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"Au bonheur d'Elise"
14 septembre 2017

Lutter contre la ségrégation scolaire par l'école inclusive : document du Conseil de l'Europe

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14 septembre 2017

Appel à projet structure expérimentale ASE - ARS Ile-de-France

 

Création d'une structure expérimentale pour enfants et adolescents en situation de handicap confiés à l'aide sociale à l'enfance | Agence régionale de santé Ile-de-France

Le département de Paris et l'Agence régionale de santé Île-de-France ont décidé de s'associer pour créer une structure expérimentale pour .

https://www.iledefrance.ars.sante.fr

 

13 septembre 2017

Handicap: de nombreux enfants toujours privés d’école

article publié dans Libération
Par AFP 12 septembre 2017 à 10:36

Une semaine après la rentrée, de nombreux enfants en situation de handicap restent privés d'école, faute de personnel pour les accompagner. Si le gouvernement a promis de trouver une solution pour chacun d'eux, les familles s'interrogent: quand ? Photo ALAIN JOCARD. AFP

Une semaine après la rentrée, de nombreux enfants en situation de handicap restent privés d’école, faute de personnel pour les accompagner. Si le gouvernement a promis de trouver une solution pour chacun d’eux, les familles s’interrogent: quand ?

Lorsque lundi dernier, Marie Ruffin est arrivée à l’école de son fils Tom, 5 ans, porteur de trisomie 21, pour sa rentrée en grande section de maternelle à Pézenas (Hérault), ce fut la douche froide. «Il n’y avait pas d’auxiliaire de vie scolaire (AVS) pour lui», raconte-t-elle. Elle fait alors «le forcing» auprès de la directrice pour qu’elle l’accepte malgré tout. Mais «le lendemain, elle m’a dit que ce ne serait pas possible».

Résultat, elle a dû «chercher une nounou en 4ème vitesse pour le faire garder». Et depuis, «plus rien. J’ai envoyé des mails à tout le monde: au rectorat, à la cellule d’aide mise en place par le ministère. Aucune nouvelle», se désespère-t-elle.

Comme son fils, de nombreux enfants n’ont pas pu faire leur rentrée la semaine dernière, par manque d’AVS.

Le nombre d’élèves en situation de handicap scolarisés cette année a progressé, pour atteindre plus de 300.000 enfants, dont 164.000 ont besoin d’un accompagnement, soit une hausse de 12% par rapport à 2016.

Fin août, le gouvernement avait annoncé que les 50.000 contrats aidés d’AVS seraient «sanctuarisés» pour l’accompagnement des enfants handicapés, et que 8.068 équivalents temps plein supplémentaires par rapport à l’an dernier seraient déployés à la rentrée. «Tous les besoins seront couverts», assurait alors le ministère de l’Education. Il s’agit d'«une priorité absolue».

Depuis, la secrétaire d’Etat chargée du handicap, Sophie Cluzel, a prévenu que tous les personnels ne seraient peut-être pas présents le jour J pour des raisons logistiques, mais arriveraient peu après. Son ministère a mis en place un numéro vert pour les familles rencontrant des difficultés.

«On ne m’a jamais rappelée», se désole Pamela Perra-Rosset. Sa fille, Joséphine, atteinte de trisomie, est rentrée en première année de maternelle près de Lyon. Sans AVS. Pour l’instant, l’école l’accepte le matin. «Mais ma fille s’échappe de la classe et va dans les couloirs, dans la cour de récré»...

Elle redoute que d’ici quelques jours, l’école lui annonce qu’elle ne peut plus la garder. «Si on doit la retirer, je n’ai pas de solution», déplore cette mère, qui travaille à temps plein, tout comme son mari. «On me promet une AVS, mais je ne sais pas quand. Et qu’est-ce qu’on fait en attendant ?»

- Derrière les chiffres -

La semaine dernière, un appel a été lancé sur plusieurs pages Facebook de parents d’enfants handicapés rassemblant environ 100.000 abonnés, pour partager des témoignages sur les difficultés de la rentrée.

Une centaine de parents ont répondu. «Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, on a entendu beaucoup de promesses, qui ont fait naître de l’espoir. On savait que la rentrée serait un test», raconte Caroline Boudet, auteure de la page Facebook «Louise and co». «Derrière les chiffres, nous avons voulu raconter les histoires de ces parents et enfants privés d’école, et décrire les conséquences humaines.»

Plusieurs associations évoquent des situations compliquées pour encore «des milliers d’enfants».

«On avait cette fois envie d’y croire. Mais comme chaque année, de nombreux enfants ne peuvent pas être scolarisés, ou alors pas dans de bonnes conditions, ou encore seulement sur des plages horaires réduites», regrette Marion Aubry, vice-présidente de l’association TouPI, qui défend les droits des personnes handicapées.

«La situation sur le territoire est hétérogène», souligne aussi Marie-Christine Philbert, présidente de la Fnaseph (Fédération nationale des associations au service des élèves présentant un handicap). «Certaines école accueillent les enfants sans AVS, d’autres non, il manque une circulaire claire sur le sujet», estime-t-elle.

Et si les postes sont bien créés, restent les problèmes de recrutement de ces accompagnants, l’emploi restant souvent précaire et peu valorisé.

AFP
13 septembre 2017

À Alençon, une rentrée comme les autres pour Eugénie, 14 ans

Eugénie a 14 ans et vient de faire sa rentrée au collège Saint-François-de-Sales, à Alençon.

Eugénie a 14 ans et vient de faire sa rentrée au collège Saint-François-de-Sales, à Alençon. | Delphine Le Normand

Delphine LE NORMAND.

L’adolescente, atteinte de trisomie 21, fait partie des élèves de l’Institut médico-éducatif du Perche qui intègrent un établissement scolaire, dit classique, à Alençon. Un grand pas.

Elle a lâché ses cheveux blonds, vernis ses ongles en rose et posé une touche de maquillage sur son visage encore juvénile. Eugénie a 14 ans, elle est atteinte de trisomie 21 et mardi, elle a fait sa rentrée au collège Saint-Fançois-de-Sales, à Alençon. À la manière de n’importe quelle autre collégienne de son âge. Un moment d’émotion intense pour sa maman, Hélène Van Cauwenberge. « Ce que réalise cet établissement est un projet vraiment émouvant. »

Le projet en question, c’est l’immersion d’une vingtaine d’élèves de l’institut médico-éducatif du Perche au sein d’un établissement scolaire classique, de la maternelle au lycée. Eugénie en fait partie. « Cette rentrée l’a vraiment motivée. Elle veut lire, écrire. En venant ici, elle a le sentiment d’être grande. » Eugénie confirme en levant les deux pouces en l’air : « On va bien travailler cette année ! »

Si les jeunes en situation de handicap intellectuel sont toujours pris en charge par les équipes de l’IME, ils sont en immersion totale avec les élèves de Saint-François sur les temps de récréation et de repas. « Au cas par cas, selon le projet de chacun, ils peuvent aussi intégrer une classe classique », précise Yasmina Pochet, psychologue.

À l’heure de la pause, Eugénie s’approche des autres. Très vite, un petit attroupement se fait autour d’elle. Les filles commencent à discuter. Ça parle bandeau dans les cheveux et vernis à ongles. Louanne, 8 ans, s’approche d’Eugénie et lui lance : « tu me fais un câlin ? » Plus loin, un élève demande à l’un des éducateurs de l’IME : « c’est quoi la trisomie 21 ? » C’est le premier jour de rentrée et les barrières commencent déjà à tomber.

11 septembre 2017

Troubles du langage : où en sont les recherches ? Entretien avec Franck Ramus

article publié dans le cercle psy

Propos recueillis par Sophie Viguier-Vinson
Article modifié le 29/08/2017

Innés, acquis ? Isolés, ou responsables d'autres troubles ? Qu'a-t-on appris de nouveau sur les troubles du langage… et pourquoi l'information passe-t-elle souvent très mal ?

Consultez le sommaire du magazine Les étapes du langage

Franck Ramus

Franck Ramus est directeur de recherche au CNRS, professeur attaché à l'École normale supérieure et chargé de recherche au Laboratoire de sciences cognitives et psycholinguistique (LSCP). Son blog : Ramus Méninges (http://www.scilogs.fr/ramus-meninges)


Vous avez commencé vos recherches sur le langage en étudiant le rythme de la parole. En quoi cet aspect est toujours considéré comme déterminant dans les processus d'acquisition ?

On s'est aperçu que le rythme était l'un des premiers indices sur la parole et sur la nature de la langue que percevait le nouveau-né. En observant les réactions du bébé, nous avons pu montrer qu'il était capable de déterminer très précocement s'il s'agit de sa langue maternelle, et si elle était plutôt accentuelle (quand les accents toniques rythment la phrase comme pour l’anglais ou l’allemand), ou bien syllabique (lorsque ce sont les syllabes qui le font comme pour le français, l'espagnol, le finnois…) ou encore moraïque (la more, plus petite unité syllabique, rythme la phrase, comme pour le japonais). L'enfant vient au monde avec cette boussole linguistique qui lui permet donc de repérer certaines propriétés de sa langue, d'en acquérir la grammaire en séquençant les phrases en unités de sens et en saisissant les règles d'organisation. Les travaux menés au Laboratoire de sciences gognitives et psycholinguistique (LSCP) de l'ENS, de l’EHESS et du CNRS depuis les années 1990 ont donc mis le rythme au centre des débats sur l'acquisition du langage, et ont relancé les travaux à son sujet en linguistique, ainsi qu'en informatique dans les recherches sur le traitement automatique de la parole.

C'est ce qui a permis de dégager la spécificité du langage humain ?

Notamment, en comparant le modèle humain avec le modèle animal. Les études comparatives ont démontré assez vite la limite des capacités d'acquisitions du vocabulaire et de la grammaire chez les chimpanzés, au-delà même de leurs caractéristiques physiologiques qui entravent l'expression et la prononciation. La maîtrise d'une ou de plusieurs langues reste donc bien le propre de l'homme. Mais ces recherches ont aussi révélé que les capacités auditives humaines sont très largement partagées avec les autres primates, ceux-ci étant, par exemple, également capables de différencier les langues sur la base de leur rythme. Elles se poursuivent encore de nos jours pour analyser des aspects plus sémantiques : en effet, on a longtemps pensé que les vocalisations des singes étaient assez pauvres de sens. Aujourd'hui, des linguistes collaborant avec des primatologues découvrent que, non seulement les vocalisations de certaines espèces de singes peuvent prendre des sens assez élaborés (des « mots »), mais qu'elles peuvent aussi se combiner, selon une syntaxe rudimentaire, pour former des messages plus complexes (des « phrases » élémentaires). Tous ces travaux comparant de multiples espèces tendent à réduire la discontinuité perçue entre le langage humain et les autres systèmes de communication animale. Le langage humain a sans aucun doute des propriétés très spécifiques et une puissance expressive inégalée, mais il n'est pas apparu dans le vide : il a évolué sur la base de capacités perceptives et conceptuelles déjà présentes chez nos ancêtres communs avec les singes.

Comment les recherches sur les troubles du langage contribuent-elles aussi à mieux comprendre cette fonction cognitive ?

L'étude d'une pathologie renseigne toujours sur les spécificités d'un organe ou d'une fonction qu'elle touche. C'est clairement ce qui m'a amené, au départ, à étudier les troubles du langage pour mieux comprendre les mécanismes cognitifs impliqués dans les processus d'acquisition. Mais cette démarche n'est pas nouvelle. On se souvient des travaux de Paul Broca, au XIXe siècle, sur les cerveaux de patients aphasiques, qui ont permis de cerner le « centre de la parole » auquel on a donné le nom du chirurgien, « l'aire de Broca ». Ce fut le point de départ de nouvelles découvertes sur d'autres zones impliquées dans le langage, comme l'aire de Wernicke pour la compréhension. Pour ma part, j'ai initialement choisi de me pencher sur la dyslexie. J'ai vite été confronté à des hypothèses contradictoires sur la cause de ce trouble. Les unes défendaient une origine purement phonologique de la dyslexie, impliquant donc un trouble spécifique de la parole. Les autres mettaient en cause de manière plus globale le rôle de la perception (auditive ou visuelle) et de la motricité. Une étude comparative des données existantes et les résultats de mes propres tests ont confirmé mon hypothèse de départ : les personnes souffrant de dyslexie présentent des profils cognitifs complexes avec un déficit phonologique prédominant. Cela n'empêche pas l'existence de sous-groupes plus ou moins impactés par d'autres troubles auditifs, visuels et moteurs associés mais secondaires, la co-morbidité étant importante. Et comme pour l'autisme, les facteurs biologiques sous-jacents, comme les facteurs environnementaux, sont multiples et varient d'un individu à l'autre. On ne peut donc pas évoquer une cause unique.

Les pathologies du langage pourraient-elles être le dénominateur commun à d'autres troubles des apprentissages ?

Cela n'a rien de systématique, car la dyspraxie ou la dyscalculie, par exemple, ont leurs mécanismes propres. Tout ne part pas d'un problème initial de langage, et à l'inverse, des difficultés de langage peuvent être secondaires à d'autres troubles cognitifs, comme l'autisme. Le niveau de langage peut également être affecté par des facteurs environnementaux, familiaux ou sociaux. Nous venons ainsi de reconfirmer le rôle du niveau d'études des parents, ainsi que de leurs revenus, sur le développement du langage. Toutefois, il est vrai que cette fonction cognitive est centrale et en impacte beaucoup d'autres. C'est ce que vient de nous révéler une récente étude sur le lien entre les troubles du langage et le trouble de l'attention avec hyperactivité (TDAH). Nous sommes partis du constat d'une co-morbidité entre les deux. Celle-ci était déjà bien documentée mais nous voulions savoir s'il y avait un lien de causalité entre les deux, et si oui dans quel sens. Et c'est le trouble du langage à trois ans qui prédit le plus sûrement un TDAH apparaissant à cinq ou six ans, plutôt que l'inverse. L'analyse des tests montre bien que le langage fournit un moyen de réguler son comportement. Un enfant qui dispose de moindres capacités de compréhension de phrases, utiles pour raconter un événement et le digérer, ou pour intégrer des règles de vie, développe plus de problèmes de comportement.

Tout fonder sur des preuves scientifiques, c’est votre leitmotiv…

Je ne connais pas d'autre méthode pour parvenir à une connaissance fiable. Cette rigueur intellectuelle, à laquelle nous invitent utilement les sciences cognitives, est fondamentale à plus d'un titre. D'abord pour que notre compréhension du langage et du développement de l'enfant repose sur ces résultats solides, plutôt que sur de simples opinions ou sur des philosophies abstraites. Ensuite, pour pouvoir offrir aux enfants présentant des troubles, des stratégies de remédiation reposant sur une bonne compréhension des problèmes et ayant une efficacité éprouvée. Le respect de ces principes aurait d'ailleurs permis de gagner de nombreuses années pour une prise en charge adaptée de l'autisme, comme des autres troubles du développement, plutôt que de rester arc-boutés sur des croyances et des pratiques psychanalytiques sans fondement. La même rigueur devrait nous guider pour ne pas stigmatiser les surdoués dont la précocité n'est pas une maladie, ou pour garder la tête froide face à l'usage des écrans chez les enfants qui seraient selon certains responsables de tous les maux. Et bien sûr, elle doit nous faire avancer pour proposer une aide ciblée aux enfants touchés par un trouble du langage afin de limiter l'impact sur les apprentissages scolaires et l'acquisition de la lecture, en particulier pour les élèves dyslexiques. On sait, par exemple, que toutes les méthodes ne se valent pas. Celles qui s'appuient sur une conception erronée de l'origine de la dyslexie et proposent une rééducation sensorielle ou motrice, n'ont pas d'efficacité établie. Mais là aussi, les résistances sont importantes, même si elles sont moins idéologiques que pour les écrans ou l'autisme…

Ces résistances sont de quelle nature ?

Elles semblent être en partie institutionnelles. Alors que les mécanismes cognitifs impliqués dans la dyslexie sont bien connus depuis les années 70-80 dans la littérature scientifique internationale, il a fallu attendre le rapport de Jean-Charles Ringard en 2000 pour mettre en place un plan d'action pour les troubles du langage et des apprentissages à l'école. En 2007, une circulaire de l'Éducation nationale a aussi encouragé les recteurs d'académie à repérer les élèves présentant des difficultés de langage. De fait, de plus en plus d'enfants sont diagnostiqués et pris en charge, très souvent à l'extérieur par une orthophoniste, d'où l'explosion de la demande de consultation chez ces professionnels de santé. Tant mieux, mais il existe d'autres approches à des moments clé du parcours scolaire et dans le cadre de l'école, pour faciliter le passage au langage écrit et à la lecture. Cela peut se faire en petits groupes constitués d'enfants présentant les mêmes difficultés. Le programme de recherche-action « Paris Santé Réussite » (PSR), mené par la neuropédiatre Catherine Billard, a montré que les résultats positifs étaient au rendez-vous… à condition de mettre vraiment en place les mesures proposées dans les écoles, au tournant du CP et du CE1. C'est là, précisément, que le bât blesse au sein du corps enseignant, faute de temps, de disponibilité dans des classes surchargées, mais aussi de formation solide pour apprendre à mettre en œuvre les interventions pédagogiques qui ont prouvé leur efficacité. Or la formation est indigente dans bien des cas. Dommage, car il est possible d'aider la plupart des enfants en difficulté de lecture, en classe, sans préjuger d'aucun diagnostic et sans faire appel à des professionnels de santé.

Quels sont les enjeux de vos recherches actuelles sur le langage et ses troubles ?

Je poursuis les investigations sur la dyslexie pour comprendre en quoi le cerveau des personnes touchées est organisé différemment d'un point de vue anatomique, et en quoi il fonctionne différemment quand il est exposé à la parole. Nous étudions en particulier le fonctionnement des neurones situés dans le cortex auditif et leur manière spécifique de se synchroniser avec les différentes fréquences présentes dans la parole. Cela peut permettre de comprendre pourquoi l'accès à certaines unités de la parole est plus difficile pour les personnes dyslexiques. Finalement, nous en revenons toujours à chercher la part d'inné et la part d'acquis. Le bébé naît avec un bagage cognitif qui lui permet de repérer et d'acquérir les caractéristiques de sa langue et d'apprendre à parler. Mais quels sont les gènes impliqués, de quelle manière participent-ils à la mise en place de structures cérébrales qui permettent ces apprentissages, et de quelle manière ces processus développementaux dévient-ils chez certains enfants, conduisant à l'apparition de troubles du langage ou des apprentissages ? Et comment l'environnement interagit-il avec les facteurs biologiques, que ce soit au niveau de l'expression des gènes, de la construction du cerveau ou comme source des apprentissages ? Ce sont ces grandes questions qui guident toutes les recherches que nous menons.

Des différences de poids et de structures entre le cerveau des garçons et des filles sont bien connues et régulièrement étudiées : on compte un peu plus de matière blanche pour les premiers, qui ont en outre un cerveau légèrement plus volumineux à la naissance (entre 1 et 4 % si on le rapporte à la taille du corps) ; et un peu plus de matière grise pour les secondes. La cause et l'importance de ces particularités font encore débat, mais des différences ont aussi été observées en cas de dyslexie. C'est ce qu'a révélé une étude menée dans le cadre du projet de recherche Genedys sur les origines cognitives, cérébrales et génétiques des troubles développementaux du langage, comme le rapporte Franck Ramus dans une récente synthèse. 32 enfants dyslexiques et 32 enfants contrôles ont passé une IRM pour permettre l'observation de leur anatomie cérébrale. Surprise… L'épaisseur du cortex temporal des filles dyslexiques s'avère moins importante que chez les autres filles témoins, et cette différence n'a pas été observée chez les garçons. À l’inverse, les garçons dyslexiques présentent une asymétrie du planum temporale par rapport aux garçons contrôles, ce que l'on n'observe pas chez l'ensemble des filles. Des pistes pour mieux comprendre un jour les différences dans l'expression de la dyslexie qui touche plus les garçons ? Ces recherches permettent aussi de mieux analyser les différences neuroanatomiques générales entre dyslexiques et non dyslexiques, touchant par exemple les faisceaux de matière blanche, le volume de matière grise concernant une partie du thalamus gauche, ou la morphologie de certains sillons. Les techniques d'observation progressent, les chercheurs croisent leurs données. Et quelle interaction entre ces données et les paramètres environnementaux, le contexte socio-culturel et l'éducation, elle aussi genrée ? Bientôt, peut-être la clé de ce mystère…

Sophie Viguier-Vinson
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9 septembre 2017

Voir ou revoir -> Lucie à la conquête de l'Ouest

France 5

Lucie, jeune femme handicapée par une maladie neuromusculaire, a convaincu Jeremy Michalak de l'accompagner dans un road trip hors du commun.

(Re)voir "Lucie à la conquête de l'Ouest" ►http://bit.ly/2xRW6Q5

8 septembre 2017

Mort de Kate Millett, la grande féministe qui remettait Freud à sa place

article publié dans Le Nouvel Observateur

Mort de Kate Millett, la grande féministe qui remettait Freud à sa place
L'activiste féministe Kate Millett, lors d'une fête surprise pour sa nièce, à New York, le 21 mai 1979. (Ron Frehm/AP/SIPA)

« La Politique du Mâle » l'avait propulsée de thésarde à l'université de Columbia en théoricienne centrale de la deuxième vague féministe. Kate Millett est décédée ce mercredi 6 septembre d'une crise cardiaque, à Paris, à l'âge de 82 ans. Elle y fêtait son anniversaire avec son épouse, la photographe Sophie Keir. 

Née à Saint-Paul dans le Minnesota en 1934, une ville «où il est plus agréable de revenir que de grandir», confiera-t-elle à «L’Obs», elle est la cadette de trois filles. Elle assiste aux cours de l'université du Minnesota, avant qu'une riche tante lui paye des études à Oxford. Elle y deviendra la première femme américaine à recevoir un diplôme d'études supérieures avec mention très bien. De retour aux Etats-Unis, elle entame une carrière universitaire à l'université de Caroline du Nord, qu'elle abandonne rapidement pour faire de la sculpture et d’autres petits jobs. Sur un coup de tête, elle s'envole pour le Japon. Elle revient deux ans plus tard avec le sculpteur Fumio Yoshimura, qu'elle épouse en 1965. 

Sexe, islam, féminisme… grand entretien avec Leïla Slimani

« La Politique du Mâle », tiré de sa thèse à Columbia, est publié en 1970 aux Etats-Unis. Son idée principale est que la relation entre les sexes est politique. L'essayiste et théoricienne du féminisme radical Andrea Dworkin en dira: «Je ne vois personne qui a accompli ce que Kate Millett a fait, avec ce seul livre. Il reste l'alpha et l'oméga du mouvement féminin.» «Time Magazine» l'appellera la «Mao Zedong de la Libération des Femmes». 

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"Le monde appartient aux hommes" 

« L'Obs » l'avait rencontrée à l'occasion de la sortie française de son livre en 1971. Elle résume alors la situation: 

Chaque petit garçon est élevé dans l'idée qu'il peut, s'il a du mérite et de la chance, devenir président des Etats-Unis. Pour les petites filles, le but proposé, c'est d'être élue Miss America.» 

Avant d'expliquer comment son ouvrage lui est venu tout naturellement: 

Je me suis crue obligée de parler haut. Je craignais que personne n'écoute. Mais je n'ai fait que mettre en batterie un vieux cliché: le monde appartient aux hommes.» 

Dans «La Politique du Mâle», elle met en pièces Henry Miller («il réduit la femme à ses organes génitaux»), D.H. Lawrence («un prisonnier du culte phallique») et Norman Mailer («obsédé par une homosexualité latente»). A ses yeux, seul Genet a compris «l'aspect réactionnaire des rapports de force entre les sexes». Millett livre aussi une charge féroce contre Freud. Ce sont les bonnes feuilles sur ce thème que «L’Obs» publie alors – dans le numéro contenant aussi le «Manifeste des 343 salopes».

Un "funeste projet" pour la bibliothèque féministe Marguerite-Durand

Freud remis à sa place

Selon elle, en affirmant que le destin psychologique de la femme est irrémédiablement lié à son «envie de pénis», Freud n'a fait que «rationaliser l'odieuse relation entre les sexes, ratifier la répartition des rôles et valider les différences de son tempérament». Et de trancher:

S'il est extrêmement regrettable que Freud ait choisi [...] de se concentrer sur les distorsions de la subjectivité infantile, son analyse aurait pu cependant présenter un intérêt considérable s'il avait été assez objectif pour reconnaître que la femme naît femme dans une culture dominée par les hommes, portée à étendre ses valeurs jusqu'au domaine de l'anatomie elle-même et capable, par conséquent, d'investir les phénomènes biologiques d'une force symbolique.» 

Plus loin, elle critique l'idée selon laquelle l'enfantement trouve également sa base dans le désir de pénis.

Donner le jour finit par devenir une prérogative masculine, puisque le bébé n'est que le substitut du pénis. La femme se fait battre à son propre jeu, celui de la reproduction, le seul que la théorie freudienne lui recommande.»

Ainsi, «donnerait-elle naissance à tout un orphelinat, que ce serait encore autant de petits godemichés.» 

Kate Millett remet le psychanalyste autrichien à sa place avec une démonstration implacable : 

Il semble que les filles fassent connaissance de la suprématie masculine bien avant d'avoir vu le pénis de leur frère. Elle est si bien intégrée à leur culture, si présente dans le favoritisme de l'école et de la famille, dans l'image que leur présentent de chaque sexe les médias, la religion, tous les modèles du monde adulte perçus par elle, que l'associer à un organe génital du garçon ne leur apporterait rien de plus, puisqu'elles ont déjà appris mille autre signes de différence sexuelle. Devant tant de preuves concrètes de la situation supérieure qui est faite au mâle et sentant de toutes parts le peu de cas que l'on fait d'elles, les filles envient, non le pénis lui-même, mais les prétentions sociales auxquelles le pénis autorise.» 

75 ans après sa mort : désacraliser Freud?

Résidence d’artistes féminines

Après «La Politique du mâle», Kate Millett s’est consacrée à des essais autobiographiques sur la sexualité et la maladie mentale. En 1974, elle publie «Flying», qui traite des retombées de la célébrité littéraire pour elle qui a toujours été mal à l’aise dans la lumière. Dans «Sita» (1977), elle retrace son coming-out. Dans «En Iran» (1981) , elle raconte son voyage en Iran pour la première célébration de la Journée internationale de la Femme et le groupe de soutien qu’elle a monté pour les femmes fuyant le régime de Khomeini. Dans «The Loony-Bin Trip» (1990), elle se confie sur son trouble bipolaire. 

Tu seras une féministe, ma fille

Son succès lui a permis d’acheter une grande ferme à LaGrange, dans l'Etat de New York. Elle y a fondé le Millett Center for the Arts, une résidence d'artistes féminines, financée en cultivant et en vendant des sapins de Noël. En 2012, Millett a reçu le prix Yoko Ono Lennon Courage for the arts et, en 2013, elle a été intronisée au US National Women’s Hall of Fame

Preuve de son endurance jusqu'à la quatrième génération de féministes, la productrice, actrice et scénariste Lena Dunham lui a rendu hommage sur Twitter : «Elle a été la pionnière de la pensée féministe, a déstigmatisé la maladie mentale, portait des lunettes gigantesques à la mode».

8 septembre 2017

La scolarisation des élèves en situation de handicap

 

La scolarisation des élèves en situation de handicap

La loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation de la citoyenneté des personnes handicapées a permis des avancées majeures dans la politique de scolarisation des élèves en situation de handicap. Le service public d'éducation doit veiller à l'inclusion scolaire de tous les enfants, sans aucune distinction.

http://www.education.gouv.fr

 

8 septembre 2017

Le GRATH organise la 7ème conférence nationale de l'accueil temporaire à Paris le 28.11.2017

information publiée sur le site du GRATH

Grath_Dépliant_08_09_(HD) pdf

 

Rejoignez-nous pour notre grand rendez-vous bisannuel le mardi 28 novembre prochain à Paris

Mardi 28 novembre 2016 de 9h00 à 17h00Maison des Associations de Solidarité - 10 rue des Terres au curé 75013 Paris " L'ACCUEIL TEMPORAIRE EN SOUTIEN DES AIDANTS " Cette journée, que nous voulons la plus riche possible en échanges avec les participants, sera aussi l'occasion de fêter le 20e anniversaire du GRATH.

http://www.accueil-temporaire.com

 

6 septembre 2017

Mission Nationale Accueils de Loisirs & Handicap

UNE MISSION NATIONALE pour l'accès des enfants en situation de handicap aux accueils de loisirs et le droit de leurs parents à bénéficier de modes d'accueil pour concilier leurs temps de vie familiaux et professionnels.

Mise en place, en juillet dernier, à l’initiative de la Caisse Nationale d’Allocations Familiales, avec le soutien de la Fondation de France et placée sous le haut patronage de Monsieur Jacques TOUBON, Défenseur des droits, la Mission Nationale Accueils de Loisirs & Handicap a pour objectif, d'ici décembre 2018, de dresser un état des lieux des besoins des familles et de l’offre d'accueil et de formuler des propositions concrètes et opérationnelles pour développer l’accès effectif des enfants en situation de handicap aux accueils de loisirs et contribuer, ainsi, à une meilleure conciliation des temps familiaux et professionnels des familles confrontées au handicap de leur enfant.

 

 

5 septembre 2017

Vidéo -> intervention de Sophie Cluzel ce matin sur RMC

Deux annonces de Sophie Cluzel secrétaire d'Etat aux Personnes Handicapées ce matin :
les familles sans AVS seront prises en charge "dans les jours qui viennent"
l'AAH, aujourd'hui à 810 euros, va être augmentée et passera "au moins à 900 euros"

5 septembre 2017

Vidéo -> Emmanuel MACRON : message pour la rentrée des classes

 

4 septembre 2017

Vidéo -> Emmanuel MACRON à Forbach pour la rentrée

LIVE l Accompagnement des élèves en situation de handicap. En cette rentrée, tous ceux qui en ont besoin ont accès à un AVS. Échange avec les élèves handicapés et leurs professeurs.

 

4 septembre 2017

Rentrée 2017 : avec ou sans AVS ?

 

 

2 septembre 2017

Evolution de la prestation de compensation du handicap (PCH) - IGAS - Inspection générale des affaires sociales

 NB -> Synthèse sur le tome 1 de la page 3 à la page 8

Evolution de la prestation de compensation du handicap (PCH) - IGAS - Inspection générale des affaires sociales

M.Daudé, H.Mauss, S.Paul (IGAS) L'IGAS a été saisie, en mars 2016, d'une mission portant sur la " révision des conditions et modalités d'attribution " (...)

http://www.igas.gouv.fr

 

1 septembre 2017

Des images exceptionnelles des fibres nerveuses du cerveau

Des chercheurs de l'université de Cardiff ont établi la cartographie 3D la plus précise jamais réalisée des axones dans le cerveau humain, ces fibres nerveuses qui prolongent les neurones et les connectent entre eux. 

Cerveau : cartographie 3D des axones

L'image la plus détaillée jamais réalisée des axones du cerveau humain a été réalisée par des chercheurs de l'université de Cardiff (Royaume-Uni).

Cardiff University Brain Research Imaging Centre, Cardiff, UK

IMAGERIE CÉRÉBRALE. Les images sont fascinantes. Elles dévoilent l'ensemble des fibres nerveuses par lesquelles transitent les signaux électriques dans le cerveau : les axones. C'est par ces circuits que passent toutes les informations. La cartographie 3D réalisée par les chercheurs du Centre de recherche en imagerie cérébrale de l'université de Cardiff (Royaume-Uni) est la plus détaillée jamais produite jusqu'à présent. Un axone est en fait le prolongement du neurone. Il dispose de plusieurs terminaisons nerveuses qui le connectent à plusieurs autre neurones. C'est donc la cheville ouvrière de ce qu'on appelle les réseaux de neurones. 

Pour obtenir ces images d'une précision inégalées, neuroscientifiques et ingénieurs ont utilisé l'un des plus puissants appareils d'imagerie par résonance magnétique (IRM) au monde — après celui dont vient se doter la France. Puis ont établi la densité et l'orientation de chacune de ces fibres nerveuses à l'aide de modèles mathématiques. Enfin, pour rendre le tout visuel, ils ont employé une technique bien connue au cinéma : le rendu cinématographique, qui permet — notamment — créer de l'herbe ou de la fourrure réaliste. Pour mieux lire cette visualisation, notons enfin que les couleurs choisies correspondent au sens dans lequel transitent les influx nerveux. D'arrière en avant (vert), de gauche à droite (rouge) et de haut en bas (bleu).

1 septembre 2017

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1 septembre 2017

Les étudiants en psychomotricité redirigés vers l’ergothérapie

article publié dans La Libre.be

Belgique Moyennant des cours complémentaires, ils pourront avoir un diplôme menant à une profession reconnue.

Louise Vanderkelen Publié le jeudi 31 août 2017 à 13h29 - Mis à jour le jeudi 31 août 2017 à 13h31

 

L’Ares, l’académie de recherche et d’enseignement supérieur, a rendu un avis concernant le cursus en psychomotricité lors de son conseil d’administration qui s’est tenu mardi.

L’instance propose aux étudiants qui suivent actuellement des études en psychomotricité d’emprunter une passerelle pour obtenir un bachelier en ergothérapie. Ce dernier, contrairement à la psychomotricité, mène à un métier reconnu.

Un exercice toujours illégal

En effet, les étudiants en psychomotricité sont dans une impasse. Le 19 octobre 2016, la ministre de la Santé Maggie De Block (Open VLD) déclarait l’exercice de cette profession illégal, la psychomotricité n’étant alors pas reconnue comme une profession paramédicale.

Résultat : les diplômés ne peuvent exercer leur profession dans un cadre thérapeutique et des milliers d’étudiants belges et français, en cours de cursus, doivent se réorienter.

C’est la proposition que leur fait aujourd’hui l’Ares. Celle de se réorienter vers l’ergothérapie en empruntant une passerelle de 102 crédits - c’est-à-dire en suivant des cours qui n’avaient pas été vus en psychomotricité.

Pour la Fef et son président Maxime Mori, la passerelle ne règle pas le problème de la reconnaissance de la pratique paramédicale de la psychomotricité "qui n’a toujours pas eu gain de cause au niveau fédéral".

Pour autant, la Fef est favorable à la proposition de passerelle de l’Ares, "bien que le nombre de crédits qui y sont rattachés est interpellant", continue Maxime Mori. Pourtant, les 102 crédits qui correspondent à une charge de près de deux ans d’étude sont considérés comme étant le minimum acceptable afin d’obtenir une reconnaissance du statut d’ergothérapeute.

Moins d’inscrits

Malgré la non-reconnaissance de la psychomotricité, des étudiants, pourtant bien informés, continuent de s’inscrire dans une des sept hautes écoles francophones qui proposent un baccalauréat. "Mais on constate une fuite dans les inscriptions", constate le président de la Fef.

Pour la Fédération des étudiants francophones, seuls deux choix sont possibles à terme : "soit la Fédération Wallonie Bruxelles décide de fermer l’accès aux études de psychomotricité, pour aller dans le sens du fédéral, ou bien le fédéral reconnaît l’exercice de la profession", conclut Maxime Mori.L.V.

Louise Vanderkelen
31 août 2017

Fiches -> Aides et démarches pour les personnes handicapées

 

Actualités - Des fiches en Facile à lire et à comprendre sur les aides et les démarches pour informer les personnes handicapées - Unapei

Actualités - Des fiches en Facile à lire et à comprendre sur les aides et les démarches pour informer les personnes handicapées - La Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA ) et l'Unapei diffusent sur leurs sites internet une première série de fiches d'information en facile à lire et à comprendre sur les aides et les démarches à réaliser pour une meilleure information des personnes handicapées - Pour une société inclusive et solidaire

http://www.unapei.org

 

29 août 2017

La différence entre psychiatre, psychologue, psychothérapeute et psychanalyste ?

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La différence entre psychiatre, psychologue, psychothérapeute et psychanalyste ?


  • Psychiatre = c’est un médecin. Sa spécialisation, qui nécessite 4 à 5 ans d’études après la formation médicale commune, concerne la santé mentale.

Le psychiatre est le seul praticien à pouvoir prescrire des médicaments . Il peut traiter des maladies mentales graves, comme les psychoses, la schizophrénie, les maniaco-dépressions, etc.

Il peut faire usage de psychothérapies, mais il n’y est pas obligatoirement formé.

Il peut proposer une hospitalisation dans un centre spécialisé, ou l’imposer le cas échéant.

 

  • Psychologue = sa spécialité est d’étudier le comportement humain et son fonctionnement psychique.

Le psychologue auquel nous pensons spontanément, c’est-à-dire celui que l’on consulte pour des problèmes psychologiques ou pour une souffrance émotionnelle, est un psychologue clinicien. Il existe d’autres branches de la psychologie : la psychologie expérimentale et la psychologie industrielle.

En général, le psychologue clinicien proposera des entretiens à son patient ou lui fera passer des tests pour cerner sa personnalité. Le psychologue cherche à soutenir le travail introspectif du patient pour l’aider à résoudre un problème moral.

Il exerce à son compte ou dans une institution.

Le titre de psychologue est reconnu par l’État et protégé par la loi. Ainsi, tout le monde ne peut pas se déclarer psychologue. Un psychologue est titulaire d’un diplôme de niveau bac+5. Ce n’est pas un médecin.

 

  • Psychothérapeute = la psychothérapie (du grec « soin de l’âme ») traite des troubles psychologiques, sociaux et psychosomatiques par des thérapies très diverses, de l’hypnose aux thérapies existentielles et cognitivo-comportementales.  Il convient donc de bien se renseigner avant de débuter une psychothérapie !

Pendant longtemps, le titre de psychothérapeute n’était pas reconnu par l’État. Le titre de psychothérapeute est désormais reconnu, réservé aux médecins, ou aux titulaires d’un master dont la spécialité ou la mention est la psychologie ou la psychanalyse et qui ont suivi une formation en psychopathologie clinique. Les détenteurs du titre doivent être en outre inscrits au registre national des psychothérapeutes.

Ainsi, nombre de psychothérapeutes sont médecins ou psychologues.

 

  • Psychanalyste = un psychanalyste est un adepte de la psychologie clinique développée par Sigmund Freud, dont il existe des variantes (celles de Jung, Lacan, Dolto, etc.)

Le titre de psychanalyste n’est pas reconnu par l’État. Cependant, le titulaire d’un diplôme de niveau master en psychanalyse peut demander le titre de psychothérapeute. Un psychologue peut en outre faire usage de la psychanalyse.

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