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"Au bonheur d'Elise"
9 août 2015

La justice française acharnée à détruire les familles d'enfants autistes ou le bal des faux-cul

La justice française acharnée à détruire les familles d’enfants autistes ou le bal des faux-cul

Trois enfants volés à leur mère

Demain, trois enfants seront arrachés, volés à leur mère, en Isère, pour être enfermés en foyer. La cruauté du système n’ayant pas de bornes en France, c’est leur mère qui est priée d’être leur bourreau en les remettant elle-même à l’Aide Sociale à l’Enfance.

Leurs diagnostics sont en cours ou établis : mais qui veut faire l’effort en France de se documenter sur l’autisme ? 30 ans que les associations prêchent dans le désert, car, bien sûr, il ne faut pas mécontenter les psychanalystes qui continuent à faire la loi avec leurs croyances arriérées. La maman n’a commis d’autre faute que de chercher à avoir un diagnostic et un suivi corrects pour ses enfants. Mais en France, les services sociaux et le Juge des Enfants considèrent que c’est une preuve de maladie mentale que de vouloir un diagnostic et une évaluation corrects. La mère invente donc, disent les services sociaux, tous les symptômes de ses enfants, et il faut donc la séparer d’eux, pour que des travailleurs sociaux les remettent dans le droit chemin. Elle est donc accusée d’une pathologie qui n’existe dans aucune classification : le syndrome de Münchhausen par procuration. Pensez donc : des médecins l’ont alertée sur les troubles des enfants, mais non, elle les a fabriqués. En France, on est tellement préhistorique et manipulé par la dictature psychanalytique, qu’on pense encore que les symptômes d’autisme se fabriquent. Que l’Organisation Mondiale de la Santé dise le contraire depuis 1980 n’est jamais pris en compte. La psychanalyse est le nombril et la religion d’Etat de la France.

Un Conseil Départemental irresponsable

Le Conseil Départemental a violé la loi : la mère n’a jamais été écoutée, les enfants non plus, aucun projet pour les enfants n’a été construit pour les enfants, signé par les parents. Il s’acharne contre la maman depuis deux ans sans avoir mis la moindre aide en place : on dénonce, on accuse de diagnostics imaginaires, on harcèle, on agresse, on menace, on terrorise, et pour finir, on arrache les enfants pour les enfermer en foyers.

Des travailleurs sociaux incompétents, animés par leur toute-puissance arrogante, et l’image haineuse des femmes que leur formation psychanalytique leur a transmise, ont instruit un dossier à charge contre la maman, dont elle n’a jamais eu connaissance. Il est portant inscrit dans la déontologie des assistants sociaux que c’est interdit de ne pas transmettre les documents. La responsabilité du Conseil Départemental est totale.

Une justice dévoyée

Le juge a violé sa propre déontologie : aucun débat contradictoire, pièces à décharge non lues, aucun respect des mises en garde médicales du médecin coordonnateur du Centre de Ressources Autisme, alertant contre le danger d’aggravation des troubles des enfants. Il a interdit à la mère l’accès aux pièces du dossier à charge contre elle et rendu l’appel non suspensif pour obliger à l’exécution immédiate du placement. Il relaie un diagnostic psychiatrique inexistant.

Un expert judiciaire incompétent, a instruit, supposons-nous, un rapport à charge, dont la maman n’a jamais eu connaissance. Bien qu’innocente, elle n’a jamais eu droit à la présomption d’innocence et ne sait même pas de quoi on l’accuse. Bien qu’innocente, elle a dû prendre une avocate à ses frais. Nous remercions cette avocate pour son travail exemplaire et son engagement.

Un bal des faux-cul magnifique

Le Conseil Départemental dit : ce n’est pas moi, c’est le juge. Le juge dit sûrement : moi, je fais ce que me disent de faire les services sociaux, les travailleurs sociaux, en récitant leur formation obscurantiste, s’abritent derrière leur pseudo-devoir, les services de l’Etat, contactés, s’abritent derrière la décision judiciaire.

Et quand il y a une erreur judiciaire, tout le monde se défile ? Mais c’est quoi, ce pays de lâches ?

Demain, trois enfants vulnérables, seront volés à leur mère, qui n’est coupable que de vouloir les protéger. Demain la pseudo-Protection de l’Enfance, dont dix rapports dénoncent depuis 15 ans, l’incompétence, la lâcheté, les erreurs, et la toute-puissance aveugle et incontrôlée, va mettre en danger sciemment ces trois enfants pour satisfaire un système imbécile et totalement dévoyé.

Honte à vous tous, de droite comme de gauche, qui avez le pouvoir dans ce pays : il n’y a plus que des militants associatifs et une courageuse pédopsychiatre que nous remercions chaleureusement, pour avoir la dignité de défendre les victimes.

Danièle Langloys

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