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"Au bonheur d'Elise"
13 avril 2018

Luigi créations & A la Fabrique avait un stand au salon international de l'autisme RIAU

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12 avril 2018

Le 4è plan autisme est il un plan com' ou un véritable engagement?

AFP Christophe Ena / POOL / AFP
Le 4è plan autisme est il un plan com' ou un véritable engagement?

Aujourd'hui on va causer du 4è plan autisme. Ou plutôt devrais-je dire de la "Stratégie Nationale pour l'Autisme au sein des troubles du neuro-développement 2018-2022." Car le gouvernement ne parle plus de "plan" mais de "stratégie". Cela me rappelle d'obscurs cours en école de commerce intitulés "Stratégie des entreprises" auxquels je n'ai jamais rien compris. Mais il faut bien avouer que ça claquait grave: "J'te laisse, j'ai mon cours de stratégie qui commence." Ce changement de vocabulaire vous semble peut-être anodin. Je crois qu'il est symbolique et qu'il traduit - une énième fois - l'imprégnation de notre gouvernement par la pensée corporate et sa novlangue managériale, en mode start up nation la plus bottom up du monde.

Mais passons!

Après 3 plans successifs aux résultats jugés "décevants" par la Cour des comptes, inutile de vous dire qu'il existait une très forte attente à l'égard de ce 4è plan. Dès le mois de septembre 2017, plusieurs camarades autistes se sont réunis pour travailler main dans la main avec le gouvernement. Ils oeuvrent depuis 7 mois sans relâche, dans l'ombre, pour faire entendre nos revendications. Ils ont fourni un travail titanesque, bénévole, parfois ingrat! Alors avant toute chose, j'ai envie de leur dire "merci"! Car c'est à eux que nous devons les quelques avancées observées...

Venons-en au vif du sujet. Sur le fond, ce plan est ambitieux!

Alors que le 3è plan autisme mettait l'accent sur la création de places supplémentaires en structures médico-sociales, la volonté affichée par le gouvernement est désormais de miser sur l'inclusion de la personne autiste, tout au long de la vie. Je ne peux que m'en réjouir car c'est exactement ce que les parents et personnes concernées réclament à cors et à cris depuis plusieurs décennies: que les enfants aillent à l'école et que les adultes trouvent une place en entreprise, au lieu d'être enfermés dans des instituts médico-machin-chose.

Par ailleurs, les pratiques ne respectant pas les recommandations de la Haute Autorité de Santé - comme la psychanalyse - ont vocation à être bannies, ce qui est une très bonne nouvelle.

On note également la volonté de mieux repérer et diagnostiquer les adultes autistes qui seraient actuellement en train de croupir en hôpital psychiatrique ou en institution, dans le but de permettre leur réhabilitation. Les femmes autistes, habituellement invisibilisées, ont cette fois-ci le privilège d'être considérées: "Accorder une attention particulière au repérage et au diagnostic de la population féminine, qui présente une symptomatologie spécifique encore peu connue." Les adultes autistes étaient les grands oubliés des précédents plans (les femmes, n'en parlons pas), il est donc encourageant qu'ils aient une place au sein de cette stratégie nationale.

Mais globalement, il me semble que ce plan ne se donne pas les moyens de ses ambitions. De plus, les process de réalisation permettant l'application des mesures annoncées demeurent pour l'instant obscurs.

Voici quelques exemples en vrac:

- En vue de favoriser l'inclusion à l'école, il est notamment annoncé la spécialisation d'une centaine d'enseignant.e.s ayant pour vocation de former et soutenir les enseignant.e.s référent.e.s. Un.e par département. Pour 100.000 enfants que l'on aimerait voir scolarisés. Ahem.

- Le logement des adultes autistes est évoqué et il est prévu la création de 10.000 logements accompagnés. On estime qu'il y a 600.000 adultes autistes en France. Seuls 1,7% d'entre eux pourront donc bénéficier de cette mesure.

- L'insertion professionnelle des personnes autistes affichée dans le plan ressemble fort à un voeu pieu. Quand on mesure le chemin qu'il reste à parcourir dans ce domaine, au vu du nombre incalculable d'adultes autistes qui restent sur le carreau malgré des compétences certaines, les deux mesures annoncées (le doublement des crédits de l'emploi accompagné et le renforcement des dispositifs d' "ESAT hors les murs") semblent dérisoires.

- Le diagnostic précoce est un des axes forts - comme ce fut également le cas pour les plans précédents - via notamment la sensibilisation et formation des professionnels de la petite enfance à l'autisme. Mais comment? J'aimerais savoir quels éléments seront concrètement mis en place pour former les pédiatres, médecins généralistes, pédopsys, etc. Cela représente un sacré boulot, car, comme le rappelle le rapport de la Cour des comptes: "Près de la moitié des médecins généralistes et 20 % des pédiatres reconnaissent n'avoir reçu aucune formation. Seule la moitié des psychiatres et un tiers des pédiatres ont bénéficié d'une formation initiale et continue."

- Les 14 millions d'euros alloués à la recherche sont, sur le papier, une très bonne nouvelle. Cependant, je crains les dérives eugéniques si les efforts sont concentrés sur la recherche des causes de l'autisme. Certain.e.s chercheur.euses semblent en effet plus préoccupé.e.s à l'idée de nous éradiquer de la surface de la planète que d'améliorer notre quotidien...

- Enfin, si l'enveloppe allouée est supérieure à celle du 3è plan autisme (340 millions d'euros vs 205 millions d'euros), elle reste tout de même largement insuffisante pour pallier le -dramatique- retard français. Reste à espérer que les moyens et ressources soient transférés du médico-social vers l'éducation nationale et les organismes d'accompagnement à l'autonomie et à l'emploi.

Alors... Plan de com' ou véritable engagement? Ou devrais-je plutôt dire: "L'opérationnalisation de cette vision stratégique via un pilotage de transformation engagé et une transversalité ministérielle sera-t-elle rendue possible?"

Affaire à suivre.

12 avril 2018

La stratégie autisme : une philosophie ambitieuse mais de nombreuses failles, lourdes de dangers et une régression ...

danièle langloys présidente autisme france11 avril 2018

Danièle Langloys, présidente Autisme France

La stratégie autisme : une philosophie ambitieuse mais de nombreuses failles, lourdes de dangers et une régression vers la sanitarisation des TSA

 

 

12 avril 2018

Connaissez vous l'association Les idéOtistes à Noisy-le-Grand ?

 

Les idéOtistes

Les idéOtistes. 225 likes · 47 talking about this. Association "Les idéOtistes" Noisy-Le-Grand.

https://www.facebook.com

 

12 avril 2018

Le Foyer d’Accueil Médicalisé « Les Temps Modernes » ouvrira ses portes en 2019

Information publiée sur le site de la Fondation des amis de l'atelier

Sevran - 93

FAM de Sevran retouche amis de l'atelier

L’établissement aura pour mission principale d’accompagner des personnes adultes avec troubles du spectre autistique (TSA), toute l’année, dans les différents actes de la vie quotidienne en fonction de leurs capacités d'autonomie et en intégrant en particulier les besoins spécifiques liés à l’autisme.

Il offrira un lieu d’hébergement permanent, un cadre pour des activités et des temps de loisirs, et veille à la santé en coordonnant un suivi médical adapté, en particulier dans le cadre de la médicalisation de l’établissement.

Cet établissement disposera de 35 places : 30 places en internat dont 4 places en accueil temporaire, et 5 places en externat.

L’établissement comptera 5 unités de vie, l’accompagnement  au sein de ces unités est gradué en fonction des troubles, de la déficience et de l’autonomie des personnes. Il variera donc d’un accompagnement courant jusqu’à un accompagnement renforcé.

Afin de proposer un accompagnement adapté et de qualité aux personnes accueillies et une continuité des soins, le FAM se dotera d’une équipe pluridisciplinaire.

L’équipe du Foyer d’Accueil Médicalisé s’appuiera sur des approches éducatives, développementales et comportementales telles que recommandées par l’HAS et l’ANESM.

Dans un environnement structuré selon l’approche TEACCH, mise en place au sein de l’établissement, l’équipe envisagera les activités par le biais des approches ABA, grâce à des outils de communication adapté, alternatif ou augmentatif : PECS ou Makaton.

Le Foyer d’Accueil Médicalisé sera implanté à Sevran, en Seine Saint-Denis, dans un quartier en renouvellement et en limite d’une zone pavillonnaire proche de la ville d’Aulnay sous Bois.

Il sera desservi par les transports en commun, à moins de 15 minutes en bus des gares RER et à proximité du tramway T4.

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12 avril 2018

Les Mureaux : 2,8 millions d’euros débloqués pour les troubles de l’autisme

article publié dans Le Parisien

Virginie Wéber| 11 avril 2018, 19h21 |0

Les Mureaux. La structure interdépartementale, avec les Hauts-de-Seine, sera créée sur un terrain de 3 ha, à cheval entre l’hôpital de Meulan-Les Mureaux et l’ancien campus EDF. LP/Virginie Wéber

La première plate-forme médicale innovante de France dédiée à la prise en charge des troubles autistiques et psychiques doit voir le jour à l’horizon 2020.

Les besoins franciliens sont toujours autant présents en matière de prise en charge des jeunes adultes atteints d’autisme et de troubles psychiques. Ces derniers ont beaucoup de difficultés à intégrer une structure adéquate, faute de places. Et l’exil vers la Belgique paraît souvent être la seule alternative pour des familles désespérées de ne pouvoir trouver une solution sur le territoire français.

D’ici 2020, une structure interdépartementale, entre les Yvelines et les Hauts-de-Seine, doit voir le jour du côté des Mureaux, sur la partie Sud de l’hôpital de Bècheville. Il s’agirait de la première plate-forme multiservices innovante de France. Pour mener à bien ce projet de 6 ha, le conseil départemental des Yvelines vient de débloquer une enveloppe de 2,8 M€. Le coût global du projet est quant à lui estimé à 30 M€, dont la moitié à la charge du département.

« Actuellement, il y a un portage financier en cours sur le foncier, précise Marie-Hélène Aubert, vice-présidente déléguée à l’autonomie au conseil départemental des Yvelines. On aimerait bien que les travaux puissent commencer en janvier 2019. » Un appel à candidature a permis de définir la Fondation des amis de l’atelier en tant que futur gestionnaire de la structure.

Cet outil d’accompagnement sera doté d’une capacité de 158 lits partagés entre un foyer d’accueil médicalisé dédié aux personnes en situation de handicap psychique, un second pour celles avec des troubles du spectre autistique et un service d’accompagnement médico-social pour des adultes handicapés avec des troubles du spectre autistique. L’implantation n’est pas le fruit du hasard puisque la proximité avec le centre hospitalier permettrait aussi de bénéficier d’expertises médicales, sans compter la mutualisation des services de restauration et de blanchisserie.

10 avril 2018

Autisme : la stratégie du gouvernement pour rattraper le retard

article publié sur Doctissimo

Annoncé par Emmanuel Macron hier, le nouveau plan autisme a été présenté le 6 avril par le Premier ministre mais également les ministres de la Santé, de la Recherche et de l’Education et la secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargée des Personnes handicapées. Au programme : un budget d’une ampleur inédite (340 millions d’euros) et 5 engagements pour favoriser le dépistage précoce, la scolarisation des enfants autistes, le soutien aux familles et aux adultes autistes ainsi qu'à la recherche sur ce trouble du développement.

Autisme : la stratégie du gouvernement pour rattraper le retard

Une stratégie pour rattraper un retard accumulé depuis plusieurs années

"La fatalité, ça n’est pas d’être autiste, c’est de naître avec un autisme en France". C’est par ces mots d’une mère d’enfant autiste que le Premier ministre a commencé la présentation de la stratégie nationale pour l’autisme. Car l’ambition affichée est de rattraper le retard accumulé depuis plusieurs années par la France dans la prise en charge de ce trouble du développement au niveau du repérage, du diagnostic, de l’accompagnement et de l’inclusion des personnes autistes.

"Il s’agit bien d’une "stratégie" et pas seulement d’un plan, car nous avons besoin d’une vision et d’une action interministérielle forte et pérenne, qui s’expriment dans les domaines de la santé, de l’éducation, du logement, du travail, et bien sûr de la recherche" précise le Premier ministre. Mais au-delà des mots, ce sera sur les résultats que les mesures annoncées seront jugées. Espérons pour les familles et les patients que la différence s’observera plus dans les résultats que dans le vocabulaire employé, vu le jugement de la Cour des Comptes sur les trois derniers plans Autisme.

Cette stratégie nationale s’appuie donc sur 5 principaux engagements : intervenir précocement auprès des enfants ; favoriser la scolarisation des enfants autistes ; soutenir les familles et reconnaître leur expertise ; soutenir la pleine citoyenneté des adultes autistes et mieux structurer la recherche.

Repérer plus tôt les signaux d’alerte et offrir, avant même le diagnostic, un parcours de soins rationnel et remboursé

Comme le rappelaient les recommandations de la Haute Autorité de santé de 2012 actualisée mi-février 2018, une intervention précoce, dès la suspicion d’un trouble de développement, permet de limiter le risque de sur-handicap, voire de retrouver un développement comparable à la moyenne. Pour cela, la clé réside dans un diagnostic précoce pluridisciplinaire assorti d’un projet d’interventions personnalisé.

Mais en France, le diagnostic est toujours posé tardivement (45 % des bilans se font entre 6 et 16 ans), principalement à cause d’une mauvaise organisation des soins : délai d’attente long, formation insuffisante des professionnels de la petite enfance, manque de clarté quant à l’offre de soins, remboursement de certaines prises en charge conditionné au diagnostic imposant de fait des sacrifices financiers pour les familles… Le délai d’attente moyen des familles pour accéder un diagnostic dans un Centre Ressources Autisme est de 446 jours ! On perd ainsi des mois précieux avec pour conséquence une perte de chance pour les enfants et un coût socio-économique majeur pour la société.

Face à ce terrible tableau, le gouvernement entend revoir l’organisation du système en formant massivement au repérage précoce des troubles neuro-développementaux les personnes qui accueillent les jeunes enfants (crèches, assistantes maternelles, écoles), les PMI, les médecins généralistes et les pédiatres. Des outils pour les médecins de première ligne notamment au travers des examens des 9 et 24 mois permettront d’aider à ce repérage précoce.

En cas de suspicion, le médecin de première ligne pourra s’appuyer sur de nouvelles plateformes d’intervention et de coordination "Autisme-Troubles du neurodéveloppement" (une par territoire) chargée d’organiser rapidement les interventions des différents professionnels libéraux et ce, sans attendre le diagnostic ! Pour lever le frein financier de cette prise en charge, un "forfait intervention précoce" permettra de financer le recours aux professionnels non conventionnés par l’Assurance maladie (psychomotricien, bilan neuropsychologique, ergothérapeute…).

L’obligation de scolarisation dès 3 ans concernera tous les enfants dès la rentrée 2019

Seuls 30 % des enfants autistes sont scolarisés, en moyenne moins de deux journées par semaine. Pour les enfants qui ont besoin d’un apprentissage et d’une stimulation plus intense, c’est une perte de chances et pour les parents, c’est une assignation à résidence qui se traduit par l’abandon d’un emploi pour l’un des parents et parfois la fin d’une vie "comme tout le monde".

Pour faciliter la scolarisation à l’école maternelle ordinaire, des équipes médico-sociales ou libérales interviendront en soutien aux équipes pédagogiques. Le gouvernement entend tripler en 5 ans le nombre d’unités d’enseignement maternel autisme (UEMa) afin de scolariser tous les enfants à 3 ans y compris ceux présentant des troubles plus sévères.

 "Les enfants pourront suivre un parcours scolaire personnalisé, le plus possible adapté à leurs besoins, de l’école élémentaire au lycée, via un renforcement des différents dispositifs d’inclusion scolaire" précise le Premier ministre. Cela impliquera :

  • Un plan de conversion des AVS recrutés en contrat de courte durée en AESH (accompagnants des élèves en situation de handicap) pour pérenniser l’accompagnement des enfants suivant un scolarité normale ;
  • Une augmentation du nombre d’élèves autistes scolarisés en Unités localisées pour l’inclusion scolaire (ULIS) en élémentaire, au collège, au lycée… ;
  • La sensibilisation et la formation des professionnels intervenant dans le parcours scolaire (accompagnants, enseignants, médecins et psy scolaires) ;
  • Le renforcement des équipes ressources départementales par 100 enseignants spécialisés sur l’autisme (1 par département). "Les enseignants seront également formés et accompagnés, directement en classe, par des professeurs "ressources" spécialisés sur l’autisme" précise le Premier ministre.

Ne plus ignorer les adultes autistes

Alors qu’ils représentent 600 000 personnes, les adultes autistes restent quasi-invisibles. On ne sait pas comment ils vivent, s’ils sont accompagnés, s’ils sont insérés… parce que la majorité n’a pas été diagnostiquée. L’un des objectifs est de mettre fin aux hospitalisations inadéquates de ces adultes, comme le souligne le Premier ministre : "Aujourd’hui, nous sommes face à une obligation éthique, à une responsabilité collective car le lieu de vie des adultes autistes, au XXIe siècle, ne peut pas être l’hôpital. La première mesure qui s’impose, c’est donc de lancer un vaste plan repérage des adultes dont l’autisme n’a jamais été diagnostiqué, notamment ceux qui se trouvent dans les établissements médico-sociaux, sociaux ou de santé : l’absence de diagnostic est une source de souffrance indicible et souvent de précarisation, qui peut entraîner une spirale de désinsertion". De plus, une attention particulière sera portée au diagnostic des femmes, qui présentent des symptômes spécifiques. Plus globalement, il est prévu de faire évoluer les unités de long séjours en psychiatrie pour réduire les durées de séjour.

Différents situations sont envisagées et décrites par le Premier ministre :

  • "Certains adultes nécessitent un accompagnement 24h sur 24. Longtemps oubliés, longtemps tenus à l’écart de la société, ils méritent aujourd’hui un investissement particulier.
  • D’autres ont la possibilité de mener une vie plus autonome. Et plus nous serons efficaces dans le diagnostic précoce et la scolarisation, plus ils seront nombreux. Nous développerons pour eux des solutions inclusives : l’accès et le maintien dans le logement social seront facilités, notamment par l’ouverture aux personnes autistes – dans le cadre du Projet de loi ELAN – des colocations sociales".

L’insertion professionnelle sera favorisée à travers le doublement des crédits de l’emploi accompagné. Edouard Philippe a ainsi cité quelques expériences pionnières "qui montrent que les personnes autistes apportent, dans le monde de l’entreprise, une valeur ajoutée dont il est absurde de se priver. Je pense à ANDROS, dont une usine agroalimentaire accueille, en Eure-et-Loire, 12 travailleurs autistes. Je pense aussi à AUTICONSULT qui a recruté 110 consultants autistes, en CDI, qui les coache et qui les missionne auprès de très gros clients comme la SNCF, EDF, Allianz". Enfin, des groupes d’entraide mutuelle Autisme (soutien par les pairs) seront mis en place dans chaque département.

Mieux soutenir les familles et reconnaître leur expertise

Aujourd’hui, les familles d’enfants autistes font face à un parcours du combattant avec un accès à l’information difficile, et à un épuisement au quotidien pour accéder à un diagnostic, chercher des solutions d’accompagnement et assurer la coordination des professionnels. Souvent, l’un des parents est contraint d’arrêter de travailler. "Comme le résume cette maman qui évoquait son renoncement à toute vie propre : « C’était lui ou moi ; j’ai décidé que ça serait lui ». La conséquence, c’est que les mères et les pères s’épuisent, tout en redoutant qu’un jour, s’il leur arrive quelque chose, leur enfant autiste devenu adulte soit livré à lui-même" avoue le Premier ministre.

Aider les aidants est une des priorités de cette nouvelle stratégie, notamment à travers la création d’une plateforme de répit par département offrant des solutions temporaires de garde pour les enfants ou d’hébergement pour les adultes autistes ; la généralisation des programmes de formation aux aidants ; la mise en place de nouveaux dispositifs de soutien et d’accompagnement et la reconnaissance de l’expertise des aidants, notamment à travers la création d’un conseil national, à vocation consultative, qui suivra la mise en œuvre de la stratégie.

Remettre la science au cœur de la politique publique de l’autisme

Comment mieux comprendre les causes de l’autisme pour développer des réponses adaptées ? La France a des chercheurs reconnus sur le plan international. Le nouveau plan prévoit de financer de nouveaux projets mais surtout de "structurer toute une communauté de recherche sur l’autisme et les troubles du neuro-développement". Ces nouvelles connaissances ont pour vocation de bénéficier au plus vite et de manière concrète aux personnes autistes et pour cela, il est prévu de faciliter "un continuum entre la recherche, l’expertise clinique et la formation universitaire", en créant des réseaux de recherche d’excellence, en constituant des bases données fiables pour la recherche et en assurant une diffusion rapide des connaissances.

"Plus généralement, l’ambition de ce Gouvernement est de remettre la science au cœur de notre action pour l’autisme. (…) Nous devons bannir tout discours, toute pratique qui ne respecterait pas les recommandations de la Haute Autorité de Santé et investir pour cela massivement dans la formation des professionnels intervenant auprès des personnes autistes" précise le Premier ministre.

Un plan/stratégie qui va dans le bon sens mais qui devra faire ses preuves

Globalement, la stratégie autisme semble aller dans le bon sens. Elle fixe un cap a priori plus pérenne qu’un énième plan. Mais au-delà du vocabulaire, certains points posent questions :

  • Alors que le gouvernement a placé en premier le fait de replacer la science au cœur de la politique pour l’autisme. On peut s’étonner qu’aucune évaluation et/ou contrainte ne soient prévues vis-à-vis des professionnels qui ne suivraient pas les recommandations de la HAS… Or on sait encore aujourd’hui que de nombreuses familles doivent faire face à des tenants de la vision psychanalytique, qui culpabilise les parents et n’offre aucun horizon d’amélioration pour les patients. C’est en partie ce que demande l'association Actions pour l'Autisme Asperger : "la formation des professionnels de santé (médecins, etc.) doit devenir obligatoire. Il ne s’agit pas de renforcer la formation aujourd’hui inexistante, mais de créer une formation de qualité en rendant obligatoire l'évaluation du niveau de formation des intervenants auprès des personnes". C'est aussi ce que soulignait Florent Chapel, Président d'Autisme Info Service.
  • Les annonces concernant l’insertion dans le milieu professionnel des autistes adultes n’a pas convaincu la Fédération Française Sésame Autisme et sa Présidente Christine Meignien, ont exprimé leur déception face aux annonces des pouvoirs publics et s'inquiètent encore que "les personnes autistes, exclues aujourd’hui restent les exclus de demain et des citoyens oubliés de la République".

  • Enfin, si la scolarisation des enfants autistes apparaît comme une priorité. Actions pour l’Autisme Asperger juge qu’elle doit "relever principalement de la responsabilité de l’Education nationale et non pas être le fait d’un rapprochement entre le médico-social et le milieu scolaire". Pour Actions pour l'Autisme Asperger, "l'accès au diagnostic tout au long de la vie, une véritable inclusion scolaire, une formation des parents et des accompagnateurs aux méthodes éducatives ayant fait la preuve de leur efficacité, et un remboursement des accompagnements éducatifs sont les clés de l'intégration sociale et professionnelle des personnes autistes. Avec le 4e plan autisme, nous sommes encore loin du compte !".

La conclusion du Premier ministre évoque le projet d’une société plus inclusive : "Mon ambition est que les personnes autistes soient acceptées dans leurs différences et qu’elles soient reconnues pour leurs compétences. Agir pour les personnes autistes, c’est conduire un combat pour une vie plus juste, c’est un combat républicain.  J’en appelle en réalité à un sursaut. A un de ces sursauts que nous avons su impulser dans notre histoire : pour les personnes handicapées avec les lois de 1975 et de 2005. Avec le Plan cancer au début des années 2000. Ce sursaut national, il est maintenant arrivé pour l’autisme". Le parallèle avec le grand plan de santé publique qu'était le premier Plan Cancer est délicat, car le budget consacré à cette "stratégie" (et même s'il est plus important que les trois précédents plans autisme avec 340 millions) est sans comparaison avec les 1,6 milliard d'euros consacrés au premier plan Cancer... 

Ecrit par:

David Bême

 

Créé le 06 avril 2018

Sources :

Discours de M. Edouard PHILIPPE, Premier ministre - Stratégie nationale pour l’autisme - Muséum de Paris, vendredi 6 avril 2018

Stratégie nationale pour l'autisme - Dossier de presse - Muséum de Paris, vendredi 6 avril 2018

10 avril 2018

Autisme : "On prône l'inclusion dans un système qui n'est pas inclusif"

 

Autisme : "On prône l'inclusion dans un système qui n'est pas inclusif"

Parler d'inclusion, et non d'intégration. C'est un point sur lequel insiste Christine Philip, spécialiste de la scolarisation des élèves autistes. Selon elle, une différence cruciale existe dans ces deux termes, qui à elle seule résume le problème des écoles aujourd'hui. L' intégration consiste à rejoindre la norme.

http://www.rtl.fr

 

10 avril 2018

Plan autisme au complet avec les 100 mesures

10 avril 2018

La nouvelle stratégie pour l'autisme - Edouard Philippe

 

Edouard Philippe figaro"Il y a quelques mois, j’ai entendu à la télévision la maman d’un enfant autiste qui disait que « la fatalité, ça n’est pas d’être autiste, c’est de naître avec un autisme en France ». Ce constat, vous vous doutez qu’il me consterne. Mais il faut le regarder en face et prendre les mesures pour y remédier."

Edouard Philippe

http://www.gouvernement.fr/partage/10093-discours-du-premier-ministre-pour-la-presentation-de-la-strategie-nationale-pour-l-autisme

Pour réécouter le discours c'est ici

10 avril 2018

Thiais : Romain, toujours seul avec son autisme

L'article date de décembre 2017 ... Mais à ma connaissance la situation n'est toujours pas réglée
Jean-Jacques Dupuis

article publié dans Le Parisien
>Île-de-France & Oise>Val-de-Marne|Fanny Delporte| 21 décembre 2017, 12h20 |0
Il n’y a toujours pas de solution pour Romain, un jeune autiste mis à la porte de son institut médico-éducatif. Depuis vingt mois, sa maman lutte pour qu’il puisse à nouveau être placé, en institut médico-éducatif (IME). DR

La maman de cet adolescent de 16 ans désespère depuis presque deux ans de lui trouver un nouvel institut médico-éducatif.

Il y a peu de temps, un accès de colère lui a fait balancer le sapin de la maison par terre. Pourtant, Romain « ne faisait plus de crise depuis un moment » constate tristement sa maman, Elisabeth, à deux doigts d’attaquer l’Etat pour dénoncer la situation de son fils.

Il y a deux mois, cette habitante de Thiais a été reçue par le défenseur des droits au sujet de Romain, autiste, dont elle doit s’occuper en partie depuis presque deux ans. Soutenue dans sa démarche par le collectif Emilie, du prénom d’Emilie Loridan, jeune maman d’une petite fille trisomique qui s’est suicidée l’an dernier dans le Nord. La sœur de Romain est autiste également.

L’objectif de cette rencontre en octobre était de mettre en lumière le « cas urgent » de Romain. Mais rien n’a changé depuis pour cette famille. Le jeune homme, dont le dossier est suivi par la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) et l’ARS (Agence régionale de santé) attend toujours d’être placé. Idéalement, en institut médico-éducatif (IME) où la prise en charge serait la plus adaptée d’après Elisabeth.

 

Il a dû quitter un IME en février 2016 après un épisode de violence, à l’encontre d’une éducatrice notamment. Romain aurait pu le réintégrer, à la condition de passer quinze jours en psychiatrie à l’hôpital Bicêtre. Ce qui a indigné Elisabeth, pour qui il n’a pas sa place en psychiatrie.

« Je me demande si je ne vais pas devoir arrêter de travailler », explique-t-elle aujourd’hui. Depuis sa grève de la faim au mois de juin, son fils bénéficie d’une aide à domicile 7 heures par jour, accordée par le conseil départemental.

Récemment, lors d’une réunion avec la MDPH et deux IME du Val-de-Marne, il lui a été proposé que Romain soit accueilli en « observation » dans l’un de ces deux établissements. Faute de mieux. Mais avant cela, l’adolescent doit d’abord faire l’objet d’un bilan, réalisé par une association spécialisée, Autisme 3D.

Sa mère vit cette situation comme une lutte, et envisage de porter plainte contre l’Etat pour « faute de soin ». Il y a deux ans, le tribunal administratif de Paris l’avait condamné à verser plus de 240 000 € de dommages au profit de sept familles d’enfants autistes, reconnaissant certaines « carences » dans leur prise en charge. Certains étaient par exemple accueillis dans des instituts spécialisés belges à défaut de pouvoir être admis en France.

9 avril 2018

Guillaume avec Edouard Philippe au salon international de l'autisme (RIAU)

 

Guillaume avec Edouard Philippe RIAU 2018

9 avril 2018

Plan autisme : « Les ambitions financières sont à la hauteur » assure Cluzel

article publié sur Public Sénat

Lundi 09 avril 2018 à 17:45

sophie cluzel challengeInvitée de l’émission Sénat360, la secrétaire d’État en charge des personnes handicapées, Sophie Cluzel a répondu aux critiques des associations de familles autistes au sujet du plan présenté par le gouvernement la semaine dernière.

« Pendant 9 mois, nous avons concerté  depuis les territoires, avec les personnes autistes elles-mêmes. Les ambitions financières sont à la hauteur » a  assuré la secrétaire d’État en charge des personnes handicapées. Quelques jours à peine après la présentation du plan autisme du gouvernement, Sophie Cluzel était sur le plateau de Public Sénat pour répondre aux critiques des associations de familles autistes qui déplorent le peu de moyens et la mauvaise utilisation des crédits de ce plan. Pour la période 2018-2022, le gouvernement prévoit 344 millions pour améliorer la recherche, le dépistage et la prise en charge de l’autisme. En comparaison, le plan précédent (2013-2017) n’en créditait que 205 millions. Mais pour les associations, c’est toujours trop peu, comparé  au 1,6 milliard du plan Alzheimer.

La secrétaire d’État a précisé qu’il s’agissait d’une « stratégie » interministérielle. « Nous sortons du seul schéma médico-social. « Le ministère de l’Enseignement supérieur, de l’Éducation nationale, de la Santé, de l’Emploi, contribuent financièrement et de façon opérationnelle à mettre en œuvre cette stratégie ».

Sophie Cluzel a mis également en avant « la prise en charge très précoce » que compte mettre en œuvre le gouvernement. « On voit bien qu’intervenir précocement donne des chances beaucoup plus importantes, et évite les surhandicaps ». « Ce que l’on veut c’est prendre le problème dès le plus jeune âge, pour permettre cet accès à la maternelle et avoir cette école inclusive derrière. Puis après, on travaille sur l’insertion professionnelle et aussi sur les aides d’autistes. Car c’est la première fois que cette stratégie prend en compte les besoins immenses pour les adultes autistes » a-t-elle résumé.

Les associations regrettent en effet le manque de moyens pour les adultes autistes. « Plus d’un tiers de la stratégie nationale est consacré aux adultes qui ne sont pas en capacité d’accéder à des études supérieures. Mais en revanche qui ont le droit à un logement, à un vivre chez soi décent, une prise en charge adaptée » a-t-elle tenté de rassurer.

9 avril 2018

La dernière séance de David avant les vacances ... avec l'association Trottautrement

9 avril 2018

Edouard Philippe : Le lieu de vie des adultes autistes, au XXIe siècle, ne peut pas être l’hôpital.

9 avril 2018

Le mécanisme génétique à l’origine de la relation entre autisme et épilepsie enfin expliqué

article publié sur Trust my science


neurones autisme
| Williams NH1 & al/ Mental health and chiropractic

La compréhension de l’autisme a notablement évolué au cours de ces dernières années, avec l’apparition de meilleurs outils diagnostics et thérapeutiques. Cependant, les causes exactes à l’origine de ce trouble du développement sont encore mal connues, c’est notamment le cas de la part génétique complexe associée au développement de l’autisme. Récemment, une équipe de chercheurs a fourni une explication concernant l’apparition fréquente de crises épileptiques concomitantes à l’autisme. 

Les troubles du spectre de l’autisme (TSA) constituent un trouble neurodéveloppemental extrêmement fréquent –  touchant 1 enfant sur 68 – caractérisé par une large variété de symptômes, incluant d’importantes difficultés dans la communication et les interactions sociales. Un tiers des enfants avec des troubles autistiques présentent également des crises d’épilepsie. Les scientifiques savaient déjà que cette épilepsie était due à une mutation génétique retrouvée chez ces enfants, mais ne comprenaient pas le rôle exacte de cette mutation dans l’apparition de crises épileptiques.

Dans une étude publiée dans le journal Molecular Psychiatry, des neurobiologistes de l’université de Northwestern (Chicago, USA) montrent que la mutation en question altère la taille et la morphologie des épines dendritiques et des synapses, des éléments neuronaux impliqués dans la transmission des signaux cérébraux. L’altération génétique entraînerait ainsi une perte d’intégrité, partielle ou totale, des différents signaux transmis.

Chez les personnes atteintes de cette mutation génétique, les neurones inhibiteurs – des neurones chargés de minimiser ou bloquer les influx nerveux anarchiques ou de trop grande amplitude – sont sous-développés, perdant ainsi une grande partie de leur efficacité. L’impossibilité d’inhiber suffisamment les différents signaux erratiques produits conduit à l’apparition de fréquentes crises d’épilepsie.

La mutation génétique affecte une protéine baptisée « CNTNAP2 » (pour Contactin associated protein-like 2), et est associée à une seconde mutation appelée « CASK » (pour Calmodulin-dependent serine protein kinase), impliquée dans certaines déficiences intellectuelles. Grâce à cette découverte, les chercheurs ont pu mettre en lumière de nouvelles cibles pour le développement de traitements thérapeutiques. « Désormais, nous pouvons commencer à tester des traitements ciblant les crises épileptiques ainsi que les autres symptômes autistiques » explique Peter Penzes, auteur principal de l’étude. « Les personnes présentant la mutation souffrent également de retards du langage et de déficiences intellectuelles. Donc un médicament ciblant directement la mutation pourrait avoir de multiples bénéfices ».

Dans ce podcast (en anglais), Peter Penzes aborde les résultats de la découverte et ses implications thérapeutiques :

Par suite, les chercheurs souhaitent sélectionner plusieurs molécules afin de supprimer les anomalies génétiques chez les personnes atteintes d’autisme et présentant la mutation incriminée. CNTNAP2 est une protéine d’adhésion permettant aux cellules de rester en contact, et plus particulièrement aux synapses d’adhérer aux dendrites. C’est une protéine difficile à cibler explique Penzes. Toutefois, CASK, quant à elle, est une enzyme interagissant avec un grand nombre de molécules et peut donc être plus facilement inhibée ou activée.

dendrites cask

Lorsque l’enzyme CASK est hautement active (image du milieu), la densité des épines dendritiques augmente. Au contraire, lorsque CASK est inhibée (image de droite), la densité des épines dendritiques diminue. Crédits : H-W. Chao

Le prochain objectif de l’équipe de Penzes sera de trouver des molécules activant CASK, car son activité permet de maintenir l’intégrité des dendrites et favorise le développement de l’arborescence dendritique. Lorsque CASK est bloquée, la croissance des dendrites est stoppée. De nombreuses recherches devront encore être menées afin de passer aux premiers essais cliniques humains, mais cette découverte ouvre d’ores et déjà la voie au développement de nouveaux traitements prometteurs.

Source : Molecular PsychiatryUniversité de Northwestern
9 avril 2018

Stratégie nationale 2018-2022 pour l'autisme : garantir la scolarisation effective des enfants et des jeunes

 

Stratégie nationale 2018-2022 pour l'autisme : garantir la scolarisation effective des enfants et des jeunes

La stratégie pour l'autisme au sein des troubles neuro-développement (TND) 2018-2022 a été présentée par le Premier Ministre Edouard Philippe et Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées, ce vendredi 6 avril. Garantir la scolarisation effective des enfants et des jeunes est un des 5 engagements phares de cette stratégie.

http://www.education.gouv.fr

 

9 avril 2018

Petit tour au centre équestre de Neuilly-sur-Marne pour Lisou

A la demande d'Elise, dimanche, nous avons été faire un tour au centre équestre de Neuilly-sur-Marne faire la bise à Virginie et voir les copains et copines. Elise a une fracture de la clavicule faite à la montagne qui tarde un peu à se remettre (elle a du mal à garder son attelle) ...

Donc cool & beaucoup de plaisir à retrouver ses amis les chevaux ... J'en ai profité pour faire quelques photos.

Virginie l'a invité dans le manège lors d'une des séances. Lisou était ravie.

Comme d'habitude plus d'infos sur la page Fb de Trot'

P1060370

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8 avril 2018

L'extra-imaginarium de la famille Lunizoni - un spectacle formidable

Que j'ai vu vendredi au salon international de l'autisme (RIAU)

Jean-Jacques Dupuis

 "Après une tournée internationale, l’illustre famille Lunizoni et sa grande fête de l’autisme, arrive enfin près de chez vous. Forains de cousines en cousins depuis 1889, les Lunizoni, vous ont réservé une étrange déambulation dans le monde de l’autisme. Laissez vous surprendre par le mystérieux panopticum du docteur Fraude, envoûter par la diseuse de bonne aventure. Tremblez face aux roues de l’infortune et découvrez pour la première fois en France, l’infaillible Freudomètre. Venez vous divertir en famille ou entre amis, amusement garanti "

Liens ci-après vers la page Facebook puis le site :

L'extra-imaginarium de la famille Lunizoni

L'extra-imaginarium de la famille Lunizoni. 283 likes. L'extra-imaginarium de la famille Lunizoni est un spectacle sur l'autisme mêlant le clown, la marionnette, le conte dans l'univers de la fête...

https://www.facebook.com
L'Extra-Imaginarium de la famille Lunizoni

L'Extra-Imaginarium de la famille Lunizoni, est un spectacle déambulatoire sur l'autisme mêlant le clown, la marionnette, le conte, la musique et un parcours interactif et pédagogique reprenant l'univers de la fête foraine. Le spectacle a pour objectif d'éclairer, informer et ...

https://fr.ulule.com

extra imaginarium




8 avril 2018

L’école de commerce de Grenoble ouvre une formation de haut niveau pour autistes Asperger

L'école de commerce GEM de Grenoble ouvre une formation haut niveau pour autistes Asperger / © France 3 AlpesL'école de commerce GEM de Grenoble ouvre une formation haut niveau pour autistes Asperger / © France 3 Alpes

Par Anne HédiardPublié le 06/04/2018 à 09:57Mis à jour le 06/04/2018 à 09:58

Trois quart des adultes Asperger ne travaillent pas ou occupent un poste en dessous de leur niveau de compétence.

En parallèle, le data, la gestion des données informatiques, est un secteur en pleine expansion qui peine à recruter.

Face à ce constat, la prestigieuse école de commerce de Grenoble, GEM a décidé de mettre en place à partir de janvier 2019 une nouvelle formation au traitement des données numériques.

Elle s’adresse spécifiquement aux autistes Asperger et s’appuie sur leur fonctionnement cognitif particulier qui leur donne des aptitudes à la rigueur, à la détection des bugs, des signaux faibles …

Cette formation se créé alors que le président de la république, Emmanuel Macron, vient d’annoncer, le 5 avril, un nouveau plan autisme pour 2018-2022

Formation de haut niveau pour autistes Asperger
Intervenants : Laurence Sirac Responsable de la formation des autistes Asperger ; Sabine Lauria ; Directrice formation Grenoble Ecole de Management Equipe : Xavier Schmitt, Jordan Guéant, Philippe Espitallier, Véronique Paillot

La formation aux données numériques pour Asperger débutera en 2019. Elle s'accompagnera d'un suivi médical et d'une aide à l’insertion professionnelle

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