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"Au bonheur d'Elise"
12 janvier 2018

Tout va mieux au centre pour autistes Alissa

Dans la salle de motricité d’Alissa, de gauche à droite
: André Masin, président d’AFG autisme, Geneviève Mannarino, vice-présidente au conseil départemental, Caroline Laurin, nouvelle directrice, Renée Stievenart, maire d’Aubry-du-Hainaut et Claire Lecherf, psychologue et ex-directrice par intérim.
Dans la salle de motricité d’Alissa, de gauche à droite : André Masin, président d’AFG autisme, Geneviève Mannarino, vice-présidente au conseil départemental, Caroline Laurin, nouvelle directrice, Renée Stievenart, maire d’Aubry-du-Hainaut et Claire Lecherf, psychologue et ex-directrice par intérim.
 

Geneviève Mannarino le concède, «  il y a eu quelques articles de presse qui ont interpellé tout le monde  ». Mais précise-t-elle d’emblée : «  Je ne viens pas contrôler, ce n’est pas mon rôle. Nous, élus, on se doit d’être présents, de soutenir les structures.  ». Dans notre édition du 29 décembre, notamment, nous faisions état du « jour funeste » de la Saint-Nicolas, où le manque de personnel pour encadrer les autistes, âgés de 8 à 20 ans (en théorie Alissa peut accueillir les enfants à partir de 2 ans), avait été criant. Pendant dix-huit mois à compter de juillet 2016, le SESSAD (service d’éducation et de soins spécialisés à domicile) et l’IME (institut médico-éducatif), les deux structures qui forment Alissa, n’avaient plus de tête. Ce jeudi matin, autour de la table, était assise la nouvelle directrice Caroline Laurin, en poste depuis le 12 décembre. Elle était auparavant directrice adjointe d’une maison de retraite à Lille.

Visiblement, les trente autistes pris en charge dans les locaux d’Alissa, ouverts en 2015, ne seront plus chamboulés dans leurs habitudes. Chose rédhibitoire au plus haut point pour les personnes souffrant de ce handicap. «  Notre équipe compte vingt salariés, rassure Caroline Laurin. Il nous manque encore une orthophoniste, nous recrutons. Pour le moment, nous faisons appel à une orthophoniste libérale.  »

Améliorer la communication

André Masin, président et fondateur de l’association AFG autisme qui gère Alissa (et 27 autres en France), concède qu’il y a eu, au moins, «  un manque de communication  », entre la structure et les parents des enfants pris en charge. Plusieurs initiatives sont en cours, pour doper le dialogue. Outre la phrase classique de nouvelle arrivante, de la part de la directrice, «  la porte de mon bureau reste toujours ouverte  », une galette des rois est organisée ce vendredi. Cela peut sembler banal mais, au regard de l’ambiance tendue qui a régné ces derniers mois, c’est une petite avancée.

Comme dans de nombreux établissements de prise en charge des autistes, la liste d’attente pour entrer à Alissa est longue. «  Trente pour l’IME, 17 pour le SESSAD  », indique Caroline Laurin. «  En France, on a beaucoup de retard à rattraper  », commente Geneviève Mannarino qui pointe un manque de places global. Un quatrième plan Autisme est, au niveau national, prévu pour le printemps prochain.

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Commentaires
B
Bsr , tant mieux à tous ... bonne année ...
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