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"Au bonheur d'Elise"
6 juillet 2017

Macron ouvre l'Elysée à des jeunes autistes pour lancer le 4e plan national

article publié dans 20 Minutes

POLITIQUE Autrefois enseignante, Brigitte Macron a dit vouloir « mieux faire connaître » l’autisme, un sujet qui lui tient à cœur...

20 Minutes avec AFP

Publié le 06/07/17 à 20h42 — Mis à jour le 06/07/17 à 20h42

Brigitte et Emmanuel Macron ont reçu une dizaine de jeunes atteints d'autisme à l'Elysée

Brigitte et Emmanuel Macron ont reçu une dizaine de jeunes atteints d'autisme à l'Elysée — THIBAULT CAMUS / POOL / AFP

Une dizaine de jeunes atteints d'autisme ont été reçus ce jeudi à l’Elysée par Emmanuel et Brigitte Macron pour une visite privée marquant le lancement d’une concertation de six mois, préalable à l’annonce du 4e plan national.

Poignées de main, tapes dans le dos et selfies dans les couloirs de l’Elysée : pendant que des représentants d’associations, des chercheurs et plusieurs ministres lançaient la concertation préalable à l’élaboration du prochain plan autisme, le couple présidentiel a passé près de 40 minutes avec 13 jeunes âgés de 7 à 21 ans atteints de ce trouble neuro-développemental.

« Mieux faire connaître »

Après la traversée de la cour et une photo souvenir sur le perron, ces écoliers, collégiens, lycéens et étudiants de la région parisienne et de Strasbourg ont pu accéder au bureau du chef de l’État, qui, tel un prof d’histoire, leur a conté l’histoire du lieu.

>> A lire aussi : La concertation sur le 4e plan lancée ce jeudi à l'Elysée, fortes attentes des associations

« Cela se voit qu’ils sont très heureux, même s’ils ne se rendent pas complètement compte de ce que ça représente », a estimé l’une des éducatrices les accompagnant, tandis qu’ils prenaient possession des chaises et canapés du chic bureau présidentiel.

Autrefois enseignante, Brigitte Macron a dit vouloir « mieux faire connaître » l’autisme, un sujet qui lui tient à cœur et auquel elle a été confrontée dans ses classes. « Il y a des choses à faire, qui ne sont pas encore faites », a-t-elle dit à l’AFP, évoquant notamment le remboursement de certaines thérapies.

Des « réunions préparatoires » organisées entre juillet et décembre

L’autisme, définit par l’OMS comme un trouble neuro-développemental qui peut altérer le comportement social, la communication et le langage, touche environ un nouveau-né sur 100. Quelque 650.000 enfants et adultes seraient atteints de troubles du spectre de l’autisme (TSA) en France, selon les associations.

>> A lire aussi : Des troubles autistiques chez les enfants trop exposés aux écrans ?

« Leur problème, m’ont-ils dit, c’est que leur handicap ne se voit pas, il ne faut plus les laisser dans les angles morts de la société », a plaidé Emmanuel Macron.

Le quatrième plan autisme doit succéder au troisième, qui avait été doté de 205 millions d’euros pour la période 2013-2017.

Pour en déterminer les principales mesures, des « réunions préparatoires » vont être organisées entre juillet et décembre « dans toute la France ». Elles devront faire participer les familles, les collectivités territoriales et repérer les actions à mettre en place, a expliqué l’Elysée.

« Mieux comprendre, mieux diagnostiquer et mieux accompagner »

Pour ce faire, cinq groupes de travail vont être constitués autour des thèmes de la scolarité et la formation professionnelle, l’insertion dans la société et l’emploi, la recherche, les familles, et l’accompagnement.

« Nous avons six mois de travaux ! Rendez-vous début 2018 pour un plan opérationnel et chiffrable », a déclaré Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat en charge des Personnes handicapées.

L’enjeu, selon elle, est désormais de « mieux comprendre, mieux diagnostiquer et mieux accompagner » cette « question majeure ».

Car malgré de réelles avancées, le 3e plan a aussi compté des « lacunes », notamment sur la prise en charge des adultes atteints de ce trouble et l’accompagnement des familles, et toutes ces mesures n’ont pas été mises en place.

Devant l’impatience, voire le désespoir de familles, les associations demandent régulièrement à l’Etat de « prendre la mesure de l’urgence » en matière de recherche et d’innovation, d’accompagnement vers l’emploi ou la scolarité, ou encore de création de places dans des structures spécialisées pour éviter des départs forcés en Belgique.

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