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"Au bonheur d'Elise"
31 décembre 2019

Pas d'AVS, pas d'école ? Pas d'accord !

 

Pas d'AVS, pas d'école ? Pas d'accord !

L'instruction est obligatoire de 6 à 16 ans et tout enfant doit être obligatoirement scolarisé... en théorie. En pratique, sans la présence d'une AVS (Auxiliaire de vie scolaire), certaines écoles traînent des pieds. Et si on vous disait que c'est illégal ?

https://hizy.org

 

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30 décembre 2019

Les Icônes de la psychanalyse - Interview Vidéo Jacques van Rillaer

Les Icônes de la psychanalyse (Bénéfice du Doute 

La Tronche en Biais 176 k abonnés

En France, hélas, la psychanalyse est souvent confondue avec les autres disciplines qui s'intéressent au fonctionnement de l'esprit humain. Mais elle n'est pas une science ; son histoire ainsi que son fonctionnement empruntent à ceux des sectes et des religions plus que des disciplines scientifiques. C'est particulièrement visible lorsqu'on se penche sur ce qui fait autorité : la parole prophétique des grands personnages : Freud, Lacan ou Dolto. Nous recevons Jacques van Rillaer, ex psychanalyste, co-auteur du "Livre Noir de la psychanalyse (2005)" et qui vient de publier un ouvrage dédié à la démythification de deux grandes figures : "Freud et Lacan : des charlatans ? »

Lien vers le livre : https://livre.fnac.com/a13578219/Jacq... #Charlatans? #Sectarisme #MéthodeScientifique

 

Freud & Lacan, des charlatans ?

Faits et légendes de la psychanalyse, Freud & Lacan, des charlatans ?, Jacques Van Rillaer, Mardaga. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction ou téléchargez la version eBook.

https://livre.fnac.com

 

27 décembre 2019

Connaissez-vous Françoise Dolto? | Ramus méninges

 

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Connaissez-vous Françoise Dolto? | Ramus méninges

Le meilleur moyen de se faire un avis sur la psychanalyse, c'est de la lire! Commençons par Françoise Dolto, qui a fasciné la France pendant plusieurs décennies, et qui continue à faire l'objet d'une véritable vénération dans les PMI, les crèches, les maternelles, l'aide sociale à l'enfance, chez de nombreux professionnels spécialistes de l'enfant (psychologues, psychomotriciens, pédopsychiatres...)

http://www.scilogs.fr

 

24 décembre 2019

Ecole inclusive : les enseignants handicapés à l'abandon ?

 

Ecole inclusive : les enseignants handicapés à l'abandon ?

Délaissés, contraints de se justifier, parfois harcelés... Les enseignants handicapés ont la vie dure. Pour mettre en lumière ces oubliés, Florence Dumas-Castets a co-créé l'Anthen, une asso qui lutte pour améliorer leurs conditions de travail. H.fr : A quoi ressemble le quotidien d'une professeure en situation de handicap ?

https://informations.handicap.fr

 

24 décembre 2019

Stéphane Corbin, nouveau directeur adjoint de la CNSA

 

Stéphane Corbin, nouveau directeur adjoint de la CNSA

Stéphane Corbin, directeur de la compensation de la perte d'autonomie de la CNSA, est nommé directeur adjoint. Il prendra ses fonctions le 6 janvier 2020, aux côtés de Virginie Magnant, directrice de la CNSA depuis mai 2019.

https://www.cnsa.fr

 

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22 décembre 2019

Expo-photo Du cri à la dignité : Tout est affaire de regard - Neuilly-sur-Marne jusqu'au 31 janvier 2020 - Rappel

Seine Saint-Denis

Photographie Exposition Neuilly-sur-Marne

Expo-photo "Du cri à la dignité" : Tout est affaire de regard

Après un premier travail réalisé avec des travailleurs handicapés de Saint-Denis, Mai Duong revient dans le département à Neuilly-sur-Marne avec un nouveau projet, « Du cri à la dignité ». Ces 5 installations affichées dans différents lieux de la ville jusqu’au 31 janvier nous invitent à changer de regard sur les choses et les gens.

Ces cinq fenêtres urbaines installées en cinq lieux différents de Neuilly–sur-Marne nous mettent sous les yeux la culture de l’égalité à l’œuvre. Tout serait-il affaire de regard ? Regard de l’autre posé sur la différence qu’il croise, regard fuyant pour échapper à la réalité, regard-miroir, regard scrutateur ou inquisiteur, regard bienveillant… L’acte photographique, s’interrogent certains, est-il fait pour observer le monde ou pour le construire ? Pour son compte Mai Duong avoue sous le sceau de la confidence : « J’aime toucher les limites par rapport à mes préjugés… »
C’est donc autour de la culture nocéenne de l’égalité face au handicap et à l’insertion sociale et professionnelle que Mai Duong a bâti son projet avec la ville de Neuilly-sur-Marne. C’est cet ancrage profond qui a modelé la ville au fil du temps en se frottant aux questions du handicap. De Ville-Evrard à la Guinguette de l’écluse (le restaurant du Martin-Pêcheur), en passant par l’ESAT Pierre Brossolette, au centre de danse partagée Les Pâquerettes et au centre équestre municipal avec l’association Trott’autrement, Mai Duong a posé son regard et noué une relation forte avec tous les sujets qui ont bien voulu se prêter à ce projet.

L’installation « Du cri à la dignité » s’inscrit dans cette tradition d’art urbain, de poésie en images qui s’adresse directement aux passants qui déambulent, aux habitant qui se déplacent, bref à tous ceux qui aiment humer l’air de la ville. « C’est un récit sur la ville, annonce la photographe, pour la connaître, pour afficher ses valeurs de solidarité et partager son histoire. »

Les traces, les cris de Ville-Evrard

L’hôpital de Ville-Evrard abrite un musée, la SEREP, dans lequel sont conservés dessins et objets réalisés par des patients ou leur ayant appartenu. Tableaux, sculptures, robes, cartes postales ou vieux paquet de cigarettes, ils témoignent tous du passage de ces hommes et de ces femmes dans cette institution. « A partir de tout ce matériel, j’ai créé des natures mortes, explique Mai Duong, 7 grandes œuvres accrochées sur des grilles le long de la Marne. Mais attention ! Cette exposition, je l’ai voulue heureuse », insiste-elle.

La danse partagée avec les Pâquerettes

Dans le gymnase René Pallud, la ville met à disposition une salle pour accueillir l’association les Pâquerettes. « J’ai découvert en pénétrant dans ce lieu une chaleur que je n’ai trouvée nulle part. J’ai choisi une petite fille de 10 ans qui donne la main à une femme autiste de 40 ans. Oui, ça me bouscule et ça me bouleverse… » Elle photographie les mains, leurs mains qui se touchent, se cherchent, se rencontrent.

Trott’autrement

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Cette association, dans le cadre du centre équestre municipal propose une approche guidée à l’équitation aux personnes en situation de handicap. « Je n’ai jamais vu une monitrice développer une telle pédagogie, souligne la photographe. Elle se met constamment au niveau de la personne avec qui elle est. Ce n’est qu’encouragement… » Pour ce travail, le parti-pris de cadrer serré avec toujours le même décor a été privilégié, pour souligner la temps qui passe et la fragilité de chacune des avancées. Rien n’est jamais acquis, tout est à recommencer… Regarder, toucher, panser le cheval puis le diriger à pied ou en montant, c’est surmonter ses craintes, ses difficultés, gérer ses émotions et se découvrir des capacités que personne ne soupçonnait.

Sandeep, Dora, Seewan, Magou, Miloud et les autres…

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Ces portraits de jeunes gens et de jeunes femmes ont été réalisés au Martin-Pêcheur, guinguette en bord de Marne gérée par l’association « Insertion Défi économique ». Elle s’est donnée comme objectif l’insertion sociale et professionnelle de personnes en difficulté. Soutenu financièrement par l’Etat, le Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis et la Ville, ce restaurant d’insertion embauche des personnes rencontrant des difficultés d’accès à l’emploi, afin qu’elles puissent faire l’apprentissage d’un métier et s’engager dans des perspectives professionnelles.

Claude Bardavid

Ces 5 installations photographiques sont visibles jusqu’au 31 janvier 2020 dans les lieux suivants :
- Les grilles de l’école maternelle André-Chénier 137 rue du 8 Mai 1945,
- Les grilles de l’établissement de santé Ville-Evrard 202 avenue Jean-Jaurès
- Centre équestre municipal 16 rue du Site agréable
- Les grilles du square de l’eau Promenade des bords de l’eau
- Les grilles du parc Guérin 3 avenue du Général-de-Gaulle
21 décembre 2019

Sigmund Freud, grand maître de l'esbroufe ? - article publié dans le Figaro du 16 décembre 2019

Freud grand maitre de l'esbrouffe figaro 1

Freud grand maitre de l'esbrouffe figaro 2

21 décembre 2019

Français handicapés en Belgique : des départs maîtrisés?

article publié sur Handicap.fr

La 4è commission mixte de l'accord franco-wallon s'est réunie le 16 décembre 2019 en présence de 2 ministres. Elle promet la maîtrise des départs non désirés des Français handicapés vers la Belgique et le renforcement des contrôles.

17 décembre 2019 • Par

Illustration article

7 892 personnes de nationalité française dans les services wallons, dont 6 457 adultes et 1 435 jeunes, c'est le dernier décompte datant de décembre 2018, originaires majoritairement des régions Ile-de-France, Hauts-de-France et Grand-Est. Depuis 2011, dans le cadre de l'accord-cadre franco wallon, une commission mixte paritaire organise la coopération entre les gouvernements. Le 16 décembre 2019, sa 4ème édition a réuni Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat française en charge du Handicap, et Christie Morreale, vice-présidente du gouvernement wallon au sein des locaux de l'Agence régionale de santé des Hauts-de-France, principal acteur chargé de la mise en œuvre de cet accord-cadre sur le versant français.

Des inspections en hausse ?

« Les délégations française et wallonne ont fait le point du nombre toujours important d'adultes français en situation de handicap présents dans les établissements de Belgique, dont la dynamique de création a été très soutenue ces dernières années », explique le communiqué. Cette rencontre a également permis de mesurer l'impact jugé « positif » de l'augmentation du nombre d'inspections communes conduites depuis 2018, qu'elles soient « programmées » ou « initiées sur la base d'événements préoccupants ». Une vingtaine d'établissements sur les 200 accueillants des Français sont ainsi inspectés chaque année mais le gouvernement français se donne deux ans pour les passer tous au crible.

90 millions pour des places en France

Le plan qu'a engagé la France en 2014 pour « mettre un terme aux séparations subies des familles françaises » était également au cœur des discussions. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020 prévoit en effet deux mesures. D'une part le conventionnement du secteur des adultes pour réguler, tant sur le plan qualitatif que quantitatif, l'activité des établissements wallons accueillant des Français. D'autre part, il entend accélérer le déploiement de solutions alternatives d'accompagnement dans les régions les plus concernées (Ile-de-France, Hauts-de-France et Grand-Est) avec un engagement de 90 millions d'euros sur trois ans (article complet en lien ci-dessous). Un « plan massif » pour mettre un terme aux « séparations non choisies ».

Le constat reste en effet amer pour de nombreuses familles : plus de 550 adultes handicapés s'exilent en Belgique chaque année faute de solutions en France tandis que 350 places sont encore créées chaque année pour accueillir ces transfuges.

21 décembre 2019

La culture se fait relax pour les spectateurs atypiques

 

La culture se fait 'relax' pour les spectateurs 'atypiques'

A cause de leurs réactions parfois 'atypiques', les personnes avec un handicap mental ne sont pas toujours les bienvenues dans les lieux de spectacle. Le dispositif 'relax' tente de changer la donne et, après le cinéma, pousse les portes des théâtres

https://informations.handicap.fr

20 décembre 2019

Le restaurant Le Jardin pêcheur emploie 85% d'handicapés à Bordeaux

 

Le restaurant "Le Jardin pêcheur" emploie 85% d'handicapés à Bordeaux

Situé à quelques pas de la Cité du Vin et du Pont Chaban-Delmas à Bordeaux, le restaurant " Le Jardin pêcheur " se veut avant tout solidaire. Il emploie aujourd'hui 85% de personnes en situation de handicap. À l'origine de cette initiative solidaire, Pierre Maly.

https://actu.fr

 

19 décembre 2019

Vidéo youtube -> Vestiaires S9 - The Autiste - feat. Clémentine Célarié et Josef Schovanec -

Screenshot Vestiaires S9 - The Autiste (feat Clémentine Célarié et Josef Schovanec) - YouTube

"The Artist" version handi.

Retrouvez la saison 9 inédite de Vestiaires tous les samedis à 20h50, sur France 2 ! Un épisode écrit et réalisé par Franck Lebon. Avec Alexandre Philip, Adda Abdelli, Luc Rodriguez, Josef Schovanec, Clémentine Célarié, Philippe Caulier, Colin Gigaroff et Mickael Appourchaux.

19 décembre 2019

Médecines douces ou alternatives : des insuffisances dans le respect de la règlementation

 

" Médecines " douces ou alternatives : des insuffisances dans le respect de la règlementation

De plus en plus de Français se tournent vers des pratiques ou " médecines " dites " douces ", " non conventionnelles ", " alternatives " ou " complémentaires ", telles que l'hypnose, l'acupuncture, la réflexologie ou encore l'aromathérapie pour soulager certains maux du quotidien.

https://www.economie.gouv.fr

 

17 décembre 2019

Paris 2024 : mobilisation exceptionnelle autour du handicap

 

Paris 2024 : mobilisation exceptionnelle autour du handicap

" Célébrer le sport, inspirer, inclure, faire évoluer la société "... Et " interpeller, fédérer, accélérer "... Le ton est donné. " Paris 2024 une chance historique, affirme Alain Rochon, président d'APF France handicap, une seule en un siècle, ne la laissons pas passer ".

https://informations.handicap.fr

 

16 décembre 2019

Budget citoyen - Participation citoyenne Val de Marne

 

Budget citoyen - Participation citoyenne Val de Marne

Vos idées, vos choix, votre Val-de-MarneLe Conseil départemental du Val-de-Marne propose aux habitants et aux habitantes, dès 11 ans, de soumettre leurs idées pour imaginer les parcs départementaux de demain. Une enveloppe de 2,5 millions d'euros sera allouée à la réalisation des projets retenus par les citoyennes et citoyens.

https://participer.valdemarne.fr

 

16 décembre 2019

A Rennes, un appartement synonyme d'autonomie pour six jeunes handicapés

 

A Rennes, un appartement synonyme d'autonomie pour six jeunes handicapés

A Rennes, un projet d'habitat regroupé pour six personnes handicapées vient de voir le jour dans le quartier de Villejean. Les six locataires disposent chacun de leur appartement avec une grande pièce de vie commune. Le projet vise à les faire gagner en autonomie et offre une alternative au domicile familial ou au foyer spécialisé.

https://www.20minutes.fr

 

16 décembre 2019

Greta Thunberg: une victoire pour les autistes

 

Greta Thunberg: une victoire pour les autistes

Ce que ses détracteurs ont appelé depuis un an sa froideur ou sa distance, sont en réalité ses forces, dans le contexte du débat sur la crise climatique, écrit sur Twitter l'Américain Steve Silberman, auteur du livre NeuroTribes: The Legacy of Autism.

https://www.sciencepresse.qc.ca

 

16 décembre 2019

On fabrique des patients psychiatriques à la chaîne

Très intéressant (jjdupuis)

"On fabrique des patients psychiatriques à la chaîne"

"Les psychiatres et les psychologues doivent plaider en faveur de réformes sociales structurelles ", écrit Paul Verhaeghe, professeur de psychologie à l'Université de Gand, dans son nouvel essai. Il est attristé de voir que de plus en plus d'enfants et d'adultes sont aux prises avec des problèmes psychologiques, alors que l'on ne touche pas aux causes sous-jacentes.

https://www.levif.be

 

15 décembre 2019

Périscolaire : c'est à l'Etat de prendre en charge l'AVS

15 déc. 2019
Par Blog : Le blog de Jean Vinçot

Un arrêt de la Cour Administrative d'Appel de Bordeaux, daté du 5 novembre 2019, confirme cette règle légale : pour assurer l'accueil des élèves en situation de handicap, c'est l'Etat qui doit financer l'accompagnement dans les activités périscolaires.

 

Révolution #Versailles © Luna TMG
Révolution #Versailles © Luna TMG


C'est un sujet que je suis depuis des années, car des parents de mon coin (Plabennec - Finistère) ont saisi à plusieurs reprises avec succès le tribunal administratif. 

Le principe est que c'est à l'Etat de financer les accompagnements d’élèves en situation de handicap dans les temps d'activités périscolaires.

Cela a été jugé pour la cantine et les TAP (temps d’activités péri-scolaires), mais cela a été exclu pour les garderies.

Le Ministre a semblé l'admettre devant les parlementaires pour la cantine, mais le conflit continue sur le plan judiciaire. Le Ministre a fait appel des arrêts de la Cour Administrative d'Appel de Nantes.

En témoigne cet arrêt de la Cour Administrative d'Appel de Bordeaux, daté du 5 novembre 2019, suite à un recours de la mairie de Dax.Elle remarque notamment :

  • 11. En l'espèce, il ressort des pièces du dossier que, par sa décision du 7 juillet 2015, la CDAPH des Landes avait accordé à l'enfant concernée, pour la période du 1er septembre 2015 au 31 juillet 2016, un temps d'accompagnement par un AVS intervenant à titre individuel à raison de 9 heures par semaine de temps scolaire et de 2 heures hebdomadaires de temps périscolaire. Elle avait précisé que les difficultés de l'enfant justifiaient cet accompagnement " pour les activités de la vie sociale et relationnelle " et " l'accès aux activités d'apprentissage ". Cette décision du 7 juillet 2015 de la CDAPH avait ensuite été transmise à la direction académique des services départementaux de l'éducation nationale, chargée de la mise en œuvre de cet accompagnement pour le temps scolaire et périscolaire, au titre de l'aide individuelle à l'inclusion scolaire ainsi prescrite par la CDAPH compte tenu des difficultés de l'enfant.
  • 12. Ainsi, en rejetant la demande dont il était saisi par le maire de Dax tendant à la mise en œuvre de ces prescriptions, pour le double motif tiré de ce que le temps périscolaire, qui n'est pas du temps de scolarisation, n'entrerait pas dans le périmètre d'intervention des AVS et que, de manière générale, il incombe aux collectivités territoriales de prendre en charge la rémunération des accompagnants intervenant aux titres des activités périscolaires, sans prendre en considération la spécificité de la situation de l'enfant concernée et sans tenir compte des motifs figurant dans la décision de la CDAPH, le DASEN des Landes a fait une inexacte application des dispositions précitées des articles L. 111-1, L. 112-1, L. 351-3 et L. 917-1 du code de l'éducation

La commune de Dax avait demandé au tribunal administratif de Pau d'annuler la décision du 24 novembre 2015 par laquelle le directeur académique des services départementaux de l'éducation nationale des Landes avait refusé la prise en charge financière des assistants de vie scolaire accompagnant un enfant handicapé pendant le temps périscolaire. Le tribunal administratif avait rejeté la demande, mais la Cour Administrative d'Appel l'a acceptée.

Cela va dans le même sens que le juge des référés du Conseil d'Etat et la Cour Administrative d'Appel de Nantes.

C'est bien à l'Etat d'assurer financièrement l'accompagnement des élèves en situation de handicap dans les activités périscolaires. C'est ce que précise la Cour (point 9)

  • Toutefois, l'organisation de la restauration scolaire ne saurait, quand bien même elle présenterait pour une commune un caractère facultatif, être assimilée aux activités éducatives, sportives et culturelles visées par ces dispositions. Au demeurant, l'accès adapté à ces prestations pour les enfants en situation de handicap se distingue de l'organisation matérielle du service de restauration. Enfin, ces dispositions n'imposent pas que la collectivité bénéficiaire d'une mise à disposition en assure, dans tous les cas, le financement. Par suite, elles ne sauraient faire obstacle à ce que soit reconnue la responsabilité de l'Etat dans l'accompagnement des élèves handicapés dans tous les aspects nécessaires à leur inclusion dans l'école. La circonstance qu'il existerait un fonds " publics et territoires " susceptible d'aider ponctuellement les collectivités à investir dans le développement d'activités accessibles aux enfants en situation de handicap est, à cet égard, sans incidence.

Le fonds "publics et territoires" est géré par les CAF. L'existence de ce fonds est utilisé pour essayer d'échapper au financement des AVS pendant les activités périscolaires.

C'est bien à l'Etat d'assurer ce financement, qui permet la scolarisation des enfants handicapés "dans tous les aspects nécessaires à leur inclusion dans l'école"..

15 décembre 2019

Psychanalyse : sale temps pour les charlatans

14 déc. 2019
Par Blog : Le blog de Sophie ROBERT réalisatrice


La psychanalyse n'est pas une science. Pourtant les psychanalystes diffusent à l'université une lecture fondamentaliste de Freud et Lacan, au détriment des usagers de la psychiatrie, des personnes handicapées et des victimes de violences sexuelles, une population fragile en situation de faiblesse. Les pouvoirs publics doivent se saisir de ce débat. C'est un enjeu majeur de santé publique.

 

Le 22 octobre, le Nouvel Obs a publié à mon initiative une tribune intitulée « la psychanalyse ou l’exercice illégal de la médecine » signée par 60 psychologues et psychiatres. Cette tribune explique pourquoi la psychanalyse est incompatible avec l’enseignement de la psychologie, de la psychiatrie et l’expertise auprès des tribunaux. Deux mois plus tard, ils sont plus de 1000 signataires, exclusivement des professionnels de santé : www.justicesanspsychanalyse.com

        Les psychanalystes ont réagi à cette tribune par des menaces, et des cris d’orfraie, vis-à-vis de ce qu’ils considèrent comme un crime de lèse-majesté. Un positionnement classique, entre victimisation et argument d’autorité, pour maintenir leur posture coûte que coûte sans jamais répondre aux critiques ni rendre de compte de leur activité auprès des pouvoirs publics, malgré les dysfonctionnements gravissimes induits par leur présence sur le terrain et les témoignages de souffrance des usagers.

Les psychanalystes ont ouvert sur Change.org une contre tribune « La psychanalyse est une science à part entière » ouverte au tout venant, et se vantent qu’elle ait réuni 32000 signataires. Ses auteurs, qui ratissent large dans les facs de droit, de lettre, et de théologie, présentent ce chiffre comme une victoire, alors que la psychanalyse est au programme du bac, que le service public de la radio et la télévision et une grande partie de la presse lui fait de la publicité tous les jours depuis des décennies sans aucun regard critique. A tel point qu’une grande partie du public est encore incapable de se représenter ce que sont la psychologie et la psychiatrie en dehors du référentiel psychanalytique.

  Pourtant sur les 32000 signataires de la contre tribune des psychanalystes, les commentaires attestent qu’un grand nombre sont des étrangers en provenance d’Amérique latine. Leur présence dans une liste qui prétend en remonter aux parlementaires français représente un mensonge et une ingérence.

 Par ailleurs, sachant que les séances de psychanalyse se payent obligatoirement en espèces on espère pour eux que les 15 000 et quelques psychanalystes français répertoriés dans cette liste qui sera remise aux autorités sont à jour vis-à-vis du fisc. Dans le cas contraire, la contre tribune offrira un moyen de comparaison fort utile aux services fiscaux.

 Sur le fond, pour justifier de ne pas avoir à rendre de comptes sur leur pratique ses partisans clament ici et là que la psychanalyse a évolué, mais aucun livre, aucun article, ou conférence ne vient en apporter la preuve. Bien au contraire les témoignages de ce que les formateurs et essayistes de la psychanalyse persistent à enseigner une lecture fondamentaliste de l’enseignement de Freud et Lacan sont accablantes.  

 Dans n’importe quelle discipline, quel que soit leur talent, les chercheurs sont considérés comme des êtres humains, non comme des prophètes. Ils sont donc faillibles, et soumis à l’empreinte de leur époque. Il appartient aux générations suivantes de mettre à l’épreuve leurs théories, et déterminer collectivement ce qui peut être conservé, ce qui doit être adapté et ce qu’il faut abandonner de leur héritage. C’est ainsi que se construit la connaissance scientifique : sur le doute et la mise à l’épreuve permanente du savoir.

A moins de revendiquer officiellement le statut de pseudo médecine, la psychanalyse doit obéir à ces mêmes règles. Elle est pratiquée dans le domaine du soin, où la rigueur est d’autant plus indispensable qu’il s’agit de prendre en charge des personnes en demande de soin et en situation de faiblesse.

Il ne suffit pas de se déclarer « éclairé » pour l’être. Il est nécessaire de le prouver en assumant ouvertement cette parole et en l’étayant. Si la psychanalyse avait évolué, parmi les 32000 signataires de la contre tribune, il devrait se trouver un nombre significatif de psychanalystes français capables de reconnaitre publiquement que la théorie œdipienne est fausse ; dire qu’il est insensé de prétendre que les enfants éprouveraient des désirs sexuels incestueux pour les adultes, et condamner cette inversion des rôles qui bénéficie aux pédo criminels. Il devrait se trouver un nombre significatif de psychanalystes capables de condamner les paroles odieuses de la psychanalyste freudienne Jacqueline Schaeffer pour qui « l’inceste paternel ne fait pas tellement de dégâts, ça rend juste les filles un peu débiles ».

 Depuis que j’ai réalisé les film le MUR, et LE PHALLUS ET LE NEANT, pas un seul psychanalyste n’a remis en question le moindre aspect de la théorie freudo lacanienne. Bien au contraire, les propos tenus par les psychanalystes interviewés ont été légitimés à plusieurs reprises en public par des psychanalystes et des psychologues formés à la psychanalyse lors des séances débat de mon film LE PHALLUS ET LE NEANT, en 2019.

Le 22 novembre 2019 s’est tenu à l’Assemblée Nationale un colloque intitulé « Ce que les psychanalystes apportent à la société ». On attend toujours le colloque « Faire le ménage dans la théorie freudo-lacanienne de la sexualité ».

 

Aujourd’hui même, le 14 décembre 2019 s’est tenu un colloque de psychanalyse « Un enfant est battu cent ans après ». Ses organisateurs défendent la théorie selon laquelle les enfants battus auraient le fantasme d’être violenté par leurs parents, et d’affirmer que leur rôle de psychanalystes serait de maintenir vivant ce fantasme… !

 Aux psychanalystes qui se proclament éclairés, êtes-vous capable de soutenir publiquement que le Primat du Phallus dans l’Inconscient est une théorie délirante, dire que les femmes ne sont pas déterminées sexuellement par l’envie du pénis, donc de le détruire, mais sont bien sujettes à part entière de la sexualité ?

Pour la majorité des psychanalystes l’homosexualité reste une psychose blanche, non déclenchée. De nombreux psychanalystes sont convaincus que l’homoparentalité engendrera des psychoses chez les enfants, fut ce à trois générations. Certes les religieux tiennent les mêmes discours mais ils n’occupent pas la position sociale de soignants supposés fonder leurs affirmations sur une position médicale et scientifique.

 J’observe que parmi les grandes associations de psychanalystes aucune n’a formé officiellement de psychanalyste homosexuel (?) et qu’aucun psychanalyste homosexuel n’a écrit de livre qui remette en question les fondements hétérocentrés de la théorie sexuelle, laquelle fait des homosexuels des malades en puissance, du seul fait de leur orientation sexuelle. Nous sommes à l’aube de 2020.

 Le grand apport lacanien à la psychanalyse a été la forclusion du nom du père, théorie qui rend les femmes responsables de toutes les psychoses en vertu du postulat selon lequel il n’existerait pas de sexe féminin dans l’inconscient. De nombreux écrits, interviews, cours de psychanalyse attestent que cette théorie de la mère psychogène, adoptée de longue date par les cercles freudiens, est aujourd’hui encore très largement enseignée, dans une perspective fondamentaliste, avec des conséquences effroyables : la destruction de familles et les placements abusifs d’enfants handicapés.

Au nom de cette théorie, des enfants qui ont dénoncé des violences sexuelles commises par leur père sont retirés à leur mère protectrice pour être confiés à la garde exclusive de leur géniteur.

Françoise Dolto, Sigmund Freud, Bruno Bettelheim, Jacques Lacan, et bien d’autres théoriciens de la psychanalyse ont eu des propos discriminants d’une violence insoutenable à l’égard des femmes et des victimes de violences sexuelles. Des analysantes m’ont témoigné de l’extrême difficulté de parler sur le divan des viols-incestes qu’elles avaient subi, malgré dix ans, vingt ans de cure analytique. D’autres victimes ont été moquées par leur analyste, leur traumatisme nié, au motif que la vraie vérité se situerai toujours à l’insu de sa conscience. D’autres ont perdu pieds…

Bien plus que les menaces qui pèsent sur l’enseignement de la psychanalyse à l’université ce qui devrait interpeller les psychanalystes c’est que la théorie freudo-lacanienne de la sexualité soit utilisée par des pédo criminels pour se déresponsabiliser de leurs crimes sexuels… Voire pour les commettre en toute impunité.

Pendant que des victimes de violences sexuelles sont sur victimisées et leur souffrance niée au nom des dogmes oedipiens et des supposés fantasmes sexuels  infantiles, dont les psychanalystes persistent envers et contre tout à inférer des vertus positives chez les femmes, d’autres psychanalystes (parfois les mêmes) s’acharnent à fabriquer de toutes pièces de faux souvenirs de violences sexuelles chez des patientes qui n’ont à cet égard aucune plainte, en vertu du principe selon lequel la vérité de l’inconscient se situerait toujours à l’envers de la réalité.

Certes il y a des pervers dans toutes les professions. Mais le sujet ici c’est la psychanalyse et le fait que son corpus théorique et la pratique de la psychanalyse auprès de personnes fragiles, en particulier d’enfants, dans des lieux de soin, favorise cette emprise.

Aux psychanalystes qui se revendiquent comme éclairés, la question est : êtes-vous capable d’identifier le comportement toxique d’un psychanalyste ? Par exemple un collègue qui couche avec une patiente, ou une étudiante en échange d’un stage, ou qui manifeste un comportement pédo criminel envers des enfants ? Allez-vous vous taire, et le protéger par votre silence, parce qu’il est psychanalyste ? Ou bien serez-vous capable de parler ?

 

Marie-Christine Laznik © Sophie Robert
Marie-Christine Laznik © Sophie Robert

Lorsqu’un psychanalyste reçoit un patient il se trouve  avec lui ou elle dans une situation de contrat non écrit. L’analysant suppose que la cure analytique va lui permettre d’aller mieux, et que sur le divan il va pouvoir tout dire, et être entendu. Le problème est que pour les psychanalystes purs et durs la guérison « réparation » est un but impossible à atteindre, pour lequel ils n’ont d’ailleurs que mépris. Les paroles et le ressenti de l’analysant ne les intéressent pas plus. Seul compte la vérité de l’inconscient de l’analysant supposé insu, et opposé à sa conscience. Cela donne des cures où l’analyste va casser consciencieusement un à un tous les repères de l’analysant-e, au point de l’assujettir, et lui faire perdre la raison parfois (ce phénomène de décompensation psychotique créée par le divan a été admis devant ma caméra). Contrairement au cadre psychothérapique classique qui lui peut être bénéfique, les cures analytiques « pures et dures » ne respectent ni la parole de l’analysant ni son intégrité. Au mieux elles en feront un adepte, au pire elles pourront le détruire.

Quelques psychanalystes ont d’ores et déjà admis publiquement que la psychanalyse n’était pas une science. Il va falloir en tirer toutes les conséquences et se retirer des lieux de soin et d’enseignement de la psychologie et de la psychiatrie ou la psychanalyse n’a rien à faire.

Je ne suis ni psychiatre ni psychologue. Je n’ai aucune thérapie à vendre, aucun poste à gagner, aucune clientèle à conquérir dans la démarche. En revanche j’observe depuis plus de 10 ans les ravages des dérives sectaires des psychanalystes, recevant des appels au secours quasi quotidiens d’usagers brisés par ces pratiques sectaires.

 Sophie ROBERT 

www.lephallusetleneant.com 

www.justicesanspsychanalyse.com

www.dragonbleutv.com

12 décembre 2019

Accueil handicap et autisme : un plan de 520 places en Val-de-Marne | 94 Citoyens 4.2.2018

Je republie l'article de février 2018 faisant état du constat "Dans le Val-de-Marne, 4 634 places sont actuellement prévues pour les adultes  et 2410 pour les enfants. 2000 adultes et 500 enfants du département bénéficient toutefois d’une orientation en établissement qui n’a pu être mise en place sur le territoire." ... à toutes fins utiles (jjdupuis)

Accueil handicap et autisme : un plan de 520 places en Val-de-Marne | 94 Citoyens

Le Conseil départemental du Val-de-Marne doit débattre ce lundi d'un plan de déploiement de 520 nouvelles places pour les personnes handicapées, avec un fort accent sur l'accompagnement des personnes souffrant de troubles du spectre autistique (TSA). Contexte national : des plans de rattrapage mais un manque cruel de places L'accueil et l'accompagnement approprié des personnes...

https://94.citoyens.com

 

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