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"Au bonheur d'Elise"
16 août 2016

Grande-Bretagne : Elle faisait subir des traitements à ses enfants pour toucher les prestations

article publié dans 20 Minutes

GRANDE-BRETAGNE Une mère qui avait réclamé plus de 375.000 livres pour de prétendus handicaps a été condamnée à la prison...

Des médicaments (illustration).

Des médicaments (illustration). - MIGUEL MEDINA / AFP

M.C. avec AFP

Publié le 16.08.2016 à 04:25
Mis à jour le 16.08.2016 à 04:25

Les chirurgiens avaient fini par implanter des sondes gastriques à son fils et sa fille pour les alimenter, alors qu'ils sont capables de se nourrir normalement. Une mère de 48 ans a été condamnée lundi à sept ans et demi de prison en Grande-Bretagne pour avoir fait subir à ses enfants des traitements médicaux dont ils n'avaient pas besoin dans le seul but de réclamer des centaines de milliers de livres de prestations sociales.

Cette habitante de Croydon, au sud de Londres, dont l'identité n'a pas été fournie, a pendant au moins dix ans prétendu que son fils et sa fille avaient souffert de toute une série de problèmes de santé, ont découvert les enquêteurs. 

strong2>Elle a encouragé son fils à se comporter en autiste

Le garçon s'est en outre vu administrer des stéroïdes pour un asthme aigu, bien qu'aucun des symptômes de cette maladie qu'elle a décrits chez lui n'eût jamais été détecté quand il était à l'école. Il a aussi été encouragé par sa mère à se comporter en autiste et a porté des couches jusqu'à l'âge de 7 ans.

Résultat, cette femme a réclamé de manière indue 87.400 livres (100.630 euros) au titre de ce prétendu handicap. Selon la police, elle a au total demandé à recevoir pour 375.200 de livres d'aides financières, y compris un revenu complémentaire alors qu'elle vivait avec un homme ayant un emploi.

De plus, les enquêteurs ont découvert à son domicile un stock de médicaments non utilisés ayant coûté à la sécurité sociale 145.900 livres. Le procureur Malcolm McHaffie a accusé cette femme de «cruauté extraordinaire», «au-delà de tout entendement». L'enquête sur cette affaire, ouverte à la suite d'une alerte ses services de protection de l'enfance, a duré trois ans. Au total, 114 personnes ont apporté leur témoignage.

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