Après six heures passées sur une grue elle obtient gain de cause. A 13 h 30, Estelle, 36 ans, est descendue de l'engin de chantier où elle était réfugiée depuis sept heures du matin accompagnée d'une équipe de pompiers.

Une fois arrivée en bas, la maman d'Alan a brandi une lettre rédigée par la Rectrice lui certifiant que l'AVS (Auxiliaire de vie scolaire) de son fils était "maintenue jusqu'en juillet 2014". Devant les journalistes présents et quelques parents d'enfants autistes venus la soutenir, elle a lu dans un grand sourire la suite du courrier lui certifiant qu'une "assistante serait embauchée en CDD pour l'année scolaire 2014/2015".

"Une action en faveur des autres enfants autistes"

Avant de monter dans une voiture de police qui devait l'amener au commissariat pour y être interrogée, la mère de famille a indiqué que son action "coup de poing" n'était que le début d'un combat en faveur des enfants autistes. "Seulement 2% des enfants sont scolarisés et quand ils le sont on fait tout pour les sortir du dispositif", a-t-elle clamé sous quelques applaudissements.

La maman du petit Alan, 8 ans, autiste et scolarisé dans une école privée de Toulouse, protestait contre la déscolarisation de son fils. Au mois de mai, l'AVS qui le prend habituellement en charge devait partir pour suivre une formation d'un mois et son remplacement n'était pas envisagé.