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"Au bonheur d'Elise"
26 juin 2015

Ce Brésilien valide s'est garé sur une place handicapée ...

Voici la Vengeance d'un Fou du Post-It

 
Ce Brésilien Valide s'est Garé sur une Place...

Découvrez LA vidéo qui fait le tour du monde avec ce jeune indélicat, et parfaitement valide, qui s'était garé sur une place handicapé. Regardez dans quel 'état' il retrouve la voiture !! Bien sûr, impossible de repartir vite et du coup les piétons vont l'applaudir ironiquement pour qu'il se sente le plus mal à l'aise possible.. Gageons qu'il ne piquera plus les places pour personnes à mobilité réduite !!!

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26 juin 2015

Rappel : Le Congrès d'Autisme France c'est le 14 novembre 2015 au Palais des Congrès de Paris

 

Congrès d'Autisme France 2015

 

Autisme - On ne lâchera rien

Ce ne sont pas les chantiers qui manquent

 

Palais des Congrès de Paris
le 14 novembre 2015
   

Le plan autisme 3 a permis depuis deux ans quelques avancées : elles restent limitées et précaires, malgré un investissement ministériel fort. Ce congrès sert à rappeler que nous ne laisserons pas sans suite les avancées du plan et que nous gardons nos exigences pour que l’actualisation des pratiques, souhaitée par les familles comme par les professionnels, puisse se poursuivre. Nous nous trouvons devant une série de chantiers que nous devons faire avancer avec rigueur et détermination, en concertation étroite avec les professionnels engagés à nos côtés.

Nous faisons le choix en 2015 de mettre l’accent sur :

  • Le diagnostic et l’intervention précoces
  • L’importance cruciale de l’évaluation fonctionnelle
  • La nécessité d’avoir des outils adaptés pour évaluer les besoins des enfants et adultes
  • La fluidité dans les parcours scolaires La qualité dans les établissements pour adultes

 

Programme détaillé

Renseignements complémentaires

 

Pour s'inscrire :

Bulletin d'inscription à télécharger pour un paiement par chèque ou virement, à nous retourner accompagné de son règlement à Autisme France - 1175 avenue de la République - 06550 LA ROQUETTE-SUR-SIAGNE.

Paiement en ligne sécurisé par Carte Bancaire
 

Congres_AF_2015_Bandeau_site

 

 

Renseignements : Tél. 04 93 46 01 77 -  email :  autisme.france@wanadoo.fr


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25 juin 2015

Moussaron : maltraitance sans responsables

Moussaron : maltraitance sans responsables
Alors qu'elle disposait d'un rapport accablant sur les conditions d'accueil de jeunes handicapés au sein de l'IME Moussaron, l'Agence régionale de santé Midi-Pyrénées n'a pas saisi le procureur de la République.

Publié le 24 juin 2015

Beaucoup de questions et peu de réponses. L’affaire de l’Institut médico-éducatif (IME) Moussaron à Condom, dans le Gers, continue de susciter l’incompréhension de nombreuses associations de personnes en situation de handicap. Leur comité d’entente Midi-Pyrénées vient de rendre public, le 18 juin, une lettre ouverte à l’Agence régionale de santé (ARS) Midi-Pyrénées et à Pierre Aurignac, le procureur de la République du Gers.

«Pourquoi une telle absence de réaction de l’ARS ?»

capture depeche itw procureur AuchCe dernier avait accordé une interview à la Dépêche du Midi (photo ci-contre), le 16 avril. Il y expliquait que les plaintes des salariés et du ministère des Personnes handicapées contre la direction de l’IME avaient été classées sans suite. Tout comme celles de quatre des cinq familles de résidents ayant engagé des poursuites. « L’ARS ne m’a pas saisi pour une quelconque maltraitance institutionnelle », précisait-il. « Pourquoi une telle absence de réaction de l’ARS ? Comment se situe l’ARS dans cette affaire par rapport à la mission qui lui incombe de défense des droits des usagers de la santé ? », interroge le Comité d’entente régional.

Atteintes à la santé, à la sécurité et à la dignité

synthese de la mission rapport ARS Moussaron 072013Le rapport établi en juillet 2013 par des inspecteurs de l’ARS (photo ci-contre) était pourtant accablant. Il pointait de « graves dysfonctionnements (…) susceptibles d’affecter la santé, la sécurité, le bien-être physique et moral, le respect de la dignité et de l’intimité des jeunes accueillis ». Mais aussi « une situation de maltraitance institutionnelle » : « Durant la nuit, la majorité des enfants est contenue physiquement (…) sans prescription médicale, ce qui est contraire aux droits de l’enfant » ; « les enfants polyhandicapés restent seuls sans surveillance continue de 19 à 20h », etc.

Des faits passibles de sanctions pénales

« La maltraitance n’est pas une qualification pénale, éclaire Myriam Fabre, docteur en droit et auteur d’une thèse sur la violence institutionnelle. Mais de nombreux faits relevés par les inspecteurs auraient pu être qualifiés pénalement : la contention sans prescription médicale, par exemple, constitue une violence. » Interrogée par Faire Face, l’ARS a fait savoir que saisir la justice ne relevait pas de sa responsabilité mais de celle du ministère des personnes handicapées. Marie-Arlette Carlotti, alors en charge de ce portefeuille, a en effet déposé plainte contre X, en mars 2014. Pas pour des faits liés à la maltraitance, « difficiles à prouver », dixit l’ARS, mais pour abus de bien social et abus de confiance. La plainte sera ensuite classée sans suite car l’enquête « a démontré qu’il n’y avait aucun enrichissement personnel », souligne le procureur de la République d’Auch.

L’ARS était obligée de saisir le procureur…

« L’ARS était tout à fait habilitée à saisir les autorités judiciaires, conteste Myriam Fabre. Elle en avait même l’obligation. Selon l’article 40 du code de procédure pénale, toute autorité constituée ayant connaissance d’un délit est tenue d’en informer le procureur et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements. En l’occurrence, le rapport, établi par ses inspecteurs constatant les actes de maltraitance. »

… mais elle ne l’a pas fait

L’ARS a choisi de ne pas saisir le procureur. Sans doute pour éviter de s’engager dans une voie qui aurait donné des arguments supplémentaires aux partisans de la fermeture de l’établissement. Les pratiques de l’IME Moussaron avait en effet déjà été mises en cause à plusieurs reprises par les autorités de tutelle. « La majorité des dysfonctionnements graves relevés par la mission se retrouve dans les précédents rapports d’inspection (1997, 2001 et 2002) (…) sans que la plupart des mesures correctives correspondantes n’aient été apportées », souligne le rapport de l’ARS. Mais, en cas de fermeture, il aurait alors fallu trouver, dans l’urgence, un nouveau lieu d’accueil pour les 85 résidents. Une tâche difficile à mener alors que les établissements accueillant des jeunes lourdement handicapés sont trop peu nombreux.

Un rapport de forces déséquilibré

« Les grandes associations ne nous ont pas soutenus. En publiant un communiqué en mai 2015, le comité d’entente, entre autres, s’est réveillé trop tard et a tapé à côté, regrette Anne-Marie Nunes, la représentante départementale de l’APF dans le Gers, membre du collectif départemental ayant lancé l’alerte, en novembre 2013. Une mobilisation nationale aurait pu changer le rapport de forces. » Rapport de forces d’autant plus inégal, que certains élus locaux craignaient pour la centaine d’emplois de l’IME et souhaitaient donc la sortie de crise la moins préjudiciable à la pérennité de la structure.

L’ARS a réduit la capacité de 85 à 55 places…

Sur instruction du ministère des personnes handicapées, l’ARS aura donc pris le parti de nommer, en décembre 2013, un administrateur provisoire, chargé de mettre en œuvre le plan d’action figurant dans le rapport de juillet 2013. Sa mission finie, un an plus tard, la directrice, fille du propriétaire, a repris les rênes d’un établissement de taille plus modeste. L’ARS a en effet baissé la capacité d’accueil en internat de l’établissement de de 85 à 45 places, tout en lui donnant un agrément pour dix places de Sessad, un service intervenant à domicile.

… et « assure un suivi étroit » de l’IME Moussaron

« Les enfants sont aujourd’hui logés dans des conditions convenables de sécurité et de confort, dans l’attente d’aménagements ultérieurs à valider », précise l’ARS. De plus, elle « s’assure désormais du respect de l’ensemble des préconisations par un suivi étroit de l’établissement ». Quant au volet judiciaire, il est quasiment clos… Reste le sentiment que la question de la responsabilité des « graves dysfonctionnements » n’obtiendra jamais de réponse. Franck Seuret

24 juin 2015

Elise au zoo de Vincennes ce matin ...

Quelques photos

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17 juin 2015

Var : un enfant autiste abandonné, ses parents mis en examen

article publié dans Le Parisien

Un garçonnet de cinq ans souffrant d'autisme a été laissé sans surveillance dans un appartement, à la Seyne-sur-Mer (Var). Les parents qui n'étaient pas connus des services sociaux ont été mis en examen pour «privation de soins, abandon moral et matériel de mineur».

16 Juin 2015, 11h55 | MAJ : 16 Juin 2015, 13h10

Illustration.  Les policiers ont découvert un garçonnet de cinq ans souffrant d'autisme totalement livré à lui-même, le week-end dernier, dans un logement sombre et sale de La Seyne-sur-Mer (Var).
Illustration. Les policiers ont découvert un garçonnet de cinq ans souffrant d'autisme totalement livré à lui-même, le week-end dernier, dans un logement sombre et sale de La Seyne-sur-Mer (Var).
(LP/Oilivier Boitet.)

Si les voisins ne l'avaient pas signalé, ce petit garçon de cinq ans serait vraisemblablement resté encore longtemps seul dans cet appartement. Les policiers de La Seyne-sur-Mer (Var) l'ont découvert totalement livré à lui-même, le week-end dernier, dans un logement sombre et sale, comme le raconte Nice-Matin.

Si le parquet de Toulon explique que les parents se sont absentés et ont laissé l'enfant sans aucune surveillance, il n'en détaille pas les raisons. Nul ne sait, en outre, combien d'heures ou de jours le garçonnet qui souffre d'autisme avait été réellement abandonné. Lorsque les forces de l'ordre l'ont retrouvé, l'enfant ne présentait aucune trace de maltraitances physiques mais il se trouvait dans une situation de détresse profonde.  Il a été transporté à l'hôpital pour y passer des examens et faire un bilan sur son état de santé.

Sa mère et son beau-père, se sont rendus d'eux-même au commissariat quelques heures seulement après que l'enfant ait été découvert. Placés d'abord en garde à vue, ils ont tout deux été déférés devant la justice et mis en examen lundi matin pour «privation de soins, abandon moral et matériel de mineur». Ils ont été laissés libres dans la soirée de lundi mais placés sous contrôle judiciaire. Cette famille n'était ni connue, ni suivie par les services sociaux. Et en attendant la décision judiciaire, l'enfant a été placé.

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15 juin 2015

Congrès d'Autisme France -> Le 14 novembre 2015 au Palais des Congrès à Paris

 

logo Autisme France

on ne lâchera rien !

Ce ne sont pas les chantiers qui manquent

Le plan autisme 3 a permis depuis deux ans quelques avancées : elles restent limitées et précaires, malgré un investissement ministériel fort. Ce congrès sert à rappeler que nous ne laisserons pas sans suite les avancées du plan et que nous gardons nos exigences pour que l’actualisation des pratiques, souhaitée par les familles comme par les professionnels, puisse se poursuivre. Nous nous trouvons devant une série de chantiers que nous devons faire avancer avec rigueur et détermination, en concertation étroite avec les professionnels engagés à nos côtés.

Nous faisons le choix en 2015 de mettre l’accent sur :

  • Le diagnostic et l’intervention précoces
  • L’importance cruciale de l’évaluation fonctionnelle
  • La nécessité d’avoir des outils adaptés pour évaluer les besoins des enfants et adultes
  • La fluidité dans les parcours scolaires
  • La qualité dans les établissements pour adultes

=> Voir le programme

14 juin 2015

Maryam, peintre trisomique au regard lumineux sur le monde

article publié dans Le Figaro

Publié le 12/06/2015 à 10:46

Après avoir étudié l'art à Bakou puis à Moscou, Maryam a suivi des cours en auditeur libre aux Arts décoratifs et maintenant aux Beaux-Arts.

Elle n'a que 23 ans mais a déjà un talent certain. La jeune artiste, atteinte de la trisomie 21, exprime à travers ses toiles sa propre vision de la vie.

Les couleurs jaillissent de ses toiles, ses nus sont voluptueux, ses portraits déstructurés fascinants: Maryam, 23 ans, vient du lointain Azerbaïdjan. Mais là n'est pas sa seule originalité. Cette jeune femme est trisomique et pose sur le monde un regard unique. «C'est le talent et l'art de Maryam que sa famille veut mettre en lumière, pas son handicap», explique à l'AFP Anna, son amie et professeure de français, à quelques jours d'une exposition des œuvres de la jeune femme, ce week-end, au Carrousel du Louvre.

«Le Louvre, j'aime», dit Maryam avec gourmandise, égrenant avec application, en roulant les «r», le nom d'autres musées parisiens: «Orsay, Pompidou, Petit et Grand Palais, Jacquemart-André, Orangerie, Pinacothèque...» Depuis bientôt quatre ans, Maryam Alakbarli, née le 4 juillet 1991 à Bakou, dans une famille de scientifiques, vit à Paris, avec sa tante Gohar. La trisomie 21 freine notamment Maryam dans le langage - même si elle comprend l'azéri, le russe, le français et un peu l'anglais - mais ses parents, depuis sa plus tendre enfance, l'ont poussée à s'exprimer autrement. D'abord par la musique et le chant, puis la peinture.

«Maryam adore la musique classique, elle en écoute tous les soirs avant de dormir», confie Anna. «Oui, la musique, renchérit la jeune artiste, Mozart, Tchaïkovski, Bizet...». Mais aussi Edith Piaf. «Je ne regrette rien», chantonne-t-elle. Maryam rit, danse sur la musique azérie. Elle chante le «mugham» (musique traditionnelle de son pays), sur Skype, avec son père et réalise des batiks au rythme des mélopées de cette ex-république soviétique du Caucase où s'ouvrent vendredi les Jeux européens.

Après avoir étudié l'art à Bakou puis à Moscou, la jeune femme, joli carré auburn, yeux curieux et silhouette enfantine, a suivi des cours en auditeur libre aux Arts Déco et maintenant aux Beaux-Arts. «Je dessine (des) modèles vivants. Elle, c'est Cassandra», explique-t-elle en montrant un dessin. Dans son appartement aux balcons fleuris, près du Luxembourg, le salon est transformé en atelier. De grandes toiles attendent d'être terminées. Là, un portrait d'une force maîtrisée, ici un nu sensuel, tout en rondeur, ailleurs un jaillissement abstrait.

Des couleurs qui viennent du cœur

Maryam passe de la naïveté d'un bouquet de fleurs, à la complexité d'un visage, à la douceur d'un autoportrait, exprimant, au gré de son humeur et de son inspiration, la beauté, la joie, la mélancolie. La jeune femme chérit le soleil, la mer, l'espace, que ce soit à la plage, au jardin du Luxembourg, où elle se promène chaque jour, ou dans son œuvre. Elle lance son pinceau sur la toile avec des gestes amples, choisit les couleurs les plus éclatantes. «Les couleurs du cœur», dit Anna. Après avoir travaillé le dessin, la gouache ou l'acrylique, Maryam s'attaque désormais à l'huile. «Très difficile», reconnaît-elle, sérieuse.

«C'est un plaisir de visiter des expositions avec elle. Elle voit autre chose que nous. S'émerveille d'un détail qu'on ne remarque pas. Regarde parfois au-delà du tableau...», confie Anna. En visitant l'exposition Niki de Saint-Phalle, où tournoyaient dans une salle les fameuses Nanas, Maryam a fermé les yeux et s'est écriée: «Chopin!» Un Nocturne accompagnait les opulentes sculptures. Elle a voulu retourner plusieurs fois à l'exposition Frida Kahlo à l'Orangerie: «Sa peinture lui parlait. Quand nous sommes allées voir Les Tudor, elle a uniquement étudié les mains des personnages».

D'ailleurs, Maryam étudie partout où elle va. Sa famille veut que son esprit et ses sens soient stimulés en permanence. Ses parents, son frère Djavid, étudiant en médecine, l'entourent de beaucoup d'amour, même quand ils sont loin. Maryam offre ses toiles à ceux qu'elle aime et chaque œuvre est précieuse pour sa famille qui, jusqu'ici, n'a rien vendu, assure Anna, même si la jeune artiste a déjà exposé à Bakou, Moscou, en Turquie, en Italie et plusieurs fois en France.

31 mai 2015

Mathieu Schaller, le comédien handicapé de La loi du Marché

article publié sur Vivre FM

Cannes 2015

Vincent Lindon dédie son prix d'interprétation à Cannes "à tous les acteurs qui ont joué avec moi et sans qui je ne serais pas là". Parmi eux, Mathieu Schaller, 25 ans, travailleur en ESAT en Ile de France. Le comédien handicapé joue le rôle du fils de Thierry, ce chômeur mis à mal par "La loi du marché".

Mathieu Schaller (deuxième à gauche) avec l'équipe du film La loi du marché
Mathieu Schaller (deuxième à gauche) avec l'équipe du film La loi du marché

C'est sa première apparition sur les écrans de cinéma. Dans le film de Stéphane Brizé, Mathieu Schaller interprète le rôle du fils de Vincent Lindon. Son personnage porte le même prénom que lui. Il faut dire que dans "La loi du marché", Vincent Lindon est entouré de comédiens amateurs qui font là leurs premiers pas au cinéma et qui sont très proches de la vie réelle. Mathieu est infirme moteur cérébral et présente des difficultés de paroles propres à ce handicap. Dans une des scènes du film, il raconte une blague en forme d'énigme à ses parents : "Peut-on remplir un verre vide avec des gouttes d'eau?". Dans ce long métrage inspiré de la vie réelle de familles confrontées au chômage, le fils en situation de handicap apporte son lot de difficultés: coût de sa formation, difficultés scolaires,... au risque de plomber encore davantage le tableau.

A tous les acteurs qui ont joué avec moi" (Vincent Lindon)

Mathieu Schaller était à Cannes ces jours-ci pour la présentation du film au festival. Montée des marches, déambulation sur la Croisette, dîner officiel sur la plage, ... il a pu gouter à la vie de star de cinéma pendant son séjour. Vincent Lindon n'a pas manqué d'associer les comédiens de "La loi du marché" à son prix d'interprétation. Dans son discours de remerciement, il a tenu à rendre hommage à ses partenaires amateurs, mais aussi à tous ceux que la loi du marché met de coté : "Je dédie ce film à tous ces gens pas toujours considérés à la hauteur de ce qu'ils méritent et qui sont les citoyens laissés pour compte. Je leur dédie avec tout mon cœur et aussi à tous les acteurs qui ont joués avec moi et sans qui je ne serais pas là" a déclaré le lauréat, très ému sur la scène du Palais du festival dimanche soir. Il a tenu aussi à remercier le Festival d'avoir choisi ce film avec ses comédiens venus du monde réel : "C'est un acte politique de choisir  un film comme celui là qui parle de nos contemporains".

Après son prix, la presse rend hommage au talent du comédien et aussi au choix du réalisateur de faire appel à des acteurs non professionnels. Les critiques de cinéma mettent l'accent sur l'aspect documentaire du film. Le Monde parle de la "stricte réalité des choses" (Jacques Mandelbaum), "réalisme brutal" souligne de son coté Le Parisien (Hubert Lizé). Première a repéré des "plans séquences cruels" dont celui la "bouffe triste en famille" avec la femme de Lindon (Karine de Mirbeck) et Mathieu, le fils handicapé. Le journaliste trouve le résultat "saisissant de réalisme" (Christophe Narbonne).

Lundi, Mathieu Schaller est rentré de Cannes. Il a repris le chemin de son Esat, sa réalité à lui, sans doute pas aussi triste.

 

Vincent Lochmann

30 mai 2015

Les paroles humiliantes peuvent détruire des neurones chez les enfants

Propos recueillis par , publié le 11/05/2015 à 14:45

L'enfant et la peur

L'enfant et la peur

Getty Images/iStockphoto

La pédiatre Catherine Gueguen explique ce que la science a découvert sur le cerveau des enfants. Et en quoi ces travaux valident les principes de l'éducation bienveillante.

Pourquoi les nouvelles connaissances sur le cerveau devraient-elles changer la manière d'éduquer notre progéniture? 

Les chercheurs du XXIe siècle nous disent ce qui favorise le bon développement de l'enfant: une relation bienveillante, empathique, soutenante. Car cette attitude permet à son cerveau, très fragile, d'évoluer de façon optimale. Les liens affectifs influencent à la fois les capacités de mémoire, d'apprentissage, de réflexion, mais aussi les capacités relationnelles, les émotions, les sentiments. Ils modifient la sécrétion de molécules cérébrales, le développement des neurones. Ils modifient également la régulation du stress, et même la faculté d'agir de certains gènes. Le psychiatre John Bowlby, décédé en 1990, postulait déjà que le besoin d'attachement était vital pour l'enfant; les neurosciences l'ont confirmé ces dix dernières années. 

En quoi est-ce une révolution? 

La grande majorité des parents ont été élevés avec des menaces, sommés d'obéir sous la pression du fameux "Je compte jusqu'à trois: un, deux..." Alors ils banalisent cette forme de violence, sans imaginer qu'elle a des conséquences psychologiques mais aussi physiologiques. "Qu'est-ce que tu es maladroit!", "Tu es infernal!": ces paroles humiliantes, répétées, peuvent détruire des neurones dans des structures essentielles du cerveau. 

Pourtant, ces parents ont grandi à l'époque Dolto... 

Françoise Dolto a eu le mérite de demander aux adultes de considérer les enfants comme des personnes. Ce qu'elle ne pouvait pas savoir, à l'époque, c'est à quel point le cerveau d'un petit est immature. Son intellect est incapable de traiter les longs discours des adultes. Dolto a recommandé aux parents de s'expliquer sur leur attitude. Or leurs raisonnements ne sont pas à la portée des enfants. Ces paroles les angoissent au lieu de les rassurer. 

Qu'a-t-on appris, encore, en observant la manière dont fonctionne le cerveau des enfants? 

La science nous montre qu'il faut cesser de voir un comportement intentionnel dans les colères des tout-petits. Les "caprices", ça n'existe pas! On qualifie ces enfants de "tyrans", alors qu'ils ne sont simplement pas capables de gérer leurs émotions avant 5 ou 7 ans. L'une des grandes découvertes des neurosciences, c'est que le tout-petit ne peut pas s'apaiser seul. Quand un bambin de 18 mois se roule par terre, ce n'est pas pour manipuler ses parents, arriver à ses fins. Il vit une tempête émotionnelle qui le dépasse. Son père ou sa mère se disent "Il faut rester ferme!" comme s'ils étaient dans un rapport de force où il faudrait avoir le dessus. Or la question est tout autre. Il s'agit de se tenir aux côtés de l'enfant pour mettre des mots sur ce qu'il ressent, le sécuriser, le consoler. Sans pour autant céder à ses désirs quand ceux-ci ne sont pas justifiés. 

Où les parents peuvent-ils puiser leur bienveillance, quand le monde se fait si rude? 

Ils doivent s'entourer d'un cercle amical et familial lui-même bienveillant. Il faut s'éloigner des personnes toxiques, à commencer par le conjoint, s'il est maltraitant. Ne pas "rester ensemble pour les enfants", comme on l'entendait à la génération précédente. Je recommande aussi aux parents de se former par des stages ou des livres à la communication non violente [NDLR: voir le site nvc-europe.org], une méthode qui permet de nouer des relations plus harmonieuses. Et surtout, je conseille de ne pas s'oublier. Sur mes ordonnances, je prescris des dîners en tête à tête. 

Catherine Gueguen est médecin à l'Institut hospitalier franco-britannique de Levallois-Perret. Auteur de Pour une enfance heureuse (Robert Laffont). 


25 mai 2015

Ils ouvrent un resto pour embaucher leur fille handicapée

article publié sur handicap.fr

Résumé : Dans l'impossibilité de trouver une structure adaptée où leur fille pourrait travailler, Valérie et Jean-Yves Sybille ont ouvert, à Valenciennes, la " Cantine de Joséphine ".Un restau pour une nouvelle vie, mais aussi pour les "autres Joséphine"

Par , le 24-05-2015

Sur la devanture de l'établissement valenciennois, un grand dessin d'une serveuse souriante présentant un gâteau. Ce dessin, Joséphine Sybille l'a réalisé lorsqu'elle était enfant. Pas de doute, la Cantine de Joséphine est bien « son » restaurant. Ses parents, Valérie et Jean-Yves, l'ont ouvert pour elle, pour qu'elle ait un travail, faute de pouvoir en trouver ailleurs. « Joséphine est trop handicapée pour un environnement ordinaire mais pas assez pour être accueillie en Esat (Etablissement et service d'aide par le travail ; ndlr) », indique sa maman. En effet, la jeune adulte de 21 ans souffre d'un retard des acquisitions, de troubles du langage, de fatigue récurrente, « mais personne ne sait quel est son handicap exact ». Depuis l'ouverture du resto, le 1er avril 2015, Joséphine travaille en salle – « le meilleur compromis par rapport à son parcours » – et a déjà fait des progrès. « Les premiers jours, elle était un peu perdue et il fallait lui dire quoi faire mais, désormais, elle est bien plus autonome. » Autonome au boulot, mais pas seulement...

Bientôt la colocation de Joséphine ?

Après une année passée à la maison « à ne rien faire », Joséphine a vu son quotidien prendre une toute nouvelle tournure. Pour se rendre au restaurant, elle effectue seule les trajets en tramway et se rend régulièrement en ville sans accompagnement. « C'est un bonheur total de la voir si épanouie », se réjouit Valérie. Mais les nouveautés dans la vie de Joséphine pourraient ne pas s'arrêter là. « Dans la continuité de la création du resto, nous aimerions mettre en place une ou plusieurs colocations entre personnes porteuses du même handicap. Encore une fois, le but serait qu'elles gagnent en indépendance et s'insèrent dans la société. » Car si sa fille est la première bénéficiaire de ces actions, Valérie souhaite venir en aide à d'« autres Joséphine ».

« Joséphine en redemande ! »

Vincent, fortement dyslexique, est de ceux-là. Lui aussi a été recruté avant l'ouverture du restaurant, dans lequel il bénéficie d'un poste polyvalent ; tantôt assistant du chef, tantôt en salle. Un troisième jeune pourrait bientôt suivre. C'est en tout cas l'objectif de Valérie. « On attend seulement d'être reconnu en tant qu'Entreprise d'insertion (EI). » Pour ne pas être limités dans leurs actions, elle et son mari ont créé l'association Handélice. En plus de Joséphine, elle accueille déjà quatre jeunes en situation de handicap. Une fois par semaine, une activité leur est proposée (fête foraine, week-end à la mer…) et l'occasion leur est donnée de se retrouver, de partager, de changer d'horizon. « Un autre de nos projets est de leur permettre de partir seuls en vacances durant une semaine. » Décidément, les idées ne manquent pas. Au risque d'un changement trop brusque après de longs mois d'ennui ? « Vraiment pas ! Peu de temps après l'ouverture du resto, Joséphine m'a demandé : "C'est pour quand mon appart ?" C'est elle qui en redemande ! »

23 mai 2015

Accueil périscolaire : la Caf soutient les enfants handicapés

article publié sur le site de la CAF
04 Mai 2015
Les activités périscolaires sont ouvertes à tous, mais des adaptations sont parfois nécessaires pour faciliter l’accueil des enfants en situation de handicap. Désormais, les Caf pourront apporter une aide financière aux communes.

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La mesure a été annoncée par le président de la République le 11 décembre 2014, lors de la Conférence nationale du handicap. Les Caf jouent un rôle croissant dans le soutien aux activités périscolaires organisées par les communes, notamment dans le cadre de la récente réforme des rythmes scolaires.
Pour répondre à l'orientation fixée par le chef de l'Etat, les Caf vont dorénavant accompagner financièrement les communes qui souhaitent investir pour faciliter l’accès des enfants en situation de handicap à ces activités périscolaires. 
 

Adapter les activités proposées et renforcer l'encadrement

Ceci pourra se traduire, selon les cas, par une adaptation des locaux ou des activités proposées, ou encore par un renforcement de l'encadrement par des adultes. Au vu des projets, les Caf pourront participer au financement de ces adaptations, grâce à un « fonds publics et territoires » doté, pour l'ensemble de ses missions, de 380 millions d'euros pour la période 2013-2017.
Pour sa part, la ministre de l'Education nationale a demandé aux recteurs d’académies que chaque projet d'école - obligatoire pour tous les établissements scolaires - comporte un volet sur l'accueil et l'accompagnement des élèves handicapés.

21 mai 2015

Forte mobilisation autour de Dimitri hospitalisé en psychiatrie à Dole

article publié sur le site de France 3 Franche-Comté

Elles étaient plus de 50 personnes réunies devant la préfecture de Lons-le-Saunier pour alerter sur la situation de Dimitri : 35 ans. Dimitri est hospitalisé à l'hôpital Saint-Ylie à Dole depuis 18 ans. L'hôpital lui refuse toute sortie depuis le 26 décembre.

  • Par Fabienne Le Moing
  • Publié le 21/05/2015 | 16:33, mis à jour le 21/05/2015 | 19:39
© Hugues Perret

© Hugues Perret

Famille, amis, sympathisants se sont déplacés devant la préfecture de Lons-le-Saunier pour dénoncer "la brutalité et l'inhumanité des méthodes psychiatriques utilisées à l'hôpital psychiatrique de Dole" d'après leurs propos.

Dimitri est un handicapé mental depuis sa naissance. Faute de place dans un établissement adapté, il s'est retrouvé interné en psychiatrie. 

Constatant l'état de leur fils se dégrader, la famille a demandé à plusieurs reprises à l'équipe médicale de faire le nécessaire pour que l'état de santé de leur enfant cesse de s'aggraver.
L'hôpital aurait menacé la mère de Dimitri qui est aussi sa tutrice que, si elle ne cessait pas de dénoncer les abus et mauvais traitements subis par Dimitri, tout serait mis en œuvre pour lui retirer la tutelle.

L'hôpital a transformé la mesure de soins sous contrainte en hospitalisation d'office. Décision prise par le Préfet. 
Les autorisations de sortie de Dimitri pour les week-ends ont été supprimées.

Quel est le point de vue de la Préfecture ?

Selon un communiqué de la préfecture du Jura, "le changement de régime de Dimitri répond à l’aggravation du risque que le patient représente pour autrui, notamment les autres patients et les personnels soignants.
Cette décision a été soumise, comme le prévoit la loi, au juge judiciaire, garant des libertés publiques dans notre Etat de droit. Le juge des libertés et de la détention du tribunal de grande instance de Lons-le-Saunier a le 26 décembre 2014 maintenu l’intéressé sous le régime de l’hospitalisation complète et confirmé la validité de la mesure préfectorale. La famille ayant fait appel de cette décision judiciaire, la cour d’appel de Besançon a examiné la situation et à son tour confirmé la décision prise en première
instance et la validité de l’arrêté du préfet dans une ordonnance du 9 janvier 2015.
La situation de la personne et son devenir ont été évoqués avec sa famille lors d’une rencontre organisée le 9 février 2015 sous la présidence du directeur du cabinet du préfet, en présence de la direction du CHS et de l’agence régionale de santé de Franche-Comté.
La famille a refusé les nouvelles rencontres qui lui étaient proposées ce jour, 21 mai 2015, avec le secrétaire général de la préfecture."

Reportage Vanessa Hirson et Hugues Perret.

Dimitri interdit de sortir de l'hôpital de Dole

Avec Chantal Fargette : mère de Dimitri, Nicolas Fargette : frère jumeau de Dimitri et Renaud Nury : secrétaire général de la Préfecture du Jura

20 mai 2015

Désormais, les handicapés n'ont plus à payer leur parking à l'horodateur

Mardi 19 mai 2015 à 10h26
La loi du 18 mars s'applique à partir de ce mardi : le stationnement est gratuit pour les automobilistes handicapés et pas seulement sur les places dédiées.

Panneau de place handicapé  © Havang / Creative commons

C'est une avancée pour les automobilistes handicapés : en plus des places qui leur sont réservées, ils n'auront désormais plus à payer à l'horodateur pour stationner sur n'importe quel emplacement (et pas que sur les places handicapées). Le parking devient gratuit.

L'objectif est de faciliter le stationnement des personnes à mobilité réduite ou handicapées.

La loi du 18 mars 2015 s'applique à partir de ce mardi 19 mai aux conducteurs porteurs de leur carte et aux conducteurs qui accompagnent des personnes handicapées.

Jean-Michel Le Ray a rencontré des conducteurs porteurs du macaron
 

ADVERTISEMENMitigé, c'est un peu l'esprit de certains conducteurs valides rencontrés par Jean-Michel Le Ray

Seuls les parkings avec bornes d'entrée et de sortie restent payants. Ils sont le plus souvent confiés à des gestionnaires privés.

Léliane Valat, déléguée locale de l'Association des paralysés de France répond à Anne Domèce - L'invité de FBV  

La durée de stationnement ne sera pas limitée sauf si les collectivités veulent fixer une durée maximale d'occupation des emplacements, jamais moins de 12 heures, précise la loi.

Cette restriction ne sera pas appliquée à Avignon.

18 mai 2015

Les ravages des faux souvenirs ou la mémoire manipulée en thérapie

article publié sur le site de SCIENCE ... et pseudo-sciences (AFIS)

Conférence de Brigitte Axelrad à Paris le samedi 30 mai 2015 à 15h

à l’École Normale Supérieure - Salle Dussane
45 rue d’Ulm 75005 Paris
(RER Luxembourg, métro Odéon ou Saint-Michel, nombreux bus)
SAMEDI 30 MAI 2015 À 15 H
ENTRÉE LIBRE ET GRATUITE

 

Aux États-Unis, puis en France, certaines personnes adultes ont retrouvé, au cours d’une psychothérapie, des souvenirs d’abus sexuels qu’elles auraient subis pendant leur enfance.Or, certaines d’entre elles se sont rendu compte plus tard que les évènements remémorés ne s’étaient jamais produits et que ces souvenirs retrouvés étaient donc de faux souvenirs.

Au lieu de les conduire vers la guérison, ces psychothérapies ont entraîné des ravages chez les patients et ont démoli leurs familles.

Dès lors, deux camps ont émergé :

- d’un côté, un certain nombre de psychothérapeutes, psychiatres, psychanalystes, psychologues ou thérapeutes autoproclamés,sont convaincus que les difficultés existentielles de leurs patients sont causées par des traumatismes subis dans l’enfance, qui auraient été refoulés et dont il faut retrouver le souvenir pour guérir. Selon eux, les souvenirs retrouvés en thérapie sont vrais et ceux qui pensent le contraire sont en déni,

- de l’autre côté, des chercheurs et des scientifiques de la mémoire ont trouvé ces affirmations fondamentalement invraisemblables. Les souvenirs de traumatismes peuvent être inexacts par rapport aux détails spécifiques, mais de nombreuses recherches ont indiqué que l’essentiel des événements traumatiques a très peu de chances d’être oublié. Les auteurs montrent que la mémoire est fragile et malléable, qu’elle est sensible aux techniques de suggestion et que, par conséquent, tous les souvenirs retrouvés d’abus sexuels ne sont pas nécessairement vrais.

La question se pose alors de savoir comment faire la différence entre les vrais et les faux souvenirs et comment résoudre la contradiction entre ces points de vue.

Alors que la communauté scientifique exige des preuves scientifiques pour valider une position, la communauté des thérapeutes est plus convaincue par la réalité subjective de leurs expériences et de celles de leurs clients.


Brigitte Axelrad est professeur honoraire de philosophie et de psychosociologie, membre du Comité de rédaction de la revue Science et pseudosciences de l’AFIS (Association française pour l’information scientifique) et membre de l’Observatoire zététique de Grenoble.

Son ouvrage » Les ravages des faux souvenirs ou la mémoire manipulée » a été publié en septembre 2010 aux Éditions Book-e-book, éditions papier et électronique, puis traduit en anglais sous le titre « The Ravages of False Memories or Manipulated Memory » en avril 2011 par la BFMS (British False Memory Society).

Information pour les adhérents de l’Afis
Ce même jour, 30 mai, aura lieu de 9h 30 à 13h l’Assemblée Générale 2015.
13 mai 2015

Handicap -> Le regard des autres !

handicap le regard des autres

11 mai 2015

A Robert-Debré, on joue à l'IRM pour vaincre la peur de l'examen

Elodie Soulié | 10 Mai 2015, 17h12 | MAJ : 10 Mai 2015, 17h12
  Hôpital Robert-Debré (XIXe), le 29 avril. Avec sa forme de fusée ventrue, son écran d’ordinateur et ses autocollants colorés, ce faux appareil IRM ludique permet aux petits patients de désacraliser l’examen et d’éviter le recours à l’anesthésie et aux sédatifs.
Hôpital Robert-Debré (XIXe), le 29 avril. Avec sa forme de fusée ventrue, son écran d’ordinateur et ses autocollants colorés, ce faux appareil IRM ludique permet aux petits patients de désacraliser l’examen et d’éviter le recours à l’anesthésie et aux sédatifs. (LP/E.S.)

SÉRIE (3/4). L’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), qui regroupe 37 hôpitaux en Ile-de-France, organise une grande opération portes ouvertes le 30 mai.

A cette occasion, nous vous proposons de découvrir en avant-première quelques lieux, activités ou innovations qui y seront présentés.

Même pas peur. Ou plutôt «même plus peur». A quelques minutes de coiffer la charlotte de protection obligatoire, de s’allonger sur le lit mécanique qui coulissera dans le «tunnel» de l’appareil d’Imagerie à résonance magnétique (IRM), Axel, 11 ans, se joue de ses appréhensions. Il vient d’en vivre l’expérience «pour du beurre», immobilité complète et bruit assourdissant compris, dans le simulateur du pôle d’imagerie pédiatrique de l’hôpital Robert-Debré (XIXe). Cette fusée miniature, ventrue comme celles des dessins animés, équipée d’un écran d’ordinateur et bardée d’autocollants des mêmes couleurs que celles qui jalonnent le véritable appareil, est la plus naturelle des armes antistress : c’est un jeu. C’est «L’IRM en Jeu».

C’est ainsi que l’a baptisé son inventeur, chef d’un service de radio pédiatrie de la région lyonnaise. Le Pr Pracros cherchait un moyen d’éviter le recours presque systématique à l’anesthésie générale ou aux sédatifs à haute dose, pour les enfants devant «simplement» passer une IRM. «C’est très lourd pour un examen, or c’est souvent la seule solution, surtout pour les plus jeunes» explique Françoise Bauden, responsable paramédicale du pôle d’imagerie de Robert-Debré. «L’immobilité absolue et sur le dos pendant près d’une demi-heure, cette sorte de cockpit confiné et très bruyant, tout cela est anxiogène... Avec cette machine totalement ludique, le Pr Pracros a trouvé comment familiariser les enfants avec toutes ces contraintes. Et cela profite aussi aux parents ! Leur propre angoisse se transmet toujours aux enfants, or avec ce jeu, ils comprennent mieux, surtout ceux qui ne parlent pas français et donc à qui il nous est plus difficile d’expliquer l’examen».

Moins d’anesthésies... et des économies

Dans les hôpitaux où il est installé, et systématiquement proposé aux enfants de plus de 3 ans, — auparavant l’anesthésie reste la règle en raison de l’immobilité parfaite indispensable —, l’IRM en jeu permet de réduire jusqu’à 90 % des sédations fortes et des anesthésies. A Robert Debré, dont l’IRM reçoit en moyenne 20 patients par jour, dont la moitié de moins de 6 ans, l’appareil installé depuis moins d’un an commence déjà à inverser la courbe, selon le constat mené sur une centaine de passages : presque plus d’anesthésie, un quart de mise sous sédatif. Un gain qui est aussi… économique : une anesthésie générale, c’est environ 500 € et une durée d’hospitalisation plus longue.

 

L’hôpital parisien a pu recevoir son simulateur grâce à l’association Le Petit Monde, qui a offert cet appareil d’environ 25 000 € dont dispose aujourd’hui une petite douzaine d’hôpitaux en France. «On le propose systématiquement pour les IRM sur rendez-vous», précise Nathalie Wernert, cadre de santé dans le service. «On espère bien parvenir progressivement au même résultat qu’à Lyon où ils ne font plus aucune sédation».

Dans son mini-cockpit de plastique, sous l’œil mi-amusé-mi intrigué de sa maman Blandine, Axel se prête volontiers au protocole. Il y est guidé par Nelly, bénévole de l’association Main dans la main, qui intervient dans les services pédiatriques pour divertir les petits hospitalisés. Axel a entré son prénom dans l’ordinateur, coiffé le casque dans lequel il pourra écouter de la musique, et c’est parti pour le tour en fusée. «Je vais te pousser dans le tunnel et te faire entendre de grands bruits», prévient Nelly, qui accompagnera l’enfant jusque dans la salle d’IRM. La simulation dure moins longtemps que l’examen réel, mais en quelques minutes, enregistrement filmé compris, tout est désacralisé. A l’heure du «décryptage», la courbe d’enregistrement a noté les moments où l’enfant a bougé. Pour Axel, garçon curieux et qui sait déjà que «pour l’IRM, il ne faut pas avoir de choses en métal», c’est presque parfait. «Je me demandais comment c’était, en fait je n’ai pas vraiment peur», assure-t-il.

29 avril 2015

Mika de The Voice : Son handicap a bouleversé sa vie !

article publié dans France Dimanche

 

Mika 1 VoiceMika Voice logo

Le nouveau juré du télé-crochet de TF1 irradie le plateau par son attitude déjantée. Mais sa bonne humeur cache une  blessure  d’enfance.

Chaque samedi soir, sur le plateau de The Voice, par sa bonne humeur, son énergie et son humour, Mika crève l’écran. Qu’il chante, qu’il analyse, qu’il gesticule ou qu’il saute sur son siège, semaine après semaine, le chanteur fascine les téléspectateurs de l’émission de TF1. Une facilité à capter l’attention que la star n’a cependant pas toujours eue. Du moins, pas ainsi… « Quand j’étais jeune, c’était déjà le cas, mais ce n’était pas très positif. Je ne vais pas mentir : c’était même carrément hostile », confie-t-il dans les colonnes de Télé Poche. Des souvenirs douloureux, terribles même… que le succès n’a hélas pu effacer.

Malgré ses millions de disques vendus et son immense popularité aux quatre coins du globe, Mika ne peut en effet oublier son enfance, ses différences, et ce mal qui l’a mis en marge des autres gosses de son âge… Né au Liban, passé par Paris puis finalement installé à Londres lorsqu’il est encore très jeune, Michael Holbrook Penniman, de son vrai nom, va y vivre un véritable enfer. «J’étais dyslexique et on déménageait souvent, ça m’a un peu foutu en l’air. J’ai été viré de l’école à 11 ans. Pendant un an, je n’avais rien à faire », détaille-t-il à nos confrères de Télé 7 Jours.

À une époque de sa vie où, comme tous les jeunes garçons, Mika aurait dû s’épanouir dans la cour d’école avec sa bande de copains, il a été rejeté, comme un paria, devenant l’objet de toutes les moqueries ! Incapable de lire et d’écrire, le jeune garçon est resté cloîtré, presque en quarantaine ! Heureusement, grâce au soutien indéfectible de sa maman, il est peu à peu parvenu à sortir de son isolement… « Ma mère a trouvé une prof russe pour me donner des cours de chant. Ça a commencé doucement, une demi-heure par semaine, puis deux heures, puis six heures, enfin cinq heures par jour ! Pour moi c’était comme un métier », raconte-t-il.

Une exclusion qui se révélera finalement une révélation. Même s’il jouait déjà du violon, de la guitare et du piano, c’est probablement au cours de cette période délicate de sa vie que l’artiste a véritablement trouvé sa voie. « D’un côté, j’avais l’école, ce désastre où j’étais techniquement un idiot, car je ne pouvais ni lire ni écrire. Et de l’autre, cette vie où je travaillais, où j’avais enfin une valeur », souligne-t-il. Toujours en décalage, il a appris à écrire, à chanter, et à danser autrement que les autres.

Mika 3 VoiceMais, alors que ses différences le marginalisaient auparavant, c’est finalement cette identité si particulière qui lui a permis de plaire au plus grand nombre : « Grâce à elle [la musique, ndlr], j’ai pu dire des choses à des gens sans qu’ils viennent me casser la gueule. C’est la magie de la mélodie. »

Une magie qui sera, à n’en pas douter, présente dans son quatrième album… sur lequel il commencera à travailler juste après The Voice.

Edwin Foresthal

28 avril 2015

Reprise de la voile avec Envol Loisirs-VGA Saint Maur le 23 mai 2015

Voile - Reprise Samedi 23 Mai 2015

Bonjour à tous,

Calendrier - horaires:

- Accueil 14h – mise en place

- Navigation en 2 groupes de 14h30 à 16h00 ou 15h30  -17h

2 ou 3 rotations de 15 minutes suivant les conditions météo

  • 23 Mai 2015 : Reprise & inscription
  • 30 & 31 Mai 2015 en matinée - Festival de l'Oh
  • 06 Juin 2015
  • 13 Juin 2015
  • 20 Juin 2015
  • 27 Juin 2015

Essais possible à chaque séance pour les nouveaux arrivants

Bateaux :

- Caravelle : loisirs – régate en groupe

- Vent d'Ouest: plus sportifs

Inscription :

Chaque participant est licencié à la Fédération Française de Vol. Il est impératif de disposer de vos inscriptions et des documents d’accompagnements pour être assurés et être en règle pour naviguer :

  • Fiche VGA - Autorisation parentale
  • Certificat médical de non contre indication à la pratique de la voile
  • Test aptitude de comportement dans l’eau
  • (délivrer par le centre, la piscine…)

A votre disposition pour tout renseignement.

A bientôt sur le quai de la Pie.

Thierry

+06 20 31 36 83 & contact@envol-loisirs.org

bulletin inscription Voile Envol-loisirs
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Envol Loisirs_ activité voile 2014 Prése
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FESTIVAL de l'EAU  Weekend 30 et 31 mai 2015

Baptême en Voilier

Toutes les infos sur le site d'Envol Loisirs

 

Nous contacter pour renseignements et modalités : contact@envol-loisirs.org

24 avril 2015

Trois raisons d'aller voir En équilibre

article publié dans FAIRE FACE

Trois raisons d’aller voir En équilibre
Cécile de France et Albert Dupontel, deux comédiens en équilibre sur le fil des émotions. ©StudioCanal
Publié le 22 avril 2015
En salles depuis le 15 avril, En équilibre est librement inspiré de l’histoire de Bernard Sachsé, cascadeur devenu paraplégique suite à une chute de cheval sur un tournage.Faire Face vous dit pourquoi, en dépit de quelques ficelles mélodramatiques, il faut aller voir ce film.

1. Parce qu’il s’inspire d’une histoire vraie
Pour réaliser En équilibre, Denis Dercourt s’est appuyé sur un récit autobiographique Sur mes quatre jambes. Dans ce livre paru en 2005, co-écrit avec la journaliste Véronique Pellerin, Bernard Sachsé, cascadeur équestre, raconte comment il s’est retrouvé cloué dans un fauteuil roulant suite à un accident sur un tournage en 1994. Malgré son handicap, ce cavalier émérite est parvenu à remonter à cheval. En 1996, il a même remporté la médaille de bronze par équipe en dressage lors des Jeux paralympiques d’Atlanta. Dresseur, consultant pour des films, Bernard Sachsé a ainsi assuré la supervision équestre de En équilibre et conseillé Albert Dupontel qui interprète son rôle. Le comédien exécute d’ailleurs lui-même les cascades du film, notamment une époustouflante voltige à plein galop sur une plage…

2. Parce que les acteurs (Albert Dupontel et Cécile de France) sont justes
En équilibre afficheSi le personnage de Marc s’inspire de l’histoire de Bernard Sachsé, celui de Florence, l’agent de la compagnie d’assurances chargée du dossier d’indemnisation du cavalier, est purement fictif. Quand on aurait peut-être préféré que le film tourne plus autour de la reconquête du cheval par le héros principal, le réalisateur a privilégié le ressort romanesque de la rencontre. En cavalier blessé mais combatif, Albert Dupontel impose une présence bourrue et rassurante. À ses côtés, Cécile de France, pianiste contrariée qui renoue avec le plaisir de jouer, rayonne d’une beauté bienfaisante.

3. Parce que le scénario ose dénoncer le rôle des compagnies d’assurance dans l’indemnisation d’un handicap
Le réalisateur a choisi de partir de l’indemnisation de son personnage principal pour tisser sa trame narrative de son film. Bernard Sachsé s’est battu pendant dix ans contre les compagnies d’assurances pour obtenir réparation de son préjudice. Si le film de Denis Dercourt n’est pas à proprement parler un réquisitoire contre les compagnies d’assurance, il dénonce certaines pratiques visant à infléchir la décision des victimes. Forcée par sa hiérarchie à lui faire reconnaître qu’il a pris des « risques inconsidérés », Florence cherche, dans un premier temps à forcer la main de Marc pour lui faire accepter une indemnisation a minima et éviter le procès. Un bras de fer contre les compagnies d’assurance dans lequel certaines victimes se reconnaîtront.
Claudine Colozzi

21 avril 2015

Meuphine pour l'insertion des personnes en situation de handicap

article publié sur Vivre FM

Lundi 20 Avril 2015

00:00


Invité : Nadine Vallet, présidente de Meuphine (maman de Pierre, 21 ans) ainsi qu'Alexandre, 14 ans, non-voyant, adhérent de l'association Meuphine

 

L'association Meuphine est une association du 77, créée il y a 12 ans par des parents d'enfants handicapés, et dont l'objectif est l'intégration des enfants et jeunes adultes en milieu ordinaire (sport, culture, scolaire). Elle s'occupe d'une trentaine d'enfants/jeunes ados, adultes handicapés (tous handicaps confondus). Elle propose un espace d'information, d'entraide, de rencontre et d'échange qui réunit tous ceux qui souhaitent aider les personnes handicapées.

 

Trois mamans (Sandrine, Nadine et Nadia) sont à l'initiative de cette association, née de leur expérience des difficultés à surmonter, lors de la scolarisation de leurs propres enfants handicapés.

 

Contacts :

06 63 02 12 61

http://assomeuphine.free.fr/

 
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