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"Au bonheur d'Elise"
11 mai 2018

FILM. "Monsieur Je-Sais-Tout" rappelle les défis auxquels l'autisme peut confronter

En salles le 9 mai 2018, Monsieur Je-Sais-Tout raconte la rencontre et la compréhension mutuelle improbable entre Léo, souffrant d'autisme, et son oncle entraineur de football. Une leçon de bienveillance bienvenue alors que le 4e plan autisme du gouvernement est attendu début avril.

Autisme

700.000 personnes sont atteintes d'autisme en France, dont 600.000 adultes, bien que ces derniers ne soient "qu'environ 75.000" à être aujourd'hui diagnostiqués.

Laurence Mouton / AltoPress / PhotoAlto

Léonard est un adolescent atypique. La tête baissée, les mouvements raides, la voix monocorde, le regard fuyant, il possède aussi une intelligence aigüe qu'il peine à traduire par des phrases parfois laborieuses et au rythme saccadé. Et pour cause : personnage central du film Monsieur Je Sais-Tout qui sort en salles le 9 mai 2018, Léo est autiste Asperger. Hébergé quelques jours chez son oncle entraineur de football hostile à tout lien familial et avec qui il semble ne rien partager, il va être à l'origine d'un bouleversement profond qui illustre à la fois les difficultés auxquelles font face les personnes souffrant d'autisme pour s'intégrer et la richesse que l'être humain peut tirer de la différence… A supposer que l'on ait les moyens de se comprendre. Un beau message porté à l'écran par ses deux réalisateurs, Stephan Archinard et François Prévôt-Leygonie, l'année de la sortie du très attendu 4e plan autisme, qui vise à mieux diagnostiquer et accompagner les personnes atteintes de ce trouble neuro-développemental. Ce plan, qui sera dévoilé le 6 avril 2018, quelques jours après la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme du 2 avril, est très attendu par des associations anxieuses de voir la France combler son retard. "En matière de politique de l'autisme, la France n'est pas au niveau", reconnaissait récemment à l'Assemblée nationale la secrétaire d'État chargée du handicap, Sophie Cluzel.

AUTISME. Depuis février 2018, la Haute Autorité de Santé (HAS) a remplacé les "troubles envahissants du développement" (TED) qui recouvrait plusieurs catégories, dont les troubles autistiques et le syndrome d'Asperger, par les "troubles du spectre de l'autisme" (TSA) caractérisés par deux dimensions symptomatiques : le déficit persistant de la communication et des interactions sociales et le caractère restreint et répétitif des comportements, des intérêts ou des activités. Les "troubles du spectre de l'autisme" (TSA) touchent "environ 1% de la population", soulignait la Cour des Comptes en janvier 2018. Elle estimait à 700.000 le nombre de personnes concernées en France, dont 600.000 adultes, bien que ces derniers ne soient "qu'environ 75.000" à être aujourd'hui diagnostiqués.

Combat de la compréhension

Dans Monsieur Je-Sais-Tout, c'est Mathilde, la nouvelle médecin du sport, qui fait le lien entre Léo et son oncle, Vincent. Forte, bienveillante et perspicace, Mathilde représente l'ensemble du corps médical et éducatif tel qu'il serait rêvé par les patients et leurs familles. "Le combat que nous avons, c'est celui de la compréhension", confirme le Pr Marion Leboyer, psychiatre, responsable du pôle de psychiatrie et d'addictologie à l'hôpital Mondor (Créteil) et directrice de la fondation FondaMental, "le film dépeint très bien cette peur de l'inconnu, cette incompréhension" dont elle observe les conséquences désastreuses sur ses patients, des adultes qui se nomment eux-mêmes "les invisibles" au point que beaucoup en arrivent à "se retirer des soins". "70% d'entre eux sont déprimés", rapporte le Pr Leboyer, évoquant également leurs fréquents problèmes somatiques par exemple, gastro-intestinaux ou dentaires. Des symptômes à ajouter aux troubles associés que certains développent : selon le Pr Leboyer, "14% des patients atteints d'autisme peuvent développer des idées délirantes et des hallucinations caractéristiques de la schizophrénie", sans que l'on sache pourquoi. Des comorbidités qui brouillent encore plus les pistes, chez des patients qui errent souvent plusieurs années avant d'être diagnostiqués.

Un diagnostic toujours difficile

Dans le film, Mathilde n'a besoin que de quelques minutes avec Léo pour reconnaitre en lui les signes d'un autisme Asperger, alors qu'il est encore sous médicaments contre l'hyperactivité suite à un diagnostic erroné ou incomplet. Dans la réalité, "le diagnostic peut en effet être très difficile", commente le Pr Jean-Marc Baleyte, Chef du service universitaire de pédopsychiatrie au CHI de Créteil, d'autant plus que l'enfant est jeune et qu'il existe le plus souvent des comorbidités, et qu'"il n'existe pas de marqueur biologique" pour l'autisme. Le diagnostic différentiel est souvent délicat, et doit être posé chez l'enfant par un pédopsychiatre. Les pathologies parfois associées qu'il faut rechercher chez l'enfant sont "les troubles de l'attachement, le retard mental, les autismes syndromiques, l'épilepsie, l'hyperactivité et chez l'adulte la dépression". Un diagnostic d'autant plus compliqué que les parents des patients ne se rendent pas toujours compte que quelque chose ne se passe pas comme prévu, surtout lorsque c'est leur premier enfant. "Une famille me disait qu'ils avaient découvert avec leur deuxième enfant qu'un petit de 5-6 ans était capable de raconter sa journée d'école", raconte le Pr Baleyte. Et lorsque les familles se mettent en quête de professionnels qualifiés, ils manquent cruellement. "Les demandes de consultation ont augmenté de 2.500%", se désole la Pr Leboyer, entrainant parfois 2 à 3 ans d'attente pour obtenir un rendez-vous. En pédopsychiatrie les délais pour accueillir les jeunes enfants au Centre Médico-Psychologique sont supérieurs à 6 mois, précise le Pr Baleyte.

"Alors qu'une prise en charge précoce et intensive peut améliorer leur vie, tout retard de diagnostic réduit leur capacité de progression", déplore Anne-Sophie Peyle. Il manque des professionnels pouvant poser un diagnostic mais également les professionnels pouvant mettre en place des prises en charge comme recommandées par la haute autorité de santé. Pourtant la filière existe, précise Anne-Sophie Peyle, avec la profession de psychoéducateurs. Psychologues de formation, les psychoéducateurs sont spécialisés dans les troubles du neurodéveloppement, dont les TSA font partie. Sur le terrain en milieu scolaire ou au sein de la famille, ils ont pour objectif d'accompagner l'enfant de façon personnalisée. Cependant, cette profession n'est pas reconnue en France, la rendant précaire et surtout non prise en charge, contrairement aux Auxilliaires de Vie Scolaire (AVS) au statut professionnel précaire, très sollicités et peu formés au cas particulier des TSA. "Le problème est que sur le terrain, les recommandations ne sont souvent même pas connues, et donc très peu mises en oeuvre", souligne Danièle Langloys, présidente d'Autisme France, interrogée par l'AFP. "L'urgence numéro un" est pour elle de "refondre les formations" des médecins et autres professionnels.

UN ACTEUR NON AUTISTE. Dans le cas de Léo dans Monsieur je-Sais-Tout, le Pr Baleyte n'aurait eu aucun doute : "ce personnage est un cas d'école", commente-t-il, "s'il était accueilli à ma consultation il serait immédiatement diagnostiqué". La preuve que le jeune acteur Max Baissette de Malglaive, qui interprète Léo, a réussi à saisir les comportements typiques des personnes avec syndrome d'Asperger, bien qu'il n'en soit lui-même pas atteint. Les réalisateurs Stephan Archinard et François Prévôt-Leygonie avaient pensé à prendre un jeune acteur réellement Asperger, mais ils "ne voulaient pas faire un documentaire", d'autant qu'un mineur souffrant réellement de ce trouble aurait probablement nécessité plus de temps de tournage, pour ne pas le faire travailler au-delà d'une durée quotidienne légale mais également parce qu'une des conséquences de ce syndrome est justement le besoin de repères et de rituels bien précis.

Développer le lien social par la scolarité… Et le théâtre

"Sans compréhension, il y a rejet", réagit Anne-Sophie Peyle, présidente de l'antenne du département 92 de l'association Autistes sans frontières, qui place l'essentiel de son combat dans la scolarisation des enfants atteints de troubles autistiques dans les mêmes classes que les autres enfants, afin de pouvoir commencer dès le plus jeune âge à s'intégrer à la société. En effet, même si la loi va dans ce sens depuis 2005, elle est encore trop peu respectée, obligeant beaucoup d'enfants à rejoindre des classes spécialisées où ils n'ont plus aucun contact avec les comportements sociaux qu'ils doivent pourtant absolument intégrer pour leur vie future. "Il faut arrêter de voir ce qu’ils ne savent pas faire et trouver leurs compétences, et quand on déroule ce qu'ils savent faire, on peut souvent amener ces enfants à un projet pour leur vie adulte, professionnel ou d’utilité sociale, mais pour cela il faut être socialisé, et donc scolarisé tôt", ajoute Anne-Sophie Peyle, témoignant de la bienveillance des autres lorsqu'ils ont été formés et sensibilisés à la particularité de chacun. "La formation ça transforme tout le monde", conclut-elle. Chez les patients atteints de TSA, la formation aux comportements sociaux est aussi importante. "Le jeu et les saynètes sont un des exercices que nous proposons à nos patients, pour travailler sur les implicites et le sens de la relation, sur la pragmatique du langage, et comme le préconise Jacqueline Nadel (psychologue spécialiste de la cognition sociale) parce-que l'imitation permet aux enfants autistes de revenir dans la socialisation", explique le Pr Baleyte. "Beaucoup d'autistes sont sauvés par le théâtre", renchérit le Pr Leboyer, un outil qui leur permet de "mimer les situations sociales et les émotions" pour mieux se les approprier.

Avec AFP

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11 mai 2018

Écrans et autisme : l'alerte virale et sans fondement scientifique

 

Écrans et autisme : l'alerte virale et sans fondement scientifique

Depuis plus d'un an, Anne-Lise Ducanda, médecin dans une PMI (protection maternelle infantile) de l'Essonne, répand partout où cela est possible une alerte devenue virale sur les troubles liés à la surexposition aux écrans chez le petit enfant et cela a pris des proportions démesurées. E

https://psychologiescientifique.org

 

10 mai 2018

Crises d’épilepsie sans convulsion : un stéthoscope pour écouter le cerveau ?

article publié dans La Dépêche

Publié le 04/04/2018 à 14:32, Mis à jour le 04/04/2018 à 16:33

Neurologie

 

Crises d’épilepsie sans convulsion : un stéthoscope pour écouter le cerveau ?

 

Des neurologues américains ont mis au point un dispositif capable de détecter à l’oreille les signes, dans le cerveau, d’une crise d’épilepsie asymptomatique.

Quand un médecin suspecte une anomalie cardiaque, il utilise un stéthoscope pour écouter les battements du cœur et déceler à l’oreille de potentielles irrégularités du battement. Mais un dispositif semblable pourrait-il servir à repérer les signes, dans le cerveau, d’une crise d’épilepsie asymptomatique ?

Traduire le signal électrique en sons

Pour répondre à cette question, des neurologues de l’Université de Standford (Etats-Unis) ont mis au point un algorithme ayant pour objectif de traduire le signal électrique du cerveau en sons. Ils ont ensuite testé le dispositif auprès de patients pris en charge en unité de soins intensifs. Près de 90% de ces patients souffrent en effet de crises silencieuses ne déclenchant aucune convulsion.

Ainsi, les scientifiques ont demandé à des étudiants et à des infirmiers d’observer 84 EEG (électroencéphalogrammes), dont 12 affichaient des signes de crise d’épilepsie. Dans un premier temps, ils ont dû observer les courbes à l’œil nu. Puis aidés de l’algorithme dans un second temps. Résultat, « à partir de la lecture classique, les infirmiers et étudiants ont su repérer ces crises silencieuses dans 50% des cas. Contre 95% en se servant de l’algorithme ». Cette sorte de stéthoscope cérébral s’avère donc efficace pour détecter de façon fiable la survenue de ces crises silencieuses.

« Cette technologie permettra à tous les médecins, les infirmières et les étudiants en médecine d’évaluer ce risque chez leurs patients », explique le Pr Josef Parvizi, neurologue et auteur de l’étude.

DestinationSante

10 mai 2018

Trois psychanalystes condamnés à l'origine de la censure du Mur de Sophie ROBERT 9.3.2018

sophie robert 10

TROIS PSYCHANALYSTES CONDAMNES : Le 9 mars 2018, le TGI de Paris a condamné les trois psychanalystes (Eric Laurent, Alexandre Stevens et Esthela Solano) à l'origine de la censure de mon film "le Mur, la psychanalyse à l'épreuve de l'autisme" à nous verser, moi et Océan Invisible Productions 37 000 euros de dommages et intérêts en réparation du préjudice moral et financier pour la censure du MUR.

 

 

 

 

10 mai 2018

Au dîner avec Arnaud Ducret et Max Baissette De Malglaive - C à Vous - 03/05/2018

Ajoutée le 3 mai 2018

En compagnie de la team #CàVous, Anne Elisabeth Lemoine donne la parole à ses invités pour décrypter et analyser l'actualité.Plus de coulisses, de photos, d'infos, d'échanges, de Live-Tweet, de videos, de #CàVous sur :- Facebook : https://www.facebook.com/cavousf5/- Twitter : @cavousf5- Instagram : @c_a_vous- Snapchat : snapcavous

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10 mai 2018

MONSIEUR JE SAIS TOUT INTERVIEW Arnaud Ducret, Alice David, Max Baissette de Malglaive

Ajoutée le 20 avr. 2018

MONSIEUR JE SAIS TOUT de Stéphan Archinard et François Prévôt-Leygonie avec Arnaud Ducret, Max Baissette de Malglaive, Alice David, Caroline Silhol, Féodor Atkins, Jean-François Cayrey... Date de sortie 9 mai 2018 (1 h 39) Genre Comédie Vincent Barteau, 35 ans, entraîneur de foot, voit débouler dans son quotidien de célibataire invétéré, son neveu Léo, 13 ans, autiste Asperger et joueur d'échecs émérite. Cette rencontre aussi singulière qu'explosive va bouleverser l'existence de Vincent et offrir à Léo la chance de sa vie.

10 mai 2018

Qu’est-ce que l’autisme ? Définition, fonctionnement & différentes formes de l’autisme

logo autisme changeons la donne

logo_republique_francaise

article publié sur le site du Secrétariat d'Etat auprès de Premier Ministre chargé des Personnes handicapées

 



L’autisme, c’est quoi ?

L’autisme est un trouble neuro-développemental précoce qui dure toute la vie. Il n’existe pas, à l’heure actuelle, de médicament spécifique pour l’autisme, mais une prise en charge adaptée permettant de mieux vivre avec l’autisme.
L’autisme peut être repéré avant l’âge de 2 ans, mais le diagnostic est possible tout au long de la vie.

Trois facteurs sont distingués dans l’autisme ; la génétique, le développement cérébral et le comportement. Ces trois facteurs sont en interaction constante, et ce toute la vie.

L’autisme se manifeste par des troubles de la communication, des intérêts ou activités obsessionnels, des comportements à caractère répétitif, ainsi qu’une forte résistance au changement. La personne présente aussi souvent des hyper ou hypo-sensibilités sensorielles (sons, lumière, couleurs, toucher…). Tous ces signes s’expriment avec des intensités variables.

L’autisme est souvent associé à d’autres troubles (épilepsie, hyperactivité, déficience intellectuelle, troubles du sommeil, troubles alimentaires…).

On estime que l’autisme toucherait 1 personne sur 100.

 

 

L’autisme, pourquoi ?

L’état des connaissances ne permet pas encore de comprendre précisément toutes les causes de l’autisme, mais il est essentiel de préciser d’emblée que, contrairement à une idée reçue, les scientifiques sont unanimes sur le fait que « les caractéristiques psychologiques des parents n’entrent pas en compte dans la survenue de l’autisme » (cf. article « État des connaissances, rapport de la HAS 2010 »)

L’état des connaissances progresse continuellement, notamment grâce à l’implication des personnes concernées (personnes autistes et familles).

Comment se manifeste l’autisme ?

Les signes communs

Les formes d’autisme sont nombreuses et s’expriment différemment. Deux grands types de signes communs sont toutefois identifiés :

- Une particularité ou déficit de la communication, par exemple ; peu ou pas du tout de langage, ou langage bizarre, répétition inadaptée des derniers mots entendus ou de morceaux de phrases (ce qu’on appelle des écholalies, communication non-verbale absente ou inadaptée, difficulté à exprimer ses émotions, non-compréhension de l’implicite et second degré…ainsi que des particularités des interactions sociales, par exemple ; non adaptation des regards, du respect des tours de paroles, incapacité à se mettre à la place de l’autre, à partager un intérêt, hyper-perception, sens du détail…

- La présence de comportements répétitifs, par exemple ; répétition involontaire et rythmique des mêmes mots, gestes ou rituels, actions répétitives (ce qu’on appelle des stéréotypies), intérêts ou activités restreints ou obsessionnels (ex : routine, focalisation sur un sujet (train, météo, animaux) et une perturbation à l’imprévu.

La grande diversité de signes

Les personnes autistes sont extrêmement hétérogènes dans leurs compétences et leurs fonctionnements. Certaines vont parler beaucoup quand d’autres vont présenter des difficultés d’expression, certaines vont avoir besoin de temps pour réaliser des apprentissages que d’autres vont parfaitement maîtriser ou encore complètement ignorer.

C’est pourquoi on parle de troubles du « spectre » de l’autisme, car le terme d’autisme recouvre une réalité très large, très variée, et très hétérogène. Chaque personne peut se situer à des degrés différents dans le spectre de l’autisme, selon la fréquence et l’intensité de ses particularités.
Des évaluations fonctionnelles réalisées par des équipes pluridisciplinaires permettent, tout au long de la vie, de décrire chaque personne sur la base de ses compétences et de ses difficultés. Cette description est amenée à être revue et adaptée au fur et à mesure de la vie.

Cette grande diversité de formes de l’autisme est notamment liée au fait que l’autisme est très souvent accompagné d’autres troubles ou pathologies (troubles du sommeil ou de l’alimentation, épilepsie, hyperactivité, déficits intellectuels, trisomie 21…)
Ces troubles ne sont pas des caractéristiques de l’autisme, mais des troubles qui s’y associent fréquemment, et qu’il faut identifier de manière distincte de l’autisme. Ce sont bien souvent ces pathologies associées qui amènent les premiers doutes ou qui conduisent les familles chez le médecin. On appelle ces troubles ou pathologies associées la comorbidité.

Pour résumer, la façon dont l’autisme se manifeste est très variée à cause de la multitude des symptômes, du degré d’autisme présenté, des pathologies et troubles éventuellement associés, de la présence ou non d’une déficience intellectuelle, etc.
De plus, si la nature et l’intensité des troubles varient selon les personnes, elle varie aussi au cours du temps chez une même personne, et peut également être différente selon les accompagnements proposés.


 

Note :
Aujourd’hui, les classifications internationales renoncent à classer les types d’autisme en grandes catégories (Kanner, Asperger, TED-NOS…), et ont abandonné la notion, longtemps utilisée, de « Troubles Envahissants du Développement » (TED), au profit de « Trouble du Spectre de l’Autisme » (TSA).
Mais cette révision des termes étant récente, et pas encore généralisée, vous entendrez certainement ces expressions, ces noms, ou ce vocabulaire au cours de vos démarches, il est donc important que vous les connaissiez.
(Cf. Tableau de la CIM-10)
10 mai 2018

Le site officiel du Gouvernement concernant l'autisme

 

L'autisme

Cet espace est destiné à informer le grand public, tout comme les personnes concernées et leurs familles. Il délivre une information officielle et validée par un comité scientifique conforme aux recommandations de bonnes pratiques de la Haute Autorité de Santé et de l'ANESM.

http://handicap.gouv.fr

 

10 mai 2018

Angers. Ces assistants maternels vont accueillir des enfants extraordinaires

article publié dans Ouest France

Christophe, Céline et Aline ont plusieurs années d’expérience dans la prise en charge du handicap mental et la petite enfance.
Christophe, Céline et Aline ont plusieurs années d’expérience dans la prise en charge du handicap mental et la petite enfance. | Ouest-France

 

Une maison d’assistants maternels à destination d’enfants en situation de handicap mental va bientôt ouvrir ses portes à Angers. Trois professionnels passionnés portent ce projet novateur.

Des jeux colorés dans le salon, une grande baignoire comme piscine, un coin lecture rempli de coussins… Un paradis pour les enfants, comme on en voit fleurir dans de nombreuses villes.

Depuis 2010, les assistants maternels peuvent se regrouper dans un local pour exercer ensemble leur métier. Mais cette bâtisse de 140 m², située au cœur du quartier du Lac-de-Maine, n’est pas une maison d’assistants maternels (MAM) comme les autres. Dans quelques jours, Céline Reucheron, Christophe Groleau et Aline Martin y accueilleront des enfants en situation de handicap mental. Une première dans le département.

Un manque à combler

Le handicap mental, ces trois éducateurs connaissent. Ils travaillent ensemble dans un institut médico-éducatif (IME) avec des adolescents déficients intellectuels. C’est au contact des parents que le projet a germé dans leur esprit. « Nous nous sommes rendu compte qu’ils ne disposaient d’aucun mode de garde approprié, argumente Céline Reucheron. Les effectifs des crèches ne permettent pas aux jeunes handicapés d’être pris en charge correctement, et les assistantes maternelles peuvent se retrouver démunies car elles ne sont pas formées. »

Lorsqu’ils ont décidé de se lancer dans l’aventure, tout est allé très vite. « Notre projet a été accueilli de manière bienveillante et la Ville a été très réactive », souligne Christophe Groleau. La fermeture de la crèche de la Marelle, dans le quartier du Lac-de-Maine, tombe à pic. Angers Loire habitat propose les locaux aux trois éducateurs, et les premiers travaux de réaménagement commencent.

Du matériel spécialisé

Une subvention du Crédit mutuel et une campagne de financement participatif leur permettent d’investir dans les premiers équipements de leur MAM, baptisée Les Inventuriers. Il leur faut notamment du matériel spécialisé.

Une pièce de la maison sera entièrement dédiée à la stimulation sensorielle. « Ces enfants appréhendent leur environnement par les sens, encore plus que les autres », précise Christophe Groleau. Colonnes à bulles, fibres optiques, jeux tactiles… L’idée est d’en faire un lieu d’apaisement dans lequel ils pourront se rendre de manière ponctuelle et encadrée. L’importance des sens se déclinera aussi dans la salle de bains où trône une grande baignoire balnéo qui fera office de piscine.

Ouverture lundi 7 mai

La MAM des Inventuriers pourra accueillir simultanément jusqu’à neuf bouts de chou, âgés de 2 à 7 ans. Un petit effectif essentiel pour permettre aux assistants maternels de les accompagner au mieux. « Tous les enfants déficients intellectuels ne sont pas prêts à évoluer dans des gros groupes. » Christophe, Aline et Céline envisagent leur MAM comme une étape intermédiaire avant la vie en collectivité dans les établissements scolaires.

La MAM doit ouvrir ses portes lundi 7 mai. Les trois collègues sont en attente d’un dernier document qui fera officiellement d’eux des assistants maternels. D’ici là, ils doivent terminer les travaux des Inventuriers.Mais au fait, pourquoi ce nom ? « Parce qu’il faut sans cesse inventer et détourner le matériel qui ne correspond pas toujours à ces enfants extraordinaires, et que c’est toujours une aventure. »

Les Inventuriers, 19, rue de la Chambre-aux-deniers, à Angers. Courriel : lesinventuriers.angers@gmail.com. Facebook : www.facebook.com/mam.lesinventuriers.

10 mai 2018

L'homéopathie est-elle un placebo ?

 

L'homéopathie est-elle un placebo ?

L'homéopathie, ses principes et la question de son efficacité, sont au coeur cette semaine de notre nouveau programme hebdomadaire, Les Idées claires, par Nicolas Martin, et proposé par France Culture et France Info et destiné à lutter contre les désordres de l'information, des fake news aux idées reçues.

https://www.franceculture.fr

 

9 mai 2018

Course des Héros 17 juin 2018 : SOYEZ / SOUTENEZ LES HÉROS DE CINÉ-MA DIFFÉRENCE !

 

Course des Héros 2018
Soutenez
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                 Course des héros 2017 -
                                    L'équipe de coureurs de Ciné-ma
                                    différence
Dimanche matin 17 juin 2017 à Paris

Ciné-ma différence
vous donne rendez-vous sur la ligne de départ de
la Course des Héros! 

Soyez, vous aussi, un Héros aux côtés de Ciné-ma différence
pour que le cinéma, le concert, le théâtre
soient vraiment pour tout le monde !

Nous comptons sur vous, rejoignez l'aventure !

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9 mai 2018

Enfants handicapés : il manquerait au moins 30 000 places en établissements et services

article publié dans Faire Face

Pour avoir une place dans un établissement spécialisé, les enfants et adolescents en situation de handicap doivent parfois attendre deux ou trois ans. ©Sébastien Le Clézio

Une récente étude pointe le nombre d’enfants en attente d’une place en établissement ou service médico-social dans la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca). Faire-face.fr a extrapolé ces données au niveau national pour obtenir une estimation du nombre de places à créer afin de répondre aux besoins.

« Il y a urgence ! Mon fils a besoin d’une place dans un établissement spécialisé pour retrouver une vie sereine. » Anne Péron vient de lancer un cri d’alarme dans les colonnes de Ouest-France. Enzo, 11 ans, est scolarisé dans une Ulis, une classe accueillant des enfants handicapés dans une école de quartier, à Guipavas (Finistère). Mais « il ne rentre plus dans les apprentissages, explique-t-elle. Enzo est arrivé au bout de ce qu’il pouvait faire en école ordinaire. »

Deux à trois ans d’attente

La Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) lui a bien notifié une orientation en Institut médico-éducatif (IME). Le problème est qu’il faut attendre « entre deux et trois ans pour obtenir une place », reconnaît la directrice de la MDPH.

Le cas d’Enzo est loin d’être isolé. Les quotidiens régionaux relaient en effet souvent les témoignages de parents confrontés à l’absence de solutions adaptées aux besoins de leurs enfants. Hors-les-murs ou, à défaut, en établissement. Faire-face.fr aussi. En juin 2017, par exemple, nous relations le cas de ces parents ayant entamé une grève de la faim.

Pas de données nationales

Mais combien manque-t-il réellement de places en établissements et, surtout, en services ? Impossible de le savoir, faute de données. La synthèse que vient de publier le Creai Paca et Corse s’avère donc particulièrement instructive. Même si elle ne porte que sur six départements. À savoir Alpes de Haute-Provence (04), Hautes-Alpes (05), Alpes-Maritimes (06), Bouches-du-Rhône (13), Var (83) et Vaucluse (84). Elle compile les résultats d’études sur l’offre et les besoins menées entre 2012 et 2016.

Un indicateur variable d’un département à l’autre

Les auteurs recensent le nombre d’enfants en attente d’une place. Un indicateur difficile à instaurer car il n’existe pas de définition unique. Ainsi faut-il prendre en compte toutes les décisions d’orientations non satisfaites ou seulement les inscriptions effectives sur liste d’attente ? Selon le type de données collectées, qui peuvent varier d’un département à l’autre, le nombre d’enfants en attente rapporté au nombre de places installées varie de 54 % dans les Alpes-Maritimes à 6 % dans les Hautes-Alpes.

Moitié plus de places nécessaires

Dans les Alpes-Maritimes, par exemple, 2 000 places sont ouvertes. Dont 40 % en services, en Sessad essentiellement, et 60 % en établissements. Et 1 068 enfants sont inscrits en liste d’attente. Autrement dit, il faudrait moitié plus de places en établissements ou en services, 54 % donc, pour satisfaire l’ensemble de la demande. Au total, sur l’ensemble de la région Paca, il manquerait entre 2 600 et 4 000 places, selon cette étude du Creai. Et en France  ?

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Le taux d’équipements en établissements et services pour enfants varie du simple au double selon les régions.

La région Paca sous-équipée

Le Creai ne le dit pas. Osons un rapide calcul. La région Paca est sous-dotée en établissements et services. Son taux d’équipement est de 8,1 places pour 1 000 jeunes de 0 à 19 ans alors que la moyenne nationale est de 9,6. Autrement dit, si le taux en Paca était dans la moyenne nationale, le nombre de places manquantes serait, en théorie, de 18 % inférieur à ce qu’il est aujourd’hui. Soit entre 2 100 et 3 300.

Entre 30 000 et 47 000 places

Par ailleurs, la population âgée de 0 à 19 ans vivant en Paca représente un peu moins de 7 % de la population française de cette même tranche d’âge. Il faudrait donc créer entre 30 000 et 47 000 places, sur tout le territoire, pour répondre aux besoins d’Enzo et de tous les autres enfants handicapés n’ayant pas de solution adaptée à leurs besoins. Un résultat raccord avec une première extrapolation faite par Faire-face.fr sur la base de données récoltées en Vendée.

Cette estimation est certes grossière. Et ne tient pas compte de la nécessaire évolution de l’offre et de la société. Mais elle donne une idée de l’effort à fournir. Aujourd’hui, en moyenne, 2 000 places sont créées chaque année.

Un environnement à transformer

Le recours aux établissements continue à s’imposer aujourd’hui pour de nombreux parents d’enfants handicapés. Non comme une solution idéale mais parce que la vie en milieu ordinaire reste trop difficile à mettre en œuvre. Les services d’accompagnement ne sont pas assez développés. Les moyens de compensation insuffisants. Les écoles pas suffisamment adaptées, etc. Les besoins de créations de places évolueront donc en fonction de l’évolution de cet environnement. Sophie Cluzel, la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, affiche son intention de faire évoluer les choses. Les parents attendent des actes.

9 mai 2018

Vers un apaisement au centre expert autisme du Limousin ?

Vers un apaisement au centre expert autisme du Limousin ?
Le diagnostic et la prise en charge de l’autisme à un âge précoce sont deux priorités affirmées de la stratégie nationale autisme 2018-2022. © Stéphanie Para

Après plusieurs mois d’inquiétudes sur l’avenir du centre expert autisme du Limousin, l’agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine, qui a évalué cette structure expérimentale, commence à apporter des réponses concrètes, en partie rassurantes pour les défenseurs du dispositif.

Dans un récent communiqué, l’ARS déclare « pérenniser et renforcer les interventions précoces pour les enfants et familles de la Corrèze, de la Creuse et de la Haute-Vienne ».

Son rapport, attendu depuis des mois, et qui sera définitif courant mai, « montre que les résultats du centre expert sont positifs tant sur la mise en œuvre des recommandations de bonnes pratiques […] que sur la qualité du service rendu aux enfants et aux parents ». Néanmoins, l’agence précise la nécessité d’engager des améliorations sur « la gestion du dispositif, son fonctionnement quotidien, son activité performance et sa couverture territoriale ».

Satisfaction sur le budget

Le montant alloué aux interventions intensives précoces faisait particulièrement l’objet de préoccupations. Deux millions d’euros étaient consacrés à cette mission pour la seule Haute-Vienne. La crainte du collectif de défense était que ce rôle soit étendu à la Creuse et la Corrèze sans augmenter le budget. Or, l’ARS annonce le maintien de l’activité actuelle en Haute-Vienne et « un million d’euros supplémentaires et pérennes » pour accompagner les enfants des deux autres départements.

« Financièrement, c’est très positif, cela peut permettre de maintenir la qualité de la prise en charge pour les enfants limousins atteints de troubles du spectre autistique », reconnaît ainsi Geneviève Macé, le médecin, désormais retraitée, à l’initiative du centre expert autisme, qui se bat pour qu’il reste aussi efficace.
Encore des questions

Encore des sujets d'inquiétude

Des questions demeurent cependant. À l’origine, le centre expert autisme assurait le diagnostic des jeunes enfants puis l’intervention intensive précoce, dans des délais très courts. « Il y avait une continuité temporelle et une cohérence méthodologique », rappelle le docteur Macé. Désormais, le CHU de Limoges assurera la détection des troubles chez les tout-petits mais le suivi sera assuré par des SESSAD. « On aimerait être certain que tout sera mis en œuvre pour assurer la continuité du parcours et qu’il n’y aura pas de rupture, le temps que le dossier soit constitué à la Maison départementale des personnes handicapées. »

Autre point qui suscite des interrogations : le nombre d’enfants accompagnés. Le collectif de défense du centre expert évaluait les besoins à 85 places sur les trois départements. L’ARS évoque 43 en Haute-Vienne et 27 en Creuse et Corrèze. « Cela signifierait que tous les enfants ne seraient pas pris en charge et qu’il n’y aurait pas d’exhaustivité, alors que les moyens financiers semblent être là », soulève Geneviève Macé, qui espère que la proposition finale de l’ARS apportera de nouvelles réponses.

 

Hélène Pommier
helene.pommier@centrefrance.com

9 mai 2018

CHU de Montpellier : un gène de déficience intellectuelle identifié

article publié dans Métropolitain

Le CHU de Montpellier est à la pointe dans le domaine de découvertes majeures pour la santé. Témoin, la découverte du gène Rora.

Le docteur Claire Guissart travaille dans le Laboratoire de Génétique Moléculaire du CHU de Montpellier, dirigé par le professeur Michel Koenig de l’Institut Universitaire de Recherche Clinique. Elle est à la tête d’une équipe internationale ayant identifié un nouveau gène impliqué dans une forme de déficience intellectuelle associant de façon variable une épilepsie, un autisme et/ou une atrophie cérébelleuse. Il s’agit du gène Rora. « Cette découverte vient d’être publiée dans la revue « American Journal of Human Genetics » une des toutes premières revues de génétique humaine et médicale », se félicite ce jeudi la direction générale du CHU de Montpellier.

C’est le deuxième gène impliqué dans la déficience intellectuelle et cérébelleuse identifié par ce docteur d’ici, et d’autres sont à venir. Le Pr Michel Koenig a identifié depuis 30 ans plus d’une dizaine de gènes en lien avec des affections neuro-dégénératives, en particulier celles touchant le cervelet, d’abord à Strasbourg et depuis 5 ans, à Montpellier. Le présent travail a été réalisé en collaboration avec les équipes de neuro-pédiatrie (Pr François Rivier) et de neuro-radiologie (Dr Nicolas Leboucq) du CHU de Montpellier.

Collaboration entre 21 centres

« La déficience intellectuelle touche 1 personne sur 40 et a le plus souvent une cause héréditaire ou chromosomique. Les formes héréditaires constituent une entité d’une complexité redoutable avec plus de 800 gènes identifiés à ce jour, dont certains responsables de formes extrêmement rares. Une partie importante de ces formes sont dites « syndromiques », lorsque la déficience intellectuelle est associée à d’autres troubles cognitifs, neurologiques et/ou extra-neurologiques, ou à des signes dysmorphiques. L’identification de l’implication du gène Rora dans la déficience intellectuelle chez l’homme est le fruit d’une collaboration entre 11 centres européens et 9 centres américains, soit 21 centres, menée par les Universités de Montpellier, Nantes, Rennes et Durham, en Caroline du Nord », révèle le CHU de Montpellier.

L’implication du gène Rora, codant un récepteur nucléaire orphelin, c’est à dire dont le ligand est encore inconnu, vient d’être publiée dans la revue « American Journal of Human Genetics », une des toutes premières revues de génétique humaine et médicale.

Des cas de « néo-mutations »

Le gène RORA semble être un gène majeur lié à une forme de déficience intellectuelle puisque cette première publication rapporte les cas de pas moins de 16 individus issus de 13 familles différentes, ce qui devient de plus en plus exceptionnel pour la description des nouvelles maladies héréditaires.

Il s’agit, dans la plupart des cas, de « néo-mutations » c’est à dire de mutations absentes des deux parents mais survenues dans la lignée germinale (gamètes) de l’un des deux. Dans un seul cas, il s’agissait d’une mutation transmise chez 4 individus avec déficience intellectuelle légère, sur 3 générations. Les patients souffrent le plus souvent de déficience intellectuelle « syndromique » c’est à dire associée de façon variable à une épilepsie, un autisme et/ou une atrophie cérébelleuse.

La collaboration avec l’équipe de l’Université de Durham a notamment permis d’identifier des mécanismes pathologiques différents en fonction de la présence ou non de l’atrophie cérébelleuse, ceci grâce à l’étude d’un modèle animal de la maladie chez le poisson Danio rerio.

8 mai 2018

Lisou dans le jardin ... belle plante !

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8 mai 2018

L'automatisation des contrôles menace la gratuité du stationnement pour les personnes handicapées

 

L'automatisation des contrôles menace la gratuité du stationnement pour les personnes handicapées

Les véhicules à lecture automatique de plaques d'immatriculation repèrent les automobilistes n'ayant pas réglé leur place de stationnement. Mais les titulaires de la carte européenne de stationnent qui ont le droit de stationner gratuitement, risquent de se voir infliger à tort une redevance à payer.

https://www.faire-face.fr

 

8 mai 2018

infographie utile sur le niveau de preuve

infographie niveau de preuve

8 mai 2018

Samedi 16 juin à Bussy Saint Georges -> Journée de sensibilisation à l'autisme

affiche journée sensibilisation autisme bussy

Journée de sensibilisation à l'Autisme

Rendez-vous sur la Grande Place de Bussy de Bussy Saint Georges, le Samedi 16 Juin à partir de 13H00 pour un après midi de démonstrations culinaires, ateliers de cuisine, et d'autres surprises. Le parrain de cet événement sera Guillaume Gomez, Meilleur Ouvrier de France et Chef des cuisines de l'Elysée.

https://brigadedesgourmets.com

 

article publié sur La Brigade des Gourmets

Brigadedesgoumets_mars2018-55 Eric Ticana

2 avril 2018

Éric Ticana – Le roi des Sushis

Dans le parc de Bussy-Saint-Georges – France

Le chef Éric Ticana nous accueille en Seine et Marne plus précisément à Bussy-Saint Georges. Fier de sa région, il tient à nous recevoir dans le salon de l’hôtel Mercure, son partenaire dans l’organisation d’un dîner caritatif pour lutter contre l’autisme. Portrait de ce chef toujours souriant. Let’s rock*

Le chef Éric Ticana commence son parcours de cuisinier par pur hasard. Après avoir raté son baccalauréat scientifique « brillement » selon lui, il se lance dans la recherche d’un travail. Il devient plongeur pour un restaurant japonais à Boulogne ou Éric ne compte pas ses heures. Habitant loin, il part le matin à 8 h 30 pour ne pas rentrer avant minuit chez lui. Grâce à cela, il apprend beaucoup de la gestion et évolue en passant second. Ensuite, pour le remercier de son abnégation et de sa motivation, le propriétaire lui propose de prendre les rênes de son second restaurant. Après sept ans en tant que chef, il ressent la lassitude liée à la répétition des taches et décide de devenir entrepreneur.

Passion. Aujourd’hui, animé par l’amour de son métier, il nous explique qu’aux prémisses c’est sa passion pour les mangas, qu’il l’a poussée à postuler « je souhaitais à travers mon travail approfondir mes connaissances de la culture japonaise ». Mais au départ, il sent qu’aux yeux de ses parents, la restauration est un échec, son frère et sa sœur ayant réussi dans leurs études. Pour les rendre fiers, il s’impose d’être le plus performant et cela paye avec sa sélection pour la World Sushi Cup. Compétiteur, Il accepte de relever le défi et devient le premier français à s’engager, il attend par deux fois les demi-finales en 2016 et 2017. Un moment unique, mais compliqué, il se déroule avec des poissons qui ne sont pas commercialisés en Europe. Ce manque d’expérience par rapport aux matières premières, le stress et le décalage horaire sont de vrais handicapes, mais sa prestation est remarquée par le jury et ils le nomment ambassadeur des championnats du monde en France. Dorénavant, il a la charge de sélectionner le représentant français.

Rencontre avec Éric Ticana – Chef – Dans les cuisines de l’hôtel Mercure de Bussy-Saint-Georges – France

Un homme au grand cœur. Après cette importante étape dans sa carrière, les concours font la renommée des chefs et obligent à l’excellence. Il décide de profiter de cette nouvelle notoriété pour communiquer sur l’autisme. Cette cause lui tient à cœur pour des raisons personnelles et malheureusement la France a beaucoup de retard à ce sujet. Pour combattre cela, il organise tous les ans, un dîner caritatif avec le soutien de l’hôtel Mercure de Bussy-Saint-Georges. Le prochain se déroulera le 16 juin 2018 avec la participation de Guillaume Gomez, meilleur ouvrier de France et chef des cuisines du palais de l’Élysée. Après chaque événement, la totalité des fonds est redistribuée à une association défendant les personnes atteintes d’autisme (pour plus d’informations cliquer sur le lien en bas de l’article).

Rencontre avec Éric Ticana – Chef – Mars 2018 – Dans le parc de Bussy-Saint-Georges – France

L’avenir. Éric nous explique qu’il a de nombreux projets pour l’avenir. En premier lieu, il avance sur l’ouverture de son propre restaurant gastronomique autour du sushi que nous somme impatient de découvrir. Là-bas il veut partager sa cuisine, et former à son tour des jeunes pour faire vivre ce qu’il a appris durant son parcours. Mais Éric a aussi un rêve, fan du PSG, il espère un jour pouvoir servir les joueurs du club et rencontrer certaines de ses idoles comme Neymar.

Plus d’informations sur la journée de sensibilisation à l’Autisme :

 

Journée de sensibilisation à l’Autisme

8 mai 2018

Quimper. Autisme : l’association Aba emménage dans de nouveaux locaux

article publié sur actu.fr

A Quimper, l'association Aba Finistère a été créée en 2008 par cinq familles désireuses de promouvoir la méthode Aba et la mettre en œuvre auprès de leurs enfants autistes.

Publié le 7 Mai 18 à 7:12
Kerialtan Muzellec, Gaëlle Gosselin et Guillaume Bellot (de gauche à droite sur notre photo). (©Le Progrès de Cornouaille)

Depuis 2008, l’association Aba Finistère a bien évolué. Elle est aujourd’hui reconnue, notamment auprès de l’Agence régionale de la santé (ARS).

En 2017, le service d’accompagnement comportemental spécialisé (SACS), créé par l’association en 2010, est devenu service d’éducation spéciale et de suivi à domicile (Sessad). « Un marqueur fort pour l’association et une reconnaissance du travail effectué, de son intérêt », souligne Kerialtan Muzellec, le directeur.

37 enfants sur liste d’attente

Un changement qui a permis d’enclencher d’autres projets comme l’achat récent de ses propres locaux, zone de Cuzon, à Quimper.

Des locaux spacieux, avec un jardin, qui vont permettre d’accueillir dans de bonnes conditions 18 enfants et adolescents avec autisme primaire sur des temps partiels, de quelques heures à 15 h maximum par enfant.

Certains enfants le sont presque à plein-temps. Il manque de places dans d’autres structures pour pouvoir les accueillir.

Trente-sept enfants sont actuellement sur liste d’attente pour intégrer le service. « Les familles se tournent vers nous conscientes du travail qui se fait ici et de la qualité de l’encadrement des enfants ».

Éducation

La méthode d’apprentissage Aba (pour Applied Behavior Analysis) est une pratique psychoéducative recommandée par la Haute autorité de santé depuis 2012.

Méthodologie de l’apprentissage, elle permet aux enfants de réduire leurs troubles du comportement, et ainsi de développer de nouvelles compétences en communication, en socialisation, en autonomie.

Elle permet également de stimuler leur intérêt pour l’autre et son environnement. « Nous voulions pour nos enfants une approche éducative, en plus d’une approche thérapeutique », souligne Gaëlle Gosselin, présidente de l’association.

Le service propose ainsi une prise en charge totalement individualisée. Chaque projet est établi en lien étroit avec les parents. L’équipe est composée de 13 éducateurs spécialisés, de deux psychologues, d’une orthophoniste, d’une ergothérapeute.

Un soutien important

Les éducateurs interviennent dans l’environnement naturel de l’enfant, à l’école, au centre de loisirs, chez lui, et cela de manière à favoriser son intégration. « L’autisme n’est pas une maladie psychiatrique. Un enfant atteint d’autisme s’éduque, d’une manière certes différente, mais s’éduque », souligne Guillaume Bellot, secrétaire de l’association. Une association qui lui apporte beaucoup.

Nous, parents, avons en face de nous des professionnels qui nous écoutent, nous comprennent, nous aident, nous conseillent, nous soutiennent. C’est très important, voire indispensable. 

Il s’investit énormément dans la vie du service et de l’association. Et, aimerait, comme les autres parents, que d’autres services voient le jour.

Appel aux dons

L’association Aba Finistère vient par ailleurs de lancer une campagne de financement participatif sur la plateforme Leetchi.

Le but : récolter 15 000 euros pour acheter une structure de jeux extérieurs à installer dans le jardin de leurs nouveaux locaux à Quimper

Infos pratiques. Rens. : www.aba-finistere.fr – 09 64 11 03 75.

Le Courrier - Le Progrès
7 mai 2018

Autisme : le cannabis thérapeutique bientôt testé ?


feuile cannabis

Marie-Céline Ray

Journaliste

Des scientifiques de l'université de Californie à San Diego veulent mener des recherches pour savoir si le cannabidiol peut soulager les symptômes d'enfants autistes. Ils ont reçu un don de 4,7 millions de dollars pour ce projet.

Les causes précises de l'autisme demeurent inconnues. Mais les cerveaux des personnes autistes présentent des anomalies, comme une baisse de la quantité de sérotonine disponible, une molécule impliquée dans le contrôle de l'humeur. Or le cannabidiol (CBD), extrait du cannabis, a des effets sur le système nerveux central qui pourraient être intéressants pour les patients autistes. Par exemple, le CBD favorise l'activité des endocannabinoïdes, des neurotransmetteurs impliqués dans l'humeur, la mémoire et d'autres processus cognitifs.

Le centre de recherche sur le cannabis médicinal, situé à l'université de Californie à San Diego, a reçu un don important de la fondation Ray and Tye Noorda pour soutenir ses travaux. Cette somme est destinée à la recherche en faveur de traitements utilisant des cannabinoïdes pour soulager les symptômes d'enfants souffrant d'un autisme sévère.

Un essai clinique pour évaluer l’intérêt du cannabidiol

Igor Grant, professeur de psychiatrie et directeur du centre de recherche, a expliqué dans un communiqué que « Les manifestations les plus sévères de l'autisme sont difficiles à traiter, ce qui pousse les parents à rechercher des remèdes non-traditionnels. » Certaines données, non confirmées, suggèrent que le cannabidiol pourrait être utile, « mais il n'y a pas d'études précises pour documenter ses avantages ou sa sécurité ». Le don permettra de mettre en œuvre un programme de recherche, avec un essai clinique et des études fondamentales pour savoir si la piste du cannabidiol est intéressante.

Le centre de recherche sur le cannabis médicinal, créé en 2000, a déjà travaillé sur l'utilisation du cannabis thérapeutique pour des douleurs chroniques.

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