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"Au bonheur d'Elise"
31 mai 2016

Claye-Souilly : mouvement de grève au centre pour handicapés La Gabrielle

Rémy Calland | 30 Mai 2016, 18h16 | MAJ : 30 Mai 2016, 18h16
Claye-Souilly, ce lundi 30 mai. La météo pluvieuse n’a pas refroidi une vingtaine de salariés du centre d’accueil pour enfants et adultes handicapés mentaux La Gabrielle.
Claye-Souilly, ce lundi 30 mai. La météo pluvieuse n’a pas refroidi une vingtaine de salariés du centre d’accueil pour enfants et adultes handicapés mentaux La Gabrielle. (LP/Rémy Calland.)

« Nous constatons l’utilisation arbitraire de l’argent public et la dégradation de plus en plus importante de nos conditions de travail. » David Dikek, délégué CGT au centre de la Gabrielle, à Claye-Souilly ne décolère pas.

 

Une vingtaine de salariés de cette institution d’accueil pour enfants et adultes handicapés mentaux, était en grève ce lundi matin, après un premier mouvement mercredi dernier. Les grévistes dénoncent notamment « une baisse des effectifs en logistique et dans l’éducatif pour augmenter le personnel de direction ».

Christophe Chavatte, éducateur, est inquiet. « On prend des personnes de moins en moins qualifiées, comme si faire de la garderie était suffisant. Mais la thérapeutique demande un certain nombre de compétences, on a abandonné ce terrain-là. Il n’y a pas d’orthophoniste, de moins en moins de psychiatres, plus de kiné ou d’ergothérapeute », témoigne-t-il. « Du coup, la violence et les crises augmentent. Face à un public sensible, les conditions de terrain sont le socle d’un accompagnement efficace. »

Des accusations réfutées par la directrice Bernadette Grosieux. « Il n’y a pas de baisse des effectifs éducatifs et de logistique au profit de l’administratif. Ni d’augmentation sur les postes au niveau de la direction. Pour ce qui est des psychiatres, nous subissons le fait qu’il y en a de moins en moins sur le marché de l’emploi, ce qui amène des difficultés de recrutement. »

La direction estime faire face à un mouvement de grève lancé dans un cadre national, contre la loi Travail. « Des revendications locales viennent se rattacher au mouvement national, c’est une pratique courante », indique-t-on. Ce qui ne l’empêche pas d’assurer qu’« un mouvement de grève, aussi petit soit il, doit être pris en considération. Nous sommes à l’écoute du personnel et de ses représentants ».

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