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"Au bonheur d'Elise"
6 novembre 2012

Peut-on étudier l'autisme chez la souris ? Exemple de la souris déficiente pour le gène Maged1

05 novembre 2012

 
Conférence/cours/séminaire (spécialisé) à l'Université de Namur 
le 06/11/2012 de 13:00  à 14:00 
Lieu : Salle de séminaire B32 
Orateur(s) : Dombret Carlos 
Organisateur(s) : Desseilles Martin 

 

Grâce à un modèle murin dans lequel l'expression du gène Maged1 a été supprimée, nous avons pu étudier le comportement de ces souris et nous rendre compte qu'elles présentaient des perturbations du comportement social,  des altérations de la communication mais également des comportements répétitifs anormaux comme un auto-toilettage excessif; ce qui permet d'utiliser cette lignée comme un modèle évocateur de l'autisme chez la souris.
Le gène Maged1 appartient en réalité à une famille de gènes dont deux membres, Necdin et Magel2, sont situés dans la région 15q11-q13 chez l'homme, une région qui est absente chez les personnes atteintes du syndrome de Prader-Willi. Cette pathologie est caractérisée entre autre par une obésité morbide. Environ 25% des personnes atteintes de cette maladie présentent également de l'autisme.

Un point commun existe entre certaines personnes atteintes d'autisme, les personnes atteintes du syndrome de Prader-Willi et les souris déficientes pour le gène Maged1;  il s'agit de la réduction de l'expression de l'ocytocine. L'ocytocine est une hormone bien connue pour son rôle de facilitateur lors les accouchements; l'ocytocine est également indispensable pour la mise en route de la lactation. Des études de plus en plus nombreuses soulignent également l'importance de l'ocytocine dans la régulation centrale des comportements sociaux. Au cours de cette présentation, nous montrerons que les souris déficientes pour le gène Maged1 présentent effectivement des troubles du comportement dont certains peuvent être causés par une réduction de l'expression de l'ocytocine.


Merci à Joëlle Berrewaerts qui nous autorise à reprendre ici l'intégralité de la présentation du séminaire.

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6 novembre 2012

Autisme: la France peut-elle rattrapper son retard ?

Emission sur la chaine parlementaire LCP (Assemblée Nationale)

01/11/2012

Emission mensuelle présentée par Elizabeth Martichoux filmée au sein de la FuturoSchool à Paris :

entretien avec Albert ALGOUD, Père d'un adulte autiste de 22 ans.

 

Voir aussi la vidéo publiée en 2010 Albert ALGOUD, son combat pour les autistes

http://dupuiselise.canalblog.com/archives/2010/11/28/19723170.html

4 novembre 2012

Le handicap mis à l'honneur au carrousel du Louvre

information publiée sur le portail dédié aux Maisons Départementales du Handicap

 

 

Source : http://www.francematin.info

Le Mois Extra-Ordinaire débute le 1er novembre à Paris. Cet événement met en lumière les talents des personnes en situation de handicap. A l'occasion de cette 4e édition, Nicolas Favreau a créé l'installation "Mur de rires" qui sera érigé au Carrousel du Louvre du 6 au 19 novembre 2012. Vous y verrez un mur gigantesque d'écrans de tailles différentes (plus de 40) qui diffuseront pas moins de 800 rires et sourires de personnes handicapées mentales. Il aura fallu 1 an de travail afin de réaliser cette installation.

4 novembre 2012

"Souffrir d'autisme" : souffre-t-on d'être soi ? Oui, parfois ...

L’autisme, une différence, mais pas que…

Certaines personnes pensent que l’autisme est une différence, et sont choquées d’entendre par exemple la phrase «Il souffre d’autisme ».

Est-ce que l’on souffre d’être noir ? Est-ce que l’on souffre d’être homosexuel ? La réponse est, je pense, « non ».

Pourtant, c’est difficile d’être noir, par exemple en apartheid, ou même aujourd’hui en France. Cela a du être difficile d’être homosexuel en France dans les années 1960, quand c’était considéré comme une maladie mentale. En fait, ce dont une personne différente souffre, c’est de l’intolérance des autres, de leur ignorance, de leur peur. Souvent, les personnes à l’origine de ces « souffrances » n’en sont pas directement responsables : la responsabilité  en revient  au gouvernement, à la façon dont il considère les personnes différentes ; les médias aussi sont responsables, selon la façon dont ils  en parlent. Tout dépend du contexte en fait, et de l’environnement autour de la personne.

Trop bleu pour être heureux ?

Pour les autistes, on retrouve cela aussi ; ce n’est pas le fait d’être soi qui est une souffrance, mais plutôt le façon dont la différence est perçue, comme l’écrit Rachel dans ce magnifique texte dont on peut voir la traduction ici.

Je suis en partie daccord avec cela, mais je ne réduirais pas l’autisme à une simple différence, une autre façon d’être.

 

Avoir de l’autisme, c’est épuisant.

D’abord, pour tous ceux qui aiment les comparaisons, avoir de l’autisme, je pense que ce n’est ni mieux, ni moins bien que de ne pas en avoir. Je veux dire, une personne autiste n’est pas « mieux » ou « moins bien » qu’une personne non-autiste. De toute façon on ne choisit pas ce qu’on est, au départ. Et puis, je ne vois pas l’intérêt de comparer la valeur des uns et des autres. Un homme politique reconnu ne vaut pas mieux pour moi qu’une femme de ménage inconnue ; je vois la société comme une mascarade, un jeu conçu par un groupe d’êtres humains qui ont défini leurs règles de valeurs, qui ne sont pas les miennes.

 

Le bonhomme rouge a autant de valeur qu’un bonhomme bleu.

 

Enfin bref, tout ce que je peux dire, c’est qu’avoir de l’autisme, c’est gênant pour beaucoup de personnes. Je pense à ces enfants qui ont du mal à s’exprimer, qui ont du mal à comprendre les autres, à comprendre notre monde.

C’est aussi très fatiguant, c’est difficile de vivre avec, même dans un bon contexte. C’est par exemple faire face à de trop grandes sensibilités au niveau des sens, comme on peut le voir dans cette excellente animation.

Personnellement, pour moi, c’est réfléchir sans arrêt, c’est analyser sans cesse. C’est me sentir maladroite, diminuée, à cause de ce décalage que je ressens si souvent, et ce n’est pas de la faute des autres. Je voyais bien qu’à l’école, dans les camps de vacances, je me sentais comme une étrangère évoluant dans une tribu indigène, comme un spectateur débarqué sur la scène parmi les acteurs, devant aussi jouer un rôle, sans savoir le scénario.  Je me demandais ce qui clochait. Pourtant, je pense que je faisais à peu près comme tout le monde…

 

Quelque cloche en moi, mais quoi ?

 

La partie sombre des êtres humains

Il y a aussi souvent cette sensation d’oppression parfois, cette insécurité quand je suis en interaction sociale, comme si la personne, rien que par sa présence, franchissait la distance de sécurité entre elle et moi.

J’arrive très bien à détecter les émotions d’une personne qui me parle, même trop bien.  Mais je n’arrive pas à  les expliquer. Pourquoi a-t-elle réagi comme cela ? Pourquoi ce que je dis semble la mettre mal à l’aise ?

Elle est pour moi comme un iceberg massif, obscur, dont je ne vois qu’une partie, celle qu’elle veut bien me montrer, ou tout du moins celle qu’elle cherche à rendre présentable. Parfois, souvent même, cette partie visible n’est pas authentique, et je trouve cela triste : pourquoi se cacher ? Pourquoi se mentir ? Pourquoi vouloir essayer de faire croire autre chose que ce que l’on est ? Par peur d’être jugé ?

C’est peut-être pour cela que je trouve les animaux plus reposants… Ils me paraissent transparents.

 

Simple et authentique

 

 

 

4 novembre 2012

Josef Schovanec, ambassadeur hors normes

article publié dans LE MONDE SCIENCE ET TECHNO 

04.10.2012 à 16h48 • Mis à jour le 19.10.2012 à 09h21

Josef Schovanec, docteur en philosophie. Paris, septembre 2012.
Je suis né le 2 décembre 1981, le même jour et la même année que Britney Spears. J'ai vu le jour à Charenton-le-Pont, dans le Val-de-Marne, non loin de l'ancienne Maison royale, un asile psychiatrique. C'est là qu'est mort le marquis de Sade, un 2 décembre. Depuis la naissance, je suis marqué !" Posez n'importe quelle question à Josef Schovanec et vousobtiendrez en général une réponse fleuve, brillante, désarmante parfois.

Assis devant un jus d'orange dans un café près de la place Denfert-Rochereau, à Paris, le jeune homme, diplômé de Sciences Po et docteur en philosophie, se prête au jeu du portrait sans effort apparent et avec le sourire. Il y a quelques années, une rencontre dans un tel endroit aurait été impossible. Trop de bruit, trop de monde. Josef Schovanec est autiste de haut niveau, atteint du syndrome d'Asperger.

Longtemps, il a passé ses journées dans sa chambre, restant parfois un mois sans sortir. Pendant cinq ans, il fut même sous "camisole chimique", étiqueté schizophrène. Depuis, il a appris à communiquer avec les neurotypiques (non-autistes), a intégré presque tous les codes de la "comédie sociale". Josef Schovanec est aussi devenu un grand voyageur ; à l'étranger, dans le cadre de colloques ou de cours ; et en France, où il est convié pour parler d'autisme dans des conférences. De retour d'une session universitaire à Samarcande (Ouzbékistan), cet éternel étudiant, passionné de langues anciennes et de religions, se réjouit des contacts avec des gens trilingues qui passent d'une langue à une autre dans la même phrase. "Cette richesse culturelle, c'est aussi l'acceptation de la différence", sourit-il.

En 2012, où l'autisme a été déclaré grande cause nationale, il s'est retrouvé d'une certaine façon porte-parole. "Je ne représente personne et n'ai pas de charge associative, mais je veux bien être un compagnon de route", précise-t-il. Il excelle dans le rôle. Lorsque nous l'avions rencontré pour la première fois, en juin, au Collège de France, où il intervenait sur le thème du défi de l'insertion professionnelle des autistes, il avait conquis la salle. Réussissant à captiver et sensibiliser son auditoire à ce sujet délicat tout en faisant fuser les rires.

"C'est important que les personnes avec autisme puissent nous communiquer leur vision de ce syndrome complexe, souligne le généticien Thomas Bourgeron, de l'Institut Pasteur. De plus, Josef explique admirablement bien les difficultés des individus avec le syndrome d'Asperger dans notre société." "A force d'être un permanent du spectacle, on connaît les ficelles du métier, s'amuse l'intéressé. Mais l'autisme n'est pas une passion personnelle, je lis très peu sur ce sujet. Je raconte des petites histoires, celles de mes amis, les miennes. Parfois, je projette des diapos de Prix Nobel excentriques et bizarres. Cela fait rigoler, mais c'est très pédagogique."

Sa propre histoire est assez emblématique. Ainsi de son enfance, vécue en partie en Suisse, et de sa scolarité, "extrêmement chaotiques". Comme beaucoup d'autistes de haut niveau, le petit Josef a su lire et écrire bien avant de parler et marcher, avec tout ce que cela implique comme difficultés en milieu scolaire. "J'ai commencé à parler en CE2, mais seulement des sujets qui m'intéressaient : les moisissures, les pharaons, les processus de fossilisation...", se souvient-il. Il a souvent manqué les cours, n'a jamais pu manger à la cantine. Il s'en est sorti, dit-il, car il était dans de petits établissements assez souples, où l'on a su faire confiance à ses compétences.

Mais pour des enfants si décalés l'école peut vite devenir un lieu de souffrance. "Les autistes se font tabasser à toutes les récréations, parfois de façon musclée. Certains ne veulent plus sortir de chez eux", témoigne Josef Schovanec. L'idéal, selon lui, serait d'adapter leur scolarité en gardant un cadre le plus normal possible. "Il ne s'agit pas de mettre en club tous les miséreux de la Terre !, continue-t-il. Des postes d'AVS [auxiliaires de vie scolaire, qui accompagnent les enfants handicapés] sont créés, mais je vois des familles désespérées faire des grèves de la faim parce qu'elles ne parviennent pas à en obtenir." Conférences, traduction d'ouvrages, formation de professionnels... Pour les autistes, Josef Schovanec fait beaucoup, souvent bénévolement. Il participe à l'unique émission entièrement réalisée par des autistes, sur la radio IDFM.

Pour le reste, son parcours professionnel est encore fragile. Le docteur en philosophie n'a jamais réussi aucun entretien d'embauche. Son "patron" depuis six ans, Hamou Bouakkaz, aujourd'hui adjoint au maire de Paris en charge de la démocratie locale et de la vie associative, l'a repéré et engagé "sans entretien d'embauche, et sans porter un regard sur lui", raconte l'élu, aveugle de naissance. Dans le cadre d'un emploi aidé, Josef Schovanec écrit, synthétise des documents, mais se fait aussi tête chercheuse, alimenteur de citations... pour Hamou Bouakkaz. "C'est un garçon d'une intelligence exceptionnelle, jamais dans le calcul", poursuit ce dernier, qui a adapté le poste de son assistant à ses difficultés sociales, en le dispensant de réunions par exemple. "Il pourrait être un excellent chercheur. Je lui souhaite de comprendre que son objectif est de prendre son envol, ne pas seulement devenir un expert de l'Asperger", dit-il.

Parfois, dans son combat militant, Josef Schovanec ressent la "lassitude du vétéran". Ses mots sont sans concession pour certaines associations et certains politiques qui affichent une préoccupation pour l'autisme sans, au fond, véritable souci des intéressés. Alors il reprend facilement son bâton de pèlerin. "Quand on dit autisme, on pense enfants, et derrière eux il y a souvent des parents qui se battent. Mais on ne parle presque jamais des adultes et des autistes âgés." Eux n'ont pas forcément grand monde pour les défendre.

Sandrine Cabut

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2 novembre 2012

AUTISME : Dès l'âge de 6 mois, s'ouvre une fenêtre de détection précoce

article publié dans santé log

29/10/2012
Child development

C’est à partir de l’âge de 6 mois que peut commencer à différer le développement des enfants atteints de troubles du spectre autistique (TSA) par rapport à celui des autres enfants, conclut cette étude de la John Hopkins University et de la Harvard Medical School, la plus grande étude prospective, longitudinale jamais menée à ce jour auprès d’enfants avec diagnostic précoce de TSA. Ces résultats, publiés dans la revue Child Development appellent à la détection très précoce de l’autisme.

Les TSA comprennent un ensemble de troubles du développement du cerveau qui affecte environ 1 sur 88 enfants. Cette étude, menée par des chercheurs de l'Institut Kennedy Krieger, de la Johns Hopkins University School of Medicine, de l'Institute for Aging Research et de la Harvard Medical School a étudié les modes de développement au cours des 3 premières années de vie chez les enfants avec et sans TSA. L'objectif était de mieux comprendre comment les TSA peuvent être détectés le plus tôt possible. C’est l'une des premières études prospectives à tenter de repérer les stades auxquels le développement de ces enfants peut diverger.

Les chercheurs ont suivi 235 enfants, n’ayant pas d’aîné atteint d'autisme, et leur ont fait passer des tests à intervalles réguliers de l’âge de 6 à 36 mois, de motricité, de compréhension de la langue parlée, de partage de leurs émotions, de communication et autres compétences. Les enfants étaient répartis en 3 groupes, les enfants sans TSA, les enfants atteints de TSA diagnostiqués avant l’âge de 14 mois et les enfants atteints de TSA diagnostiqués après l’âge de 14 mois.

-         A posteriori, jusqu’à 6 mois, le développement des enfants atteints de TSA diagnostiqués précocément avant 14 mois, apparaît comparable au développement des 2 autres groupes.

-         À 14 et 18 mois, le groupe diagnostiqué précocément diffère des 2 autres groupes sur de nombreux aspects du développement.

-         De 24 à 36 mois, les deux groupes d’enfants atteints de TSA, quel que soit l’âge du diagnostic donc, montrent un développement similaire.

Evaluer dès 6 mois : Selon Rebecca Landa, directeur du Kennedy Krieger Institute for Autism, ces résultats suggèrent que les TSA passent par une phase préclinique à partir de l’âge de 6 mois, ce qui rend leur détection difficile, d’autant que chez certains enfants autistes les premiers signes de la perturbation du développement peuvent ne pas être spécifiques à l’autisme. Les auteurs recommandent donc un mode de détection par questionnaire aux parents dès l‘âge de 6 mois et de manière répétée durant la petite enfance, avec une évaluation plus approfondie, vers 14 mois, en cas de signes de retard aux tests standardisés.

Dans une précédente étude publiée dans les Archives of General Psychiatry, le Dr Landa avait montré qu’environ 50% des enfants atteints de TSA pourraient être diagnostiqués à l’âge d’un an et que dès 6 mois, un exercice simple permettant d’identifier un faible contrôle de la tête et du cou pouvait apporter de premiers signes prédictifs de TSA.

Source: Society for Research in Child Development  via Eurekalert (AAAS) At 6 months, development of children with autism like those without (Visuel Krieger Institute, vignette NIMH)

1 novembre 2012

Intimidation à l'école : il cache un micro sur son fils autiste

article publié sur le blog de Dominic Arpin

Inquiet et surpris du changement de caractère radical de son fils autiste à l’école, un père de famille du New Jersey a pris les grands moyens le 17 avril dernier. Il a installé un micro sur le garçon de 10 ans et l’a envoyé en classe normalement.

Ce qu’il a entendu sur la bande audio le soir venu l’a horrifié.

Alors qu’il croyait que son fils était intimidé par d’autres enfants, Stuart Chaifetz a réalisé que c’est l’enseignante qui maltraitait son enfant. À de nombreuses reprises dans l’enregistrement que le père a mis en ligne sur YouTube, on peut entendre la femme se moquer du garçon, le faire souffrir psychologiquement, le traiter de bâtard et lui intimer de fermer sa gueule.

 

Une vraie « bitch ».

Confrontée par le papa, la direction de l’école a renvoyé l’enseignante qui a été embauchée dans une autre école. Un non-sens pour Stuart Chaifetz qui souhaite maintenant que la femme démissionne et s’excuse publiquement.

Son témoignage, livré avec aplomb, est en train de devenir virale sur YouTube. Si vous parlez l’anglais, je vous garantis que vous regarderez la vidéo les poings serrés.

Grrrr.

1 novembre 2012

La schizophrénie culturelle des psychnalystes (par Dov Botturi)

article publié dans Médiapart

Je publie ici, avec grand plaisir, ce texte remarquable (un véritable essai) signé Dov Botturi. Avec son accord, bien sûr.

La montée des neurosciences, de la génétique comportementale, de la psychologie cognitive suscitent chez les psychanalystes et leurs adhérents (travailleurs sociaux) des aires de résistances multiples qui s’expriment notamment par l’Appel des appels de Gori ou le Collectif des 39, parmi tant d’autres, provoquant une régression vers ce qu’il faut appeler une mythologie des origines, le retour à Freud, la relecture fiévreuse des Séminaires de Lacan, etc. Retour censé répondre aux remises en questions, retour se manifestant par un refus à relever les défis des apports scientifiques.

Les divers apports scientifiques sont perçus comme des attaques infligées à la tradition psychanalytique à la française, aux manières de vivre et de penser découlant de cette tradition.

Les apports scientifiques ne sont pas abordés comme des nouveaux modèles mais comme une conspiration de « mages noirs », de « scientistes », des laboratoires pharmaceutiques, de « l’ordre néo-libéral », de la « marchandisation du soin », du « New public Management », d’une idéologie « de la norme et de la performance », une « animalisation du genre humain », etc.

Comment pourrait-il en être autrement, la psychanalyse plus spécialement lacanienne a développé un langage propre qui au final ne saisit plus le réel mais le voile, l’obscurcit par des interprétations qui se superposent les unes aux autres.

Les idées nouvelles qui surgissent dans un flux continus depuis maintenant quarante ans, la psychanalyse comme les psychanalystes ne peuvent les affronter pour permettre des repositionnements nécessaires, car la communauté psychanalytique fermée sur elle-même n’a pas participé à leurs genèses, ni même porté d’attention à leurs développement.

De plus en plus le décalage s’accroit entre une réalité scientifique et un monde psychanalytique qui s’est banni de lui-même de cette réalité en construction constante.

Les psychanalystes se rendent compte que leur discours n’a plus de prise, d’où les fuites en avant par exemple d’Élisabeth Roudinesco ou des neuro-analystes.

Bien des psychanalystes vivent dans l’enchantement d’un monde forgé par les légendes dorées de Freud découvreur de l’inconscient, de la sexualité, les Écrits de Lacan convoquant l’ensemble des savoirs humains devant son tribunal, etc. Enchantement psychanalytique qui donnerait l’interprétation des secrets du monde.

Les psychanalystes savent-ils encore où ils habitent, fascinés par une vision intemporelle et déifiée du langage, de Lalangue ils peuvent sauter du coq à l’âne, dans leurs écrits tout s’emmêle Héraclite, Maine de Biran, Clérambault, Hilbert, Saussure, Leibnitz, Saint Augustin, Paul Valéry, la linguistique, la philosophie spéculative, l’histoire, la théologie, les mathématiques, l’anthropologie, la psychiatrie… l’antiquité côtoie le présent dans la confusion.

Quel rapport peut-il exister entre le progrès de la science et la spéculation des maitres à penser de la psychanalyse, quel rapport entre le mathématicien chercheur et les mathèmes de Lacan, quel rapport entre le neuropsychologue et le développement libidinal de Mélanie Klein ? Quel rapport entre un monde où l’on conseille de ne rien accepter qui ne soit vérifié expérimentalement, de se montrer critique vis-à-vis des a priori dogmatiques et les spéculations des maitres à penser de la psychanalyse qui eux conseillent de se retirer de ce vain monde qui ne serait que semblant, illusions.

 C’est ainsi que le mensonge devient une manière d’exister, une manière de disqualifier une réalité qui échappe aux psychanalystes qui vont chercher des boucs émissaires : capitalisme financier, comportementalisme etc… qui vont n’être finalement que des psychotropes les plongeant davantage dans le sommeil dogmatique.

Pourtant ce ne sont pas les moyens qui manquent, les psychanalystes sont tous des gens intelligents, cultivés mais ils sont bloqués, inhibés quelque part… victime d’une pensée totalisante, ayant la prétention de donner des interprétations à tout et pour tout, cette pensée contrairement à ce qu’elle dit ne s’intéresse pas au particulier, aux faits, les détails les fatiguent, ils sont balayés d’un revers de main, l’exactitude les ennuient, la critique les décourage. Ils sont les rentiers des maitres fondateurs, tournant le dos à toute aventure susceptible d’ébranler leur quiétude. Les psychanalystes se prennent pour les seigneurs du langage, de l’intersubjectivité, du savoir, Lacan leur a confié en dépôt la Vérité, tout est écrit dans ses Écrits, le reste s’en déduit à partir de ses mathèmes.

Les psychanalystes sont enfermés dans leurs réflexes de défense, leurs blocages intellectuels et surtout répétons le dans cette prétention illusoire qui croit avoir des réponses toutes faites à toutes les questions du monde, égocentrisme collectif délirant qui semble suggérer que monde commence par Freud et finit avec Jacques Lacan… chute de l’intelligence mais cette chute ne porte-t-elle pas en elle-même les germes de sa putréfaction, de sa mort ?

Dov Botturi

Lire la suite (seconde partie) =>https://www.facebook.com/notes/dov-botturi/seconde-partie-de-la-schizophr%C3%A9nie-culturelle-des-psychanalystes-par-dov-botturi/380673992007516

31 octobre 2012

Communiqué du député Gwendal Rouillard

Elysée Gwendal

 

 

gwendal rouillard

Entretien sur l'autisme à l'Elysée ! Le combat est difficile mais je le mène avec plusieurs collègues parlementaires très mobilisé(e)s. Nous remettrons en place le groupe d'études Autisme ce mois-ci à l'Assemblée nationale... Amplifions la dynamique !

Retrouvez Gwendal Rouillard sur son blog ici

31 octobre 2012

La pataugeoire : réalité et généralisations abusives

article publié sur le site Autisme Infantile

Nous avons récemment fait appel à l’union des parents et professionnels contre la formation du SNUP qui enseigne la pratique de la pataugeoire, une pseudo-thérapie basée sur des délires psychanalytiques d’un autre temps.

Je suis particulièrement en colère de savoir qu’en 2012, qui est sensée être l’année de l’autisme Grande Cause Nationale, on peut encore proposer des âneries pareilles à enseigner aux psychomotriciens qui vont, par la suite, s’occuper de nos enfants.

À la suite de cet article, où nous avons exposé les raisons pour lesquelles nous sommes contre l’enseignement de cette pseudo-thérapie – pour mémoire, en gros:

  • basée sur des délires psychanalytiques d’un autre âge,
  • pas scientifiquement prouvée,
  • amenant à des situations douteuses pouvant entraîner des adultes à regarder des enfants se masturber ou déféquer dans la pataugeoire, dans une salle fermée à clef de surcroît,
  • entraînant les enfants à faire les comportements inappropriés qu’on lutte pour leur faire perdre: masturbation en public, nudité en public, faire ses besoins n’importe où et/ou en public, stéréotyper au lieu d’avoir des jeux adaptés.

De là, nous avons eu droit à plusieurs réactions négatives de la part de certains commentateurs:

  • ils nous ont accusés de condamner l’ensemble de la psychomotricité,
  • ils nous ont dit qu’on y connait rien et qu’on devrait se taire et les laisser faire leur travail,
  • ils nous ont accusés d’être méchants et ont préféré converser sur la forme au lieu d’argumenter sur le fond,
  • certains d’entre eux ne voient pas non plus l’énorme différence à nos yeux entre piscine/balnéo/jeux d’eau et pataugeoire.

C’est là-dessus que je souhaite répondre publiquement aujourd’hui.

Nous n’avons jamais condamné l’ensemble de la psychomotricité

Nous ne refusons pas la psychomotricité pour nos enfants autistes. En fait, nous voudrions qu’il y ait de plus en plus de psychomotriciens formés spécifiquement aux besoin des autistes, pour pallier au manque de soins dans certaines régions, où le vide thérapeutique se fait cruellement ressentir.

Ce qui nous révolte, c’est qu’on puisse encore aujourd’hui proposer des formations bidons aux psychomotriciens, qui vont par la suite appliquer ces idioties sur nos enfants. À ce jour, la quasi-totalité des écoles de psychomotricité en France est d’obédiance psychanalytique. Malheureusement, tous les psychomotriciens qui en sortent n’ont pas le réflexe de remettre en cause leur enseignement, de voir qu’ailleurs on fait différemment, qu’ailleurs les autistes deviennent autonomes, qu’ailleurs on décrie ces pseudo-thérapies comme le packing et la pataugeoire.

Nous aimons les psychomotriciens qui donnent du sens à leur suffixe -motricien. Ceux qui vont apprendre à nos enfants à s’habiller, à être propres, à tenir un crayon, à ouvrir le bouchon d’une bouteille, à ne plus marcher sur la pointe des pieds, à comprendre les rythmes, les enchaînements logiques, la position des éléments du visage – je m’arrête là, il y a encore tellement à faire que j’y passerais des semaines à tout énumérer.

Regardez les vidéos que j’ai fait des séances de Matthieu avec sa psychomotricienne:

Vous avez vu? Que de l’utile. Que du pratique. Pas de conseils à la noix, pas d’observation passive, pas de réflexions psychanalysantes. Évidemment, je sais que j’ai de la chance, ma psychomotricienne fait partie d’une des rares écoles en France où on insiste sur la partie motricité du travail de psychomotricien.

L’enjeu désormais, c’est que nos enfants puissent bénéficier de ces soins partout, qu’on cesse de proposer des ateliers occupationnels ou ces pseudo-thérapies comme le packing et la pataugeoire en structures.

Ça suffit de faire perdre du temps à nos enfants autistes. Ça suffit d’attendre que l’émergence du désir d’être comme les autres. Nos enfants doivent pouvoir vivre dans la dignité, ce qui n’est pas le cas si on les condamne, par manque de soins corrects, à une vie adulte en couches, surmédicalisés ou attachés à leur lit, dans les hôpitaux psychiatriques. Le moment d’agir, c’est maintenant.

Nous en savons plus que vous ne le pensez

C’était peut-être vrai que vous en saviez plus que nous il y a quelques dizaines d’années, quand on recommendait aux parents d’abandonner leurs enfants aux hôpitaux, et qu’on leur disait d’oublier leur enfant, d’en faire un autre.

Ce n’est plus vrai aujourd’hui. Avec l’avènement d’Internet, nous nous rendons compte de la pauvreté du système médical français en matière d’autisme. Nous, parents, pouvons enfin, grâce aux autres pays et le partage d’information, comprendre le diagnostic qu’on nous cache, comprendre le handicap de notre enfant, apprendre ce qui doit être et ce qui ne doit pas être fait avec lui.

C’est fini la rigolade! Les parents deviennent de plus en plus informés sur les soins, les techniques, les pratiques, et deviennent, par conséquent, et de plus en plus, les experts du handicap de leur enfant. Le partage des connaissances permet une formation continue grâce aux témoignages et enseignements des autres parents.

Du coup, les nouveaux arrivés dans le domaine de l’autisme en apprennent encore plus, et encore plus vite, que ceux qui ont dû ramer pour comprendre le handicap de leur enfant à l’époque où les renseignements étaient rares et difficiles à obtenir (en anglais, ou noyés sous des délires psychanalytiques pour les sites français).

Détrompez-vous, nous ne sommes pas des imbéciles, ignares et désemparés face au handicap de notre enfant. On préfèrerait que ce soit grâce à vous!

Nous avons des raisons d’être en colère

C’est bien beau de nous dire, oh là là vous êtes méchants, sans vous donner la peine d’argumenter sur le fond. Mais on comprend bien pourquoi: vous ne pouvez pas argumenter, parce que la pataugeoire c’est du vent, des conneries, et du coup c’est plus facile d’être malhonnête et de dire qu’on est vilains de s’en prendre à la psychomotricité (ce qui est faux, je le répète, on s’en prend à la pataugeoire).

Parce que lorsque nous demandons sur quoi vous vous basez pour dire que la pataugeoire marche, vous n’avez hélas pas de preuves scientifiques, mesurables, de l’utilité de la pataugeoire. De toute manière, si elle avait une utilité, ça ferait longtemps que les psychanalystes auraient placardé les chiffres des résultats sur tous les murs!

Comment pouvez-vous trouver normal de laisser un enfant stéréotyper, déféquer, se masturber, nu ou à moitié nu, devant des adultes dans une pièce fermée?

Comment pouvez-vous trouver préférable de faire passer du temps dans la pataugeoire à un enfant, alors qu’il a tellement de choses à rééduquer? Notamment les compétences les plus basiques, celles qui lui permettront d’être autonome plus tard?

N’y a-t-il pas une utilisation plus urgente à faire des compétences des psychomotriciens?

N’y a-t-il pas une répartition plus adéquates du personnel de ces structures à organiser, au lieu de coincer trois ou quatre personnes dans une pièce à ne rien faire?

Les parents, qui paient vos salaires, n’ont-ils pas leur mot à dire sur comment leurs enfants doivent être aidés? Les résultats qui doivent être obtenus?

C’est fini l’époque où vous n’aviez aucun compte à rendre. Les parents sont de plus en plus informés, ce qui leur permet d’être exigeants sur les soins apportés à leurs enfants, et c’est tant mieux!

Nous ne faisons pas l’amalgame piscine/pataugeoire

Je vois que de nombreux parents ne connaissent pas la pataugeoire. Je ne le leur reproche pas, on ne peut pas tout savoir, mais je m’étonne de cette paupérisation de l’information, alors que nous sommes tout de même, apparemment je me dois de le rappeller, en 2012, où l’autisme est la Grande Cause Nationale de l’année!

Que font les grandes associations?

On m’a pénibilisée l’autre jour en me disant que mes photos étaient bien trop joyeuses pour la pataugeoire, et on a passé du temps et de l’énergie à essayer de me les faire enlever.

N’y a-t-il pas plus urgent, encore une fois? N’y a-t-il pas des enjeux plus importants, comme INFORMER les parents de ce qu’est la pataugeoire, afin que ça ne soit pas à nous de le faire?

Donc, pour reprendre notre pensée, nous ne sommes absolument pas contre les exercices de motricité en piscine. Mais il est encore une fois malhonnête, de la part des psychomotriciens qui ont dit dans les commentaires de l’article que nous attaquions la piscine et la balnéo, de jouer sur l’amalgamme que font certains parents, encore non informés, alors qu’il y a des différences fondamentales entre la piscine et la pataugeoire.

Pour toutes ces raisons, ainsi que toutes celles que nous avons évoquées dans l’article précédent sur la pataugeoire, nous continuons à demander au Syndicat National d’Union des Psychomotriciens (SNUP) de cesser de proposer la formation sur la pataugeoire, et ce immédiatement, afin que les psychomotriciens de demain soient enfin formés correctement, loin de toute influence psychanalytique malvenue.

30 octobre 2012

Offre d'emploi : association tunisienne cherche psychologue(s) ABA confirmé(e/s)

Association tunisienne de parents d'enfants et de jeunes autistes cherche 1 ou 2 psychologue(s) ABA confirmé(e/s) pour prise en charge de 7 à 10 autistes, à Tunis, sous forme de missions périodiques et suivi à distance des équipes d'intervenants.
Transport aérien, hébergement, accueil, assurés par l'Association qui a déjà une longue expérience de coopération avec les psychologues de France. Le paiement des honoraires s'effectue en euros en France.
Pour propositions ou demandes de précisions contacter :
francine_kesraoui@yahoo.fr
référence en France : Dr Karina Alt Consultante en Analyse du comportement Appliquée aux Troubles du Spectre Autistique Signataire du Code de Déontologie de l'Analyse du Comportement

Francine Kesraoui, en charge de la coopération

30 octobre 2012

Un site intéressant : Autisme et pédagogie

Autisme et pédagogie


Extrait du site :
 
"Sous la direction de Christine Philip, une équipe de l'INS HEA de Suresnes travaille depuis plusieurs années à la collecte et à l'analyse de situations pédagogiques concernant de jeunes autistes. Ce site présente pour un certain nombre de disciplines le fruit de ces travaux.

Aymeric au travail

 

Le site

   

Si la preuve a été faite que les enfants avec autisme étaient « éducables » et si l’on dispose désormais d’outils et de méthodes pour les éduquer, il n’en est pas de même pour ce qui est de la scolarisation de ceux qu’il convient de considérer désormais comme des « élèves », comme la Loi du 11 février 2005 nous y engage. Force est de constater que la littérature est pour l’heure peu abondante sur ce sujet. Il existe en effet très peu de recherches dans le domaine proprement pédagogique susceptibles de donner aux enseignants des pistes de travail.



C’est en partant de ce constat qu’un groupe de travail s’est mis en place depuis quelques années à l’INS HEA (Ex CNEFEI) pour développer des recherches action dans ce domaine. En effet en tant que Centre de Formation et de Recherche de l’Education nationale devenu depuis peu Universitaire, chargé de former des enseignants spécialisés travaillant dans le champ du handicap et de promouvoir des adaptations pédagogiques, il nous a semblé que ce travail était de notre ressort. Ce groupe s’est d’abord mobilisé pour répondre à une commande du Ministère de l’Education nationale de constituer un « guide handiscol » pour les enseignants. Ce guide devrait voir le jour à l’automne prochain. Mais nous nous sommes dits qu’il ne fallait pas en rester là et se contenter de recommandations générales mais essayer de mettre à disposition des enseignants des outils de travail, des analyses de situations, des témoignages de praticiens et de personnes directement concernées par ce handicap. C’est ce à quoi nous nous engageons dans ce site à travers les différentes rubriques proposées.


Pour constituer ce groupe de travail, il a été fait appel à des professeurs de discipline, c'est-à-dire à des professionnels compétents dans un champ disciplinaire donné car il nous a semblé que pour construire des adaptations pédagogiques, il fallait à la fois avoir la maîtrise de sa discipline et aussi bien comprendre le fonctionnement autistique. C’est le cas des collègues qui font partie de ce groupe :

  • Thierry Bourgoin, Professeur d’EPS à l’INS HEA
  • Geneviève Dutillieux, Professeur de Mathématiques à l’IUFM de Basse Normandie
  • Daniel Jacquet, Enseignant spécialisé en Informatique à l’INS HEA
  • Patrice Renaud, Professeur de Technologie, Economie et Gestion à l’INS HEA, qui est aussi notre webmestre
  • Patricia Sigwalt, Professeur d’Arts plastiques à l’INS HEA
  • Magali Viallefond, Professeur de Musique à l’INS HEA"

Accéder au site ICI

30 octobre 2012

IMPORTANT : choix entre ACTP et PCH - étude DREES octobre 2012

Publiée par la DREES, cette étude permet de mieux comprendre la différence entre l'allocation de Prestation de Compensation du Handicap (PCH) et l'Allocation Compensatrice pour Tierce Personne (ACTP).

A retenir :

  1. l'ACTP plus ancienne a été remplacée par la PCH.
  2. Les bénéficiaires de l'ACTP continuent d'en bénéficier sauf à opter pour la PCH.
  3. Dans ce dernier cas, le choix est définitif.

Cette étude est intéressante pour choisir : http://www.drees.sante.gouv.fr/IMG/pdf/er819.pdf

29 octobre 2012

Enfants autistes : "Je ne trouve pas que je suis différente"

Ergué-Gabéric (article publié dans Ouest France)

vendredi 26 octobre 2012


Zanna, Nathalie et Noëlle Saux, de l'association Autisme Cornouaille, à l'initiative de la semaine de l'autisme à Ergué-Gabéric. Un handicap social encore peu connu du grand public.

La semaine de l'autisme se tient jusqu'à demain à Ergué-Gabéric. L'occasion de découvrir, de l'intérieur, la vie de certains enfants autistes.

Est-ce difficile de vivre auprès des autres ? Se sentent-ils différents ? Ils répondent à ces questions, accompagnés de leurs mamans.

Adrien, 10 ans, « Je vais à l'école comme les autres. Je suis seulement un petit peu différent. Les autres enfants arrivent à rester plus calmes que moi. Une auxiliaire de vie scolaire m'accompagne. C'est la maîtresse qui a expliqué à la classe que j'étais autiste et ce que ça voulait dire.

« Quand un nouvel élève handicapé est arrivé à l'école, j'ai tout de suite dit que moi aussi j'étais handicapé. Moi, ça ne me dérange pas que les autres le savent. Mes copains, ça leur est égal. J'ai un peu plus de mal à l'écrit, je préfère l'oral. »

Zanna, maman d'Adrien

« Nous avons appris l'autisme d'Adrien assez tard. Il avait déjà 7 ans. Avant, on ne savait pas ce qu'il avait.

On se posait beaucoup de questions : pourquoi il n'obéit jamais ? Qu'est-ce que l'on fait mal ? Une fois que le diagnostic a été posé, au moins on savait comment travailler, les règles qu'il fallait respecter...

L'autisme est un nom qui effraie, il faut alors appréhender le handicap. Ce n'est pas toujours facile car c'est invisible. La famille ne nous croit pas, ne comprend pas. »

Gabriella (1), 13 ans« Je suis scolarisée normalement et je ne trouve pas que je suis différente. J'ai une vraie bande de copains mais je n'ai pas envie de le leur dire. Car les autres ne comprennent pas et c'est compliqué à expliquer. Je l'ai dit une fois, mais on m'a dit que je mentais car, pour eux, les autistes ne parlent pas. Avant d'être diagnostiquée, je pleurais tous les soirs, je ne voulais pas aller à l'école. Aujourd'hui, tout va mieux. »

Marie (1), maman de Gabriella

« La cour de récré, c'est parfois le champ de foire. C'est en se faisant des amis que les autistes apprennent les relations sociales mais ils ont parfois des réactions différentes, les autres enfants ne comprennent pas toujours.

« En tant que parent, on a besoin de savoir ce qu'ils ont. Il faut tomber sur les bonnes personnes, qui osent dire le mot autiste. Après, il faut continuer sa vie, assumer ses responsabilités. Pour les frères et soeurs, aussi, ce n'est pas évident. Ils en ont marre qu'on parle tout le temps d'autisme. »

Mario, 11 ans, et Nathalie, sa maman

« Mario est né aveugle. Nous avons appris plus tard que c'était une des conséquences de l'autisme et aujourd'hui il voit correctement. Il a fallu tout lui apprendre, la motricité, la parole... Le matin, il est scolarisé normalement avec un éducateur. Il apprend seulement les mathématiques et le français. L'après-midi, il est au centre expérimental Aba. Mario aime beaucoup qu'on s'intéresse à lui, qu'on lui pose des questions... Il y a encore quelques années, je n'aurai jamais pu croire qu'il puisse parler et même compter. Il progresse énormément. »

Elodie RABÉ.

(1) Les prénoms ont été modifiés.

Recueilli par

29 octobre 2012

Dossier - HANDICAP : entre avancées et immobilisme

Véritable tournant dans l’approche du handicap, la loi du 11 février 2005 a été unanimement saluée. mais sept ans plus tard, force est de constater que ses objectifs, notamment en matière d’emploi, d’accessibilité et de scolarité, sont loin d’être atteints.

Extrait du dossier :

"Le texte a séduit lorsqu’il a été voté, en 2005. Et séduit toujours. « On n’en pense que du bien, il suffit qu’il soit appliqué », plaide Jean-Marie Barbier, président de l’Association des paralysés de France. La loi du 11 février 2005 a en effet marqué un changement dans l’approche du handicap. « Elle reconnaît que la personne n’est pas intrinsèquement handicapée, mais que son handicap est accru ou non par l’environnement dans lequel elle vit », salue Christel Prado, présidente de l’Unapei, qui représente les personnes handicapées mentales. A l’environnement, donc, de s’adapter à la personne handicapée, et non l’inverse. « On sortait d’une loi sur le handicap pour en faire une loi sur la citoyenneté, la participation et l’égalité des chances des personnes handicapées. Cette loi leur reconnaissait un statut de citoyen et permettait de sortir d’un prisme compassionnel », ajoute-t-elle.

Droit à l’école ordinaire pour tous, pénalités renforcées pour les entreprises qui emploient moins de 6 % de travailleurs handicapés, création d’un droit à la compensation, qui permet la prise en charge par la collectivité des dépenses liées au handicap, mise en accessibilité des bâtiments recevant du public d’ici à 2015… La loi a ratissé large. « Jamais une loi n’aura à ce point structuré l’ensemble d’une politique publique. De l’avis de tous, la loi du 11 février 2005 est “une très belle loi” », ont même écrit les sénatrices Claire-Lise Campion (PS) et Isabelle Debré (Ump) dans un rapport paru en juillet. Toutefois, ces mêmes sénatrices sont réservées : « Le bilan reste, sept ans après, en deçà des espoirs initialement soulevés. » « Il y a la loi, et après il y a les moyens que l’on consacre à sa mise en oeuvre. Pour le coup, il y a vraiment très loin de la coupe aux lèvres », confirme Christel Prado.

Si quelques-uns dénoncent des moyens insuffisants, c’est surtout le manque de volonté qui pose problème : certains réclament des dérogations pour la mise en accessibilité de bâtiments neufs, d’autres prétextent la nécessité de mieux connaître les besoins pour éviter de passer à l’action, des employeurs rechignent à embaucher des personnes handicapées, etc. Finalement, malgré le principe de non-discrimination énoncé dans la loi, le handicap et l’état de santé sont la deuxième cause de discrimination enregistrée par le défenseur des droits. « Si les gens surmontaient leur peur du handicap, ils n’auraient pas le même comportement avec les personnes handicapées », assure Vincent Michel, président de la Fédération des aveugles et handicapés visuels de France. D’autre part, souligne-t-il, « quand vous rendez un bâtiment accessible, ça sert à tout le monde : la maman avec sa poussette, la personne âgée… ».

Christel Prado est plus directe : « A partir du moment où on laisse vivre des personnes qui n’ont pas de prise personnelle sur leur vie, il faut qu’on leur donne le meilleur. Il y a pas mal d’infanticides, de parents d’enfants handicapés qui se suicident, il y a un grand désespoir parce qu’il n’y a pas d’accompagnement. » D’autant que, plus on tardera à prendre en compte les besoins des personnes handicapées, plus les solutions à mettre en place seront lourdes et coûteuses. Pour les personnes handicapées et leurs famillescomme pour la société.

 Elsa Maudet"

29 octobre 2012

Katy Perry chante Fireworks avec une enfant autiste

La chanteuse américaine s’est produit aux côtés de la petite Jodi DiPiazza lors d’une soirée caritative organisée par la chaine Comedy Central. Un vrai beau moment de télé, diffusé ce dimanche aux Etats-Unis.

article publié dans Métro

Créé 21-10-2012 09:46 | Mis à jour 21-10-2012 11:41
Katy Perry sur scène avec la petite Jodi DiPiazza. Quelques fausses notes, beaucoup d'émotion.

Katy Perry sur scène avec la petite Jodi DiPiazza. Quelques fausses notes, beaucoup d'émotion. Photo : Comedy Central

Elle s’appelle Jodi DiPiazza et elle a 11 ans. Dimanche soir, la chaine américaine Comedy Central diffuse l’émission Night of Toom Many Stars, dans laquelle cette enfant autiste accompagne, au micro et au piano, la pop star Katy Perry sur son méga-tube, "Fireworks". Cette performance émouvante, diffusée en avant-première depuis vendredi sur Youtube, a déjà été visionnée par près de 2 millions d’internautes.

Présentée par l’animateur Jon Stewart, Night of Too Many Stars est un programme destiné à récolter des fonds en faveur des programmes éducatifs destinés aux enfants autistes. Le duo entre Katy Perry et Jodi est d’ailleurs précédé d’un reportage sur la fillette, dont l’autisme a été détecté un peu après ses 2 ans. A l’époque, ses parents réalisent qu’elle ne pourra pas avoir une scolarité normale. Et craignent même qu’elle ne puisse jamais parler.

Katy Perry réagit sur Twitter

Sauf que Jodi a un don : dès qu’elle entend un morceau de musique, elle se précipite vers son piano et reproduit la mélodie (presque) parfaitement. La petite fille intègre alors le Mannes College, une école de musique de New York qui lui permet de développer son talent. Aujourd'hui Jodi s’épanouit grâce à la musique. Parmi les morceaux qu'elle maîtrise à la perfection : le hit Fireworks de Katy Perry, "ma chanteuse préférée", explique-t-elle.

Fondu enchainé, préparez les mouchoirs. Cette fois l’enfant joue sur un immense piano, devant le public de l’émission. Et aux côtés de son idole, visiblement bouleversée, en dépit de quelques fausses notes, devant un public qui a du mal à retenir ses larmes. Après l’enregistrement, la chanteuse s'est confiée sur son compte Twitter : "Je n’oublierais jamais cette nuit. C’est de loin le moment le plus important de ma carrière".

28 octobre 2012

Laurent Savard : "C'est monstrueux, mais c'est vrai !"

Interview Par Mayalen Gauthier - Humour. Le one-man-show Le Bal des pompiers a lieu ce vendredi 26 octobre à Dijon. Laurent Savard : « C’est monstrueux, mais c’est vrai ! »

 

(article publié dans le BIEN PUBLIC)

le 25/10/2012 à 05:00 par Par Mayalen Gauthier

C’est l’histoire d’un mec…, un comédien, qui devient père d’un enfant autiste et hyperactif. Photo Emilie Alexandrine

C’est l’histoire d’un mec…, un comédien, qui devient père d’un enfant autiste et hyperactif. Photo Emilie Alexandrine

Le spectacle tourne depuis 18 mois et son succès ne se dément pas. Le Bal des pompiers traite avec humour de la différence, sujet sensible s’il en est.

Parlez-nous un peu de votre parcours, avant ce spectacle.

« J’ai commencé la comédie au milieu des années 90, dans le milieu parisien, par exemple avec Stéphane Guillon que je voyais très souvent. Une certaine envie de frapper a été “coup de cœur” au Point-Virgule, puis j’ai écrit Y a-t-il un facho dans le frigo ? jouée par le Splendid, puis… Gabin est né en 2002. »

Et là, tout a changé ?

« Oui. Dès les premiers mois, on se rendait bien compte que quelque chose “clochait”, on a fait tous les examens possibles, qui ne décelaient rien. Au début, vous savez, les inquiétudes des parents sont minimisées par le pédiatre. “Il ne parle pas à 2 ans ? Il doit avoir un problème ORL, ou une petite otite sournoise, ou bien mais il est mignon, il a un beau sourire”. Nous, ses parents, on voyait bien qu’il n’était pas pareil, il ne grandissait pas, ne parlait pas. Quand il est entré à l’école, on a vite vu le décalage : le problème numéro un, c’est de combattre les poux ! mais nous, notre problème, c’était qu’à 3 ans il mettait encore des couches et que ça n’avait pas l’air de devoir changer… »

C’est comme ça que vous est venue l’idée de ce spectacle ?

« A l’époque, j’avais complètement arrêté la scène, je donnais des cours de théâtre mais j’étais complètement absorbé par Gabin qui demandait une attention constante. Pourtant, j’avais envie de revenir sur scène… En fait, le spectacle s’est écrit tout seul en 2 ou 3 ans, au fur et à mesure des situations que nous rencontrions. J’ai fait 30/40 réécritures, et je me suis posé la question de la légitimité de faire un spectacle autour de l’autisme, puisque j’étais moi-même parent d’un enfant autiste (*). Et la réponse est venue d’un autre père d’enfant atteint de handicap, qui m’a dit : “tout ce qui est bon pour vous est bon pour votre fils, tout ce qui est bon pour votre fils est bon pour vous”. »

Ecrire ce spectacle, était-ce une sorte de catharsis ?

« Non pas du tout, je ne voulais surtout pas ! Je voulais faire un spectacle tout public, débordant de vérité et d’humour. Pour l’interpréter, il faut que je me détache de ma propre histoire, et surtout pas que ça tombe dans le pathos. Il y a des moments graves dans le spectacle, car je suis humoriste dans le côté anglais, humour/humeur, je trouve qu’on a droit à d’autres émotions que simplement le rire. Mais pour autant, ce n’est pas un spectacle sur l’autisme, le thème, c’est la différence. »

A quel genre de situation faites-vous référence ?

« Par exemple, une directrice d’école publique qui, me recevant gentiment autour d’un café, m’assène : “vous savez, quand j’ai commencé ce métier, ce n’était sûrement pas pour m’occuper d’enfants handicapés”. J’ai pris un sacré coup en entendant ça, elle ne se rendait même pas compte à quel point c’était violent ! Et des réflexions comme ça, il y en a de nombreuses. C’est monstrueux, mais c’est vrai. A force, j’ai eu envie de faire du positif de la matière qu’on me renvoyait sans arrêt. »

Que se passe-t-il sur scène ?

« J’ai composé le spectacle comme un film : ça compose une histoire et la bande-son marque l’univers de certains sketches. Je suis seul en scène, mais Anaïs Blin m’accompagne au piano à queue. Je voulais qu’on ressente une énergie rock’n’roll, rebelle, indépendante, comme je suis au fond. Même dans mon rythme d’écriture, on peut ressentir mes influences musicales. »

Qui est votre public ?

« C’est un spectacle tout public, donc il est très varié. Il n’y a pas de tourneur en tant que tel, du coup, ça dépend comment est faite la communication, si c’est une asso ou si c’est dans la programmation culturelle générale. C’est sûr qu’à Dijon, par exemple, je viens à l’initiative de Respir Bourgogne (services aux familles d’autistes), il y aura sûrement des parents d’autistes dans la salle. Mais parfois, pas du tout ! Et le spectacle rencontre le même succès partout, du nord au sud, depuis 18 mois qu’il tourne. C’est incroyable ! »

Comment voyez-vous l’avenir ?

« Eh bien, le spectacle va continuer de tourner, et Gabin a toujours beaucoup besoin de moi. Un producteur ciné m’a contacté pour une adaptation au cinéma, ça pourrait être très intéressant. Vous savez, quand je suis seul face à 500 personnes, le sujet me ramène à l’humilité. »

(*) Le diagnostic a été posé quand Gabin avait 4 ans, et ses parents n’ont appris qu’il y a quelques mois, grâce aux progrès de la recherche et de la science, que sa forme d’autisme était due à la mutation d’un gène.

28 octobre 2012

Une vidéo significative sur l'hospitalisation des personnes autistes

Mon commentaire

Cette vidéo a pour moi une résonnance particulière ... Nous avons connu un épisode comparable en novembre 2006. Heureusement les médecins hospitaliers ont fait preuve de beaucoup d'intelligence dans la gestion de cette crise passagère, le séjour a été plus court etc.

L'avantage d'un blog est que l'on publie régulièrement et cela permet de s'y référer.

Je vous propose donc de revisiter les archives du mois de novembre 2006 :

http://dupuiselise.canalblog.com/archives/2006/11/index.html

Depuis, Lisou a notablement progressé grâce à l'accompagnement de tous comme le souligne la page d'accueil de ce blog ... et progressera encore grâce à nos efforts conjugués.

J'ai moi, aussi progressé dans la connaissance. Ce blog est quelque part la partie immergé de l'iceberg où je publie les information qui me paraissent digne d'intérêt.

Très clairement, les textes réglementaires le prévoit, l'hospitalisation doit être le dernier recours avec pour motivation impérative soit la mise en danger de la personne elle-même soit la mise en danger d'autrui.

Dans ma quête d'informations, j'ai noté l'intervention d'un chef de clinique, venu du Nord tout spécialement, lors d'une journée d'information organisée par le CRAIF (Centre de Ressources Autisme Ile de France). Assez spécialisé, il a fait aménager une pièce spéciale pour permettre aux personnes autistes en crise de se poser tant il est connu que le problème vient souvent d'un saturation d'informations que la personne ne peut pas traiter etc.

Mais avant d'envisager une hospitalisation, très clairement aussi il faut que la situation l'exige.

Cette vidéo montre assez bien comment le système souvent par manque d'information ou de formation (les deux sont souvent liés) peuvent "partir en système erreur" au grand désespoir des familles concernées.

En élargissant, on peut aussi comprendre que l'application des recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) et de l'Agence Nationale de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM), nécessaire, ne se fera pas sans difficulté.

Jean-Jacques Dupuis

 

27 octobre 2012

Fondation Autisme : conférence-débat le 15 novembre à Paris

Notre conférence-débat le 15 novembre à Paris : Solutions pour aujourd’hui

information publiée sur le site de la Fondation Autisme

Autisme et troubles envahissants du développement : des solutions pour aujourd’hui

Jeudi 15 novembre 2012 à 20h30 précises – Entrée libre.

Bourse du Travail, 29 boulevard du Temple, 75011 Paris – Métro République

Conférence-débat organisée par la Fondation Autisme et la Mairie de Paris dans le cadre du Mois Extra-Ordinaire

Programme

  • Un problème juste « pour les autres » ?
Taux de prévalence, fréquence dans la population générale et augmentation récente
Un continuum qui va du plus sévère jusqu’à des troubles beaucoup plus légers et difficiles à détecter
  • Nature des troubles autistiques et derniers progrès de la recherche
L’autisme est un handicap et la manifestation comportementale et développementale de pathologies sous-jacentes.
  • Dépistage et diagnostic
Détection précoce: quels sont les signes ? Que peut-on déceler très tôt ?
Diagnostic précoce: vers quelles ressources orienter les familles ?
  • Suivi Médical
Suivi neurologique: risques d’épilepsie, développement neuronal
Système immunitaire: inflammations chroniques, allergies, sensibilité aux protocoles de vaccination
Sphère gastro-intestinale: déséquilibre de flore intestinale, perméabilité intestinale, stase rectale
Infections et parasites: incidence possible d’infections bactériennes intracellulaires
  • Prise en charge éducative
Les méthodes comportementales et développementales recommandées par la Haute Autorité de Santé
Illustration des méthodes concernées et de leurs résultats potentiels
  • L’action des pouvoirs publics
Bilan de ces dernières années (Plan Autisme 2008-2011, Rapport de la Haute Autorité de Santé, etc.)
Élaboration du troisième Plan Autisme

Intervenants

  • Mme Agnès-Marie-Egyptienne. Secrétaire Générale du Comité Interministériel du Handicap. Coordinatrice du troisième Plan Autisme.
  • Dr Nadia Chabane. Pédopsychiatre, Praticien Hospitalier à l’hôpital Robert Debré. L’un des spécialistes français le plus en pointe sur l’autisme.
  • Dr Philippe Raymond. Spécialiste de l’incidence des infections bactériennes intracellulaires en matière d’autisme.
  • Dr Louis Teulières. Diplômé en immunologie, épidémiologie, infectiologie et bactériologie. Ancien directeur des essais cliniques de Pasteur.
  • Dr Monica Zilbovicius. Psychiatre, directeur de recherche à l’INSERM (Unité 1000, Hôpital Necker) et spécialiste d’imagerie cérébrale.
  • Mlle Maïlys de Wispelaere, Mlle Camille Lejeune, M. Michael Bonnet. A l’aide de vidéos prises à l’établissement expérimental de Chambourcy (Yvelines), ces trois jeunes psychologues spécialisés en « A.B.A. » (« Analyse Appliquée du Comportement ») présenteront les progrès qui sont possibles par les méthodes comportementales et développementales recommandées par la Haute Autorité de Santé.

Pour télécharger le programme en PDF, cliquer ici.

27 octobre 2012

L'administration Obama a poussé pour assurer la couverture de l'ABA pour le traitement de l'autisme

Obama administration pushed to ensure coverage of ABA for treatment of autism
(article publié dans examiner)

A group of Democratic senators, including Senators Kirsten Gillibrand, (D-NY), Barbara Boxer, (D-CA), Al Franken, (D-MN), and Sherrod Brown, (D-OH), sent a letter this week to U.S. Secretary of Health and Human Services Kathleen Sebelius recommending mandated insurance coverage of autism treatment in the form of applied behavior analysis (ABA) therapy.

“All people affected by autism should have access to needed treatment. That will not occur under the guidance issued by the Department of Health and Human Services...If the guidance is not changed, children and adults with autism will not be better off when Affordable Insurance Exchanges launch in 2014 than they are today...Congress recognized autism as a top national health priority. We intended not to preserve the status quo, but to reduce the burdens faced by families across the nation. In finalizing the guidance for the essential health benefits, we urge you to clarify behavioral health treatment as including ABA for individuals on the autism spectrum.”

The Office of Personnel Management (OPM) has already mandated coverage of ABA therapy for federal employees. Their review panel determined that based on ample scientific and empirical evidence, ABA therapy qualifies as a medical treatment, rather than purely educational and will apply to health plans for federal workers beginning in 2013.

While the Affordable Care Act specifies various types of health care services that insurers must include in all plans when it's fully implemented on January 1, 2014, including mental health and behavioral services, ABA therapy hasn't been specifically stipulated as essential for the treatment of autism. This particular interpretation has been left to be determined at the state level, with ABA therapy already covered under insurance mandates in 32 states such as California. But this group of senators, as well as many autism advocates, do not believe that is enough.

The full letter follows:

Dear Secretary Sebelius:

As you recently noted in remarks to the Interagency Autism Coordinating Committee, access to affordable, quality health care is critical for people with autism and their families. Beginning in 2014, many children and adults with autism will obtain health insurance through qualified health plans that cover the ten categories of essential health benefits specified in the Affordable Care Act. All qualified health plans must provide “mental health and substance use disorder services, including behavioral health treatment.” We write to you now out of a shared belief that the benefits offered under this category must be robust and readily available to children and adults with autism.

Clinical trials have shown that early intensive behavioral intervention significantly increases IQ, language abilities, and daily living skills, while reducing the debilitating symptoms of autism. Behavioral interventions that use the methods of applied behavior analysis (ABA) have become widely accepted among health care professionals as an effective treatment for autism. Through decades of research, the field of behavior analysis has developed many techniques for increasing useful behaviors and reducing those that may cause harm or interfere with learning. These advances have changed the trajectory of children’s lives and given new hope to families and caregivers. In testimony this past June before the Senate Armed Services Committee Subcommittee on Personnel, the American Academy of Pediatrics endorsed the use of ABA treatments when determined appropriate by physicians within a medical home and in close consultation with families.

Too often, cost and discriminatory insurance company practices have impeded access to these treatments, preventing their promise from being fully realized. But the barriers are coming down. Thirty-two states currently mandate comprehensive autism care, and starting in 2013 Federal Employees Health Benefits Program plans may offer benefits packages that include ABA.

All people affected by autism should have access to needed treatment. That will not occur under the guidance issued by the Department of Health and Human Services (Essential Health Benefits Bulletin and Frequently Asked Questions on Essential Health Benefits Bulletin). Rather than setting a uniformly high national standard, the guidance allows states to select benchmark plans that neglect or skimp on autism care. The guidance requires states without ABA mandates and states with ABA mandates enacted in 2012 either to defray the cost of ABA coverage or provide no ABA coverage. If the guidance is not changed, children and adults with autism will not be better off when Affordable Insurance Exchanges launch in 2014 than they are today.

According to the December 2011 Essential Health Benefits Bulletin, the benefit category “mental health and substance use disorder services, including behavioral health treatment” should cover the behavioral health services associated with autism treatments and therapies. In our deliberations over the Affordable Care Act, Congress recognized autism as a top national health priority. We intended not to preserve the status quo but to reduce the burdens faced by families across the nation. In finalizing the guidance for the essential health benefits, we urge you to clarify behavioral health treatment as including ABA for individuals on the autism spectrum.

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