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"Au bonheur d'Elise"
9 novembre 2018

Vous propose de découvrir ou redécouvrir le site de Trott'Autrement & le projet porté par l'association

"Il nous faudrait donc disposer d’un lieu où les priorités soient inversées : réservé en priorité aux personnes en situation de handicap."

Nous organisons des séances d'équitation ou de thérapie pour des enfants ou adultes handicapés dans différents centres équestres.

l'association Trott'Autrement organise des séances d'équitation adaptée ou de thérapie avec le cheval (équithérapie) pour enfants, adolescents ou adultes handicapées

https://www.trottautrement.org

 

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9 novembre 2018

L'intérim ouvre ses portes aux travailleurs handicapés

article publié sur Handicap.fr

Résumé : 1.3% d'intérimaires handicapés ! Une convention entre Prism'emploi et l'Etat entend favoriser l'inclusion via le travail temporaire. La branche assure vouloir mener une politique offensive, selon sa déléguée générale

Par , le 08-11-2018

Handicap.fr : Quoi de neuf sur la question « intérim et handicap » ?

Isabelle Eynaud-Chevalier, déléguée générale de Prism'emploi : Parce que le gouvernement entend faciliter l'accès au marché du travail des personnes handicapées sous toutes ses formes, il a signé, avec Prism'emploi, qui représente 600 entreprises de travail temporaire, une nouvelle convention le 20 septembre 2018 (article en lien ci-dessous) dans le prolongement de la loi « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel ».

H.fr : En interrogeant les uns et les autres, nous avons eu le sentiment qu'il y avait encore un certain flou autour de ce sujet. Est-ce le cas ? En quoi cette récente signature peut-elle vraiment changer la donne ? 

IEC : Dans certains territoires, nous avons des partenariats qui fonctionnent merveilleusement alors que c'est moins le cas dans d'autres. Nous avons donc besoin d'aligner tous les acteurs pour qu'il n'y ait plus de questionnement sur le fait que le travail temporaire peut constituer un partenaire majeur, notamment dans les Plans régionaux d'insertion de travailleurs handicapés (PRITH). Notre plan d'actions jusqu'à la fin de l'année doit nous permettre de démarrer 2019 avec une formidable énergie sur le sujet. 

H.fr : Les intérimaires en situation de handicap étaient-ils, jusqu'à maintenant, comptabilisés dans l'obligation d'emploi, le fameux quota de 6 % ?

IEC : Oui. Lorsque nous déléguons un salarié intérimaire dans une entreprise, il est bien décompté au prorata de sa présence par l'entreprise utilisatrice et il rentre donc directement dans l'obligation d'emploi de 6 %. La loi Avenir professionnel confirme ce mécanisme. 

H.fr : Pourtant, les annonces du ministère du Travail laissent à penser qu'il s'agit d'une nouveauté...

IEC : Cela s'explique par le fait qu'une certaine confusion existait dans les esprits à ce sujet en raison de la nouvelle DSN (déclaration sociale nominative) dont la logique aurait pu conduire à déplacer l'obligation d'emploi de 6% vers les entreprises de travail temporaire. 

H.fr : Ah bon ? Quelle drôle d'idée !

IEC : En effet. Nous avons donc rappelé à nos interlocuteurs que ce ne sont pas les entreprises de travail temporaire qui déclenchent de manière autonome l'embauche d'un salarié intérimaire handicapé. Pour maintenir une incitation à l'embauche, il était vital de continuer à décompter les salariés intérimaires dans l'obligation d'emploi des entreprises utilisatrices !

H.fr : Vous avez donc obtenu gain de cause ? 

IEC : Oui, après quelques explications très concrètes, tout comme nous avons obtenu de ne pas être considérés comme des prestataires de service...

H.fr : Car, là, vous seriez tombés sous le coup de la réforme qui précise que les sous-traitants (type Esat) et travailleurs indépendants handicapés ne sont plus pris en compte dans ces 6% mais seulement décomptés de la contribution due aux fonds (Agefiph et Fifphfp)...

IEC : Oui, absolument et il n'était pas envisageable de faire de différence entre un salarié permanent de l'entreprise et un intérimaire qui travaille, pourtant, dans les mêmes conditions et la même communauté de travail. Sophie Cluzel a totalement partagé cette vision. 

H.fr : Sera également expérimentée la création d'un nouveau « motif de recours » à l'intérim : de quoi s'agit-il ?

IEC : C'est le deuxième point sur lequel le soutien de la ministre a été déterminant, un petit alinéa dans la loi mais un levier gigantesque. Nous pourrons à l'avenir déléguer un salarié intérimaire handicapé, au motif, précisément, qu'il est en situation de handicap. C'est vraiment une nouveauté remarquable apportée par la loi, qui l'introduit à titre expérimental du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2021. Grâce à ce nouveau cas de recours, nous n'aurons plus besoin de justifier des cas de recours classiques, à savoir le remplacement d'un salarié absent ou un surcroît temporaire d'activité.  

H.fr : Avant, une entreprise avait-elle la possibilité de dire : « Je veux recruter un travailleur handicapé » ?  

IEC : Non et il n'en sera d'ailleurs pas différemment demain. Lorsqu'une entreprise veut afficher son intention de recruter davantage de salariés handicapés, elle doit être dans une logique d'affirmation de sa mobilisation mais pas dans une logique automatique qui pourrait être interprétée comme une discrimination positive. Concrètement, les offres d'emploi plutôt orientées vers des profils de travailleurs handicapés mentionnent toujours que l'entreprise a un engagement fort dans ce domaine. Cela permet de donner un signal sans pour autant réserver l'offre d'emploi à un travailleur handicapé.

H.fr : Oui, mais, en même temps, vous disiez que ce nouveau motif de recours permettait de cibler l'embauche d'un travailleur handicapé. C'est contradictoire, non ? 

IEC : Disons qu'il s'agit d'une approche pragmatique et facilitante. Si une entreprise utilisatrice, qui se heurte souvent au déficit de « vivier », se rapproche d'une entreprise de travail temporaire en disant « J'ai vraiment besoin de vous pour trouver des profils de salariés handicapés car je n'y parviens pas seul », ce motif particulier va nous permettre de les promouvoir de façon volontariste. On passe de la petite fenêtre à la grande porte !

H.fr : L'intérim reste-t-il un procédé de recrutement très à la marge pour les travailleurs handicapés ?

IEC : En effet, pour le moment, il n'est pas suffisamment identifié comme une porte d'entrée naturelle dans l'emploi pour ce public. La branche a commandité une étude dans le cadre de notre observatoire paritaire, l'OIR, qui révèle que 1.3% des intérimaires sont en situation de handicap. Ce qui n'est pas étonnant car 75% de nos intérimaires sont des ouvriers et donc potentiellement exposés à des situations exigeantes. Il est donc plus compliqué d'insérer des personnes handicapées même si nous le faisons déjà, par exemple dans une grande entreprise de la logistique où nous déléguons des salariés malentendants que Madame Cluzel a pu rencontrer lors de la signature de notre engagement. 

Je tiens à ajouter que sur les 43 000 contrats conclus depuis la mise en place du CDI intérimaire en 2013 (ndlr : l'intérimaire signe un CDI avec l'entreprise de travail temporaire qui le met à disposition de ses entreprises clientes), nous comptons 2.4% de travailleurs handicapés dans cette catégorie, davantage que dans le contrat de mission temporaire classique. Le CDII peut donc être un très bon vecteur pour promouvoir des profils de salariés handicapés. 

H.fr : Une campagne de communication est prévue pour faire connaître votre engagement ? 

IEC : Oui et d'abord en interne. Au-delà des initiatives remarquables prises par nombre de nos adhérents, il faut que cela devienne un automatisme dans l'ensemble de notre profession. Pour cela, il faut que nos salariés permanents soient eux-mêmes parfaitement à l'aise avec le handicap car c'est ainsi qu'ils auront un discours plus proactif et rassurant. 

H.fr : Mais il faut aussi que les personnes handicapées soient tentées de pousser vos portes...

IEC : Exactement. Nous envisageons peut-être même des agences dédiées pour bénéficier d'une visibilité renforcée. Il nous faut projeter un discours militant en leur disant : « Venez chez nous, nous pouvons vous proposer des missions ! ».

H.fr : Le secteur de l'intérim satisfait-il, lui aussi, en interne, à l'obligation d'emploi de 6 % ?

IEC : Pour les propres salariés permanents des 28 000 agences de travail temporaire, nous sommes à un taux de 2.3%. Nous le jugeons évidemment trop bas et, dans le cadre de l'accord qui vient d'être signé, nous manifestons notre intention de progresser. Nous avons un vrai potentiel car tous nos métiers accueillent dès aujourd'hui des salariés handicapés. 

 

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Sur Handicap.fr

 

Commentaires

Réagissez à cet article

Le 08-11-2018 par ChrisRadio31 :
Bonjour,

Je suis non-voyant, titulaire d'un DUT commercial et à la recherche d'un emploi dans la relation clientèle à distance depuis plusieurs années.
Ces avancées me semblent plutôt intéressantes, mais j'aimerais en complément que Madame Eynaud-Chevalier nous explique qui finance et qui gère l'aménagement d'un poste de travail dans le cas d'une mission d'intérim ? Moi je n'ai toujours pas compris et j'ai l'impression que cette question ennuie tout le monde sur le terrain.

D'autre part les entreprises ont surtout recours à l'intérim pour répondre à des besoins urgents. Sachant que l'intégration d'une personne considérée comme lourdement handicapée prend du temps, comment peut-on trouver notre place sur ce marché de l'emploi précaire, qui est très concurrentiel ?

9 novembre 2018

LE PHALLUS ET LE NEANT -> Diffusion nationale

Sophie Robert

Toutes les infos sur le site www.lephallusetleneant.com

8 novembre 2018

Ciné-ma Différence -> PARVANA bientôt au cinéma Kosmos avec Envol Loisirs - 24.11.2018

logo envol loisirs

Le samedi 24 novembre 2018 à 16h15 au Cinéma Le Kosmos (243 ter avenue de la République 94120 Fontenay-sous-Bois - Contact : Marie-Françoise LIPP - Tél : 06 82 01 27 97 - Mail : fontenaysousbois@cinemadifference.com)


Tarif : 2,3 € avec le code « Envol Loisirs » à la caisse
Synopsis : En Afghanistan, sous le régime taliban, Parvana, onze ans, grandit à Kaboul ravagée par la guerre. Elle aime écouter les histoires que lui raconte son père, lecteur et écrivain public. Parvana est un conte merveilleux sur l’émancipation des femmes et l’imagination face à l’oppression.

 

 

8 novembre 2018

Autisme : s’intégrer par l’habitat, le travail et les loisirs

article publié sur le site de la fondation Orange

Partout en France, nous favorisons des initiatives autour de l’emploi, de l’habitat ou des loisirs pour faciliter l’inclusion de personnes avec autisme dans la société. Cette année nous finançons 23 nouveaux projets pour un budget de 414 441 euros dans ces domaines pour montrer que c’est possible de mieux vivre ensemble.

Par l’habitat

A Toulouse, la collaboration entre quatre associations actrices de l’habitat et de l’autisme ont le projet de réhabiliter un immeuble en centre-ville. "Résidence Inclusive" pour 6 jeunes adultes autistes Asperger, chacun aura son appartement autonome et bénéficiera des espaces-services collaboratifs. "Autisme 31" et "InPACTS" réalisent un suivi et des animations dans ce lieu innovant qui garantit à la fois autonomie et accompagnement.

Dans la région de Chartres, "A Tire d’Aile" propose un projet de vie plus ouvert avec 3 dispositifs d’habitat pour personnes avec autisme : en habitat partagé, en Maison d’aide spécialisée (MAS) hors les murs ainsi qu’au sein des familles. Autant d’alternatives à une vie entière en établissement, qui peut convenir à certains mais pas à d’autres.

 


La Maison du parc à Auneau accueille des salariés avec autisme depuis 2017.

 

Une inclusion professionnelle adaptée au potentiel de chacun

Nous investissons plus de 200.000 euros dans la formation et l’emploi des personnes avec autisme :

A Nice, Avencod est une entreprise adaptée qui met en relation les personnes avec autisme et les entreprises pour des prestations de développement informatique et de tests fonctionnels d’applications. Nous la soutenons pour monter une structure identique à Marseille en lien avec les professionnels de l’autisme.

 

 

L’association "Le Mouton à 5 pattes" et "Paris 3-La Sorbonne" créent cette année un Master « Communication et Système d’Informations » ouvert à des autistes Asperger. Les étudiants bénéficieront à la rentrée 2019 d’une initiation à la programmation, aux sciences sociales ou au droit éthique et numérique. Une formation à distance qui réserve tout de même 107 heures d’accompagnements durant la formation ainsi que de nombreux moments de rencontres entre étudiants, familles et experts.

Facteur d’indépendance et de socialisation, l’emploi est, à fortiori pour les personnes avec autisme, une réelle opportunité d’insertion dans notre société.

Le loisir : vecteur d’émancipation…

C’est également par le jeu, des sorties, des moments de répit que nous pouvons réduire la fracture entre les personnes avec autisme et les neuro-typiques. La ville de Lannion a décidé de créer un accueil sur mesure pour les enfants avec autisme sur les temps périscolaires et extrascolaires. Les équipes d’animation et les responsables de structures seront formés et les familles impliquées pour un projet collectif pérenne.

Depuis 1991, nous sommes engagés dans la cause de l’autisme. Cette année encore nous soutenons de nombreux projets qui vont faciliter l’insertion sociale : par les apprentissages numériques bien-sûr, mais aussi par les nouvelles formes d’habitat, et des solutions sur-mesure dans le domaine du travail des adultes et des loisirs des plus jeunes.

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8 novembre 2018

L’Allocation aux adultes handicapés passe à 860 € par mois

article publié dans Le Figaro

Par Stéphanie ALEXANDRE
Modifié le 07/11/2018 à 08:31
Publié le 05/11/2018 à 15:34

À titre exceptionnel, l’Allocation aux adultes handicapés (AAH) due à partir de novembre 2018 est revalorisée de 5 %. Son montant atteint désormais 860 euros par mois pour une personne seule à taux plein.

Conformément aux engagements pris par le président de la République en septembre 2017, le montant maximal de l’Allocation aux adultes handicapés (AAH) vient d’être revalorisé de 5 %, à titre exceptionnel. Pour les prestations dues à partir de novembre 2018, l’AAH pour une personne seule ne disposant d’aucune ressource (ou mariée avec un conjoint percevant un salaire ne dépassant pas 1 616,92 € par mois) est ainsi passée à 860 euros par mois, contre 819 euros par mois auparavant.

Cette hausse de 41 € par mois s’appliquant automatiquement, les bénéficiaires n’ont aucune démarche particulière à effectuer. Pour percevoir l’AAH, il faut justifier d’un taux d’incapacité d’au moins 80 % ou d’un taux d’incapacité compris entre 50 et 79 %, en cas de restriction substantielle et durable d’accès à l’emploi causée par le handicap. La demande d’allocation doit être formulée auprès de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Sans ce coup de pouce exceptionnel, le montant de l’AAH aurait suivie le taux de l’inflation.

En plus de ce pouce exceptionnel, une seconde augmentation aura lieu au 1er novembre 2019 pour porter le niveau de l’allocation autour de 900 €. Au total, plus de 2 milliards d’euros seront consacrés à la mesure sur le quinquennat.

 

Pour mémoire : les personnes en couple bénéficient également de la mesure de revalorisation de l’AAH, selon les ressources de leur foyer. Le plafond de ressources, en-dessous duquel ils peuvent prétendre à la prestation, est désormais majoré de 89 % par rapport à celui d’une personne seule en novembre 2018 (plafonds de ressources pour percevoir l’AAH).

Textes de lois et jurisprudence
La rédaction vous conseille
8 novembre 2018

Une maison pour autistes inaugurée à Sébazac

article publié dans La Dépêche

Publié le 07/11/2018 à 03:51, Mis à jour le 07/11/2018 à 08:36

 

De très nombreuses personnes réunies à la salle de La Doline à Sébazac pour célébrer l'événement./ DDM, MCB

De très nombreuses personnes réunies à la salle de La Doline à Sébazac pour célébrer l'événement./ DDM, MCB

Un événement aveyronnais qui est aussi une première en France pour ce type de logement inclusif qui peut être dupliqué dans bien d'autres communes.

L'autisme est un défi prégnant de santé publique auquel il est urgent de répondre. Car la majeure partie des personnes autistes est aujourd'hui accueillie dans des structures non spécifiques et parfois mal adaptées. Trop souvent l'hébergement reste directement à la charge des parents, dans le cadre familial, avec toutes les conséquences et les problématiques que cela induit. Aussi l'inauguration, ce lundi, des Chrysalides du Comtal, logement inclusif et habitat partagé pour sept jeunes autistes en plein centre du bourg de Sébazac-Concourès représente un évènement. C'est une aussi une première en France qui ne demande qu'à être reproduite. Mais ce type de structure qui manquait cruellement est aussi le fruit d'une grande ténacité, d'un «combat administratif car il ne rentrait dans aucune case» et d'une détermination sans faille de quatre longues années. «Je ressens une certaine fierté car il a fallu mobiliser beaucoup d'énergie», confiait Joël Malbert, président d'Austisme Aveyron. SoliHa, la Fédération solidaire pour l'habitat, qui construit à partir des besoins avoue que «le projet a été compliqué à monter et a nécessité de nombreuses dérogations. Il a aussi pu voir le jour grâce à la municipalité de Sébazac qui a donné le terrain pour un euro symbolique. Les loyers, eux, seront ceux d'une résidence sociale donc faibles», explique Daniel Trémolet de SoliHa Aveyron. L'ensemble des intervenants participants à cette inauguration a souligné son caractère novateur. Denis Saules, président de SoliHa Aveyron, a parlé d'une «réalisation pionnière appelée à être essaimée en d'autres points de notre territoire». Pour Xavier Delannoy, président de SoliHa France, «il s'agit d'une réalisation exemplaire témoignage de l'habitat inclusif pour ceux qui malheureusement restent en marge du chemin». Et le même d'insister sur le fait que «le logement est un vecteur d'insertion important». Pauline Cestrières, suppléante du député Mazars, insistait, elle, sur «notre rôle d'amener nos enfants à l'indépendance». De son côté, Benoît Quintard, administrateur régional du Crédit Agricole, a souligné «un projet pilote et solidaire qui fait référence, une démarche qui fait sens». Il a conclu en souhaitant «que ces Chrysalides du Comtal voient éclore de jolis papillons». C'est en bonne voie puisque la commune d'Argences-en-Aubrac est très intéressée par la démarche. Enfin, la représentante de la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) a évoqué «un projet qui est un message porteur d'espoir et qui valorise le vivre ensemble dans une actualité où la violence et l'intolérance sont trop souvent à la une».

Autisme Aveyron, Vialarels village, 12300 Decazeville, tel 0951124731, www.autisme12.fr et autisme.aveyron@free.fr


«Chrysalides du Comtal», un modèle de logement inclusif

Cet habitat partagé est composé de 7 logements dont 2 qui sont jumelables pour éventuellement favoriser l'accueil des familles. Il comprend des espaces communs polyvalents tels que la cuisine et le salon permettant la préparation et la prise des repas en commun tout en favorisant le lien social. On y trouve aussi 5 salles pluridisciplinaires pour des activités éducatives et sociales avec des intervenants extérieurs. Au soir même de l'inauguration, les résidents se sont installés dans leur nouveau logement. «Une nouvelle vie commence pour eux dans un environnement adapté», a souligné la représentante de la préfète de l'Aveyron.

Cette opération a nécessité un investissement de plus de 1 200 000 euros dont 470 000 € d'aides récoltées. Elle a bénéficié du soutien de nombreux partenaires dont l'état, Rodez agglomération, la municipalité de Sébazac-Concourès, SoliHa, la Caisse des dépôts et de nombreux mécènes dont la Fondation Abbé Pierre et le Comité national coordination action handicap (CCAH).


3 questions à Joël Malbert, Président fondateur de l'association Autisme Aveyron

Quand est née votre association ?

Très symboliquement elle a été créée le 1er mai 2010 car ce jour-là on s'est mis au travail pour nos enfants. Elle regroupe des parents d'enfants, d'adolescents et d'adultes atteints d'autisme ou de troubles du spectre autistique.

Quel est son objectif ?

Elle est forte d'une trentaine de membres et compte aujourd'hui 8 salariés. Elle a pour but de mettre en œuvre, promouvoir et gérer toutes les actions en faveur des personnes autistes, de développer leur prise en charge, de favoriser leur autonomie, leur intégration sociale et leur bien-être, d'aider les familles ayant en charge des personnes autistes et de gérer des structures telles que celle-ci.

Qui va s'installer et comment va fonctionner cette nouvelle structure ?

De jeunes autistes proches de l'autonomie, âgés de 18 à 30 ans, qui ne trouvaient pas d'habitat adapté pour eux. Ils partageront aussi ce bâtiment avec des associations locales afin que cela devienne véritablement un lieu de vie.


Le chiffre : 7

places > dans ce logement inclusif. Cela paraît faible mais cet habitat a le mérite d'exister, et peut-être d'en engendrer d'autres, surtout quand on sait qu'une personne sur 100 en France est atteinte de troubles autistiques. Ce qui fait qu'en Aveyron il y aurait 2 800 personnes dont près de 2000 adultes pour… seulement 10 places dédiés à leur accueil.

Marie-Christine Bessou

8 novembre 2018

Résultats enquête Mission Nationale -> Attente des familles ayant un enfant en situation de handicap

Résultats de l’enquête de la Mission nationale - Accueil de loisirs et handicap sur les attentes des familles ayant un enfant en situation de handicap. Juin 2018.

 

8 novembre 2018

MOUILLER Philippe - SENAT -> Repenser le financement du handicap pour accompagner la société inclusive

 MOUILLER Philippe. Repenser le financement du handicap pour accompagner la société inclusive.
Rapport d'information n° 35 (2018-2019) fait au nom de la commission des affaires sociales,
déposé le 10 octobre 2018. 163p.
http://www.senat.fr/rap/r18-035/r18-035_mono.html
En PDF : http://www.senat.fr/rap/r18-035/r18-0351.pdf

Repenser le financement du handicap pour accompagner la société inclusive

Repenser le financement du handicap pour accompagner la société inclusive : Repenser le financement du handicap pour accompagner la société inclusive

http://www.senat.fr

 

8 novembre 2018

Comité interministériel du handicap. Gardons le cap, changeons le quotidien ! Dossier de presse du 25 octobre 2018

Comité interministériel du handicap. Gardons le cap, changeons le quotidien ! Dossier de presse
du 25 octobre 2018. 40p.
Réuni le 25 octobre 2018, le comité interministériel du handicap (CIH) a défini 5 grandes priorités
pour simplifier la vie des personnes en situation de handicap. Il a également déterminé les 5
grands chantiers qui seront menés d’ici juin 2019. La CNSA continuera d’accompagner les
maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) dans les mesures de simplification
des démarches des usagers et la mise en place de leur système d’information commun.
https://www.gouvernement.fr/sites/default/files/document/document/2018/10/dossier_de_pre
sse_-_comite_interministeriel_du_handicap_-_25.10.2018.pdf

 

8 novembre 2018

Trousse à outils de l’AVS -> accompagnement des élèves en situation de handicap

BOURNAS Nathalie, EGLIN Emmanuelle. Trousse à outils de l’AVS pour la prise de poste des
personnels en charge de l’accompagnement des élèves en situation de handicap. Académie de
Lyon – Direction des services départementaux de l’éducation nationale Rhône, 2016-2017. 44p.
http://www2.ac-lyon.fr/etab/ien/ain/ash01/IMG/pdf/livretoutilsavs2016-2017.pdf

 

7 novembre 2018

Merci à Samuel Le Bihan !

7 novembre 2018

Une évolution de l’accompagnement des enfants en situation de handicap pendant le temps périscolaire est-elle prévue ?

article publié dans la Gazette des communes

Publié le 07/11/2018 • Par Gabriel Zignani • dans : Réponses ministérielles

Réponse du secrétariat d’Etat chargé des personnes handicapées : Conformément à l’article L. 216-1 du code de l’éducation, les collectivités territoriales peuvent organiser dans les établissements scolaires des activités éducatives, sportives et culturelles complémentaires. Ces activités sont facultatives et ne peuvent se substituer ni porter atteinte aux activités d’enseignement et de formation fixées par l’État. Les collectivités territoriales en supportent la charge financière.

Les collectivités territoriales qui organisent des activités périscolaires dans le cadre d’un projet éducatif territorial (PEdT) bénéficient de l’accompagnement de l’État et de la Caisse nationale d’allocations familiales. Le fonds de soutien pour le développement des activités périscolaires est maintenu en 2018 à hauteur de 237 M€. Il bénéficiera à toutes les communes qui conservent une organisation de la semaine scolaire sur plus de quatre jours. Les activités proposées dans ce cadre n’ont pas de caractère obligatoire, mais chaque enfant doit avoir la possibilité d’en bénéficier.

Les activités périscolaires ont ainsi vocation à être accessibles à tous les élèves sans exception. L’accessibilité des activités périscolaires ne passe pas nécessairement par l’accompagnement individuel de l’enfant. Un choix opportun d’activités ou une modulation du taux d’encadrement répond à une grande partie des situations d’élèves sur ces temps spécifiques. C’est la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) mentionnée à l’article L. 146-9 du code de l’action sociale et des familles qui constate si les besoins d’un élève en situation de handicap requièrent une aide humaine sur les temps scolaires et périscolaires. Lorsque ce besoin est constaté, il est notifié dans le cadre du projet personnalisé de scolarisation (PPS) de l’élève et les administrations concernées doivent mettre en œuvre cette décision. Sur les temps scolaires, cette aide est apportée par un accompagnant des élèves en situation de handicap (AESH) recruté conformément aux modalités définies à l’article L. 917-1 du code de l’éducation.

Les collectivités territoriales peuvent se rapprocher utilement des services académiques pour avoir accès au vivier des AESH auxquels elles pourront proposer un contrat d’accompagnement des enfants en situation de handicap sur le temps périscolaire. En effet, en application de l’article 1er du décret n° 2017-105 du 27 janvier 2017 relatif à l’exercice d’activités privées par des agents publics et certains agents contractuels de droit privé ayant cessé leurs fonctions, aux cumuls d’activités et à la commission de déontologie de la fonction publique, les AESH peuvent être autorisés à cumuler une activité accessoire à leur activité principale. Afin de permettre à l’école de la République d’être pleinement inclusive, le plan de transformation du système éducatif et médico-social annoncé conjointement avec le ministre de l’éducation nationale le 4 décembre 2017 comporte un axe concernant plus particulièrement l’amélioration du recrutement et l’organisation du dispositif d’accompagnement des élèves en situation de handicap.

De manière complémentaire, le plan mercredi présenté le 20 juin 2018 par le ministre de l’éducation nationale, conjointement avec la ministre de la culture et la ministre des sports va permettre de soutenir, dès la rentrée prochaine, par un doublement de l’aide de la CAF, l’organisation par les communes d’un accueil de loisirs pleinement inclusif, à forte ambition éducative, pour tous les élèves de la maternelle au CM2, garantissant des activités adaptées aux besoins des enfants, et notamment à ceux en situation de handicap.

En conditionnant la labellisation des activités à la prise en compte des besoins éducatifs particuliers, ce plan permet d’assurer une véritable continuité éducative entre les écoles et les structures de loisirs. Il constitue une opportunité pour les élèves en situation de handicap auxquels il va offrir plus d’occasions de se développer et de révéler leurs talents à travers la pratique d’activités diversifiées dans le respect de leurs goûts et de leur rythme. Il doit également permettre aux parents d’enfants en situation de handicap de mieux concilier leur vie familiale et professionnelle, conformément à leurs attentes mesurée par une récente étude commandée par la mission nationale des accueils de loisirs, et comme préconisé par le rapport de Dominique Gillot, présidente du CNCPH « soutenir les aidants ».

7 novembre 2018

Enquête cadre scolarisation -> Questionnaire sur le PPS et sa mise en oeuvre

6 novembre 2018

Handicap : il est urgent d'agir !

handicap il est urgent d'agir val de marne

6 novembre 2018

Il n’appartient ni à l’Inspecteur d’académie, ni au médecin scolaire de décider de la suspension de la scolarité d’un enfant ...

6 novembre 2018

Mardi 20 novembre 2018 À 20.50 - Le monde en face -> Documentaire "extra-ordinaires"

 Communiqué publié sur France 5

Communiqué du 29 octobre 2018

Télécharger la version PDF MARINA CARRERE D'ENCAUSSE

LE MARDI À 20.50
LE MONDE EN FACE
Extra-ordinaires
france 5

Documentaire

mardi 20 novembre 2018 À 20.50
extra-ordinaires

Ils sont autistes, trisomiques : tous bousculent nos convictions et notre indifférence. Tous choisissent de ne plus se taire, de ne plus laisser les autres parler pour eux. Ce sont de vrais pionniers du vivre ensemble. C'est leur histoire.

 

Laura vient de fêter ses 23 ans. Elle est hôtesse d’accueil. Un emploi qu’elle a mis 5 ans à décrocher, luttant sans cesse contre les préjugés. Laura a quelque chose en plus, un chromosome, elle est trisomique.

Et cette histoire n’est pas seulement la sienne. Trisomiques ou autistes, ils sont 700 000 à vouloir vivre comme les autres. Depuis 2005, la loi handicap leur donne les mêmes droits que tout le monde. Et pourtant ils sont encore trop souvent invisibles. 

Eloise a 13 ans. Autiste asperger, elle impose sa différence avec humour. C’est une collégienne presque comme les autres.  

Aymeric a 17 ans. Diagnostiqué autiste sévère à l’âge de 3 ans, condamné par la médecine à vivre dans le silence, il est aujourd’hui apprenti paysagiste.

Magalie découvre à 38 ans qu’elle est autiste asperger, peu de temps après le moment où son fils Julien est diagnostiqué autiste sévère. Aujourd'hui elle se bat pour deux.

 

70’ - Un film de Sarah LEBAS - Réalisé par Sarah Lebas, Damien Vercaemer et Damien Pasinetti - avec la voix de Lambert Wilson - production Caméra subjective / les films du Huitième jour avec la participation de France Télévisions

 

le documentaire est suivi d'un débat présenté par Marina Carrère d'Encausse.

- Laura, 23 ans, atteinte de trisomie, hôtesse d'accueil (participe au documentaire)

- Héloïse, collégienne, autiste asperger, en classe de 3ème, (participe au documentaire)

- Sophie CLUZEL, Secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées.

- Samuel LE BIHAN, acteur et auteur de Un bonheur que je ne souhaite à personne, père d'une petite fille Angia, 7 ans, autiste-

- Elizabeth Tchoungui, mère d'un petit garçon autiste Asperger de 9 ans, Alexandre, qui publiera le 14 novembre prochain chez Flammarion Le jour où tu es né une deuxième fois

6 novembre 2018

La Place de l’animal dans le développement de l’enfant - Colloque 10 décembre 2018 Cité des Sciences et de l'Industrie à Paris

6 novembre 2018

Élaboration de recommandations pour le suivi somatique des patients atteints de pathologie mentale sévère

 

Élaboration de recommandations pour le suivi somatique des patients atteints de pathologie mentale sévère

Having a mental illness has been and remains even now, a strong barrier to effective medical care. Most mental illness, such as schizophrenia, bipolar...

https://www.sciencedirect.com

 

Voir Publication PDF sur l'encephale :

Elaboration_de_recommandations_pour_le_suivi_somatique_des_patients atteints de pathologie mentale sévère_

6 novembre 2018

Autisme : la première campagne qui n'ouvre pas la bouche

article publié sur Handicap.fr

Résumé : Des émojis pour lutter contre les idées reçues sur l'autisme ? Le ton est donné pour la campagne de l'association AVA qui tente de sensibiliser sur les méthodes de communication basées sur les pictogrammes.

Par , le 05-11-2018

« Aujourd'hui, je parle sans dire un mot », dit la pancarte. Pour apprendre la communication, c'est à dire le langage, les émotions, les apprentissages visuels sont les plus efficaces. Inconnus et influenceurs se mobilisent aux côtés de l'association Agir et vivre l'autisme (AVA) pour lutter contre les idées reçues, vulgariser et sensibiliser aux méthodes d'aide aux personnes autistes. Sur Facebook, la vidéo a été lancée le 25 octobre 2018 par trois influenceurs ; Hugo Décrypte (211 k), Natacha Birds (110 k) et Papa en cuisine (5,3 k) donnent leur voix à ceux qui n'en ont pas.

Aide, éducation et inclusion

Une minute et dix-sept secondes, c'est le temps que dure cette nouvelle campagne. Une vidéo dans laquelle hommes et femmes se succèdent avec des émojis dans les mains. Grâce à eux, on découvre le message véhiculé : « En France, l'autisme c'est 1 naissance sur 100, et ¾ des personnes autistes n'ont pas accès à l'éducation et à l'inclusion : des outils existent pour les aider ». Il s'agit de faire prendre conscience que peu de personnes autistes sont scolarisées par manque d'outils adaptés à leurs besoins. « Pour apprendre le langage, des méthodes associent images et mots comme nous avec les émojis qu'on envoie tous les jours sur Internet. Avec les bons outils, les personnes autistes sont aussi sociables que nous si nous prenons le temps de comprendre comme vous le faites maintenant. », explique le communiqué.

Un manque à combler

Encore méconnues du grand public et de nombreux professionnels, ces méthodes peuvent être utilisées dans de nombreuses situations de la vie courante. Le PECS est un système d'apprentissage basé sur un échange d'images ; l'enfant apprend que l'image représente l'objet puis que le pictogramme représente. Le Makaton combine également des signes (inspirés généralement de la langue des signes). Plus spontané, certaines personnes se l'approprient plus facilement. Enfin, les tablettes et smartphones permettent d'accéder à des applications dédiées à la communication (articles ci-dessous) ; ici, on combine souvent images et mots et surtout sons et mots. Près de 700 000 personnes sont concernées par l'autisme en France et seulement 20 % des 110 000 enfants concernés sont scolarisés. Pourtant, le milieu scolaire est le lieu où ils apprennent, très tôt, à vivre et à communiquer avec leurs pairs.

© Caroline Grimprel - BTEC

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