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"Au bonheur d'Elise"
6 octobre 2010

Ouverture de la Galerie des Enfants

Affiche_galerie_des_enfants_MNHNCe mercredi 6 octobre, l'exposition permanente à la Galerie des Enfants ouvre ses portes à tous les enfants âgés de 6 à 12 ans, accompagnés d’un adulte.

100 % accessible aux personnes en situation de handicap

L'exposition n'est ouverte que les mercredis et les samedis aux familles ; le reste du temps, elle est destinée aux groupes scolaires. D'autre part, il est obligatoire de s'inscrire auprès de La Galerie des Enfants afin de fixer un jour et un horaire de visite avec les organisateurs de l'exposition : http://www.galeriedesenfants.com/

Extrait du dossier de presse :

"Handicap : une galerie accessible à tous

Être attentif aux enfants porteurs de handicap a été l’une des priorités de la Galerie des Enfants du Muséum. Plutôt que de  considérer cet impératif comme une contrainte, les muséographes et scénographes de la Galerie ont choisi d’en faire un atout supplémentaire pour l’ensemble des visiteurs, qu’ils soient ou non en situation de handicap.
Réalisées en partenariat avec l’Institut national des jeunes aveugles (INJA), ainsi que le Comité Régional du Tourisme à travers les préconisations techniques du groupe de travail régional « tourisme & handicap » et financées par la fondation Orange, mécène et partenaire de la Galerie, de nombreuses actions ont rendu accessible l’ensemble du parcours aux visiteurs handicapés visuels, auditifs, moteurs et mentaux. Mais elles ont aussi permis de valoriser et d’enrichir le projet initial, tout en évitant de discriminer des publics spécifiques."

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28 septembre 2010

la récréation : un temps particulièrement difficile pour un autiste

Je vous propose aujourd'hui un extrait (à base de dialogue) du site "Intégration scolaire et partenariat" de Pierre Baligand qui est révélateur des difficultés que rencontrent les jeunes autistes scolarisés en milieu ordinaire notamment lors des récréations et des repas pris à la cantine. Un site très riche :

http://scolaritepartenariat.chez-alice.fr/page788.htm#recreation

Extrait :


                                           

Farida
         
    18-09-10

J'ai eu l'occasion  d'observer mon fils, 4ans, en cours de récréation ce matin. Je l'ai vu s'autostimuler pendant une grande partie de la récréation (courir
  sur le côté, sauter, s'allonger au sol, grimacer, se faire taper par d'autres enfants avec des coups de pieds alors qu'il était allongé ,sans réagir...). J'ai beau avoir expliqué l'importance de la présence de l'avs dans la cour de récréation, ils ont du mal à comprendre
Je suis donc intervenue en  pleine récréation quand mon fils s'est dévêtu (nu comme un vers). grosse erreur, je l'admets, mais réaction tout à fait naturelle
je penses quand on voit son fils se dévetir à chaque fois par difficulté de communiquer, de jouer et par manque d'accompagnement. J'ai incité mon fils à se revêtir seul puis je lui ai demandé de retourner "jouer". Ma place n'étant pas en cour de récréation
L'objet de mon mail est de savoir si vous êtes d'accord avec les nouveaux conseils que je vais donner au maître et à l'AVS (par exemple) : (...) faire un emploi du temps visuel avec plusieurs activités (le jeux du chat et de la souris, le petit train, cache-cache... à proposer en cours de récréation pour qu'il ne soit pas livré à lui même... ;  faire cesser toutes auto stimulations immédiatement (mais je crois que ça ils ont beaucoup de mal a comprendre...).

Eleonora
   
    19-09-10

Je suis instit, vos p'tits  tuyaux me paraissent plutôt pas top dur à respecter pour une équipe péda qui fonctionne bien. Il me semble que normalement dans les textes, l'avs doit être dans la cours avec l'enfant, c'est sa place. Maintenant, ce sont les  instit. de service dans la cours qui sont responsables, donc normalement c'est eux qui doivent jeter un oeil tout particulier à votre enfant, avec aide le l'avs... Donc à partir de là vos propositions font parties des
adaptations qui entrent dans le PPS et que l'équipe d'enseignants peut avoir à l'esprit, notamment los de la surveillance des cours de récré.

ISP
         
    21-09-10

La plupart des directives départementales rappellent d'abord que  les AVS n'ont pas vocation à surveiller une récréation en lieu et place des  enseignants.
  Mais bien entendu, l’AVS a sa place en récréation. La circulaire 203-093 du 11  juin 2003 précise bien, sans mentionner explicitement les récréations, que  l’AVS peut être amené à effectuer « des interventions dans la classe définies  en concertation avec l’enseignant (aide pour écrire ou manipuler le matériel  dont l’élève a besoin) ou en dehors des temps d’enseignement (interclasses,  repas, ...). (Circ. du 11 juin 2003 - II).  
  A lui de trouver, avec l’aide des enseignants et des autres intervenants, la  bonne distance par rapport à l’enfant, en fonction de l’autonomie de l’enfant,  de son intégration dans le groupe etc.
 
Ces temps de récréation ou d’interclasses sont certainement extrêmement  importants et particulièrement délicats concernant l’intégration sociale. On n’y fait sans doute pas assez attention. Ils peuvent poser des problèmes notamment  parce que la  récréation c’est tout de même un temps de liberté pour les enfants, ils peuvent  jouer à quoi ils veulent, avec ceux qu’ils veulent. On trpouive ailleurs dans ce site   les observations très judicieuses d’une éducatrice qui accompagnait dans une   école ordinaire les enfants d’un IME. Voir : une éducatrice en récréation
  Elle notait par exemple que les enfants handicapés, souvent, n’avaient pas été  habitués à se retrouver dans un groupe iomportant... Sa conclusion était que l’éducatrice avait un rôle  particulier à jouer en récréation…
 
Je reviens aux propositions de Farida à l’intention des institutrices. Ce sont  certes des propositions sans doute  de bon sens et Eleonora observe qu’elles lui paraissent  faciles à respecter et qu’elles pourraient être intégrées dans le PPS. Ce dernier point me paraît capital. L'intervention et les propositions de Farida peuvent peut-être être utiles, une fois, ponctuellement, mais je ne pense pas que ce soit  la bonne méthode. Les  parents qui viennent donner des conseils aux enseignants pour le bien de leur  cher petit sont souvent assez mal écoutés. Il est toujours préférable de suivre les procédures officielles : les conseils passent beaucoup mieux quand ils sont  présentés par les professionnels ; l’une des raisons d’être du PPS et des  équipes de suivi de la scolarisation, c’est précisément de permettre des  échanges école/parents/professionnels. Je conseille donc à Farida de demander  ujne réunion de l’équipe de suivi de la scolarisation, qui pourraut être conbsacrée plus spécialement aux récréations, pour faire le point sur  la scolarisation de son fils, sur le rôle de l'avs, et pour compléter éventuellement le PPS en ce qui concerne   les récréations.

Marie-Christine B.       
    22-09-10

Et même pour les enfants habitués à vivre en groupe et au contact social assez ouvert, la récréation est un univers agressif. Surtout au collège. Je pense à mon fils par exemple, qui vient d'entrer au collège en 6e. A chaque récré c'est 800 élèves dans la cour..... Valentin n'est pas un enfant sauvage ou isolé. Malgré tout, la récréation reste un moment difficile à gérer. Il subit les agressions verbales des plus grands qui repèrent dans les petits nouveaux, les plus faibles qui ne sauront pas se défendre (...).

Frédéric C.
         
        22-09-10

Marie christine a raison :     les 2 moments   délicats à gérer ( pour des AVS ou des professionnels des SESSAD ) :  cantine et récréations !!

Eleonora
      
    22-09-10

Ce que vous dites  Pierre est tout à fait juste, c'est vrai aussi que les parents sont souvent mal perçus quand ils donnent des conseils, et il est nécessaire de se référer aux indications officielles. Mais après, tout dépend comment on communique avec les enseignants. Les parenst font partie de la communauté éducative et il peut y avoir, non pas forcémement conseils mais échanges de points de vues, les parents ont aussi des choses à apporter. J'ai toujours précédé de cette façon avec les enseignants de mon fils (et avec les parents de mes élèves) , et sa maîtresse de l'année dernière m'a dit que cela avait été très enrichissant...

ISP
      
    23-09-10

Bien sûr, et je ne dis pas le contraire. Dans mon site j'ai cité quelque part Jean Monnet :        " Rien n'est possible sans   les hommes,       rien n'est durable sans les institutions".
      Disons que les procédures officielles constituent des garde-fous, parfois bien nécessaires.
       

   

Francine
      
    23-09-10

Pour le problème de la  récréation, il existe un ouvrage "Apprivoiser la jungle de la cour de  récréation"de Carole Gray, basé sur le principe des scénarios sociaux, qui  peut aider les parents à parler à leurs enfants de ce temps spécial de la  récré, temps qui devrait permettre une socialisation.
  Mais en primaire ce n'est rien à côté du collège ! Les pré-ado sont majoritairement  très méprisants envers le handicap et en même temps ont honte de parler à un  handicapé (surtout s'il est autiste) devant d'autres camarades.
 

Témoignage d'un AVS
         
    23-09-10

Ex-AVSi, je viens apporter  mon témoignage d'accompagnement en cours de récréation de Collège.
Ce temps a effectivement été l'un des plus difficiles à accompagner parce qu'il fallait imaginer un "cadre" qui soit compatible avec l'absence de  cadre caractéristique d'un temps de détente pour les jeunes de cet âge. Vient effectivement s'ajouter  le regard des autres élèves et l'image qu'ils veulent renvoyer aux copains, le souci de  "paraître"étant à cet âge particulièrement marqué. Au cours de mon expérience, j'ai tenté  d'établir une complicité avec les autres élèves, sans pour autant tomber dans la camaraderie : un dosage complexe et à affiner chaque jour ! Vous dire que cela a été un franc  succès serait mentir mais j'ai fait de mon mieux avec les contraintes que je viens de  décrire. La cour est devenue un endroit "supportable".
27 septembre 2010

Connaissez-vous le GRATH ?

6 octobre 2010 - 1ere journée nationale des aidants : Prenez l'initiative !

La 1ère journée nationale des aidants se tient le mercredi 6 octobre prochain et le GRATH s'y associe dans le cadre du Groupement de Coopération Sociale et Médico-Sociale "AIDER".

Nous pouvons inscrire vos initiatives sur le site Internet de la journée et si vous n’y avez pas encore réfléchi, permettez-nous de vous inciter à le faire car ce sera une occasion de rencontre et d’amitié très riche qui pourra aussi vous permettre de mieux faire connaître votre action en faveur des proches aidants de personnes handicapées, malades ou âgées.

  • Comme le groupe de protection sociale PROBTP qui va organiser une   animation le 6 octobre dans chacun de ses villages de vacances où séjournent   de très nom breux retraités pour les associer au colloque national   (retransmis en direct sur Internet avec possibilité de poser des   questions à distance) et pour faire par la même occasion un   sondage sur le projet de Village Répit Famille qu’il développe   actuellement.
     
  • Comme la maison Arc-en-ciel dans le Morbihan et la Maison de Pierre dans   le Pas-de-Calais, qui invitent les familles des enfants et adultes handicapés   qu’elles accompagnent à les rejoindre pour leur donner la parole et pour leur   permettre de mieux se connaître entre elles, et comme de nombreux autres, dont   vous sûrement demain.

Nous pouvons vous adresser rapidement des plaquettes officielles de la journée pour faire votre annonce dans votre réseau et dans la presse locale. Vous pouvez nous joindre au 02.97.65.12.34 aux heures du bureau pour que nous vous aidions à préparer v otre initiative. Vous pouvez nous en adresser la description avec vos coordonnées pour que nous les reportions sur la base de données des initiatives.

Nous avons besoin de vous pour porter très haut la cause des proches aidants et pour faire mieux connaître les solutions de répit qui sont à leur disposition. Nous comptons sur vos très nombreuses initiatives.

Et rappelons-nous de cette jolie phrase de Rosalyne Carter (ex première dame des Etats-Unis):

Il y a quatre catégories d'individus dans le monde :

  • Ceux qui ont été proches aidants  
  • Ceux qui sont proches aidants  
  • Ceux qui seront proches aidants  
  • Ceux qui ont besoin d'un proche aidant

Nous sommes tous concernés.

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Portail de l'Accueil Temporaire et des relais aux aidants
76, rue Marcel Sembat | BP30245 | 56602 LANESTER Cedex | France
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Réalisation Groupe Soledis - 2008

25 septembre 2010

Congrès à Lyon organisé par Autisme France le 20 novembre 2010

CONGRÈS  2010

Nous vous donnons rendez-vous le samedi 20 novembre 2010
  au Centre de Congrès, Cité internationale de Lyon
  Le congrès sera  entièrement consacré
  à cet enjeu majeur :

Pour la reconnaissance du handicap autistique

le programme et le bulletin d'inscription

Visitez le site d'Autisme France : http://autisme.france.free.fr/

21 septembre 2010

Soirée exceptionnelle salle Gaveau - 11 octobre 2010

"Voyages de vive Voix"

Voyages de vive voix est une rencontre autour de la voix et de la musique, entre professionnel et personnes autistes,

la "Chorale d'Al " d'Alternance Bourg-la-Reine.

Voyages de vive voix est une extraordinaire aventure.

Lorsque toutes les voix singulières se rencontrent, se découvrent et partagent leur différence, les frontières tombent, la musique permet alors miraculeusement, le temps d'un concert, d'harmoniser poésie, chanson, mélodie et opéra, dans un même élan créateur.

Avec: 

- Laurent Naouri, baryton-basse

         (époux de Nathalie Dessay)

- L'Ensemble Vocal "A Fleur de Voix"

- La chorale d'Al et ses chanteurs autistes

- Catherine BONI, mezzo-soprano et direction du Choeur

- Stephane LEACH, pianiste compositeur

- Ensemble Calliopée

- Karine LETHIEC, directrice artistique

- Olivier SEGARD, réalisateur du film "la vie d'autistes"


Au programme:

Chansons sur des nuances de Stephane Leach,

Grands airs d'opéra de Verdi, Offenbach, Bizet

Oeuvres du grand répertoire classique de Mahler, Dvorak, Brahms.

Ce programme sera ponctué d'extraits du film "la Vie d'autistes" d'Olivier Segard.

Lundi 11 octobre 2010 à 20h

Salle Gaveau

45 rue de la Boétie   75008 Paris - Métro Miromesnil

Tarif unique: 10 €

Réservation: 01 49 53 05 57

www.sallegaveau.com

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19 septembre 2010

au coeur du cerveau autiste

Une émission tout particulièrement intéressante qui permet de mieux comprendre :

http://www.tsr.ch/emissions/36-9/2336758-au-coeur-du-cerveau-autiste-il-faut-sauver-liv-et-nicolas.html

27 août 2010

congrès pour l'autisme le 2 octobre 2010 à Paris - Hôtel de ville

logo_vaincre_l_autisme__l_a_pour_samy_                       Toutes les infos sur le site :  http://www.leapoursamy.com/rubrique_.asp?r=1020                                  

                                                               
       
Le Congrès de l'Autisme.
Congrès International de Haut Niveau


"2010 : Perspectives de Recherche et Traitements en Autisme"
Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris
Samedi 2 octobre 2010
5 rue de Lobeau. 75004 Paris
       
OBJECTIFS


Le Congrès International de Haut Niveau vise à analyser les besoins de l’autisme et à permettre d’identifier les pistes de recherche pour l’association dans le cadre de la mise en place de l’INTED (Institut National des Troubles Envahissants du Développement), à mobiliser les instances étatiques autour d’une table ronde pour une réflexion sur la Recherche pour l’Autisme en France.
L’intervention des professionnels sera suivie d’une table ronde à laquelle participeront des représentants des pouvoirs publics et organismes nationaux afin de tirer profit des expériences présentées, de tenir compte des perspectives pour vaincre l’autisme.

               
             

                        
                        POUR VOUS INSCRIRE
Renvoyez le bulletin d'adhésion

Par courrier :
à "Vaincre l'Autisme. Mouvement Léa pour Samy"
51 rue Léon FROT,
75011 Paris.

Ou par fax au :
01.43.73.64.49



   

                        
LES INTERVENANTS
LE PROGRAMME
POURQUOI LE CONGRES DE L'AUTISME?
2 juillet 2010

il faut se rendre à l'évidence ...

Est-ce que vous savez quelle est la différence entre un psychiatre en libéral et un psychiatre en institution ?

Le psychiatre en libéral reçoit un renforçateur* à chaque consultation, le psychiatre en institution doit attendre la fin du mois.

Morale : les dit-psychiatres n'ont pas conscience d'être dépendants du comportementalisme... et refusent aux autres ce dont ils bénéficient eux-mêmes tout naturellement !!!

* le paiement d'une consultation ou le salaire sont des renforçateurs primaires au même titre qu'un bonbon ou un morceau de chips pour un enfant....

1 juillet 2010

Psychanalyse et packing dans le traitement de l’autisme : la réaction à l’étranger.

Psychanalyse et packing dans le traitement de l’autisme :
la réaction à l’étranger.

Dans un livre intitulé « La mente autistica. La riposte della ricerca scientifica al mistero dell’autismo », Giacomo Vivanti (Docteur en Sciences), actuellement post doctorant auDépar tement de Psychiatrie et des Sciences du Développement au célèbre Institut M.I.N.D. (Medical Investigation of Neurodevelopmental Disorders) en Californie, se penche sur la situation passée et actuelle en France dans le traitement de l’autisme. Ce livre va prochainement paraître en Italie (1). Nous rapportons ici, avec l’accord de l’auteur, une traduction du paragraphe consacré à la psychanalyse et au packing.

Jusqu’à une époque récente, la théorie psychanalytique a dominé l’interprétation de l’autisme et, en général, la psychiatrie. L’interprétation psychanalytique de l’autisme se base sur l’idée que les symptômes de l’autisme constituent une défense extrême de l’enfant face à un parent froid et qui le refuse : l’enfant, terrorisé par le comportement de sa mère, cherche dans sa « coquille autistique » à se protéger d’un monde hostile et dangereux (2).

De cette conception, à laquelle, après les premiers doutes, adhère aussi Léo Kanner, dérivent deux indications de traitement : psychothérapie pour l’enfant, et psychothérapie pour son parent. La psychothérapie psychanalytique est le traitement d’élection pour l’autisme (en réalité, pour toutes les pathologies psychiatriques) jusqu’aux années 70. En 1975, suite à la première masse de travaux de recherche sur la nature biologique de l’autisme, un document officiel du National Institute of Mental Health aux Etats-Unis conclut qu’il n’y a aucune évidence sur le fait que la psychothérapie est un instrument de traitement utile pour l’autisme, et que, étant donné les connaissances acquises en la matière, il serait bien étrange qu’elle le soit (U.S. National Institute of Mental Health Research Task Force, 3).

En Europe, la psychothérapie continue d’être proposée comme traitement dans de nombreux pays, même si lentement elle cesse d’être l’expression d’une culture hégémonique : en Italie, par exemple, la Société Italienne de Neuropsychiatrie Infantile ne recommande pas la psychothérapie (S.I.N.P.I.A, 2005) et même en France, le pays le plus attaché à la psychanalyse, le Comité Consultatif National d’Ethique a établi qu’il n’existe aucune évidence que la psychanalyse, ou un quelconque traitement basé sur la théorie psychanalytique soit bénéficiaire pour l’autisme .

Néanmoins, en Europe, l’idée que l’autisme est causé par les parents survit jusqu’à nos jours, de même que les traitements basés sur cette idée. Un de ceux-ci, appelé « Packing », est régulièrement utilisé en France dans de prestigieux centres de soin et de rééducation.

Ce traitement prévoit que l’enfant doit être totalement enroulé dans des linges froids et mouillés : les linges, qui ont été mis au réfrigérateur pendant plusieurs heures, doivent comprimer le corps, et seule la tête reste dehors. Quand l’enfant est entouré de linges, un psychanalyste entame l’entretien thérapeutique avec lui. La plus grande partie des enfants qui subissent cette thérapie est de toute manière non verbale, mais ceci ne change pas les procédures. Le traitement est répété plusieurs fois par semaine, et, selon les cas, peut durer pendant des années.

Cette forme de traitement, déjà utilisée dans les hôpitaux psychiatriques américains dans les années 50, a été importée en France par le psychiatre américain Michael Woodbury dans les années 60, et est actuellement pratiquée dans des centaines de « services » en France (4), avec le soutien d’influents psychiatres et professeurs universitaires. L’objectif du traitement, tel que le soutiennent ceux qui le défendent, est de démanteler les défenses construites par l’enfant pour se protéger du mauvais fonctionnement de sa relation avec ses parents.

Au cours du Packing, écrit un de ses partisans (5, 6), l’enfant s’oriente vers une régression, qui le rapporte à l’état néonatal : de cette manière, l’enfant se libère des défenses qu’il a développées par la suite. Tandis que l’enfant se trouve dans le stade néonatal, il est interrogé par le thérapeute.

L’idée de faire régresser le patient, contourner ses défenses et le reporter à un stade néonatal d’où le thérapeute peut repartir pour « reconstruire » un développement non pathologique n’est pas neuve. Un pionnier de cette philosophie est Ewen Cameron, président de l’Association Psychiatrique Américaine dans les années 50, dont les travaux furent financés par la CIA pendant la guerre froide : l’idée de la « régression à l’état néonatal », obtenue de diverses manières par Cameron, devint la base de la stratégie de torture utilisée par les services secrets américains et par les polices politiques au Chili et en Argentine (U.S. Senate Committee on Intelligence, 7). Il est probable que le fait de serrer une personne dans des linges mouillés (préalablement mis au réfrigérateur pendant des heures) pour ensuite l’interroger, en répétant le traitement pendant des mois, fonctionne efficacement en tant qu’instrument de torture. En revanche, comme thérapie pour l’autisme, il n’existe aucune preuve que cela fonctionne (4).

Le fait que, d’une doctrine de pensée comme la psychanalyse, attentive à l’individualité du patient et à son monde intérieur, puisse dériver un traitement de dictature américaine (imposé dans ce cas à des enfants sans défense, uniquement coupables d’avoir un handicap mental), nous rappelle combien des idées initialement progressistes, une fois institutionnalisées, peuvent devenir une barrière contre le progrès.

La théorie psychanalyste appliquée à l’autisme a eu, et a encore, des conséquences dramatiques. En 1994, Frances Tustin écrit : « Il est nécessaire de réfléchir sur une erreur commise par de nombreux psychanalystes, y compris moi-même. Décidément, il n’existe pas un stade infantile normal d’autisme vers lequel soit possible une régression qui explique la causalité de l’autisme infantile… Telle a été l’hypothèse principale sur la causalité de l’autisme soutenue par de nombreux médecins psychanalystes…Cette hypothèse erronée, basée sur des préliminaires imparfaits, est devenue une sorte de virus invasif, car il a pénétré et déformé les formulations cliniques et théoriques… Malgré notre gratitude envers Freud et envers son oeuvre sans laquelle les psychanalystes n’existeraient pas, une loyauté aveugle et dépourvue de discussion envers lui peut être un obstacle. En ce qui concerne la cause de l’autisme infantile non dû à un dommage cérébral, cette fidélité a perpétué une erreur » (8).

Quinze ans plus tard, en France, l’erreur, et l’horreur, continuent à se perpétuer.

Michel Favre et Christiane Frittelli

1) Vivanti G. (2010) La mente autistica. La riposte della ricerca scientifica al mistero
dell’autismo. Omega Edizioni, Torino.
2) Bettelheim B (1967). The empty fortress ; infantile autism and the birth of the self.
New York, Free Press.
3) United States. National Institute of Mental Health. Research Task Force., Yahraes, H.
C., & Segal, J. (1975). Research in the service of mental health : report of the
Research Task Force of the National Institute of Mental Health. Rockville, Md.: The
Institute.
4) Spinney, L. (2007). Therapy for autistic children causes outcry in France. Lancet,
370(9588) : 645-646.
5) Delion, P. (1998). [Packing for autistic and psychotic children]. Soins Psychiatr 199 :
30-32.
6) Delion, P. (2006). [Management of infantile autism today]. Soins Psychiatr 245 : 17-
20.
7) United States. Congress. Senate. Select Committee on Intelligence., & United States.
Congress. Senate. Committee on Human Resources. (1977). Project MKULTRA,
theCIA's program of research in behavioral modification : joint hearing before the
Select Committee on Intelligence and the Subcommittee on Health and Scientific
Research of the Committee on Human Resources, United States Senate, Ninety-fifth
Congress, first session, August 3, 1977. Washington: U.S. Govt. Print. Off.
8) Tustin, F. (1994). The perpetuation of an error. J Am Psychoanal Assoc, 42 : 1307-
1310.

http://www.carnetsdesante.fr/Psychanalyse-et-packing-dans-le

http://proaidautisme.org/articles/Packing%20Giacomo%20Vivanti.pdf

1 juillet 2010

compte rendu conférence Autisme PACA du 24 Avril 2010.

Madame  Sunny Wilson psychologue spécialisée de l'enfance et du développement, compte rendu conférence Autisme PACA du 24 Avril 2010.

Introduction :

Actuellement le terme " d'autisme" est utilisé pour désigner un trouble du développement altérant essentiellement les intéractions sociales et la communication, contraignant la personne à un retrait du monde social, faute de moyens adaptés pour pouvoir communiquer de façon adéquate.

L'autisme, C.Tardif et B. Gepner, coll. Psychologie 128 Edition Nathan.

Définition de Léo Kanner:

En 1943, dans un article intitulé"Autistic Disturbance of Affectice Contact"
( trouble autistique du contact affectif), le psychiatre autrichien Léo Kanner fait l'exposé de 11 vignettes cliniques qui illustrent selon lui " un syndrome" unique, jusqu'ici non décrit et assez rare semble-t-il, mais qui cependant serait probablement plus fréquent que ne l'indique la rareté des cas observés".
Ce syndrome, qu'il nomme "autisme infantile précoce", a pour caractéristique principale une incapacité à établir des relations de façon normale avec les personnes et les situations dès le début de leur vie.
Il écrit ainsi "les enfants autistes sont venus au monde avec une incapacité innée à développer les contacts affectifs habituels avec les personnes (...) de la même manière que d'autres enfants viennent au monde avec des handicaps physiques ou intellectuels."

la suite sur le site :

http://autismepaca.wifeo.com/compte-rendu-conference-autisme-paca-du-24-avril.php

1 juillet 2010

extrait de libération.fr du 30 juin 2010

Salariés handicapés

Les sanctions pour les entreprises de plus de 20 salariés qui n’emploient aucune personne handicapée et n’ont engagé aucune action en ce sens sont multipliées par trois, passant à environ 13.000 euros par personne manquante.

Initialement, ces sanctions devaient entrer en vigueur au 1er janvier mais le gouvernement a accordé six mois de délai aux employeurs. Il s’est engagé à ce que les entreprises en défaut paient quand même les sanctions rétroactivement à compter du 1er janvier.

http://www.liberation.fr/vous/0101644411-transports-timbres-ampoules-allocations-tout-ce-qui-change-au-1er-juillet

30 juin 2010

article publié dans le parisien.fr du 22 juin 2010

CHRISTINE MATEUS | 22.06.2010, 07h00

On ne fait pas du soin dans la structure Handi-Répit, les personnels parlent de « lieu de vie ». Dans des locaux neufs, rue Georges-Enesco, un accueil temporaire de jour à destination des personnes en situation de handicap vient d’ouvrir ses portes. Une source d’espoir pour des familles souvent épuisées par les démarches effectuées pour la prise en charge de leur proche.  

La structure accueille des personnes âgées de 6 à 60 ans, tous types de handicaps confondus, en fonction des besoins des aidants. Une solution pour permettre aux proches de souffler un peu. « On ne souhaitait pas se spécialiser dans un handicap et mettre les gens dans des cases. Nous prenons en compte les familles, les proches, ceux que l’on nomme les aidants en leur apportant un soutien. Le handicap a des conséquences sur toute la famille. Nous envisageons de proposer à la rentrée des formations aux aidants pour une meilleure compréhension de la pathologie et de sa gestion », explique Philippe Hédin, directeur de l’association la Vie à domicile, qui gère la structure. Une douzaine de personnes par jour pourront être accueillies deux journées dans la semaine, une demi-journée de temps en temps…, après l’accord de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Une infirmière, une psychologue, une aide-soignante, un ergothérapeute ou encore une aide médico-psychologique (AMP) sont aux petits soins pour leurs invités. Le recrutement d’AMP et d’aides-soignantes est toujours en pour développer les services proposés malgré les financements publics qui tardent.

« Heureusement que l’association avait des fonds car nous avons du mal à obtenir les 500000 € qui nous ont été promis », ajoute le responsable. « L’objectif est de passer un moment agréable. En cela nous sommes complémentaires de structures parfois plus institutionnelles. Il ne s’agit pas seulement de garder les personnes mais aussi de monter un projet avec elles, de leur apprendre des choses », précise la psychologue, Doris Diemahave. Parmi les usagers d’Handi-Répit, on compte notamment un autiste, un polyhandicapé, une personne victime d’un AVC (accident vasculaire cérébral) et principalement des gens âgés entre 15 et 25 ans. Pour bénéficier de la structure, les proches devront débourser 12 € par jour et le coût du repas. « Lorsque les familles obtiennent une place dans un établissement, elles n’ont souvent pas le choix. C’est l’internat. Or, elles veulent partager des moments avec le proche qui souffre de handicap, ici c’est tout à fait possible », conclut Philippe Hédin.

Handi-Répit, 9-11, rue Georges- Enesco. Tél. 01.48.53.61.80.

http://repit-services-handicap.over-blog.com/articles-blog.html

http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/handi-repit-un-lieu-qui-permet-aux-familles-de-souffler-22-06-2010-973236.php

 


30 juin 2010

l'association TED-autisme GENEVE

logo_ted_autismeJe vous propose aujourd'hui de découvrir les initiatives que nos amis suisses mettent en place à travers l'action de l'association TED -autisme GENEVE. Leur site est riche en informations et apporte des idées très intéressantes :

http://www.autisme-ge.ch/

29 juin 2010

universcience.tv le journal du 18 au 24 juin 2010

Entretien avec la généticienne Catalina Betancur à propos des gènes liés à l'autisme (mettre le curseur à la position 5)

http://www.universcience.tv/media/1531/Des+g%C3%A8nes+li%C3%A9s+%C3%A0+l%27autisme.html


28 juin 2010

Une étude très intéressante et révélatrice

Connaissance et perception de l’autisme :
étude miroir auprès des Français
et des professionnels de santé

Cliquez sur le lien :

http://www.opinion-way.com/pdf/autisme_-_mars_2010_vf_%5Bmode_de_compatibilite%5D.pdf

27 juin 2010

Pour que l'autisme devienne la Grande Cause Nationale 2011

Autistes Sans Frontières et Autisme France ont lancé une pétition en ligne afin que l'autisme obtienne le label « grande cause nationale » en 2011.

Comme chaque année, ce label est attribué en septembre par le Premier Ministre par décret.

Il y a urgence : 1 enfant sur 150 nait autiste. Le label « grande cause nationale » permettrait à ce handicap de bénéficier d¹une plus forte mobilisation des medias, de l¹opinion publique, des services de l¹Etat et des professionnels de santé ; avec pour objectif d'être mieux connu, mieux compris, et mieux accompagné.

Je vous invite à vous mobiliser à nos côtés pour recueillir le maximum de signatures !

Merci de relayer ce message et transférer la pétition à vos contacts.

Voici le lien pour accéder directement à la pétition.

http://www.autistessansfrontieres.com/petition.php

17 juin 2010

Conférence avec Théo Peeters - Autisme : de la compréhension théorique vers l'intervention éducative - 7 septembre 2010 -

Le Sessad S’Calade, en partenariat avec le CRA-Rhône-Alpes et l’association Autisme Rhône Ain, propose une conférence sur le thème :

Autisme : de la compréhension théorique vers l’intervention éducative

Elle sera animée par M. Théo PEETERS, neurolinguiste, spécialiste international de l’autisme.

Elle déroulera le mardi 7 septembre 2010 à la Salle L ’Atelier, 109 rue des Jardinniers à Villefranche-sur-Saône de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00

Programme :

- L’évolution du concept de l’autisme depuis Leo Kanner. Mythes et malentendus.

- Les problèmes de comportement dans l’autisme et leur prévention : la théorie de l’iceberg. Les dimensions de la prévention et de la formation (la connaissance théorique, les adaptations, les évaluations et le projet éducatif individualisé, les stratégies éducatives spécialisées en autisme…)

- Introduction théorique à l’autisme : concepts, aspects biologiques, définitions, caractéristiques communicatives, sociales, imaginatives et comportements. Les conséquences pour l’éducation.

- Les adaptations de l’environnement, prévisibilité dans le temps et dans l’espace.

- Introduction aux évaluations : les enfants et l’approche développementale, les adolescents et les adultes et l’approche fonctionnelle.

- Le partenariat avec les famille.

« Neurolinguiste belge, spécialiste international de l’autisme, Théo Peeters est l’auteur de nombreux ouvrages dont notamment La Forteresse Eclatée.

Fondateur du Centre de Formation dans le domaine de l’autisme d’Anvers (1981), Opleidungscentrum Autisme.

Ses nombreuses publications, ainsi que les conférences et les séminaires qu’il a tenu dans le monde entier depuis vingt-cinq ans, font de lui un spécialiste en matière d’autisme. Comprendre l’autisme de l’intérieur, telle est sa philosophie. »

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Le bulletin d’inscription est en pièce jointe ou téléchargeable sur le site du CRA : http://www.cra-rhone-alpes.org/IMG/pdf_Conference-Peeters-Villefranche-Sept-2010.pdf

- Participation aux frais : 20 Euros (Chèque à l’ordre de APAJH du Rhône, à joindre obligatoirement à l’inscription).

- Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez contacter le SESSAD S’Calade

par mail : sessad@apajh69-scalade.fr

Tél : 04.74.62.33.38 Fax : 04.74.62.39.27

Date limite d’inscription : 30 juillet 2010

S.E.S.S.A.D S’CALADE

370 rue Montplaisir 69400 VILLEFRANCHE/SAONE

Plus d’infos sur le site du CRA : http://www.cra-rhone-alpes.org/spip.php?page=evenement&id_article=1317

Paul Belhouchat
Ingénieur Documentation-Web
Centre Ressources Autisme Rhône-Alpes
Centre Hospitalier Le Vinatier
95, Boulevard Pinel, 69677 Bron Cedex
Tél. : 04 37 91 54 65 (interne : 3339)
Fax : 04 37 91 54 37

Web : http://www.cra-rhone-alpes.org

Catalogue du CID : http://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css

(Note de l'auteur : je n'oublie pas mes origines Beaujolaises)

15 juin 2010

article publié dans pour la science.fr - 11 juin 2010

Autisme : les neurones miroirs hors de cause

Les neurones miroirs – des neurones du cerveau permettant la perception des émotions d'autrui – des personnes autistes fonctionnent correctement, contrairement à ce que l'on pensait.

Émilie Auvrouin

 

Les neurones miroirs forment un ensemble de cellules nerveuses qui s'activent non seulement lorsque nous effectuons un geste, mais aussi lorsque nous voyons quelqu'un exécuter ce même geste. Ils seraient impliqués dans l'empathie, la faculté de cerner et de ressentir les émotions d'autrui. Les autistes n'ayant pas cette aptitude, les neurobiologistes ont longtemps supposé que leurs neurones miroirs ne fonctionnaient pas correctement. Ilan Dinstein et ses collègues du Centre de neurosciences de l'Université de New York viennent de réfuter cette hypothèse.

Plusieurs études de neuro-imagerie ont montré que les neurones miroirs des autistes ont des réponses beaucoup plus faibles que celles de sujets normaux lorsqu'ils observent puis imitent certains mouvements. Cependant, ces études ne s'intéressent pas à la façon dont ces groupes de neurones s'activent en fonction des différents  mouvements reproduits. En effet, on a déjà observé, chez les primates et chez l'homme, qu'à chaque action observée ou effectuée correspond une réponse unique d'un ensemble de neurones miroirs. En outre, en 2007, l'équipe d'Ilan Dinstein avait montré que, chez des sujets sains, les neurones miroirs s'adaptent – leur réponse diminue – lorsque le même geste est répété. Ils ont souhaité vérifier si c'est le cas chez les autistes.

Dans un premier test, les chercheurs ont demandé au groupe contrôle et aux sujets autistes d'observer différents gestes de la main projetés sur un écran. Dans un second test, ils leur ont demandé d'exécuter plusieurs mouvements de la main droite (par exemple, les mouvements du jeu pierre, papier, ciseaux) en leur transmettant des instructions orales.

L'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) a révélé que des zones cérébrales appartenant au système des neurones miroirs (le sillon intrapaériétal antérieur et le cortex prémoteur ventral) s'activent aussi bien pendant l'observation que pendant l'exécution des mouvements. Mais de façon étonnante, ces zones s'activent avec la même intensité chez les autistes que chez les autres sujets.

Les chercheurs ont ensuite enregistré la réponse neuronale lorsque les sujets observaient plusieurs fois un même geste, puis lorsqu'ils le répétaient. Contrairement à ce que l'on supposait, les sujets autistes présentent des réponses semblables à celles des autres sujets, réponses qui diminuent quand le geste est répété, que ce soit pour l'observation ou l'exécution. Ce résultat traduit un phénomène d'adaptation, que l'on ne soupçonnait pas jusqu'alors chez les pesonnes atteintes d'autisme et qui remet en cause l'hypothèse d'un dysfonctionnement de leurs neurones miroirs.

http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actualite-autisme-les-neurones-miroirs-hors-de-cause-25215.php          

5 juin 2010

extrait du journal du Pays Basque - 4 juin 2010

Pays Basque                

Le ministère de l'éducation condamné à attribuer des AVS 

04/06/2010

G.T.

Le tribunal administratif de Pau a tranché en faveur de sept familles d'enfants handicapés. Mercredi, il a condamné le ministère de l'Education à revoir «son refus implicite» d'attribuer des AVS (auxiliaires de vie scolaire) aux enfants des sept plaignants, et de payer 300 euros à chaque famille pour les frais de la procédure.

Une décision très attendue par les parents qui avaient mis en demeure l'Inspection académique au mois de janvier. Sans suite. Ils ont donc porté plainte au tribunal administratif qui leur a donné raison : le ministère doit assumer financièrement la mise à disposition d'un AVS pour les enfants qui ont une notification favorable de la part de la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées. Sans effet rétroactif, cette décision devra être appliquée dans les dix jours à venir.

Sur les sept familles, six sont issues du réseau de Seaska, et une de l'enseignement privé. Cette dernière avait obtenu un EVS (Emplois de Vie Scolaire), mais le tribunal a exigé qu'on lui attribue un EVS, comme le précisait la notification.

Un précédent important

«Le changement n'est pas lourd pour cette année, puisqu'elle touche à sa fin, mais la décision est importante pour la rentrée prochaine et pour l'avenir», explique Ladix Arrosagarai, président du collectif Handik. Une décision qui crée un précédent, mais le ministère peut encore faire appel. Toutefois, L. Arrosagarai est conscient que la baisse de moyens dans l'Education ne jouera pas en leur faveur.

http://www.lejpb.com/paperezkoa/20100604/202972/fr/Le-ministere-leducation-condamne-a-attribuer-des-AVS

4 juin 2010

conférence en ligne sur le site du CRA rhone alpes - 8 avril 2010

Conférence en ligne : Autisme et TED : Les nouvelles voies de la Recherche : Neuro-imagerie, Psychopharmacologie Cognitions Sociales - Les groupes d’entraînement aux habiletés sociales - Nadia Chabane / Francine Cuny - 8 avril 2010 - Lyon

http://www.cra-rhone-alpes.org/spip.php?article1297

Intéresse tous les parents.

Voici l'annonce de cette conférence et les thèmes abordés :

L’association Grenad’in, en collaboration avec le CRA Rhône-Alpes organise une conférence sur l’autisme et les troubles envahissants du développement :

Les nouvelles voies de la Recherche : Neuro-imagerie, Psychopharmacologie Cognitions Sociales

Le Docteur Nadia Chabane, pédopsychiatre à l’Hôpital Robert Debré (Paris) nous parlera des avancées de la recherche sur l’autisme et les TED.

- Données actuelles en imagerie cérébrale dans les troubles du spectre autistique.

- Le cerveau social.

- Les principales familles de psychotropes et leurs indications dans l’autisme.

- Les molécules actuellement à l’étude.

Les groupes d’entraînement aux habiletés sociales

Mme Francine Cuny est orthophoniste à l’Hôpital Robert Debré (Paris).

- Elle anime depuis 1998 des groupes de communication et de socialisation pour des enfants de la classe maternelle aux adolescents en collège et lycée.

- Elle nous décrira le travail d’entraînement aux habiletés sociales proposé à ces jeunes avec autisme ou TED.

Cette conférence est ouverte aux professionnels (pédiatres, pédopsychiatres, psychologues, infirmiers, éducateurs…) et également aux parents.

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