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"Au bonheur d'Elise"
22 mai 2018

Grand angle hier sur France 2 journal de 20 heures -> USA Asperger dans les entreprises

 

A partir de => 19 minutes 15

Journal 20h00 Édition du dimanche 20 mai 2018

Revoir la vidéo en replay Journal 20h00 Édition du dimanche 20 mai 2018 sur France 2, émission du 20-05-2018. L'intégrale du programme sur france.tv

https://mobile.france.tv

 

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18 mai 2018

Autisme : la Déléguée s'exprime.

article publié dans Yanous

Nouvellement nommée Déléguée interministérielle à la stratégie nationale pour l'autisme au sein des troubles du neuro-développement, Claire Compagnon expose ses axes de travail et revient sur une problématique qui semble apaisée. Interview.

Inspectrice Générale des Affaires Sociales, Claire Compagnon a été nommée le 27 avril dernier à la nouvelle fonction de Délégué interministérielle à la stratégie nationale pour l'autisme au sein des troubles du neurodéveloppement. Elle sera placée sous l'autorité de la secrétaire d'Etat aux Personnes handicapées et accompagnée d'un conseil national des troubles du spectre autistique et des troubles du neuro-développement comptant des représentants d'associations, de l'Etat, des collectivités territoriales, des scientifiques et des personnalités qualifiées. Spécialiste des politiques publiques dans ce domaine, elle avait conduit les travaux d'élaboration du 4e plan gouvernemental pour l'autisme, et précédemment en mars 2016 remis un rapport sur l'Evaluation des Centres de ressources autisme (CRA) en appui de leur évolution, puis un an plus tard sur l'Evaluation du 3e plan autisme dans la perspective de l'élaboration d'un 4e plan.


Question :
Vous venez d'être nommée Déléguée interministérielle à la stratégie nationale pour l'autisme au sein des troubles du neuro-développement. Pouvez-vous préciser votre champ d'action ?


Claire Compagnon :
L'idée qui a prévalu pendant les travaux de la concertation repose sur deux notions très importantes, l'équité et l'efficience de notre politique publique. Quand on regarde aujourd'hui l'état des connaissances sur l'autisme, ce que l'on sait de la situation des personnes, on s'aperçoit que beaucoup d'entre elles présentent différentes sortes de troubles : autisme avec déficience intellectuelle, autisme et épilepsie, autisme et troubles dys, etc. Avec le comité de pilotage nous avons mené une réflexion sur ce qui est commun à l'ensemble de ces troubles du neuro-développement et qui, en termes d'efficience des politiques publiques, nécessiterait qu'on les prenne en compte, et ceux qui nécessitent des réponses spécifiques. On est arrivé à une position de consensus, sur la nécessité dans la phase très précoce de repérage et d'intervention auprès des enfants, de prendre en compte l'ensemble des troubles, puisqu'on ne connaît pas, quand les enfants sont très jeunes, la nature exacte de leur handicap et des troubles dont ils sont atteints. Pour cela, on doit revoir la formation des professionnels afin de les former à tous ces troubles de neuro-développement qu'ils sont susceptibles de rencontrer dans leur parcours. On est également parvenu à un consensus sur la question de la recherche : il n'y a pas de sens aujourd'hui à mettre en place des programmes de recherche trop spécifiques en matière de troubles du neuro-développement, parce que les chercheurs eux-mêmes nous le disent, ils sont amenés à travailler sur des champs beaucoup plus larges.


Question :
La révision du programme des études médicales, paramédicales et médico-sociales pour intégrer les troubles liés à l'autisme est particulièrement lourde...


Claire Compagnon :
Vous avez raison. Si on fait le parallèle avec le 3e plan autisme qui comportait des enjeux importants en termes de formation qui n'ont pas forcément abouti, on est aujourd'hui dans une phase pourrait-on dire 'd'alignement des planètes' en matière de formation initiale. Un certain nombre de maquettes des formations médicales et sociales sont actuellement révisées. L'idée est d'intégrer dans la formation initiale des éléments actualisés au regard de l'état des connaissances, et qui couvrent les besoins repérés de ces professionnels sur ces questions des troubles du neuro-développement. Une des mesures phares de la stratégie nationale est de mettre en place les conditions d'un repérage et d'une intervention précoces auprès des enfants dès que l'on s'aperçoit de leurs difficultés. Il faut donc que les professionnels de la petite enfance, que ce soit les médecins généralistes, les pédiatres, les puéricultrices, les assistantes maternelles, les personnels de crèches, soient formés et sensibilisés à l'existence de ces troubles, pour les repérer, prendre en compte la demande des parents, reconnaître avec eux qu'il y a une difficulté et orienter les parents vers les structures et les professionnels adéquats.


Question :
Dans quel délai ?


Claire Compagnon :
La stratégie nationale couvre les années 2018 à 2022. La délégation interministérielle que je vais présider est actuellement en cours de constitution, on est en train d'établir avec les ministères et les services un certain nombre de priorités d'action dans lesquelles figurera la question de la formation. 


Question : L'un des aspects sur lequel la stratégie nationale ne choisit pas son camp, c'est la confrontation des approches entre le médico-psychanalytique et le comportementalo-éducatif...

Claire Compagnon :
La stratégie n'a absolument pas à choisir un camp ! Le champ est clairement défini aujourd'hui avec l'existence des recommandations de bonnes pratiques de la Haute Autorité de Santé, que ce soit les anciennes ou celles qui viennent de paraitre sur les adultes. La question des interventions et des approches comportementales relève directement de la mise en oeuvre des recommandations de bonnes pratiques. On n'a plus de 'camp' à choisir, la question ne se pose plus. Il y a des recommandations de bonnes pratiques, et aujourd'hui des pratiques qui doivent se caler par rapport à ses recommandations. La précédente secrétaire d'État aux personnes handicapées, Ségolène Neuville, avait clairement dit lors du colloque international de 2017 que ce sont les approches comportementales, avec toutes les questions techniques et méthodologiques qui se posent aujourd'hui notamment en matière d'intensivité, qui sont les seules approches recommandées en la matière.


Question :
Pour autant, cela n'interdit pas des pratiques déployées dans des hôpitaux psychiatriques ou établissements médico-sociaux à base de médicaments, de camisole chimique, voire d'actes à la limite de la torture tel le packing...

Claire Compagnon :
Je vous laisse la responsabilité de ces qualificatifs... Là aussi, vous le savez, les recommandations sont précises et claires. La question de la prise en charge médicale des enfants et des adultes dans les établissements psychiatriques est en cours de réflexion avec l'accord des professionnels de la santé mentale. Des travaux sont en cours avec les services du ministère sur l'évolution des hôpitaux de jour dans la prise en charge des troubles du neuro-développement. Une mission de l'Inspection Générale des Affaires Sociales sur l'activité des Centres d'Action Médico-Sociale Précoce [CAMSP] et des Centres Médico-Psycho-Pédagogiques [CMPP] doit rendre ses conclusions dans les mois qui viennent. On est dans cette évolution de la prise en charge des enfants dans les hôpitaux de jour.

Question :
Parmi les enfants et les adultes, un certain nombre a été placé en Belgique faute de solution en France. Disposez-vous d'un chiffrage des personnes autistes concernées ? Est-il prévu dans la stratégie nationale un plan de retour en France ?

Claire Compagnon :
Une mission récente de l'IGAS a montré qu'il était difficile de faire la part des personnes autistes parmi celles qui sont placées en Belgique. On dispose en France de peu de données épidémiologiques robustes sur la question de la prévalence, et au-delà de la prévalence, sur les lieux et les modes d'intervention et d'accompagnement des personnes autistes, notamment les adultes. C'est aussi un des enjeux de la stratégie nationale pour les années à venir. S'il n'y a pas de dispositions particulières sur la Belgique dans la stratégie nationale, c'est que ces dispositions précèdent la stratégie avec les mesures qui ont été mises en place sur l'aide au retour.

Question :
La stratégie nationale fait état d'un besoin de financement approchant les 400 millions d'euros, dont 53 millions proviennent d'un reliquat du 3e plan autisme, mais on ne connaît pas l'origine des 344 autres millions. Quelle est la répartition des crédits entre ministères, Sécurité Sociale, CNSA et départements ?

Claire Compagnon :
Les 14 millions d'euros consacrés au financement de la recherche sont des crédits partagés entre les ministères de la Recherche et de la Santé, avec sur les aspects sciences sociales une partie CNSA. 106 millions dédiés au repérage et à l'intervention précoces auprès des enfants proviennent essentiellement de l'assurance maladie au titre de l'Ondam [Objectif national de dépenses d'assurance maladie NDLR] et une partie de financements médico-sociaux, notamment pour ce qui va concerner la création et la coordination des plates-formes d'intervention. Pour les aspects très importants des apprentissages et de la scolarisation en milieu ordinaire, les 103 millions d'euros sont fournis pour environ 30 millions par le ministère de l'Education Nationale, le complément étant assuré par l'Ondam médico-social au titre du financement de places et de services tels les SESSAD [Service d'Education Spécialisée et de Soins A Domicile NDLR]. Cela inclut l'effort que fait l'Education Nationale en matière de formation de ses équipes et de ses enseignants. 115 millions sont consacrés au plan de repérage et de diagnostic des adultes dans les établissements sanitaires et médico-sociaux, dont l'organisation de prises en charge alternatives au long séjour en psychiatrie, l'emploi et le logement accompagnés; les financements proviennent de l'Ondam et du ministère du Logement. 6 millions d'euros sont consacrés aux dispositifs spécifiques de soutien aux familles, éducation thérapeutique, programme de guidance parentale, création de plates-formes de répit et de gestion des cas complexes. Enfin, la CNSA apporte des financements pour la communication et l'information. Voilà cette décomposition de 344 millions de moyens nouveaux investis dans la stratégie nationale. On dispose également de 53 millions d'euros du 3e plan autisme et qui concernent la création de 1.500 places en établissements et services médico-sociaux pour adultes, ils vont être déployés sur les années 2018 à 2020. Au total, cela représente près du double du financement du 3e plan autisme. Les financements des départements viendront en plus, en fonction de leur volonté, mais nous avons un accord assez large de leur part sur leur adhésion à la stratégie nationale, et un accord cadre sera signé à cette fin.


Propos,recueillis par Laurent Lejard, mai 2018. 

18 mai 2018

Alençon. Une maison pour les enfants autistes construite à Handi’chiens

article publié dans Ouest France

Sophie Lasne, intervenante en médiation animale, et Marine Marie, éducatrice de chiens, avec Milton, un jeune golden retriever, devant le bâtiment d'accueil des enfants autistes et leurs familles.
Sophie Lasne, intervenante en médiation animale, et Marine Marie, éducatrice de chiens, avec Milton, un jeune golden retriever, devant le bâtiment d'accueil des enfants autistes et leurs familles. | Fabienne Gérault

Pour qu’ils puissent choisir leur chien d’éveil dans les meilleures conditions, l’association leur a construit une maison sur le site de son siège à Alençon. Un lieu utile également pour la recherche.

À Alençon, Handi’chiens a créé un lieu dédié aux autistes qui sera inauguré début juin. Il permettra d’accueillir des enfants autistes et leurs familles lorsqu’ils viendront sur place pour recevoir un chien d’éveil. Le concept, emprunté à des Québécois, est unique en Europe.

Des chiens d’éveil offerts

L’association éduque et offre des chiens d’éveil à des enfants souffrant de troubles envahissants du développement, et notamment à de jeunes autistes. La passation des chiens a lieu deux fois par an. Pendant une semaine, enfants et animaux sont censés s’apprivoiser. « C’est compliqué pour ces enfants car il y a du monde, du bruit, ils sont très perturbés, analyse l’éducatrice Marine Marie, qui s’est spécialisée dans les chiens d’éveil. Dans ce lieu, ils seront plus tranquilles, ils pourront s’y reposer. »

Comme l’endroit est imaginé pour l’accueil des enfants et de leurs familles, on y trouve « quatre chambres, deux salles d’eau et un coin cuisine », détaille Marine Marie. Les travaux de construction de ce bâtiment de 200 m2 ont commencé il y a tout juste un an. Il va coûter environ 380 000 €. Avec obstination, Marie-Claude Lebret, fondatrice de l’association Handi’chiens, a trouvé les financements pour faire sortir de terre cette maison dont le concept est unique en Europe.

Une bulle pour la rencontre

La passation des chiens se déroulera à l’intérieur. Les rencontres entre l’enfant et l’animal auront lieu dans une grande salle dont les fenêtres ont été placées en hauteur. « Conçue comme une bulle, elle est également équipée d’une vitre sans tain », précise Marine Marie. Les parents pourront ainsi observer les réactions de leurs enfants. À leurs côtés, éducateurs et chercheurs analyseront aussi ce qu’ils voient. « Ce sera un lieu d’étude et de recherche », ajoute Sophie Lasne, intervenante en médiation animale.

Il est intéressant, en effet, d’étudier le comportement de l’enfant et du chien. Les interactions qui se créent ou pas. L’attention qu’ils se portent l’un à l’autre. Pour construire cette maison, l’association s’est inspirée du modèle créé par la fondation québécoise Mira dont plusieurs représentants viendront à Alençon début juin, pour un partage d’expérience. Handi’chiens travaille également avec le laboratoire EthoS de l’université Rennes 1, qui étudie l’éthologie animale et humaine. Et collabore étroitement avec le Centre de ressources autisme Bretagne.

Un chien d’éveil peut apporter beaucoup de choses à un enfant autiste, s’accordent à dire les deux salariées d’Handi’chiens. « Le chien a d’abord un effet très apaisant sur l’enfant, observe Marine Marie. C’est un repère invariable. » Motricité, langage… « Les parents arrivent ici pleins d’espoir. Nous encourageons les familles à faire leurs demandes le plus tôt possible, souligne Sophie Lasne, car plus la prise en charge est précoce, mieux c’est. » Les demandes sont nombreuses. Et le délai pour obtenir un chien, d’au moins deux ans.

17 mai 2018

Des nouvelles de Louis, le fils de Francis Perrin

article publié dans Le Figaro

Par  Isabelle Mermin Publié le 16/05/2018 à 09:00

Francis perrin

De retour pour un épisode inédit de Mongeville, samedi 19 mai sur France 3, l’acteur nous apprend que Patrick Dupond (Prodiges, sur France 2) a accueilli Louis dans sa compagnie de danse.

Le danseur étoile Patrick Dupond, juré du concours Prodiges sur France 2 a accueilli il y a deux mois, Louis, le fils autiste-asperger de Gersende et Francis Perrin, au sein de sa compagnie internationale de danse, à Bordeaux. Francis Perrin qui a triomphé dans Molière malgré lui au théâtre et incarnera samedi prochain le célèbre juge de la série Mongeville sur France 3, n’en revient pas. Le couple avait décidé de s’installer dans le Vaucluse afin d’offrir un cadre de vie paisible à l’adolescent de 16 ans, diagnostiqué «autiste sévère» et envisageait de l’orienter vers un CAP. Mais c’est finalement une formidable solution artistique qui s’offre à lui. Le comédien confie: «Patrick Dupond a été séduit par sa différence. Louis a intégré la White Eagle Dance Academy que le danseur étoile et la chorégraphe Leïla Da Rocha ont créée à Bordeaux, tout comme sa sœur, Clarisse, 14 ans, qui s’oriente vers la danse contemporaine». Le comédien ajoute: «Cette solution artistique nous ressemble davantage. Louis fait partie des spectacles, il écrit de petits textes. Il possède également l’oreille absolue. Notre départ pour le Vaucluse était une décision qu’il fallait prendre. Nous pensions avoir Louis à la maison et finalement il est pris en main par d’autres, à Bordeaux, terre de Mongeville! Jamais nous n’aurions pensé que Louis puisse aller aussi loin dans l’autonomie. Il voyage seul en train, c’est incroyable. Nous sommes heureux de l’accueil de Patrick Dupond mais encore ébaubi».

» LIRE AUSSI - Prodiges: les castings en or de la saison 5

De nombreux téléspectateurs ont eu l’occasion de suivre le parcours de Louis, en mars 2016, au travers de la fiction Presque comme les autres , avec Bernard Campan et Julie-Marie Parmentier, jouant respectivement les rôles de Francis Perrin et de son épouse, Gersende. Louis y avait même fait une courte apparition dans son propre rôle, à la fin. La fiction était largement adaptée du livre du couple Perrin, Louis, pas à pas (Jean-Claude Lattès et Livre de Poche). Précédemment, Francis Perrin avait également expliqué son combat contre l’autisme dans une carte blanche du magazine Envoyé Spécial, sur France 2, en 2008. Il y avait notamment défendu la méthode A.B.A (Applied Behavior Analysis) qui permet de diminuer les problèmes de comportements des autistes par une communication adaptée et structurée, une méthode alors controversée en France.

15 mai 2018

Vidéo -> Lorsque l’autisme s’installe à l’Assemblée nationale : « Exposition SOS autisme France »

article publié sur le site de SOS Autisme France

Après avoir été exposée, pendant plusieurs mois, à la Mairie de Paris, grâce au soutien de Anne Hidalgo, la grande fresque photographique « Autiste et alors ! » accompagnée de textes décrivant le quotidien des personnes autistes et de leurs familles, s’invite à l’Assemblée nationale. Le soutien du Président Macron et de son épouse Brigitte Macron s’affirme. Soutenue par la députée Aurore Bergé, Olivia Cattan, PDT de SOS autisme France a rencontré le Président de l’Assemblée nationale, François de Rugy, qui a immédiatement été favorable à cette exposition. L’exposition « Autiste et alors » s’installera dans la salle des Pas perdus et la Rotonde pendant plusieurs semaines et le livre « Autiste et alors » sera donné à tous les députés. Une grande inauguration en présence du Président et de plus d’une centaine de députés inscrits se déroulera mercredi 12 avril à 18H30. Sensibiliser tous les députés, toutes couleurs politiques confondues, était l’objectif de SOS autisme France. Amener l’autisme dans ce lieu politique hautement symbolique afin d’évoquer toutes les difficultés rencontrées par les familles : Prise en charge couteuse, manque de formation des Médecins et des personnels concernés, manque de formation des accompagnants et des enseignants, manque de solutions pérennes et précarité des adultes…est une grande victoire pour SOS autisme France. Après avoir été longtemps invisible, l’autisme sera enfin mis au cœur de la scène politique et législatif de notre pays, devenant un enjeu national.

François de Rugy : Je suis particulièrement heureux d’accueillir à l’Assemblée nationale l’exposition de l’association SOS Autisme : « Je suis autiste et alors ? Entre intégration et exclusion ».

Nous rêvons toutes et tous d’un monde où cette question ne se poserait plus. Et pourtant…

Les maladies du spectre autistique touchent aujourd’hui environ 600 000 personnes en France et concernent une naissance sur cent. Ces personnes, regardées comme des malades et pas assez comme des citoyens, sont trop souvent exclues de notre société.

Des actions sont en cours, cependant : le Gouvernement s’est emparé de cette question avec l’élaboration du quatrième plan contre l’autisme et, à l’Assemblée nationale, un groupe d’études coprésidé par Carole Grandjean et Daniel Fasquelle travaille sur ce sujet.

Des mesures restent à prendre pour aller vers une société inclusive, c’est-à-dire garantissant l’intégration dans toutes les sphères de la société : école, formation, travail, loisir, sport, vie affective… Pour y parvenir, je crois sincèrement qu’il faut changer notre regard sur ces troubles et sur ceux qui en sont affectés. Or, quoi de mieux que des photographies pour aller au-delà des clichés ?

Et où un message d’égalité pour toutes et tous peut-il avoir une plus grande portée qu’à l’Assemblée nationale ?

C’est pourquoi, lorsque j’ai été sollicité pour organiser cette exposition, j’ai tout de suite répondu favorablement. Trois photographes, Audrey Guyon, Yann Arthus-Bertrand et Nikos Aliagas, nous font magnifiquement partager des parcours de vie et nous montrent comment nous pouvons tous vivre ensemble, dans notre grande diversité. Antoine de Saint-Exupéry disait : « Celui qui diffère de moi, loin de me léser, m’enrichit. »  Cette exposition illustre superbement ce message.

François de Rugy, Président de l’Assemblée nationale

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15 mai 2018

Vidéo -> Autistes en entreprise : des talents à part (TF1, avril 2018)

 

[VIDÉO] Autistes en entreprise : des talents à part (TF1, avril 2018)

Amis lecteurs, comme je vous le signalais hier, 08 avril 2018, en direct via les réseaux sociaux (page Facebook du blog & compte Twitter )... La chaîne TF1 diffusait dans son magazine d'information du dimanche Sept à Huit, présenté par le journaliste Harry Roselmack, un sujet consacré aux adultes présentant le syndrome d'Asperger Voici la présentation du reportage : C'est une start-up qui conçoit et teste des applications numériques.

http://les-tribulations-dune-aspergirl.com

 

12 mai 2018

Abbeville : 1000 km en tandem pour sensibiliser à l’autisme

ABBEVILLE Frédéric Grard, originaire du Pas-De-Calais, est le père d’un enfant autiste âgé de 11 ans, Frédéric Junior. Aujourd’hui, il dénonce le manque de prise en charge des jeunes autistes  : « La France est très en retard par rapport aux pays voisins ». Pour sensibiliser la population et les élus à cette cause, le duo père-fils avait déjà rallié, en 2017,  les villes d’Arras et du Touquet, soit 100 kilomètres, à pied.

Cette année, ils se sont lancés un défi encore plus fou : réaliser un parcours de 1 000 kilomètres, entre Monaco et Le Touquet, en tandem  !

Les deux cyclistes termineront leur périple ce samedi 12 mai après une dernière étape ralliant Abbeville au Touquet, où ils seront reçus par les élus. Le départ aura lieu à 9 heures place Max-Lejeune où il sera possible de faire un don. Les fonds récoltés pourront servir à financer les psychologues travaillant à l’Ecole parentale pour enfants autistes du Montreuillois (EPEAM) dans laquelle Frédéric est suivi, ou seront reversés à l’association Sportifs solidaires, afin d’acheter des équipements adaptés. « C’est aux donateurs de choisir où leur argent doit aller », précise le papa.

Alexis Duvauchelle

11 mai 2018

Arnaud Ducret à propos de Monsieur je-sais-tout & de son engagement comme parrain de SOS Autisme France

Aufeminin avec Gaumont.

Grâce à son rôle dans "Monsieur je-sais-tout", Arnaud Ducret s'est engagé aux côtés des enfants autistes. Il nous en dit plus sur cette maladie qui subit encore les clichés.

11 mai 2018

FILM. "Monsieur Je-Sais-Tout" rappelle les défis auxquels l'autisme peut confronter

En salles le 9 mai 2018, Monsieur Je-Sais-Tout raconte la rencontre et la compréhension mutuelle improbable entre Léo, souffrant d'autisme, et son oncle entraineur de football. Une leçon de bienveillance bienvenue alors que le 4e plan autisme du gouvernement est attendu début avril.

Autisme

700.000 personnes sont atteintes d'autisme en France, dont 600.000 adultes, bien que ces derniers ne soient "qu'environ 75.000" à être aujourd'hui diagnostiqués.

Laurence Mouton / AltoPress / PhotoAlto

Léonard est un adolescent atypique. La tête baissée, les mouvements raides, la voix monocorde, le regard fuyant, il possède aussi une intelligence aigüe qu'il peine à traduire par des phrases parfois laborieuses et au rythme saccadé. Et pour cause : personnage central du film Monsieur Je Sais-Tout qui sort en salles le 9 mai 2018, Léo est autiste Asperger. Hébergé quelques jours chez son oncle entraineur de football hostile à tout lien familial et avec qui il semble ne rien partager, il va être à l'origine d'un bouleversement profond qui illustre à la fois les difficultés auxquelles font face les personnes souffrant d'autisme pour s'intégrer et la richesse que l'être humain peut tirer de la différence… A supposer que l'on ait les moyens de se comprendre. Un beau message porté à l'écran par ses deux réalisateurs, Stephan Archinard et François Prévôt-Leygonie, l'année de la sortie du très attendu 4e plan autisme, qui vise à mieux diagnostiquer et accompagner les personnes atteintes de ce trouble neuro-développemental. Ce plan, qui sera dévoilé le 6 avril 2018, quelques jours après la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme du 2 avril, est très attendu par des associations anxieuses de voir la France combler son retard. "En matière de politique de l'autisme, la France n'est pas au niveau", reconnaissait récemment à l'Assemblée nationale la secrétaire d'État chargée du handicap, Sophie Cluzel.

AUTISME. Depuis février 2018, la Haute Autorité de Santé (HAS) a remplacé les "troubles envahissants du développement" (TED) qui recouvrait plusieurs catégories, dont les troubles autistiques et le syndrome d'Asperger, par les "troubles du spectre de l'autisme" (TSA) caractérisés par deux dimensions symptomatiques : le déficit persistant de la communication et des interactions sociales et le caractère restreint et répétitif des comportements, des intérêts ou des activités. Les "troubles du spectre de l'autisme" (TSA) touchent "environ 1% de la population", soulignait la Cour des Comptes en janvier 2018. Elle estimait à 700.000 le nombre de personnes concernées en France, dont 600.000 adultes, bien que ces derniers ne soient "qu'environ 75.000" à être aujourd'hui diagnostiqués.

Combat de la compréhension

Dans Monsieur Je-Sais-Tout, c'est Mathilde, la nouvelle médecin du sport, qui fait le lien entre Léo et son oncle, Vincent. Forte, bienveillante et perspicace, Mathilde représente l'ensemble du corps médical et éducatif tel qu'il serait rêvé par les patients et leurs familles. "Le combat que nous avons, c'est celui de la compréhension", confirme le Pr Marion Leboyer, psychiatre, responsable du pôle de psychiatrie et d'addictologie à l'hôpital Mondor (Créteil) et directrice de la fondation FondaMental, "le film dépeint très bien cette peur de l'inconnu, cette incompréhension" dont elle observe les conséquences désastreuses sur ses patients, des adultes qui se nomment eux-mêmes "les invisibles" au point que beaucoup en arrivent à "se retirer des soins". "70% d'entre eux sont déprimés", rapporte le Pr Leboyer, évoquant également leurs fréquents problèmes somatiques par exemple, gastro-intestinaux ou dentaires. Des symptômes à ajouter aux troubles associés que certains développent : selon le Pr Leboyer, "14% des patients atteints d'autisme peuvent développer des idées délirantes et des hallucinations caractéristiques de la schizophrénie", sans que l'on sache pourquoi. Des comorbidités qui brouillent encore plus les pistes, chez des patients qui errent souvent plusieurs années avant d'être diagnostiqués.

Un diagnostic toujours difficile

Dans le film, Mathilde n'a besoin que de quelques minutes avec Léo pour reconnaitre en lui les signes d'un autisme Asperger, alors qu'il est encore sous médicaments contre l'hyperactivité suite à un diagnostic erroné ou incomplet. Dans la réalité, "le diagnostic peut en effet être très difficile", commente le Pr Jean-Marc Baleyte, Chef du service universitaire de pédopsychiatrie au CHI de Créteil, d'autant plus que l'enfant est jeune et qu'il existe le plus souvent des comorbidités, et qu'"il n'existe pas de marqueur biologique" pour l'autisme. Le diagnostic différentiel est souvent délicat, et doit être posé chez l'enfant par un pédopsychiatre. Les pathologies parfois associées qu'il faut rechercher chez l'enfant sont "les troubles de l'attachement, le retard mental, les autismes syndromiques, l'épilepsie, l'hyperactivité et chez l'adulte la dépression". Un diagnostic d'autant plus compliqué que les parents des patients ne se rendent pas toujours compte que quelque chose ne se passe pas comme prévu, surtout lorsque c'est leur premier enfant. "Une famille me disait qu'ils avaient découvert avec leur deuxième enfant qu'un petit de 5-6 ans était capable de raconter sa journée d'école", raconte le Pr Baleyte. Et lorsque les familles se mettent en quête de professionnels qualifiés, ils manquent cruellement. "Les demandes de consultation ont augmenté de 2.500%", se désole la Pr Leboyer, entrainant parfois 2 à 3 ans d'attente pour obtenir un rendez-vous. En pédopsychiatrie les délais pour accueillir les jeunes enfants au Centre Médico-Psychologique sont supérieurs à 6 mois, précise le Pr Baleyte.

"Alors qu'une prise en charge précoce et intensive peut améliorer leur vie, tout retard de diagnostic réduit leur capacité de progression", déplore Anne-Sophie Peyle. Il manque des professionnels pouvant poser un diagnostic mais également les professionnels pouvant mettre en place des prises en charge comme recommandées par la haute autorité de santé. Pourtant la filière existe, précise Anne-Sophie Peyle, avec la profession de psychoéducateurs. Psychologues de formation, les psychoéducateurs sont spécialisés dans les troubles du neurodéveloppement, dont les TSA font partie. Sur le terrain en milieu scolaire ou au sein de la famille, ils ont pour objectif d'accompagner l'enfant de façon personnalisée. Cependant, cette profession n'est pas reconnue en France, la rendant précaire et surtout non prise en charge, contrairement aux Auxilliaires de Vie Scolaire (AVS) au statut professionnel précaire, très sollicités et peu formés au cas particulier des TSA. "Le problème est que sur le terrain, les recommandations ne sont souvent même pas connues, et donc très peu mises en oeuvre", souligne Danièle Langloys, présidente d'Autisme France, interrogée par l'AFP. "L'urgence numéro un" est pour elle de "refondre les formations" des médecins et autres professionnels.

UN ACTEUR NON AUTISTE. Dans le cas de Léo dans Monsieur je-Sais-Tout, le Pr Baleyte n'aurait eu aucun doute : "ce personnage est un cas d'école", commente-t-il, "s'il était accueilli à ma consultation il serait immédiatement diagnostiqué". La preuve que le jeune acteur Max Baissette de Malglaive, qui interprète Léo, a réussi à saisir les comportements typiques des personnes avec syndrome d'Asperger, bien qu'il n'en soit lui-même pas atteint. Les réalisateurs Stephan Archinard et François Prévôt-Leygonie avaient pensé à prendre un jeune acteur réellement Asperger, mais ils "ne voulaient pas faire un documentaire", d'autant qu'un mineur souffrant réellement de ce trouble aurait probablement nécessité plus de temps de tournage, pour ne pas le faire travailler au-delà d'une durée quotidienne légale mais également parce qu'une des conséquences de ce syndrome est justement le besoin de repères et de rituels bien précis.

Développer le lien social par la scolarité… Et le théâtre

"Sans compréhension, il y a rejet", réagit Anne-Sophie Peyle, présidente de l'antenne du département 92 de l'association Autistes sans frontières, qui place l'essentiel de son combat dans la scolarisation des enfants atteints de troubles autistiques dans les mêmes classes que les autres enfants, afin de pouvoir commencer dès le plus jeune âge à s'intégrer à la société. En effet, même si la loi va dans ce sens depuis 2005, elle est encore trop peu respectée, obligeant beaucoup d'enfants à rejoindre des classes spécialisées où ils n'ont plus aucun contact avec les comportements sociaux qu'ils doivent pourtant absolument intégrer pour leur vie future. "Il faut arrêter de voir ce qu’ils ne savent pas faire et trouver leurs compétences, et quand on déroule ce qu'ils savent faire, on peut souvent amener ces enfants à un projet pour leur vie adulte, professionnel ou d’utilité sociale, mais pour cela il faut être socialisé, et donc scolarisé tôt", ajoute Anne-Sophie Peyle, témoignant de la bienveillance des autres lorsqu'ils ont été formés et sensibilisés à la particularité de chacun. "La formation ça transforme tout le monde", conclut-elle. Chez les patients atteints de TSA, la formation aux comportements sociaux est aussi importante. "Le jeu et les saynètes sont un des exercices que nous proposons à nos patients, pour travailler sur les implicites et le sens de la relation, sur la pragmatique du langage, et comme le préconise Jacqueline Nadel (psychologue spécialiste de la cognition sociale) parce-que l'imitation permet aux enfants autistes de revenir dans la socialisation", explique le Pr Baleyte. "Beaucoup d'autistes sont sauvés par le théâtre", renchérit le Pr Leboyer, un outil qui leur permet de "mimer les situations sociales et les émotions" pour mieux se les approprier.

Avec AFP

11 mai 2018

Écrans et autisme : l'alerte virale et sans fondement scientifique

 

Écrans et autisme : l'alerte virale et sans fondement scientifique

Depuis plus d'un an, Anne-Lise Ducanda, médecin dans une PMI (protection maternelle infantile) de l'Essonne, répand partout où cela est possible une alerte devenue virale sur les troubles liés à la surexposition aux écrans chez le petit enfant et cela a pris des proportions démesurées. E

https://psychologiescientifique.org

 

10 mai 2018

Crises d’épilepsie sans convulsion : un stéthoscope pour écouter le cerveau ?

article publié dans La Dépêche

Publié le 04/04/2018 à 14:32, Mis à jour le 04/04/2018 à 16:33

Neurologie

 

Crises d’épilepsie sans convulsion : un stéthoscope pour écouter le cerveau ?

 

Des neurologues américains ont mis au point un dispositif capable de détecter à l’oreille les signes, dans le cerveau, d’une crise d’épilepsie asymptomatique.

Quand un médecin suspecte une anomalie cardiaque, il utilise un stéthoscope pour écouter les battements du cœur et déceler à l’oreille de potentielles irrégularités du battement. Mais un dispositif semblable pourrait-il servir à repérer les signes, dans le cerveau, d’une crise d’épilepsie asymptomatique ?

Traduire le signal électrique en sons

Pour répondre à cette question, des neurologues de l’Université de Standford (Etats-Unis) ont mis au point un algorithme ayant pour objectif de traduire le signal électrique du cerveau en sons. Ils ont ensuite testé le dispositif auprès de patients pris en charge en unité de soins intensifs. Près de 90% de ces patients souffrent en effet de crises silencieuses ne déclenchant aucune convulsion.

Ainsi, les scientifiques ont demandé à des étudiants et à des infirmiers d’observer 84 EEG (électroencéphalogrammes), dont 12 affichaient des signes de crise d’épilepsie. Dans un premier temps, ils ont dû observer les courbes à l’œil nu. Puis aidés de l’algorithme dans un second temps. Résultat, « à partir de la lecture classique, les infirmiers et étudiants ont su repérer ces crises silencieuses dans 50% des cas. Contre 95% en se servant de l’algorithme ». Cette sorte de stéthoscope cérébral s’avère donc efficace pour détecter de façon fiable la survenue de ces crises silencieuses.

« Cette technologie permettra à tous les médecins, les infirmières et les étudiants en médecine d’évaluer ce risque chez leurs patients », explique le Pr Josef Parvizi, neurologue et auteur de l’étude.

DestinationSante

10 mai 2018

Trois psychanalystes condamnés à l'origine de la censure du Mur de Sophie ROBERT 9.3.2018

sophie robert 10

TROIS PSYCHANALYSTES CONDAMNES : Le 9 mars 2018, le TGI de Paris a condamné les trois psychanalystes (Eric Laurent, Alexandre Stevens et Esthela Solano) à l'origine de la censure de mon film "le Mur, la psychanalyse à l'épreuve de l'autisme" à nous verser, moi et Océan Invisible Productions 37 000 euros de dommages et intérêts en réparation du préjudice moral et financier pour la censure du MUR.

 

 

 

 

10 mai 2018

Au dîner avec Arnaud Ducret et Max Baissette De Malglaive - C à Vous - 03/05/2018

Ajoutée le 3 mai 2018

En compagnie de la team #CàVous, Anne Elisabeth Lemoine donne la parole à ses invités pour décrypter et analyser l'actualité.Plus de coulisses, de photos, d'infos, d'échanges, de Live-Tweet, de videos, de #CàVous sur :- Facebook : https://www.facebook.com/cavousf5/- Twitter : @cavousf5- Instagram : @c_a_vous- Snapchat : snapcavous

10 mai 2018

MONSIEUR JE SAIS TOUT INTERVIEW Arnaud Ducret, Alice David, Max Baissette de Malglaive

Ajoutée le 20 avr. 2018

MONSIEUR JE SAIS TOUT de Stéphan Archinard et François Prévôt-Leygonie avec Arnaud Ducret, Max Baissette de Malglaive, Alice David, Caroline Silhol, Féodor Atkins, Jean-François Cayrey... Date de sortie 9 mai 2018 (1 h 39) Genre Comédie Vincent Barteau, 35 ans, entraîneur de foot, voit débouler dans son quotidien de célibataire invétéré, son neveu Léo, 13 ans, autiste Asperger et joueur d'échecs émérite. Cette rencontre aussi singulière qu'explosive va bouleverser l'existence de Vincent et offrir à Léo la chance de sa vie.

10 mai 2018

Le site officiel du Gouvernement concernant l'autisme

 

L'autisme

Cet espace est destiné à informer le grand public, tout comme les personnes concernées et leurs familles. Il délivre une information officielle et validée par un comité scientifique conforme aux recommandations de bonnes pratiques de la Haute Autorité de Santé et de l'ANESM.

http://handicap.gouv.fr

 

10 mai 2018

Angers. Ces assistants maternels vont accueillir des enfants extraordinaires

article publié dans Ouest France

Christophe, Céline et Aline ont plusieurs années d’expérience dans la prise en charge du handicap mental et la petite enfance.
Christophe, Céline et Aline ont plusieurs années d’expérience dans la prise en charge du handicap mental et la petite enfance. | Ouest-France

 

Une maison d’assistants maternels à destination d’enfants en situation de handicap mental va bientôt ouvrir ses portes à Angers. Trois professionnels passionnés portent ce projet novateur.

Des jeux colorés dans le salon, une grande baignoire comme piscine, un coin lecture rempli de coussins… Un paradis pour les enfants, comme on en voit fleurir dans de nombreuses villes.

Depuis 2010, les assistants maternels peuvent se regrouper dans un local pour exercer ensemble leur métier. Mais cette bâtisse de 140 m², située au cœur du quartier du Lac-de-Maine, n’est pas une maison d’assistants maternels (MAM) comme les autres. Dans quelques jours, Céline Reucheron, Christophe Groleau et Aline Martin y accueilleront des enfants en situation de handicap mental. Une première dans le département.

Un manque à combler

Le handicap mental, ces trois éducateurs connaissent. Ils travaillent ensemble dans un institut médico-éducatif (IME) avec des adolescents déficients intellectuels. C’est au contact des parents que le projet a germé dans leur esprit. « Nous nous sommes rendu compte qu’ils ne disposaient d’aucun mode de garde approprié, argumente Céline Reucheron. Les effectifs des crèches ne permettent pas aux jeunes handicapés d’être pris en charge correctement, et les assistantes maternelles peuvent se retrouver démunies car elles ne sont pas formées. »

Lorsqu’ils ont décidé de se lancer dans l’aventure, tout est allé très vite. « Notre projet a été accueilli de manière bienveillante et la Ville a été très réactive », souligne Christophe Groleau. La fermeture de la crèche de la Marelle, dans le quartier du Lac-de-Maine, tombe à pic. Angers Loire habitat propose les locaux aux trois éducateurs, et les premiers travaux de réaménagement commencent.

Du matériel spécialisé

Une subvention du Crédit mutuel et une campagne de financement participatif leur permettent d’investir dans les premiers équipements de leur MAM, baptisée Les Inventuriers. Il leur faut notamment du matériel spécialisé.

Une pièce de la maison sera entièrement dédiée à la stimulation sensorielle. « Ces enfants appréhendent leur environnement par les sens, encore plus que les autres », précise Christophe Groleau. Colonnes à bulles, fibres optiques, jeux tactiles… L’idée est d’en faire un lieu d’apaisement dans lequel ils pourront se rendre de manière ponctuelle et encadrée. L’importance des sens se déclinera aussi dans la salle de bains où trône une grande baignoire balnéo qui fera office de piscine.

Ouverture lundi 7 mai

La MAM des Inventuriers pourra accueillir simultanément jusqu’à neuf bouts de chou, âgés de 2 à 7 ans. Un petit effectif essentiel pour permettre aux assistants maternels de les accompagner au mieux. « Tous les enfants déficients intellectuels ne sont pas prêts à évoluer dans des gros groupes. » Christophe, Aline et Céline envisagent leur MAM comme une étape intermédiaire avant la vie en collectivité dans les établissements scolaires.

La MAM doit ouvrir ses portes lundi 7 mai. Les trois collègues sont en attente d’un dernier document qui fera officiellement d’eux des assistants maternels. D’ici là, ils doivent terminer les travaux des Inventuriers.Mais au fait, pourquoi ce nom ? « Parce qu’il faut sans cesse inventer et détourner le matériel qui ne correspond pas toujours à ces enfants extraordinaires, et que c’est toujours une aventure. »

Les Inventuriers, 19, rue de la Chambre-aux-deniers, à Angers. Courriel : lesinventuriers.angers@gmail.com. Facebook : www.facebook.com/mam.lesinventuriers.

9 mai 2018

Vers un apaisement au centre expert autisme du Limousin ?

Vers un apaisement au centre expert autisme du Limousin ?
Le diagnostic et la prise en charge de l’autisme à un âge précoce sont deux priorités affirmées de la stratégie nationale autisme 2018-2022. © Stéphanie Para

Après plusieurs mois d’inquiétudes sur l’avenir du centre expert autisme du Limousin, l’agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine, qui a évalué cette structure expérimentale, commence à apporter des réponses concrètes, en partie rassurantes pour les défenseurs du dispositif.

Dans un récent communiqué, l’ARS déclare « pérenniser et renforcer les interventions précoces pour les enfants et familles de la Corrèze, de la Creuse et de la Haute-Vienne ».

Son rapport, attendu depuis des mois, et qui sera définitif courant mai, « montre que les résultats du centre expert sont positifs tant sur la mise en œuvre des recommandations de bonnes pratiques […] que sur la qualité du service rendu aux enfants et aux parents ». Néanmoins, l’agence précise la nécessité d’engager des améliorations sur « la gestion du dispositif, son fonctionnement quotidien, son activité performance et sa couverture territoriale ».

Satisfaction sur le budget

Le montant alloué aux interventions intensives précoces faisait particulièrement l’objet de préoccupations. Deux millions d’euros étaient consacrés à cette mission pour la seule Haute-Vienne. La crainte du collectif de défense était que ce rôle soit étendu à la Creuse et la Corrèze sans augmenter le budget. Or, l’ARS annonce le maintien de l’activité actuelle en Haute-Vienne et « un million d’euros supplémentaires et pérennes » pour accompagner les enfants des deux autres départements.

« Financièrement, c’est très positif, cela peut permettre de maintenir la qualité de la prise en charge pour les enfants limousins atteints de troubles du spectre autistique », reconnaît ainsi Geneviève Macé, le médecin, désormais retraitée, à l’initiative du centre expert autisme, qui se bat pour qu’il reste aussi efficace.
Encore des questions

Encore des sujets d'inquiétude

Des questions demeurent cependant. À l’origine, le centre expert autisme assurait le diagnostic des jeunes enfants puis l’intervention intensive précoce, dans des délais très courts. « Il y avait une continuité temporelle et une cohérence méthodologique », rappelle le docteur Macé. Désormais, le CHU de Limoges assurera la détection des troubles chez les tout-petits mais le suivi sera assuré par des SESSAD. « On aimerait être certain que tout sera mis en œuvre pour assurer la continuité du parcours et qu’il n’y aura pas de rupture, le temps que le dossier soit constitué à la Maison départementale des personnes handicapées. »

Autre point qui suscite des interrogations : le nombre d’enfants accompagnés. Le collectif de défense du centre expert évaluait les besoins à 85 places sur les trois départements. L’ARS évoque 43 en Haute-Vienne et 27 en Creuse et Corrèze. « Cela signifierait que tous les enfants ne seraient pas pris en charge et qu’il n’y aurait pas d’exhaustivité, alors que les moyens financiers semblent être là », soulève Geneviève Macé, qui espère que la proposition finale de l’ARS apportera de nouvelles réponses.

 

Hélène Pommier
helene.pommier@centrefrance.com

9 mai 2018

CHU de Montpellier : un gène de déficience intellectuelle identifié

article publié dans Métropolitain

Le CHU de Montpellier est à la pointe dans le domaine de découvertes majeures pour la santé. Témoin, la découverte du gène Rora.

Le docteur Claire Guissart travaille dans le Laboratoire de Génétique Moléculaire du CHU de Montpellier, dirigé par le professeur Michel Koenig de l’Institut Universitaire de Recherche Clinique. Elle est à la tête d’une équipe internationale ayant identifié un nouveau gène impliqué dans une forme de déficience intellectuelle associant de façon variable une épilepsie, un autisme et/ou une atrophie cérébelleuse. Il s’agit du gène Rora. « Cette découverte vient d’être publiée dans la revue « American Journal of Human Genetics » une des toutes premières revues de génétique humaine et médicale », se félicite ce jeudi la direction générale du CHU de Montpellier.

C’est le deuxième gène impliqué dans la déficience intellectuelle et cérébelleuse identifié par ce docteur d’ici, et d’autres sont à venir. Le Pr Michel Koenig a identifié depuis 30 ans plus d’une dizaine de gènes en lien avec des affections neuro-dégénératives, en particulier celles touchant le cervelet, d’abord à Strasbourg et depuis 5 ans, à Montpellier. Le présent travail a été réalisé en collaboration avec les équipes de neuro-pédiatrie (Pr François Rivier) et de neuro-radiologie (Dr Nicolas Leboucq) du CHU de Montpellier.

Collaboration entre 21 centres

« La déficience intellectuelle touche 1 personne sur 40 et a le plus souvent une cause héréditaire ou chromosomique. Les formes héréditaires constituent une entité d’une complexité redoutable avec plus de 800 gènes identifiés à ce jour, dont certains responsables de formes extrêmement rares. Une partie importante de ces formes sont dites « syndromiques », lorsque la déficience intellectuelle est associée à d’autres troubles cognitifs, neurologiques et/ou extra-neurologiques, ou à des signes dysmorphiques. L’identification de l’implication du gène Rora dans la déficience intellectuelle chez l’homme est le fruit d’une collaboration entre 11 centres européens et 9 centres américains, soit 21 centres, menée par les Universités de Montpellier, Nantes, Rennes et Durham, en Caroline du Nord », révèle le CHU de Montpellier.

L’implication du gène Rora, codant un récepteur nucléaire orphelin, c’est à dire dont le ligand est encore inconnu, vient d’être publiée dans la revue « American Journal of Human Genetics », une des toutes premières revues de génétique humaine et médicale.

Des cas de « néo-mutations »

Le gène RORA semble être un gène majeur lié à une forme de déficience intellectuelle puisque cette première publication rapporte les cas de pas moins de 16 individus issus de 13 familles différentes, ce qui devient de plus en plus exceptionnel pour la description des nouvelles maladies héréditaires.

Il s’agit, dans la plupart des cas, de « néo-mutations » c’est à dire de mutations absentes des deux parents mais survenues dans la lignée germinale (gamètes) de l’un des deux. Dans un seul cas, il s’agissait d’une mutation transmise chez 4 individus avec déficience intellectuelle légère, sur 3 générations. Les patients souffrent le plus souvent de déficience intellectuelle « syndromique » c’est à dire associée de façon variable à une épilepsie, un autisme et/ou une atrophie cérébelleuse.

La collaboration avec l’équipe de l’Université de Durham a notamment permis d’identifier des mécanismes pathologiques différents en fonction de la présence ou non de l’atrophie cérébelleuse, ceci grâce à l’étude d’un modèle animal de la maladie chez le poisson Danio rerio.

8 mai 2018

infographie utile sur le niveau de preuve

infographie niveau de preuve

8 mai 2018

Samedi 16 juin à Bussy Saint Georges -> Journée de sensibilisation à l'autisme

affiche journée sensibilisation autisme bussy

Journée de sensibilisation à l'Autisme

Rendez-vous sur la Grande Place de Bussy de Bussy Saint Georges, le Samedi 16 Juin à partir de 13H00 pour un après midi de démonstrations culinaires, ateliers de cuisine, et d'autres surprises. Le parrain de cet événement sera Guillaume Gomez, Meilleur Ouvrier de France et Chef des cuisines de l'Elysée.

https://brigadedesgourmets.com

 

article publié sur La Brigade des Gourmets

Brigadedesgoumets_mars2018-55 Eric Ticana

2 avril 2018

Éric Ticana – Le roi des Sushis

Dans le parc de Bussy-Saint-Georges – France

Le chef Éric Ticana nous accueille en Seine et Marne plus précisément à Bussy-Saint Georges. Fier de sa région, il tient à nous recevoir dans le salon de l’hôtel Mercure, son partenaire dans l’organisation d’un dîner caritatif pour lutter contre l’autisme. Portrait de ce chef toujours souriant. Let’s rock*

Le chef Éric Ticana commence son parcours de cuisinier par pur hasard. Après avoir raté son baccalauréat scientifique « brillement » selon lui, il se lance dans la recherche d’un travail. Il devient plongeur pour un restaurant japonais à Boulogne ou Éric ne compte pas ses heures. Habitant loin, il part le matin à 8 h 30 pour ne pas rentrer avant minuit chez lui. Grâce à cela, il apprend beaucoup de la gestion et évolue en passant second. Ensuite, pour le remercier de son abnégation et de sa motivation, le propriétaire lui propose de prendre les rênes de son second restaurant. Après sept ans en tant que chef, il ressent la lassitude liée à la répétition des taches et décide de devenir entrepreneur.

Passion. Aujourd’hui, animé par l’amour de son métier, il nous explique qu’aux prémisses c’est sa passion pour les mangas, qu’il l’a poussée à postuler « je souhaitais à travers mon travail approfondir mes connaissances de la culture japonaise ». Mais au départ, il sent qu’aux yeux de ses parents, la restauration est un échec, son frère et sa sœur ayant réussi dans leurs études. Pour les rendre fiers, il s’impose d’être le plus performant et cela paye avec sa sélection pour la World Sushi Cup. Compétiteur, Il accepte de relever le défi et devient le premier français à s’engager, il attend par deux fois les demi-finales en 2016 et 2017. Un moment unique, mais compliqué, il se déroule avec des poissons qui ne sont pas commercialisés en Europe. Ce manque d’expérience par rapport aux matières premières, le stress et le décalage horaire sont de vrais handicapes, mais sa prestation est remarquée par le jury et ils le nomment ambassadeur des championnats du monde en France. Dorénavant, il a la charge de sélectionner le représentant français.

Rencontre avec Éric Ticana – Chef – Dans les cuisines de l’hôtel Mercure de Bussy-Saint-Georges – France

Un homme au grand cœur. Après cette importante étape dans sa carrière, les concours font la renommée des chefs et obligent à l’excellence. Il décide de profiter de cette nouvelle notoriété pour communiquer sur l’autisme. Cette cause lui tient à cœur pour des raisons personnelles et malheureusement la France a beaucoup de retard à ce sujet. Pour combattre cela, il organise tous les ans, un dîner caritatif avec le soutien de l’hôtel Mercure de Bussy-Saint-Georges. Le prochain se déroulera le 16 juin 2018 avec la participation de Guillaume Gomez, meilleur ouvrier de France et chef des cuisines du palais de l’Élysée. Après chaque événement, la totalité des fonds est redistribuée à une association défendant les personnes atteintes d’autisme (pour plus d’informations cliquer sur le lien en bas de l’article).

Rencontre avec Éric Ticana – Chef – Mars 2018 – Dans le parc de Bussy-Saint-Georges – France

L’avenir. Éric nous explique qu’il a de nombreux projets pour l’avenir. En premier lieu, il avance sur l’ouverture de son propre restaurant gastronomique autour du sushi que nous somme impatient de découvrir. Là-bas il veut partager sa cuisine, et former à son tour des jeunes pour faire vivre ce qu’il a appris durant son parcours. Mais Éric a aussi un rêve, fan du PSG, il espère un jour pouvoir servir les joueurs du club et rencontrer certaines de ses idoles comme Neymar.

Plus d’informations sur la journée de sensibilisation à l’Autisme :

 

Journée de sensibilisation à l’Autisme

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