Handicap et sexualité : la déontologie face au besoin d’aimer
article publié dans La gazette Santé-Social
17333 © Jérôme Deya
Avoir une vie la plus normale possible, c’est le souhait principal des personnes handicapées. Une vie normale passe par l’école, le travail mais aussi la vie de famille : former un couple, avoir des enfants. La sexualité des personnes handicapées a longtemps été complètement tabou.
Mais les mentalités commencent à changer, notamment dans les établissements médicosociaux. Des projets voient le jour pour prendre en compte la vie affective et sexuelle des résidents des établissements, des professionnels sont formés à cette thématique.
Les assistants sexuels, qui travaillent dans d’autres pays, ne sont cependant pas reconnus en France. Pour le Comité consultatif national d’éthique, la sexualité appartient à la sphère privée et n’est pas de la responsabilité de l’État. C’est, pour l’heure, la réponse apportée la demande des personnes handicapées qui revendiquent, elles aussi, le droit d’aimer.
- Article 01 - Handicap : le tabou se lève progressivement sur la sexualité
- Article 02 - La vie affective et sexuelle des résidents handicapés
- Article 03 - Handicap : comment prendre en compte la sexualité en institution ?
- Article 04 - Accompagner tous les aspects de la relation entre couples
- Article 05 - Non-reconnaissance de l’assistance sexuelle aux personnes handicapées
- Article 06 - En Suisse, les personnes handicapées peuvent recourir à des assistants sexuels