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"Au bonheur d'Elise"
21 mars 2016

Ma fille est autiste : Nous sommes très peu aidés - Le coup de gueule d'une mère de famille

Mis à jour le 21/03/2016 à 09h37
Il y a 650.000 autistes en France dont 250.000 enfants (illustration)
 
Il y a 650.000 autistes en France dont 250.000 enfants (illustration) - AFP
TEMOIGNAGE - L'association SOS Autisme publie aujourd'hui un manifeste pour la reconnaissance et la compréhension de cette maladie. Une maladie qui touche 650.000 personnes en France, dont 250.000 enfants. Parmi eux, Mélissa, 9 ans et demi.
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21 mars 2016

Explosif > 600 000 autistes privé de leurs droits : Le retard français

600 000 autistes privé de leurs droits

21 mars 2016

Pour les familles, la coupe est ... pleine !

SOS AUTISME - Il est autiste et alors ? avec Franck PROVOST (Campagne 2016)

21 mars 2016

VIDEO. Autistes et célébrités tournent ensemble pour faire avancer la cause

Créé : 21-03-2016 08:00

REPORTAGE - Fin février, Juliette Binoche, Samuel Le Bihan ou Anna Mouglalis se sont retrouvés dans le plus grand secret sur un plateau de tournage. Mais pas question de cinéma, les célébrités étaient venues tourner un spot pour sensibiliser l’opinion à l’autisme. Metronews s’est glissé dans les coulisses…
Juliette Binoche fait partie des personnalités mobilisées pour la cause.

Juliette Binoche fait partie des personnalités mobilisées pour la cause.

Photo : Capture d'écran

“Je suis triste”
Juste derrière lui, c’est au tour du jeune Gabriel de passer devant la caméra. Ce petit brun de 16 ans, qui en fait cinq de moins, joue aux professionnels. “Allez, Action !” crie-t-il au technicien, avant de réciter son texte en fixant le réalisateur. "Je suis triste", répète-t-il derrière l’objectif. "Parce que dans mon pays, la France, toutes les portes sont fermées aux autistes, l’école, le sport, la musique, le travail…" Il bute un peu sur les mots. Pour ne pas le déconcentrer, sa mère s’est placée derrière un rideau, et le regarde avec un oeil mi-amusé, mi-angoissé.

Elle a accepté tout de suite de participer au tournage avec son fils. "On en est à 29 structures", déplore-t-elle. "L’éducation de Gabriel nous coûte plus de 2.000 euros par mois. Il n’y a de place nulle part. On doit tout faire par nous-mêmes." Un constat partagé par de nombreux parents, présents sur le plateau. "J’ai dû arrêter de travailler quand ma fille a eu 5 ans", confie la mère de Julie, 17 ans. "Mais aujourd’hui, je veux montrer qu’avec un peu de sensibilisation et de bienveillance, on peut arriver à faire beaucoup : aujourd’hui, ma fille est en CAP et elle a même fait un stage dans une cantine."

Une détermination qui impressionne même des personnalités qui en ont pourtant vu d’autres. Nelson Monfort, qui s’apprête à partir, a lui aussi répondu présent. "Je suis venu montrer que le monde du sport doit s’impliquer", indique le présentateur. "Ce sont des enfants comme les autres. En aucun cas, l’autisme ne doit être un frein. Ça ne peut que les aider." Le clip sera diffusé à partir de lundi sur les chaînes françaises. Reste à espérer que le message soit transmis.

21 mars 2016

Clip vidéo > Qu'ont-ils fait de sa vie ? chanson Interprétée par CRISTO

Quand les artistes Corses et Espoir Autisme Corse se mobilisent pour la cause de l'Autisme on obtient le clip «Qu'ont-ils fait de sa vie » chanson interprétée par CRISTO (Christophe Sarti, les enfants du soleil , Notre-Dame de Paris).
Grâce à cette production, Danièle Langloys, d'Autisme France, exprime également ce message national : Je suis autiste comme une personne sur 100, tendez-moi la main, ouvrez-moi les portes et nous pourrons vivre ensemble.

Il est temps qu'un pays comme la France s'occupe enfin correctement de ses autistes.

Scénario et  réalisation Marc Geoffroy ( UP Production ) , Auteur compositeur: Maurice Bastid (MB Prod ) avec la participation de Éric Fraticelli (Mafiosa ) sur une idée originale basée sur le livre "Qu'ont ils fait de Florian" Auteur: Jean-Christophe Pietr

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20 mars 2016

Séance d'équitation adaptée avec Trott'Autrement cet après-midi

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Un après-midi consacré à l'équitation au centre équestre de Bry-sur-Marne avec l'association Trott'Autrement.

Nicolas, adhérent de l'association, faisait du bénévolat sur la séance d'Elise dirigée par Olivia JAMI ... La monture Luther était un peu nerveuse ... mais Lisou a malgré tout surmonté ses craintes ... et la séance est restée ludique.

Cool donc

20 mars 2016

Autisme : le cri d'alarme de parents auprès de François Hollande

article publié dans Ouest France

Une vingtaine de personnalités ont participé à la campagne de sensibilisation lancée par SOS Autisme.
Une vingtaine de personnalités ont participé à la campagne de sensibilisation lancée par SOS Autisme. | (Photo : SOS Autisme)

L'association de parents SOS Autisme fait notamment dix propositions dans un manifeste qui doit être remis à François Hollande.

Un nouveau-né sur 100 serait atteint de troubles du spectre de l'autisme (TSA), et « 650 000 personnes, dont 250 000 enfants », seraient concernés en France, selon SOS Autisme. 

« On ne guérit pas de l'autisme, mais la précocité du diagnostic, associée à une prise en charge adaptée, suivant les préconisations de la Haute autorité de santé (HAS), permettent de faire progresser l'enfant au point d'avoir une vie " normale " », souligne l'association dans son manifeste.

Meilleure prise en charge par la Sécurité sociale ?La HAS a estimé en 2012 que l'approche psychanalytique, « non consensuelle », n'avait pas fait la preuve de sa pertinence, et a recommandé, dès le plus jeune âge, des méthodes éducatives et comportementales, telles la méthode ABA (Applied Behavior Analysis), qui travaillent sur les apprentissages à l'aide de jeux ou pictogrammes.

Parmi les dix propositions qui doivent être remises au chef de l'Etat, ainsi qu'à plusieurs ministres (Santé, Famille, Handicap) et élus, l'association demande une prise en charge par la Sécurité sociale de soins prescrits par les médecins mais non remboursés (psychologues spécialisés en méthode ABA, psychomotriciens, ergothérapeutes). Seules les séances d'orthophonie sont remboursées.

Des problèmes de coût« La prise en charge correcte d'un enfant autiste se situe entre 2 000 et 3 000 euros par mois, dépenses impossibles pour la grande majorité des familles », souligne le manifeste. « Mon fils Ruben, 10 ans, est aujourd'hui scolarisé en CM1, avec une AVS (auxiliaire de vie scolaire) privée », témoigne auprès la présidente de SOS Autisme, Olivia Cattan. « Il parle avec un vocabulaire élaboré, a 16 de moyenne, mais fait toujours des crises de violence. Il n'a plus de prise en charge psychologique car je n'ai plus les moyens ».

Accueil généralisé dans les écoles ?Le manifeste demande aussi que l'accueil des enfants autistes dans les écoles publiques soit généralisé, réclame des recrutements et une formation spécialisée des AVS publiques, des filières universitaires plus nombreuses pour former les psychologues aux méthodes éducatives, ou encore une campagne d'information pour favoriser l'accès à l'emploi des personnes autistes.

L'association lance par ailleurs une campagne, « je suis autiste, et alors? », diffusée à partir de lundi sur les principales chaînes de télévision et à partir de mardi dans les cinémas. Une vingtaine de personnalités (Juliette Binoche, Anna Mouglalis, Samuel Le Bihan, Frédéric Michalak ...) apparaissent dans ces clips destinés à lutter contre les préjugés, aux côtés de personnes atteintes d'autisme.

20 mars 2016

Un éclairage académique pour l'autisme

17/03/2016 05:33
Sous la coupole, Catherine Barthélémy a présenté un historique intitulé « L'autisme, de Kanner à Asperger ». - Sous la coupole, Catherine Barthélémy a présenté un historique intitulé « L'autisme, de Kanner à Asperger ». 
Sous la coupole, Catherine Barthélémy a présenté un historique intitulé « L'autisme, de Kanner à Asperger ».

Une journée dédiée à l'autisme a eu lieu à l'Académie nationale de médecine à Paris, mardi 8 mars. Cette séance, fait exceptionnel, témoigne des changements en cours, du regard et de la compréhension de l'autisme dans le corps médical et au-delà : « Trop, beaucoup trop d'autistes enfants ou adultes, de parents et familles ont souffert de pratiques médicales approximatives, guidées par le dogme d'une psychogenèse exclusive de ces maladies.
« Le prosélytisme de ce dogme, bâti sur une lecture erronée des théories freudiennes, était d'autant plus accepté qu'il proposait une paresseuse explication psychologique de symptômes psycho-comportementaux pourtant si complexes », observe M. Olier (président de la 5e commission de l'Académie) lors de l'introduction de cette journée.
Puis il a rendu hommage à Gilbert Lelord : « Dans ce difficile contexte, depuis plus d'un demi-siècle, notre collègue Gilbert Lelord fut un exemple. Loin des excessives polémiques contraires à son élégante courtoisie, il a réalisé un travail dont beaucoup mesurent mal l'ampleur. 
« Ses travaux ont été conduits à Tours avec son équipe au sein de l'unité de recherche Inserm dirigée par Léandre Pourcelot : ils lui ont valu une reconnaissance internationale. »

A partir des auditions de personnalités compétentes en ce domaine, les Prs Catherine Barthelemy et Marie-Christine Mouren ont présenté une synthèse.
Mme Barthélémy, élue à l'Académie en 2015, professeur émérite à l'université François-Rabelais, et Mme Mouren sont très liées à l'évolution des idées et des pratiques dans le champ de l'autisme en France : l'une a contribué largement à la progression des pratiques auprès des personnes avec autisme et de leur famille ainsi qu'à la recherche dans ce domaine en pilotant l'unité Inserm 930, succédant à Gilbert Lelord, dans ses fonctions (et repris depuis par le Pr Bonnet-Brilhault) ; l'autre a dirigé le service et l'équipe de pédopsychiatrie de l'hôpital Robert-Debré, entre autres.

Correspondante NR : Josiane Scicard
20 mars 2016

La France n'est pas capable de faire face à l'autisme déclare Olivia Cattan

par Rédaction de France Info dimanche 20 mars 2016 12:11, mis à jour le dimanche 20 mars 2016 à 12h11

"La France n'est pas capable de faire face" à l'autisme aujourd'hui, déclare ce dimanche sur France Info Olivia Cattan, présidente de l'association SOS Autisme France qui se bat pour que la prise en charge des enfants atteints d'autisme soit gratuite. "Les parents doivent dépenser 3000 euros par mois" dénonce Olivia Cattan.

C'est pourquoi SOS Autisme France lance dès ce lundi une grande campagne de sensibilisation diffusée à la télévision et au cinéma. Des stars ont enregistré des clips intitulés "Je suis autiste, et alors ?" On y retrouve Juliette Binoche, Samuel Le Bihan, Pascal Elbé, Bernard Campan.

Olivia Cattan le regrette "des décennies de retard ont été prises en France, les structures d'accueil sont vieillissantes, la maison départementale pour personnes handicapées met à peu près six mois à vous accorder une allocation".

La présidente de SOS Autisme France met aussi en cause le type de prise en charge préconisé en France "Les hôpitaux de jour préfèrent encore appliquer la psychanalyse alors que la Haute Autorité de Santé préconise la méthode comportementale."

20 mars 2016

Autisme : le cri d'alarme de parents auprès de François Hollande

12h25, le 20 mars 2016

Autisme : le cri d'alarme de parents auprès de François Hollande © AFP

Le manifeste demande aussi que l'accueil des enfants autistes dans les écoles publiques soit généralisé, réclame des recrutements et une formation spécialisée des AVS.

Des chiffres sur l'autisme "qui explosent", et "plusieurs décennies" de retard dans la prise en charge de ce handicap en France: l'association de parents SOS Autisme fait dix propositions dans un manifeste devant être remis à François Hollande avant la journée de l'autisme du 2 avril.

250.000 enfants concernés en France. Un nouveau-né sur 100 serait atteint de troubles du spectre de l'autisme (TSA), et "650.000 personnes, dont 250.000 enfants", seraient concernés en France, selon SOS Autisme. "On ne guérit pas de l'autisme, mais la précocité du diagnostic, associée à une prise en charge adaptée, suivant les préconisations de la Haute autorité de santé (HAS), permettent de faire progresser l'enfant au point d'avoir une vie +normale+", souligne l'association dans son manifeste.

Dix propositions soumises à Hollande. La HAS a estimé en 2012 que l'approche psychanalytique, "non consensuelle", n'avait pas fait la preuve de sa pertinence, et a recommandé, dès le plus jeune âge, des méthodes éducatives et comportementales, telles la méthode ABA (Applied Behavior Analysis), qui travaillent sur les apprentissages à l'aide de jeux ou pictogrammes. Parmi les dix propositions qui doivent être remises au chef de l'Etat, ainsi qu'à plusieurs ministres (Santé, Famille, Handicap) et élus, l'association demande une prise en charge par la Sécurité sociale de soins prescrits par les médecins mais non remboursés (psychologues spécialisés en méthode ABA, psychomotriciens, ergothérapeutes). Seules les séances d'orthophonie sont remboursées.

Entre 2.000 et 3.000 euros par mois. "La prise en charge correcte d'un enfant autiste se situe entre 2.000 et 3.000 euros par mois, dépenses impossibles pour la grande majorité des familles", souligne le manifeste. "Mon fils Ruben, 10 ans, est aujourd'hui scolarisé en CM1, avec une AVS (ndlr: auxiliaire de vie scolaire) privée", témoigne la présidente de SOS Autisme, Olivia Cattan, ancienne journaliste. "Il parle avec un vocabulaire élaboré, a 16 de moyenne, mais fait toujours des crises de violence. Il n'a plus de prise en charge psychologique car je n'ai plus les moyens".

20 mars 2016

RAPPEL > Autisme le 2 avril 2016 à CRETEIL

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Les familles seront à l'honneur > Voir le programme ICI

20 mars 2016

Josef Schovanec, saltimbanque de l'autisme, sera à Montréal le lundi 9 mai 2016

=> Cliquez sur l'image pour accéder à la page MONTREAL AUTISM IN MOTION

Josef Schovanec à Montréal

20 mars 2016

Autisme 2 avril > Message du Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon

Journée 2016

La communauté internationale s’attelle aujourd’hui à la tâche difficile que représente la mise en œuvre de l’ambitieux et universel Programme de développement durable à l’horizon 2030. La participation et l’engagement actif et sur un pied d’égalité des personnes atteintes d’autisme sont indispensables à l’instauration d’une société où nul n’est laissé de côté, qui figure parmi les objectifs de développement durable.

L’autisme est un trouble qui dure toute la vie et qui frappe des millions de personnes de par le monde. Dans nombre de pays, il reste mal compris et trop de sociétés rejettent les personnes qui en sont atteintes.

Cette marginalisation constitue une violation des droits de l’homme et un gâchis de potentiel humain. J’ai été le témoin du dynamisme et de la détermination dont peuvent faire preuve les autistes. Au début de l’année, j’ai eu l’honneur de dialoguer avec un jeune autiste au Siège de l’Organisation des Nations Unies, à New York, et j’ai été particulièrement impressionné par l’originalité de ses idées sur les moyens d’atteindre les objectifs de développement durable.

Les personnes atteintes d’autisme ont bien entendu des aptitudes très diverses et des domaines d’intérêt différents, mais elles ont toutes la capacité de contribuer à rendre notre monde meilleur. L’Organisation des Nations Unies est fière d’apporter son parrainage à la campagne de sensibilisation à l’autisme. Les droits, les points de vue et le bien-être des personnes atteintes d’autisme, et de toutes les personnes handicapées, sont autant d’aspects qui font partie intégrante du Programme 2030 et de l’engagement qu’il contient de ne laisser personne de côté.

Le passage à l’âge adulte est particulièrement délicat. En tant qu’ardent défenseur de la mobilisation des jeunes de tous les pays du monde pour contribuer à notre avenir commun, je demande à toutes les sociétés d’accroître les ressources permettant aux jeunes autistes de participer à l’effort sans précédent engagé par la jeunesse d’aujourd’hui pour favoriser le progrès.

Cette année marque le dixième anniversaire de la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées. À l’occasion de cette Journée internationale de sensibilisation à l’autisme, je lance un appel pour que les droits des personnes atteintes d’autisme soient mieux respectés et pour qu’elles puissent participer pleinement à notre famille humaine diverse et y être intégrées en tant qu’éléments de valeur à même de contribuer à un avenir de dignité et d’opportunité pour tous.

20 mars 2016

Communication de l'association AIME 77, gestionnaire IME ECLAIR > PROJET ADULTES

L’association AIME77, gestionnaire de l’IME ECLAIR participe actuellement à la conception d’un projet adultes et nous voulons démontrer que la prise en charge d’un adulte avec autisme dans un établissement peut être ouverte, inclusive, bientraitante et construite en partenariat avec les familles, même pour des adultes ayant un assez bas niveau de fonctionnement/autonomie.

Si vous êtes proches d’un adulte avec autisme et que vous avez envie de contribuer, par vos idées, suggestions ou simplement en partageant avec nous votre histoire de vie avec un adulte touché par autisme, vous pouvez aussi m’envoyer des idées et suggestions par message privé ou par courriel aime77@orange.fr

On vous invite aussi à participer à un café parent autour du sujet de l’accompagnement de l’autisme à l’âge adulte, le samedi 9 avril, à 10H30, à l’IME ECLAIR, 2 avenue du Général de Gaulle, 77600 Bussy Saint Georges (RER A 25mn PARIS NATION / A4 25mn PARIS BERCY, sortie 12). Vous pouvez appeler au 0663092035 ou écrire à aime77@orange.fr pour plus d'information.

19 mars 2016

Décès prématurés chez les personnes atteintes d'autisme

Le 18 mars 2016 à 20h05 - Mis à jour le 18 mars 2016 à 20h05 - par

Les personnes atteintes d'autisme décéderaient en moyenne 18 ans plus tôt que la population générale. Des décès prématurés essentiellement dus à des accidents, à l'épilepsie ou au suicide.

Décès prématurés chez les personnes atteintes d'autisme

Une étude publiée dans le British Journal of psychiatry laisse entendre que les personnes atteintes de troubles du spectre autistique meurent en moyenne 18 ans avant la population générale. Les accidents (souvent par noyade), ainsi que l'épilepsie sont des causes fréquentes de décès prématurés chez les personnes atteintes d'autisme qui souffrent également de troubles de l'apprentissage.

Un risque de décès prématuré 2,5 fois plus grand

Pour cette étude, les chercheurs de l'Institut Karolinska de Suède ont étudié les dossiers médicaux de 27 000 personnes atteintes d'un trouble du spectre autistique, dont 6500 ayant également une déficience intellectuelle. Ils ont constaté que le risque de décès prématuré était environ 2,5 fois plus élevé pour l'ensemble du groupe. Un écart dû en grande partie à l'augmentation de la prévalence des problèmes de santé courants tels que le diabète et les maladies respiratoires. Comme le souligne l'étude, ces patients sont diagnostiqués trop tard car ils ne savent comment exprimer leurs préoccupations de santé auprès du médecin.

L'étude montre aussi que les autistes n'ayant pas de déficience intellectuelle sont 9 fois plus susceptibles de mourir par suicide, notamment les femmes.

"Comment accepter, sans réagir, le fait qu'un grand nombre de personnes souffrant d'autisme n'atteindront pas leur 40e anniversaire ?" a souligné la fondation Autistica, dans un communiqué . La fondation a donc décidé de lancer une levée de fonds de 10 millions de livres sterling afin de financer des recherches sur la prévention de ce risque.

A lire aussi :

Des chercheurs expliquent comment l'autisme affecte le cerveau

L'autisme plus difficile à diagnostiquer chez les filles

19 mars 2016

Francis Perrin : ses poignantes confidences sur son fils autiste - Interview.

Par Le 19 mars 2016 à 12h00

Le mercredi 30 mars, France 2 diffusera à 20h55 un téléfilm intitulé Presque comme les autres. Celui-ci retrace le combat de Francis Perrin et sa femme Gersende, parents d'un enfant autiste. Le couple nous a livré un témoignage bouleversant.

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Francis Perrin au Festival de Monte Carlo

 

Le mercredi 30 mars, France 2 diffusera à 20h55 un téléfilm intitulé Presque comme les autres.

A 15 ans, Louis n'est pas tout à fait un garçon comme les autres. Fils de Francis Perrin et de son épouse Gersende, Louis est autiste. Depuis douze ans, le comédien et réalisateur et sa femme se battent pour qu'il ait une vie heureuse . Ce rude combat, ils l'ont raconté dans un livre, Louis pas à pas, adapté dans un téléfilm diffusé sur France 2 le mercredi 30 mars.

Au cours d'une interview que le couple nous a accordée - et à paraitre dans le Télé Star du lundi 21 mars - Francis Perrin et Gersende se livrent avec émotion. C'est avec violence que les médecins leur ont expliqué la situation. "Il y a douze ans, à l'hôpital Necker, un grand ponte de l'autisme m'a dit droit dans les yeux, en présence de Gersende, tandis que Louis, 3 ans, tournait autour de son bureau en se tapant la tête : 'Faites le deuil de votre enfant, laissez tomber'", se souvient le réalisateur de Joli cœur. Pas question de ne pas se battre.

Si désormais Louis "est autonome et heureux", cela n'a pas toujours été le cas. Bien au contraire. "Louis s'automutilait, ne dormait pas, ne marchait pas et ne parlait pas. Il a fallu lui apprendre tout ça", raconte Francis Perrin, avant d'avouer : "Le problème, c'est que cet accompagnement ne souffre d'aucune trêve. C'est très lourd".

Et alors que leur couple - contrairement à beaucoup - a résisté, Francis Perrin comme Gersendre ont "craqué". "Moi avec l'alcool, et Gersende en tombant gravement malade", explique l'homme de théâtre qui a battu ses démons.

Désormais, ils doivent aussi et surtout penser à l'avenir de leur Louis. "On le prépare dès aujourd'hui, afin que son frère et sa sœur [Baptiste, né en 2005, et Clarisse, née en 2004, ndlr] puissent mener leur vie. C'est important de les préserver", assure Francis Perrin. Et Gersendre de détailler : "Louis sera sous tutelle, car même s'il est très doué dans certains domaines, il est d'une naïveté et d'une gentillesse immense, qui en font une proie facile. C'est un grand amoureux, il a envie d'avoir quatre enfants. C'est son droit d'être humain, et c'est tout ce qu'on lui souhaite".

Propos recueillis par Isabelle Dhombres

19 mars 2016

Dieppe: une maman raconte le quotidien de son enfant autiste et de sa famille

article publié sur Paris-Normandie.fr

Publié le 16/03/2016 á 22H51

katia dupont

 

Santé. Familles et professionnels du réseau Ted 276 se réunissent aujourd’hui pour échanger sur le quotidien des parents d’autistes. Katia Dupont, maman d’une jeune fille de 18 ans, évoque un parcours, semé d’embûches.

Katia Dupont ne manque pas d’énergie. Une chance pour sa fille, Anaïs, bientôt 18 ans, diagnostiquée autiste en 2008. Si aujourd’hui la jeune femme s’épanouit en première année de CAP fleuriste, son parcours personnel et scolaire n’a pas été de tout repos, pour elle, comme pour sa famille. «Anaïs a été diagnostiquée à l’âge de 10 ans mais les premierssymptômes sont apparus vers 3 ans et demi. Jusque-là, je pensais simplement que ma fille aimait être seule. À part ça, elle ne présentait pas de différence avec sa sœur aînée (qui a 15 mois de plus, NDLR). »

Malheureusement, la petite fille se retrouve dans une classe maternelle qui compte une trentaine d’élèves. Trop pour son hypersensibilité acoustique et visuelle. Au second trimestre, elle craque et fait plusieurs grosses colères. «J’ai compris que quelque chose n’allait pas», confie sa maman. Elle demande à voir un psychologue qui l’oriente vers le centre médico-psycho-pédagogique (CMPP) de Dieppe. «Nous avons rencontré un psychiatre qui ne voulait pas faire entrer Anaïs dans une case. On a été suivis pendant sept ans par un psychologue. Ils parlaient d’hypersensibilité, de psychose infantile...»

Avec l’aide du CMPP, des actions sont mises en place pour aider Anaïs dans sa scolarité. Le rythme de la petite fille est adapté en maternelle. À la fin de la troisième année, elle intègre l’établissement à plein-temps. En primaire, Anaïs intègre l’école de son village, à Aubermesnil-Beaumais. «Ils n’étaient que quinze élèves, sur trois niveaux, une chance pour Anaïs». Avec l’aide de son institutrice et de ses parents, la fillette suit les cours, malgré deux redoublements, en CE2 et CM2. «Elle est intelligente et a une très bonne mémoire, explique sa maman. Comme il n’y avait pas de diagnostic précis, nous ne pouvions pas obtenir une aide, comme une AVS (auxiliaire de vie scolaire, NDLR)».

«En 2008, le médecin scolaire m’a dit que ma fille était autiste et il m’a dirigée vers le Crahn (Centre de ressources pour l’autisme de Haute-Normandie, NDLR). Ma fille avait 10 ans. Ça a été un soulagement total. Pendant sept ans, il n’y a pas eu de mot sur ce que ma fille avait. Quand le diagnostic a été posé, nous avons pu avancer et obtenir des aides. À partir de là, elle a eu une AVS à temps plein.» Malheureusement, la réaction du psychiatre du CMPP de Dieppe est violente : «Il m’a dit que c’était un diagnostic américain et que c’était ma faute si ma fille était autiste car nous l’avions mise à l’école trop tôt».

Former les professeurs à l’autisme

La famille demande alors le transfert du suivi d’Anaïs au CMPP de Rouen. La jeune fille est accompagnée par l’équipe rouennaise jusqu’à sa majorité. À bientôt 18 ans, son dossier va être transféré au service d’éducation spéciale et de soins à domicile (Sessad) de Dieppe.

À son entrée au collège, alors qu’Anaïs a obtenu la présence d’une AVS, aucun auxiliaire n’est présent. Deux ont refusé le poste. C’est donc sa maman qui l’accompagne les trois premières semaines, en attendant l’arrivée d’une nouvelle AVS : «C’est finalement ce qui a sauvé son intégration. J’ai pu discuter avec les élèves et les professeurs». Les cours, de plus en plus abstraits, se heurtent aux difficultés liées à l’autisme de la jeune fille. Pourtant, elle s’accroche : «Nous travaillions deux à trois heures tous les soirs et les week-ends. Pendant trois ans, nous n’avons pas eu de vie sociale», poursuit la maman. Mais les efforts d’Anaïs ne sont pas toujours récompensés à leur juste valeur : «Je demandais aux professeurs d’adapter les consignes des contrôles. Il suffisait qu’Anaïs ne comprenne pas un mot pour qu’elle ne puisse pas faire l’exercice, même si elle connaissait la leçon par cœur». Certains enseignants font l’effort, d’autres pas, par manque de temps ou de connaissance du handicap. «Je sais qu’ils ne peuvent pas se focaliser sur Anaïs, qu’il y a tous les autres élèves, mais simplifier les consignes peut aussi aider les enfants en difficultés scolaires». En cinquième, un incident pousse Katia à en apprendre davantage sur le handicap d’Anaïs : «Je me suis rendu compte que ma fille vivait dans un univers hostile. La lumière des néons, trop de bruit l’agressaient. Et elle avait besoin de beaucoup de sommeil. Je lui ai acheté des bouchons pour ses oreilles, des lunettes qui se teintent et j’ai allégé son emploi du temps.» Anaïs parvient à suivre les cours et obtient de bonnes notes. «À la fin de la quatrième, la MDPH a décidé d’orienter Anaïs vers une classe Ulis. J’y étais opposée mais la MDPH a su me convaincre. Cette classe lui permettait de souffler et de chercher son futur métier. Un conseiller d’orientation spécialisé découvre qu’Anaïs veut travailler de ses mains».

Anaïs décroche son brevet des collèges et se prend de passion pour les fleurs. Pour confirmer sa vocation, l’adolescente doit effectuer des stages d’observation en entreprise. Sa maman va donc «frapper à toutes les portes».

Dépasser son handicap

Mais, après l’accueil glacial d’une professionnelle : «Je me suis demandée comment ma fille allait pouvoir prouver sa valeur, dépasser son handicap. Le terme autisme peut mettre une barrière». Heureusement, Anaïs décroche un stage qui se déroule très bien. Aujourd’hui, la jeune femme est en première année de CAP fleuriste. Pour permettre à sa fille de s’épanouir, Katia travaille à temps partiel. Au sein de la famille, la jeune fille est bien épaulée, même si son handicap cause parfois des tensions avec ses sœurs. «Je peux dire merci à mes filles, remarque Katia. Elles sont d’une grande aide». Aujourd’hui, même si la maman préfère avancer étape par étape, elle souhaite que sa fille «devienne autonome, qu’elle se détache de moi. Je fais un gros effort, je vais la laisser partir cinq jours avec le Sessad, mais ça va être dur».

Si cette maman pouvait donner un conseil aux autres parents, elle retiendrait celui-ci : «Demandez de l’aide». «On ne peut pas avancer seuls, insiste-t-elle. Les autistes ont besoin d’être stimulés mais de manière contrôlée. Il leur faut aussi du calme et les laisser avancer à leur rythme. Il faut les observer et accepter leur handicap. L’Éducation nationale doit bouger, donner les moyens aux professeurs d’accueillir dans de bonnes conditions ces enfants et des AVS formés, solides psychologiquement, qui acceptent de travailler avec ces élèves autistes.»

Mélanie bourdon

m.bourdon@presse-normande.com

Se rencontrer pour échanger

Les troisièmes rencontres du Réseau Autisme Ted (troubles envahissant du développement) 276 ont pour thème «Vivre l’autisme au quotidien». Elles se déroulent aujourd’hui, de 8 h 15 à 17 h 30, au Casino de Dieppe.

Cette journée est ouverte aux parents, étudiants et professionnels. La matinée est consacrée à une conférence-débat avec l’intervention successive d’Isabelle Dufrenoy, Céline Martineau et Romain Taton, tous trois psychologues, sur le thème «les particularités perceptives dans l’autisme et leur impact dans la vie quotidienne, de l’enfance à l’âge adulte». L’après-midi s’organise autour de trois ateliers qui seront suivis d’un échange avec le public. Jérôme Dupont présentera, en fin de journée, les dispositifs contre l’autisme dans la région. Des stands seront proposés avec la présence de différents partenaires tout au long de la journée. Les personnes atteintes d’autisme peuvent rencontrer des modes perceptifs particuliers qui engendrent une difficulté à différencier les stimuli pertinents des autres.

Mieux comprendre l’autisme

Ces interventions ont pour objectifs de mieux comprendre le fonctionnement sensoriel, apporter des éclairages sur certains comportements et proposer des réponses afin d’améliorer le quotidien des personnes. Ce réseau est un regroupement de neuf associations d’établissements médico-sociaux de la région Haute Normandie. L’objectif : optimiser le travail de découverte mutuelle, d’informations et de propositions en vue d’un meilleur accompagnement des personnes avec autisme.

19 mars 2016

Sexualité : que désirent les personnes handicapées ?

article publié sur Handicap.fr

Résumé : A quelle sexualité aspirent les personnes handicapées ? Pour y répondre, l'Appas a mené son enquête, la 1ère en France. Ce sont à 95% des hommes qui sont demandeurs, et recherchent en priorité l'acte sexuel mais aussi les câlins et la tendresse

Par , le 19-03-2016

Une maman pour son fils de 29 ans : « Il vit en institution spécialisée. Nous pouvons recevoir à notre domicile familial, il est très dépendant d'une tierce personne. Qu'il apprenne à se masturber.» Un homme de 44 ans : « Je cherche plaisir sensuel et sexuel pour apprendre à découvrir mon corps. ». Une femme de 23 ans : « Des caresses et des baisers, de la tendresse, de la douceur. Ou de la sexualité. » A quoi ressemble la sexualité des personnes handicapées, quelles sont leurs attentes ?

3 formations inédites en France

Pour le savoir, l'Appas (Association pour la promotion de l'accompagnement sexuel) publie, le 17 mars 2016, la première étude sur la situation de l'accompagnement sexuel des personnes en situation de handicap en France, conduite par Akim Boudaoud, psychologue-sexologue et vice-président de l'association (édito en lien ci-dessous). Au même moment, a lieu la troisième formation à l'accompagnement sexuel organisée par l'Appas, à Erstein (Bas-Rhin). La première édition fut initiée près de Strasbourg en mars 2015, suscitant un vaste engouement médiatique et un débat sociétal (article en lien ci-dessous) ; c'est à la suite de cette cession que l'association a ouvert sur son site une rubrique permettant à ceux qui le souhaitent de solliciter un accompagnement. Cette étude vise donc à synthétiser la diversité des demandes formulées par les personnes en situation de handicap et leurs proches.

155 demandes analysées

Sur 180 demandes reçues, 155 ont pu être analysées. Selon l'Appas, cette étude  a « su traduire en mots et en « maux » la réalité d'êtres humains dépossédés de ce qui lui permet « d'être » comme tout le monde ». Comme une première photographie de la population française concernée par cette question, qui, selon ses promoteurs, vise à « démystifier la question de l'accompagnement sexuel et de voir un peu plus clair sur un sujet polémique ». Elle s'inscrit dans le cadre de l'observatoire de la santé sexuelle que l'Appas est en train de créer. Selon Marcel Nuss, son président, « cette première étude traduit la réalité de l'intimité et de la vie affective et sexuelle des personnes en situation de dépendance. Elle va nous permettre de mieux les comprendre et de mieux les accompagner. »

Seulement 5% de femmes

Les personnes qui se sont manifestées sont âgées de 18 à… 94 ans ! Ce sont surtout des hommes (la population féminine ne représente que 5% des sollicitations), principalement de 26 à 35 ans (29% des demandes) et de 36 à 45 ans (23%). Tous handicaps confondus. Le handicap moteur est cependant la principale limitation observée devant les handicaps psychiques, manifestés par un dysfonctionnement de l'expression des émotions, de l'affection et de la communication. Les personnes concernées par les demandes d'accompagnement ne partagent pas le même mode de vie ; la majorité déclare vivre seule, juste devant la catégorie des personnes vivant en famille (père, mère, deux parents, sœur ou fils). La frange des personnes vivant en couple ou en institution se révèle ainsi minoritaire. La plupart des demandes ont été formulées par la personne concernée. Cependant, certaines ont eu besoin d'un tiers pour écrire leur besoin ; il s'agit alors de proches (familles) ou auxiliaires de vie (exerçant en milieu institutionnel ou privé). La première demande concerne l'acte sexuel ; elle s'exprime plus particulièrement chez les 36-45 ans et les 26-35 ans. Viennent ensuite les câlins et le toucher, puis l'affection, la tendresse et la confiance en soi.

Depuis plus de trente ans, en Europe, les personnes handicapées sont en mesure de bénéficier de services d'accompagnants sexuels professionnels. Marcel Nuss, lui-même en situation de dépendance vitale, interpelle la société sur cette question qui continue à faire débat depuis des années en France.

Pour se procurer l'intégralité de cette enquête, contact par mail : communicationappas@gmail.com

© Antonioguillem/Fotolia

Handicap.fr vous suggère les liens suivants :

Sur Handicap.fr

Sur le web

 

19 mars 2016

Conférence Autisme & Scolarisation

14 Mars 2016
Mercredi 23 Mars 2016 à l’IRTS de PerpignanA3-Conf Definitif Mars2016

Conférence organisée par Autisme 66 Esperanza et l’IRTS avec Christine Philip et Josef Schovanec de 13h à 18h à l’amphithéâtre de l’IRTS , 1 rue Charles Percier à Perpignan.

Christine Philip est maître de conférences honoraires en Science de l’Education, INS HEA.

L’école inclusive pour les enfants avec autisme : A quelles conditions est elle possible?

Josef Schovanek est Docteur en Philosophie et écrivain. Saltimbanque de l’autisme, il est l’auteur de livres tels que « Je suis à l’est », « De l’Amour en Autistan » ou « Comprendre l’Autisme pour les Nuls ».

Faut il scolariser les enfants non autistes?

A la fin de la conférence, Autisme 66 Esperanza effectuera un port de l’amitié.

Vous pouvez encore vous inscrire sur autisme66@gmail.com pour être sur la liste d’attente car la conférence affiche complet. Nous vous informerons par mail si des places se libèrent.

programme perpignan scolarisation

 

19 mars 2016

Autisme en Normandie. 329 places pour les adultes

Les places pour les personnes adultes atteintes d'autisme manquent en Normandie.
Les places pour les personnes adultes atteintes d'autisme manquent en Normandie. | Photo d'illustration/Reuters

Le Calvados, la Manche et l’Orne disposent de 140 places pour les adultes atteints d'autisme. Un nouveau foyer doit ouvrir dans les mois à venir à Verson dans le Calvados.

Depuis le mois de janvier, via l’Agence régionale de santé, un pilote régional autisme a été désigné. Jérôme Dupont travaille au centre de ressources pour l’autisme de Haute-Normandie, situé au centre hospitalier du Rouvray à Sotteville-lès-Rouen. Son objectif est de répertorier ce qui existe en ex-Basse-Normandie en matière d’accueil des enfants ou des adultes autistes.

Le Calvados, la Manche et l’Orne disposent de 140 places pour les adultes autistes : 100 dans les foyers d’accueil médicalisés et 40 à la maison d’accueil spécialisé de La Glacerie, près de Cherbourg. Un nouveau foyer doit ouvrir dans les mois à venir à Verson dans le Calvados.

Dans l’Eure et en Seine-Maritime : 189 places adultes sont répertoriées. Dont 95 dans les foyers d’accueil médicalisés et 94 en maisons d’accueil spécialisé.

Jérôme Dupont reconnaît qu’il manque des places pour l’accueil des adultes. « Cependant, même si on doublait ce nombre, on aurait toujours des demandes, ajoute le pilote régional autisme. Il faut bien identifier les personnes et faire en sorte qu’elles soient à la bonne place. Les adultes accueillis en maison d’accueil spécialisée pourraient, pour certains, être pris en charge dans des structures plus légères. »

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