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"Au bonheur d'Elise"
21 septembre 2015

Le Vésinet : une classe spécialisée pour collégiens autistes

Sébastien Birden | 20 Sept. 2015, 17h52 | MAJ : 20 Sept. 2015, 17h52
Le Vésinet, jeudi 17 septembre. Depuis la rentrée, l’établissement privé catholique, le Bon Sauveur, accueille six enfants autistes réunis au sein d’une même classe.
Le Vésinet, jeudi 17 septembre. Depuis la rentrée, l’établissement privé catholique, le Bon Sauveur, accueille six enfants autistes réunis au sein d’une même classe. (LP/S.B.)

Ils s’appellent Tom, Oriane, Maïwen, Yann, Antoine, et Mathis. Depuis une quinzaine de jours, ces six collégiens âgés de 11 à 14 ans, qui sont tous sujets à des troubles autistiques, sont réunis au sein d’une même classe au Bon Sauveur, établissement privé situé en limite du Vésinet et de Chatou.

Une classe ULIS-TED (unité localisée pour l’inclusion scolaire pour enfants avec troubles envahissants du développement) créée à la rentrée sous l’égide du diocèse grâce notamment aux 60 000 € de dons recueillis par l’association de parents d’élèves (Apel), et aux aides de partenaires privés comme la Fondation Orange, Total ou encore le Rotary club. « On a baptisé cette classe la 6e Diamant car ces élèves sont nos pierres les plus précieuses, explique Marie Levard, la chef d’établissement. Ils nous apportent bien plus que nous leur donnons. L’objectif est de leur offrir un parcours individualisé leur permettant d’acquérir une certaine autonomie. »

Ces six collégiens atypiques - mais ils ne sont pas les seuls, l’établissement comptant pas moins de 400 élèves précoces - bénéficient de 21 heures de cours par semaine dispensés dans une salle de classe dédiée par une enseignante spécialisée, épaulée elle-même par deux auxiliaires de vie scolaire. « On évolue à leur rythme, souligne celle-ci. C’est généralement à moi de m’adapter. L’idée, c’est aussi qu’ils aillent un peu plus vers les autres. » D’où la tutelle assurée par les élèves de 1re sur le temps de midi, les récréations communes avec les élèves de 6e ou les passerelles vers les autres classes de l’établissement. « Nous avons ainsi un élève véritablement passionné d’histoire qui va suivre des cours sur la Première Guerre mondiale avec les lycéens », poursuit Marie Levardpour qui l’arrivée de ces nouveaux éléments donne l’occasion d’élaborer « un vrai projet d’établissement ». A noter qu’en France, près de 80 % des enfants souffrant d’autisme ne sont pas scolarisés.

Dominique : « Cela permet d’envisager un avenir pour nos enfants »

Le Vésinet, jeudi 17 septembre. Dominique Yvon, père de Maïwen, collégienne de 14 ans souffrant de troubles autistiques. (LP/S.B.)

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