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"Au bonheur d'Elise"
3 mars 2019

Equipe de suivi : parents d'enfants handicapés à l'écart ?

 

Equipe de suivi : parents d'enfants handicapés à l'écart ?

Les parents d'enfants handicapés ne seraient pas toujours les bienvenus dans les équipes éducatives ou de suivi de scolarisation et certains subiraient même des pressions. Réaction de l'Education nationale qui assure le contraire. 1 mars 2019 * Par Handicap.fr / Emmanuelle Dal'Secco Les parents d'enfants handicapés ne seraient-ils pas les bienvenus dans certaines écoles ?

https://informations.handicap.fr

 

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3 mars 2019

Rapport de Mme Catalina Devandas-Aguilar consacré aux privations de liberté des personnes handicapées

Rapport publié sur le site http://www.embracingdiversity.net/

Rapport de Mme Catalina Devandas-Aguilar consacré aux privations de liberté des personnes handicapées : -> Lire la version française http://www.embracingdiversity.net/…/1549899369_ahrc4054fr.p…

Synthèse des recommandations :

*Reconnaître le droit des personnes handicapées à la liberté et à la sécurité sur la base de l’égalité avec les autres.

*Abolir toutes les lois et tous les règlements qui permettent la privation de liberté au motif d’une incapacité ;

*Mettre en place une politique de désinstitutionnalisation ;

*Mettre un terme à toutes les formes de pratiques coercitives, y compris dans les établissements de santé mentale ;

*Garantir l’accès à des voies de recours efficaces à toutes les personnes handicapées arbitrairement privées de liberté, prendre immédiatement des mesures pour leur rendre leur liberté ;

*Assurer la mise en place de services d’appui pour les personnes en situation de crise et en souffrance morale ;

*Consulter les personnes handicapées et les organisations qui les représentent et les associer activement à tous les processus de prise de décisions ;

*Sensibiliser la population au droit à la liberté et à la sécurité des personnes handicapées, en luttant contre les stéréotypes, les préjugés et les pratiques préjudiciables ;

*S’abstenir d’allouer des financements à des services qui ne respectent pas le droit à la liberté des personnes handicapées ;

*Augmenter progressivement les fonds alloués à la recherche et à l’assistance technique en vue de mettre un terme à toutes les formes de privation de liberté spécifiquement liées au handicap ;

*Garantir l’accès des personnes handicapées aux services de proximité et aux programmes de protection sociale ;

*S’abstenir de financer des lieux ou des établissements de privation de liberté des personnes handicapées.

2 mars 2019

Expliquer la résilience à l’autisme peut faire naître de nouvelles thérapies

illustration shows woman under umbrella, with genes falling around her
by  /  18 January 2019
guest image

Thomas Bourgeron

Professor, Institut Pasteur

This article is also available in anglais.

Il y a quelques années la mère d’un jeune autiste m’a téléphoné. Elle venait d’apprendre que son fils, qui était dans la vingtaine, avait une délétion de SHANK3, l’un des gènes qui, d’après les découvertes de mon équipe, subit une mutation chez certaines personnes autistes. Cette nouvelle m’a surpris parce que j’avais déjà rencontré son fils et trouvé qu’il était beaucoup moins affecté que la plupart des porteurs de ce type de mutation. Il peut communiquer et fréquente une école ordinaire.

Elle m’a expliqué que depuis qu’il était bébé, elle avait tout essayé pour le stimuler. Mais si elle avait été au courant de cette mutation, m’a-t-elle avoué, « je ne me serais pas battue comme ça. Lutter contre le génome, c’est impossible. »

Ce commentaire m’a fait comprendre à quel point le « déterminisme
génétique » est une idée profondément enracinée. Elle suppose que le résultat d’une mutation délétère ne peut être modifié. En d’autres mots, si vous êtes porteur d’une telle mutation, vous ne pouvez y échapper; votre destin est scellé.

Mais ce n’est pas une bonne façon de penser. J’en ai tiré l’inspiration pour ma recherche sur la résilience, c’est-à-dire la capacité de faire face aux graves conséquences associées à une altération génétique délétère.

Au cours des 50 dernières années, nous avons assisté à un progrès extraordinaire dans l’identification des gènes et des voies biologiques associées à l’autisme. Cependant, nous ne comprenons pas encore comment la même mutation peut avoir des résultats différents. Dans de rares cas, des gens faisant partie de la population générale ou des proches de personnes autistes sont porteurs de mutations de gènes associés à l’autisme, mais ne présentent aucune caractéristique de la pathologie.

Comprendre comment ces personnes résilientes font face aux mutations délétères pourrait fournir des renseignements importants sur la façon dont des patrimoines génétiques et des environnement particuliers contribuent à créer des différences majeures dans les trajectoires développementales et cliniques1.

Caractéristiques diverses:

L’architecture génétique de l’autisme est hétérogène. Chez certaines personnes, une seule mutation peut suffire pour entraîner une condition du spectre autistique. Chez d’autres, l’autisme est plus vraisemblablement dû à l’effet additif de milliers de variants communs, chacun ayant un faible effet.

L’identification des gènes qui induisent un risque d’autisme lorsqu’ils subissent une mutation a fait avancer considérablement notre connaissance des causes possibles de la pathologie. Il s’agit notamment des perturbations dans la production de protéines, du remodelage du complexe protéine-ADN, soit la chromatine, et de la capacité des jonctions neuronales, c’est-à-dire les synapses, à évoluer au cours du temps2.

L’identification de ces gènes a aussi suscité involontairement l’émergence d’une conception simpliste de l’autisme comme étant de nature binaire : soit vous êtes autiste, soit vous ne l’êtes pas. Cette vision simpliste fait l’impasse sur le caractère hétérogène, et les différents degrés de sévérité clinique, de l’autisme.

Qui plus est, les mutations associées à l’autisme ne provoquent pas toujours la pathologie. Certaines mutations ont une pénétrance complète; on peut dire alors que tous ceux qui en sont porteurs sont autistes. Dans d’autres cas, disons que seulement 80 pour cent des gens porteurs de la mutation sont autistes.

Déterminer pourquoi les conséquences d’une mutation varient selon les personnes demeure un défi. Mais le génome peut nous offrir certains indices.

Protection possible:

C’est un fait bien établi que la conséquence d’une mutation peut être supprimée par une autre mutation. Des études sur la levure révèlent que bon nombre de ces interactions inhibitrices se produisent entre gènes appartenant à la même voie biologique3.

Des études génétiques à grande échelle ont permis d’identifier, chez des personnes, des « gènes modificateurs » qui offrent une résilience à l’infection par VIH, à la drépanocytose, aux cardiopathies et au diabète4,5,6,7,8.

Dans le cadre d’une étude pilote, nous avons évalué la proportion de personnes résilientes dans la base de données Simons Simplex Collection, répertoire d’échantillons génétiques provenant de familles dont un enfant est autiste. (La base de données est financée par la Fondation Simons, organisme parrain de Spectrum.) Dans cette analyse, nous avons défini les personnes résilientes comme étant des frères ou des sœurs ou des parents non atteints, porteurs de mutations délétères dans un ensemble de 65 gènes fortement associés à l’autisme9.

Les résultats préliminaires provenant de 1,776 familles révèlent la présence d’une résilience chez 2 à 3 pour cent des membres de la famille de personnes autistes. Le nombre de personnes résilientes est plus élevé pour certains gènes que pour d’autres. Pour un petit nombre de gènes, nous n’avons trouvé aucune personne résiliente. Nous procédons actuellement à la vérification du nombre de personnes résilientes et de personnes atteintes pour chacun des 65 gènes. La prochaine étape consistera à déterminer les facteurs grâce auxquels les personnes résilientes font face à leurs mutations délétères.

Par exemple, des circuits cérébraux sensibles au genre pourraient moduler la fréquence à laquelle les mutations associées à l’autisme et l’autisme sont présents simultanément. Les garçons sont de quatre à huit fois plus susceptibles que les filles de recevoir un diagnostic d’autisme. Il est difficile de comprendre les raisons de cette disparité. Mais une des explications pourrait être que les autres gènes, peut-être même la forme non mutante des gènes modifiés, agissent en tant que modificateurs.

Par exemple, chez les personnes résilientes,certains gènes pourraient être exprimés à des niveaux plus élevés que d’habitude ou être porteurs d’une autre mutation qui atténue les effets de la mutation délétère.

Stimulation de la resilience:

Enfin, l’accès à des traitements de grande qualité pourrait augmenter la résilience. Une étude de 2012 a démontré qu’avec le temps, environ 10 pour cent des enfants atteints d’un autisme grave se sont épanouis et ont fait des progrès considérables10. Un facteur qui distingue ces enfants des autres est que leur famille jouit d’un statut socio-économique plus élevé.

L’accès au traitement a stimulé la résilience chez d’autres pathologies héréditaires. Par exemple, un régime alimentaire sans phénylalanine peut prévenir la déficience intellectuelle associée à la phénylcétonurie, maladie métabolique héréditaire qui peut provoquer une accumulation toxique de phénylalanine dans le cerveau, si ce régime est observé dès les premières semaines de la vie11.

Au fil du temps, de plus en plus de personnes auront accès à leur profil génétique. Même si cette information devait aboutir à des traitements et à des mesures préventives plus efficaces, elle pourrait aussi être source d’angoisses inutiles chez les personnes porteuses d’une mutation délétère.

Une meilleure compréhension des mécanismes qui sous-tendent la résilience pourrait mener à de nouvelles pistes pour atténuer des résultats cliniques graves, mais aussi alléger la charge émotionnelle que peut exercer le dépistage génétique. Et comme Louis Pasteur l’a dit un jour : « Le meilleur médecin est la nature : elle guérit les trois quarts des maladies et ne dit jamais de mal de ses confrères. »

Thomas Bourgeron est professeur de génétique à l’Université Paris-Diderot et chercheur à l’Institut Pasteur à Paris.


References:
  1. Szatmari P. Dev. Med. Child Neurol. 60, 225-229 (2018) PubMed
  2. Bourgeron T. Nat. Rev. Neurosci. 16, 551-563 (2015) PubMed
  3. van Leeuwen J. et al. Science 354, 6312 (2016) PubMed
  4. Chen R. et al. Nat. Biotechnol. 34, 531-538 (2016) PubMed
  5. Cohen J. et al. Nat. Genet. 37, 161-165 (2005) PubMed
  6. Flannick J. et al. Nat. Genet. 46, 357-363 (2014) PubMed
  7. Galarneau G. et al. Nat. Genet. 42, 1049-1051 (2010) PubMed
  8. Philpott S. et al. J. Acquir. Immune Defic. Syndr. 21, 189-193 (1999) PubMed
  9. Abrahams B.S. et al. Mol. Autism 4, 36 (2013) PubMed
  10. Fountain C. et al. Pediatrics 129, e1112-1120 (2012) PubMed
  11. Vockley J. et al. Genet. Med. 16, 188-200 (2014) PubMed
2 mars 2019

Site de Phantom : Comprendre l'autisme

27 févr. 2019
Par Blog : Le blog de Jean Vinçot


Le site réalisé par une personne autiste, Phantom, est très riche d'informations.
A consulter et à suivre. Quelques exemples récents.

 

 http://comprendrelautisme.com/

Site comprendre l'autisme
Site comprendre l'autisme

 Autisme et expressions faciales

 Les expressions faciales sont des facilitateurs de communication lors des interactions. Par exemple, un sourire peut montrer l’intérêt de la personne pour un sujet de conversation, un froncement de sourcil, de l’empathie. Une méta-analyse de 39 études, publiée en décembre 2018 montre que les personnes autistes ont des difficultés à produire et comprendre les expressions faciales.

http://comprendrelautisme.com/autisme-et-expressions-faciales/

Les compétences cognitives des personnes autistes : difficulté d’évaluation

Les professionnels et les familles constatent souvent qu’il est complexe d’évaluer les compétences cognitives des personnes autistes avec des tests classiques, notamment les tests d’intelligence. Certains enfants ont des compétences et des connaissances mais ils n’arrivent pas à les déployer lors de la passation des exercices formalisés.

http://comprendrelautisme.com/les-competences-cognitives-des-personnes-autistes-difficulte-devaluation/

L’identification de genre chez les femmes autistes

Cet article traite de l’identité de genre dans dans l’autisme, notamment l’identification de genre chez les femmes autistes et les différences par rapport au genre entre les personnes autistes (hommes et femmes) et non autistes.

http://comprendrelautisme.com/identification-de-genre-chez-les-femmes-autistes/

Les recherches scientifiques sur l’autisme : 10 avancées majeures en 2018

Chaque année la revue de vulgarisation Spectrum News opère un classement des articles notables issus  des recherches scientifiques sur l’autisme durant l’année passée.

Cette année encore, ils ont demandé  à des chercheurs d’évaluer les recherches scientifiques sur l’autisme les plus importantes, celles qui ont changé leur point de vue sur l’autisme ou sur la façon de le traiter.

http://comprendrelautisme.com/10-recherches-scientifiques-sur-lautisme-en-2018/

Une analyse massive redéfinie la carte des racines génétiques de l’autisme

Ce texte est une traduction libre d’un article paru dans le magasine Spectrum News :

Massive analysis refines map of autism’s genetic roots de Nicholette Zeliadt  /  December 2018

http://comprendrelautisme.com/la-carte-des-genes-de-lautisme/

L’autisme et le Syndrome de Stress Post-Traumatique

Cet article traite de l’autisme et le Syndrome de Stress Post-Traumatique en détaillant ses manifestations chez les personnes autistes. C’est un résumé de la recherche suivante : Behavioral Symptoms of Reported Abuse in Children and Adolescents with Autism Spectrum Disorder in Inpatient Settings, dont vous trouverez les références complètes en bas de page.

http://comprendrelautisme.com/lautisme-et-le-syndrome-de-stress-post-traumatique/

Utilisation des écrans tactiles chez les personnes autistes

Les écrans tactiles portables ont fait l’objet de beaucoup de recherches durant les dernières années, notamment chez les personnes autistes.

http://comprendrelautisme.com/lutilisation-des-ecrans-tactiles-chez-les-personnes-autistes/

Les facteurs qui augmentent l’utilisation de soins psychiatriques

Aujourd’hui, plusieurs études montrent que les personnes autistes ont davantage recourt aux soins psychiatriques que la population générale. Cependant, on observe aussi des facteurs de risque à l’intérieur de la population des personnes autistes et l’utilisation élevée des soins psychiatriques n’est pas distribuée de la même manière dans le spectre de l’autisme.

http://comprendrelautisme.com/les-facteurs-qui-augmentent-le-risque-dhospitalisation-en-service-psychiatrique/

Les péripéties d’Alice : le monde du travail

http://comprendrelautisme.com/les-peripeties-dalice-le-monde-du-travail/

 © Phantom
© Phantom
2 mars 2019

Groupe, rock et handicap : l’uppercut Percujam

article publié dans Faire-Face

Sur scène, Percujam c'est quinze musiciens et chanteurs, neuf artistes autistes et six éducateurs et un rock indépendant entraînant. ©DR

En salles à partir de ce mercredi 4 avril, le film Percujam nous embarque dans l’aventure d’un groupe de rock atypique composé d’artistes autistes et d’éducateurs. Magie de la musique : sur scène, impossible de savoir qui est handicapé. Attention : vous allez taper du pied et fredonner !

Ils sont bluffants. Ils dégagent une énergie intense. À se demander si l’autisme – lorsqu’ils le domptent par la musique – ne décuple pas leurs talents. Les Percujam existent depuis vingt ans. Mais leur notoriété, à la faveur du documentaire éponyme qui sort ce mercredi en salles, a pris de l’ampleur ces derniers mois. Pour une raison évidente : ce film donne envie d’aller les voir en concert. 

Alternote, foyer unique au monde

Sur scène, ils sont quinze, neuf artistes autistes et six éducateurs musiciens. Tous travaillent dans un foyer d’accueil médicalisé (Fam) unique au monde, Alternote, à Antony dans les Hauts-de-Seine. C’est là que le réalisateur Alexandre Messina (lire ci-dessous) a posé sa caméra pendant quatre ans, de 2012 à 2016. Il a capté leur quotidien, leur travail en studio, leur passion pour la musique, et une parole – forcément inhabituelle à nos oreilles – sur leur métier.

On embarque avec eux en tournée sur les routes de France, on rit et on s’attache à ces rockeurs festifs dotés d’une différence qui nous interpelle. Kévin, le fan de culture américaine. Gilou, la mascotte. Milène et ses mots sans queue ni tête, scandés à la manière d’une poétesse.

Contrastes au quotidien

Dans les scènes du quotidien, l’autisme apparaît ainsi dans toutes ses manifestations : mouvements incontrôlés, paroles incohérentes, angoisses et absences silencieuses de ces jeunes soudains perdus dans leur monde. Le contraste avec les scènes musicales – au moment de composer, en répétition, en concert – est saisissant : de handicap, il n’y a plus. Nous voici incrédules et admiratifs devant leur capacité de concentration et d’apprentissage, leur sens du rythme, leur aisance à jouer d’un instrument.

C’est Jean-Rodrigue dont les doigts glissent, fluides, sur les touches du piano. Et qui, dans la scène suivante, porte péniblement sa fourchette à sa bouche. C’est Kévin, face caméra, qui dit son « rêve d’être chanteur » avec son langage en désordre. Et qui, au plan d’après, apprend – et traduit même – les paroles d’une chanson espagnole. Comment même ne pas voir en Raphaël, qui joue du violon depuis l’âge de 7 ans, de la batterie, de la basse et chante, un “Rain Man” de la musique ?

Lire aussi

De l’émotion à fond

Comment ces artistes gèrent-ils leur handicap pour parvenir – avec ce talent, cette énergie et un tel plaisir – à créer  ? Percujam ne l’explique pas car ce n’est pas un film sur l’autisme. C’est un film sur la musique et son pouvoir de nous mettre en relation les uns avec les autres au-delà de nos différences. C’est ce que font les musiciens de Percujam, alors même que leur handicap les porte en principe à l’isolement.

« Même sans bien connaître l’autisme, je me dis que les personnes qui en sont atteintes ont du mal à gérer leurs émotions. Alors c’est vraiment surprenant de voir comment les Percujam nous en font ressentir de si fortes à travers leur passion du son, témoigne  Joachim qui a assisté à une avant-première en mars au Max Linder à Paris. Percujam ça m’a donné envie de saisir une guitare électrique et de chanter à tue-tête. »

Du rock diablement entraînant

Leur rock alternatif est aussi diablement entraînant. Pour ne pas dire entêtant. « Artistes autistes, une lettre d’écart / artistes autistes, une note d’espoir » Autant vous prévenir : vous allez scander ce refrain pendant quelques heures après avoir vu Percujam sur écran… ou en live. Aurélia Sevestre

Rendez-vous sur Facebook pour connaître le calendrier des projections du film ou des concerts du groupe.

Alexandre Messina, réalisateur : « Ils sont beaucoup plus libres que nous. »

Lorsqu’une éducatrice, amie de son frère, lui propose d’assister à une répétition du groupe Percujam en 2012, Alexandre Messina s’y rend « sans arrière-pensée, mais en m’attendant quand même à voir des particularités. Je ne savais pas ce qu’était l’autisme. Et je ne le sais sans doute pas plus aujourd’hui. Ce jour-là, je n’ai pas vu d’autistes. J’ai vu des musiciens. Jusqu’à ce qu’ils s’arrêtent de jouer. »

Percujam, son film, s’achève en apothéose par un concert à l’Olympia en 2016. C’était « le rêve » que Kevin, l’un des musiciens, lui avait confié face caméra dès les premiers tournages. Un documentaire en forme de success story ? Le réalisateur s’en défend. « Je n’ai pas cherché à éluder les problématiques. Aujourd’hui, les propositions affluent mais Percujam ne peut faire huit concerts par mois : ses musiciens ont tous des angoisses qui peuvent surgir à n’importe quel moment, aucun déplacement n’est simple. »

On l’oublierait presque à voir ses images, tant la musique semble tout y remettre « en ordre ».  Et nous mettre en lien avec ces artistes particuliers. « J’ai moi-même appris à communiquer avec eux, confie le réalisateur. Et j’ai découvert qu’ils sont beaucoup plus libres que nous. »

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2 mars 2019

Les conditions d'attribution de la prestation de compensation (PCH)

 

Les conditions d'attribution de la prestation de compensation (PCH)

Vous devez acheter du matériel pour votre enfant ? Vous avez des dépenses pour aménager votre logement ou votre véhicule ? Votre enfant a besoin d'être accompagné par une tierce personne, par une aide à domicile ? Pour faire face à ces frais, vous pouvez faire une demande d'aide financière appelée la " Prestation de compensation du Handicap " (PCH).

http://www.enfant-different.org

 

2 mars 2019

Ma vie avec l'autisme

 

Ma vie avec l'autisme

Quand URBANIA m'a demandé si j'avais le temps de leur écrire un petit texte de 500 mots pour parler de ma vie en tant qu'autiste, j'ai juste pas répondu. Après quelques jours et une relance, j'ai répondu que j'allais voir si j'ai le temps. Je suis pas mal occupé.

https://urbania.ca

 

2 mars 2019

Formulaire CAF et ressources diminuées : les actions de l'Unapei

 

Formulaire CAF et ressources diminuées : les actions de l'Unapei

L'Unapei a été alertée sur les conséquences du nouveau formulaire CAF de déclaration de ressources qui a entraîné des pertes de revenus injustifiées pour de nombreuses familles. La situation est en voie d'être résolue. Depuis fin décembre, le nouveau formulaire de déclaration de ressources de la CAF fait des ravages.

https://www.unapei.org

 

2 mars 2019

Sommeil perturbé par un enfant handicapé : comment je fais ?

article publié sur Hizy

Équipe éditoriale

Sommeil perturbé par un enfant handicapé : comment je fais ?
La privation de sommeil quand on élève un enfant handicapé est une torture familière. Pourtant, il est possible de composer avec cette contrainte pour mieux la supporter.

Quand on a fait des efforts toute la journée pour être à l’heure aux rééducations, pour porter, soigner son enfant handicapé, prendre soin de la famille et de la maison, il reste un rêve, le soir venu : s’allonger et dormir. Or, « le temps de travail des parents comprend aussi les nuits ! », rappelle très justement Aliette, maman d’un enfant polyhandicapé. L’apprentissage de la nuit, propre à tous les bébés, dure souvent de longues années avec un petit atteint d’un handicap. Cette difficulté est une composante de certains syndromes (Angelman, Smith-Magenis, Rett) et elle est fréquente chez les enfants souffrant d’épilepsie.

Adieu nuits tranquilles et intimité

Les conséquences de nuits agitées sont énormes dans la vie de l’adulte. Les levers sont douloureux, l’attention, au travail, en pâtit. À tel point, parfois, que des parents sont amenés à faire un choix : « J’ai arrêté de travailler, j’investis mon énergie professionnelle dans l’éducation de mon enfant », indique Aliette. D’autres préfèrent dormir à tour de rôle pour continuer à travailler tous les deux. Les nuits deviennent alors des courses de relais peu conciliables avec le besoin d’intimité d’une vie de couple. Partenaires associés à l’aventure sans avoir rien demandé, les frères et sœurs peuvent eux aussi ressentir le déséquilibre des nuits perturbées. Parfois les cris de l’enfant agité les réveillent. Et s’ils ont le sommeil lourd, ils endurent tout de même au réveil la mauvaise humeur de leurs parents, rendus agressifs par la fatigue.

Le temps peut arranger les choses

Il suffit parfois de tenir, cahin-caha, en attendant que cela s’arrange. L’avancée en âge est la meilleure des médecines : un enfant qui a atteint une certaine maturation neurologique fait ses nuits. « Il a fallu des années avant que notre fils apprenne à se rassurer, à se repérer dans le temps. Peu à peu, il s’est calmé. Le réglage du sommeil demande de la patience. Il ne faut jamais oublier que la bataille n’est pas perdue », commente Aliette.

Être prudent avec les médicaments

Autre mesure le traitement médical, une aventure délicate qui requiert de nombreux ajustements. « Je refuse de le transformer en zombie, précise Catherine, maman de Thibaut, 9 ans. Mais il faut accepter de faire des tests, essayer des décontractants, des combinaisons de remèdes. L’important est de consulter un spécialiste qui prend le problème au sérieux et ose tenter un traitement. Souvent, le généraliste s’est montré trop hésitant. » On peut aussi espérer dénicher, dans la malle aux solutions, le petit miracle inattendu. À 4 ans, Mathilde s’est mise à dormir… entre les pattes du gros chien qu’on venait de lui acheter.

La quantité de sommeil ne fait pas tout

Pourtant, « dans la difficulté de la nuit, la question du sommeil lui-même n’est pas la plus importante », affirme Xavier Bied-Charreton, pédiatre et co-auteur d’un délicieux florilège, Les secrets des mots de la nuit. Il ouvre une réflexion plus vaste : la nuit dépend de la journée qu’elle prolonge. « Pour traiter du sommeil, on entre dans l’intimité de la vie familiale. Il faut se demander comment se passe la soirée, quelles sont les relations entre les membres de la famille lors du dîner. Des consultations longues sont indispensables pour aborder ces détails dont on parle rarement à la première rencontre. » Au fil des ans, les parents trouvent les attitudes qui leur conviennent et apprennent à connaître leurs limites. « Je voulais tout assumer, j’ai craqué », admet une maman. S’en sont suivis une dépression, six mois d’arrêt maladie. Aujourd’hui, reposée, elle a repris le métier qu’elle aimait. Son fils est entré en internat cette année.

Apprendre à être patient

« Il nous manque, c’est vrai, dit-elle. Mais j’ai beaucoup plus de patience la nuit du week-end, je sais que le lendemain je vais dormir. » L’internat, séparation difficile, permet en même temps à la fratrie de reprendre sa place. Au cœur de ses nuits perturbées, le papa de Pascale s’est découvert un talent de peintre ! Depuis que Pascale dort bien… son père ne peint plus. D’autres parents se retrouvent au salon à jouer aux cartes ou bien font appel à une baby-sitter : « Il dort bien quand il n’est pas à la maison. Mais, pour nous, quelle angoisse : saura-t-elle faire ce qu’il faut en cas de problème ? » Ne pas pouvoir dormir n’est jamais une affaire secondaire. « Ayez le courage d’aborder le sujet lors d’une consultation et non pas sur le pas de la porte », conseille le docteur Bied-Charreton. Le mal n’est pas inéluctable, même s’il reste lourd et que la demande des parents pour la prise en charge d’une garde de nuit demeure cruellement ignorée.

Gérer son sommeil, comme les navigateurs !

Lancés en solitaire dans de grandes courses autour du monde, les navigateurs s’appuient souvent sur des techniques de gestion du sommeil (issues de la sophrologie ou de la relaxation) qui peuvent être utiles à toute personne contrainte de dormir très peu. Des siestes de vingt minutes, par exemple, suffisent pour bien récupérer, à condition d’intégrer le repos dans les rythmes spontanés de l’organisme : on est du soir ou du matin. On peut aussi apprendre à repérer les portes d’entrée du sommeil, ces instants où l’on s’endormira rapidement et profondément. Moins de sommeil léger, mais du sommeil profond en quantité suffisante, voilà le secret des petits dormeurs et des marins.

L’avis du professionnel

« L’organisme s’adapte »

Éric Mullens, médecin responsable d’un centre du sommeil à Albi.

Les conséquences d’un sommeil perturbé chez un parent réveillé la nuit sont les mêmes que chez un insomniaque. Celui qui sort d’une phase de sommeil profond va se sentir comme abruti. De toute façon, son sommeil va être trop court. Il va souffrir d’endormissement diurne, de somnolence, d’irritabilité et aussi d’hyperactivité. Afin de lutter contre le sommeil, il va chercher à se stimuler, et cette surstimulation entretient elle-même la fatigue. Pour éviter cela, il faut faire la sieste. Mais dans tous les cas, quand la cause des perturbations est supprimée, ces symptômes disparaissent et un sommeil satisfaisant s’installe. L’organisme est très souple, il s’adapte aux exigences extérieures. Si l’adulte ne récupère pas son rythme initial tout de suite, cela peut tenir aux modifications dues à l’âge. Il ne faut pas toujours accuser les années d’insomnie.
2 mars 2019

Dragons 3 : Le monde caché aujourd'hui au Kosmos de Fontenay-sous-Bois

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Ciné-ma différence — 60 rue Didot — 75014 Paris — Tél. +33(0)1 71 20 22 64

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Fontenay-sous-Bois Info

Samedi 2 mars 2019 à 16h15

Synopsis : Harold est maintenant le chef de Berk au côté d’Astrid et Krokmou, en tant que dragon, est devenu le leader de son espèce. Ils réalisent enfin leurs rêves de vivre en paix entre vikings et dragons. Mais lorsque l’apparition soudaine d’une Furie Eclair coïncide avec la plus grande menace que le village n’ait jamais connue, Harold et Krokmou sont forcés de quitter leur village pour un voyage dans un monde caché dont ils n’auraient jamais soupçonnés l’existence. Alors que leurs véritables destins se révèlent, dragons et vikings vont se battre ensemble jusqu’au bout du monde pour protéger tout ce qu’ils chérissent.

Cinéma Le Kosmos

243 ter avenue de la République - 94120 Fontenay-sous-Bois
Salle NON accessible pour l’instant aux personnes à mobilité réduite (escalier). Boucle magnétique.

Tarif : 2,3 € avec le code « Envol Loisirs » à la caisse

Contact : Marie-Françoise LIPP

Téléphone : 06 82 01 27 97

Courriel : fontenaysousbois@cinemadifference.com

Grâce au :


 

Ciné-ma différence : des séances de cinéma TOUS PUBLICS, adaptées pour les personnes dont le handicap peut entraîner des troubles du comportement.
Présence de bénévoles / Information de l’ensemble du public / Son modéré / Lumière éteinte doucement / Absence de publicité et de bandes annonces.

1 mars 2019

Samedi 30 mars Paris à l'Institut Pasteur -> 13h30-18h Autisme : que nous enseigne la recherche ?

Autisme : que nous enseigne la recherche ?

Samedi 30 mars 2019 - 13h30 - 18h00
Institut Pasteur, Paris, Centre d'information scientifique

Journée de l'autisme 2019 - Institut Pasteur

Cette journée, organisée à l’initiative de Thomas Bourgeron, chef de l’unité Génétique humaine et fonctions cognitives à l’Institut Pasteur et de son équipe, sera l’occasion, pour le grand public et notamment pour les patients et leurs familles, de rencontrer des chercheurs et des cliniciens intervenant à différents niveaux dans la compréhension et la lutte contre ce trouble qu’est l’autisme.

Les derniers travaux et découvertes sur l'autisme issus des interactions entre les chercheurs de l’Institut Pasteur, les pédopsychiatres de l’hôpital Robert Debré, et plus largement les partenaires français et européens (Fondation FondaMental, AIMS-2-Trials) seront exposés. 

Ces travaux visent à mieux comprendre les bases génétiques de l’autisme et à identifier des cibles pour de nouveaux traitements. 

A l’issue des présentations, chercheurs et cliniciens seront disponibles pour répondre aux questions des participants à cette journée.

En présence d’Erik Orsenna, ambassadeur de l'Institut Pasteur.

#JournéeAutisme

Programme

12h00 - 13h30 Visite libre du Musée Pasteur

À partir de 13h30 Accueil des participants par les chercheurs et cliniciens du projet

14h00 Mot d'ouverture et introduction

Stewart Cole, directeur général de l'Institut Pasteur,

Hélène Gilardi, directrice générale de l'Hôpital Robert Debré AP-HP

14h15 Comprendre l’autisme

  • 14h15 - 14h30 Pourquoi la génétique est si importante pour comprendre l’autisme ? Quels enjeux ?

Thomas Bourgeron, Professeur à l’université Paris Diderot, chef de l’unité Génétique humaine et fonctions cognitives à l’Institut Pasteur 
Richard Delorme, chef du service de Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’hôpital Robert Debré

  • 14h30 - 15h00 Comment y répondre ? De la clinique à la génétique moléculaire.

Claire Leblond, maître de conference à l’université Paris Diderot, chercheuse dans l’unité Génétique humaine et fonctions cognitives à l’Institut Pasteur
Freddy Cliquet, ingénieur bioinformaticien dans l’unité Génétique humaine et fonctions cognitives à l’Institut Pasteur
Anna Maruani, psychiatre à l’hôpital Robert Debré
Thomas Rolland, chercheur CNRS dans l’unité Génétique humaine et fonctions cognitives à l’Institut Pasteur
Frédérique Amsellem, psychologue de l’unité de Génétique humaine et fonctions cognitives à l’Institut Pasteur et à l’hôpital Robert Debré
Anne-Claude Tabet, responsable de l’unité Fonctionnelle de cytogénétique à l’hôpital Robert Debré

  • 15h00 - 15h10 Discussion
  • 15h10 - 15h40 Que faut-il comprendre du fonctionnement du cerveau ?

Roberto Toro, chercheur dans l’unité de Génétique humaine et fonctions cognitives à l’Institut Pasteur et au Centre de Recherche Interdisciplinaire
Anita Beggiato, psychiatre à l’hôpital Robert Debré
Guillaume Dumas, chercheur dans l’unité de Génétique humaine et fonctions cognitives à l’Institut Pasteur et coordinateur scientifique de la plateforme SoNeTAA dans le service de Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’hôpital Robert Debré
Aline Lefebvre, psychiatre à l’hôpital Robert Debré et coordinatrice clinique de la plateforme SoNeTAA dans le service de Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’hôpital Robert Debré

  • 15h40 - 16h00 Pourquoi développer des modèles cellulaires et animaux ?

David Digregorio, chef de l’unité Imagerie dynamique du neurone à l’Institut Pasteur et directeur du département Neurosciences de l’Institut Pasteur
Elodie Ey, chercheuse dans l’unité de Génétique humaine et fonctions cognitives à l’Institut Pasteur

  • 16h00 - 16h10 Discussion

16h10 Visite des stands (clinique, génétique, imagerie, modèles, etc.)

17h00 Intervenir

  • 17h00 - 17h15 Le projet européen AIMS-2-Trials et les essais thérapeutiques

Eva Loth, maître de conference, King’s College, Londres
Richard Delorme, chef du service de Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’hôpital Robert Debré

  • 17h15 - 17h25 Discussion
  • 17h25 - 17h45 Les partenaires

Samuel Le Bihan et Florent Chapel, Autisme Info Service
Marion Leboyer, Fondation FondaMental
Danièle Langloys, Autisme France

17h45 La stratégie nationale autisme et les troubles du neurodéveloppement.

Claire Compagnon, déléguée interministérielle Stratégie nationale pour l’autisme

17h55 Conclusion

Thomas Bourgeron
Erik Orsenna

18h00 Cocktail et visite des stands

Informations pratiques

Inscription obligatoire ici
 
Nous vous remercions de bien vouloir confirmer votre présence en vous inscrivant au plus tard le 22 mars 2019 (dans la limite des places disponibles).
Une pièce d’identité ainsi que le justificatif de votre inscription vous seront demandés à l’accueil.
 

Télécharger le programme.

1 mars 2019

Dimanche 31 mars 2019, la ville de Bry-sur-Marne organise sa Marche pour l'autisme - 2ème édition

alogo ville de Bry-sur-Marnerticle publié dans La Vie à Bry - N° 453 Mars 2019

 

 

À l’occasion de la journée Mondiale de sensibilisation à l’Autisme, la Ville s’investit pour cette cause nationale en organisant pour la deuxième année une marche solidaire le 31 mars.

L’année dernière, vous étiez presque une centaine à vous mobiliser pour soutenir cette première marche solidaire, aux côtés de Marilyne LANTRAIN, Conseillère municipale déléguée au Handicap, du CMJ et de toute l’équipe du service Social, afin de changer le regard sur le handicap.

Pour la deuxième année consécutive, la Ville organise en parallèle de la journée Mondiale de sensibilisation à l’Autisme, le 2 avril, une marche « Bleue » qui se déroulera le dimanche 31 mars à partir de 9 h 45, pour une durée d’environ 1 h 30.Cette marche sera ponctuée par un lâché de ballons biodégradables sur les bords de Marne. Une navette fermera la marche si certains ne peuvent effectuer la totalité du parcours à pied. Pour ceux qui le souhaitent, des boissons et une collation clôtureront la marche pour un moment d’échange convivial.

Du centre-ville à la passerelle en passant par le boulevard Galliéni, venez vous aussi soutenir cette cause. Vêtu d’un t-shirt bleu, couleur symbolique de l’autisme, participez à cette marche solidaire ouverte à tous. Nous comptons sur vous !

Dimanche 31 mars à 9 h 45 - Code vestimentaire : t-shirt bleu
Sur le parvis de l’Hôtel de Ville

Retrouvez ci-dessous le parcours de la marche :

carte marche journée de l'autisme

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