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"Au bonheur d'Elise"
1 avril 2023

Autisme : « Les principales difficultés sont au niveau scolaire » dans les Deux-Sèvres

Autisme : « Les principales difficultés sont au niveau scolaire » dans les Deux-Sèvres

Publié le 01/04/2023 à 18:00 | Mis à jour le 01/04/2023 à 18:23

Sophie Condac-Pignon, Frédérique Buffet, Sylvie Zuntini et Nathalie Robin.

Sophie Condac-Pignon, Frédérique Buffet, Sylvie Zuntini et Nathalie Robin.
© Photo NR

L’association Autisme Deux-Sèvres réunit une soixantaine de familles, souvent confrontées au manque de places adaptées aux enfants, adolescents et adultes souffrant de ces troubles.

À l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, Autisme Deux-Sèvres étaient présente sur la place de la Brèche, à Niort, samedi 1er avril 2023.

« Notre objectif est de toucher des familles qui ne nous connaissent pas, qui ont des questions ou des inquiétudes », explique Sylvie Zuntini, présidente de cette association qui regroupe une soixantaine de familles.

Délais d’attente très longs

Chaque mois, plusieurs rencontres sont organisées entre adhérents. « , explique la présidente. Les principales difficultés sont au niveau de la scolarité. »

Autisme Deux-Sèvres demande notamment la création d’Unités d’enseignements dédiées aux troubles du spectre autistique dans les collèges : « Cela existe dans d’autres départements, indique la vice-présidente Sophie Condac-Pignon. Ces UE sont destinées à des enfants dont le niveau se trouve entre l’Ulis et l’IME. Ils sont plusieurs dans le département pour lesquels il n’y a pas de solution à la prochaine rentrée. Nous allons rencontrer l’Agence régionale de santé prochainement à ce sujet. »

« On manque également de moyens pour accompagner les adultes qui le peuvent vers l’autonomie, mais aussi de places pour les plus déficients , poursuit la vice-présidente Frédérique Buffet. Le résultat, c’est qu’ils restent longtemps chez leurs parents et ça se termine souvent mal, avec des hospitalisations en psychiatrie. Mais la situation est plus grave encore dans d’autres départements, et du coup nous ne sommes pas prioritaires. »

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