Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
"Au bonheur d'Elise"
6 août 2016

Si elle ne s'inscrit pas à Pôle Emploi, la mère d'un enfant autiste pourrait être privée de son RSA

article publié sur le site de RTL

REPLAY - Le département du Calvados menace une mère de famille qui à la garde de son enfant autiste de suspendre son allocation RSA.

Si elle ne s'inscrit pas à Pôle Emploi, la mère d'un enfant autiste pourrait être privée de son RSA Crédit Image : Frédéric Veille Crédit Média : Frédéric Veille

Laura-Julia Fiquet est une jeune mère célibataire qui habite près de Caen. Son fils Johan, cinq ans, est autiste. Elle s’en occupe au quotidien, n’ayant que très peu de temps pour elle. Un courrier émanant du Conseil Départemental du Calvados reçu il y a quelques jours vient de la faire sortir de ses gongs car on lui notifie clairement que "dans un délai d’un mois, si vous n’êtes toujours pas inscrite à Pôle Emploi et si vous n’avez pas retourné les justificatifs réclamés, votre dossier sera soumis à l’avis de l’équipe pluridisciplinaire RSA pour une réduction ou suspension de votre allocation RSA".
"Je n’en peux plus de devoir régulièrement me justifier auprès des organismes sociaux qui peinent à comprendre que dans ma situation, comme dans celle de nombreuses autres mamans comme moi, il nous est impossible d’avoir une activité professionnelle", explique-t-elle. Présidente de l’Union des Mamans d’enfants handicapés qu’elle a fondée il y a deux ans et qui compte aujourd’hui près de 2.800 membres, elle précise que plusieurs centaines de mamans vivent la même situation qu’elle en France.

Comme toutes les mamans dans ma situation, on fait tout pour s’en sortir

Laura-Julia Fiquet, maman de Johan, enfant autiste

"On me demande de me réinscrire à Pôle emploi pour trouver du travail alors que je suis maman aidante familiale avec un enfant handicapé scolarisé une heure par jour. Je ne vois pas comment je pourrai trouver du travail seulement une heure par jour". Aujourd’hui, Laura-Julia âgée de 30 ans et qui ne travaille plus depuis la naissance de son fils explique vivre des minima sociaux "et comme toutes les mamans dans ma situation on fait tout pour s’en sortir comme on peut. Si l’Education Nationale appliquait la loi l’obligeant à scolariser les enfants handicapés nous ne serions pas dans de telles situations", conclut-elle.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
"Au bonheur d'Elise"
Visiteurs
Depuis la création 2 397 242
Newsletter
"Au bonheur d'Elise"
Archives
Publicité