Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
"Au bonheur d'Elise"
30 novembre 2018

Enfant autiste : Un ouvrage pour sensibiliser les plus jeunes

 

Enfant autiste : Un ouvrage pour sensibiliser les plus jeunes

Après " Comment garder un enfant autiste quelques heures pour aider ses parents ", Peter Patfawl, ancien vice-président de SOS Autisme et beau-père d'un enfant autiste, revient avec un ouvrage cette fois-ci destiné aux enfants et adolescents.

https://www.handirect.fr

 

Publicité
Publicité
30 novembre 2018

Formations en ligne - Vidéos - CEUs pour BCBA et BCaBA

 

Formations en ligne - Vidéos - CEUs pour BCBA et BCaBA

Dans cette section vous trouverez des liens vers des organismes proposant ces formations en ligne. N'hésitez pas à me donner votre avis sur leurs qualités (ou défauts) ! Certains sont gratuits, d'autres non... Le module de formation de TSA Atlantique, créé par le ministère de l'Education du Nouveau Brunswick.

http://aba-sd.info

 

30 novembre 2018

Malaise chez les personnels soignants de la maison d'accueil spécialisée d'Erquery dans l'Oise

article publié sur France 3

© DR© DR

Par Isabelle GirardinPublié le 29/11/2018 à 14:13Mis à jour le 29/11/2018 à 17:54


Prés de 60 aides-soignants et aides-médico-psychologiques de la Mas la Villa d’Erquery dans l'Oise, ont signé une pétition. Ils se disent "épuisés par des conditions de travail devenues intenables". En cause, le changement de leurs horaires, mis en place depuis 6 mois. L'établissement accueille 60 adultes atteints de Troubles du Spectre Autistique. Des résidents permanents qui nécessitent des soins très lourds de nursing. Totalement dépendants et souvent incontinents, ils sont pris en charge 24h/24 par les personnels soignants. 

La Maison d'Accueil Spécialisée d'Erquery dépend du Centre Hospitalier de Clermont dans l'Oise. Depuis le mois de mai dernier, la Direction du CHI a mis en place un accord local portant sur le temps de travail. Les horaires de tous les personnels ont été harmonisés. Ceux de la MAS d'Erquery ont été décalés de plus d'une heure, "perturbant les transmissions des 3 postes matin, après midi et nuit" explique Mervyn Ramsamy, délégué du personnel.

"Avant nous commencions à 6h15, cela permettait à la personne de nuit de ne pas se retrouver seule pour le lever. Maintenant, nous arrivons à 7h10 et les résidents sont tous réveillés, certains impatients d'être lavés de leurs excréments ou affamés, en attente de leur petit déjeuner. Agités, ils s'énervent , frappent et gênèrent des tensions entre eux et avec le personnel soignant. La prise des médicaments est retardée et le déroulement de la journée totalement perturbé."

Les personnels constatent que ces changements d'horaire les font travailler en moyenne 30 jours de plus et perdre "leur prime de pénibilité". Soutenus par la CGT, ils réclament de faire aligner leurs horaires sur ceux des personnels du CHI de Clermont : "Nous souhaitons prendre notre service à 6h45 par respect pour les habitudes vie de nos résidents vieillissants mais aussi pour la gestion des tâches quotidiennes".

Des économies à faire pour une structure en déficit depuis plusieurs années

Interrogé sur ces difficultés, le directeur des ressources humaines, Laurent Mesnil confirme la volonté du centre hospitalier d'appliquer l'accord local sur le temps de travail. Pour lui, "les négociations se sont tenues l'année dernière, parfois en l'absence des partenaires sociaux qui refusaient de siéger aux réunions". Selon lui "l'établissement affiche un déficit d'exploitation depuis plusieurs années, principalement lié à l'absentéisme et aux besoins de remplacements". Grâce aux nouveaux horaires, la direction reconnaît avoir pu réduire les RTT des 90 salariés de la MAS d'Erquery. Elle n'envisage donc pas de revenir aux anciens horaires.


"Aucune plainte des cadres intermédiaires, ni des familles des résidents ne sont remontées jusqu'à nous. Le CHSCT ne nous a pas non plus signalé de problèmes dans cette structure. Nous restons attentifs au fonctionnement de cette structure qui présente effectivement des tâches très lourdes de nursing auprès des résidents."
 

En attendant, les personnels de la Maison d'Accueil Spécialisée ont adressé leur pétition à l'ensemble des interlocuteurs du Département de l'Oise. La CGT du Centre Hospitalier de Clermont appelle à une assemblée générale dés le 3 décembre, de tous les personnels du CHI. Le mécontentent pourrait s'étendre.

29 novembre 2018

Réseau des PCPE du GCSMS Autisme France

logo GCSMS AUTISME FRANCE

article publié sur le site du GCSMS Autisme France


Le congrès Autisme France qui s'est tenu le 17 novembre à Nice a abordé le thème "Familles et professionnels au cœur du changement"

Ce fut l'occasion pour Anne-Laure Sanchez Garcia et Soizic Guilloteau, respectivement coordinatrice Autisme Pau Béarn et Chef de service des PCPE du GCSMS Autisme France, de présenter l'un des dispositifs innovants qui se développe actuellement sur tout le territoire national: le Pôle de Compétences et de Prestations Externalisées (PCPE).

Ainsi le GCSMS Autisme France a présenté les rôles et missions d'un PCPE à travers son réseau de PCPE dédiés à l'autisme.

En effet, ce réseau comporte 8 PCPE qui se sont adaptés aux besoins de chaque département dans lequel ils sont implantés (64, 40, 87, 54, 38, 11,23).

S'entourant des prestataires (professionnels libéraux, services à la personne, prestations d'ESMS) ils apportent une réponse souple et adaptée aux besoins des personnes accompagnées sur leur lieu de vie mais aussi de leur famille et des professionnels non spécialisés en autisme. 

Garant de l'application des RBPP et du respect des choix des personnes et de leur famille, le PCPE coordonne la mise en place de prestations hors nomenclature CPAM.

La particularité des PCPE au sein de notre réseau c'est que les familles sont impliquées dans l'ensemble du dispositif, de la gestion de celui-ci à la mise en œuvre des prestations pour leur enfant. En effet, notre groupement apporte son aide en adaptant le degré de gestion au besoin de l'association de parents  locale partenaire, allant de la gestion totale directe à un appui en cas de besoin.

29 novembre 2018

Sessad Envol : Les Héros du Quotidien - GCSMS AF

 

Sessad Envol : Les Héros du Quotidien - GCSMS AF

Sessad Envol : Les Héros du Quotidien - GCSMS AF

http://www.gcsmsaf.fr

 

Publicité
Publicité
28 novembre 2018

La musique améliore la communication sociale chez les enfants autistes


Publié par Adrien le 26/11/2018 à 08:00
Source: Université McGill

La participation à des activités musicales telles que le chant et la pratique d'instruments de musique dans le cadre d'une thérapie individuelle peut améliorer les capacités de communication sociale des enfants autistes, améliorer la qualité de leur vie de famille et accroître certains réseaux clés de leur connectivité cérébrale, selon des chercheuses de l'Université de Montréal et de l'Université McGill.

Le lien entre le trouble du spectre de l'autisme (TSA) et la musique est établi depuis la première description de l'autisme, il y a plus de 70 ans. À l'époque, on disait que près de la moitié des enfants atteints de ce trouble avaient l'"oreille absolue". Depuis, de nombreuses anecdotes corroborent l'incidence considérable que la musique peut avoir sur les personnes atteintes d'un TSA, même s'il existe encore peu de preuves concluantes sur ses bienfaits thérapeutiques.

Pour y voir plus clair, des chercheuses du Laboratoire international de recherche sur le cerveau, la musique et le son (BRAMS) de l'UdeM et de l'École des sciences de la communication humaine (ÉSCH) de l'Université McGill ont mobilisé 51 enfants autistes âgés de 6 à 12 ans pour les faire participer à un essai clinique de trois mois réalisé sous la forme d'une intervention musicale.

Pour commencer, les parents ont répondu à des questionnaires sur les compétences en communication sociale de leur enfant, sur la qualité de leur vie de famille et sur la gravité des symptômes manifestés par leur enfant. Les enfants ont passé des examens d'imagerie par résonance magnétique (IRM) pour déterminer leur activité cérébrale de base.

Ensuite, les enfants ont été aléatoirement répartis en deux groupes: l'un participant à des activités musicales et l'autre non. Chaque séance s'est déroulée en 45 minutes à l'association Musicothérapie Westmount. Les enfants du groupe qui participait aux activités musicales ont chanté, joué de différents instruments de musique et travaillé avec une thérapeute à entretenir des interactions réciproques. Les enfants du groupe de contrôle ont travaillé avec la même thérapeute et participé eux aussi à des jeux de réciprocité, mais sans activités musicales.

Communication améliorée, connectivité cérébrale accrue

Après les séances, les parents des enfants ayant participé à l'intervention musicale ont rapporté que les capacités de communication de leurs enfants et la qualité de leur vie de famille s'étaient grandement améliorées, plus que les parents des enfants du groupe de contrôle. Par contre, dans les deux groupes, une diminution de la gravité des symptômes de l'autisme n'a pu être observée.

"Ces résultats sont encourageants et très prometteurs pour l'intervention en autisme", affirme Megha Sharda, boursière postdoctorale à l'Université de Montréal et auteure principale de la nouvelle étude parue dans la revue Translational Psychiatry.

Les résultats des examens d'IRM des enfants ayant participé à l'intervention musicale suggèrent que l'amélioration de leurs capacités de communication pourrait être due à une connectivité accrue entre les cortex auditif et moteur de leur cerveau ainsi qu'à une connectivité réduite entre les cortex auditif et visuel, qui affichent souvent une surconnectivité chez les autistes.

Megha Sharda explique que la connectivité entre ces régions du cerveau doit être optimale pour que nous puissions intégrer les stimuli sensoriels de notre environnement et interagir socialement. Par exemple, lorsque nous parlons avec quelqu'un, nous devons prêter attention à ce que dit la personne, anticiper le moment où nous prendrons à notre tour la parole et ignorer les bruits insignifiants qui nous entourent. Chez les autistes, cette aptitude peut souvent constituer un défi.

Il s'agit du premier essai clinique qui montre qu'une intervention musicale auprès d'enfants autistes en âge d'aller à l'école peut entraîner des améliorations à la fois au niveau de la communication et de la connectivité cérébrale, et qui donne une éventuelle explication neuroscientifique à l'amélioration des capacités de communication.

"L'intérêt universel pour la musique permet d'appliquer ce type d'intervention à grande échelle, avec relativement peu de moyens, dans différents milieux comme la maison et l'école", explique Aparna Nadig, professeure agrégée à l'École des sciences de la communication humaine de McGill et co-auteure principale de l'étude avec Krista Hyde, professeure agrégée en psychologie à l'UdeM.

"Ce qui est impressionnant, c'est que nous avons pu observer ces résultats après seulement huit à douze séances hebdomadaires", précise Krista Hyde.

"Nous devrons répliquer ces résultats avec des thérapeutes de différents niveaux de formation pour évaluer si les incidences sont les mêmes dans des contextes réels à plus grande échelle", poursuit-elle.

"Il importe de souligner que ni notre étude ni un récent essai clinique sur l'intervention musicale, réalisé à grande échelle, n'ont révélé de changement sur les symptômes de l'autisme en tant que tels, ajoute Megha Sharda. Cela peut venir du fait que nous ne disposons pas d'outil assez précis pour mesurer directement les changements des comportements liés à l'interaction sociale."

L'équipe est en train de concevoir des outils pour évaluer si l'amélioration des capacités de communication peut aussi être observée en examinant directement l'interaction entre l'enfant et le thérapeute.

L'étude a été financée par les Instituts de recherche en santé du Canada et le Réseau de Bio-Imagerie du Québec.

L'article "Music improves social communication and auditory-motor connectivity in children with autism", rédigé par Megha Sharda et coll., est paru le 23 octobre 2018 dans la revue Translational Psychiatry

28 novembre 2018

Un autiste va intégrer pour la première fois le championnat universitaire de basket US

article publié dans Le Figaro

Par
Mis à jour le 27/11/2018 à 10:45
Publié le 27/11/2018 à 10:31


Kalin Bennett va intégrer les rangs du championnat NCAA de basket avec l'Université de Kent State

 

LE SCAN SPORT - Kalin Bennett, qui n'a appris à marcher qu'à l'âge de quatre ans, est le premier joueur autiste à pouvoir intégrer le prestigieux championnat américain universitaire.

L'histoire de Kalin Bennett constitue un formidable message d'espoir pour de nombreux enfants touchés par l'autisme. Ce lycéen vient d'obtenir une bourse pour intégrer l'Université de Kent State et évoluer dans l'équipe de basket au sein de la NCCA qui n'est autre que l'antichambre de la NBA. Une première dans le monde du sport pour ce jeune étudiant qui n'imaginait certainement atteindre un tel niveau il y a encore quelques années.

Les médecins pensaient qu'il pourrait ne jamais marcher normalement

Les médecins ont rapidement établi que Kalin Bennett souffrait de troubles du spectre autistique touchant le développement du cerveau avec des incidences sur l'interaction sociale, la communication et le comportement notamment. Il n'existe pas de patient type touché par ces troubles mais entre 25 et 50% des enfants atteints de cette souffrance ne parviennent que très difficilement à développer des fonctions normales de communication verbale.

Lorsqu'il a été diagnostiqué très jeune, le corps médical a ainsi considéré que l'enfant pourrait ne jamais marcher normalement. Bennett a dû attendre ses quatre ans pour effectuer ses premiers pas et huit ans pour pouvoir avoir une conversation. Le travail, le dévouement sans limites de sa maman pour le maintenir proche des autres enfants ainsi que la thérapie lui ont permis de forcer le destin.

«J'aimerais avoir un impact pas uniquement sur le terrain mais aussi après des enfants qui ont des difficultés»

Ce colosse de 2,08 m et 134 kg qui brille en mathématiques et en musique en plus d'être une terreur des parquets aimerait devenir un exemple pour les autres enfants qui souffrent de handicap. «J'aimerais avoir un impact pas uniquement sur le terrain mais aussi après des enfants qui ont des difficultés comme moi, atteints d'autisme ou non. J'aimerais leur dire, “hey si j'y suis arrivé tu peux le faire aussi”», a confié le pivot qui a reçu plusieurs propositions pour entamer son parcours universitaire. L'implication particulière de l'Université de Ken State dans la lutte contre l'autisme l'a poussé à relever un autre incroyable défi dans l'Ohio: devenir un jour basketteur professionnel.

28 novembre 2018

Autism prevalence now 1 in 40 US kids, study estimates

 

Autism prevalence now 1 in 40 US kids, study estimates

A survey of parents across the United States estimates that one in 40 children has autism spectrum disorder, according to a study published Monday in the journal Pediatrics.

https://edition.cnn.com

 

28 novembre 2018

AIME 77 vous invite à son Assemblée Générale lundi 3 décembre 2018 à 19h30

Si l'accompagnement des enfants et adultes avec TSA vous intéresse et si vous voulez faire partie de la "transition inclusive" ou simplement si vous êtes intéressé dans les actions et les projets de l'association AIME77 : Venez nous rejoindre ! Avec en plus, un mot de bienvenu de notre parrain Laurent Savard

 

 

invitation ag aime 77

Voir le site :

IME - ECLAIR / AIME 77 - Page d'accueil de AIME77 Et de l'IME ECLAIR

AIME77 : Autisme Intégration par Méthodes Educatives / IME ECLAIR : Education Comportementale et Ludique vers une Autonomie et une Intégration Réussie

https://aime77.fr

 

28 novembre 2018

Vidéo -> Habited bientôt 3 ans ...

28 novembre 2018

Témoignage -> L’inclusion d’élèves autistes en Belgique : analyse d’une réussite

article publié sur Ecole et handicap

Classe enfants autistes

L’inclusion réussie d’élèves avec TSA (Troubles du Spectre Autistique) en Belgique : analyse du fonctionnement d’une réalisation fondée sur le co-enseignements et la collaboration des intervenants. Suivons le témoignage de la mère de Wilfried.

Wilfried est né en mars 2001 en Belgique. Après une longue errance médicale, il a été diagnostiqué porteur de troubles autistiques (Asperger) à près de 5 ans. Il avait un langage d’un enfant de 18 mois, il ne croisait pas le regard, il portait des langes jour et nuit et il ne mangeait que des produits laitiers. L’école ordinaire l’acceptait mais cela se passait mal.

Une classe adaptée à l’autisme

Nous avons choisi de déménager pour aller dans une région où il y avait beaucoup de classes à pédagogie adaptée à l’autisme dans l’enseignement spécialisé. Wilfried a fait sa rentrée à l’école spécialisée de Beloeil (dans le Hainaut) en janvier 2006. À Pâques de la même année, il parlait couramment, il était propre et mangeait des aliments solides.

Deux années plus tard, il avait rattrapé tout son retard et ne pouvait plus y rester, l’école ne scolarisant que des élèves avec déficience intellectuelle. Mais ses problèmes sociaux restaient tellement importants qu’ils ne nous permettaient pas d’envisager sereinement une scolarité dans une école ordinaire. Aussi, nous avons choisi de l’inscrire dans une autre école spécialisée à Brugelette, qui scolarisait aussi des enfants sans déficience intellectuelle.

Une expérience d’inclusion scolaire : un projet de co-enseignement

Dès sa première année et au vu de ses progrès, la directrice et son équipe nous ont proposé de participer à une expérience d’inclusion l’année suivante.

À la rentrée scolaire, Wilfried retourna donc dans l’enseignement ordinaire… mais avec l’aide du spécialisé. Cette expérience, menée par le scientifique Philippe Tremblay (professeur à l’Université Laval, à Québec) consistait à faire collaborer deux écoles, l’une ordinaire et l’autre spécialisée, dans un projet de co-enseignement. Dans une classe de l’enseignement ordinaire, un groupe de 6 à 8 enfants à besoins éducatifs particuliers est intégré, et deux enseignants, dont l’un est spécialisé, s’occupent à plein temps de toute la classe. Les enfants inclus ont en plus un soutien paramédical.

La collaboration entre les intervenants 

La particularité de ce dispositif scolaire est donc sa richesse des moyens d’inclusion (permanente), comme la collaboration entre les intervenants : enseignants ordinaires, enseignants spécialisés, directions d’écoles, coordinateur du projet d’intégration, logopède (orthophoniste en France, psychomotricien, psychologue), centre psycho-médico-social ordinaire et son homologue spécialisé. Il est à retenir que, contrairement à la France, tous ces personnels dépendent du ministère de l’Éducation, et les soucis d’acculturation sont donc bien moindres que lorsqu’il s’agit de faire collaborer du personnel médico-social avec du personnel enseignant dans une école française.

En travaillant ensemble, on apprend les uns auprès des autres

Au contact du personnel spécialisé, le personnel de l’enseignement ordinaire apprend à différencier sa pédagogie, à l’adapter, à l’individualiser à l’élève. Mais aussi à l’élève qui n’est pas en intégration et qui peut ainsi profiter d’une pédagogie différenciée lors de problèmes passagers ou plus durables. L’enseignant ordinaire apprend aussi à repérer les signes qui peuvent amener la famille à entreprendre une démarche diagnostique et il peut sans attendre mettre en place des pratiques de remédiation.

Au contact du personnel ordinaire, le personnel spécialisé apprend à travailler au rythme, aux échéances et aux exigences de l’enseignement ordinaire. Les deux apprennent à fonctionner en tandem. On pourrait dire en imageant que tandis que l’un « tire » la classe, l’autre « la pousse ».

Les grands bénéficiaires sont les enfants

Être à deux permet aussi de travailler par moments en 2 groupes distincts, par exemple sur une matière. À cette occasion, l’enseignant spécialisé et le personnel paramédical intervenaient auprès des élèves en difficulté, qu’ils fassent partie de l’intégration ou pas. L’enseignant ordinaire s’occupait des élèves non en difficulté, qu’ils soient des élèves tout-venant ou intégrés.

La présence permanente d’au moins deux adultes dans la classe permet aussi de fortement diminuer les problèmes de discipline, notamment avec des élèves présentant des troubles du comportement.

Des enseignants réticents au départ, mais bientôt motivés

Dans l’étude de Philippe Tremblay, on s’aperçoit aussi, après les réticences du début quant à « partager » son autorité dans la classe pour l’enseignant ordinaire (les enseignants spécialisés étant tous volontaires pour cette expérience d’intégration), que très vite vient l’appréciation de la richesse du duo ; on observe même que les absences professionnelles deviennent bien plus rares que quand l’enseignant est seul dans sa classe ; la motivation pour le métier connaît un regain. Comme on a pu le voir dans un reportage d’une télévision locale sur le dispositif d’inclusion à Brugelette, tous les enseignants interrogés à ce sujet jurent qu’ils ne voudraient plus revenir en arrière.

Les parents participent aussi

Outre cette collaboration entre professionnels, le partenariat avec les parents et l’enfant est aussi au centre de cette intégration, notamment par le biais du Plan Individuel d’Apprentissage réévalué tous les trois mois et élaboré en collaboration avec tous les acteurs, plus les réunions trimestrielles parents-enseignants et les rendez-vous sur demande.

Ce fut un épanouissement pour Wilfried. Il se mit à manger avec bel appétit. Il se fit de très bons amis. Ponctuellement, lorsque nous étions confrontés à un problème de sensibilité exacerbée, d’inattention ou de réaction problématique, nous prenions avec l’équipe éducative des dispositions pour y remédier.

Au fil des années, nous constations des améliorations dans les domaines où il éprouvait des difficultés : les relations, l’autonomie, le rythme… Ses bulletins scolaires étaient excellents.

Aujourd’hui, c’est toute l’école qui est inclusive

L’année scolaire 2013-2014 fut la dernière année de primaire pour Wilfried. Aujourd’hui, l’expérience n’en est plus une, le co-enseignement se poursuit et toute l’école est inclusive. Tous les élèves de la classe de Wilfried ont obtenu leur Certificat d’études de base (CEB) qui sanctionne la fin des 6 années d’enseignement primaire en Belgique. C’est donc un chiffre de 100 % de réussite pour l’école, quand la moyenne nationale a été la même année de 86 %.

Il est important de souligner que cette inclusion bénéficie à tous les enfants, qu’ils soient en intégration ou pas. Les deux enseignants s’occupant de tous les élèves, la remédiation à leurs difficultés quelles qu’elles soient, ainsi qu’en amont le dépistage de ces difficultés, sont si bien assurés qu’aucun enfant dans ces classes inclusives ne connaît l’échec scolaire, qu’il soit « inclus » ou « accueillant ».

Et pour peu qu’on accepte le partage de cette expérience, elle peut devenir un exemple pour tous.

La maman de Wilfried – novembre 2018

28 novembre 2018

Suivant une étude, le risque d'obésité est en rapport avec la sévérité de l'autisme

27 nov. 2018
Par Blog : Le blog de Jean Vinçot

Prise de poids : Les enfants autistes âgés de 2 à 5 ans courent environ 60 % plus de risques d'avoir un excès de poids ou d'être obèses que leurs pairs typiques.

 

Traduction de "Obesity risk tracks with severity of autism traits, study suggests" spectrumnews.org

par Nicholette Zeliadt  /  22 novembre 2018

The happiest snowman on Earth © Luna TMG
The happiest snowman on Earth © Luna TMG

Luna TMG, une photographe exceptionnelle

La dernière étude montrant que les enfants autistes ont tendance à avoir une surcharge pondérale suggère que le risque est plus élevé chez ceux qui se situent à l'extrémité sévère du spectre 1.

Les enfants autistes sont environ 1,6 fois plus susceptibles que leurs pairs d'être en surpoids ou obèses, selon l'étude. De plus, les enfants autistes présentant des caractéristiques sévères courent 1,7 fois plus de risques que les enfants autistes présentant des caractéristiques légères.

"Mieux comprendre les facteurs associés au risque d'obésité nous aidera à aider les familles et les fournisseurs de soins à l'éviter ou à le gérer ", affirme Susan Levy, chercheuse principale et directrice médicale du Center for Autism Research du Children's Hospital of Philadelphia.

Les résultats confirment les travaux publiés en septembre qui montrent que le risque d'obésité est lié à la sévérité de l'autisme. Toutefois, cette étude s'appuyait sur l'évaluation de la sévérité par les parents de 750 enfants autistes ; la nouvelle étude est fondée sur l'évaluation des cliniciens et comprend des données pour environ 700 enfants autistes âgés de 2 à 5 ans.

"Il s'agit d'une contribution importante ", affirme Lawrence Scahill, professeur de pédiatrie à l'Université Emory d'Atlanta, qui n'a pas participé à l'étude. "Nous ne savons pas grand-chose sur les enfants si jeunes."

Les résultats, publiés en octobre dans The Journal of Pediatrics, soulignent l'importance de traiter les problèmes de poids tôt dans la vie.

"Tout comme nous intervenons très tôt pour améliorer les compétences sociales, nous devons réfléchir aux problèmes de poids et aux problèmes métaboliques ", explique Deborah Bilder, professeure agrégée de psychiatrie à l'Université de l'Utah, qui n'a pas participé à cette étude.

Une deuxième étude, également publiée en octobre, a analysé l'efficacité des traitements de l'obésité chez les enfants autistes. Sur les 12 études incluses dans l'analyse, 6 rapportent une perte de poids significative chez les enfants recevant les traitements2.

"Une conclusion importante en est que nous pouvons influer sur le poids des enfants autistes ", dit Seán Healy, professeur adjoint en sciences des comportements liés à la santé à l'Université du Delaware à Newark. Healy a dirigé l'étude d'intervention, qui a été publiée dans l'International Journal of Obesity. "Ça devrait motiver les gens sur le terrain à essayer d'agir."

La sévérité compte

Levy et ses collègues ont examiné les données de l'étude Study to Explore Early Development, une analyse longitudinale portant sur plus de 7 000 enfants aux États-Unis. Elles portaient sur 668 enfants autistes, 914 enfants atteints d'autres troubles du développement, comme un retard du développement, et 884 témoins.

Les chercheurs ont utilisé les données sur la taille et le poids recueillies lors des visites à la clinique. Ils ont passé au peigne fin les dossiers médicaux et interrogé les parents pour obtenir des renseignements sur les troubles concomitants, comme le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité, les difficultés alimentaires et les troubles du sommeil.

Ils ont classé les enfants en surpoids si leur indice de masse corporelle se situait entre le 85e et le 94e percentile pour leur âge, et en obésité si leur poids se situait dans le 95e percentile ou plus. Ils ont également évalué la gravité des traits autistiques des enfants à l'aide d'un outil appelé Ohio State University Autism Rating Scale.

Les chercheurs ont constaté que près de 28 % des enfants autistes et 25 % des enfants atteints d'autres troubles du développement présentaient une surcharge pondérale ou étaient obèses, comparativement à environ 20 % des témoins.

Le risque d'augmentation du poids corporel chez les enfants autistes demeurait même lorsque les chercheurs tenaient compte des conditions concomitantes. Il n'en était pas de même pour les enfants atteints de troubles du développement.

"Il semble que c'est l'autisme qui cause cette augmentation des risques d'embonpoint et d'obésité, et non les conditions concomitantes ", dit Scahill.

La cause de l'excès de poids chez les enfants autistes est incertaine, mais Levy et d'autres suggèrent qu'il est lié à une alimentation difficile ou à l'inactivité physique, qui accompagnent souvent l'autisme.

Lutter contre le poids

L'étude de Healy fait allusion à des stratégies de gestion du poids chez les enfants autistes. Lui et ses collègues ont parcouru la littérature scientifique pour trouver des études sur les traitements médicamenteux et comportementaux chez les personnes atteintes d'autisme. Ils se sont concentrés sur 12 études publiées entre 2007 et 2017 qui mesuraient le gain ou la perte de poids.

Six études ont mis à l'essai des stratégies complètes, ce qui signifie qu'elles comprenaient des modifications à l'alimentation, à l'activité physique et à la motivation. De ce nombre, trois ont entraîné une perte de poids chez les personnes autistes.

Quatre études portaient uniquement sur l'activité physique ; un seul de ces traitements a entraîné une perte de poids chez les participants autistes. Les deux autres études ont testé la metformine, un médicament contre le diabète ; les deux études ont montré que le médicament arrête la prise de poids déclenchée par les médicaments antipsychotiques.

Les chercheurs ont jugé qu'une seule étude - un essai clinique sur la metformine - était de grande qualité, d'après sa conception et d'autres caractéristiques. Ils ont jugé que trois autres étaient de qualité moyenne et les autres de qualité médiocre.

Une autre étude de l'équipe de Healy, publiée le 16 novembre, a montré que les enfants autistes font moins d'exercice et passent plus de temps à regarder la télévision ou à jouer à des jeux vidéo que leurs pairs. Les résultats sont fondés sur un sondage auquel ont répondu les parents de 1 380 enfants autistes et de 1 411 témoins3.

Les résultats suggèrent que le fait d'avoir un téléviseur dans la chambre à coucher et l'absence de limitation du temps sur écran nuit à l'exercice chez tous les enfants. Mais pour les enfants typiques, le fait de ne pas avoir de télévision dans la chambre à coucher et de vivre dans une communauté très unie est associé à une activité physique plus fréquente. Toutefois, aucun des deux facteurs n'a fait l'objet d'un suivi avec l'exercice chez les enfants autistes.

Les résultats suggèrent qu'il est difficile d'aider les enfants autistes à faire de l'exercice simplement en modifiant leur environnement. Ces enfants peuvent avoir besoin d'un soutien plus important, comme des programmes sportifs modifiés et des entraîneurs formés.

Références:

  1. Levy S.E. et al. J. Pediatr. Epub ahead of print (2018) PubMed
  2. Healy S. et al. Int. J. Obes. (Lond.) Epub ahead of print (2018) PubMed
  3. Healy S. et al. J. Autism Dev. Disord. Epub ahead of print (2018) PubMed
23 novembre 2018

Autistes, ils vivent autonomes : une 1ère en France ?

 

Résumé : En réponse à des prises en charge insuffisamment adaptées aux personnes autistes, deux associations ont monté un projet d'habitat partagé pour les socialiser et leur permettre d'acquérir plus d'autonomie. Intéressés ? Il reste un logement libre !

Par , le 23-11-2018

« Habitat partagé » pour personnes avec autisme cherche son dernier locataire ! En Aveyron, une maison « inclusive » met à disposition sept logements et des espaces communs polyvalents pour favoriser les échanges entre ses résidents en situation de handicap. Second objectif : une prise d'autonomie sécurisée. Ce projet, conçu par l'association de parents Autisme Aveyron et Soliha Aveyron, leur permet de disposer d'un T1 de 31 m2 avec cuisine et salle-de-bain individuelle. En parallèle, cinq salles d'activités et une cuisine commune permettent la mise en place d'activités créatives et socialisantes. « Les chrysalides du comtal », affiche presque complet, seul un logement est encore libre !

Objectif socialisation

Dans la petite commune de Sebazac-Concoures, cette maison suscite les interrogations. « Ce projet de l'association Autisme Aveyron a mis quatre ans à voir le jour car elle ne rentrait dans aucune 'case' », explique Karine Venot, directrice de l'association Soliha (Solidaires pour l'habitat) Aveyron. Elle assure que c'est une première en France : « Nous avons cherché des initiatives similaires sur tout le territoire mais n'en avons trouvées aucune. »Les habitants ont découvert cet espace le 5 novembre, date de l'ouverture officielle. Certains ont eu la surprise d'apprendre que les salles d'activités étaient ouvertes aux autres associations de la commune. Le but : socialiser les habitants et déstigmatiser le handicap. Depuis, six locataires occupent les appartements. Ils disposent de leur espace personnel et peuvent se réunir, quand ils le souhaitent. Leur profil ? De jeunes hommes âgés de 18 à 22 ans -l'autisme touche principalement les hommes-. « L'usage des appartements permet un apprentissage du 'savoir habiter', comme pour tout locataire, qui nécessite de gérer sa consommation d'eau, d'électricité, de prendre soin de son mobilier et de vivre avec un voisin », souligne Soliha Aveyron.

Un accompagnement permanent

Un éducateur spécialisé est présent 24 heures sur 24 pour les accompagner, les aider à préparer les repas ou participer à des activités artistiques et sportives. « Tous les éléments sont rassemblés pour qu'ils aient leur place dans une communauté de vie, poursuit Karine Venot. L'implantation dans un environnement résidentiel participe à l'inclusion sociale et évite la relégation et l'isolement. Avant, tous étaient au domicile des parents, sans aucune solution de prise en charge ». Le petit plus : les résidents peuvent bénéficier de l'allocation « APL-foyer » et règlent un reste à charge de 100 euros par mois.

Un projet moteur

Afin de coller aux attentes de ses futurs locataires, Soliha Aveyron a décidé d'intégrer la participation directe de jeunes porteurs d'autisme et de leur famille à la conception et la mise en œuvre du projet. « Cette opération s'inscrit dans le droit commun, affirme Karine Venot. De nombreuses personnes autistes sont accueillies dans des structures mal adaptées, bien souvent à la charge de leurs parents. » L'habitat partagé apparaît comme une solution « aux difficultés criantes qu'ont les personnes autistes à se loger ». Forts de cette première expérience, d'autres projets similaires sont à l'étude en Aveyron et plus largement dans d'autres territoires à l'initiative d'associations Soliha.

 

Handicap.fr vous suggère les liens suivants :

Sur Handicap.fr (Actus)

23 novembre 2018

Livre Blanc Scientifique et International des Troubles du Spectre Autistique (TSA) - 2018

 

 

23 novembre 2018

Autistes " Asperger " : des talents aujourd'hui convoités

 

Autistes " Asperger " : des talents aujourd'hui convoités

L'ouverture des entreprises aux personnes atteintes d'autisme reste l'exception. Entre l'expérience lancée sur une ligne de production et d'emballage chez Andros ou celle d'un magasin Leroy Merlin qui accueille des alternants de CAP autistes, les initiatives sont rares en dépit des retours positifs .

https://business.lesechos.fr

 

22 novembre 2018

Lille - Un groupe d'entraide pour adultes autistes va ouvrir ses portes

 

Lille - Un groupe d'entraide pour adultes autistes va ouvrir ses portes

Encadrés pendant leur enfance, les autistes se sentent parfois démunis une fois passée leur majorité. Des associations leur viennent en aide, c'est le cas de l'Ass des as, qui va prochainement ouvrir un lieu d'accueil pour les personnes Asperger et avec autisme apparenté.

http://www.lavoixdunord.fr

 

22 novembre 2018

Autisme en Ile-de-France combat pour la Qualité, l'Innovation et la Co-création explique Jean-Marc MONGUILLET

Information publié sur le site d'Autisme en Ile-de-France

AeIDF à l'honneur dans le n°76 de la Lettre d'Autisme France Nov-Dec 2018

16/11/2018  AeIDF à l'honneur dans le n°76 de la Lettre d'Autisme France Nov-Dec 2018  

L'article AeIDF: Notre combat pour la Qualité, l'Innovation et la Co-construction est accessible dans l'onglet Revue de Presse (icone verte en marge à gauche)

 

 

 

21 novembre 2018

Toutes les personnes autistes adultes ne peuvent pas bénéficier de l'inclusion ...

Réflexions d'une amie, CC, maman d'un magnifique adulte autiste peu verbal (mais qui a beaucoup de choses à dire et à nous apprendre....) :


"...A toutes fins utiles je tiens à préciser qu'une personne adulte autiste peut avoir bénéficié d'une éducation précoce de qualité dès son plus jeune âge (avant l'âge de 1 an par exemple pour mon fils) mais rester très handicapée et nécessiter un accueil en foyer de vie médicalisé ou pas, ce que certains appellent centres.
S'il est évident qu'il faut un travail d'accompagnement et d'éducation de grande qualité de façon très précoce pour rendre le plus autonome possible une personne autiste il ne faut pas se leurrer pour autant. Les Troubles du Spectre Autistique ne sont pas les mêmes pour toutes les personnes concernées. Merci donc de bien vouloir comprendre que si l'inclusion à l'école et une éducation adaptée de qualité est indispensable, pour autant certaines expressions du trouble neuro-développemental qu'est l'autisme sont extrêmement handicapantes et si heureusement on peut éviter le sur-handicap malheureusement on n'a pas encore les solutions pour effacer la gravité du handicap.

Les documentaires sont porteurs d'espoirs et permettent de faire avancer les mentalités quant à l'autisme. Il est essentiel d'écouter les témoignages de ceux qui ont réussi à surmonter nombres d'obstacles car ils ouvrent les portes de l'inclusion pour tous. Il est essentiel de reconnaître le travail fait par les familles de ces personnes et d'en parler parce que cela permettra à beaucoup d'enfants autistes d'avoir les chances maximales d'atteindre l'autonomie dont ils sont capables.
Mais il serait dommage pour les personnes très handicapées que les confusions perdurent.
Dans TSA qui veut dire "Troubles du Spectre Autistique" il y a bien le mot "Spectre" et par définition le spectre inclut du plus au moins...
Donc si vous rencontrez un adolescent ou adulte autiste très handicapé ne déduisez pas par ignorance que ses parents n'ont pas su ou pu "faire comme il aurait fallu"...
Je connais beaucoup de personnes adultes autistes qui ont reçu dès leur plus tendre enfance la meilleure éducation spécifique possible et qui ont été suivies et aidées par d'excellents professionnels ; si cela leur a permis des victoires inespérées malheureusement certaines d'entre elles sont encore très handicapées à l'âge adulte. N'oublions pas que l'autisme à des causes multifactorielles et qu'en fonction des anomalies sur un gène plutôt que sur un autre, d'une anomalie métabolique plutôt qu'une autre et j'en passe... qu'en fonction des commorbidités ou pathologies associées à l'autisme, les pronostics ne seront pas les mêmes ! Les résultats non plus !
Nous avons besoin que la recherche scientifique avance et nous permette de mieux comprendre les différentes expressions de l'autisme.
En attendant nous savons que l'inclusion et une éducation appropriée sont indispensables et évitent le sur-handicap.
Merci à tous de comprendre les différences de sévérité et de gravité dans les TSA.
Merci à tous de comprendre les différences même dans la différence !
Et puisse chacun ouvrir sa compréhension à l'autre avec ou sans handicap !
N'oublions jamais que c'est notre différence qui fait de nous des humains. .. Car tous identiques nous ne serions que des robots !
Une fois que nous avons compris notre différence c'est notre solidarité qui nous permet en tant qu'humains de vivre ensemble !
"Ensemble" définit le modèle social qui seul permet à l'humain sa survie et sa vie.
Ce sont les personnes les plus vulnérables qui permettent les réflexions d'éthique qui serviront à tous un jour ou l'autre. Ce sont les personnes les plus vulnérables qui révèlent le degré ou la part d'humanité de chaque être humain.
Soyons forts ! Vivons ensemble !..."

21 novembre 2018

Fin de chantier de la MAS du Guillon à Coublevie (38) avant son ouverture - AFG Autisme

photo mas afg autisme 38

Article publié par André MASIN, président d'AFG Autisme sur sa page Facebook

Pot de réception - fin de chantier de la MAS du Guillon à Coublevie (38) avant son ouverture :
Après la phase conception pour obtenir le projet de MAS pour adultes autistes fin 2014 avec le soutien des élus du Pays Voironnais, et le partenariat de PLURALIS (bailleur social) nous avons initié la phase construction de bâtiments pour accueillir une trentaine de résidents. Avant même la pose de la première pierre qui a eu lieu le 31 mars 2017, l’ARS nous confiait 10 places supplémentaires d’accueil de jour dès le début 2017.

Aujourd’hui, 20 novembre 2018, nous étions rassemblés avec les élus et les différents intervenant de cette belle construction qui accueillera ses premiers résidents la semaine prochaine.
Nos remerciements vont encore aux élus qui nous ont soutenus. Le Pays Voironnais ayant porté le projet à nos côtés, nous a mis à disposition le terrain via un bail emphytéotique contre une redevance qui prend en compte uniquement les coûts propositionnels d'aménagement.

- Merci donc à M. Dominique PARREL, Maire de Coublevie, excusé aujourd’hui,
- Merci à M. Jean-Paul BRET, Président du Pays Voironnais,
- Merci à Anthony MOREAU, Vice-Président du Pays Voironnais, en charge du projet d’aménagement,
- Merci à Julien POLAT, Vice-Président Département de l’Isère, et Maire de Voiron,
- Merci également à Mme Brigitte PARIS, maman d’une jeune femme autiste mais aussi élue municipale de Voiron qui a relayé nos besoins, elle fut une merveilleuse ambassadrice d’AFG Autisme
- Merci à notre directeur du SESSAD des Goélettes (38) Philippe COLLET
- Remerciements également à l’ARS qui a sélectionné AFG pour ce projet de MAS et qui n’a pu être présente lors de la Pose de la première pierre, et pas disponible aujourd’hui mais leur visite de conformité positive d’hier nous satisfait.

Après la pose de la première pierre le 31 mars 2017, la phase mise en œuvre et construction à commencé avec une maîtrise d'ouvrage en direct, pour des raisons économiques et nous avons remboursé PLURALIS des frais engagés. Nous avons pu prendre cette « liberté » grâce à cet homme exceptionnel qu’est mon ami Christian LESREL, bénévole en tant que conseiller technique pour tous nos sujets immobiliers, puis aujourd’hui membre de notre conseil d’administration. C'est lui qui a suivi ces opérations pour l'association en même temps que d'autres réalisations, également en direct comme à FOURMIES (59).

Nous aurons une mention spéciale de gratitude pour le cabinet d'architecture Atelier-2, à CROLLES (38920), dirigé par M. Jean Terrier, qui a mis toute son énergie jusqu'au bout pour réussir ce challenge et a su même dans le sprint final prendre en compte des modifications de dernière minute particulièrement perturbantes dans le pilotage d’un chantier, modifications dues à une évolution du projet vers une prise en charge de cas plus complexes que prévus initialement.
Une mention spéciale sur la qualité architecturale du projet qui allie modernité et réhabilitation du patrimoine historique (Maison de Maître, Orangerie, Pigeonnier) avec un clin d’œil à M. Anthony Moreau qui a su nous persuader de conserver et réhabiliter la Maison de Maître en dépit des contraintes financières supplémentaire.
Un coup de chapeau à la plupart des entreprises à commencer par le gros œuvre qui a tenu la cadence de la première partie du chantier et à toutes les entreprises de second œuvre qui se sont bien enclenchées à la suite, même si l’entreprise de menuiserie bois a plusieurs fois mis à bout la patience de notre Architecte.
Une autre mention spéciale pour les lots techniques et en particulier le lot électricité avec l’entreprise Génin qui dans ces derniers jours difficiles a su être toujours présente et efficace pour surmonter les problèmes ubuesques de la mise en service électrique puis toutes les contraintes liées à l’obtention de l’avis favorable de la commission de sécurité.
Merci aussi au bureau de contrôle Socotec qui a été lui aussi particulièrement efficace dans le suivi des essais réglementaires et la production des rapports nécessaires.
Enfin pour les marges de progrès, la médaille ira à l’ascensoriste THYSSEN qui a été particulièrement défaillant et qui l’est encore aujourd’hui. Espérons que leur dernière promesse de mise en service ce mercredi ait davantage de succès que les promesses précédentes, non tenues.
Mais le résultat de ces travaux de quelques 6 millions d'euros, au final, nous offre un très bel outil, une belle harmonie entre l’ancien et le moderne, en restant toujours fonctionnel. Restera à finir l’ameublement, l’équipement, les espaces verts… mais challenge a été tenu.
Après quelques mois d’investissement de Mme Sylvie CHAUBERT, qui ne pourra pour des raisons personnelles rester au sein de nos équipes, nous avons obtenu toutes les autorisations et la vraie vie va commencer. Avec les équipes en partie déjà recrutée, notre nouvelle directrice, Mme Carmen NOBILE, relèvera le Challenge de faire vivre cette belle maison. Nous serons à ses côtés et elle pourra compter sur le soutien de nous tous, autant qu’il le faudra.


L’image contient peut-être : maison et plein air
L’image contient peut-être : ciel, nuage, maison, arbre et plein air
+3

3 comm

20 novembre 2018

Pour rappel -> Mettons fin à 30 ans de rumeurs sur l'autisme, pour enfin s'attaquer aux vrais problèmes

 

BLOG - Mettons fin à 30 ans de rumeurs sur l'autisme, pour enfin s'attaquer aux vrais problèmes

Quel est le point commun entre un réfrigérateur, un vaccin et un iPad? Ils incarnent tous les trois, à des degrés divers, des années d'errance médicale, de maltraitance parfois, de désespoir souvent, pour des milliers de familles françaises dont l'un des enfants est atteint d'un trouble du spectre autistique (TSA).

https://www.huffingtonpost.fr

 

Publicité
Publicité
Publicité
"Au bonheur d'Elise"
Visiteurs
Depuis la création 2 397 038
Newsletter
"Au bonheur d'Elise"
Archives
Publicité