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"Au bonheur d'Elise"
6 juillet 2014

Une adhérente d'Autisme Paca s'illustre en natation

Marie Bertaina, jeune adulte Asperger est très active au sein de l'association Autisme Paca présidée par Jean-Marc Bonifay. Elle a notamment écrit le texte de sensibilisation à l'autisme illustré par les élèves d'Artotaf. Et Autisme Paca l'a soutenu Marie championne natationdans son projet de participation à la 16ème Traversée de Toulon à la nage qui s'est déroulée le 29 juin plage du Mourillon. Et l'association peut être fier puisque Marie est montée sur la plus haute marche du podium en 200 mètres et en 500 mètres. Une sacré performance et une belle récompense pour cette jeune fille dynamique et aux multiples talents.

D.D

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4 juillet 2014

François Hollande : "le handicap doit toujours être traité au plus haut niveau"

article publié sur Vivre FM

Mercredi 02 Juillet 2014 - 18h46

Elysée

Le Président de la République a reçu ce mercredi 2 juillet les représentants des associations du secteur du handicap en présence de parlementaires et de la Secrétaire d'État Ségolène Neuville. L'objectif : préparer la Conférence Nationale du handicap qui doit se tenir à la fin de l'année.

Quatorze associations étaient reçues à l'Élysée mercredi 2 juillet - Crédit Photo : Grégoire Molle
Quatorze associations étaient reçues à l'Élysée mercredi 2 juillet - Crédit Photo : Grégoire Molle

Accessibilité, jeunesse, emploi, accès au soin, ressources des personnes handicapées, cinq thèmes à l’ordre du jour de la réunion avec François Hollande ce mercredi après-midi à l'Élysée. Le Président voulait entendre ce que les associations avaient à lui dire sur la question du handicap. Quatorze associations (1) étaient autour de la table ainsi que trois parlementaires (2). Le but de cette réunion n'était pas de faire des grandes annonces, mais de prendre le pouls du secteur du handicap au moment où les délais accordés pour l'accessibilité et les restrictions budgétaires sur les allocations sèment le doute sur la volonté du gouvernement de faire du handicap une priorité.

"Fixer des calendriers réalistes"

Sur la question de l'accessibilité, François Hollande soutient la position du gouvernement et affirme qu'il vaut mieux "fixer des calendriers réalistes plutôt que de susciter des frustrations". Mais François Hollande a rappelé à la secrétaire générale en charge des personnes handicapées qu'il ne fallait pas de délais trop longs. "Pas dix ans de plus" a réaffirmé le Président.

Alors que le président de l'Association des Paralysés de France (APF) rappelait le désarroi des personnes handicapées qui vivent avec des niveaux de ressources très faibles, le président a expliqué que le nombre d'allocataires avait fortement augmenté. S'agissant de la prestation de compensation du handicap, François Hollande a ainsi résumé :"de plus en plus de ressources allouées, et de plus en plus de précarité".

Il a rappelé qu'il fallait permettre davantage le cumul des allocations avec les revenus du travail de façon à ne pas décourager les personnes qui reprennent progressivement un emploi. "C'est difficile pour l'emploi de tous, c'est encore plus difficile pour l'emploi des personnes handicapées" a résumé le Président de la République.

Concernant l’école, François Holande veut renforcer la formation des enseignants et se félicite de la mesure prise récemment par Benoit Hamon : dans un décret publié le 27 juin, le ministre de l'Education annonce que les Auxiliaires de Vie Scolaire (AVS) pourront être embauchés en Contrat à Durée Indéterminée (CDI).

La question des ressources au menu de la conférence nationale en décembre

La conférence nationale du handicap (CNH) prévue en décembre reprendra les cinq thèmes abordés aujourd’hui y compris celui des ressources. Le dossier épineux des allocations sera bien sur la table en fin d’année. Le gouvernement avait d’abord voulu écarter ce sujet, jugé trop risqué dans le contexte budgétaire actuel. François Hollande a demandé à la Secrétaire d’État Ségolène Neuville d’inscrire ce thème au programme de la CNH, tout en précisant qu’il s’agirait plutôt de dresser un état des lieux que de s'engager. En outre la conférence nationale du handicap se déclinera en conférences régionales. 

 

(1) APF, UNAPEI, APAJH,,ADAPT, UNISDA, FFDYS, FNATH, CFPSAA, FFAIMC, UNAFAM, AIRE, GIHP, Autisme France, CLAPEAHA

(2) Les députées Martine Carrillon Couvreur, Martine Pinville et la sénatrice Claire Lise Campion.

Grégoire Molle

3 juillet 2014

Les hôpitaux de jour, les CMP et la psychanalyse

Ne faites pas la même erreur que moi.......

Par le collectif   ... 

Ce terme politiquement correct désigne des hopitaux psychiatriques pour enfants où ils sont admis en journées. Ici on accueille en principe les enfants autistes les plus gravement atteints. Les « soins » qu'ils y reçoivent sont basés sur les théories psychodynamiques, inspirées des thèses de psychanalystes tels que Freud, Lacan, Tustin, Bettelheim, Klein ou Mannoni. Il s’agit de « guérir » le psychisme de l’enfant qu’on suppose malade. On va donc tenter d’agir sur l’évolution « dynamique » du psychisme dans son environnement (notamment familial et social) ; le travail est centré essentiellement sur «la relation à l'autre», à travers des activités dites d’échange (autocollant, dessin, ateliers de théâtre, psycho-drame, contes) et malheureusement aussi à l’aide de thérapies dites « corporelles ». Ainsi l’atelier « pataugeoire », qui consiste à mettre un enfant en maillot de bain dans une petite baignoire, où deux voire trois «thérapeutes» observent et interprètent son comportement dans l'eau : se touche-t’il les parties intimes ou non, quels sont ses gestes, ses expressions, et on en tire des conclusions savantes sur son psychisme. Il importe « d’accueillir toutes les productions de l’enfant quelles qu’elles soient », ainsi on en dira rien à un enfant qui défèquera dans la pataugeoire (au contraire cette « production » sera prise en compte dans l’analyse). Dans le cadre de cet exemple, le revers est que l’enfant pourra en déduire qu’il est normal et acceptable de déféquer en public, ce qui n’ira pas dans le sens d’aider son intégration sociale.

Pire encore est le «
packing », destiné en principe aux enfants présentant « des troubles graves du comportement » (crises aiguës, auto-mutilation). Cette « thérapie » consiste à déshabiller l’enfant et une fois presque nu, l’emmailloter bien serré dans des draps mouillés préalablement placés au réfrigérateur à une température d’environ 10°C. Seul le visage est libre afin d’empêcher la suffocation. L'objectif est de générer un choc thermique et ainsi de permettre de « recréer le moi-peau psychique » censément défaillant chez ces enfants. Évidemment ce "traitement" n'a pas été validé par l'Organisation mondiale de la Santé, aucune étude scientifique n’a encore été menée à bien (l'unique étude en cours depuis 3 ans est menée par ceux-là mêmes qui ont introduit la pratique en France et qui la propagent aujourd'hui). Malgré cela, le packing est couramment pratiqué dans de nombreux hopitaux de jour et instituts spécialisés qui s'occupent d'enfants autistes, sans supervision et sans méthodologie claire. Les associations de parents s’en sont plaint plusieurs fois auprès du ministère de la Santé,sans résultat, le packing ayant été jugé « sans danger pour la santé » sans que les questions d’éthique et de possibilité de maltraitance aient été examinées.

D’une manière générale, bien que les hôpitaux de jour soient financés par la Sécurité Sociale, la plupart mettent en œuvre des prises en charge sur lesquelles il n’existe que très peu d’études d’efficacité. Face à la levée de bouclier des associations de familles, les hôpitaux de jour et centres spécialisés ont trouvé la parade : l’approche dite « intégrative » se targuant d’intégrer les approches comportementales ayant fait leurs preuves partout dans le monde . En réalité l’apport cognitivo comportemental se réduit bien souvent à peau de chagrin , pour la forme: quelques pictogrammes et quelques ateliers individuels de quelques minutes par semaine, et seulement si l’enfant est bien disposé. La plupart du temps il est très difficile aux familles des enfants qui y sont pris en charge de savoir exactement quelles activités sont menées avec leurs enfants, dans quels buts et pour quels résultats. Il est fréquent que de par leur formation psychanalytique, les professionnels de ces centres voient dans les difficultés de l’enfant un symptôme d’un trouble relationnel entre l’enfant et ses parents, ce qui les conduit à privilégier une psychothérapie psychanalytique sur toute la famille plutôt que de réellement stimuler l'enfant autiste. Parce qu'il y a peu (ou pas) de supervision réelle sur le terrain par le Ministère de la Santé ou par les Agences Régionales de Santé, ces équipes font en réalité ce qu'elles veulent.

Il est donc conseillé aux parents de ne jamais se précipiter vers ce type de structures. Il faut demander à aller voir, être reçu par l'équipe, que l'on explique le contenu et les buts de la prise en charge. Celle-ci correspond-elle aux bonnes pratiques internationales, avec ABA, TEACCH, PECS, orthophonie ? Ou bien est-elle d'inspiration psychanalytique, auquel cas mieux vaut aller voir ailleurs ? La prise en charge est-elle basée sur une évaluation régulière des compétences de l'enfant ? Le programme éducatif est-il élaboré avec consultation et participation active des parents ? Telles sont les bonnes questions à poser avant de décider de confier son enfant à une telle structure.

Les autres centres type CMP, CMPP, CATTP ont des statuts parfois différents mais travaillent souvent dans une optique similaire, il faut donc appliquer la même démarche prudente. Attention à ne pas se laisser endormir ou berner par des discours consensuels du type "ici nous n'avons pas d'a-priori, nous mélangeons toutes les approches", c'est un faux-nez pour dissimuler des pratiques psychanalytiques obsolètes sous un vernis éducatif bien mince dans les faits.

Il faut aussi garder en tête qu'un CMP, un CATTP ou un hopital de jour est avant tout une structure hospitalière psychiatrique et que de ce fait le médecin psychiatre a tout pouvoir une fois qu'on lui a confié l'enfant. Les parents qui changeraient d'avis peuvent risquer un signalement aux services sociaux pour défaut de soins; c'est arrivé et cela arrive encore aujourd'hui. Le constat général des familles d'autistes, c'est qu'il est facile d'entrer dans un hopital de jour, mais beaucoup plus difficile d'en sortir.

La "psychophanie" ou "communication facilitée"(ne pas confondre avec les outils tels que Pecs ou  macaton).

Il s'agit d'une technique disqualifiée par plusieurs études scientifiques sérieuses mais que beaucoup de psychanalystes essaient de remettre au gout du jour. Vous trouverez sur ce site (pseudo-science.org un article fort interessant démasquant la "communication facilitée".

  lien de l'article   linkhttp://www.egalited.org/PsyKK.html

3 juillet 2014

Autisme : ce qui change avec le numérique - conférence ITASD 2014 Paris - 3 & 4 octobre 2014

article publié sur le site de la Fondation Orange

les inscriptions sont ouvertes

La 2ème conférence internationale sur les technologies innovantes au service de l’autisme se déroulera à Paris les 3 et 4 octobre 2014 à l’Institut Pasteur. Cette année, la conférence abordera la manière dont les outils numériques peuvent améliorer le quotidien des personnes avec autisme. Des experts présenteront des solutions concrètes pour relever les défis auxquels doivent faire face les autistes et leur entourage. Le but de cette conférence internationale est de rassembler des personnes avec autisme, des scientifiques, des éducateurs, des professionnels, des aidants et des familles : il s’agit de créer un espace de dialogue et d’échange des meilleures pratiques.

ITASD 2014 Paris sera l’occasion de parler des dernières découvertes en terme de recherche dans le domaine du numérique et de l’autisme. Les familles ainsi que les professionnels pourront y partager leurs besoins et leurs expériences. L’objectif est de fournir des solutions concrètes aux personnes avec autisme, aux familles et aux éducateurs dans le domaine du numérique. Des ateliers pratiques seront proposés aux participants afin de les aider à choisir les outils numériques les plus adaptés aux besoins de leurs enfants.

Cette conférence est organisée par la Fondation Orange, la Fondation Adapta, Autism Speaks et l’Institut Pasteur.


=> LE PROGRAMME

Cette conférence est offerte par les organisateurs, afin de permettre aux familles d’y participer gratuitement.

3 juillet 2014

Ile de la Réunion -> "Quelque chose de plus" : pour la cause de l'autisme

article publié dans Témoignages

Projection à 17 heures à la médiathèque de Sainte-Suzanne

, par Manuel Marchal

Le film ’Quelque chose de plus’ est projeté en présence de sa réalisatrice, Sophie Robert, cet après-midi à l’IRTS de Saint-Benoît et à la médiathèque de Sainte-Suzanne. C´est une initiative de l’association Autisme Bel Avenir présidée par Gélita Hoarau. Ce documentaire montre les avancées concrètes d’une prise en charge de l’autisme, l’ABA. A La Réunion, le taux de prévalence de l’autisme et des troubles envahissant du développement est de 7,5 pour 10.000, et de 17,3 pour 10.000 chez les moins de 19 ans.

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Gélita Hoarau, présidente de Autisme Bel Avenir
et Sophie Robert, réalisatrice.

Selon une étude de l’Agence régionale de Santé publiée l’année dernière, le taux de prévalence de l’autisme et des troubles envahissant du développement est de 7,5 pour 10.000 à La Réunion, soit environ 700 personnes. Chez les moins de 19 ans, le taux atteint 17,3 pour 10.000.
L’ABA est une prise en charge éducative, comportementale et développementale de l’autisme. A l’initiative de l’association Autisme Bel Avenir présidée par Gélita Hoarau, Sophie Robert présente actuellement dans notre île un documentaire qui permet de découvrir cette pédagogie. Des enfants sont filmés en situation, et chacun peut constater des progrès spectaculaires. Hier, c’était la première projection à La Réunion. La salle du Moulin à Café de la Ravine des Cabris était pleine, avec plus de 100 personnes, toutes très intéressées par le film et le débat qui a suivi.

"Quelque chose de plus" bouleverse en effet les dogmes en vigueur dans la prise en charge de l’autisme. Cela ne fait que quelques années que l’ABA a vraiment droit de cité, avec les établissements mis en place grâce au 2e Plan autisme. Le SACS géré par l’association Autisme Bel Avenir en fait partie.
Traditionnellement, c’est l’approche psychanalytique et une certaine psychiatrie qui étaient hégémoniques, avec comme effet un cloisonnement à vie dans des centres.

Dans un film précédent, "le Mur", Sophie robert avait pu lever le voile sur les raisons fondamentales de cette méthode de traitement. Dans ce documentaire, des psychanalystes ont pu exposer leur théorie selon laquelle l’autisme serait une psychose, résultat d’une mauvaise relation entre la mère et l’enfant. Sur la base de cette théorie, la vie dans une institution psychiatrique est la meilleure solution.
Trois psychanalystes avaient alors tenté d’empêcher la diffusion du film. En première instance, la justice avait décidé de censurer plusieurs passages du film. Mais en appel, les juges ont décidé de lever la censure, autorisant la diffusion intégrale du film. C’est par "le Mur" que Sophie Robert s’est intéressée à l’autisme.

L’ABA est une approche totalement différente. Elle permet aux enfants d’entrer dans la communication et même d’aller à l’école. Depuis l’année dernière, l’ABA est devenue obligatoire avec la mise en œuvre du 3e Plan autisme. "Quelque chose de plus" permet de faire connaître à un plus large public cette prise en charge qui donne des résultats positifs.

M.M.

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3 juillet 2014

Autisme et Travail. Ensemble c'est possible

information publiée sur le site d'Autisme Europe

eu commissionfor diversity against discrimination

En 2014, les membres d’Autisme-Europe vont mener une campagne afin de sensibiliser l’Europe aux besoins des adultes avec autisme dans le domaine de l’emploi et de l’éducation.

 
Quels sont ces besoins ?
 
  • Education – les personnes avec autisme ont besoin d’accéder à l’éducation tout au long de leur vie qui soit adaptée à leurs besoins, notamment l’éducation postscolaire et la formation ;
  • Emploi – Des études montrent qu’entre 76 et 90 pour cent* des adultes avec autisme sont actuellement sans emploi ; 
  • Compétences uniques – Les personnes avec autisme ont des compétences uniques qui peuvent être utilisées en vue de produire un travail de grande qualité et devenir un atout précieux pour l’employeur ;
  • Investissement – Les initiatives dans l’éducation, la formation et l’emploi destinées aux adultes avec autisme nécessitent tant l’investissement du secteur public que privé.
  • L’inclusion sociale – Les adultes avec autisme sont souvent confrontés à l’exclusion sociale. L’éducation et l’emploi peuvent les aider à prendre un rôle plus actif au sein de leurs communautés plutôt que de dépendre de leurs familles et de l’assistance sociale.
 
3 juillet 2014

25 septembre à Paris Autisme -> Journée UNAPEI "Relever le défi des bonnes pratiques professionnelles ..."

information publiée sur le site de l'UNAPEI

Journée Unapei « Relever le défi des bonnes pratiques professionnelles pour accompagner au mieux les personnes autistes »

Le 25 septembre, à Paris, l’Unapei organise une journée nationale qui réunira de nombreux spécialistes. Des exemples concrets permettront d’illustrer la mise en œuvre au quotidien des recommandations de l’HAS et de l’ANESM

L’avancée des connaissances scientifiques et médicales issues de la recherche sur les troubles du spectre de l’autisme ont permis ces dernières années un meilleur accompagnement des personnes, ainsi que de leurs familles. Des interventions globales investissent ainsi les établissements et services tout en modifiant en profondeur les pratiques professionnelles.

Cette journée donnera la parole à des professionnels du terrain de différentes disciplines qui ont fait le choix d’accueillir des personnes avec autisme et de mettre en place ou d’améliorer un accompagnement spécifique au regard des recommandations de bonnes pratiques professionnelles de l’HAS et de l’ANESM dont l’application sont au cœur du troisième plan autisme.

EN PRATIQUE

2 juillet 2014

Elèves handicapés : de bonnes nouvelles pour la rentrée !

Résumé : Le décret vient d'être publié au Journal officiel : 28 000 agents qui accompagnent les élèves en situation de handicap pourront enfin être " cédéisés ", tandis que 350 nouveaux emplois d'AESH seront créés pour la rentrée 2014.
 
Par le 02-07-2014

Benoît Hamon, ministre de l'Education nationale, se félicite de la publication du décret permettant la « cédéisation », à terme, de plus de 28 000 agents qui accompagnent les élèves en situation de handicap. Adieu les AVS (auxiliaires de vie scolaire), on les appelle désormais AESH.

La fin d'une aberration ?

La mise en œuvre de ce décret (N° 2014-724 du 27 juin 2014 relatif aux conditions de recrutement et d'emploi des accompagnants des élèves en situation de handicap) publié le 29 juin 2014, permet de proposer un contrat à durée indéterminée (CDI) à ces assistants d'éducation qui exercent les missions d'auxiliaire de vie scolaire (AVS), au fur et à mesure de leur arrivée à l'échéance de six ans d'exercice en contrat à durée déterminée. Ceci met fin à l'aberration qui les contraignait jusqu'alors à cesser leur activité au terme de cette période.

Une formation validée par un diplôme

C'était un engagement pris par le Président de la République : le métier qu'accomplissent ces personnels est désormais reconnu et valorisé pour leur offrir de véritables perspectives professionnelles. Les personnels recrutés en CDI pourront bénéficier d'une formation validée par un nouveau diplôme des métiers de l'accompagnement du secteur social : celui d'« accompagnant d'élèves en situation de handicap » (AESH).

350 nouveaux AESH

Parallèlement à cette démarche de professionnalisation, 350 nouveaux emplois d'AESH seront créés pour la rentrée 2014. Des progrès et davantage de garanties dans l'accompagnement réclamés depuis longtemps par toutes les parties et en particulier par les parents. Mais la question est de savoir si ces centaines d'emploi suffiront à combler la pénurie d'accompagnants qui prive chaque année des « milliers » d'élèves handicapés de rentrée ? Réponse en septembre !

2 juillet 2014

Vidéo -> Guérir avec les chevaux

 Remerciements à Alexandra qui me l'a fait découvir ... (jjd)

Que l'équitation contribue à renforcer le dos ou à acquérir un meilleur sens de l'équilibre est indéniable. Mais sa pratique peut-elle délivrer de souffrances physiques et psychiques avérées ? Les membres de l'association e.motion de Vienne voudraient faire reconnaître les vertus de l'"équithérapie". Ils oeuvrent à l'hôpital Otto-Wagner qui possède seize chevaux. Quatre cents patients y sont accueillis chaque année et bénéficient d'un suivi de deux ans. Une période longue rendue nécessaire par la gravité de leur état. Monika, par exemple, a passé plusieurs mois dans un coma de stade un. Il lui faut désormais tout réapprendre : avaler, respirer, rester assise, contrôler chaque mouvement, etc. Grâce à l'échange subtil qu'il crée avec les patients, le cheval permet de relancer ce processus, ce qui aide à la guérison. Stimulée par la jument Felicy, Monika retrouve ainsi l'envie de se battre pour améliorer sa concentration et sa coordination. Il y a là aussi Julie, un bébé atteint d'un cancer, les jeunes autistes Sarah et Samuel, et Luise, frappée de mutisme, qui font des progrès encourageants. Un détour par la France permet de découvrir des expériences analogues en Meurthe-et-Moselle avec les responsables des associations Équit'aide, Handi-Cheval et leurs thérapeutes "équiciens". (Allemagne, 2012, 53mn)

1 juillet 2014

La maman d'une petite autiste écartée d'une boutique par une vendeuse

article publié sur le site de RTL

Les parents d'une petite fille autiste ont décidé de porter plainte contre une boutique qui leur a prié de ne plus venir car l'enfant effrayait les vendeuses.

Une boutique de vêtement (image di'llustration)

Une boutique de vêtement (image di'llustration)

"Ne revenez plus, votre enfant fait peur aux employés". Voici, en substance, ce que la maman d'une petite fille autiste s'est entendue dire quand elle est passée à la caisse du magasin de vêtements "Tape à l'œil" du centre commercial d'Osny (Val-d'Oise). Choquée, elle a décidé porter de plainte, rapporte Le Parisien mardi 1er juillet.

Lamia, maman de la petite Silya, 7 ans, autiste et atteinte de plusieurs handicaps, raconte avoir fondu en larmes quand elle a entendu cette requête. C'est l'incompréhension, d'autant qu'elle est cliente régulière de la boutique.

La marque se défend

Son mari a tenté par la suite d'appeler la vendeuse, mais cette dernière a refusé de lui parler. Le couple a donc décidé de porter plainte pour discrimination et a signalé l'affaire au défenseur des droits. 

"Si l'employée s'était excusée, nous n'aurions rien fait, explique le papa au Parisien, on fait cette démarche pour nous, mais aussi pour tous les parents d'enfants handicapés."

Informé de l'incident, le directeur général de la marque a présenté ses excuses au couple. Il affirme avoir une version un peu différente, mais annonce avoir lancé une enquête en interne.

1 juillet 2014

Les AVS deviennent AESH "accompagnants des élèves en situation de handicap"

article publié dans Localtis

Publié le lundi 30 juin 2014

Scolarisation des enfants handicapés

Exit les "AVS" ou "assistants de vie scolaire". Le décret du 27 juin 2014 (JO du 29 juin) les remplace en créant les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH).
Comme promis par François Hollande durant sa campagne présidentielle, puis par Jean-Marc Ayrault il y a un an, les AESH bénéficient dorénavant d'un contrat à durée indéterminé (CDI), à temps complet ou à temps partiel. Ils sont désormais recrutés, par le recteur d'académie, et "parmi les candidats titulaires d'un diplôme professionnel dans le domaine de l'aide à la personne", alors qu'un niveau bac suffisait jusqu'à présent. Sont toutefois dispensées de diplôme les personnes qui justifient d'une expérience professionnelle de deux années dans le domaine de "l'aide à l'inclusion scolaire des élèves en situation de handicap" ou de "l'accompagnement des étudiants en situation de handicap".
Un arrêté, publié le même jour, fixe leur rémunération au minimum au Smic (entre le Smic et l'indice brut 400 exactement).
Un second arrêté fixe les conditions de leur promotion et de formation, à la suite d'un entretien professionnel passé avec l'inspecteur de l'Education nationale ou le chef d'établissement.
"Dès la rentrée 2014, les 28.000 assistants d'éducation qui occupent (la) fonction d'auxiliaire de vie scolaire (AVS) verront progressivement leur emploi transformé en contrat à durée indéterminée", avait annoncé l'été dernier Jean-Marc Ayrault alors Premier ministre (voir notre article Auxiliaires de vie scolaire : 28.000 CDI "à terme", et après ? du 27 août 2013), reprenant une promesse de François Hollande faite durant la campagne électorale de 2012.
Il était temps que les textes sortent car nombre d'AVS, recrutés à partir de 2006 - en application de la loi Handicap du 11 février 2005 - voyaient leur contrat de six ans arriver à expiration.

Valérie Liquet

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