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"Au bonheur d'Elise"
3 janvier 2016

Vidéo -> Laurent Savard, un artiste qui rit avec l'autisme


Laurent Savard, un artiste qui rit avec l'autisme

 

laurent savard

article publié sur le site de France TV info

Mis à jour le 02/01/2016 | 22:45 , publié le 02/01/2016 | 22:45

Ils sont inséparables, papa artiste, son fils autiste. Une petite lettre de différence qui a bouleversé leur vie. Gabin, 13 ans, maîtrise parfaitement le roller, mais il ne parle toujours pas, c'est son père qui le fait pour lui dans un one-man-show. Laurent Savard a écrit ce spectacle quand son fils était tout petit. L'autisme fait peur, mais lui a décidé d'en rire. "Le message, c'est on y va, rock and roll et puis déconnage parce que Gabin il aime bien déconner, moi aussi, et puis c'est mon métier aussi. J'aime beaucoup le deuxième, le troisième degré", explique l'humoriste.

Rire pour se libérer

Sur scène, il raconte la galère des parents et l'incompréhension de la société face au handicap. Dans la salle, beaucoup d'enfants autistes. "On vit parfois des situations tellement difficiles que sur le moment on en pleure. Après coup pour se libérer de ce qu'on a vécu, on est obligé d'en rire. C'est aussi peut-être une force que l'on a en nous pour pouvoir continuer", explique une maman. Depuis cinq ans, le spectacle de Laurent Savard a été vu par 40 000 personnes.

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2 janvier 2016

En Belgique, une école fantastique accueille les autistes

article publié sur le site d'ARTE

L'école "Les Fantastiques" est née à l'initiative de Laurent Defosse et Adrienne Legrand, le père et la belle-mère de Timothée. Ils ont fait le pari d'ouvrir une école secondaire pour jeunes autistes, qui est depuis cette rentrée officiellement reconnue par la Fédération Wallonie-Bruxelles, et reçoit donc un financement public et privé. Le projet "Les Fantastiques" montre la propension de la Belgique à se doter d'établissement d'enseignements spécialisés, pour les enfants disphasiques ou autistes.

L'école "Les Fantastiques" est née à l'initiative de Laurent Defosse et Adrienne Legrand, le père et la belle-mère de Timothée. Ils ont fait le pari d'ouvrir une école secondaire pour jeunes autistes, qui est depuis cette rentrée officiellement reconnue par la Fédération Wallonie-Bruxelles, et reçoit donc un financement public et privé. Le projet "Les Fantastiques" montre la propension de la Belgique à se doter d'établissement d'enseignements spécialisés, pour les enfants disphasiques ou autistes. - See more at: http://info.arte.tv/fr/en-belgique-une-ecole-fantastique-accueille-les-autistes#sthash.Ukp4QP39.dpuf
L'école "Les Fantastiques" est née à l'initiative de Laurent Defosse et Adrienne Legrand, le père et la belle-mère de Timothée. Ils ont fait le pari d'ouvrir une école secondaire pour jeunes autistes, qui est depuis cette rentrée officiellement reconnue par la Fédération Wallonie-Bruxelles, et reçoit donc un financement public et privé. Le projet "Les Fantastiques" montre la propension de la Belgique à se doter d'établissement d'enseignements spécialisés, pour les enfants disphasiques ou autistes. - See more at: http://info.arte.tv/fr/en-belgique-une-ecole-fantastique-accueille-les-autistes#sthash.Ukp4QP39.dpuf
L'école "Les Fantastiques" est née à l'initiative de Laurent Defosse et Adrienne Legrand, le père et la belle-mère de Timothée. Ils ont fait le pari d'ouvrir une école secondaire pour jeunes autistes, qui est depuis cette rentrée officiellement reconnue par la Fédération Wallonie-Bruxelles, et reçoit donc un financement public et privé. Le projet "Les Fantastiques" montre la propension de la Belgique à se doter d'établissement d'enseignements spécialisés, pour les enfants disphasiques ou autistes. - See more at: http://info.arte.tv/fr/en-belgique-une-ecole-fantastique-accueille-les-autistes#sthash.Ukp4QP39.dpuf

Près de 1600 enfants français en situation de handicap sont hébergés dans des établissements conventionnés en Belgique. 1200 enfants supplémentaires sont scolarisés sans y être hébergés. Un flux que le gouvernement français souhaite stopper, à la grande colère des familles. Car le but, en allant en Belgique, est d'échapper au medico-social et à l'hôpital psychiatrique. 
Méthodes comportementalistes plus développées, écoles spécialisées gérées par le ministère de l'enseignement : la Belgique offre des solutions aux familles qui veulent que leurs enfants évoluent vers plus d'autonomie. Là-bas, la prise en charge de l'autisme va de l'institution au sanitaire en passant par le médico-social, l'école spécialisée, les classes spécialisées dans une école ordinaire, l'intégration dans une classe ordinaire, et enfin la classe ordinaire. On doit pouvoir pousser l'enfant le plus possible vers le haut, ce qui n'est pas possible en France.

 

2 janvier 2016

IME = CACA

Les IME, c’est CACA. Complètement Absurde et Carrément Aberrant. Qu’on puisse encore de nos jours y mettre des enfants autistes et espérer qu’ils en ressortent un minimum autonomes me sidère. On dirait qu’on n’a rien appris du présent catastrophique de nos autistes adultes en France.

Alors puisqu’il faut le faire, je vais présenter mon opinion sur ces instituts, et je sais que cela ne va pas plaire à beaucoup de gens mais il est important de marquer le chemin pour les générations futures. Alors Autisme Infantile se dévoue.

Ça va être long, alors accrochez-vous.

Les IME, c’est quoi?

Ce sont des établissements où l’ont met les enfants autistes qui n’ont pas l’air « normaux »: ceux qui ne parlent pas, ceux qui ont du mal à tenir assis en classe et qui dérangent trop la maîtresse, ceux qui n’ont pas encore été aidés pour apprendre un minimum d’autonomie.

Logiquement, les IME à la base sont fait pour accueillir les enfants présentant des retards mentaux. Seulement les autistes, s’ils n’ont pas d’autre handicap associé qui pourrait justifier une déficience intellectuelle, sont tout à fait capables d’apprendre à condition qu’on les mette dans un environnement adapté. Je reviendrai plus tard dans l’article sur la raison pour laquelle l’IME n’est pas adapté pour eux.

On y trouve des éducateurs, des orthophonistes, parfois des psychomotricien(ne)s, et généralement un psychologue ou un pédopsychiatre. Tous les IME n’ont pas de psychomotricien. Les pédopsychiatres qui voient les enfants ans les IME n’ont généralement pas l’occasion de les voir chaque semaine.

Pourquoi les IME c’est CACA pour les enfants autistes?

La première de toutes les raisons, c’est le manque de traitement adapté. La mauvaise prise en charge des enfants fait qu’il n’y a en majorité que deux débouchés pour les enfants en IME: soit ils doivent rester dans ce même genre de structure, à faire de l’occupationnel le reste de leur vie, soit ils vont aller vers un IMPro et auront un travail dans un milieu très protégé. C’est-à-dire, ils vivront leur vie loin du regard extérieur, quand ils ne seront pas condamnés à rentrer chez leurs parents vieillissants qui ne sauront pas les gérer.

Jusqu’à l’année dernière, on pratiquait le packing sur les enfants autistes en IME et hôpitaux de jour. On y pratique encore la pataugeoire. Ce sont des pratiques psychanalytiques barbares d’un autre siècle basées sur des impressions masturbatoires de demeurés qui se prenaient pour des gourous de l’autisme (pardon, de la psychose).

Qu’on m’explique comment ces pratiques monstrueuses aident les enfants autistes à progresser. Qu’on m’explique comment la pâte à modeler, les ateliers contes et le poney vont les rendre autonome dans leur vie future.

Les maltraitances dans les IME

Ce n’est pas la première fois qu’on entend parler de maltraitance dans les IME. C’est simple: prenez un endroit où les patients peuvent être difficiles et où la plupart d’entre eux ne parlent pas, et la probabilité de maltraitance augmente. Entre le packing et la pataugeoire, les attouchements sexuels, les violences sur les enfants, on se demande comment on va bien pouvoir faire pour s’en sortir.

Je m’entends souvent dire que je dis n’importe quoi à propos des IME. La plupart de ces protestations véhémentes viennent des éducateurs qui y travaillent et des parents qui ont leur enfant dans ces instituts. J’entends que je dis n’importe quoi, que les IME c’est trop bien, que c’est pas beau d’amalgammer.

Le 19 janvier 2014 à 20h50, un reportage de Zone Interdite sur le sujet sera diffusé: Enfants handicapés: révélations sur les centres qui les maltraitent. Je serai devant mon écran pour la regarder, et je vous recommande de faire de même afin de savoir ce à quoi vous risquez d’exposer votre enfant.

Depuis quelques semaines, un Institut Médico Éducatif accueillant des enfants handicapés défraye la chronique : des membres du personnel dénoncent de nombreux actes de maltraitance envers les enfants. Les caméras de Zone Interdite sont les seules à avoir pu pénétrer dans cette institution et filmer la maltraitance subie par les enfants. Des images chocs dans lesquelles on peut voir des enfants attachés, enfermés dans des cages de verre, lavés en groupe, garçons et filles mélangés sans aucune intimité.

En France aujourd’hui, près de 700 000 personnes sont porteuses d’un handicap mental. Autisme, trisomie 21, maladies génétiques : chaque année, il naît entre 6 000 et 8 500 enfants qui ne pourront jamais, pour la plupart, être totalement autonomes.

La France manque cruellement de structures adaptées. Une pénurie qui ne laisse souvent d’autre choix aux parents que de placer leurs enfants très loin du domicile familial, voire à l’étranger. Les parents ignorent bien souvent comment leurs enfants sont pris en charge. Un mystère qui laisse la porte ouverte à tous les abus : violences psychologiques, physiques ou même sexuelles. Des milliers d’enfants handicapés seraient ainsi victimes chaque année de maltraitance.

Pendant plus d’un an, les caméras de Zone Interdite ont enquêté sur la prise en charge de ces enfants pas comme les autres. Une enquête accablante. Maltraitance médicamenteuse dans certaines cliniques psychiatriques privées : des autistes y sont attachés et bourrés de neuroleptiques sans aucun accompagnement. Violences physiques et humiliations. Nous avons suivi le procès d’éducateurs violents confondus par des vidéos accablantes…

Brisant la loi du silence, ce film de 90 minutes met en lumière le quotidien d’enfants jusque-là ignorés.

Est-ce impossible de penser que, il y a quelques années, quand je tapais déjà sur les IME, les parents dont les enfants sont concernés par ce reportage m’ont dit, eux aussi, que « C’EST TROP N’IMPORTE QUOI CE QUE TU DIS, AUTISME INFANTILE, L’IME C’EST TROP BIEN KIKOULOL ». Excusez mon amertume, ce n’est pas un sujet amusant. Ce que je veux dire, c’est que VOUS NE SAVEZ PAS ce qui se passe lorsque vous n’êtes pas là.

Tous les IME sont-ils maltraitants? Oui.

Laissez-moi expliquer avant de sauter au plafond.

Non, tous les éducateurs dans les IME ne sont pas des monstres. Il y en a qui prennent leur travail à coeur, qui sont pleins de bonne volonté, qui vont se donner à fond et aiment sincèrement leur métier.

Cela dit, il ne faut pas laisser sa fierté entraver les progrès d’un enfant. Il y a beaucoup d’éducateurs dans les IME avec qui j’ai discuté qui ont confessé leur impuissance et méconnaissance de l’autisme. Toute la bonne volonté du monde ne suffit pas, sinon tous les enfants seraient sauvés ou presque. La bienveillance ne remplace pas la compétence.

Il y en a d’autres qui pensent encore que l’autisme et un souci de relation entre la mère et l’enfant. Oui, en 2014. Il suffit pour s’en persuader de regarder la liste des signataires de la pétition internationale pour l’abord clinique de l’autisme. Tous ces gens sont pro-packing, pro-pataugeoire, pro-séparation de l’enfant de sa maman, et pensent que l’autisme n’existe pas (non non, c’est pas de l’autisme, le reste du monde n’y connait rien: c’est une psychose).

Le fait de proposer une mauvaise prise en charge est une maltraitance. Quelque chose qui serait inacceptable envers un petit enfant cancéreux, par exemple, mais qui apparemment est totalement okay pour nos enfants autistes. Si on ne donnait pas le meilleur traitement possible à un enfant ayant le cancer, les parents feraient un tollé et se battraient pour la vie de leur enfant. Seulement nos enfants ne risquent pas de mourir eux. C’est seulement la perspective de leur vie future qu’on assassine.

Même les IME ABA n’arrivent pas à rendre les enfants autistes autonomes chez eux, la scolarisation est extrêmement réduite voir non-existante, on parque nos enfants dans des classes non-inclusives pour qu’ils restent entre eux.

L’IME, c’est pour les parents non informés

Ou pour ceux qui ont opté pour la solution de facilité. Mais c’est un mauvais calcul, parce que ceux qui espèrent ainsi se libérer aujourd’hui se retrouveront bien mal barrés dans une quinzaine d’année. Il y a très peu de places en Foyers d’Accueil Médicalisés (FAM). Les hôpitaux psychiatriques sont pleins. Même en décidant de « sacrifier » son enfant, ils ne s’accordent qu’un temps limité de répit, car quand leur enfant devenu adulte se retrouvera à la maison faute de place ailleurs, qu’il sera incontinent, aucunement autonome, ne parlera pas et tapera comme moyen de communication, ça sera coton.

Parce que non, l’enfant en IME n’en sortira très probablement pas sans souci. Il y a des séquelles à attribuer à la prise abusive de calmants, à l’absence d’enseignement adapté. Combien d’ados en IME ne sont-ils toujours pas continents? Combien d’entre eux parlent et s’expriment? Combien d’entre eux sont déjà une lourde charge pour leurs parents chaque week-end et pendant les vacances?

Est-ce vraiment à quarante ou cinquante ans que vous aurez le plus d’énergie pour aider votre enfant? Quand il faudra le laver à l’âge adulte? Quand il faudra lui essuyer les fesses? Le faire manger? Quand il fera le bazar la nuit parce qu’il ne dort pas?

Il faut investir dans l’avenir

L’investissement des parents fait toute la différence. Je sais que c’est dur, qu’il faut une énorme abnégation pour mettre sa vie en pause pour aider son enfant. Mais cela paiera quand, lorsque vous serez vieux, vous n’aurez plus à vous en inquiéter. Je sais que c’est difficile, parce que vous n’êtes pas cousus d’or, qu’il est difficile de trouver de bons intervenants, que l’absence de vrais professionnels n’est égalée que par le manque d’aides de la part de l’État.

  • Les enfants autistes ont leur place à l’école–même les enfants qui ont un autisme sévère. Battez-vous pour qu’ils y aillent le plus longtemps et le plus souvent possible. Il faut réclamer les AVSi, insister pour avoir un suivi du SESSAD à l’école, demander au CRA de venir parler aux enseignants.
  • Une prise en charge à la maison, avec une guidance parentale par des professionnels, sera plus efficace pour aider vos enfants que l’IME.
  • Il existe des aides financières (AEEH + complément ou PCH) pour les parents qui souhaitent cesser leur activité pour aider leur enfant. On peut vivre avec ces aides, même quand on est parent solo.

Alors, certes, vous êtes fatigués maintenant. Imaginez comment vous serez dans quinze ans, avec un adulte à gérer qui ne se laisse pas faire, qui se met en danger, et qui devient violent lorsqu’on le frustre.

Ne vous cachez pas les yeux.
C’est le moment.
C’est maintenant.
Faites les démarches pour avoir un soutien financier et sortez votre enfant de cette impasse.

Dans une vingtaine d’année, votre enfant sera-t-il enfermé dans un FAM, ou bien vivra-t-il différent parmi les autres? Tuerez-vous son potentiel pour un soulagement temporaire, ou lui donnerez-vous une solution à long terme? Quel sera votre choix pour l’avenir de votre enfant?

2 janvier 2016

Autisme Infantile, le retour

Nathalie AyniéÇa faisait un bail qu’Autisme Infantile n’avait pas posté… malgré notre superbe réussite de fin novembre! On vous a manqué? :)

Autisme Infantile revient, et il n’est pas content!

Depuis qu’avec les copines on a pris notre parti de s’occuper de nos enfants au lieu de se décarcasser pour la petite communauté vocale de parents qui se plaignaient de nos actions, que s’est-il passé?

  • Un retour à fond de la psychanalyse, qu’étrangement personne ne semble combattre,
  • De nombreux parents collant leurs enfants en structures, bercés par le chant des sirènes des éducateurs, au lieu de se battre pour que leur enfant progresse le plus possible,
  • Des pro-psychanalyse qui nous représentent dans les conférences—je pense notamment à Églantine Émeyé, dont je refuse qu’elle me représente car elle prône la torture au lieu des solutions adaptées à nos enfants.
  • Des placements forcés en institution, alors que les enfants sont scolarisables.
  • Des parents vaillants qui se font arrêter et juger, à qui on enlève leurs enfants autistes… mais quelle horreur!
  • Quoi d’autre? Il y a tellement de choses qui se sont passées dernièrement! Rafraîchissez-moi la mémoire en commentaire.

Très sincèrement, y’a a un gros ras-le-bol. Nous qui étions tranquilles, à nous dire qu’au moins nos enfants étaient sauvés, on commence à se faire à nouveau du mourron… Mais où va le monde? Ou plutôt, la France! Car nous horrifions le reste de la planète avec nos histoires sur l’autisme!

Les résolutions de 2016

Cette nouvelle année, on prend un nouveau départ, d’accord?

  • On va continuer à s’occuper comme il faut de nos enfants, et on va continuer à refuser de compromettre et d’accepter du moins que parfait.
  • On ne va rien lâcher, on va utiliser la puissance que nous avons avec notre communauté pour continuer nos actions coup de poing et mettre des bâtons dans les roues des psychanalystes et des structures.
  • On va informer toujours plus, et relancer le système d’entraide qui existait avant… et vous allez participer vous aussi!
  • On va discuter plus, parce que ça fait longtemps que j’ai pas eu de vos nouvelles, et vous me manquez. :)

Il est temps de montrer les dents, mes amis!

Qu’est-ce qu’on fait maintenant?

J’ai besoin de vous, je ne vais pas arriver à tout mener de front toute seule. Voici les étapes pour m’aider à refaire vivre Autisme Infantile et ainsi aider des milliers de parents qui passent ici chaque jour:

  1. Partagez les articles: sans visibilité, l’information ne passe pas!
  2. Commentez sur le blog: les commentaires sur Facebook, c’est sympa, mais d’ici une semaine on ne pourra plus les retrouver facilement… Ici, il en restera toujours une trace!
  3. Envoyez vos témoignages: lire l’histoire des autres est fantastique, ça nous permet de nous retrouver dans leurs mots et dans l’histoire de leur vie. Ça donne espoir, ça relativise, ça encourage. Je posterai sur le blog ceux qui me semblent les plus pertinents. Envoyez un petit mail à nathalie@autismeinfantile.com.
  4. Envoyez vos questions: Je vais essayer chaque semaine de répondre à vos questions sur le blog dans des articles. Soit en en créant un tout nouveau pour un sujet que nous n’avons pas déjà abordé (ou pas suffisamment), soit en liant vers d’anciens articles et en affinant la réponse. Là aussi, envoyez un petit mail à nathalie@autismeinfantile.com. Essayez de rester succints! 😉
  5. Participez aux Opérations AI: notre force, c’est d’être si nombreux et si motivés. Ne lâchons rien pour nos enfants! Suivez les instructions des opérations, et demandez à votre famille et vos amis de participer aussi. À nous tous, on va faire pencher les choses en notre faveur!
30 décembre 2015

Souhaitons que d'énormes progrès soient réalisés dans l'accompagnement des personnes avec autisme ...

Je reposte cet article significatif ... entretemps Elise a changé d'établissement ... Ouf !

A quand les efforts de formation permettant un accompagnement digne et sans maltraitance ?

La promotion des bonnes pratiques est à ce prix et conforme à une éthique de soins adaptés ... encore que pour les personnes avec autisme, le soin, contrairement à certaines idées reçues et persistantes, reste secondaire.

Formons le voeux que l'année 2016 voit d'énormes progrès sur le sujet.

Jean-Jacques Dupuis

 

Petit compte rendu de la conférence de Saint-Thibault le Vignes - jeudi 13 février 2014 - organisée par AURA 77

On parle beaucoup des enfants mais il y a trois fois plus d'adultes avec autisme !

Carton plein : 260 personnes, pour la plupart des professionnels dont 3 équipes belges !

Le thème "l'accompagnement des adultes avec autisme sévère en institutions médico-sociales et sanitaires"

Voir le programme ICI

J'ai appris énormément : notamment sur le travail d'AURA 77 qui accompagne 350 personnes en Seine-et-Marne  ...

L'autisme se traduit ou touche -> langage non fonctionnel, déficience intellectuelle, compréhension, autonomie, troubles sensoriels, troubles somatiques, communication, déficit de motivation pour les apprentissages etc. la liste n'est pas exhaustive et les personnes ont chacunes leurs particularités => des facteurs comportements problèmes.

Concernant les adultes : manque de places/recherche/moyens etc.

Les recommandations des bonnes pratiques HAS/ANESM -> pas avant 2015

Le paysage actuel : quelques FAM spécialisées, le reste des adultes avec autisme en structures non spécialisées (MAS, FAM, foyer de vie, hôpital psychiatrique) ou sans solution à la charge des familles.

=> donc en clair un énorme effort reste à faire

Tout d'abord concernant le diagnostic (parent ou établissement) dès la suspicion du handicap. Diagnostic bien évidemment actualisé ... qui permettra de mettre en place un accompagnement de qualité.

Nécessité d'une prise de conscience au niveau de l'établissement du besoin de formation du personnel

En cas de comportement problème : éliminer d'abord les problèmes somatiques possibles : gynéco, examen dentaire, douleurs abdominales, épilepsie ... les personnes avec autismes sont contrairement aux idées reçues hypersensibles mais ne l'expriment pas de façon classique ...

Le Docteur Djéa Saravane, praticien hospitalier spécialiste de la douleur, du Centre Régional Douleur et Soins Somatiques en Santé Mentale établit au sein  de l'Etablissement Public de Santé (EPS) Barthélemy Durand à Etampes (91) présent dans la salle nous l'a confirmé de façon admirable.

dominique fiardJ'ai beaucoup apprécié l'intervention du Dr Dominique FIARD, psychiatre, responsable du Centre d'Expertise Autisme Adultes (CEAA), centre hospitalier de Niort (79) qui lors des questions nous a fait part de son expérience concernant les psychotropes => "j'en prescris ou en réintroduit une fois sur dix ... pour des cas très particuliers" -> mais inutiles en général -> bien sûr il faut pour cela un accompagnement structuré sinon cela ne peut pas marcher...!!!

Les psychotropes ont un "rendement" très faible même sur des crises.

Comment faire face à la demande de l'équipe -> la communication/transparence
et il nous raconte deux anecdotes :

  • Crise d'un résident -> SAMU -> le toubib du Samu veut prescrire des psychotropes -> l'AMP lui demande s'il ne peut pas prescrire plutôt un antidouleur -> ok -> et ça a marché ! (comme quoi la culture ....)
  • Traitement d'un résident avec des piqûres d'eau ... pendant plusieurs semaines ... (avec la complicité de l'infirmière) -> figurez vous que cela a marché ! -> jusqu'à ce que l'information soit connue !!! (dommage)

 

olivier masson nouveau président de l'ancra

 

 

 

Pour finir quelques mots que je retiens de l'intervention d'Olivier MASSON, président de l'ANCRA & directeur du CRA Nord-Pas-de-Calais :

  • Vie collective avec des personnes qu'elles n'ont pas choisies (ce qui pose quelque part un problème éthique ...)
  • Impact des troubles sensoriels
  • Apprendre à l'âge adultes c'est possible
  • Dynamique institutionnelle essentielle
  • Trouble du comportement pas lié à la personne MAIS résultat inadéquation entre le besoin de la personne et de l'environnement
  • Penser en terme de projet de vie : 40 ans dans un même établissement ? -> ne pas avoir peur du changement (même si etc.)

Le terme à employer : Personne avec autisme  (et non autiste ou autre ...)

Merci à toute l'équipe d'AURA 77 et à son nouveau directeur Sébastien PAUTASSO-CHADOUTAUD pour cette journée magnifiquement organisée qui aura fait avancer la connaissance partagée.

Et très bientôt sur le site d'AURA 77 les différentes interventions seront mise en ligne donc restez vigilants.

Je tiens par avance à m'excuser de cette vue partielle ... mais impossible de rendre compte d'un tel évènement de façon exhaustive ...

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30 décembre 2015

Eric, agent EDF handicapé licencié de manière abusive et discriminatoire

article publié dan l'Express


Le  vrai prénom a été modifié afin de préserver l’anonymat

Voici l’histoire d’Eric, agent EDF technicien d’Essais à la centrale nucléaire du Blayais en Gironde (33) : en période d’essai en CDI comme agent EDF du 30 septembre 2013 au 30 août 2014.  Licencié 11 mois après son 1er jour d’embauche soit 2 mois après sa titularisation. Eric avait travaillé travaillé 6 ans comme technicien en milieu nucléaire (2008-2014) dont 7 mois en intérim dans le service qu’il intégrera en CDI.

EDF_Logo_master_v_F

Malmené par ses collègues

Eric est un jeune homme consciencieux et très centré sur son activité professionnelle, et il semblerait, enfin pour le moins de l’avis de sa hiérarchie, trop timide et pas assez tourné vers le relationnel. En effet, du fait de cet intérêt ciblé et d’une personnalité atypique (Eric  a un syndrome d’Asperger alors non diagnostiqué), il ne s’est pas bien intégré dans l’équipe et a été particulièrement malmené par certains de ses collègues (mépris, rejet constant).

Cette situation difficile a encore empiré lorsque Eric, au fond du trou, sans aucun soutien et ne sachant plus quoi faire, a voulu mettre fin à ce cauchemar en voulant gagner la sympathie d’une collègue par une tentative très maladroite, en tentant de la complimenter sur son physique, le remède fut pire que le mal…(maladresse relationnelle reliée au syndrome d’Asperger) qui lui a valu au final les pires calomnies de la part de quelques collègues, et une mise à l’écart définitive.

 

Licencié sans motif professionnel

La direction d’EDF via son chef de service, voyant que Eric était isolé et à ce moment sans soutien véritable (malgré des alertes aux personnes représentant les syndicats CGC et FO de son service) pris la décision de “régler le problème” en lui annonçant oralement et brutalement son licenciement, sans motif professionnel et sans avoir pris la peine de l’entendre. Eric sombre en dépression et le médecin du travail le met en congé maladie (qui durera jusqu’à la fin).

La non-titularisation d’un agent doit être informée aux organisations syndicales via une commission spécifique à EDF. C’est à cette occasion que la CGT découvre le cas de Eric. La CGT, pense pouvoir raisonner la direction dans un premier temps. En effet ce n’est pas la première fois que l’intégration d’un agent pose des difficultés et qu’une solution soit trouvée au final dans une autre équipe.

 

Incompatibilité entre le syndrome d’Asperger et l’activité dans la centrale 

Peine perdue : EDF reste crampée sur sa position. La direction ayant connaissance de la forte présomption que Eric soit atteint du syndrome d’Asperger et sous couvert de ne pas avoir été informé officiellement de ce handicap (qui sera reconnu plus tard) prend la décision d’enclencher rapidement la procédure de licenciement avant que le diagnostic tombe (Eric a informé de sa démarche de reconnaissance de personne handicapée). La direction EDF dit être persuadée qu’il y a incompatibilité entre ce syndrome et une activité dans la centrale, malgré l’avis de la médecine du travail.

Le médecin du travail en effet demande son reclassement en interne, certifiant son aptitude à travailler au sein de la centrale d’EDF malgré son handicap (preuve à l’appui).

Eric dans un ultime recours (suspensif de la première commission) engagera en parallèle des démarches médicales afin que son handicap soit reconnu et puisse être pris en compte par EDF et ce en toute transparence auprès d’elle. Là encore peine perdue. Le jour de la commission d’appel concernant Eric, la direction continuera à se cacher derrière sa conviction d’impossibilité d’intégrer Eric tout en affirmant ne pas posséder d’éléments médicaux pour expliquer cette conviction.

 

Confirmation officielle du syndrome d’Asperger

Cependant à l’issue de cette commission d’appel, le licenciement n’est pas encore définitif. Cette commission à parité de voix égales direction/ membres titulaires des syndicats ne fait que donner un avis (dans ce cas les membres de la direction sont pour le licenciement, les membres CGT seule présents ayant une voix délibérative, sont contres). C’est donc au directeur que revient le pouvoir de sanction. La veille de la commission, Eric a dans sa boite aux lettres le diagnostic du psychiatre spécialiste confirmant la présomption du psychologue fourni des semaines avant à la direction, il est bien atteint du handicap Asperger.

Le lendemain matin à la première heure, le directeur qui reçoit Eric accompagné par la CGT, afin de lui expliquer les conséquences pratique d’un éventuel licenciement (logement, accompagnement possible d’une assistante sociale), se voit remettre le diagnostic médical en main propre par Eric qui ne désespère toujours pas qu’EDF prenne enfin son handicap en considération.

 

Handi-accueillant, vraiment ?

La semaine d’après Eric recevra sa lettre de licenciement signée et datée (antidatée,preuve à l’appui) du jour de la commission d’appel, veille de la remise du certificat du handicap au directeur.

Objectif bien vain et regrettable pour une telle entreprise se disant socialement responsable, de faire croire que le licenciement avait été prononcé avant d’avoir reçu ce certificat médical.

Eric ne veut pas en rester là et multiplie les tentatives par la suite pour être à nouveau réintégré au sein d’EDF, soutenu par la CGT ainsi que par Teddy, une association concernant le Syndrome d’Asperger pour qu’EDF au plus au niveau, mette en pratique ce qu’elle n’a de cesse de promouvoir, sa volonté d’intégrer les handicapés et d’être une entreprise citoyenne donc respectueuse des différences.

 

Blacklisté des centrales d’EDF

Le dernier refus d’EDF à reprendre Eric dans le parc nucléaire Français a lieu quelques jours après que le directeur du CNPE Blayais et la DRH ne reçoivent sa R.Q.T.H. Pourtant le Directeur d’EDF aurait pu largement avoir les possibilités de le reclasser dans une autre section adaptée à son profil professionnel : en effet, rien que dans le nucléaire, il y a plus de 240 métiers différents dont plusieurs de techniques en adéquation pour Eric.

Toutes ces tentatives se sont soldées par des refus, ou des non-réponses, hormis une bonne volonté apparente d’EDF à évoquer le Syndrome d’Asperger. Apparente seulement, car si ceux-ci ont accepté, à force de sollicitations de la part de la présidente de l’association Teddy, une rencontre, ils ne lui ont pas permis d’aborder la situation spécifique de Eric, démontrant ainsi leur manque de volonté manifeste à trouver une alternative à ce licenciement abusif et discriminatoire.

Plus tard lors d’une réunion entre la CGT et la DRH pour demander des comptes, la DRH déclarera ne pas vouloir reprendre Eric dans le parc nucléaire Français. Nous sommes alors à ce moment là durant la semaine du handicap.

 

Renvoyé à Erdf… qui propose une EMT en milieu spécialisé

La CGT demandant toujours des comptes à son sujet au niveau national, EDF après une proposition inadaptée dans un barrage hydraulique en Ariège renvoie la charge de trouver une solution à sa filiale Erdf, qui soigneusement le met à l’écart de toute offre lui convenant, finissant même par lui proposer une EMT (évaluation en milieu de travail) en milieu handicapé dans une entreprise fabriquant des panneaux signalétiques hors EDF et Erdf donc hors statut agent EDF, alors même que Eric est considéré par la médecine nucléaire du travail apte à travailler en milieu ordinaire.

Eric, sous le conseil avisé de la CGT, de médecins et d’ARI Insertion (association d’aide à la reprise d’emploi des handicapés en lien avec le Pôle Emploi et le Cap Emploi), ne refuse pas cette proposition dans un premier temps mais veut des garanties de sérieux et de loyauté de mise en œuvre de cette évaluation qui doit se faire sur un poste à occuper à ErdF ou EDF. Devant le refus d’Erdf, Eric déclinera.

La suite ne sera qu’un silence radio, aussi bien d’EDF que de Erdf.

 

Recours aux prudhommes, avec le soutien de la CGT et d’associations 

Eric est en train de porter cette affaire aux Prud’hommes pour obtenir réparation après 1 an et demi de lettres et mails pour tenter de réintégrer à l’amiable le grand groupe Français EDF.

Au final, toute ses tentatives seront restées vaines. Il est toujours soutenu par la CGT, par Teddy ainsi que depuis peu par Alliance Autiste, des associations militant pour les droits des personnes autistes.

L’audience devant le bureau de conciliations de Conseil des prudhommes est fixé au 19 janvier 2016 (Bordeaux).

Eric est à ce jour le 2ème agent EDF licencié depuis la construction de la centrale nucléaire du Blayais en 1976.

29 décembre 2015

Les parents d'enfants autistes et handicapés en colère à Hyères

article publié dans Var-matin

par Fred Dumas

il y a 2 heures

Au Point d’accès au droit d’Hyères, les membres de l’association six-fournaise Autisme Paca ont fait part de leur inquiétude pour la future prise en charge de leurs enfants


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Guy Michalak, défenseur des droits (à gauche) a reçu les parents d’enfants autistes et handicapés, en colère contre la réforme sur la santé qui devrait être appliquée en 2017. Ils se mobilisent pour y faire barrage.
Photo F.D.

Qu’importe la période plutôt creuse des fêtes. Il fallait agir vite et profiter des derniers jours de l’année pour alerter les autorités. C’est fait. 

Lundi matin, des représentants de l’association Autisme Paca et des bénévoles ont rencontré Guy Michalak, défenseur des droits à Toulon. 

Au Point d’accès au droit, cet homme de dialogue et de concertation a écouté, noté et a promis de relayer le cri d’alarme des centaines de parents d’enfants autistes, actuellement inquiets.

«Nous avons rassemblé 1.700 signatures sur la base d’un texte exprimant nos craintes concernant l’accueil et la prise en charge des enfants handicapés dans le Var et en Paca. Les signatures sont arrivées de toute la région, aussi bien de parents concernés que de mamans d’enfants non handicapés, de particuliers sensibles à notre action comme de professionnels de santé, enseignants...», explique Géraldine Galvez, porte-parole.

«On ajoute de la difficulté aux difficultés»

Basée à Six-Fours, l’association Autisme en PACA compte une centaine d’adhérents et est présidée par Jean-Marc Bonnifay. 

«La réforme de Santé de Marisol Touraine, la ministre, propose des solutions qui lui paraissent “arrangeantes” mais qui, en réalité, vont encore considérablement compliquer la situation des handicapés et de leurs familles. C’est une orientation géographique par défaut vers des centres de soins qui est avancée. Une première proposition sera faite aux parents puis une seconde. Si cela ne correspond pas à leurs attentes, les parents se retrouveront démunis. Or, il faut savoir que la lenteur administrative est telle aujourd’hui qu’il faut des mois pour qu’un cas soit traité. Dans notre région, comme ailleurs, le manque de structures est chronique. Là, on ajoute de la difficulté aux difficultés», regrette Géraldine Galvez.

29 décembre 2015

Lettre de cadrage ANESM -> Le recours aux espaces de calme-retrait, d'apaisement

 

 

28 décembre 2015

Temple Grandin : Autism is an Ability, Not a Handicap

article publié sur le site Amy smart girls

Temple Grandin: Autism is an Ability, Not a Handicap

Temple Grandin didn’t speak until she was 3-and-a-half years old. She was diagnosed with autism in the 1950s, an era with far less understanding of the autism spectrum. In spite of any antiquated expectations of her capabilities (at the time some doctors thought she might need to be institutionalized), Grandin went on to forge her own path, one in which her differences aren’t seen as handicaps, but rather as abilities to better the world.

Today, Dr. Grandin is a professor at Colorado State University, a renowned lecturer on autism, and an animal scientist. Her work has led to major changes in the cattle industry, including more humane processes in the handling of livestock. In 2010, she was named one of Time magazine’s most influential people. An award-winning HBO biopic of Temple Grandin, starring Claire Danes, was released the same year. The video of her TED Talk has more than 3.5 million views.

But getting to this point of influence wasn’t always easy.

“When I started in the cattle industry–and being a woman in a man’s industry in the early ‘70s–that was very difficult,” Grandin tells Amy Poehler’s Smart Girls. “There were people that were bad to me, and that was shown in the [HBO] film. But there also were some good people who helped me; some really good cattle people who owned feed yards, a good construction person who actually sought me out because he could see that I was good at designing things.”

 

Grandin attributes much of her success to her passions and the people who helped support them, like her mother and an elementary school science teacher.

“My mother always pushed me to do new things,” Grandin says. “My ability in art was always encouraged.”

Artistic encouragement helped Grandin to better understand the world. Grandin is a self-described visual thinker. She thinks specifically in series of pictures and, as such, is able to visualize and design in very specific and distinctive ways. That ability is what led to Grandin’s design transformation of the cattle industry. Grandin believes that animals are not “things,” and her writings, lectures and designs reflect a deep understanding of the psychology of animals and the way they see the world. Animals, she notes in her TED Talk, are also visual thinkers.

But she’s quick to point out that the way she thinks is not the way all autistic individuals think. In fact, Grandin strongly believes that the world is filled with all types of different thinkers, whose specific learning styles need to be understood and supported.

“I’m a visual thinker,” Grandin says. “Other kids are going to be mathematical thinkers–they think in patterns. Another kid is going to love words, history, and facts. The world needs all kinds of minds to work together.”

For those wanting to further understand autism and to better promote the gifts of those with autism, Grandin suggests not getting wrapped up in the name.

“The autism spectrum varies from half of Silicon Valley to Einstein, who had no language skills until he was age 3, to Mozart to Steve Jobs to someone who remains severely handicapped and non-verbal and maybe can’t dress themselves,” she says. “And it all has the same name, so don’t get hung up on the labels.”

Rather, she says, expose kids to hands-on learning and activities to find out what interests them. When something piques their interest, allow them to explore it and cultivate skill sets, including those that will help them develop a career. Grandin, who promotes strong involvement in the workforce for those with autism, knows it’s not about what skills someone doesn’t have.

“Build up on the thing that a kid is good at,” she says. “Start thinking: What can this kid do when they grow up? There are lots of people out there in very skilled trades that I know are on the spectrum–good jobs. I went to school with ‘geeks’ and ‘nerds’ who would have been labeled with mild autism today, and some of them own businesses now. So [it’s important] to not let people with autism get a handicapped mentality.”

Smart Girls embrace all abilities. 

Learn more about autism, order books or ask Dr. Grandin a question at the Temple Grandin’s Official Autism Website.

Photo Credit: Rosalie Winard, courtesy Temple Grandin

28 décembre 2015

Autisme : 2000 euros pour l'association Ted & Tsa vont à l'école

article publié dans La République des Pyrénées

Publié à 06h00
Mise à jour : 09h10

L’association a reçu un chèque de 2 000 € du Crédit Agricole de Nay.

L’association a reçu un chèque de 2 000 € du Crédit Agricole de Nay. (dr)

Créée en 2012 par des parents d’enfants autistes, l’association "Ted et Tsa vont à l’école" peut se féliciter des résultats obtenus : la convention signée entre l’association et l’Inspection académique, une première en France, permet le recrutement et la formation d’accompagnants à la scolarisation des enfants autistes en milieu ordinaire.

L’association a étoffé son équipe de professionnels avec l’intervention d’une spécialiste de l’analyse du comportement et de la méthode Aba qui assure la supervision des parents et des accompagnants et avec l’embauche d’une ergothérapeute et d’une psychologue comportementale spécialisée en autisme.

Un soutien aux familles

Ted et Tsa vont à l’école renforce également son soutien aux familles qui la contactent. Les bénévoles apportent une écoute aux parents, accompagnent les familles pour les démarches administratives, peuvent assister aux équipes de suivi de la scolarisation, réunion de bilan ou de programme pour l’année scolaire de l’enfant ou servir de médiateur.

Ces actions sont financées grâce à de multiples initiatives en direction du grand public, grâce à des partenariats noués avec des acteurs économiques du territoire : Emmaüs, la Fondation Orange, l’entreprise Terracycle, le Crédit Agricole, le Lion’s Club de Nay, grâce à la mobilisation des parents qui participent aux diverses animations du secteur, vide-greniers, marchés de Noël, opération paquets cadeaux à Lescar ou des spectacles tout au long de l’année, indéfectiblement motivés par la réussite de leur mission. 

Prochain rendez-vous de l’association : le Zumbathon le samedi 9 janvier à la Maison pour tous d’Artiguelouve.

26 décembre 2015

Congrès Sortir de l'autisme Paris les 30 & 31 janvier 2016

information publié sur le site dédié

affiche congrès sortir de l'autisme

Recherches & témoignages de pratiques médicales efficaces

Ce premier congrès européen s’adresse aux personnes et aux responsables d’adultes ou d’enfants souffrant d’autisme, ainsi qu’aux médecins et à toute personne intervenant dans le domaine de l’autisme.

Avec un enfant autiste sur 50 aux Etats-Unis, selon les chiffres officiels du Center for Disease Controlet entre 1 sur 100 ou 150 dans la plupart des pays européens, la situation est alarmante. Malgré l’abondante recherche scientifique et de nombreux témoignages encourageants, la prise en charge des troubles médicaux sous-jacents à l’autisme reste largement négligée.

L’objectif : faire connaître les pratiques médicales efficaces

Ce congrès réunira des conférenciers parmi les médecins les plus engagés et les plus expérimentés d’Europe, ainsi que des parents pouvant témoigner de leur expérience.

L’objectif principal est de confirmer l’existence de pratiques médicales efficaces, soutenues par la recherche, pour qu’un plus grand nombre de familles et de praticiens puissent les mettre en œuvre. Ensuite, les points de rencontre et de divergences seront abordés, afin d’éclairer le public quant aux différents choix thérapeutiques existants et de faire progresser la réflexion sur les questions les plus pointues. Enfin, nous souhaitons que cet évènement soit un enrichissement par la rencontre patients-parents- médecins et intervenants, et le départ de nouvelles collaborations efficaces.

Les moyens :

Ce week-end de congrès alternera conférences, témoignages, tables rondes, présentation de livres et d’associations. Il sera enregistré en DVD, afin de poursuivre la diffusion de l’information.

L’esprit :

Pluralité d’opinions, liberté de parole, expériences concrètes et remises en questions forment l’esprit et la force de ce congrès. Les controverses actuelles seront exposées sans tabou et débattues de manière constructive, afin de nourrir une réflexion ultérieure. Une attention particulière sera accordée à la participation du public.

Les organisateurs :

Dr. Olivier Soulier, auteur de la « médecine du sens », spécialisé dans le traitement des maladies chroniques et Senta Depuydt, journaliste, coach et mère d’un enfant sorti de l’autisme, sont tous deux engagés dans la recherche des nouveaux traitements de l’autisme, et la diffusion de l’information et des dernières découvertes en la matière.

24 décembre 2015

Rachel on pense à toi !!!!!!

ase rachel 24 décembre 2015

Ce soir, toutes mes pensées vont vers Rachel et ses 3 enfants

Je souhaite que ce connard de juge ainsi que les grosses dindes de l'ASE s'étouffent avec leur repas de Noël

Je souhaite à ces enculés de passer le plus mauvais Noël possible car ils n'ont aucune conscience de ce que veut dire Noël.

Nous, Rachou, on pense à toi

VDM

24 décembre 2015

Une défaillance dans la neurotransmission pourrait expliquer l'autisme, selon Harvard

neurotransmission autisme Harvard

Altération de l’action du GABA (à droite).


 
Pour la première fois au monde, des scientifiques de l’université d’Harvard ont établi un lien entre la défaillance d’un neurotransmetteur spécifique et le comportement autiste. Cette découverte pourrait s’avérer cruciale à la fois pour diagnostiquer, expliquer et traiter l’autisme.

La défaillance dans la neurotransmission du GABA pourrait expliquer l’autisme

Pour aboutir à ce constat une équipe dirigée par Caroline Robertson a utilisé le test de la rivalité binoculaire qui force chacun des yeux à recevoir une image différente, contrairement à la représentation cérébrale de la vision qui est une résultante moyenne des images légèrement différentes d’une même réalité perçues par les deux yeux. Les résultats de ce test lui ont permis d’expliquer que les différences de réaction entre un cerveau normal et celui d’une personne autiste sont liées à une déficience d’une voie de signalisation utilisée par l’un des principaux neurotransmetteurs-inhibiteurs cérébraux, à savoir l’acide gamma-aminobutyrique ou GABA.

De l’autisme animal à l’autisme humain : Harvard a franchi le pas

Jusqu’à présent, la théorie des voies de signalisation GABA pour expliquer des cas d’autisme avait été prouvée chez les animaux. En revanche, chez l’homme, il avait été extrêmement difficile d’attester ce rôle du GABA dans les cas d’autisme jusqu’à cette récente découverte.
 
Par ailleurs, Caroline Robertson fait remarquer que l’autisme est souvent décrit comme un désordre qui affecte le traitement des informations perceptives, celles-ci affluant d’un seul coup au cerveau. Dès lors, la piste du neurotransmetteur-inhibiteur est apparue comme essentielle dans les observations cliniques. D’autant plus que les personnes autistes sont également sujettes à des crises épileptiques, la relation entre épilepsie et autisme étant bien connue. Les scientifiques de Harvard ont alors supposé que les crises épileptiques pouvaient être une forme d’excitation cérébrale échappatoire.
 
La découverte de Caroline Robertson et de son équipe suggère également que des tests visuels analogues pourraient être utilisés pour détecter des symptômes d’autisme chez les jeunes enfants de manière à permettre une prise en charge, voire un traitement précoce par les spécialistes.

Nicklas Pélès de Saint Phalle
23 décembre 2015

Passionné par la pâtisserie, Benjamin se cherche un emploi

Olivia
Olivia Nguonly
Publié le 22 décembre 2015

Publié le 21 décembre 2015
Benjamin pose en compagnie de la propriétaire de Douille Décor à Repentigny, Nathalie Brousseau.

Tout un défi pour un jeune autiste

DÉTERMINATION. Benjamin a 18 ans et se passionne pour la pâtisserie. Il a terminé ses études secondaires en août dernier et aujourd'hui, ce qu'il désire par-dessus tout est de se trouver un emploi. Il apprend vite, est respectueux et sérieux et suit les consignes à la lettre. Un employé modèle? Peut-être, mais lorsqu'il se retrouve en entrevue, Benjamin est gêné et a de la difficulté a effectué un contact visuel, ce qui laissent les employeurs perplexes. Ce qu'ils ne savent peut-être pas, c'est que le jeune homme qui se trouve devant eux n'est pas désintéressé par le travail proposé, comme il peut le sembler, il est autiste.

 

« Benjamin aime tout ce qui a trait à la pâtisserie et à l'alimentation. Il apprend super vite, puisqu'il a une mémoire phénoménale, mais il est certain que d'établir le contact avec la clientèle est plus difficile », explique son père, Marc-André Brouillard, qui précise que son fils cible justement des emplois en lien avec ses capacités.

Malgré sa timidité, le jeune homme de Repentigny continue à frapper aux portes d'employeurs potentiels. Sa détermination ne date pas d'hier. « Après son diagnostic, les médecins disaient que mon garçon ne pourrait pas faire de sports d'équipe et qu'il ne pourrait pas aller à l'école régulière. Il a tout de même réussi à faire le contraire et aujourd'hui il a complété sa cinquième secondaire à l'école régulière et joue au hockey dans une équipe junior », raconte M. Brouillard.

Déterminé

Victime d'intimidation à son ancienne école secondaire, située sur la Rive-Sud de Montréal, Benjamin a complété ses études au Collège Saint-Jean-Vianney, où il a récolté plusieurs Méritas au fil des ans. Résolu à œuvrer dans le domaine de la pâtisserie, le jeune homme a passé des tests d'admission pour être admis dans ce programme d'études au Centre de formation professionnelle Calixa-Lavallée.

« Il tenait à passer les tests réguliers, même s'il y en a spécifiquement pour les gens présentant des difficultés d'apprentissage, auxquels il est admissible, et aurait ainsi bénéficié de plus de temps. Benjamin n'a pas été admis la première fois et finalement, il les a complétés avec succès la seconde et débutera son DEP en pâtisserie en avril prochain », commente son père.

Le petit Benjamin avait cinq ans et demi quand le diagnostic est tombé. « Pour nous, ça été hyper difficile. On voyait qu'il était différent des autres. Comme il faisait souvent des otites, on se faisait dire que c'est à cause qu'il n'entendait pas bien qu'il ne parlait pas bien. Une fois qu'il a été opéré pour les oreilles, ça allait un peu mieux, mais il avait toujours différentes manies. »

Après plusieurs tests, les spécialistes concluent à un trouble du spectre de l'autisme léger.

Les parents de Benjamin ont aujourd'hui trois enfants, dont le plus jeune, âgé de 8 ans, est aussi autiste.

Quel type d'emploi recherche Benjamin? « J'aimerais placer des objets sur des tablettes, travailler en pâtisserie ou aider en cuisine. J'aimerais vraiment travailler dans le domaine de l'alimentation et plus tard, je voudrais m'ouvrir une pâtisserie, partage celui qui a déjà entamé des cours privés en lien avec la confection de gâteaux. Oui, j'ai une différence, mais je peux apprendre vite et j'écoute bien les consignes. »

Le jeune homme a un autre rêve, celui de rencontrer ses deux chefs préférés: Daniel Vézina et le chef pâtissier, Patrice Demers.

« On se demande toujours ce qu'il va arriver si on n'est pas là. C'est stressant si on ne réussit pas à lui trouver quelque chose. Il veut tellement travailler. Peu importe leur différence, j'aimerais que les employeurs laissent la chance à ces jeunes de montrer de quoi ils sont capables », lance comme cri du cœur M. Brouillard.

Société de l'Autisme région Lanaudière

« Il y a assurément un travail de conscientisation à faire dans la société, consent Marie-Ève Desmarais, directrice à la Société de l'Autisme région Lanaudière. Nous avons travaillé avec l'organisme Essor 2, qui a pour mission d'intégrer et d'accompagner à l'emploi les personnes ayant des limitations fonctionnelles qui éprouvent des difficultés à obtenir ou à conserver un emploi, afin de mettre en place un guide. »

La Société se déplace aussi chez les employeurs afin de les sensibiliser à l'autisme et favoriser l'intégration des personnes présentant cette condition. « Sur le marché du travail, les grandes forces des personnes autistes sont de respecter les règles, elles sont loyales, ponctuelles, très droites dans leur travail, justes et respectueuses, ce qui fait d'elles des employées remarquables », conclut Mme Desmarais qui invite les gens à découvrir et bénéficier de leurs services.

23 décembre 2015

Steenvoorde : la maman qui a enlevé son enfant autiste nous a téléphoné depuis l'Espagne

Publié le 21/12/2015

article publié dans La Voix du Nord

Elle est recherchée depuis fin novembre pour avoir enlevé son fils Nathan, autiste sévère, devenu majeur quelques jours plus tard, le 8 décembre. Cette mère de 56 ans nous explique, par téléphone, qu’elle l’a emmené en Andalousie et nous affirme qu’il se porte bien.

 

« Mon fils va bien, il est content, il ne manque de rien. Il reprend une vie normale car il n’est plus enfermé comme à La Sapinière », estime cette mère de 56 ans, recherchée pour avoir enlevé Nathan, son fils autiste sévère, dont le père vit à Steenvoorde. La Sapinière, c’est l’institut médico-éducatif de Saint-Jans-Cappel, où elle ne l’a pas ramené comme prévu le lundi 30 novembre, à l’issue d’un droit de garde le week-end précédent. La première fois qu’elle pouvait garder son fils sans la présence d’un tiers... Elle a aussitôt quitté le pays et pris la direction de l’Espagne avec lui.

Ce lundi matin, cette professeur de français et de latin retraitée nous a appelés à la rédaction d’Hazebrouck, depuis son téléphone portable. Elle accepte de nous donner quelques précisions sur l’endroit où elle se trouve exactement : « J’ai loué une très belle maison en Andalousie, avec trois chambres, un grand jardin, une piscine. » Un témoignage surréaliste. Quand nous lui demandons si elle se rend compte qu’elle est recherchée par la police, qu’une enquête a été ouverte pour enlèvement, elle nous rétorque : « Recherchée, oui et non, estime-t-elle. Mon fils a eu 18 ans le 8 décembre. Légalement, une fois majeur, il devait décider avec qui il voulait vivre, son père ou sa mère. » Nathan ne pouvait évidemment pas décider. Selon elle, il possède le développement mental « d’un enfant de 2 ans. Mais la loi ne dit rien dans ces cas-là, il y a un vide juridique », dit celle qui semble au fait de la chose juridique. Alors elle a choisi pour Nathan.

Un acte prémédité ?

Son acte était donc prémédité ? Celle qui répond au prénom de Sophie nous glisse entre les lignes que... oui : « J’avais prévu pour ma retraite d’aller vivre en Espagne, où le coût de la vie est moins élevé. Je regardais déjà les maisons. Et quelques jours avant mon départ, j’ai consulté un avocat qui m’a dit que c’était au premier qui prenait Nathan... Bien sûr, ce n’était pas dans ces termes-là, mais c’est ce que cela voulait dire. » Sous-entendu, selon ses dires : le premier du père ou de la mère qui met la main sur leur fils le garde. « Si les autorités me trouvent ? Mon fils n’est pas sous tutelle, il est majeur, ce qui est valable en France est valable ici », répète-t-elle.

Nous nous apercevons au fil de la conversation téléphonique, qui a duré vingt bonnes minutes, qu’elle est – c’est en tout cas ce qu’elle nous affirme –, en lien avec plusieurs avocats, du Nord et d’ailleurs. Notamment parce qu’elle cherchait à récupérer depuis des années la garde de Nathan. Comme le rappelle Éric Fouard, procureur de la République : « Elle n’avait pas eu la garde de l’enfant et ça, c’est rarissime... » Celle qui décrit le père de Nathan, son ex-mari, comme un individu néfaste, estime, elle, qu’elle « a sauvé Nathan ».

Nathan prend moins de médicaments...

Lorsque nous demandons à cette femme des nouvelles précises de Nathan, elle explique qu’ « il est heureux » en Espagne, qu’un éducateur vient s’en occuper « chaque matin sauf le dimanche ». Elle poursuit : « Il bénéficie des meilleurs soins. En France, il prend 11 neuroleptiques et psychotropes par jour. On a pu réduire de moitié ici, grâce à un autre traitement. » Selon cette maman, Nathan prend trop de médicaments.

Elle défend sa fille

Si la mère de Nathan nous a contactés, au départ, c’est pour défendre sa fille Jeanne, demi-sœur de Nathan. Elle estime que cette dernière a été maltraitée dans l’article paru dans nos colonnes le mercredi 16 décembre, que le père de Nathan a exprimé des choses fausses sur elle. « De dire que ma fille est violente, instable, dangereuse, c’est faux ! De toute façon, une plainte pour diffamation sera déposée contre le père. »

Cet entretien nous a aussi permis de savoir que, contrairement à ce que tout le monde pensait jusqu’ici, Jeanne, étudiante, ne serait pas partie avec Sophie et Nathan en Espagne. « Elle vit tranquillement à La Rochelle. C’est une étudiante sans histoire. Elle a appris par la rumeur diffusée par votre article qu’elle était recherchée par la police et qu’elle était dangereuse. Elle s’est présentée spontanément à la police, qui n’était au courant de rien. Ma fille n’est pas en fuite ! »

Trois questions au procureur de la République

Le procureur de la République de Dunkerque, Éric Fouard, pense que la vie de Nathan n’est pas en danger. Il prend évidemment l’affaire au sérieux, a ouvert une enquête pour enlèvement et travaille en lien avec les autorités espagnoles.

Cette mère est-elle toujours recherchée pour enlèvement, maintenant que son fils est majeur ?

« Même si l’infraction a disparu en termes de soustraction d’enfant, elle existait à l’époque (Nathan a été enlevé quelques jours avant ses 18 ans) donc elle a commis un délit. Je n’ai pas ouvert l’enquête pour soustraction de mineur par ascendant, mais pour enlèvement, ce qui s’applique aux majeurs comme aux mineurs. S’il s’était agi d’un gamin en bonne santé, je n’aurais rien fait. »

Où en est l’enquête ?

« Le système de géolocalisation des portables ne fonctionne pas en Espagne. Ce que je veux, c’est la retrouver pour parler avec elle. Interpol n’est pas encore saisi. Là, je suis en lien avec les autorités espagnoles pour voir comment on se débrouille. Vu le contexte, je n’ai pas employé les grands moyens. Je préfère essayer de la trouver et d’agir avec les autorités locales, plus doucement... Je ne vais pas envoyer des hommes armés à 6 h du matin chercher cet enfant. Pour moi, il n’y a pas d’urgence absolue. »

Pour vous, Nathan n’est pas en danger ?

« Pour moi, il n’est pas en danger de mort immédiate, mais c’est quelqu’un de fragile qui a été enlevé de son milieu dans des conditions rocambolesques. Ça me gêne qu’elle soit partie en fraude à l’étranger avec ce gamin. »

PAR VIRGINIE DUBOIS

23 décembre 2015

Autisme : l'appli qui aide les aidants

article publié par Bordeaux 7

Lundi, 21 Décembre 2015 05:00

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Comment se comporter face à une personne autiste ? Alors que les organismes de prise en charge et d’accompagnement font encore cruellement défaut en France, une équipe bordelaise vient de créer Tsara, un jeu video pédagogique («serious game») qui vise à donner quelques clés sur la façon de se comporter face à des personnes - enfants ou adultes - atteintes de troubles du spectre de l’autisme.

Alors qu’on estime aujourd’hui qu’un enfant sur 150 souffre de troubles autistiques, la question concerne bien plus que les seuls parents : Proches, enseignants, professionnels de santé non spécialistes, collègues de travail...

Entièrement gratuit
Tsara est en fait une appli disponible gratuitement pour le plus grand nombre (ou en version web). Sous la forme de scénarios animés, elle simule des situations courantes dans lesquelles il faut accompagner Adam, un jeune autiste : à l’école, chez le dentiste, dans un magasin... Le tout est présenté de façon ludique, avec des quizz sur les bonnes attitudes à adopter. « Notre objectif est de diffuser les recommandations de bonnes pratiques de manière ludique et facilement lisible. Selon les phases de sa vie, il va être confronté à différentes situations, et son trouble va aussi évoluer », explique Alexanda Struck, du CREAI (Centre Régional d’Etudes, d’Actions et d’Information, en faveur des personnes en situation de vulnérabilité). C’est elle qui est à l’origine du projet, né de son mémoire de Sciences Po Bordeaux consacré en 2012 aux politiques de l’autisme en France. Décidée à approfondir le sujet, elle rejoint le CREAI et propose le projet Tsara.
Les scénarios ont été élaborés avec des groupes d’experts, des centres spécialisés et des personnalités qualifiées. Le développement a été réalisé en partenariat avec deux écoles d’ingénieurs bordelaises. Quant au financement, il a d’abord été assuré par l’ARS (Agence régionale de santé) et le Conseil Régional d’Aquitaine dans le cadre d’un appel à projet sur les serious games. Et récemment, le projet Tsara a été choisi par la Fondation Orange, dont la cause de l’autisme est un des grands domaines d’intervention depuis 1991.

Mécène privé
« Nous soutenons des structures d’accueil, nous aidons à l’équipement, et depuis deux ans nous avons souhaité prendre aussi une inflexion sur le numérique, explique Bruno Aujard, délégué régional de la Fondation Orange. Ce projet nous a convaincu car il permet de s’adresser au plus grand nombre, avec une approche basée plus sur la différence que sur le handicap.»
Pour les porteurs du projet, le soutien de ce mécène privé à hauteur de 150 000€ est une chance immense. Car Tsara est entièrement gratuit pour tous et ne repose sur aucun modèle de rentabilité économique. Une fois lancé dans sa version finale, l’objectif est de le traduire pour pouvoir l’exporter ailleurs dans le monde. Ensuite il faudra le faire vivre, assurer la maintenance... Et pour cela sans doute trouver d’autres soutiens. Mais en attendant, Tsara espère aider le plus de personnes possibles : ses créateurs estiment à 3 millions le nombre d’aidants et personnes plus ou moins directement concernées. La version beta sera mise en ligne en toute fin d’année puis, après les derniers ajustements techniques, une version finale en mars.• S.L

www.tsara-autisme.com

22 décembre 2015

Une thérapie par l'équitation

article publié dans LA PRESSE.CA "Le Soleil"

Publié le 20 décembre 2015 à 18h00 | Mis à jour le 20 décembre 2015 à 18h00

Simon caresse son cheval, Peter Pan. Il est... (Le Soleil, Pascal Ratthé)

Simon caresse son cheval, Peter Pan. Il est avec son instructrice, Érika Plante, et son père, Christian Robledo.

Le Soleil, Pascal Ratthé

(Québec) Il y a deux ans, Simon communiquait seulement en pointant du doigt les objets. Aujourd'hui, il parle. Ses parents et lui peuvent remercier Peter Pan.

Le diagnostic est tombé il y a trois ans: «trouble du spectre de l'autisme». Simon avait alors quatre ans. Pour ses parents, dont le père, Christian Robledo, c'est le choc. Quelqu'un lui a alors parlé de la Fondation Chevalerie Passion, qui offre un service d'équitation thérapeutique à Saint-Nicolas.

Peter Pan est le cheval que monte Simon. M. Robledo se souvient de la première rencontre avec l'animal. «Simon avait peur. Il pleurait même. Une fois assis sur le cheval, il s'est mis à sourire. Deux ans plus tard, son petit bonhomme n'est plus le même. «Après six mois seulement, c'était déjà un changement à 180 degrés, raconte-t-il. Alors qu'il ne disait pas un mot, il parle maintenant le français et l'espagnol, explique fièrement l'homme d'origine argentine.

Avant, Simon était un garçon timide. Maintenant, il cherche à se faire des amis. Sur le plan relationnel, son contact avec le cheval est bénéfique. Il a aussi gagné beaucoup de confiance en lui. «Si tu peux gérer un animal trois fois grand comme toi, il y a moins de risques de se faire intimider à cause de sa condition», ajoute le père.

«Le cheval est comme une plateforme de physiothérapie et le thérapeute, soutient l'instructrice Diane Plante, directrice générale de la Fondation, créée il y a dix ans. Les personnes de tous âges atteintes d'une déficience intellectuelle, physique ou socioaffective peuvent recourir à l'équitation thérapeutique», ajoute-t-elle.

C'est le cas de Raphaël Roberge, 16 ans, aux prises avec un problème musculaire. «Faire de l'équitation, c'est une forme d'ergothérapie, affirme son père, Denis. J'appelle ça de la thérapie déguisée», blague-t-il. Une fois sur son cheval, Raphaël adopte une posture qui améliore son tonus et sa motricité. À tout moment, il doit solliciter ses muscles pour commander à l'animal, que ce soit avec ses jambes, son tronc ou ses bras.

Il peut ensuite transposer cet apprentissage dans les autres facettes de sa vie. À ce sujet, Mme Laplante a une phrase toute désignée: «Tu continues à être un cavalier dans ta posture, ton attitude».

Paul Gagné est lui aussi père d'un enfant autiste. «Ce n'est pas facile de trouver un sport pour un enfant atteint de ce trouble», avoue-t-il. Son fils, Raphaël, fréquente la fondation depuis 10 ans. Le gaillard âgé de 18 ans prend plaisir à y venir.

«Quand il arrive, il est de bonne humeur. Il est fier. Quand il n'a pas d'intérêt pour quelque chose, il ignore le monde. Ici, il discute. Il développe sa concentration et retient les consignes», se réjouit-il.

La fondation possède des installations sur la route Marie-Victorin. Dimanche, elle annonçait un investissement de 50 000 $ pour améliorer ses installations, principalement la construction d'une salle d'accueil avec commodités sanitaires.

Vous pouvez obtenir plus d'information sur l'organisme à l'adresse Fondationchevaleriepassion.org.

21 décembre 2015

Niel, autiste : aller chez le dentiste n'est plus une épreuve

article publié sur handicap.fr

Résumé : Faut-il une anesthésie générale pour soigner les dents des personnes avec un handicap mental? Un réseau de dentistes, spécialisé dans leur prise en charge, propose d'autres solutions et une écoute individualisée. Ils insistent sur la prévention.

Par , le 20-12-2015

Par Estelle Emonet

Dans la salle d'attente de la dentiste, Niel, autiste, fait les cent pas. Si ce grand gaillard de 16 ans aux gestes désordonnés accepte désormais d'être soigné, il le doit à sa rencontre avec le Dr Aude Monnier, membre d'un réseau formé à la délicate prise en charge de personnes handicapées. Allongé sur le fauteuil, la tête en arrière, l'adolescent ouvre calmement la bouche pour laisser passer la fraise sur ses dents blanches légèrement entartrées, une main sur le manche de l'appareil, l'autre dans celle de sa mère.

Rhapsodif : un réseau de 60 dentistes

Pour en arriver là, il a fallu du temps et toute la psychologie d'Aude Monnier, membre du réseau Rhapsodif (site en lien ci-dessous), une association créée en 2008 qui rassemble une soixantaine de chirurgiens-dentistes d'Ile-de-France spécialisés dans la prise en charge de patients handicapés. Le réseau, qui bénéficie d'un financement de l'Agence régionale de santé (ARS), est pourtant mal connu. C'est donc souvent avec un « grand soulagement » que les familles, comme les parents de Niel, le découvrent. « Il y a d'énormes difficultés à trouver un médecin qui accepte de soigner ces patients », souffrant de troubles du comportement et de difficultés de communication notamment car c'est « très compliqué pour les professionnels en termes de gestion du temps », confirme Thierry Nouvel, directeur général de l'Unapei qui regroupe les associations de personnes avec un handicap mental et leurs familles.

Recours à l'anesthésie générale

La mère d'Aaron, enfant de 11 ans atteint aussi d'autisme, en témoigne : « Mon fils avait beaucoup de caries, souffrait, mais je ne savais pas où aller alors j'ai laissé traîner la situation. Puis j'ai pris rendez-vous chez un dentiste mais, à mon grand désespoir, il a refusé de le soigner car il avait peur ». Il était « hors de question » pour elle d'arriver à la « solution extrême » de l'anesthésie générale pour soigner une simple carie, comme le lui a suggéré l'établissement où séjourne son fils. « C'est malheureusement encore souvent le cas, même pour un détartrage. Ca va plus vite, on s'embête moins en les emmenant en groupe à l'hôpital...», raconte, dépitée, le Dr Monnier qui consacre deux demi-journées par semaine à ces patients qui nécessitent une approche individualisée. « Il faut comprendre le fonctionnement de chacun d'entre eux et ne pas avoir d'a priori. Je peux obtenir beaucoup d'eux y compris de ceux très réticents lors du premier contact », souligne la jeune dentiste qui s'est formée elle-même à la prise en charge du handicap.

Refus d'ouvrir la bouche

La première consultation peut consister à faire toucher les ustensiles aux patients impressionnés pour progressivement leur faire ouvrir la bouche, puis passer une brosse à dents jusqu'aux instruments les plus grinçants. « Ce sont des éponges à émotion, il ne faut donc pas avoir peur », souligne la dentiste qui, pendant les soins, ne cesse d'encourager d'une voix posée ses patients. Fanny, la mère de Niel, se souvient des premiers rendez-vous : « Au début c'était très, très, difficile de l'allonger, alors il était soigné sur une chaise. On lui faisait respirer du gaz hilarant, mais maintenant il n'en a plus besoin », se réjouit-elle. A l'hôpital, son fils refusait catégoriquement d'ouvrir la bouche, se rappelle cette mère qui, depuis qu'elle a rencontré le Dr Monnier, prend rendez-vous tous les six mois pour des visites de contrôle.

Prévention primordiale

« La prévention est primordiale. Cela permet d'éviter des soins plus lourds pour ces patients habitués au grignotage », insiste la dentiste. Problèmes de digestion, infections d'autres organes, difficultés à mastiquer conduisant à alimentation moins diversifiée : un mauvais entretien des dents peut avoir de lourdes répercussions sur la santé, rappelle Thierry Nouvel. Une évaluation nationale menée en 2006 auprès d'enfants et adolescents polyhandicapés accueillis en institut a montré que 96% d'entre eux avaient un état de santé bucco-dentaire susceptible d'altérer leur santé. 44,3% n'avaient pas consulté de dentiste l'année précédant l'enquête. « L'accès au diagnostic est compliqué pour ces patients qui, pour certains, ne disent pas qu'ils ont mal. La surveillance est donc très importante », souligne M. Nouvel.

19 décembre 2015

Communiqué sur les conséquences d'un éventuel retour de Timothée en France

article publié dans l'Express

 

Nous avons appris que Maryna Z. mère de Timothée D.[1], autiste, a été arrêtée jeudi 17 décembre par la police irlandaise, suite à une demande de la police française.

Celle-ci n’avait pas trouvé d’autre alternative que de fuir la France avec son fils afin de lui éviter un retour certain à l’hôpital psychiatrique, conséquence directe d’une décision de justice qui malgré le communiqué[2] de presse de l’ONU adressé à la France, persistait à demander à cette mère d’institutionnaliser son enfant.

Son mari et sa fille les ont rejoints quelque temps plus tard, en Irlande.

Nous savons qu’elle a reçu là-bas un excellent accueil, que sa fille s’est complètement intégrée et est scolarisée dans l’école locale. Il en allait être probablement de même pour Timothée, qui retrouvait des repères et allait mieux de jour en jour.

Il était en forte demande d’apprendre, notamment l’anglais. Il s’épanouissait, dans son nouveau pays, dans lequel toute famille avait obtenu le statut de résident.

Le beau-père de Timothée, revenu en France pour régler quelques affaires a été arrêté lundi 11 décembre, mis en garde à vue pendant 48 heures avant d’être placé sous contrôle judiciaire, privé de son ordinateur personnel et de son passeport, avec obligation de se rendre à la gendarmerie à 18km de chez lui tous les jours… jusqu’à ce que la mère de Timothée rentre en France.

Nous exprimons dans ce communiqué notre plus vive inquiétude sur l’avenir de Timothée et de sa famille et demandons à l’état français des garanties.

Le service public ne s’est pas acquitté de sa mission à l’égard de Timothée, la justice n’a pas veillé au respect de ses droits fondamentaux, oubliant que son intérêt ne pouvait que passer par la non-violation de ses droits, le respect de sa parole, de ses choix, de ses désirs, et une place dans la cité, conformément à la Convention ONU des droits de l’Enfant.

Nous nous sommes réjouis qu’un autre pays ait su faire ce que notre pays a manqué.
Nous nous interrogeons sur l’utilité de déraciner une nouvelle fois cet enfant pour n’avoir à lui proposer qu’une institutionnalisation forcée, de l’arracher à ceux qui l’aiment et prennent soin de lui, et d’emprisonner sa mère, en punition de son refus de se soumettre à des décisions portant gravement atteinte à la dignité, à l’intégrité physique et psychologique de son fils.

Le comité des droits de l’enfant de l’ONU a posé une question[3] sur Timothée dans le cadre de l’audition de la France par le comité les 13 -14 Janvier 2016.

 

 

19 décembre 2015

Le comité de soutien pour Timothée

soutien tim_n

 

Associations se joignant au communiqué

Autisme France

Collectif EGALITED

DEFIS Handicaps et scolarité

Alliance Autiste

Parents en colère 77

Handi’gnez vous !

Autisme PACA

La Voix des DYS

Association Autisme Espoir Mostaganem

As Dys et TDA

Autisme Pays de Fougères

Asperger Family

Ado’tiste

Autisme Madagascar

ABA Aube

Le tremplin Autisme Isère

RIAU Association

 

 

 

 

[1] Résumé des faits et procédures le concernant, depuis la rentrée scolaire 2014, constitutifs d’une violation de tous ses droits.

[2] « Des experts de l’ONU demandent à la France la cessation de l’institutionnalisation d’un enfant autiste dans un hôpital psychiatrique » – Communiqué de l’ONU – 17/09/15

[3] Point 9 de la liste de Points, 22 juin 2015 : « Veuillez également indiquer la suite donnée aux préoccupations exprimées par la Rapporteuse spéciale sur les droits des personnes handicapées concernant l’institutionnalisation de Timothée D. et les mesures prises pour prévenir cette institutionnalisation. »

19 décembre 2015

Les enfants autistes sont mieux pris en charge en Limousin

article publié sur France 3 Limousin

Un an après son ouverture, le centre expert sur l'autisme, basé à Limoges, a pris en charge une centaine d'enfants. Une classe dédiée aux enfants autistes a été ouverte dans une école de Limoges.

  • Par Gwenola Beriou
  • Publié le 17/12/2015 | 18:02, mis à jour le 17/12/2015 | 18:02
130 enfants ont été pris en charge au centre expert sur l'autisme. Une centaine fait l'objet d'un suivi. © France 3 Limousin

© France 3 Limousin 130 enfants ont été pris en charge au centre expert sur l'autisme. Une centaine fait l'objet d'un suivi.

Depuis la rentrée 2015, une unité d'enseignement spécialisée dans l'autisme a été ouverte au sein de l'école primaire Condorcet-Roussillon.
A terme, elle doit accueillir sept enfants autistes.
Au sein de la classe, ils sont pris en charge par une enseignante, mais aussi une éducatrice, une orthophoniste et une psychologue.
Ils ont aussi des moments de socialisation avec les autres enfants, comme pendant la récréation.

Au delà des prévisions

Créé à l'automne 2014, le centre expert sur l'autisme, rattaché au CHU de Limoges, a déjà pris en charge environ 130 enfants, dont une centaine fait l'objet d'un suivi.
C'est plus que les prévisions.
L'objectif est d'aider les enfants autistes dès le plus jeune âge pour qu'ils s'intègrent le mieux possible.


Premier bilan positif pour le centre expert sur l'autisme à Limoges

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