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"Au bonheur d'Elise"
6 décembre 2013

Dimanche 26 janvier 2014 - L'association Meuphine vous convie à son Grand Goûter du Nouvel An !

Meuphine grand gouter nouvel an 26 janvier 2013

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6 décembre 2013

Patrick Lemoine, psychiatre : Les benzodiazépines favorisent la démence

Publié le 03-10-2011 à 10h10

Pour le psychiatre Patrick Lemoine, le lien entre la consommation excessive de somnifères et d'anxiolytiques et le risque de démence s'explique. En cause: une aggravation de l'apnée du sommeil. Il estime que certaines benzodiazépines devraient être retirées du marché.

Imovane, Stillnox, Mogadon..ces somnifères appartiennent tous à la classe des benzodiazépines. (PETILLOT/SIPA)

Imovane, Stillnox, Mogadon..ces somnifères appartiennent tous à la classe des benzodiazépines. (PETILLOT/SIPA)

Patrick Lemoine est psychiatre, docteur en neurosciences, directeur de recherches à l’université Claude Bernard de Lyon, directeur médical d’un groupe de 32 cliniques. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont La détox c’est la santé ou L'enfer de la médecine est pavé de bonnes intentions (chez Robert Laffont).

 

 

 

Sciences et Avenir: L’étude épidémiologique du Pr Bégaud que Sciences et Avenir vient de dévoiler (S&A n° 776, en kiosque) montre qu’avec la consommation chronique de benzodiazépines (somnifères, tranquillisants..), le risque d’entrée dans la maladie d’Alzheimer augmente. Que pensez-vous de ces résultats ?
Patrick Lemoine
 : C’est quelque chose que j’ai déjà dit depuis longtemps mais avec moins d’arguments : ce qui est bien, c’est qu’il y a enfin une étude épidémiologique, sérieuse, qui permet de démontrer ce qui me paraissait une évidence.

Parce que, pour vous, ce lien entre consommation de benzodiazépines et entrée dans la démence est donc une évidence ?
Oui. Et je pense qu’il y a une explication, qui est liée à l’augmentation des arrêts respiratoires (en durée et en fréquence) que provoquent les benzodiazépines pendant le sommeil. Or, on sait parfaitement que ce syndrome d’apnée du sommeil aboutit à des tableaux démentiels.


En quoi ces arrêts respiratoires augmentent-ils le risque de démence ?
Le problème, c’est la multiplication des asphyxies. Un apnéique va faire 60 asphyxies par heure de sommeil, soit 300 à 400 par nuit ! Ce qui provoque à chaque fois une augmentation du CO2 dans le sang, qu’on appelle « hypercapnie ». Or, une hypercapnie a deux organes cibles : le cortex cérébral et le myocarde. Il est parfaitement établi que les gens qui souffrent d’une apnée du sommeil présentent un risque majeur –c’est peut-être le plus important de tous- d’AVC (accident vasculaire cérébral) et d’infarctus du myocarde.
Même si les patients ne sont pas victimes d’une hémiplégie ou d’un AVC majeur, on sait qu’ils font en réalité des micro-infarctus [petites attaques cérébrales, ndlr] et développent des syndromes démentiels. Ce n’est que post-mortem que l’on peut voir s’il s’agissait de démences vasculaires ou de la maladie d’Alzheimer, surtout que la plupart du temps il s’agit d’un mixte des deux : ainsi, certaines personnes développent un petit Alzheimer, et s’ils prennent des benzodiazépines, ils aggravent leur apnée du sommeil, et là c’est la catastrophe. On sait très bien maintenant qu’un quart de Lexomil pris à 19h multiplie par deux le nombre et la durée des incidents respiratoires. La prise de ces médicaments peut donc transformer un ronfleur avec quelques apnées en apnéique pathologique. Je pense que certains patients ne développeraient pas de démence si leur cortex cérébral ne subissait pas autant d’hypercapnies et donc d’asphyxies.

Cela signifie que les personnes qui souffrent d’apnée du sommeil ne doivent pas prendre de benzodiazépines ?
On ne peut pas prescrire ces médicaments sans demander au patient s’il ronfle. Je m’insurge contre les médecins généralistes qui ne posent pas cette question du ronflement et qui ne consultent pas le conjoint pour savoir s’il perçoit des arrêts respiratoires. S’il n’y a pas d’apnée, on peut prescrire des somnifères mais pour une durée limitée. Il faut éviter l’accoutumance et il est très dur pour des personnes qui prennent ces médicaments depuis des années, parfois 15 ans, de se sevrer.

Comment se fait-il qu’en France les anxiolytiques et les somnifères soient autant prescrits et consommés sur d’aussi longues périodes, alors que selon la loi, la durée de prescription doit être limitée à 2 semaines pour les hypnotiques et les somnifères, et à 12 semaines pour les tranquillisants ?
On peut dire que la France est championne toute catégorie pour ces prescriptions ! C’est 8 fois plus qu’en Allemagne par exemple. La pression des laboratoires est la même dans tous les pays, ce n’est donc pas la cause. En revanche, il y a un problème lié à la distribution des médicaments : aux États-Unis ou en Grande-Bretagne, le pharmacien donne le nombre de pilules nécessaires pour la durée du traitement, mais pas chez nous. Le pharmacien n’a pas le droit d’ouvrir les boîtes ! Le patient se retrouve donc souvent avec un excédent qu’il garde chez lui. Cela favorise l’automédication.
L’autre facteur crucial, c’est bien sûr la prescription par des médecins qui n’ont pas de formation continue obligatoire. La thérapeutique évolue vite, il faut se former ! La France est le seul pays développé dans lequel on peut avoir passé sa thèse il y a 40 ans, n’avoir lu aucun article ni aucune revue et continuer à exercer ! C’est un scandale !
Enfin, il y a une autre raison à ces prescriptions excessives : c’est le fait que la Sécurité sociale ne prenne pas en charge les psychothérapies conduites par des psychologues. (Lire Benzodiazépines, comment s'en passer). Au final, cela coûterait moins cher de rembourser des visites chez le psychologue.

Que faut-il faire alors pour réduire cette surconsommation et changer les habitudes ?
Il faut frapper un grand coup ! Faire des campagnes ! Le rôle de la presse est important. Car finalement ce sont les patients qui alertent leurs médecins. Par ailleurs, il faut expliquer aux généralistes l’importance de ne pas prescrire les benzodiazépines aux ronfleurs apnéiques, rappeler les limites de prescription dans le temps et les règles de sevrage. Il faut aussi tenir compte du temps que met l’organisme à éliminer un produit. Le Tranxène par exemple a une demi-vie de 72 heures : cela signifie que la moitié de la dose ingérée persiste dans l’organisme 72 heures après. On sait que cela diminue la vigilance, augmente le risque de chute et de fractures chez les personnes âgées ! Dans ce cas-là, il vaut mieux prescrire du Témesta, dont la demi-vie est de 8 heures. Le Mogadon a une demi-vie de 20h ! Si on prend 10 mg à 22h, il reste 5 mg, 20 heures plus tard, et il faut 100 heures pour l’éliminer ! Il faut que l’Afssaps (agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) fasse son travail et retire certains médicaments du marché.


Propos recueillis par Cécile Dumas
Sciences et Avenir.fr
30/09/2011

6 décembre 2013

Une université de Moscou lance des cours sur l'autisme

article publié dans RIANOVOSTI

Une université de Moscou lance des cours sur l'autisme
10:08 25/11/2013
MOSCOU, 25 novembre - RIA Novosti

Une formation sur la nature et les caractéristiques de l'autisme va être lancée à l'Université pédagogique et psychologique  de Moscou (MGPUU) dans le cadre du programme de master, a déclaré à RIA Novosti Vitali Roubtsov, recteur de l'université.

"Cette formation va être lancée et dispensée au sein de notre université. Bien qu'il n'existe pas encore en Russie de statistiques officielles sur le nombre d'enfants atteints de troubles du spectre autistique (TSA), il existe une forte nécessité de prise en charge de ces enfants - et pas seulement à Moscou. Les enfants sont bien plus nombreux que les spécialistes qui ont les compétences et maîtrisent les méthodes pour travailler avec eux. Il faut s’occuper de ces enfants et il est donc normal que nous organisions ces cours gratuits dans le cadre du programme universitaire.

Les étudiants feront leur stage au Centre d'accompagnement psychologique et médicosocial pour les enfants et les adolescents de la MGPUU", a déclaré Vitali Roubtsov.

La formation "L’autisme : nature et caractéristiques" sera dirigée dans le cadre du programme de master par la spécialiste certifiée de la méthode ABA (Applied behavior analysis ou analyse du comportement appliquée) Marina Azimova, superviseur de la classe ABA à l'école située rue Kachenkine Loug.

D'après Margarita Olar, directrice adjointe du Centre d'accompagnement psychologique et médicosocial pour les enfants et les adolescents, cette formation est importante car les TSA sont différents des autres types de troubles du développement, notamment par leur dynamique de développement, les particularités de perception sensorielle et le profil cognitif de leur formation. Le cycle inclut 14 heures de cours et 22 heures de travail individuel. Le premier cours magistral est prévu pour fin novembre.

La méthode ABA ne doit pas être une vache sacrée

"L'agitation autour de cette formation de Marina Azimova est telle que les parents submergent déjà de demandes le rectorat de l'université pour savoir s'ils peuvent assister aux cours. De ce point de vue, je pense que nous avons choisi la bonne direction. Courant hiver-printemps nous approuverons le premier module d'ABA pour rendre cette méthode plus accessible aux jeunes spécialistes, avant tout pour nos étudiants ainsi que pour ceux qui travaillent avec des enfants atteints de TSA", explique Margarita Olar.

L’ABA-thérapie est un programme éducatif intensif basé sur les techniques de comportement et les méthodes d'apprentissage. En tant que discipline scientifique, l’ABA étudie l'impact des facteurs environnementaux sur le comportement et manipule ces facteurs afin de changer le comportement de l'individu.

Selon l'experte, la tâche consiste à garder ce module dans l'une des chaires afin que les étudiants puissent bénéficier de cette formation à titre de spécialisation complémentaire.

"Ce n'est un secret pour personne : le niveau de qualification d'un spécialiste n'est pas toujours suffisant pour travailler avec des enfants atteints de TSA. La méthode ABA est justement un outil de travail adapté aux enfants atteints de TSA qui peut être expliqué, enseigné, qui a des paramètres d'entrée précis et qui est appuyé par des tests. Cette méthode ne laisse aucune place à la frustration ou à l'interprétation personnelle", explique l'experte.

La thérapie du comportement fait aujourd'hui partie des méthodes les plus efficaces pour traiter l'autisme. Margarita Olar a noté qu’il était indispensable de mettre cette méthode à disposition des spécialistes en tant qu’outil de travail adapté aux enfants atteints de TSA, en le décrivant avec un langage clair. D'autre part, il faut tout de même faire comprendre aux professionnels que ce n'est pas l'unique méthode pour traiter les TSA.

"Cette connaissance cessera d'être sacrée et accessible uniquement à un cercle restreint d'individus. Il ne faut pas faire de l'ABA une vache sacrée. ABA pourrait connaître le même sort que la méthode Montessori, qui avait aussi suscité une telle réaction à son apparition. Aujourd'hui, les spécialistes utilisent peu la méthode Montessori dans leur travail sous sa forme initiale. Toute méthode est appelée à devenir un outil pratique, simple et clair, ce qu'il est en fin de compte", affirme Margarita Olar.

5 décembre 2013

Test pour différencier les TSA & les TDAH chez les adultes

article publié dans Autisme Information Science

05 décembre 2013

Prefrontal activation during inhibitory control measured by near-infrared spectroscopy for differentiating between autism spectrum disorders and attention deficit hyperactivity disorder in adults

Traduction: G.M.
Neuroimage Clin. 2013 Oct 26;4:53-63.

Activation préfrontale lors de contrôle inhibiteur mesurée par spectroscopie proche infrarouge pour différencier les troubles du spectre autistique et les troubles du déficit d'attention avec hyperactivité chez les adultes

Source
Department of Neuropsychiatry Graduate School of Medicine, The University of Tokyo, Tokyo, Japan.

Résumé Le diagnostic différentiel des troubles du spectre autistique (TSA) et du déficit de l'attention avec hyperactivité ( TDAH ) basée uniquement sur des évaluations symptomatiques et comportementales peut être difficile , même pour les experts . Ainsi, le développement d'un marqueur de la neuro-imagerie qui différencie le TSA du TDAH serait une contribution importante à ce domaine .  

Nous avons évalué les différences dans l'activation préfrontal entre adultes avec TSA et le TDAH à l'aide d'un outil de neuro-imagerie entièrement non invasive et portable , la spectroscopie proche infrarouge .  
Cette étude a inclus 21 adultes jamais médicamentés avec TSA , 19 adultes jamais médicamentaés avec TDAH , et 21 sujets sans TSA et TDAH appariés pour l'âge , le sexe , et le QI . 
Les changements de concentration d'oxygène dans l'hémoglobine dans le cortex préfrontal ont été évalués au cours d'une tâche de signal d'arrêt et une tâche de fluence verbale . Au cours de la tâche de signal d'arrêt , par rapport au groupe témoin, le groupe TSA présentait une sous activation plus faible  dans une large région préfrontale , tandis que le groupe de TDAH a montré une sous activation de la zone prémotrice droite , l'aire motrice pré supplementaire droite, et le cortex préfrontal dorsolatéral bilatéral .  
Des différences significatives ont été observées dans le cortex préfrontal ventro-latéral gauche entre les groupes TSA et les groupes de TDAH pendant la tâche de signal d'arrêt . La méthode de validation croisée leave one out en utilisant les variations moyennes de l'hémoglobine oxygénée a donné une précision de classification de 81,4 % au cours du contrôle inhibiteur . 
Ces résultats ont été spécifiques à la tâche , comme le modèle de l'activation cérébrale observée au cours de la tâche de fluence verbale n'a pas différencier les TSA et les groupes de TDAH de manière significative.  
Cette étude fournit donc la preuve d'une différence dans l'activation préfrontal ventro-latéral gauche pendant le contrôle inhibiteur entre adultes avec TSA et TDAH . 
Ainsi , la spectroscopie infrarouge proche peut être utile comme un outil auxiliaire pour le diagnostic différentiel de ces troubles du développement .

Abstract
The differential diagnosis of autism spectrum disorders (ASDs) and attention deficit hyperactivity disorder (ADHD) based solely on symptomatic and behavioral assessments can be difficult, even for experts. Thus, the development of a neuroimaging marker that differentiates ASDs from ADHD would be an important contribution to this field. We assessed the differences in prefrontal activation between adults with ASDs and ADHD using an entirely non-invasive and portable neuroimaging tool, near-infrared spectroscopy. This study included 21 drug-naïve adults with ASDs, 19 drug-naïve adults with ADHD, and 21 healthy subjects matched for age, sex, and IQ. Oxygenated hemoglobin concentration changes in the prefrontal cortex were assessed during a stop signal task and a verbal fluency task. During the stop signal task, compared to the control group, the ASDs group exhibited lower activation in a broad prefrontal area, whereas the ADHD group showed underactivation of the right premotor area, right presupplementary motor area, and bilateral dorsolateral prefrontal cortices. Significant differences were observed in the left ventrolateral prefrontal cortex between the ASDs and ADHD groups during the stop signal task. The leave-one-out cross-validation method using mean oxygenated hemoglobin changes yielded a classification accuracy of 81.4% during inhibitory control. These results were task specific, as the brain activation pattern observed during the verbal fluency task did not differentiate the ASDs and ADHD groups significantly. This study therefore provides evidence of a difference in left ventrolateral prefrontal activation during inhibitory control between adults with ASDs and ADHD. Thus, near-infrared spectroscopy may be useful as an auxiliary tool for the differential diagnosis of such developmental disorders.

KEYWORDS:

Attention deficit hyperactivity disorder, Autism spectrum disorders, Inhibitory control, Near-infrared spectroscopy, Stop signal task
PMID: 24298446

5 décembre 2013

L'ocytocine pourrait soigner les enfants autistes

Le 04 décembre 2013 à 12h00 - par Catherine Cordonnier

L’ocytocine, une hormone connue pour favoriser l’attachement entre une mère et son enfant, pourrait également aider les enfants atteints d’autisme. Cette hormone augmenterait les effets bénéfiques des thérapies comportementales.

l'ocytocine soigne les enfants autistes

L’ocytocine est une hormone synthétisée naturellement par l’organisme au niveau du cerveau et stockée dans l’hypothalamus (une petite glande nichée dans le cerveau), qui la libère quand c’est nécessaire. C’est cette hormone, par exemple, qui va favoriser les contractions lors de l’accouchement et aider ensuite à la production de lait maternel. Selon les spécialistes, cette hormone favoriserait également l’attachement entre une mère et son enfant et inciterait les hommes à être plus fidèles !

Une nouvelle étude menée par l’Université de Yale, aux Etats-Unis, montre que cette hormone boosterait également les zones du cerveau liées aux interactions sociales chez les enfants atteints d’autisme. « L’hormone n’a pas modifié les compétences sociales des enfants qui ont été suivis pour cette étude, mais son effet stimulant sur certaines régions particulières du cerveau suggère que l’utilisation de vaporisateurs nasaux d’ocytocine immédiatement avant la thérapie comportementale pourrait accroître les effets bénéfiques de ces thérapies » souligne le Pr Ilanit Gordon, qui a dirigé l’étude.

Pour cette étude publiée dans la revue Proceedings, le neuroscientifique américain a suivi 17 enfants atteints d’un trouble autistique. Pendant deux séances, certains ont reçu un spray nasal d’ocytocine et d’autres un spray nasal placebo. Des IRM de leurs cerveaux ont ensuite été effectués, ce qui a permis de mettre en évidence que les enfants sous ocytocine présentaient une plus grande activité dans le « cerveau social », la zone du cerveau qui traite les informations sociales et la conscience émotionnelle. Ces travaux vont dans le sens d’études précédentes qui avaient montré que les enfants autistes avaient un taux plus faible d’ocytocine que les enfants au développement normal.

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5 décembre 2013

Parce que nous sommes tous différents ...

4 décembre 2013

Autisme et syndrome d'Asperger : idées reçues et préjugés

A voir absolument !

Publiée le 4 déc. 2013

Diagnostiquée par le Centre de Ressources Autisme de ma région avec le syndrome d'Asperger à l'âge de 27 ans, je n'ai de cesse depuis d'informer sur ce syndrome. Cette 1ère vidéo vient en complément des articles que je publie sur le blog emoiemoietmoi.over-blog.com, elle porte sur les idées reçues et les préjugés.

Pour info, les jolis bracelets que je porte sont de l'asso http://www.boutiqueromanetsimon.org/

Bon visionnage!

4 décembre 2013

C'est dit avec humour ...

je suis comme je suis

3 décembre 2013

Janvier 2014 : formations ABA gratuites et ouvertes à tous !

information publiée sur le blog Etre autiste aujourd'hui

 

Janvier 2014 : formations ABA gratuites et ouvertes à tous !

J'attire votre attention sur ces formations ABA mises en place par l'association Autisme Paca. Elles sont offertes, il suffit juste d'être adhérent 2014. Bien entendu, l'association fonctionnant avec des dons, chacun peut également faire un geste de participation ! Elles se tiendront en région PACA, dans le Var.

L'intervenante sera Sophie LAURENT, analyste du comportement qui a un centre éducatif à Biot (Alpes Maritimes). Elle est diplômée à la fois en France en psychologie clinique et aux Etats-Unis (Master en ABA, Floride).

Dates : Le dimanche 5 janvier 2014 : concerne les principes de l'ABA appliqués pour les habiletés sociales et l'autonomie, voir l'affiche en cliquant ici.

Le dimanche 12 janvier 2014 : concerne les principes de l'ABA appliqués à l'école, voir l'affiche en cliquant ici.

Pour plus d'informations, voir la rubrique formations avec les détails.

Si vous souhaitez vous inscrire ou demander des renseignements, l'adresse mail de contact est : autismepaca@gmail.com .

Merci à l'association Autisme Paca pour une telle prestation !

Qu'est-ce que l'ABA ? Plus d'informations en cliquant ici.

Voir l'article du Nice Matin : Sophie Laurent aide Lucas, 6 ans, à dépasser son autisme.

Voir le site web du centre ABA de Sophie Laurent.

3 décembre 2013

Autisme : L'actu pose les bonnes questions ...

autiste qui ne parle pas

3 décembre 2013

Evolution des Centres Ressources Autisme dans le contexte du Plan Autisme 2013-2017

Quel décret pour réformer les CRA ?

Évolution des Centres Ressources Autisme dans le contexte du Plan Autisme 2013-2017

Lire le document

1 décembre 2013

Séance d'équitation à Conches sur Gondoire au Haras du Grand Clos

P1070348Le chat du Haras du Grand Clos à Conches observe tout en silence mais enregistre tout ... il est en plus adorable.

Retour sur une séance d'équitation un certain samedi 24 août 2013 où Elise servait de test pour une nouvelle recrue de l'association Trott'Autrement ... qui encadre les séances du samedi matin cette année à Conches où Lisou la retrouve dès 9h30 en compagnie de ses camarades Alexandra et Geoffray.



iris alvarez with his horse

Séance sous la direction d'Iris Alvarez ici à gauche qui a fait un bref passage dans l'association et que j'ai beaucoup apprécié (cela pour le contexte) ... Donc une Elise bien entourée et dirigée ... qui dès lors a pu montrer ses capacités.

Un moment quelque part historique ... par une belle journée.

Une Elise accompagnée par des personnes talentueuses et un très bon souvenir ...

J'allais oublier -> l'album complet de la séance ICI

 

 

1 décembre 2013

Elise est une jeune femme aux visages multiples ...

visages élise montage

1 décembre 2013

Inauguration nouveaux locaux IME ECLAIR - La photo des Officiels

officiels inauguration nouveaux locaux IME ECLAIR

Avec le commentaire de Liora Crespin :

Gérard EUDE, Vice Président du Conseil Général, Hugues Rondeau le Maire de Bussy Saint Georges et Marc Pinoteau l'Adjoint Maire de Collégien, à l'inauguration de nos nouveaux locaux à Collégien.
Merci à ces deux communes dynamiques et accueillantes, qui nous aident à avoir une meilleure inclusion dans la vie pour nos enfants. Les infrastructures municipales nous ont ouvertes leurs portes dans ces villes: les gymnases, les cantines scolaires, les médiathèques.... Un exemple à suivre !
– avec Benoit Metivier, Hugues Rondeau, Brigitte Abergel et Gérard Eude.

1 décembre 2013

L'ABA si j'y suis !

article publié sur le blog de Jean-Marie De Lacan

Chers disciples, et psychanalystes de tous bords,

Nous sommes à nouveau victimes d’une attaque "sang prêt cédant", d’une saillie encore et toujours effectuée sur le rythme militarisé des bottes en cuir et de la cravache de la désormais célèbre mère maquerelle des négationnistes de l’inconscient, cet inconscient dont nous sommes lézardants défenseurs de la non existence préalable à l’avènement du prophète premier, et lézardants défenseurs de sa structuration sur le modèle de l’iceberg à whisky depuis.

En d’autres termes, la grognasse a encore frappé, ou semble plutôt sur le poing de faire bander l’annonce, celle d’un nouveau retorchage qui vise à nous salir. Elle y parle, ou plutôt y fait parler des méthodes dites "éducatives" dont nous avons pourtant dénoncé le grand danger : celui de nous faire disparaître du champ de la prise en charge de l’autisme. Il est d’ailleurs surprenant de constater que depuis qu’il est question d’exclure la psychanalyse de l’autisme, ce diagnostic spectral est en hausse spectaculaire chez les malades mentaux qui nous sont "chers", un peu comme si ces derniers cherchaient à fuir quelque chose qui ressemblerait à une figure paternelle au phallus atrophié mais que nous peinons toujours à identifier.

Toujours est il que Jamais nous n’abdiquerons!

Nous portons dorénavant cette affaire devant la justice, assignons la sorcière scientiste et implorons la censure préalable de ce report qui tache déjà notre raie-putassion. Dans le cas, très peu probable où nous tomberions sur un juge sans foi, donc sans loi, nous conservons une requête de secours comme second recours garantissant le juste parcours de notre discours à la cour.

Requête 1 : Nous, psychanalystes, n’avons jamais été contactés par Sophie Robert en vue de la réalisation d’un film documentaire intitulé "Quelque chose en plus". Considérant que notre absence équivaut à la dénaturation de nos propos et de notre pensée, nous présentons une requête devant le président du tribunal aux fins d’obtenir la désignation d’un huissier qui aurait pour mission de se faire remettre l’intégralité des rushes du film dans le but de faire la preuve de l’intégralité de l’absence de nos propos et du fait que ceux-ci ont donc été dénaturés dans le cadre de l’annihilation de notre pensée. Nous demandons au tribunal d’interdire à la défenderesse l’exploitation sous quelque forme que ce soit et la diffusion du film sous astreinte de 666 000 € p ar jour, de condamner la défenderesse à verser la somme de 666 000 000 € à titre de dommages et intérêts en réparation de son préjudice résultant de l’atteinte à notre droit moral, de l’atteinte portée à notre droit à l’image et à notre réputation.

Requête 2 : Nous, psychanalystes, n’avons jamais été contactés par Sophie Robert en vue de la réalisation d’un film documentaire intitulé "Quelque chose en plus". Considérant que notre absence équivaut à la dénaturation du propos et de la pensée des intervenants concernant la méthode comportementalo-fasciste ABA, nous présentons une requête devant le président du tribunal aux fins d’obtenir la désignation d’un huissier qui aurait pour mission de se faire remettre l’intégralité des rushes du film dans le but de faire la preuve de l’intégralité de l’absence de nos propos et du fait que les propos concernant l’ABA ont donc été dénaturés dans le cadre de l’annihilation du genre humain. Nous demandons au tribunal d’interdire à la défenderesse l’exploitation sous quelque forme que ce soit et la diffusion du film sous astreinte de 666 000 € p ar jour, de condamner la défenderesse à verser la somme de 666 000 000 € à titre de dommages et intérêts en réparation de son préjudice résultant de l’atteinte à notre droit moral sur l’ABA, de l’atteinte portée à notre droit à l’image ainsi qu’à notre droit sur la réputation du comportementalo-fascisme.

Huit minutes d’attention flottante permettent clairement d’identifier les intentions malsaines de la réalisatrice à notre égard. Il s’agit à l’évidence de faire porter une parole totalement contraire à la nôtre sur ces méthodes comportementalo-fascistes. L’ABA est présentée comme une approche humaine voire humaniste qui s’adapterait à la singularité de chaque enfant, or nous sommes les seuls à disposer d’un tel pouvoir selon les tables de la loi freudienne. Par ailleurs, enfants, parents et intervenants semblent travailler de façon coordonnée, dynamique et enjouée, trois caractéristiques qui sont autant de portes ouvertes vers l’éradication du symptôme. Nos prophètes de l’eau-de-là, avec lesquels nous échangeons via l’oraclacanien, nous ont pourtant bien mis en garde contre les risques liés à l’éradication de la psychose : la surchauffe de l’inconscient de notre planète, à savoir son noyau, qui entrainerait de multiples fissures volcaniques de l’écorce terrestre et donc, la dispersion des divans.

Notre nouvelle et haine-y-aime action en justice symbolise à merveille le caractère publique de notre utilité, de notre argent, de notre santé, de notre parole, ce qui m’amène à un notre seconde croisade du moment : la décadence ou plutôt la Soca Dance de l’université française.

Dans un total mépris de la liberté de religion et de la culture, une réforme en cours vise à bâillonner l’enseignement de la psychanalyse à l’université. Comment peut-on imaginer priver les étudiants en psychologie, en sociologie, en droit, en médecine, en politique de ce dont leur inconscient a besoin? Ces derniers seraient donc condamnés aux divans clandestins, aux réseaux mafianalytiques? Sachez messieurs les législateurs que dans notre beau pays qui ne le restera plus longtemps, il existe des pulsions qui ne peuvent pas être réfrénées par votre beau principe de laïcité, qui ne le restera plus longtemps également.

Contraboliquement vôtre,

1 décembre 2013

Recherche sur le Riluzole employé comme adjuvant à la Rispéridone

article publié dans Autisme Information Science

01 décembre 2013

Riluzole as an adjunctive therapy to risperidone for the treatment of irritability in children with autistic disorder: a double-blind, placebo-controlled, randomized trial

Traduction: G.M.
 
Paediatr Drugs. 2013 Dec;15(6):505-14. doi: 10.1007/s40272-013-0036-2.

Source

Research Center for Behavioral Disorders and Substance Abuse, Hamadan University of Medical Sciences, Hamadan, Iran.

CONTEXTE

Un état hyperglutamatergic a été pointé comme pouvant jouer un rôle possible dans la physiopathologie des troubles autistiques . Le riluzole est un agent de modulation du glutamate  avec des propriétés neuroprotectrices , dont on a montré qui pouvait avoir des effets positifs dans de nombreux troubles neuropsychiatriques . 

OBJECTIF

Le but de cette étude était d'évaluer l' efficacité et la tolérance du riluzole comme un adjuvant à la rispéridone dans le traitement de l'irritabilité chez les enfants autistes qui n'ont pas répondu de façon optimale aux médicaments précédents . 

ÉTUDE

Ce fut un essai de 10 semaines , en groupes parallèles , randomisée, en double aveugle , contrôlée contre placebo . 

PARTICIPANTS

L'étude a inclus des garçons et des filles âgés de 5-12 ans en ambulatoire avec un diagnostic de trouble autistique sur la base des critères du DSM -IV-TR et un score ≥ 12 sur la sous-échelle de l'irritabilité de l'Aberrant Behavior Checklist-Community ( ABC - C )  qui avaient abandonné d'autres traitements en raison d'un manque d'efficacité . 

INTERVENTIONS

Les sujets ont reçu du riluzole (titré à 50 ou 100 mg / jour en fonction de poids corporel ) ou un placebo , en plus de la rispéridone (titré jusqu'à 2 ou 3 mg / jour sur la base de poids corporel ) pendant 10 semaines . 

RÉSULTAT

Les patients ont été évalués au départ , à la semaine 5 et à la semaine 10 . Le critère de jugement principal était la différence dans le changement de la sous-échelle des notes irritabilité ABC - C de base à la semaine 10 entre les deux groupes . Nous avons également comparé l'évolution des autres scores des sous-échelles ABC - C et Global Clinical Impressions - Improvement ( CGI-I ) l'échelle des scores entre les deux groupes . 

RÉSULTATS

Quarante-neuf patients ont été inclus dans l'étude , et quarante enfants ont terminé l'étude ( les décrocheurs : placebo = 4 , riluzole = 5 ) . 
Une amélioration significativement plus importante dans les résultats primaires de l'étude (le score ABC - C irritabilité sous-échelle ) a été réalisée par les enfants traité par au riluzole traité par rapport au groupe placebo ( P = 0,03 ) .  
Les patients du groupe riluzole ont également montré une amélioration significativement supérieure à la léthargie / retrait social ( P = 0,02 ) , les comportements stéréotypés ( P = 0,03 ) , et les sous-échelles hyperactivité / non - conformité ( p = 0,005) , mais pas sur la  sous-échelle du discours inapproprié (P = 0,20 ) par rapport aux patients dans le groupe placebo .  
Onze patients dans le groupe riluzole et cinq patients dans le groupe placebo ont été classés comme répondant au traitement en fonction de leurs scores CGI - I [ χ ( 2 ) ( 1 ) = 3,750 , p = 0,05 ] .  
Les enfants du groupe riluzole ont connu beaucoup plus de l'augmentation de leur appétit et de poids corporel que les enfants du groupe placebo à la fin de l'étude . 

CONCLUSION

Le traitement au Riluzole adjuvant montre plusieurs résultats thérapeutiques , en particulier pour l'amélioration de l'irritabilité chez les enfants avec autisme . Cependant , son ajout à la rispéridone se traduit également par une augmentation significative de l'appétit et prise de poids .

PMID: 23821414

BACKGROUND:

A hyperglutamatergic state has been shown to play a possible role in the pathophysiology of autistic disorders. Riluzole is a glutamate-modulating agent with neuroprotective properties, which has been shown to have positive effects in many neuropsychiatric disorders.

OBJECTIVE:

The aim of this study was to assess the efficacy and tolerability of riluzole as an adjunctive to risperidone in the treatment of irritability in autistic children who were not optimally responding to previous medications.

STUDY DESIGN:

This was a 10-week, randomized, double-blind, parallel-group, placebo-controlled trial.

PARTICIPANTS:

The study enrolled male and female outpatients aged 5-12 years with a diagnosis of autistic disorder based on the DSM-IV-TR criteria and a score of ≥12 on the Aberrant Behavior Checklist-Community (ABC-C) irritability subscale who had discontinued other medications because of a lack of efficacy.

INTERVENTIONS:

Subjects received riluzole (titrated to 50 or 100 mg/day based on bodyweight) or placebo in addition to risperidone (titrated up to 2 or 3 mg/day based on bodyweight) for 10 weeks.

OUTCOME:

Patients were assessed at baseline, week 5, and week 10. The primary outcome measure was the difference in the change in the ABC-C irritability subscale score from baseline to week 10 between the two groups. We also compared changes in other ABC-C subscale scores and Clinical Global Impressions-Improvement (CGI-I) scale scores between the two groups.

RESULTS:

Forty-nine patients were enrolled in the study, and forty children completed the trial (dropouts: placebo = 4, riluzole = 5). A significantly greater improvement in the study primary outcome (the ABC-C irritability subscale score) was achieved by the riluzole-treated children compared with the placebo group (P = 0.03). Patients in the riluzole group also showed significantly greater improvement on the lethargy/social withdrawal (P = 0.02), stereotypic behavior (P = 0.03), and hyperactivity/non-compliance subscales (P = 0.005), but not on the inappropriate speech subscale (P = 0.20) than patients in the placebo group. Eleven patients in the riluzole group and five patients in the placebo group were classified as responders based on their CGI-I scores [χ(2)(1) = 3.750, P = 0.05]. Children in the riluzole group experienced significantly more increases in their appetite and bodyweight than children in the placebo group by the end of the study.

CONCLUSION:

Riluzole add-on therapy shows several therapeutic outcomes, particularly for improving irritability, in children with autism. However, its add-on to risperidone also results in significantly increased appetite and weight gain.
 

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