à la rencontre de Noam, un petit garçon autiste de 11 ans. Il fait du roller, il sait lire, écrire et va même à l’école, en CM1. Pourtant, il y a quelques années, sa maman Stéphanie n’aurait pas soupçonné de telles capacités. S’il a fait des tels progrès, c’est grâce à la Futuroschool.

Un centre d’accompagnement basé sur les méthodes comportementales telles que l’ABA. Des méthodes qui remettent en cause le traditionnel accompagnement psychanalytique contre lequel s’insurge de nombreux parents. Et leur combat ne s’arrête pas là ! Ils s’insurgent aussi contre le manque de structures d’accueil pour les autistes en France.
Dans le second reportage, Séverine, une jeune maman célibataire se bat pour que son fils Dylan, 7 ans, continue de fréquenter la grande section maternelle et trouve enfin une place dans un établissement ABA.
Enfin, rencontre avec le député Daniel Fasquelle, auteur d’une proposition de loi sur l’autisme. Il accuse le retard de la France. Seuls 20% aujourd’hui des enfants autistes sont scolarisés en France contre 100% en Grande-Bretagne. Albert Algoud, auteur et journaliste, est l’invité spécial d’Elisabeth Martichoux.

Plus connu sous sa casquette d’humoriste, cette fois, il confie son expérience en tant que père de Bonaventure, son fils de 22 ans, autiste.

17 août 2013

Les chiffres de l'autisme - tableau synthétique

autisme en chiffres tableau synthétique

Bien entendu on pourra toujours discuter sur ces chiffres ... mais le tableau a le grand mérite de présenter les données du problème clairement.

16 août 2013

Sébastien Blondel, 33 ans, autiste, mais sportif avant tout !

article publié dans la Voix du Nord

Publié le

Par SARAH OVERBERGHE

En route vers les championnats du monde de natation, Sébastien Blondel espère briller une fois encore sur les podiums de Nouvelle-Calédonie. Mais, sous ses rêves de victoire, Sébastien n’aspire qu’à une chose : balayer les éternels préjugés liés au handicap et s’aligner au même niveau des sportifs dits valides.

Licencié à l’ATSA, Sébastien nage pour la reconnaissance de son statut de sportif

Alors que les nageurs de l’équipe de France (valide) se remettent de leurs exploits accomplis à Barcelone, d’autres champions s’apprêtent, à leur tour, à concourir sous la bannière tricolore à l’occasion des championnats du monde de natation INAS qui se tiendront à Nouméa du 19 au 23 août.

Une rencontre sportive de haut niveau consacrée aux athlètes en situation de handicap mental ou psychique qui verra s’affronter plus d’une cinquantaine de participants venus de quatre coins du globe, et ce au détour de 42 épreuves. À quelques jours du départ, l’heure était encore à l’entraînement pour nos champions, notamment pour Sébastien Blondel. Diagnostiqué autiste, cet athlète villeneuvois de 33 ans n’en est pas à son coup d’essai. La compétition, il l’a dans le sang. En atteste son palmarès.

Après un premier podium lors des Championnats d’Europe de 2006 (4x100m nage libre), Sébastien Blondel est resté sur sa lancée en remportant en 2010 pas moins de cinq titres de champion d’Europe (épreuve du relais) et un titre de Vice-Champion d’Europe (en individuel sur le 200m quatre nages). Échappant de peu aux qualifications pour les Jeux Paralympiques de Londres, il parvient cependant à se classer pour les championnats du monde de Nouméa. « Une étape rendue possible en grande partie grâce à l’ATSA - Association Tremplin Sport Adapté - de Tourcoing », indique Jean-Pierre Blondel, père de Sébastien et vice-président du groupe associatif. Et pour cause. « À l’inverse des clubs sportifs classiques qui ne bénéficient pas d’un encadrement adapté aux handicapés, l’ATSA permet aux athlètes concernés par le handicap d’être présentés lors d’événements sportifs importants, de mettre en valeur leur potentiel afin qu’ils soient ensuite repérés par des fédérations reconnues », insiste-il (lire ci-dessous).

C’est d’ailleurs grâce à ses prouesses et à un investissement sans limites que Sébastien a pu intégrer en 2003 l’Équipe de France de natation Sport Adapté (appelée Pôle France Sport Adapté). Bien plus qu’un exploit, une véritable fierté pour Sébastien ainsi que pour ses parents, supporters de la première heure.

Malgré sa peur primaire de l’élément aquatique, le jeune homme est aujourd’hui aussi à l’aise dans l’eau qu’un poisson. « P our preuve, Sébastien s’entraîne deux heures par jours, cinq fois par semaine. Et la mise en condition continue à la maison, dans la piscine au fond du jardin », plaisantent ses parents.

Au-delà d’une simple passion pour la nage, Sébastien est bien décidé à faire de la compétition « son combat contre les stéréotypes liés au handicap » espérant ainsi, au fil de ses victoires, égaler les grands noms de la natation française « et être reconnu comme un sportif avant tout ».

ZOOM

Créée en 1974, l’ATSA - Association Tremplin Sport Adapté - est un collectif basé sur Tourcoing qui favorise la pratique du sport aux personnes sujettes au handicap. « Plus particulièrement les adolescents et les adultes », comme l’explique Jean-Pierre Blondel, vice-président du groupe associatif. À l’heure où le placement en structure des personnes handicapées de plus de 21 ans constitue un véritable parcours du combattant pour les familles, l’ATSA voit en la pratique sportive un vecteur d’intégration. « À travers la discipline sportive, nous les poussons à prendre confiance en eux, à sortir de leur bulle que ce soit au contact d’autres handicapés ou de personnes dites normales ». Grâce à une équipe de bénévoles, comprenant des éducateurs spécialisés issus des IME du secteur, les quelque 200 licenciés que compte actuellement l’association peuvent bénéficier d’un encadrement adapté à la condition de chacun.

« Nous voulons les familiariser avec ce qu’ils aiment, leur apprendre à se dépasser mais aussi, et surtout, faire en sorte qu’ils soient reconnus en tant que sportifs sans avoir à porter l’étiquette handicapés », insiste le vice-président d’ATSA.

 

ATSA :

339, rue du Chêne Houpline à Tourcoing 03 20 23 17 93

16 août 2013

Aujourd'hui, Jean-Louis Fournier à télématin parle de son livre : Où on va Papa ?

Je n'ai pas lu le livre et la présentation de ce matin m'a paru séduisante ... prix fémina 2008 ... passage télé en 2013 ...
Difficile pour moi de ne pas partager le point de vue quand Jean-Louis Fournier déclare "J'ai beaucoup d'admiration pour les gens qui réussissent à vivre sans humour..."

http://pluzz.francetv.fr/videos/telematin.html => curseur à 19'45"

J'ai lancé une discussion sur le net ... et l'on m'a fait découvrir une approche moins connue du livre : le point de vue de la Maman qui pour le moins n'est pas d'accord sur tout. La vérité est souvent multiple et question d'éclairage (jjdupuis)

LA MAMAN
DE MATTHIEU ET THOMAS

le point de vue de la mère des deux handicapés

Version modifiée du site original
après mise en demeure de l'auteur et de l'éditeur du livre
Nov. 2009

 

16 août 2013

Algérie - 1er congrès international à Oran : Autisme, diagnostic et prise en charge

publié sur la page facebook de l'association
Par Autisme Oran et Asmaa Beldjilali

AU PROGRAMME :

JEUDI 26 SEPTEMBRE 2013
MATIN

08:45/ Ouverture
Dr Heddadj .A Président de l'APORANIE /Dr Bourokba .N President de l'ASAOR, Dr.Lallali.K de SOLIMED

09:00/ Importance du diagnostic précoce de l’autisme
Dr. BOUMAIZA Z. Pédopsychiatre, Boulogne Billancourt, France
09:30/ Généralités sur l’autisme
Mme. SELMI F. Psychomotricienne, Ile de France, France.
10:00/ ) troubles du spectre autistique et DSM V Prof PRY R Montpellier, France.
10:30/ Pause café

11:00/ Qu'est ce que le trouble envahissant du developpement? Dr Heddadj A
11:30/ Autisme et épilepsie:une association complexe. Dr Amani M (EHS SidiChami) ,Oran
12:00/ Etiopathogenie de l'Autisme Dr Haftari A (EHS SidiChami) Oran
12:30/Déjeuner

APRES-MIDI

14:00/ Caractéristiques de la communication chez les personnes autistes
Mme. BERTRAND H. Orthophoniste, Ile de France, France
15:00/ Evaluation du langage et de la communication
Mme. BERTRAND H.
15h30/Communication APOranie
16:00 Pause café

16:15/Famille, fratrie et autisme,Mme. SELMI F.
16:45/ Projection DVD : « D'un contenant à l’autre »
Handicap International : La psychomotricité auprès d’enfants autistes et psychotiques.
17:15/Débat
17:30/ Clôture

ATELIER (workshop): Dr K Belani Montreal, Canada.
De 14:00 à 18h (pause café à 16h)"mieux me comprendre c'est mieux m'aider"
1-l'évaluation clinique des troubles autistiques chez l'enfant et l'adolescent.Cet atelier présente un cadre pour mieux guider la démarche clinique du médecin ou du psychologue.
2-Intervention: Développer le sens social chez la personne ayant un TSA:Travail sur les émotions, la comprehension sociale, les habilités interpersonnelles et la motivation.

VENDREDI 27 SEPTEMBRE 2013
MATIN

08:45/ L’autisme en Institution
Dr. BOUMAIZA Z.
09:15/ Le jardin d’enfants thérapeutique
Mme. SELMI F.
09:45/ Les médiations thérapeutiques
Dr. BOUMAIZA Z.
10:15/Pause café

10:45/Autisme,communication et apprentissage: deux études menés an Centre Autisme Tlemcen,Sarah Bendiouis,Fatima Borsali ,Doctorantes en psychopathologie de l'enfant.

11:15/Description de l'enseignement structuré et individualisé selon les prescriptions du modèle TEACCH
Dr Belani K ,Montreal, Canada.
12h15/ Débat
12h45/Déjeuner

APRES-MIDI


14:00/ Communication visualisée
Mme. BERTRAND H (France)
15:00/Présentation d’un groupe théâtre avec enfants autistes
Mme. BERTRAND H (France)
15:30/ psychomotricité et Autisme (études de cas) Mme Selmi F (France)
16:00/Pause café

16:15/Quels effets à l’inclusion des enfants autistes ? Ali Mecherbet, Enseignant, professeur Université Aboubakr Belkaid Tlemcen, Algérie.
16H45/Les difficultés de prise en charge des enfants Autistes en Algerie Dr Mouffok (EHS SidiChami) Oran.
17:15 /Débat .
17h30/ Cloture.
ATELIER (workshop)
De 14:00 à 18:00/(pause café à 16h)
Un Atelier proposé par l'équipe de Tlemcen sur le dépistage precoce et le diagnostic de l'Autisme.


SAMEDI 28 SEPTEMBRE 2013
MATIN

09:00/ L’autisme au regard d’une psychologue-Psychothérapeute
Mme. SAHILI I. Psychologue, Ile de France, France
10:00/ Débat
10:30/ Pause café
11:00/ Expérience d’une activité piscine en hôpital de jour
Mme. SAHILI
11h:30/ Débat
12:00/ Clôture

DE 09h a 12h ensuite de 14h a17h/ATELIER de psychomotricité par Mme Gabriella Gusso therapeute Shiatsu.
_____________________________________________________
Association des Autistes d’Oran
Agrément N° 1566 du 30/11/2009
Compte bancaire BNA N° 001 009510200000053/14
Téléphone mobile +213 (0)555.03.82.42
E-mail :autism.oran@gmail.com
____________________________________________________
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Les places sont limitées et les inscriptions se feront uniquement les SAMEDI 31 AOUT/ 07, 14, 21 SEPTEMBRE 2013 de 14H a16H30 au Centre de Loisirs Scientifique (CLS) derière la Météo HLM

Frais d'inscription: 2000 DA (a régler avant la date de l’événement)

NB : Les frais de déplacement ainsi que l'hébergement ( pour les personnes venant des autres wilayas ) ne serons pas pris en charge par notre association

15 août 2013

Laurent Savard : La psy

Le site de Laurent Savard => http://laurentsavard.com/

15 août 2013

Handicap : Belgique condamnée, France absoute - article publié dans yanous

Si la Belgique vient d'être condamnée par le Conseil de l'Europe pour violation des droits humains, la France, qui exile outre-Quiévrain des milliers de personnes handicapées intellectuelles, n'est pas inquiétée...

La décision du Comité européen des droits sociaux (CEDS) du Conseil de l'Europe a secoué la torpeur estivale qui commençait à s'imposer en Belgique : le pays est condamné par l'instance européenne pour violation de la Charte sociale européenne en matière de droits des personnes handicapées, au motif qu'il ne propose pas les places nécessaires et adaptées en établissements et structures spécialisés. Cette carence de l'Etat belge et de ses trois régions (Flandre, Bruxelles et Wallonie) est dénoncée depuis plus de 15 ans par des associations de personnes handicapées, dont une vingtaine soutenue par la Fédération internationale des Ligues de droits de l'homme (FIDH) a saisi le CEDS. Si la décision de cet organe judiciaire du Conseil de l'Europe n'entraine pas de pénalités immédiates pour la Belgique, il ouvre la voie aux personnes qui s'estiment lésées et aux associations d'engager des actions juridiques contre l'Etat et les Régions, pour les contraindre financièrement et politiquement à agir.

Ce n'est pourtant pas l'opprobre jeté sur nos voisins d'outre-Quiévrain qui retient particulièrement l'attention, mais un paradoxe persistant : la Belgique n'offre pas à tous ses résidents handicapés la prise en charge éducative, sanitaire et sociale dont ils ont besoin, alors qu'elle accueille, traite et héberge (convenablement semble-t-il) plus de 5.000 Français, pour la plupart handicapés intellectuels. Cet accueil occupe 3.000 salariés en Wallonie selon la ministre de la santé, Eliane Tilleux, et est d'ailleurs devenu une opportunité économique, la France finançant la totalité des dépenses. Et c'est effectivement une bonne affaire pour le budget de l'État et des Conseils Généraux "exileurs" : en Wallonie, le prix de journée était, en 2011, de 150€ par personne alors qu'il fallait compter près du double en France. L'une des raisons de cet écart résulte d'un encadrement moitié moindre : 0,5 salarié pour une personne handicapée en Wallonie contre 1 pour 1 en France.

Selon les récentes déclarations des ministres française et wallonne concernées, les activités sont distinctes et l'accueil des exilés français ne se ferait pas au détriment des Belges handicapés. Mais aucune étude d'impact n'évoque l'attrait économique de ces exilés chez les investisseurs, les éducateurs et auxiliaires de vie diplômés ou pas. Ce véritable business a en effet de longs jours devant lui, le Parlement Wallon ayant ratifié en avril dernier l'accord Franco-Belge de décembre 2011 qui régit l'exil des français handicapés, le Sénat français l'ayant approuvé le 25 juillet, l'Assemblée Nationale devant se prononcer à la rentrée par un vote qui ne fait aucun doute. Négocié par le précédent Gouvernement, l'un des arguments avancés en décembre 2011 pour le justifier par la Secrétaire d'État française chargée des personnes handicapées, Marie-Anne Montchamp, était l'aboutissement en 2015 du plan de création de 51.000 places en établissements médico-sociaux. Hélas, ce plan a été suspendu dès les premières semaines du Gouvernement Ayrault alors que moins des deux-tiers des places avaient été financées.

Outre que ce gel, qui semble définitif, ne permettra pas aux exilés de revenir en France près de leurs familles, la carence en prise en charge adaptée ne pourra que croitre dans notre pays. Les associations belges viennent de montrer aux associations nationales de personnes handicapées une nouvelle voie d'action pour contraindre l'État et les collectivités locales à agir, à cesser de discriminer, de laisser les plus vulnérables à la charge de familles qui n'en peuvent plus : sauront-elles l'emprunter, ou continueront-elles à pratiquer cette forme de cogestion de la pénurie qui fait des ravages depuis des décennies ?


Laurent Lejard, août 2013.

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