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"Au bonheur d'Elise"
31 décembre 2016

MaKomptine - Comptines signées en makaton

Ajoutée le 19 août 2016

Le Makaton est un programme de communication augmentée, il associe des signes (issus de la LSF pour la plupart) et/ou des pictogrammes à la parole. Le makaton s'adresse aux personnes souffrant de troubles de la communication avec ou sans déficience intellectuelle ou toute personne en quête d'apprentissage du langage comme les enfants dans leurs premières années (Bébé signe).
Educatrice Spécialisée en IME et formée au Makaton depuis juillet 2015, je développe auprès des jeunes autistes déficitaires que j'accompagne le makaton au travers de nombreuses comptines, les familiarisant ainsi avec les signes du quotidien.
Cette chaîne à pour but de faire découvrir ces comptines signées en makaton au plus grand nombre: parents, enfants, professionnels, curieux...

Cindy ALBOT, MaKomptine.

Découvrez ou redécouvrez toutes les comptines Makaton de Makomptine sur Youtube et Facebook. Le grand cerf, La souris, verte, Petit escargot, J'aime Papa, J'aime la galette, Faire pipi sur le gazon, Fais dodo, Meunier tu dors, La pie, Frère Jacques, Les petits poissons, Petit Papa Noël, Joyeux anniversaire, L'araignée Gipsy, Bateau sur l'eau, La famille Tortue, Au clair de la lune, 1,2,3, Promenons nous dans les bois, Lundi matin...

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30 décembre 2016

Accompagnement sexuel : aménager la loi sur le proxénétisme ?

Résumé : Une association pro-accompagnement sexuel en faveur des personnes handicapées réclame, en vue des Présidentielles, une exception à la loi sur le proxénétisme afin de permettre cette pratique légalisée dans d'autres pays. Une pétition est en ligne

Par , le 30-12-2016

Aujourd'hui, en France, l'accompagnement sexuel des personnes en situation de handicap ou de perte d'autonomie existe mais il n'est pas reconnu, et sa pratique est assimilée à de la prostitution. Selon l'APPAS (Association pour la promotion de l'accompagnement sexuel), « il a pourtant largement démontré qu'il est une alternative à des souffrances induites par la misère affective, sensuelle et sexuelle qu'endurent nombre de personnes en situation de handicap ou de perte d'autonomie. »

Pratiqué dans de nombreux pays

L'accompagnement sexuel est reconnu et pratiqué, ou commence à l'être, dans de nombreux pays : Pays‐Bas, Norvège, Danemark, Autriche, Allemagne, Suisse, Belgique, République tchèque, Australie, Israël, Nouvelle‐Zélande et certains États des États‐Unis. En France, depuis mars 2015, l'APPAS propose, en toute légalité, des formations pour accompagnant‐es sexuel‐les. L'association met également en relation, en toute illégalité, des personnes formées et des personnes en situation de handicap ou de perte d'autonomie. Son président, Marcel Nuss, assume la responsabilité de soutenir une activité qui, aux yeux de la loi, est qualifiée de proxénétisme bénévole ; il prend le risque d'être condamné à sept ans de prison et à 150 000 € d'amende. L'APPAS recevait pourtant, en juin 2015, le « Coup de cœur » du jury décerné par l'Ocirp dans le cadre de ses trophées « Acteurs économiques & handicap » (article en lien ci-dessous). Une « consécration » selon Marcel Nuss. 

Seulement 5% de demandes par des femmes

En 20 mois, l'association a reçu plus de 500 demandes d'accompagnement sexuel et formé 35 personnes issues d'horizons différents (article en lien ci-dessous). Cependant, seules 20% des demandes ont pu être satisfaites, faute d'un nombre suffisant d'accompagnant(e)s pour le moment. Et seulement 5% ont été formulées par des femmes. « Devant ces constats, à l'approche des élections présidentielles de 2017, explique l'APPAS, notre association ne peut rester inactive et se satisfaire d'une situation ambiguë face à un sujet humainement aussi primordial, sachant les bénéfices avérés de cette forme d'accompagnement approuvée dans tant de pays. »

Une exception à la loi sur le proxénétisme

Estimant que la liberté d'expérimenter et de découvrir la sexualité et le plaisir sans discrimination ni contrainte, y compris dans le cadre de relations tarifées, doit être légalisée, l'APPAS revendique une exception à la loi sur le proxénétisme et un statut pour les accompagnant‐es sexuel‐les. Une pétition est en ligne pour interpeller parlementaires et candidats (en lien ci-dessous)...

30 décembre 2016

Vous avez voté : Julie Dachez est votre personnalité de l'année 2016

29.12.2016 19:14
Photo Chloé Vollmer-Lo

Photo Chloé Vollmer-Lo

Julie Dachez est votre personnalité de l'année 2016. Elle devance Michel Weber et Diarata N'Diaye.

Cette jeune Nantaise a été diagnostiquée autiste Asperger à l’âge de 27 ans. Elle s’en ouvre d’abord sur son blog, en 2012, puis décide d’expliquer son histoire à travers une BD, La différence invisible, parue cet été aux éditions Delcourt.

30 décembre 2016

L'exercice peut améliorer la communication chez les enfants autistes

article publié sur Autisme Information Science

29 décembre 2016

Traduction: G.M.
 
Un programme d'exercice physique administré à l'école peut améliorer non seulement la condition physique, mais aussi la communication chez les enfants avec troubles du spectre de l'autisme (TSA), suggère la recherche préliminaire.Les chercheurs du New York Medical College, à New York, ont découvert qu'un programme d'exercices de 4 mois a permis d'améliorer considérablement les scores sur la mesure de la réactivité sociale, ainsi que sur les gains d'endurance physique.Susan Ronan, DPT, professeure adjointe de physiothérapie clinique, a déclaré dans un communiqué que les résultats «sont encourageants et justifient une exploration plus poussée dans les recherches futures». Cependant, il y avait beaucoup de données manquantes, ce qui rendait impossible une analyse complète de l'impact du programme d'exercices."Cela continue d'être un défi majeur pour les chercheurs d'être en mesure d'étudier les populations d'enfants autistes dans des environnements réels comme les écoles", a déclaré le Dr Ronan.Néanmoins, elle a ajouté que son équipe était "ravie d'avoir mené une des plus grandes études de ce genre, d'autant plus que bon nombre des étudiants qui ont participé proviennent de communautés historiquement sous-représentées".L'étude a été présentée à la Conférence annuelle 2016 de l'Académie de pédiatrie de la section physiothérapie de l'Association sur la pédiatrie (SoPAC)  . 
A physical exercise program administered at school may improve not only fitness but also communication in children with autism spectrum disorder (ASD), preliminary research suggests.
Investigators at New York Medical College, in New York City, found that a 4-month exercise program led to significant improvements in scores on a measure of social responsiveness, as well as gains in physical endurance.
Lead researcher Susan Ronan, DPT, PCS, assistant professor of clinical physical therapy, said in a release that the results "are encouraging and warrant further exploration in future research."
There was, however, a large amount of missing data, making a comprehensive analysis of the impact of the exercise program impossible.
"It continues to be a major challenge for researchers to be able to study populations of children with autism in real-world settings like schools," Dr Ronan said.
Nevertheless, she added that her team was "thrilled to have conducted one of the largest studies of its kind, particularly since many of the students who participated are from historically underrepresented communities."
The study was presented at the Academy of Pediatric Physical Therapy's Association Section on Pediatrics (SoPAC) 2016 Annual Conference.

At-Risk Population

Les enfants autistes ont un risque accru de développer de l'obésité et du diabète, ainsi que le syndrome métabolique, qui est en partie associé à une diminution de l'interaction avec les pairs et des déficiences de l'équilibre, de l'endurance et de l'exécution motrice. Il existe un certain nombre de défis à relever dans la mise en œuvre d'un programme de conditionnement physique pour les jeunes avec TSA, y compris l'accès à des programmes sportifs, la disponibilité du transport par les parents ou les soignants et le fait que certains "patients" avec TSA éprouvent de l'anxiété dans des situations de groupe. Pour examiner l'impact d'un programme de course et de marche de 4 mois sur l'endurance, la socialisation, la communication et la qualité de vie, les chercheurs ont recruté des élèves avec TSA dans trois écoles. Des élèves en bonne santé de deux écoles ont servi de témoins.Le programme d'exercice a été intégré dans une classe de gymnastique adaptative et a été effectué par des éducateurs physiques pendant le trimestre d'automne. Il se composait de cours de deux fois 20 minutes par semaine . Les étudiants ont reçu des certificats et des encouragements écrits lorsque les objectifs ont été atteints. La collecte des données a été effectuée par les assistants de recherche au moment du départ, à mi-parcours et lors de l'évaluation finale. Les mesures de résultats comprenaient l'échelle d'évaluation de l'autisme de Gilliam (GAR-3) , l'échelle de réactivité sociale (SRS-2) et l'inventaire pédiatrique de qualité de vie, en plus des indices de condition physique tels que l'indice de masse corporelle (IMC), la pression artérielle, 6 minutes de marche (6MW) et l'indice des dépenses énergétiques. 
Children with autism have an increased risk of developing obesity and diabetes, as well as metabolic syndrome, which is in part associated with decreased peer interaction and impairments in balance, endurance, and motor execution.
There are a number of challenges in implementing a fitness program for young people with ASD, including access to sports programs, the availability of transportation by parents/carers, and the fact that some patients with ASD experience anxiety in group situations.To examine the impact of a 4-month school-based running and walking program on endurance, socialization, communication, and quality of life, the researchers enrolled students with ASD from three schools. Healthy students from two schools served as controls.
The exercise program was embedded within an adaptive gym class and was carried out by physical educators during the fall term. It consisted of twice-weekly 20-minute classes. Students were given certificates and written encouragement when milestones were reached. Data collection was performed by research assistants at baseline, midterm, and at final assessment.
Outcome measures included the Gilliam Autism Rating Scale (GAR)–3, the Social Responsiveness Scale (SRS-2), and the Pediatric Quality of Life Inventory, in addition to fitness indices such as body mass index (BMI), blood pressure, heart rate, 6-minute walking (6MW) test, and the Energy Expenditure Index.
Au départ, 94 étudiants ont été recrutés à travers les écoles. L'âge moyen des élèves était de 9,2 ans, et 80 étaient des garçons. Dans les deux écoles de contrôle, 39 étudiants ont été recrutés (âge moyen, 8,6 ans), dont 24 garçons. Il est à noter que de nombreux points de données de référence manquaient, en particulier pour les indices de condition physique. Sur la base d'une analyse de 40 patients, les chercheurs ont constaté que, suite au programme d'exercice, il y avait des améliorations significatives dans la distance de 6MW entre les évaluations de base et finales. Les distances parcourues sont passées de 416,0 m à 467,8 m (P <0,001); la vitesse de déplacement a augmenté de 69,3 m/min à 78,0 m/min (P <0,001). Ces résultats ont été obtenus lorsque l'analyse a été limitée aux élèves ayant les niveaux les plus sévères d'autisme, évalués à l'aide de la GAR-3, et lors de l'analyse des résultats scolaires. Les données complètes sur les changements dans les scores SRS entre les évaluations de base et finales étaient disponibles pour seulement 18 étudiants. Néanmoins, il y a eu des améliorations significatives dans les scores t de SRS pendant la période d'étude (P = 0,01), ainsi que sur la sensibilisation (P = 0,005), la cognition (P = 0,005), la communication (P = 0,003) , La motivation (P <0,001) et les sous-échelles restrictives/répétitives (P = 0,01). Une fois de plus, les résultats restent significatifs lorsque l'analyse est limitée aux élèves avec un autisme plus sévère et à ceux de l'école 3. Les élèves de cette école ont également montré une amélioration significative entre les évaluations de base et finales sur le point 16 du SRS, "le contact oculaire inhabituel "(p = 0,02; n = 13). 
Initially, 94 students were recruited from across the schools. The mean age of the students was 9.2 years, and 80 were boys. From the two control schools, 39 students were recruited (mean age, 8.6 years), of whom 24 were boys. It is notable that many baseline data points were missing, particularly for fitness indices.
On the basis of an analysis of 40 patients, the researchers found that, following the exercise program, there were significant improvements in the 6MW distance between baseline and final assessments. Distances walked increased from 416.0 m to 467.8 m (P < .001); ambulation velocity increased from 69.3 m/min to 78.0 m/min (P < .001).
Those results held when the analysis was restricted to students with the most severe levels of autism, as assessed using the GAR-3, and when analyzing the results by school.
Complete data on changes in SRS scores between baseline and final assessments were available for only 18 students. Nevertheless, there were significant improvements in SRS t-scores during the study period (P = .01), as well as on the awareness (P = .005), cognition (P = .005), communication (P = .003), motivation (P < .001), and restrictive/repetitive behavior (P = .01) subscales.
Again, the results remained significant when the analysis was restricted to students with more severe autism and those from School 3. Students from this school also showed a significant improvement between baseline and final assessments on item 16 of the SRS, "Avoids eye contact or has unusual eye contact" (P = .02; n = 13).

Données manquantes

Le Dr Ronan a déclaré à Medscape Medical News que la raison pour laquelle les enquêteurs n'avaient pas réussi à analyser les données des deux écoles de contrôle était le manque de renseignements recueillis pendant le trimestre. «Je pense que nous avons demandé beaucoup d'informations aux éducateurs physiques, et tous n'ont pas complété tous les outils de collecte de données», a-t-elle déclaré. «Nous étions seulement en mesure de faire un rapport sur les élèves pour lesquels l'outil de données de communication avait recueilli au moins des données de base et lors de l'évaluation finale. Les autres enfants n'avaient qu'une collecte de données de base ou seulement une collecte finale ou elle n'avait pas été remise. Le Dr Ronan a ajouté que, en supposant que les résultats sont reproductibles dans d'autres études, on ne sait pas pourquoi un programme d'exercice physique permettrait d'améliorer la communication chez les élèves avec TSA. "Je ne pense pas que quiconque comprenne vraiment," dit-elle. «D'après les études et l'examen de la littérature que nous avons lus, il y a des conjectures dans les discussions, mais je ne crois pas que quelqu'un comprenne vraiment ce qu'est le mécanisme». Le Dr Ronan estime que les résultats sont encourageants, ne serait-ce que pour démontrer qu'un programme d'exercice régulier est réalisable dans cette population de patients. Elle a dit: «Il est encourageant que, pour les familles qui ne peuvent pas inscrire leurs enfants dans d'autres sports après l'école ou être en mesure de les amener en toute sécurité vers des lieux extérieurs pour les sports, un programme deux fois par semaine, de 20 minutes pourrait être réalisable dans le cadre des cours d'éducation physique réguliers à l'école. "Megan Lombardo, directeur du développement d'Achilles Kids, qui a conçu le programme d'exercices, a déclaré: « Les résultats sont extrêmement encourageants, car des millions de parents, de soignants et de professionnels de la santé s'efforcent de mieux soutenir les enfants sur le spectre de l'autisme. 

Missing Data

Dr Ronan told Medscape Medical News that the reason the investigators were unable to analyze data from the two control schools was because not enough information was collected during the term.
"I think that we asked for a lot of information from physical educators, and not all of them completed all of the data collection tools," she said.
"We were only able to report on students where we had the communication data tool collected at least at the baseline data and final [assessment]. The other children either only had a baseline data collection or may have only had a final [collection] or didn't hand it in."
Dr Ronan added that, assuming the findings are reproducible in further studies, it is not clear why a physical exercise program would improve communication in students with ASD. "I don't think anyone really understands," she said. "From the studies and the literature review that we read, there's conjecture in the discussions, but I don't think anyone really understands what the mechanism is."
Dr Ronan believes that the findings are encouraging, not least for demonstrating that a regular exercise program is achievable in this patient population.
She said: "It's encouraging that for families who may not be able to have their children in additional sports after school or be able to get them safely to outside venues for sports, a program twice a week, 20 minutes per week might be feasible to conduct in the regular physical education classes in school."
Megan Lombardo, director of development at Achilles Kids, which devised the exercise program, said, "The results are extremely encouraging, as millions of parents, caregivers, and medical professionals grapple with how to best support children on the autism spectrum."

Effet placebo fort 

Commentant l'étude de Medscape Medical News Eric Hollander, MD, directeur du Programme sur le spectre de l'autisme et sur l'obsession compulsive, et professeur clinicien de sciences psychiatriques et comportementales, du collège de médecine Albert Einstein et du centre médical Montefiore de New York, a déclaré que l'interprétation des résultats est  limitée par la taille relativement faible de l'étude et le taux d'abandon élevé. Cependant, «le plus gros problème» est l'utilisation du SRS. «Au cours d'une série de différentes études, les "patients" avec autisme semblent avoir une amélioration des scores de ces échelles indépendamment de savoir si elle était liés à l'intervention ou au placebo, il y a donc un taux global élevé de réponse placebo sur cette mesure des résultats", at-il dit. Par conséquent, même si «il y a un peu d'un soupçon que peut-être il y a une certaine amélioration dans le regard ou des mesures sociales», les résultats ne doivent pas être pris «pour argent comptant», au moins en partie en raison des données manquantes. Néanmoins, le Dr Hollander a noté que les chercheurs ont été en mesure de montrer que «les personnes qui se sont le plus exercées avaient une meilleure endurance», bien qu'il a souligné qu'il n'y avait pas de changements significatifs dans l'IMC ou la tension artérielle », alors ils ont besoin d'un programme plus intensif sur une période plus longue. "En fin de compte, ce que vous aimeriez faire est d'obtenir une amélioration de l'IMC global, parce que de nombreux patients avec autisme sont en surpoids ou dans la gamme d'obésité, et qui augmente votre risque de syndrome métabolique et diabète de type 2", at-il dit. Pris ensemble, le Dr Hollander estime que l'étude actuelle «suggère qu'il n'est pas facile de faire ce travail, et il nécessite un certain niveau de financement. Il a ajouté: «Je pense que l'idée générale est bonne et que ce type de travail est important et je pense que l'obésité dans cette population particulière est banale et est un grand défi et que l'exercice physique est une bonne idée. La recherche a été financée par la Fondation CIGNA. Le Dr Ronan n'a révélé aucun confli d'intérêt financier. 
Association de physiothérapie pédiatrique de l'Association de pédiatrie (SoPAC) Conférence annuelle de 2016. Présenté le 12 novembre 2016.
Strong Placebo Effect
Commenting on the study for Medscape Medical News, Eric Hollander, MD, director, Autism and Obsessive Compulsive Spectrum Program, and clinical professor of psychiatry and behavioral Sciences, Albert Einstein College of Medicine and Montefiore Medical Center, New York City, said interpretation of the findings is limited by the study's relative small size and the high dropout rate.
However, "the biggest problem" is the use of the SRS. "Across a whole series of different studies, patients with autism seem to have an improvement in those scales scores irrespective of whether they were on drug or on placebo, so there's a high overall placebo response rate on that outcome measure," he said.
Consequently, although "there's a little bit of a hint that maybe there's some improvement in eye gaze or some social measures," the findings have to be taken "with a grain of salt," at least in part owing to the missing data.
Nevertheless, Dr Hollander noted that the researchers were able to show that "individuals who got more exercise had better endurance," although he pointed out that there were no significant changes in BMI or blood pressure, "so maybe they need a more intensive program over a longer period of time.
"Ultimately, what you'd like to do is get an improvement in the overall BMI, because many patients with autism are overweight or in the obese range, and then that increases your risk for metabolic syndrome and type 2 diabetes," he said.
Taken together, Dr Hollander believes that the current study "suggests that it's not that easy to do this work, and it requires a certain level of funding."
He added: "I do think that the general idea is good and that this type of work is important. And I do think that obesity in this particular population is commonplace and is a big challenge and that physical exercise is a good idea."
The research was funded by the CIGNA Foundation. Dr Ronan has disclosed no relevant financial relationships.
Academy of Pediatric Physical Therapy's Association Section on Pediatrics (SoPAC) 2016 Annual Conference. Presented November 12, 2016.

30 décembre 2016

La Différence invisible : le témoignage en bande dessinée de Julie Dachez, autiste Asperger

article publié sur le site de France 3 Pays de la Loire

La Nantaise Julie Dachez a été diagnostiquée autiste Asperger à l'âge de 27 ans. Depuis, elle use de tous les moyens pour expliquer ce qu'est l'autisme et en combattre les préjugés. Avec Mademoiselle Caroline, elle vient de publier une bande dessinée sur son expérience...

Par Eric Guillaud
Publié le 05/09/2016 à 10:40, mis à jour le 05/09/2016 à 10:43
© Delcourt / Mademoiselle Caroline &amp; Julie Dachez

© Delcourt / Mademoiselle Caroline & Julie Dachez

Cheveux longs bruns, pantalon noir, doudoune, plutôt mignonne, plutôt classique... Rien ne distingue des autres personnages la jeune femme figurant sur le premier plan du dessin de couverture. Rien si ce n'est peut-être ses baskets rouges. Un détail. Ce qui la distingue vraiment n'est en fait ni vestimentaire, ni physique. C'est une différence invisible. Mais une différence concrète qui fait que sa vie n'a rien à voir avec celle de la plupart des gens. Marguerite - c'est le nom de la jeune femme - est autiste Asperger.

© Delcourt / Mademoiselle Caroline &amp; Julie Dachez

© Delcourt / Mademoiselle Caroline & Julie Dachez

"Elle aime les animaux, les journées ensoleillées, le chocolat, la cuisine végétarienne, son petit chien et le ronronnement de ses chats", nous dit la narratrice en ouverture du récit. Marguerite est, ou du moins essaie d'être, comme tout le monde. Elle a bien quelques manies comme marcher dans la rue à toute vitesse et la tête baissée, emprunter toujours le même itinéraire, faire toujours les mêmes étapes chez les mêmes commerçants. Elle ne supporte pas l'imprévu, le bruit, les soirées entre amis, elle ne comprend pas le second degré, elle ne sait pas mentir et ne cherche pas à avoir de vie sociale. Mais Marguerite a fait des études, elle a aujourd'hui un travail et vit en couple. De quoi donner l'illusion d'une vie normale. 

© Delcourt / Mademoiselle Caroline &amp; Julie Dachez

© Delcourt / Mademoiselle Caroline & Julie Dachez

Faire semblant ! C'est justement ce que Marguerite fait depuis sa plus tendre jeunesse. Faire semblant pour être comme tout le monde, rentrer dans le moule, se conformer. Faire semblant au point d'en perdre son identité. Elle s'inquiète, s'interroge, voit bien qu'elle est différente, décalée, mais continue à faire comme si. Jusqu'à ce qu'elle soit diagnostiquée autiste Asperger. Elle a 27 ans. Une autre vie commence...

© Delcourt / Mademoiselle Caroline &amp; Julie Dachez

© Delcourt / Mademoiselle Caroline & Julie Dachez

Dans la vraie vie, Marguerite s'appelle Julie Dachez. "La Différence invisible" est son histoire. "J’ai spontanément pris le parti de raconter mon histoire à la 3e personne...", nous confie Julie Dachez, "et en utilisant mon deuxième prénom, Marguerite. Je crois que c’était certainement pour moi une façon d’adopter une sorte de « méta-position » me permettant de prendre du recul pour mieux me raconter".

Le récit nous permet de suivre la jeune femme dans son quotidien sur plusieurs mois, voire plusieurs années, avant, pendant et après le diagnostic. Elle partage avec nous son quotidien, ses émotions, ses doutes, ses errances, ses difficultés ou ses maladresses. Et on comprend dès lors comment ce diagnostic justement a pu être pour elle un soulagement, une libération. On la voit sauter de bonheur, hurler de joie.

"Après 10 ans d’errance, ce diagnostic m’a libérée car il est venu poser un mot sur ma différence. Il était absolument essentiel pour me permettre d’apprendre à respecter mes limites tout en me focalisant sur mes points forts". La vie de Marguerite/Julie change en même temps que l'atmosphère graphique du récit.

Avec le diagnostic reviennent les couleurs de la vie, reléguant aux oubliettes l'atmosphère sombre des premières pages, des questionnements.

© Delcourt / Mademoiselle Caroline &amp; Julie Dachez

© Delcourt / Mademoiselle Caroline & Julie Dachez

C'est Mademoiselle Caroline, a qui on doit notamment le magnifique album "Chute libre"  sur la dépression, qui a adapté, mis en images et en couleurs l'histoire de Julie Dachez. Un travail exceptionnel, un trait souple qui apporte un peu de légèreté et d'humour au propos, une narration qui par la répétition de certaines scènes, de certaines situations, place réellement le lecteur dans la peau de Marguerite. C'est fort, parfois surprenant, toujours instructif. "Il me semble important de saluer le travail de l’illustratrice qui a vraiment réussi à se mettre dans ma peau et à retranscrire parfaitement tous mes ressentis!!".

Pas de leçon de morale dans les pages de cet album paru chez Delcourt mais une sacré leçon d'humanité comme le soulignent en préface la professeure de psychologie Carole Tardif et le pédopsychiatre Bruno Gepner. "Cette bande dessinée est aussi une rafraîchissante bouffée de tolérance et de respect de l'autre, de tous les autres, ainsi qu'un formidable exemple de la place que chacun devrait pouvoir trouver dans la société"

"On comprend bien au fil des pages...", explique Julie, "que ce qui libère Marguerite c’est le fait qu’elle finisse enfin par s’aimer et s’accepter telle qu’elle est. Or, être en paix avec soi est une quête universelle! Je crois que cette BD peut vraiment parler à tout le monde".

Un témoignage essentiel pour comprendre l'autisme et aborder la vie autrement ! 

La Différence invisible de Mademoiselle Caroline et Julie Dachez chez Delcourt. 
Propos recuellis par Eric Guillaud le 3 septembre 2016. Retrouvez l'interview complète de Julie Dachez sur notre blog dédié BD ici !

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30 décembre 2016

Lettre de cadrage de l'ANESM : Pratiques de coopération et de coordination du parcours des personnes handicapées

logo ANESM

 

29 décembre 2016

On est pas des mères surprotectrices et nocives

article publié sur le blog "devenir capable autrement"

toile d'araignée Autiste-Artiste Karim TATAI Strasbourg

Nous, les mères d’enfants autistes, on n’est pas des mères surprotectrices et nocives, on est juste des mères à l’écoute de nos enfants extra-ordinaires.

Changez votre regard, vos grilles d’analyse, votre angle d’approche obtu et obsolète.

Vous, qui du haut de vos tours de savoir qui ne connaissez rien à notre histoire et qui en une heure pouvez détruire ce que nous avons bati jour après jour pendant des années, on vous demande de l’aide pour nous soutenir à organiser notre chaos, on ne vous demande pas de ranger nos enfants dans des cases, de nous apporter votre ordre savant et vide de sens pour nous.

Nous avons toutes une histoire différente, nous avons toutes fait comme nous avons pu avec ce que la vie nous a donné, et souvent on ne nous a rien donné ou trop longtemps après…. Nous passons des heures dans vos salles d’attente pour ressortir de vos bureaux avec un sentiment profond de non-écoute.  Nous voyons passer les années et ce qu’on a perdu en n’ayant pas pu apporter à nos enfants ce dont ils avaient besoin quand ils en avaient besoin. le temps perdu se rattrape si mal….

gant dans le grillage Autiste-Artiste Karim TATAI Strasbourg

CP Karim TATAI, exposition Autiste/Artiste

C’est nous qui portons la culpabilité de ne pas avoir trouvé la bonne solution, le bon pédiatre, le bon praticien, le bon intervenant, le bon établissement et il n’y a pas besoin de nous en rajouter sur le dos. On est assez grandes pour cela. Et vous nous rajouter par dessus la culpabilité d’être de mauvaises mères !

L’autisme, c’est un autre monde. Un monde que vous ne connaissez pas. Un monde dont vous n’avez pas les codes (nous non plus d’ailleurs, mais nous avons l’excuse de ne pas être des professionnels et de ne pas gagner notre vie sur la détresse des autres)…. Il y a des pays où la connaissance sur l’autisme est plus avancée, mais en bons chauvins nous n’en parlons pas la langue ou pas suffisamment pour lire les données et les analyser. Il y a les autistes de haut niveau, dont certains ont pu expliquer de l’intérieur leurs ressentis. Ils ont écrit des livres pleins de pistes, les avez-vous lu ? (Temple Grandin, Joseph Schovanek, Daniel Tamet…) Les avez vous lu ? Mais sautez dessus, il y en a tant à apprendre !

Pendant sa petite enfance, nous passons plus de 8000 heures  par an près de notre enfant, nous connaissons toute son histoire, son historique pour faire plus savant, ses bobos, ses insomnies,ses faiblesses, ses forces, ses fixations, ses frustrations, ses joies, ses peines… Avant ses 20 ans nous franchirons le cap des 100 000 heures….Nous sommes toutes docteur es sciences de notre enfant, des spécialistes qui s’ignorent parce que nous croyons que c’est vous qui détenez le savoir, alors que souvent, durant vos études, vous n’avez que peu ou même pas abordé le sujet de l’autisme.

plot-singalisation-Karim-TATAI-Strasbourg

CP Karim TATAI, exposition Autiste/Artiste

Quand nous sommes dépressives, ce n’est pas la plupart du temps à cause de l’autisme de notre enfant, c’est d’être épuisées par votre incompréhension, votre non-écoute, vos offres d’aides inappropriées….

Ce qui nous révolte le plus, c’est notre impuissance. Nous sentons, tout au fond de nous,  qu’il y aurait des solutions pour que notre enfant progresse, mais nous ne savons ni ou ni comment y avoir accès, parce que vous nous tenez à l’écart des prises en charge, c’est tellement encombrant une mère. Et nous devons nous montrer heureuses et satisfaites qu’on nous ait proposé une place.

Oui, nous sommes fusionnelles car nous devons anticiper, deviner à un sourcil qui se fronce, à une ombre dans le regard, à une main qui papillonne, à un cri, dans des phrases ou des signes souvent incompréhensibles pour les autres et pour vous ce que notre enfant veut nous dire…. Et sans cette fusion, nous serions comme vous, impuissantes.

Bien sûr qu’à l’adolescence cela devient violent, quand les mots qu’ils ont appris ne sont pas assez violents pour exprimer leur mal-être, cette incapacité à se détacher de nous et ce désir profond de liberté car sous l’autisme, il y a le petit garçon ou la petite fille qui a grandi, qui cherche son chemin d’adulte que nous avons truffé de panneaux sens interdit. Il a l’âge d’être poussé hors du nid, mais l’incapacité de voler seul de ses propres ailes.

interdits, Autiste-Artiste, Karim TATAI Strasbourg

CP Karim TATAI, exposition autiste/Artiste

Bien sûr que nous nous trompons souvent, parce que tout ce qu’on nous a appris pour nous occuper d’enfants, tout ce qui est écrit dans les livres,  tous les conseils qu’on nous donne ne fonctionnent pas avec le notre, Quand on se trompe, c’est nous qui trinquons, quand vous vous trompez, c’est encore nous qui trinquons, pendant que vous pouvez rentrer calmement vous ressourcer chez vous et passer à un autre enfant que vous allez aussi massacrer.

Selon une étude publiée en 2009 dans The Journal of Autism and Developmental Discorders, on trouve chez les mères d’enfants autistes un niveau de stress du niveau d’un soldat aucombat.(Marsha Mailick Seltzer, directrice de University of Wisconsin-Madison’s waisman Center), seulement nous, nous sommes sur le terrain de bataille H 24, 7 jours sur 7 et quand nous trouvons un établissement pour notre enfant, nous vivons dans l’angoisse que ce n’est pas le bon et ce n’est pas les nouvelles qui nous arrivent d’autres mères qui nous rassurent (voir ce qui arrive à Loïg, Timothée, Dimitri, Xavier et bien d’autres….)

Nos enfants sont autistes, pas forcément malades…. Autiste, c’est être différent, c’est un fonctionnement différent du cerveau et pas forcément une pathologie. Être autiste, c’est en partie n’avoir pas les bonnes clefs pour interpréter le monde, la relation à l’autre. Il peut s’y rajouter des déficiences diverses.. Mais il est possible, avec les bonnes méthodes, beaucoup de patience, d’obstination et d’amour de partager les clefs ,de leur apprendre à s’en servir, , de leur apprendre à communiquer, apprendre à apprendre, apprendre à regarder, à vivre, à aimer.  Et ça, de l’amour, de la tenacité, de la patience, de la pugnacité, nous en avons à revendre.  Ne les amputons pas de tranches de vie, de partages, d’expériences, la vie et encore la vie.

Virage, Autiste Artiste, Karim TATAI Strasbourg

CP Karim TATAI, exposition Autiste/Artite

Aidez-nous quand nous en avons la force, le désir, la volonté.… Aidez-nous au lieu de nous mettre tous les bâtons dans les roues… pour nous faire culpabiliser un jour d’avoir baissé les bras. Aidez-nous à réfléchir, à expérimenter, à faire progresser notre enfant différent, à grandir avec lui, à l’aider à devenir un adulte autonome et heureux, à l’aider à trouver SA place, quelle qu’elle soit,  car c’est seulement quand on le sentira à SA place et heureux que nous pourrons enfin nous reposer….

Si vous êtes vous aussi une maman de ce genre qui en a ras la casquette, vous pouvez laisser un commentaire ci dessous

Et on n’oublie pas les papas sur-protecteurs, il y en a aussi.

28 décembre 2016

Handicap : une nouvelle carte remplace les trois précédentes, pour limiter la fraude

Une nouvelle carte pour les personnes handicapées arrive le 1er janvier; conformément au décret publié ce mardi au Journal Officiel. Elle remplace les trois cartes existantes, dans un souci de simplicité mais aussi de luttre contre la fraude.

Avant, il y avait les cartes d’invalidité, de priorité et de stationnement des personnes handicapées. Mais elles sont dès ce 1er janvier remplacées par la seule carte « mobilité inclusion », le décret entérinant sa création ayant été publié mardi au Journal Officiel.

« Sécurisée et infalsifiable »

Du même format qu’une carte de crédit, cette nouvelle carte « sécurisée et infalsifiable » remplacera progressivement les cartes en papier. La demande peut-être faite via internet. Fabriquée en 48 heures par l’Imprimerie nationale au lieu de quatre mois d’attente en moyenne actuellement, elle « permettra à ses porteurs de voir leurs droits plus facilement reconnus » et « mettra fin aux fraudes diverses » dont pouvaient être victimes les détenteurs des cartes actuelles, notamment les vols de cartes de stationnement.

Lorsqu’une personne détentrice de la carte de stationnement sera également bénéficiaire d’une carte d’invalidité ou de priorité, deux cartes lui seront fournies : l’une pourra rester sur le pare-brise de la voiture, et l’autre pourra être emportée par exemple pour être présentée en caisse d’un magasin.

Soulagement pour les agents départementaux

C’est aussi selon le gouvernement une bonne nouvelle pour les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) qui fabriquaient parfois manuellement ces cartes, et pourront désormais consacrer ce temps gagné à « leurs missions principales : l’accueil des personnes et des familles, l’information et l’orientation ».

Les anciennes cartes demeureront valables jusqu’à leur date d’expiration. L’attribution de la carte mobilité inclusion pourra être à titre définitif ou pour une durée allant de 1 à 10 ans.

28 décembre 2016

Vers un soltice d'hiver pour l'autisme en France ?

Communiqué du Collectif des 39 sur les inspections des hôpitaux de jour.    Le 21 décembre 2016,  Le Collectif des 39

Qualifiées de « visites » en Ile-de-France, la vague des « inspections » des hôpitaux de jour pédopsychiatriques en cours sur le territoire français est-elles une dernière onde de choc d’un coup de force des lobby, désormais écartés des cabinets des pouvoirs publics ?

Le rejet le 8 décembre dernier par l’Assemblée nationale de la « Résolution Fasquelle », signe-t-il le tournant dans le traitement politique glaçant de la question de l’autisme en France ? Les 89 députés parmi ceux qui ont initié ce texte, ont-ils réalisés la manipulation dont ils ont fait l’objet, au point de décider finalement de ne pas voter eux-mêmes le texte ?! Ils auraient pu être éclairés bien plus tôt !

En effet, au printemps dernier, les familles et les professionnels de ce champ ont dénoncé le ligotage du Secrétariat d’Etat chargé des personnes handicapées par un lobby de « la seule méthode ». Après l’intervention du Président de la République, les personnes avec de grossiers conflits d’intérêt ont été écartées de l’entourage de Ségolène Neuville. Le ton que celle-ci a pris le 8 décembre en s’adressant dans l’hémicycle à ceux des députés qui relayaient encore ce lobby marchand et anti-service public, reflétait-il la force de son humiliation ?

Avant cela encore, la manière dont ont été adoptées en 2012 les « recommandations » concernant l’autisme avait déjà conduit à l’époque à la dé-crédibilisation de la Haute autorité de santé dans ce domaine. Le texte final ne consacre aucune pratique. Certaines sont déclarées « consensuelles » aux yeux des experts (ceux qui n’ont pas quitté la conférence de consensus), d’autres sont qualifiées de « non-consensuelles » faute d’évaluation « statistique », mais ne sont pas écartées. Seul le soin par « packing » a été mis en attente des résultats des recherches en cours.

Après ce regard en arrière, rappelons nous que l’idée des « inspections » actuelles des hôpitaux de jour vient justement de l’ancienne équipe autour de Ségolène Neuville. Quelque chose a-t-il évolué depuis les deniers événements ? Les « consignes » aux inspecteurs, diffusées par l’ARS-IF, ne vont pas dans ce sens. Elles trahissent la vision négative a priori du fonctionnement des structures, le regard méprisant sur les pratiques (stigmatisant les noms « farfelus » des soins) et une opinion orientée sur les compétences des professionnels. Elles vont jusqu’à inciter les inspecteurs à ne pas écouter les soignants (… « sinon vous aurez droit à une conférence » !). L’approche si biaisée des inspections apparaît comme une obstination radicale.

Pourtant – malgré des obstacles de plus en plus pesants et un maque de places – les hôpitaux de jour, qui permettent en France de répondre de façon plurielle (soin, éducation, rééducation, pédagogie et institutionnel) aux besoins individuels du soin de l’autisme, méritent le respect que leur porte la grande majorité des parents d’enfants qui y sont soignés. Ils s’articulent chaque fois que possible avec une scolarisation adaptée et permettent le maintien de l’enfant auprès des parents. Ces inspections ne doivent pas entamer la dignité professionnelle des soignants de ces structures novatrices et évolutives, elles ne doivent pas saboter leur engagement au sein d’une pédopsychiatrie française, dont l’organisation conceptuelle continue à susciter l’envie dans d’autres pays.

Car les ténors des « retards français » dans l’application de « la seule méthode » dans le champ de l’autisme, risquent-il de nous surprendre encore, par exemple en chantant le « retard français » dans la diffusion du créationnisme ? Reculer se voudrait « moderne » ?

Nous souhaitons à tous les soignants des hôpitaux de jour, aux enfants soignés et à leurs familles une très belle fin d’année, qui leur permettrait, entre autre, d’avoir l’énergie nécessaire pour faire face à ce que nous espérons être la dernière onde de choc d’une dérive politique hostile.

Un apaisement, un renversement de tendance, un véritable « solstice d’hiver politique » s’impose, favorisant une approche humaniste, plus éclairée, de l’autisme en France.

28 décembre 2016

Pour rappel : la séance d'aujourd'hui avec ENVOL Loisirs -> VAIANA : Ciné-ma différence

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Bonnes fêtes de fin d'année avec Vaiana
 
Envol loisirs vous propose une séance ciné-ma différence Mercredi 28 Décembre à 14h30 (début du film, ouverture des portes à 14:00) avec le film de Wald Disney, Vaïana la légende du bout du monde. Les séances ciné-ma différence sont organisées pour accueillir tout le monde, notamment ceux qui n'ont pas accès au cinéma parce que leur comportement perturbateur fait qu'ils ne peuvent pas rester à une séance ordinaire. Faites plaisir à tous vos enfants. Venez en famille. Vous serez bien accueillis même si votre enfant/jeune/adulte se manifeste bruyamment pendant la séance. Ici c'est permis.
 
 
Joyeux Noel et bonne année à tous.
 
 
Plus d'information
 

 

vaiana

27 décembre 2016

Prise en charge de personnes handicapées françaises dans des établissements situés en dehors du territoire national

logo sénat

Note de synthèse

 

 

 

 

 

 

27 décembre 2016

C'est les vacances et il fait beau !

Ce matin, petite ballade du côté de Neuilly-sur-Marne : le port de plaisance avec toujours une pensée en passant et le centre équestre municipal ... sous le soleil exactement !

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26 décembre 2016

Autisme : l'approche individualisée ça marche

article publié sur le magazine Déclic

l'approche individualisée ça marche

Une approche individualisée inspirée du programme Teacch est de plus en plus mise en place dans les établissements. C’est le cas à L’Ombelle, centre d’accueil de jour pour jeunes adultes, près de Lyon.

 

Des activités du quotidien pour apprendre

Quand Lisa, 25 ans, récolte les framboises dans le jardin de L’Ombelle – le centre qu’elle rejoint chaque matin de semaine –, elle travaille sa motricité fine. Le jardinage, comme toutes les activités, est une approche de l’autonomie. Quand la fleur s’est transformée en pomme, Lisa apprend les saisons. Quand Albert ramasse les feuilles mortes, il trie. Lorsqu’il tond, il envisage le jardin dans son espace. En atelier, lors de la confection d’objets en papier mâché, chacun s’oblige à rester assis, à se servir des deux mains avec plus ou moins de force et de précision. Déchirer du carton, du papier, le froisser est ici possible. Le travail de groupe est valorisé, chacun a sa fonction : déchirer, faire passer, mettre la colle, coller.

Adapter les outils de communication à chacun

Les outils pour communiquer sont adaptés à chacun, sous forme de tableau ou de casiers. : planning de la journée, procédure d’un exercice en atelier, recommandations pour mettre la table… La lecture sera horizontale, verticale, de gauche à droite ou vice versa. Un jeune qui a du mal à conceptualiser trouvera des photos (d’un détail ou de l’objet entier, selon ce qui lui permet de le différencier), plus concrètes, plutôt que des pictogrammes, plus symboliques. S’il ne comprend pas les supports visuels représentatifs, il se réfère à un casier où il saisit un objet ; un clou arrondi veut dire : « C’est le moment de l’atelier bricolage. » Selon le degré d’autonomie, c’est le jeune ou l’éducateur qui actualise le programme.

Valoriser les apprentissages réussis ?

Les ateliers se déroulent en trois temps, en vue d’augmenter les occasions de réussite et donc l’estime de soi. Le jeune commence par une tâche qu’il maîtrise (par exemple, découper du carton), seul. L’éducateur accomplit avec lui une deuxième tâche qui est en cours d’acquisition. Puis le jeune réalise seul une tâche qu’il sait faire. C’est une manière de valoriser l’apprentissage. La gratification est alors de savoir faire de nouvelles choses. S’il apprend à lacer ses chaussures, le jeune en comprend d’emblée les bénéfices : mettre ses chaussures quand il veut, se préparer seul à sortir, ne pas attendre que quelqu’un le lui fasse, etc. L’enfant trouve aussi une valorisation dans la relation adulte-adolescent, dans l’attention qu’on lui porte. Concrètement, l’encadrant montre au jeune qu’il est fier de lui, le félicite. Le projeter vers des tâches plus ambitieuses peut aussi servir d’encouragement.

Place aux récompenses ?

Si Mehdi débarrasse les assiettes, à table (même avec l’aide de l’éducateur), il ira au kiosque acheter son magazine de sport. Il s’agit là d’une récompense. Elle sert de renforçateur en déplaçant, c’est-à-dire en « soutenant », la motivation du jeune par rapport à une activité face à laquelle il ne trouve pas d’intérêt direct. Pour le motiver à utiliser une cuillère (s’il n’y trouve pas d’intérêt), on lui promet de visionner son dessin animé préféré (il y prend du plaisir). Les récompenses sont personnelles ; pour fonctionner, elles tiennent compte des goûts de l’enfant et de son niveau de compréhension. Si ce dernier est très immédiat, on donne tout de suite quelque chose qui plaît au jeune. Puis, progressivement, on lui en demande davantage pour la même récompense. « Une récompense aide à accéder à une nouvelle compétence. Quand la compétence est acquise, on l’arrête car on n’en a plus besoin », explique Nicole Mathieu, chef de service à L’Ombelle. À l’apprentissage suivant correspondra alors, éventuellement, une autre récompense.

Faire des pauses dans l’apprentissage : comment et pourquoi ?

La vie collective, hyperstimulante, peut être fatigante pour un jeune autiste. Le lieu d’apaisement, à l’écart, peut avoir plusieurs fonctions : aider à se concentrer ou servir de refuge lorsque le jeune en sent le besoin, et ainsi prévenir la survenue de troubles du comportement. Ce lieu ressource est parfois un espace que l’on isole par un paravent, dans un coin de chaque pièce, avec un fauteuil, un matelas et un casque à disposition. En été, ce pourra être une tente dans le jardin. Ou encore une salle réservée où le jeune sait que s’y trouvent une tente, un matelas, une couverture alourdie, du papier à déchirer et un punching-ball. Des outils sont utilisés pour équilibrer la sensibilité sensorielle : si cette dernière est excessive sur le plan auditif, l’isolation sonore apporte du calme.

Pour les parents, le récit par l’image

Des photographies montrent aux familles les jeunes en action pendant les activités : en train de découper du papier, de ramasser des fruits, etc. Diffusées devant l’ensemble des usagers, elles sont un support pour échanger sur les attitudes et les aptitudes des jeunes au sein de l’institution, parfois différentes de celles manifestées à la maison. C’est aussi un temps collectif où les parents peuvent situer leur enfant et prendre du recul sur certains aspects de son comportement. En cas de besoin, un reportage vidéo sur des séquences précises qui impliquent le jeune au sein de la structure permet de mieux définir avec la famille le projet d’accompagnement.

Témoignage de maman

Marguerite, maman de Garo, 26 ans, autiste, à L’Ombelle depuis son ouverture fin 2009.

« L’apaisement éprouvé lui a permis une ouverture vers les autres »

« Même si Garo travaillait à la maison par la méthode Teacch, son entrée à L’Ombelle a changé nos vies. Avant, il n’arrivait pas à attendre, même si j’essayais de le lui apprendre. Il était hyperactif, ne voulait pas s’asseoir. Cela l’a apaisé et lui a permis une ouverture sur son environnement. Il a appris à être autonome, à attendre, à s’asseoir et à faire des choses avec les autres. À la maison, il prend sa douche, s’habille, se déshabille, mange et se sert de l’eau tout seul. Il a pris conscience de ses besoins, et c’est lui qui décide s’il doit manger, s’il a envie de sortir. Je veux qu’il travaille sur la propreté. Comme cet apprentissage doit avoir lieu à la maison et au centre, cela fait partie du projet de l’année à L’Ombelle. L’établissement écoute nos demandes et reste ouvert sur l’extérieur. Les jeunes font des balades, du sport, ils vont à la piscine, au cinéma, font les courses, cueillent des fruits… »


Références

  • (1)
    Merci à Nicole Mathieu, chef de service et infirmière de L’Ombelle (CAJ), Marie-Éve Richardier, directrice de La Rose des sables (FAM et CAJ), Joe Dambon, directrice du RIPI esi (établissement expérimental pour enfance handicapée du type Sessad) et de la Maison d’Hestia (MAS) et Aurore Chanrion, psychologue, spécialisée dans la prise en charge de l’autisme.
  • (2)
    • Le guide Déclic Mon enfant est autiste, 30 €. À commander sur la boutique Déclic ou au 04 72 84 00 10
    • Accueillir un jeune enfant autiste, Aurore Chanrion, éd. Une Souris verte, 2e édition augmentée, 2011, 20 € (disponible uniquement auprès de l’éditeur).
25 décembre 2016

Nouveau décret, la maltraitance dénoncée sans délai !

Résumé : Maltraitance sur personnes vulnérables ? Les établissements doivent désormais signaler sans délai et par tout moyen ces " dysfonctionnements " aux autorités compétentes. Une victoire pour les associations impliquées depuis des années dans ce comba

Par , le 24-12-2016

Tous les établissements et services sociaux et médico-sociaux ont désormais « obligation de signaler tout dysfonctionnement grave ou événement ayant pour effet de menacer ou de compromettre la santé, la sécurité ou le bien-être des personnes prises en charge ». C'est ce que précise le décret N° 2016-1813 (en lien ci-dessous). Signé le 21 décembre 2016 et publié au Journal officiel le 23, il entrera en vigueur le 1er janvier 2017. Il concerne les personnes âgées, en situation de handicap, les enfants pris en charge au titre de la protection de l'enfance et, plus globalement, tous les publics vulnérables.

Le texte en détail

En détail, voici ce que dit ce texte. « Les structures sociales et médico-sociales et les lieux de vie et d'accueil soumis à autorisation ou à déclaration (mentionnés aux articles L. 312-1, L. 321-1 et L. 322-1 du code de l'action sociale et des familles) doivent déclarer aux autorités administratives compétentes (préfet de département, directeur général de l'agence régionale de santé, président du conseil départemental) tout dysfonctionnement grave dans leur gestion ou organisation susceptible d'affecter la prise en charge des usagers et tout événement ayant pour effet de menacer ou de compromettre la santé, la sécurité ou le bien-être des personnes prises en charge. Le présent décret a pour objet de préciser les modalités de ce signalement ».

« Sans délai et par tout moyen »

C'est le directeur de l'établissement ou le responsable de la structure qui est tenu de procéder à ce signalement, « sans délai et par tout moyen », et de déclarer, le cas échéant, les dispositions prises ou envisagées par la structure pour remédier à cette situation ou éviter qu'elle ne se reproduise. Lorsque l'information a été transmise oralement, elle doit être confirmée dans les 48 heures par messagerie électronique ou, à défaut, par courrier postal. « L'information transmise ne contient aucune donnée nominative et garantit par son contenu l'anonymat des personnes accueillies et du personnel », précise le texte. En cas d'événement indésirable grave associé à des soins, la déclaration au directeur général de l'Agence régionale de santé (ARS) vaut information de cette autorité. Le conseil de la vie sociale de l'établissement ou du service concerné doit également être avisé de ces dysfonctionnements.

Une belle victoire !

C'est une « belle avancée, attendue depuis longtemps », se félicite Céline Boussié. Lanceuse d'alerte, elle a dénoncé, en 2013, la maltraitance dans l'établissement de Moussaron accueillant des enfants en situation de handicap et est aujourd'hui mise en examen pour diffamation (article en lien ci-dessous). Son procès doit se tenir le 13 janvier 2017 à Toulouse. « Si ce texte avait existé à l'époque, je ne serais pas aujourd'hui assise sur le banc des accusés, explique-t-elle. Ce qui est troublant, c'est que, dans l'objet de ce texte, j'ai l'impression de lire des pans entiers des conclusions du rapport de l'ARS sur l'affaire qui me concerne ». Le 13 décembre 2016, lors de la célébration des 10 ans de la Convention internationale des droits des personnes handicapées à l'Unesco, Céline interpellait la tribune à ce sujet. En réponse, Patrick Gohet, adjoint au Défenseur des droits, avait déclaré : « Votre affaire est une affaire qui sert d'exemple en vue de définir des compétences nouvelles et adaptées dans les procédures ». « En toute humilité, je pense que la pression exercée par toutes les associations qui mènent ce combat, ainsi que par l'ONU, a porté ses fruits. C'est pour nous, lanceurs d'alerte et parents, une immense victoire », conclut Céline. Reste à savoir de quelle manière ce texte sera intérprêté par les établissements…

25 décembre 2016

Sympa & rafraîchissante la vidéo de l'association Trottautrement pour Noël !

Perso, j'adore voir les chevaux évoluer librement ... Magique !

logo trot plaquette (tb)

24 décembre 2016

Vaïana la légende du bout du monde - Mercredi 28 décembre au Kosmos ciné-ma différence Fontenay-sous-Bois

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Bonnes fêtes de fin d'année avec Vaiana
 
Envol loisirs vous propose une séance ciné-ma différence Mercredi 28 Décembre à 14h30 (début du film, ouverture des portes à 14:00) avec le film de Wald Disney, Vaïana la légende du bout du monde. Les séances ciné-ma différence sont organisées pour accueillir tout le monde, notamment ceux qui n'ont pas accès au cinéma parce que leur comportement perturbateur fait qu'ils ne peuvent pas rester à une séance ordinaire. Faites plaisir à tous vos enfants. Venez en famille. Vous serez bien accueillis même si votre enfant/jeune/adulte se manifeste bruyamment pendant la séance. Ici c'est permis.
 
 
Joyeux Noel et bonne année à tous.
 
 
Plus d'information
 

 

vaiana

24 décembre 2016

Ballade sur les bords de Marne avant le réveillon de Noël - Elise est très heureuse et porte ses nouvelles lunettes

Les bords de Marne sont toujours très animés ... la preuve en images !

émoticone yeux bleux

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23 décembre 2016

40 propositions du Sénat pour les Français en situation de handicap à l'étranger et en France.

vendredi 23 décembre 2016

Le rapport attendu sur les Français en situation de handicap à l’étranger, (dont la plupart réside en Belgique), pour la commission des affaires sociales du Sénat est enfin paru.
J’avais été auditionnée au cours de la visite des 3 jours en Belgique qu’avaient effectuée les sénateurs français.
J’ai pu constater que nombre de nos demandes ont été reprises par les sénateurs.
  • Le rapport dans son intégralité peut être consulté ICI.
  • La synthèse du rapport peut être consultée ICI.
Un article de handicap.fr à ce sujet ICI.
Même si certains peuvent penser qu’il ne va pas assez loin, il y a beaucoup de recommandations qui vont dans notre sens. Notamment sur l’autisme, les Bonnes Pratiques, l’inclusion scolaire, la désinstitutionalisation, la sortie du sanitaire, le projet de vie de la personne, les signalements abusifs…

senat

Le bémol, c’est que ce n’est qu’un rapport, et nous ne savons pas ce que le gouvernement en fera… L’avenir nous le dira.
Je tiens à remercier chaleureusement les sénateurs pour leur implication, leur écoute et leur formidable travail. En ces temps troublés où l’on entend sans cesse la rengaine du « tous pourris », il y a des responsables politiques humains, compétents et consciencieux. On doit le souligner.

Publié par à 17:59:00

23 décembre 2016

Décret no 2016-1813 du 21.12.2016 relatif à l'obligation de signalement des structures sociales et médico-sociales

Décret no 2016-1813 du 21 décembre 2016 relatif à l’obligation de signalement des structures sociales et médico-sociales : Obligation de déclaration des dysfonctionnements graves et événements prévus à l’article L. 331-8-1

 

23 décembre 2016

SENAT : Rapport d'information sur la prise en charge des personnes handicapées en dehors du territoire français 14.12.2016

 

 

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