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"Au bonheur d'Elise"
14 mai 2017

VIDEO. Présidentielle: Un retour en force de la première dame avec Brigitte Macron?

article publié dans 20 Minutes

POLITIQUE La nouvelle Première dame avait déjà un rôle prépondérant dans la campagne du candidat d’En Marche !, qu’elle devrait poursuivre à l’Elysée en portant des causes qui lui sont chères. Comme l’autisme ?….

 

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Emmanuel et Brigitte Macron célèbrent la victoire à l'esplanade du Louvre, dimanche 7 mai 2017. - Thibault Camus/AP/SIPA

Fabrice Pouliquen

Publié le 08.05.2017 à 20:35 - Mis à jour le 09.05.2017 à 09:32

  • Déjà très présente pendant la campagne, Brigitte Macron devrait marquer le retour en force du rôle de la première dame en France.
  • Au-delà de son rôle protocolaire, Brigitte Macron devrait servir la cause de thématiques qui lui sont chères. Comme peut-être l’autisme, croit savoir Caroline Derrien, co-auteur d’un livre consacré au couple Macron.

Depuis la séparation de François Hollande d’avec Valérie Trierweiler, en janvier 2014, le poste de première dame était laissé vacant en France. Au point même qu’on avait un peu oublié ce que pouvait être le rôle de celle ou (peut-être un jour) de celui qui partage la vie du président.


Qui est Brigitte Macron, la femme en marche aux... par 20Minutes

Un retour en force de la première dame

« On a longtemps estimé, jusqu’à Nicolas Sarkozy, que le président de la République devait avoir une femme à côté de lui, ne serait-ce que pour le protocole, explique la politologue Armelle Le Bras-Chopard, spécialiste des questions d’égalité homme-femme et auteur, en 2009, de Première dame, second rôle [éditions du Seuil]. Le quinquennat de François Hollande montre au final qu’on peut très bien présider sans avoir une femme à ses côtés. »

L’élection d’Emmanuel Macron, ce dimanche soir, devrait marquer le retour en force du rôle de Première dame en France. La journaliste Caroline Derrien, coauteur avec Candice Nédelec du livre Les Macron, paru début mars (Fayard) et qui a passé du temps avec le nouveau couple présidentiel, n’en doute pas un instant. « Brigitte Macron aura très certainement un rôle assez important au sein de la machine Elysée », lance-t-elle.

Déjà très présente pendant la campagne

Cela s’est déjà vu au cours de cette campagne. En disponibilité de l’Education nationale, Brigitte Macron était très présente aux côtés de son mari. Elle participait à la gestion de son agenda, assiste à des réunions internes d’En marche !, retouche parfois les discours de son mari, le coache sur scène, le met en contact avec des sympathisants… « D’une certaine manière, elle fait campagne », souligne à l’AFP Sylvain Fort, directeur de communication du mouvement En marche !.

>> A lire aussi : >> Lire aussi: Qui est Brigitte Macron, l'ex-prof devenue première dame

Ce rôle prépondérant de Brigitte Macron devrait se poursuivre à l’Elysée dans les cinq ans à venir. Son époux l’a d’ores et déjà évoqué pendant la campagne. Le 3 mars dernier, notamment, au micro de RTL : « Elle aura un rôle, elle ne sera pas cachée parce qu’elle partage ma vie, parce que son avis m’est important et que la fonction présidentielle emporte quelque chose qui a une dimension personnelle. »

« Un rôle », mais lequel, précisément ? Emmanuel Macron n’a pas dévoilé les détails sur ce point, précisant seulement qu’elle ne serait pas rémunérée par la République et qu’il entendait « clarifier » le statut de première dame. « Sinon, on se retrouve dans des pratiques d’entre-deux, de dissimulation qui sont impossibles à vivre pour la personne intéressée. »

Un rôle protocolaire, mais pas que…

Sans que cela soit écrit, les premières dames ont jusque-là toutes assumé un rôle protocolaire, note Armelle Le Bras-Chopard. « Accompagner le président, être là aux dîners officiels, allant pour certaines même à s’occuper des menus, précise-t-elle. Depuis la troisième République, toujours sans que cela soit écrit, la première dame s’occupe aussi du courrier du président. Carla Bruni ou Valérie Trierweiler n’ont pas failli à la règle. »

>> Lire aussi: Que dévoile le documentaire sur Emmanuel Macron, diffusé ce lundi soir sur TF1?

Ces premières dames pouvaient aussi faire de la politique, en défendant des causes qui leur étaient chères. « Cécilia Sarkozy s’était particulièrement engagée pour la libération des infirmières bulgares en Libye au point qu’on lui avait reproché d’avoir outrepassé son rôle, rappelle Armelle Le Bras-Chopard. Claude Pompidou et Danielle Mitterrand avaient aussi créé leur fondation pour défendre des causes qui leur étaient chères. »

Faut-il attendre de Brigitte Macron un rôle plus prépondérant à l’Elysée ? Armelle Le Bras-Chopard reste prudente sur ce point, Emmanuel Macron étant resté flou sur les fonctions que pourrait endosser son épouse à l’Elysée. « Il y a tout de même une nette évolution ces dernières années, note la politologue. Les médias accordent beaucoup plus d’attention à la première dame, ce qui, de facto, pousse la femme du président plus encore sur le devant de la scène. »

Un certain plaisir à monter sur scène ?

Caroline Derrien ne sent pas Brigitte Macron intimidée outre mesure. « Elle n’est pas de nature réservée, mais elle est enjouée, prolixe, extravertie… J’ai eu l’impression que les pièges de la politique, le regard constamment braqué sur elle, peuvent l’angoisser et qu’elle ne cherche pas constamment à se mettre en avant. Mais en même temps, elle ne boude pas son plaisir quand elle est sur scène. »

Sur ce point, la nouvelle première dame salue la manière avec laquelle Carla Bruni-Sarkozy a su gérer la pression. « On l’a beaucoup critiquée et elle est passée au milieu de tout cela avec beaucoup de classe », confiait-elle dans Les Macron.

Agir sur le handicap et l’autisme ?

Comme Claude Pompidou ou Danielle Mitterrand, ou comme peut-être plus encore Michelle Obama, Brigitte Macron pourrait aussi se servir de son statut de première dame pour défendre des causes qui lui sont chères. « Au regard de son métier [professeur de français], elle est très sensible aux questions d’éducation ou de culture, poursuit Caroline Derrien. Mais, pendant l’entre-deux tours, elle nous faisait comprendre aussi, à moi et à Candice Nédelec, qu’elle était aussi très sensible à la question du handicap et en particulier de l’autisme, et que ces deux sujets pourraient faire partie de ses priorités à l’Elysée. »

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