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"Au bonheur d'Elise"
24 mars 2014

Ce soir sur France 3 : Le cerveau d'Hugo

Le cerveau d'Hugo (Télérama)

Lundi 24 mars de 20:45 à 22:20 sur France 3

Synopsis de Le cerveau d'Hugo

Hugo est né avec cet handicap qu'on appelle l'autisme. Il aime se décrire comme un martien au pays des «neurotypiques», les être humains dits normaux. Ce petit garçon est une véritable énigme. Doué d'une intelligence remarquable, il est même un génie dans son domaine : le piano. Ce documentaire-fiction, avec la voix de Sophie Marceau, raconte son histoire depuis sa naissance jusqu'à ses 22 ans. C'est l'acteur Thomas Coumans qui endosse son rôle, et Arly Jover qui prend celui de sa mère. La fiction est complétée par des images d'archives, des témoignages d'enfants touchés par la maladie et ceux de leurs parents, pour retracer l'histoire de l'autisme.

La critique TV de télérama du 22/03/2014

On aime beaucoup

cerveau d'hugo

Autant prévenir d'emblée ceux que le sujet pourrait faire fuir : c'est un film sur l'autisme à la fois profond et léger, empli de témoignages graves, mais aussi drôles et émouvants. La réalisatrice l'a conçu sur le même modèle que son précédent documentaire-fiction, Un coeur qui bat, sur la transplantation cardiaque. S'y entremêlent une histoire fictive, des témoignages d'autistes — Asperger ou « de haut ­niveau », c'est-à-dire dotés d'une intelligence normale ou supérieure à la moyenne mais souffrant de graves troubles de la communication et de la socialisation — et de leurs parents. Ainsi que des images d'archives sur l'histoire de la prise en charge de l'autisme et sur les dernières découvertes et pistes scientifiques. Des comédiens ­(parmi lesquels Thomas Coumans, parfait) incarnent Hugo, de la naissance à l'âge adulte. Longtemps muet, Hugo n'est pas un enfant comme les autres. Les médecins pensent d'abord qu'il n'acquerra jamais la parole. Plus tard, Hugo se découvre un talent spectaculaire pour le piano et une passion immodérée pour Glenn Gould.

D'aucuns jugeront ce parcours trop romanesque. Cette partie fictive remplit en tout cas parfaitement son rôle consistant à illustrer et à prolonger les propos des autistes qui s'expriment. Lesquels livrent une représentation intérieure pour le moins lumineuse. Citons Luna, autiste et photographe : « Je me vois comme une femme puzzle. Ma vision est fragmentée, je suis fragmentée. Pour ranger mon appartement, il faut d'abord que je prenne des photos des endroits, car je ne vois pas l'ensemble. » — Marc Belpois

Marc Belpois

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