En collaboration avec une équipe universitaire de Californie, ils ont isolé un nouveau gène responsable d'un syndrome de l'épilepsie chez les adolescents.
Des chercheurs de l'ULiège font une intéressante découverte sur l'épilepsie
L'épilepsie, cette maladie invalidante qui se marque par des secousses musculaires, des absences ou des convulsions.
Les chercheurs liégeois ont d'abord voulu comprendre un paradoxe: comment se fait-il que les adolescents qui souffrent d'épilepsie ne présentent aucune lésion au cerveau ?
Leur hypothèse, c'est que cette pathologie se développe lorsque le patient n'est encore qu'un fœtus, un embryon. Des circuits anormaux se forment alors au niveau des neurones.
Les chercheurs ont trouvé un deuxième gène, présent dans certaines familles de patients épileptiques. Celui-ci code une enzyme déjà connue mais son rôle dans le cerveau et l’épilepsie était inconnu jusqu'alors, explique le professeur Thierry Grisar, qui a participé à cette recherche. Cette protéine joue en fait un rôle important dans le contrôle de la migration des cellules nerveuses embryonnaires.
Une erreur dans le processus migratoire peut "déboucher sur des anomalies à l'échelle microscopique suffisantes pour perturber le fonctionnement de ces circuits et produire les symptômes caractéristiques de ces maladies neurologiques 'non lésionnelles", commente-t-il.
Cette découverte liégeoise a été publiée ces jours-ci dans une célèbre revue scientifique anglo-saxonne.