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"Au bonheur d'Elise"
16 mai 2017

Teddy, son fils handicapé, a été déscolarisé, elle demande réparation

article publié dans La République du Centre

Teddy, son fils handicapé, a été déscolarisé, elle demande réparation
Delphine Coslin a cessé de travailler depuis trois ans pour s’occuper de son fils. Elle lance un appel de détresse. © Orléans AGENCE

Une maman fleuryssoise se bat pour que son fils puisse bénéficier d’une prise en charge adaptée.

Teddy a 13 ans et demi. Il souffre de plusieurs maux : crises d'épilepsie, troubles du comportement, troubles psychomoteurs, crises d'angoisse. Depuis des années, sa mère, Delphine Coslin, une Fleuryssoise, se bat pour qu'il bénéficie d'une prise en charge adaptée. Elle a fait appel à une avocate et à la défenseure des droits de la préfecture.

« Manque
de coordination »

« Actuellement, Teddy n'a sa place nulle part », déplore-t-elle. Si elle ne nie pas la complexité de la prise en charge de son enfant, Delphine Coslin dénonce « beaucoup d'incohérences » et un « manque de coordination » de la part des différents acteurs. « Mon fils a été déscolarisé pendant deux ans et demi. »

D'abord victime de harcèlement scolaire, le jeune garçon se voit privé d'une auxiliaire de vie scolaire (AVS) et d'outils pédagogiques adaptés par la MDPH (*) en 2016, au motif qu'une orientation en institut spécialisé a été prononcée.

Problème : l'institut en question ne peut accueillir Teddy à temps plein, faute de place et parce que la cohabitation avec les autres pensionnaires est compliquée. Delphine Coslin insiste donc pour que son fils poursuive une scolarité tant bien que mal au collège André-Chêne de Fleury. « Il étudie tout seul dans une salle informatique avec une AVS qui le fait travailler des cours du cned », explique-t-elle.

« Je suis tout à fait consciente que le collège classique n'est pas adapté pour Teddy, mais il y a une obligation scolaire. Mon fils est trop handicapé pour le milieu ordinaire et pas assez pour le milieu du handicap. C'est un oublié. »

La Fleuryssoise dit avoir frappé à toutes les portes : inspection académique, MDPH, hôpital Daumezon ; passé « des centaines de coups de fil », en vain. « Je souhaiterais faire un recours en justice pour défaut de soins de l'État », avise-t-elle.

Au-delà, c'est surtout un cri de détresse qu'elle veut pousser. Celui d'une mère qui a cessé de travailler il y a trois ans pour s'occuper de son fils, pour lequel aucune structure dans le Loiret semble adaptée.

(*) Maison départementale des personnes handicapées.

Marion Bonnet

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