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"Au bonheur d'Elise"
27 octobre 2018

Paris : un chauffeur de bus demande à tous ses passagers de descendre pour permettre à un handicapé de monter

article publié sur France info

Le chauffeur a voulu punir les passagers qui refusaient de faire de la place au fauteuil.

L\'incident s\'est déroulé dans le 17e arrondissement de Paris.L'incident s'est déroulé dans le 17e arrondissement de Paris. (LOIC VENANCE / AFP)

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franceinfoFrance Télévisions

Mis à jour le 24/10/2018 | 20:22
publié le 24/10/2018 | 20:01

 

"Terminus, tout le monde descend." Un chauffeur de bus parisien a demandé, jeudi 18 octobre, à tous ses passagers de quitter le bus pour laisser la place à une personne en fauteuil roulant, rapporte le HuffPost. Selon l'intéressé, qui a raconté la scène sur Twitter, le chauffeur a pris cette décision radicale parce que "personne ne bougeait".

 

Contacté par le HuffPost, l'homme explique que les faits se sont déroulés dans le 17e arrondissement de Paris. "Personne n'a voulu bouger malgré la rampe d'accès. En voyant cela, le chauffeur de la RATP est vite intervenu. Il s'est levé et a dit : 'Terminus, tout le monde descend'. Les gens sont sortis, en râlant pour certains", raconte cet homme atteint de sclérose en plaques.

L'homme en fauteuil a ensuite été autorisé à monter. "Il nous a dit que le fauteuil roulant, 'tout le monde pouvait en avoir besoin un jour'", poursuit-il. Un geste civique salué sur les réseaux sociaux, où l'histoire est devenue virale.

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26 octobre 2018

Une thérapie fait appel au rythme pour stimuler la parole chez les enfants autistes

26 oct. 2018
Par Blog : Le blog de Jean Vinçot


L'orthophonie standard peut ne pas être optimale pour les enfants autistes qui parlent peu ou pas du tout. Une nouvelle thérapie AMMT implique que les enfants récitent des mots d'une voix chantante tout en tapotant les syllabes sur des tambours réglés pour produire des sons élevés ou faibles

par Chloe Williams / 24 octobre 2018

Traduction de « Therapy taps rhythm to boost speech in autistic children | Spectrum »

 

Jeune fille avec l'enseignant dans une session d'orthophonie. FatCamera / iStock © FatCamera / iStock
Jeune fille avec l'enseignant dans une session d'orthophonie. FatCamera / iStock © FatCamera / iStock

Selon une nouvelle étude1, un nouveau type d'orthophonie pourrait améliorer les capacités verbales des enfants autistes qui parlent peu ou ne parlent pas. Les enfants présentant les traits les plus légers de l'autisme et ceux qui parlent avec le plus de consonnes et de voyelles en tireront le plus de bénéfices

La thérapie, appelée entraînement auditif-moteur de cartographie (AMMT [auditory-motor mapping training ]), implique que les enfants récitent des mots d'une voix chantante tout en tapotant les syllabes sur des tambours réglés pour produire des sons élevés ou faibles [high or low tones]. Après cinq semaines, la thérapie augmente le nombre de syllabes parlées par les enfants autistes à expression verbale minimale - ceux qui parlent peu ou pas du tout à l’âge de 5 ans - plus que l’orthophonie standard.

«C’est en soi quelque chose d’étonnant et de remarquable à certains égards, car il n’y a pratiquement aucune intervention pour ce sous-groupe particulier d’enfants autistes», déclare le chercheur principal Gottfried Schlaug, professeur agrégé de neurologie à l’Université de Harvard.

Environ 30% des enfants du spectre sont peu verbaux2. Certaines thérapies ciblent les facteurs pouvant contribuer aux difficultés de langage, telles que le manque d'attention conjointe ou le manque de motivation sociale; peu ont exploré le mouvement ou le contrôle moteur.

«Je pense que c’est une approche vraiment intéressante», déclare Connie Kasari, professeur de développement humain et de psychologie à l’Université de Californie à Los Angeles, qui n’a pas participé à la recherche. "Nous n'avons pas vraiment exploité le système moteur comme nous le devrions probablement."

Tapoter en langues

Les chercheurs ont affecté des thérapeutes pour administrer l'AMMT à 27 enfants de 3 à 10 ans, à l'expression verbale minimale, cinq jours par semaine pendant cinq semaines. Au début de l'étude, chacun des enfants parlait moins de 20 mots intelligibles et ne parlait pas en phrases mais était capable de faire au moins deux sons.

Le thérapeute a chanté des mots simples de deux syllabes, tels que «maman», «cookie» ou «bye-bye» à chaque enfant. Elle donnait à chaque syllabe un son faible ou élève et tapait simultanément un pad de batterie électronique avec un ton correspondant, encourageant l'enfant à faire de même. Elle a également montré à l'enfant l'image d'un objet représentant le mot cible et a demandé à l'enfant de dire le mot.

Onze autres enfants ont bénéficié de séances de thérapie au cours desquelles le thérapeute a simplement prononcé les mots sans chanter ni jouer du tambour.

Après cinq semaines, les chercheurs ont demandé aux enfants de dire 30 mots, dont la moitié avaient été pratiqués pendant la thérapie et dont la moitié étaient nouveaux. L'enfant devait essayer de répéter le mot et plus tard essayer de le produire lorsqu'il y était invité par une image.

Un groupe indépendant de chercheurs a également écouté les sons émis par les enfants. Ils ont mesuré la précision de chaque syllabe, en notant sa reconnaissabilité et sa similitude avec les sons qu'un adulte typique produirait.

Les enfants qui ont reçu correctement l'AMMT disaient 18% de plus de syllabes qu'au début de l'étude. En revanche, l’orthophonie standard a fait baisser le nombre de syllabes de moins de 1%. Les enfants qui ont reçu l'AMMT semblaient également parler plus et être plus interactifs qu'auparavant, selon les personnes qui s'en occupent.
Tremplin

Le succès de l’une ou l’autre des thérapies ne dépendait pas de l’âge, du sexe ou du quotient intellectuel non verbal de l’enfant. Quelle que soit la thérapie reçue, les enfants présentant les traits les moins sévères de l'autisme et la plus grande capacité d'imiter les sons de la parole se sont améliorés au maximum. Les chercheurs ont rapporté les résultats en septembre dans Autism Research.

Ces prédicteurs de succès ne sont pas surprenants, déclare Joseph McCleery, directeur académique du Centre Kinney pour l’éducation et le soutien aux personnes autistes à Philadelphie, qui n’a pas participé à la recherche. «Le plus significatif était cette capacité d'imitation parole-son, ce qui est très logique car les deux interventions étaient des interventions parole-son», dit-il.

Produire des syllabes est loin de produire un discours significatif, note McCleery. Néanmoins, l’AMMT peut aider les enfants à élargir leur répertoire de sons de la parole et - avec d’autres thérapies - des mots, des phrases et même des maximes [sentences]. Les chercheurs envisagent de tester la thérapie dans le cadre d’un essai clinique randomisé auprès de 40 enfants peu verbaux.

Références:

  1. Chenausky K. et al. Autism Res. Epub ahead of print (2018) PubMed
  2. Tager-Flusberg H. and C. Kasari Autism Res. 6, 468-478 (2013) PubMed
26 octobre 2018

Ministère des Armées - Une matinée dédiée à l’employabilité des personnes autistes Asperger

article publié sur le site du fiphfp

12.10.2018Actualité

Jeudi 11 octobre, s’est déroulée, au Ministère des Armées, en présence de Sophie Cluzel, Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée des Personnes handicapées, et de Geneviève Darrieussecq, Secrétaire d’État auprès de la ministre des armées, une matinée consacrée à l’employabilité des personnes autistes Asperger. Marc Desjardins, Directeur du FIPHFP , et Hélène Berenguier, Directrice adjointe, ont assisté à ces échanges.

Des compétences adaptées aux métiers de la cyber-défense et de l’analyse d'images

A l’image de l’ensemble des troubles de l’autisme, le syndrome d’Asperger se caractérise par des difficultés dans les interactions sociales, associées à des intérêts spécifiques ou des comportements répétitifs. Il se différencie toutefois par l’absence de déficit intellectuel et de retard dans l’apparition du langage. Ces éléments rendent les personnes atteintes de ce syndrome particulièrement adaptées professionnellement à des domaines exigeant une attention particulière, comme l’informatique par exemple. Ces qualités en font d’excellents candidats dans les sujets de la cyber-défense et de l’analyse d’images (aériennes ou satellitaires).

Le projet d’intégration au sein du Ministère des Armées

Dans le cadre de son plan 2016-2018 pour l’inclusion des personnes en situation de handicap, le Ministère des Armées a signé, en juillet dernier, une convention pour l’intégration des autistes Asperger avec l’association AFG Autisme et l’Université de Toulouse. Une démarche présentée à l’occasion de cette matinée de colloque.

L'intervention croisée d’une psychologue du travail spécialisée dans l’emploi des personnes Asperger et d’une personne ayant ce syndrome a illustré l’expérience d’insertion de personnes autistes Asperger au sein de l’armée israélienne a par ailleurs fait l’objet d’une présentation détaillée.

26 octobre 2018

Autisme : la stigmatisation sociale contribue à une mauvaise santé mentale

 

Autisme : la stigmatisation sociale contribue à une mauvaise santé mentale

Le stress lié à la stigmatisation sociale peut être la raison pour laquelle les personnes autistes ont plus de problèmes de santé mentale que la population générale, dissipant ainsi les théories du passé selon lesquelles la condition elle-même est à l'origine de cette détresse.

https://blogs.mediapart.fr

 

26 octobre 2018

Sophie Cluzel : «On ne devra plus prouver tous les 4 ans qu’on est handicapé !»

article publié dans Le Parisien

>Société|Propos recueillis par Elsa Mari| 25 octobre 2018, 10h15 | MAJ : 25 octobre 2018, 22h27 |15
Sophie Cluzel, secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée des Personnes handicapées. LP/Frédéric DUGITpicto exclusif

Droits à vie, accès à la culture… La secrétaire d’Etat Sophie Cluzel détaille les mesures annoncées ce jeudi matin par le Premier ministre lors du comité interministériel du handicap.

Dans une interview exclusive au « Parisien »- « Aujourd’hui en France », Sophie Cluzel révèle ce jeudi que les personnes handicapées auront le droit de voter et de se marier sans l’accord d’un juge. Elle détaille maintenant les autres mesures annoncées ce jeudi en comité interministériel du handicap.

Le Premier ministre a annoncé l’attribution de droits à vie. En quoi consiste-t-elle ?

 

Sophie Cluzel. Beaucoup l’ignorent mais aujourd’hui, lorsqu’on est handicapé en France, il faut le prouver ! Tous les quatre ans, on doit revenir chez son médecin, avec de nouveaux certificats médicaux, des bilans répétés. C’est une moulinette administrative insupportable alors que dans la plupart des cas, le handicap est avéré et, malheureusement, n’évoluera pas. Pour ces cas, on a donc décidé l’attribution de droits à vie. Le renouvellement de ce dossier permet de percevoir l’allocation adulte, qui concerne 1,1 million de Français ou d’obtenir la reconnaissance de qualité de travailleurs handicapés. On va alléger leur vie, leur accès à l’emploi. Les maisons départementales spécialisées (MDPH) qui s’occupent de les aider pourront se concentrer sur leur accompagnement. Ce décret sortira avant la fin de l’année.

Que ressentent les familles lorsqu’elles doivent prouver leur handicap ?

De l’incompréhension et de la colère ! On préférerait que l’on s’intéresse à des sujets plus importants pour nos enfants. Retourner chez le médecin, tous les quatre ans, est même humiliant. On a envie de dire, oui, je le sais que ma fille est trisomique, oui, je le sais que mon fils est autiste, aveugle. Pourquoi toujours nous le rappeler ? Aidez-nous plutôt à trouver une école, que ma boulangerie soit accessible en fauteuil. Ma fille (Ndlr : Sophie Cluzel est la maman de Julia, jeune fille trisomique de 22 ans) me dit souvent : Ils n’ont pas encore compris que j’étais trisomique ? Ça n’a pas changé, pourtant. Et il n’y a pas que Julia ! Chez certaines familles, cette pression administrative génère de la détresse. C’est violent et inutile.

Vous allez également rendre plus accessible la culture et le sport. Comment ?

C’est un chantier que nous avons commencé l’an dernier. On améliore la formation dans les conservatoires, on labellise des musées qui développent des audioguides, qui garantissent des conférences en langage des signes. On rend plus visibles les centres sportifs qui sont accessibles aux personnes handicapées.

Et concernant l’emploi ?

Les dix sites Internet les plus visités du service public, comme Pôle emploi, la CAF, sont accessibles à tous, aux déficients visuels et auditifs. On a aussi créé le « 114 », l’équivalent du « 15 » ou du « 17 », un numéro d’urgence dédié aux sourds. Les jeunes personnes handicapées seront encouragées à faire la journée de défense et citoyenneté (NDLR : journée d’appel) y compris s’ils vivent en établissements spécialisés. Une des nouvelles mesures, c’est aussi l’accès aux soins rendu difficile à cause d’un système de couverture sociale affreusement compliqué. On fusionne toutes les aides et les personnes handicapées auront un reste à charge bien inférieur. Nous allons également revoir l’intégralité de la liste de matériels à rembourser, comme les fauteuils roulants. On veut les mêmes droits pour tous !

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26 octobre 2018

Façonner la recherche sur l'autisme par une participation significative 1/3

 

Façonner la recherche sur l'autisme par une participation significative 1/3

Les méthodes de recherche participative associent les chercheurs aux communautés concernées afin d'atteindre des objectifs communs. Ces méthodes peuvent donner des résultats significatifs pour la vie des gens et sont donc susceptibles d'avoir un impact positif. Afin de développer un cadre, une série de séminaires a été organisée et co-produite par des personnes autistes et non autistes.

https://blogs.mediapart.fr

 

25 octobre 2018

Déficiences intellectuelles : quand la génétique s’en mêle

article publié dans The Conversation 9 octobre 2018, 18:16 CEST

Objectif : lever la zone d'ombre sur les déficiences intellectuelles. Gift Habeshaw / Unsplash, CC BY-SA

Cet article est publié dans le cadre de la Fête de la Science 2018 dont The Conversation France est partenaire. Retrouvez tous les débats et les événements de votre région sur le site Fetedelascience.fr.


Les déficiences intellectuelles (DI) représentent un ensemble de pathologies affectant le développement du cerveau et concerneraient 1 à 2 % de la population générale, soit 600 000 à 1,2 million d’individus en France, posant un véritable problème de santé publique.

En 2016, un rapport issu d’une expertise scientifique collective au sein de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm) a souligné l’importance des enjeux concernant le dépistage, le diagnostic et l’état des connaissances sur les DI, et propose une série de recommandations et de propositions pour une meilleure prise en charge des patients et pour une organisation des passerelles entre soin et recherche.

Notre équipe de recherche basée à l’Université et au CHRU de Tours (iBrain, Inserm U1253), travaille sur les causes génétiques des DI, depuis le recrutement et l’examen clinique des patients jusqu’à l’analyse des gènes et des conséquences des mutations sur le développement neuronal. Grâce à des projets collaboratifs nationaux via les filières de santé AnDDI-Rares et DéfiScience, ainsi que des réseaux de recherche nationaux (HUGODIMS) et européens (GENCODYS), ces travaux ont permis d’obtenir de nouvelles avancées génétiques et moléculaires permettant de mieux comprendre les causes biologiques des DI.

Une constellation de gènes qui illustre la grande variabilité clinique

Les plus fréquentes et les plus connues des maladies génétiques avec DI sont la trisomie 21 et le syndrome de l’X fragile. Cependant, avec l’avènement des nouvelles technologies de séquençage haut débit de l’ADN qui permettent de décoder nos 20 à 25 000 gènes, l’architecture génétique des DI s’est révélée de plus en plus complexe, avec une grande hétérogénéité car des mutations ont été identifiées dans au moins 700 gènes. En outre, chacun de ces gènes concerne un nombre limité d’individus. L’identification de la cause d’une DI chez un patient est donc difficile mais est primordiale pour le conseil génétique.

Notre équipe a participé à un projet collaboratif international soutenu par l’Europe intitulé GENCODYS (Genetic and epigenetic networks in cognitive disorders). En regroupant l’expertise de cliniciens et chercheurs fondamentaux, ce projet rassemblant 16 équipes a produit des travaux de recherche majeurs et pionniers sur l’identification de nouveaux facteurs génétiques dans les DI (plus de 60 gènes découverts), et sur la caractérisation de mécanismes moléculaires affectant la morphologie et l’activité des synapses, ces sites de communication entre les neurones essentiels pour assurer une activité cérébrale fonctionnelle.


Schéma d’une synapse : lieu de connexion entre deux neurones. Fotolia, CC BY

Certaines de ces anomalies génétiques ou chromosomiques peuvent également causer différents troubles neuro-développementaux comme les troubles du spectre de l’autisme (TSA), la schizophrénie, et les troubles du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). On parle alors de comorbidité génétique.

En combinant des approches d’analyse de l’ADN et de mesure de l’activité du cerveau par électroencéphalographie chez des patients porteurs d’une mutation identique mais présentant une DI ou un TSA, nous avons récemment mis en évidence que cette variabilité clinique pouvait être expliquée par la contribution d’autres gènes, et être associée à une activité cérébrale distincte. Cette étude, publiée en 2016 dans Molecular Psychiatry, a permis de proposer un modèle intégré pour étudier les comorbidités génétiques retrouvées dans les DI et les TSA, et a démontré que des réseaux neuronaux distincts peuvent être impactés.

Les synapses glutamatergiques, des acteurs majeurs dans les DI

La formation des synapses et l’activité neuronale représentent des processus fondamentaux pour l’établissement des fonctions cognitives et de communication, ainsi que pour l’apprentissage et la mémoire. L’organisation structurale et la dynamique fonctionnelle des cellules neuronales, impliquant notamment l’activité synaptique, sont particulièrement touchées dans les DI.

Notre équipe étudie notamment les 1 200 gènes qui permettent la production de protéines localisées dans les structures synaptiques des neurones stimulés par le glutamate, neurotransmetteur (molécule chimique libérée par un neurone pour stimuler un autre neurone) majoritaire au sein du cerveau. Ces synapses glutamatergiques sont particulièrement touchées, sur les plans morphologique et fonctionnel, par des mutations situées dans ces gènes et associées à différents troubles neuro-développementaux.

Des analyses fonctionnelles sur des cellules neuronales permettent de modéliser le rôle normal et pathogène des mutations d’un gène candidat pour déchiffrer les mécanismes physiopathologiques perturbant le développement du neurone.

Cette stratégie nous a permis de découvrir la fonction d’un nouveau récepteur dont le gène, PTCHD1 (Patched Homolog Domain 1), est porteur de mutations chez des sujets présentant un trouble neuro-développemental (DI et/ou TSA). Ce travail, publié dans le journal Molecular Psychiatry en collaboration avec l’équipe du docteur Yann Hérault à Strasbourg, a révélé que la protéine PTCHD1 est un nouvel acteur dans les synapses glutamatergiques et a décrit que son inactivation chez la souris entraîne des modifications de la structure et de l’activité de ces synapses au niveau de l’hippocampe, une région du cerveau majeure pour la mémoire et l’apprentissage.

Ces travaux ont défini une nouvelle « maladie » des synapses (ou synaptopathie) causée par la déficience du gène PTCHD1. La compréhension des mécanismes physiopathologiques qui sous-tendent les DI est une étape essentielle pour proposer des stratégies thérapeutiques.

Des progrès essentiels pour des perspectives thérapeutiques

L’intégration des données de séquençage de l’ADN avec une caractérisation exhaustive de l’impact que des mutations découvertes dans les gènes codant les protéines synaptiques ont sur le développement neuronal, est une stratégie pertinente pour envisager le développement de nouvelles approches thérapeutiques.

Dans ce contexte, notre défi actuel consiste à combiner l’identification des défauts dans les protéines synaptiques associées aux DI avec la compréhension des mécanismes moléculaires responsables de leur physiopathologie.

Par ailleurs, la caractérisation de bio-marqueurs spécifiques, génétiques et métaboliques, constitue un enjeu majeur en santé publique et une priorité dans la recherche biomédicale sur les DI. Notre participation dans un projet collaboratif inter-régional soutenu par la Fondation Maladies Rares et le Groupement Interrégional de Recherche Clinique et d’Innovation (GIRCI) Grand-Ouest va prochainement débuter et utilisera des stratégies dites « multi-omiques » visant à améliorer le diagnostic de formes rares de DI.

25 octobre 2018

CIH : les 10 mesures annoncées par Edouard Philippe

article publié sur Handicap.fr

Résumé : Le 2ème Comité interministériel du handicap du quinquennat Macron réunit les ministres concernés à Matignon le 25 octobre 2018. 10 principales mesures sont annoncées ou confirmées par Edouard Philippe.

Par , le 25-10-2018

Le 2ème Comité interministériel du handicap qui se tient à Matignon le 25 octobre 2018 a pour credo « Gardons le cap, changeons le quotidien ». Il réunit les ministres concernés par ce sujet autour d'Edouard Philippe. Le gouvernement a promis des mesures qui devraient simplifier le parcours administratif des personnes handicapées. Dans un communiqué, il expliquait vouloir faire « un point d'avancement sur les chantiers engagés depuis un an et ceux à venir : accéder à ses droits plus facilement, s'épanouir de la crèche à l'université, accéder à un emploi et travailler comme les autres, vivre chez soi et se maintenir en bonne santé et être acteur dans la cité. » Après que les ministres se sont réunis dès 8h15, Edouard Philippe a pris la parole devant la presse pour dévoiler les dix mesures de ce nouveau CIH, certaines déjà annoncées, d'autres inédites, qui viennent en complément des deux « chantiers phares », l'école et l'emploi.

Les 10 mesures du CIH 2018

1. Attribution à vie des principaux droits aux personnes dont le handicap n'est pas susceptible d'évoluer favorablement : l'allocation adulte handicapé, la reconnaissance de qualité de travailleur handicapé, la carte mobilité inclusion (article en lien ci-dessous).
2. Droit de vote inaliénable des personnes majeures sous tutelle.
3. Droit de se marier, se pacser ou divorcer, sans recourir à l'autorisation judiciaire, pour les personnes majeures sous tutelle (article en lien ci-dessous).
4. Garde d'enfants facilitée par un bonus inclusion handicap dans les crèches et la majoration du complément mode de garde pour les assistantes maternelles.
5. Attribution de l'allocation d'éducation de l'enfant en situation de handicap jusqu'aux 20 ans de l'enfant ou pour la durée des cycles scolaires (article en lien ci-dessous).
6. Couverture santé améliorée par la refonte des dispositifs d'aide à la complémentaire santé (fusion de la CMU-C et l'aide au paiement d'une complémentaire santé).
7. Accès aux soins facilité par la révision de la liste des produits et prestations remboursables et la clarification des modalités de prise en charge des soins en ville et en établissements médico-sociaux.
8. Gratuité ou accès aux tarifs sociaux dans les transports publics pour les accompagnants des personnes handicapées.
9. Obligation d'installation d'un ascenseur dans les immeubles collectifs neufs dès le 3e étage.
10. Soutien renforcé aux nouvelles technologies au service de l'autonomie et de la communication des personnes.

Les sujets qui fâchent…

En amont de cette réunion, les associations, rappelant que les personnes handicapées sont particulièrement touchées par la précarité, ont mentionné d'autres sujets jugés prioritaires. Le CDTEH (Comité pour le droit au travail des handicapés et l'égalité des droits) a dressé une liste des « questions qui fâchent » mais auxquelles ce CIH n'a pas répondu.  
– La désindexation de l'AAH, comme de l'ensemble des pensions et retraites, au moment où l'inflation repart.
– Le gel du plafond pour les allocataires de l'AAH en couple.
– La suppression programmée du Complément de ressources de l'AAH, au détriment des plus handicapés.
– La suppression de la prime d'activité pour certains pensionnés d'invalidité.
– La hausse des frais de tutelle, suite au désengagement de l'État.
– La baisse des aides au logement qui ne sera certainement pas compensée par la baisse des loyers.
– L'article de la loi ELAN qui prévoit de limiter le nombre de logements immédiatement accessibles dans la construction neuve.

Une CNH en régions

Sophie Cluzel en profite pour annoncer que le gouvernement a fait le choix de « décliner la Conférence nationale du handicap 2018/2019 sous la forme de plusieurs événements territoriaux » (article en lien ci-dessous). La secrétaire d'Etat au handicap part du principe qu'il « faut partir des initiatives territoriales, des expériences locales, de la vraie vie, des gestes du quotidien singuliers et universels qui contribuent, à la prise de conscience pour démontrer que c'est possible ».


 

Handicap.fr vous suggère les liens suivants :

Sur Handicap.fr

24 octobre 2018

Les Pavillons : Elle se bat pour une meilleure prise en charge de son fils autiste

article publié dans Le Parisien

>Île-de-France & Oise>Seine-Saint-Denis|Hélène Haus| 22 octobre 2018, 14h51 |0
Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne), août 2018. Hélène Ripolli a déposé plainte contre la maison d’accueil spécialisée des Pavillons-sous-Bois pour « violences habituelles sur personne vulnérable ». LP/H.H.

Hélène, qui a déposé plainte contre l’établissement où est accueilli son fils autiste, se bat pour que la structure revoie sa prise en charge des personnes handicapées.

Si la détermination devait s’incarner dans une voix, elle pourrait être la sienne. « Je le dis et je le répète : ce n’est pas à la victime de partir ! », martèle Hélène Ripolli. En août, cette retraitée a déposé plainte contre la maison d’accueil spécialisée (MAS) de l’AIPEI des Pavillons-sous-Bois - une structure associative hébergeant des patients atteints de troubles envahissants du développement - pour « violences habituelles sur personne vulnérable » envers son fils de 45 ans. Souffrant de troubles du spectre autistique, Arnaud avait été victime d’une fracture inexpliquée à l’annulaire début juin, puis d’une brûlure au second degré à la jambe fin juillet après avoir été aspergé d’eau brûlante sous la douche.

Depuis, cette ancienne directrice d’école de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) se bat pour garder une place dans l’établissement et y faire « le grand ménage ». « A la suite de ma plainte, la MAS a écrit à la Maison départementale des personnes handicapées du Val-de-Marne (MDPH 94) pour demander le transfert d’Arnaud vers un autre établissement, mais j’ai obtenu gain de cause. Ce n’est pas à lui de partir, où irait-il ? Il y a très peu de places dans les structures d’accueil », relate Hélène, qui n’y replacera tout de même pas son fils « tant que toute la lumière n’aura pas été faite sur les actes dont il a été victime ». « Il y a eu de graves erreurs dans sa prise en charge, il faut en tirer des leçons. »

Deux visites surprises de l’Agence régionale de santé

Depuis sa plainte, les choses ont un peu avancé. « L’Agence régionale de santé a effectué deux visites surprises dans l’établissement, qui ont donné lieu à une liste d’injonctions à suivre d’ici ce mardi 23 octobre », détaille la mère de famille qui en a été informée en tant que présidente du Conseil de la vie sociale.

Un organe permettant aux personnes handicapées et à leurs proches de veiller à la bonne administration de leur établissement. « Le CVS se réunit en assemblée pour questionner la direction sur divers sujets, mais depuis près de deux mois, elle empêche la tenue de toutes les réunions. C’est contraire à la loi ! », s’indigne Hélène qui, obstinée, a reconvoqué une nouvelle assemblée pour le 14 novembre.

Contactée, l’ARS a confirmé qu’elle avait bien fait deux visites dans l’établissement, mais a refusé d’en dire davantage tant que « la procédure » est « en cours ». Idem pour la MAS qui s’est refusée à tout commentaire durant la procédure judiciaire.

Seine-Saint-Denismaltraitance autisteautismemaison d'accueil spécialisée
24 octobre 2018

L'Observatoire national des aides humaines | Handéo

 

L'Observatoire national des aides humaines | Handéo

Cette méthode favorise la structuration et le développement de recommandations adaptées à partir d'une réflexion collective associant une pluralité de points de vue sur les actions à développer et à valoriser au regard des contraintes et des enjeux, parfois en tension, entre aides humaines, domicile et handicap.

http://www.handeo.fr

 

24 octobre 2018

Les droits des personnes handicapées au menu de CIH prévu le 25 octobre 2018

 

Résumé : Sophie Cluzel promet de "changer la donne" pour les familles touchées par le handicap. Des annonces sont prévues le 25 octobre 2018 lors du Comité interministériel du handicap, portant notamment sur la simplification des droits.

Par , le 23-10-2018

Le gouvernement tiendra le 25 octobre 2018 à Matignon le deuxième Comité interministériel du handicap (CIH) du quinquennat, devant aboutir à des annonces sur la "simplification" des droits pour les personnes handicapées. Initialement prévu le 9 octobre, ce rendez-vous annuel qui réunit tous les ministres pour aborder la politique en matière de handicap avait été annulé en raison du remaniement ministériel. Selon la secrétaire d'État en charge des Personnes handicapées, Sophie Cluzel, "l'angle prioritaire" de cette réunion présidée par le Premier ministre Édouard Philippe sera "la simplification et l'amélioration de la vie des personnes" handicapées.

Changer la donne

En lançant le 22 octobre 2018 une concertation relative à "l'école inclusive" (article en lien ci-dessous), Mme Cluzel a précisé à quelques médias, dont l'AFP, que des actions pour "améliorer" les démarches en matière d'attribution d'un accompagnant scolaire (AESH) et pour "désengorger" les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), par lesquelles passent toutes les demandes d'aide ou de prestation, devraient par exemple être annoncées. Déjà début octobre, dans un discours prononcé devant la Fondation paralysie cérébrale, Mme Cluzel avait déclaré qu'il y aurait "au CIH, des mesures importantes pour changer la donne pour les familles". Disant avoir "entendu les témoignages sur la complexité administrative, sur la nécessité en permanence de devoir prouver son handicap pour avoir droit à une compensation", elle avait précisé que le gouvernement se dirigeait également vers "l'attribution de droits à vie pour des handicaps avérés".

Inspiré du rapport « Plus simple la vie »

Les mesures devraient être très largement inspirées d'un rapport du député LREM Adrien Taquet et du membre du Conseil économique, social et environnemental (Cese) Jean-François Serres, remis à Édouard Philippe en mai (article en lien ci-dessous). Ce rapport fleuve de 113 propositions, intitulé "Plus simple la vie", prônait notamment une "simplification du système d'aides" pour éviter aux personnes handicapées "des démarches répétitives et complexes et mieux accompagner pour éviter les ruptures de parcours et de droits". Il préconise notamment de conférer l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé (AEEH) et l'allocation adulte handicapé (AAH) "sans limitation de durée" aux personnes dont le handicap n'évoluera pas positivement. Pour les bénéficiaires de l'AAH "à vie", la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) et la Carte mobilité seraient également attribuées "automatiquement et sans limite de durée". Le Premier ministre avait à l'époque estimé que certaines mesures pourraient être "mises en oeuvre rapidement".

Fin août, le gouvernement a nommé une nouvelle secrétaire générale du comité interministériel du handicap, Céline Poulet, dont le rôle est de "coordonner l'ensemble des actions menées en faveur des personnes handicapées" (article en lien ci-dessous).


 

Handicap.fr vous suggère les liens suivants :

Sur Handicap.fr

23 octobre 2018

Ce qui différencie le GCSMS AF des autres associations gestionnaires.

Pour information : Le transfert de gestion de la MAS ENVOL MARNE LA VALLEE (l'établissement d'Elise) est effectif depuis le 1er juillet 2018.

La structure a fait l'objet d'un transfert d'autorisation au profit du GCSMS AUTISME FRANCE tout comme le SESSAD de Noisy-le-Grand.

L'association ENVOL MARNE LA VALLEE qui avait créée les deux structures passe donc la main mais conservera un lien étroit défini par convention.

Voir  recueil des actes administratifs spécial N°IDF -005-2018-06 publié le 5 juin 2018 : page 4 pour la MAS & page 8 pour le SESSAD

Jean-Jacques Dupuis
 

Groupement de Coopération Social
et Médico-Social d’Autisme France

BP 20 à 86580

Vouneuil sous Biard

SIRET : 512 674 235 00019

agréé par la préfecture de la Vienne
le 11 janvier 2008

 Groupement constitué par Autisme France et des associations partenaires gestionnaires d’établissements, le GCSMS AF applique les orientations d’Autisme France et inscrit son engagement et ses actions dans le respect de sa charte. 

Les caractéristiques qui différentient le GCSMS AF des autres associations gestionnaires en résultent, notamment :

  • l’ambition de n’exclure personne, et de démontrer qu’il est possible de construire un projet de vie pour toute personne autiste, enfant, adolescent ou adulte, en s’appuyant sur des méthodes adaptées conformes aux recommandations de bonnes pratiques de l’ANESM et de la HAS ; la mutualisation des moyens doit permettre au groupement de développer des solutions d’accueil innovantes pour pouvoir progressivement faire face aux situations individuelles les plus complexes ;
  • la volonté de mettre en œuvre des projets de vie complets, valorisant, favorisant le développement, l’inclusion sociale et le bien-être de la personne accueillie ; le GCSMS AF doit favoriser la recherche permanente de pratiques et activités innovantes dans chaque établissement, mais aussi le partage d’expériences (réussies ou non) et la constitution d’une documentation de fiches opérationnelles permettant de capitaliser le savoir-faire des équipes et d’en assurer la diffusion au sein des établissements ;
  • la résolution de recourir à des personnels spécifiquement formés à l’autisme, quelle que soit leur fonction, et de développer et faciliter le maintien de leurs compétences par une politique active de formation, d’échanges entre professionnels et de développement de parcours professionnels valorisant au sein des établissements gérés par le GCSMS AF ;
  • le choix de considérer la famille comme partie prenante au projet de vie de la personne accueillie et de l’associer en conséquence à sa mise en œuvre, parce que la personne autiste, qui manque souvent de repères, a plus que d’autres un besoin crucial de cohérence dans son cadre de vie ; il est fondamental d’instituer un lien fort entre la famille et la communauté professionnelle, qui doivent agir en partenaires au profit de la personne accueillie ; il est nécessaire de permettre aux familles « d’entrer » dans le quotidien du cadre de vie, de l’environnement et des activités de la personne accueillie, tout en respectant strictement le cadre de travail et les conditions d’intervention des professionnels ; il est nécessaire aussi de permettre aux professionnels de bénéficier du soutien des familles, qui s’engagent à leur apporter les contributions utiles, dans le respect de leur capacité à le faire.

Ces exigences sont formalisées dans le règlement de fonctionnement des établissements gérés par le GCSMS AF.

22 octobre 2018

A Toulouse, un cabinet dentaire adapté redonne le sourire

article publié sur Handicap.fr

Résumé : Les cabinets dentaires sont rarement accessibles. Pour mettre fin à cette galère, l'université et le CHU de Toulouse ont aménagé un espace adapté à la fois pour les patients et le praticien en situation de handicap. Une première en Europe ?

Par , le 20-10-2018

« C'est une première en Europe ! », affirme le CHU de Toulouse. Un cabinet dentaire entièrement adapté aux personnes handicapées. A l'origine de cette initiative, un constat : en odontologie, les postes de soin ne sont pas accessibles aux étudiants handicapés, a fortiori lorsqu'ils sont en fauteuil roulant. Pour conjurer le sort, l'université Toulouse III – Paul Sabatier et le Centre hospitalier de la ville ont décidé d'adapter leurs locaux. Le premier à en profiter ? Charles-Adrien Godet, un étudiant paraplégique.

Toujours croire en ses rêves

2013. Cette date, il ne l'oubliera jamais. Un accident le prive de l'usage de ses membres. Le verdict tombe : tétraplégie, avec récupération des bras. Mais le jeune homme ne se laisse pas abattre. « Je gardais en tête mon désir de devenir chirurgien-dentiste un jour », se souvient-il. A force de persévérance, il obtient, quelques années plus tard, le concours PACES (première année commune aux études de santé). « J'ai commencé mon cursus en m'adaptant lorsque mon handicap était source de gêne », ajoute-t-il. Il bénéficie pour cela d'aménagements mis en place par la mission handicap.

Des établissements mobilisés

Un cabinet sur-mesure, ça coûte cher ! Alors, pour une accessibilité optimale, plusieurs établissements ont posé leur pierre à l'édifice. L'aménagement des locaux a été financé par le pôle Clinique des voies respiratoires du CHU de Toulouse. La faculté de chirurgie dentaire et la convention Atouts pour tous ont, quant à eux, financé un fauteuil de travail adapté avec commandes manuelles. Grâce à cette mobilisation, Charles peut achever ses études. Il est actuellement en 4ème année et externe au sein du service d'odontologie du CHU de Toulouse. « Pour me permettre d'exercer dans les meilleures conditions et recevoir, comme il se doit, les patients, y compris en fauteuil roulant, un box et un fauteuil dentaire adapté ont été mis en place sous la supervision de mon chef de service », explique Charles-Adrien Godet.

Des freins encore nombreux

Une fois la formation du jeune homme achevée, l'espace sera consacré à la prise en charge de patients à mobilité réduite avec, pour ceux en brancard et en fauteuil, une salle d'attente dédiée. Le fauteuil sera également utilisé par d'autres spécialistes dans le cadre de leur activité. Une initiative qui redonne un peu d'espoir aux 500 000 personnes handicapées qui n'ont pas accès aux soins bucco-dentaires (article en lien ci-dessous). Des cabinets non adaptés, des prestations hors de prix, des soignants peu mobilisés… Les freins sont, en effet, encore nombreux.

© DR

 

Handicap.fr vous suggère les liens suivants :

Sur Handicap.fr

22 octobre 2018

Le transport de son fils handicapé n'est plus remboursé : "J'ai cru à une blague"

15h43, le 18 octobre 2018, modifié à 15h43, le 18 octobre 2018

La réforme du remboursement des transports médicaux, en vigueur depuis début octobre, passe mal auprès des familles de patients hospitalisés, en rééducation ou handicapés.

TÉMOIGNAGE EUROPE 1

Depuis le 1er octobre, les établissements de santé doivent prendre en charge un certain nombre de transports médicaux, dont le coût a explosé ces dernières années. De cette réforme, la Sécurité sociale espère tirer 320 millions d'euros d'économies l'an prochain. Mais cette austérité forcée passe mal auprès des familles. Faute de moyens du côté des établissements, les transports ne sont en effet plus nécessairement remboursés pour les patients hospitalisés pour de très longues durées ou pour les malades en rééducation, par exemple. Ainsi, Nassira doit désormais payer pour que son fils Joakim, âgé de 19 ans et lourdement handicapé, puisse rentrer à la maison le week-end. Sur Europe 1, elle avoue avoir d'abord "cru à une blague".

"Financièrement, je ne peux pas me le permettre". "Ça a été un choc. J'avais préparé sa chambre en me disant qu'il allait rentrer le lendemain… Et là on me dit qu'il faut payer 150 euros l'aller-retour pour emmener mon enfant. Financièrement, en travaillant à mi-temps, je ne peux pas me le permettre. Du coup, j'ai tout laissé tomber…", témoigne cette mère de famille résidant à Draguignan, dans le Var.

Pourquoi ces frais ne sont pas nécessairement remboursés. Auparavant, pour que ce transport soit pris en charge, les médecins facturaient une "sortie thérapeutique" à l'Assurance Maladie. Désormais, ces frais étant à la charge de leur propre établissement, certains sont beaucoup plus regardants et ne le font plus, considérant ces sorties de fin de semaine comme des "convenances personnelles".

Entendu sur Europe 1
"Les trois jours pendant lesquels je prenais Joakim étaient très très importants
pour son bien-être"

"Pour moi, c'est très très dur". Résultat pour Nassira : cela fait deux semaines que son fils n'est pas rentré à la maison. "Pour moi, c'est très très dur", confie-t-elle. À la croire, la situation pèse aussi sur le moral du jeune homme, à la fois handicapé mental et moteur.

"J'ai l'impression qu'on me l'a changé". "Les trois jours pendant lesquels je prenais Joakim étaient très très importants pour son bien-être. S'il ne voit plus sa maman, son frère ou sa sœur, il se laisse aller. Quand il vient à la maison, on le voit, il a une joie pas possible. Dès qu'il rentre dans le couloir, c'est les sourires, les éclats de rire, c'est un truc de fou. Et à l'heure actuelle, quand je dois aller le voir au centre, il n'a plus ce sourire. J'ai l'impression qu'on me l'a changé", regrette-t-elle.

Une pétition en ligne. Face à cette situation, les familles concernées ont déjà lancé une pétition en ligne, signée par un peu plus de 3.300 personnes jeudi après-midi.

22 octobre 2018

Au début, les amis éclatent en sanglots dans vos bras : le témoignage bouleversant de Sophie Cluzel sur sa fille trisomique

 

" Au début, les amis éclatent en sanglots dans vos bras " : le témoignage bouleversant de Sophie Cluzel sur sa fille trisomique - Elle

La ministre se contemple une dernière fois devant la glace, enlève sa veste, sourit devant la photographe. Sa fille la regarde se donner du mal d'un air amusé, légèrement narquois. Elle la prend par la taille : " Allez, maman, ça va, tu es très belle comme ça !

http://www.elle.fr

 

22 octobre 2018

Il est encore possible de s'inscrire au Congrès d'Autisme France -> 17 novembre 2018 à NICE

Pour celles et ceux qui ne seraient pas encore inscrits,

des places sont encore disponibles !

 

Journée Nationale Autisme France 2018

 

 

Cette année le congrès se déroulera sur Nice le 17 novembre prochain.

 

En France, la loi met au cœur du système de santé comme de l’accompagnement médico-social l’usager, depuis les deux lois de 2002. Malheureusement la place de l’usager reste encore marginale, même si la situation s’améliore, et que les compétences des patients (dans le sanitaire) et des personnes en situation de handicap (et de leurs familles) commencent à être prises en compte.

 

Le partenariat étroit entre les personnes autistes, leurs familles et les professionnels qui peuvent les aider est pourtant une évidence : sans le partage de savoirs et de compétences, il est impossible d’aider vraiment et de manière durable une personne autiste. Aussi avons-nous construit notre congrès sur la réflexion autour de cette alliance.

On peut la décliner autour de multiples thématiques : mieux comprendre les différentes pistes de la recherche scientifique, pour savoir comment l’usager peut y prendre sa place, s’informer sur les nouveaux modèles d’interventions, et nous insistons à ce congrès sur la manière d’aider les adultes, à la suite de la sortie des recommandations de bonnes pratiques qui leur sont dédiées.

 

Nous sommes attentifs aussi aux nouveaux modèles de services plus inclusifs qu’il est possible de mettre en œuvre, de manière pionnière : les pôles de compétences externalisées que notre groupement de coopération s’attache à mettre en œuvre, les services à domicile qui peuvent constituer le fer de lance d’une coordination tant souhaitée entre des acteurs différents, le modèle des entreprises adaptées au service des personnes avec TSA.

Aucune de ces mobilisations ne trouvera de place reconnue et pérenne si les financeurs ne se lancent pas dans une courageuse reconnaissance de la qualité attendue en autisme : nous défendons le projet de certification construit avec l’aide et l’expertise d’Handéo, pour se doter des outils nécessaires.

 

Merci à ceux qui assureront le fil rouge de cette journée en nous ramenant à leurs expériences vécues : le Dr Saravane, membre de notre comité scientifique, qui va assurer la modération de la journée, Laurent Savard qui décrit si bien avec un humour décapant, l’amour que nous portons à nos enfants les plus vulnérables, et Josef Schovanec, qui milite, comme nous tous, avec un humour corrosif aussi, pour que les personnes autistes ne soient plus les exclus des exclus.

 

Programme détaillé

Renseignements complémentaires

 

Pour s'inscrire :

Paiement en ligne sécurisé par Carte Bancaire

Bulletin d'inscription à télécharger pour un paiement par chèque ou virement, à nous retourner accompagné de son règlement à Autisme France - 1175 avenue de la République - 06550 LA ROQUETTE-SUR-SIAGNE.

 

  

Renseignements : Tél. 04 93 46 01 77 -  email :  autisme.france@wanadoo.fr


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Site internet / Website : Autisme France
22 octobre 2018

Handicap : la démarche "Une réponse accompagnée pour tous" questionne les pratiques - Gazette Santé Social

 

Handicap : la démarche "Une réponse accompagnée pour tous" questionne les pratiques - Gazette Santé Social

48635 © Denys_Kuvaiev-AdobeStock Effective depuis le 1er janvier 2018, la démarche " Une réponse accompagnée pour tous " se déploie progressivement sur l'ensemble du territoire national. Elle doit notamment permettre la conception de plans d'accompagnement globaux pour les bénéficiaires d'une orientation de la MDPH confrontés à une réponse indisponible ou insatisfaisante, et par conséquent, la mise en œuvre effective du " zéro sans solution " préconisé dès 2014 par le rapport Piveteau.

http://www.gazette-sante-social.fr

 

21 octobre 2018

L'équitation adaptée c'est reparti pour Elise avec Trott'Autrement naturellement ...

FP1090506racture de la clavicule oblige (début mars 2018 à la montagne) et une rémission lente compte tenu du profil de la miss plutôt hyperactive au quotidien etc.

Toujours est-il qu'en ce 21 octobre 2018, Lisou signe son retour au Centre équestre municipal de Neuilly-sur-Marne ... les travaux sont toujours en cours ... voir l'article du Parisien ... Mais le petit manège est une véritable merveille maintenant ... et les séances de Trott'Autrement sont super sympa ... à un point tel que l'on a cru à un moment qu'Elise allait se décider à remonter (c'est une cavalière émérite ...).

Mais non ! Arrivée en haut des marches et malgré toutes nos sollicitations (coca, Macdo ...) elle a mûrement réfléchi et est redescendue pour faire une ballade en compagnie de NAXOS une monture expérimentée qui clairement ne s'est pas laissée impressionnée par cette cavalière atypique.

Super ambiance ... avec Claire BROUDO, intervenante en devenir de l'association pour l'instant en "stage terrain" ... voir la page Fb pour la découvrir

Séance naturellement sous la direction de virginie GOVOROFF-REGNAULT omniprésente et en rose aujourd'hui

P1090493 (2)

 

P1090496

Jean-Jacques Dupuis

21 octobre 2018

Le gouvernement lance la concertation sur l'école inclusive

article publié sur Handicap.fr

Résumé : Le gouvernement lance la concertation sur l'école inclusive le 22 octobre 2018. Trois objectifs majeurs sur lesquels devra plancher le CNCPH : la qualité de scolarisation, le métier d'accompagnant et les pôles inclusifs d'accompagnement localisés.

Par , le 19-10-2018

Promise en juillet 2018, la grande concertation « Ensemble pour une école inclusive » est lancée par Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale, et Sophie Cluzel, secrétaire d'État au handicap. Elle est annoncée le lendemain de l'ouverture du grand séminaire international qui a réuni, les 18 et 19 octobre 2018, quatorze pays à la Cité des sciences de Paris autour de modèles de systèmes scolaires inclusifs et lors duquel les deux ministres ont pris la parole (article en lien ci-dessous).

Trois objectifs

L'enjeu de cette concertation est d'envisager les moyens afin d'opérer un « saut qualitatif majeur » en matière de scolarisation des enfants en situation de handicap. Elle sera réunie au ministère de la Santé le 22 octobre au matin et s'articulera autour de trois axes majeurs : l'amélioration de la qualité de la scolarisation des élèves en situation de handicap, l'évolution des conditions d'exercice du métier d'accompagnant, les perspectives offertes par les expérimentations des pôles inclusifs d'accompagnement localisés.

Devant le CNCPH

A cette occasion, 116 membres titulaires et suppléants du CNCPH (Conseil national consultatif des personnes handicapées) seront présents : représentants des associations des personnes handicapées, parents d'enfants handicapés, organisations syndicales, collectivités territoriales (Assemblée des départements de France, Association des maires de France, Association des régions de France) et des parlementaires.

Ce premier rendez-vous prévoit de présenter les grandes lignes de cette concertation et ses thématiques, de définir les groupes de travail et de fixer le calendrier général.

Handicap.fr vous suggère les liens suivants :

Sur Handicap.fr

21 octobre 2018

À Abbeville, comprendre son copain autiste à l'école

article publié sur France 3 Hauts-de-France

"Comment comprendre mon copain autiste" est un guide pour lutter contre les stéréotypes. / © France 3 Picardie"Comment comprendre mon copain autiste" est un guide pour lutter contre les stéréotypes. / © France 3 Picardie

Par RI avec Thierry BontéPublié le 19/10/2018 à 15:48Mis à jour le 19/10/2018 à 17:53

"Comment comprendre son copain autiste ?" Voilà à la fois une question que certains enfants peuvent se poser, et le titre du dernier livre de l'auteur dessinateur Peter Patfwal. À Abbeville, l'école primaire Sainte-Marie propose d'intégrer les enfants autistes dans ses classes. 
 

Briser les stéréotypes


Peter Patfawl est venu à la rencontre d'une classe de CM2 qui compte deux élèves autistes. Pour lui, ces classes inclusives sont un exemple à suivre et à généraliser. "Vous avez déjà appris à vivre avec la différence, et ça c'est formidable, on voudrait que toutes les classes soient comme ça", explique-t-il aux élèves en présentant son guide illustré, qui a pour objectif de lutter contre les stéréotypes. 
 

S'épanouir à l'école


Lou, 10 ans, a trouvé un nouveau souffle dans cette classe. Dans son ancien établissement, elle ne se sentait pas à sa place. "J'ai beaucoup souffert, j'en pouvais plus, parfois j'avais envie d'arrêter l'école.", raconte-t-elle. "Depuis que je suis à Sainte-Marie, ça va beaucoup mieux, je me suis fait beaucoup plus d'amis."

Et pour Paul, 12 ans, cette classe a été salvatrice. Sa maman en est convaincu : "Je ne sais pas quel sera l'avenir pour Paul, mais il était préconisé de le placer en hôpital de jour à 4 ans. Aujourd'hui, il est toujours à l'école parmi les autres, il est très heureux, et c'est sa place."
 

Retrouvez plus d'informations sur l'autisme sur le blog Les Baobabs, coanimé par Peter Patfawl et Jennifer Alberts.

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