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"Au bonheur d'Elise"

1 août 2019

Les liens émotionnels profonds entre la dépression et l'autisme

 

Les liens émotionnels profonds entre la dépression et l'autisme

spectrumnews.org Traduction de " The deep emotional ties between depression and autism" par Cheryl Platzman Weinstock / 31 juillet 2019 En juin, Nicholas Lyons a obtenu son diplôme d'une école secondaire privée spécialisée du Maryland. Comme beaucoup de ses camarades de classe, il ne sait pas ce qu'il va faire ensuite.

https://blogs.mediapart.fr

 

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1 août 2019

Hand AURA -> JOURNEE DES AIDANTS - CHELLES le 7 octobre 2019

AURA 77 Autisme et troubles envahissants du développement 20 h · JOURNEE DES AIDANTS - CHELLES le 7 octobre 2019

Afin de soutenir et d’informer au plus près tous ceux qui accompagnent un proche âgé ou en situation de handicap, le Département de Seine-et-Marne crée le « Mois des aidants », qui remplace ses actions menées auparavant dans le cadre de la Journée nationale des aidants. Une série d’évènements et d’animations seront ainsi organisés sur le territoire tout le mois d’octobre 2019. A cette occasion, lundi 7 octobre 2019, le Département (MDS de Chelles, de Lagny-sur-Marne et de Noisiel), les Pôles autonomie territoriaux de Lagny-sur-Marne et de Coulommiers et l’ensemble des partenaires vous invitent à une journée d’échanges, d’informations et d’animations.

1 août 2019

Ouverture des Groupes d’Entraide Mutuelle (GEM)

 

 

Ouverture des Groupes d’Entraide Mutuelle

Sortir de l’isolement et prendre sa place dans la société pour les adultes autistes et porteurs de troubles du neuro développement (TND) : Deux objectifs majeurs rendus possibles grâce à l’ouverture des Groupes d’Entraide Mutuelle (GEM)

La stratégie nationale autisme au sein des TND prévoit l’ouverture d’un GEM dans chaque département d’ici 2022 et ce sont 8 millions d’euros sur les quatre années à venir qui seront dédiés à ce dispositif.

Introduits par la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, les GEM sont des dispositifs essentiels de lutte contre l’isolement et de prévention de l’exclusion sociale de personnes en grande fragilité.
Ils sont organisés sous forme associative et constitués entre personnes ayant des troubles de santé ou un handicap similaires. Ils offrent un espace pour se soutenir mutuellement dans les difficultés rencontrées, notamment en termes d’insertion sociale, professionnelle et citoyenne.

Comment fonctionne un GEM ?

Les GEM ne sont pas des structures médico-sociales au sens de l’article L. 312-1 du Code de l’action sociale et des familles. Ils ne délivrent pas de soins et l’adhésion au GEM n’est pas conditionnée à une orientation par la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées. Ils s’inscrivent dans des nouvelles formes de solidarité, la pair-aidance, c’est-à-dire le soutien par les pairs qui rencontrent des difficultés similaires et sont donc à même d’apporter un soutien, une écoute, un partage d’expériences autour des troubles et du parcours de chacun. La pair-aidance part aussi du principe que chaque personne est experte, de par son expérience, de la maladie.
Les GEM Autisme et TND disposeront de moyens financiers alloués par les ARS, variables en fonction de leurs besoins et de leurs modes de fonctionnement. Les cofinancements, notamment des collectivités locales, sont encouragés car ils confortent la dynamique d’implantation locale des GEM. 

Concrètement, que feront les adultes autistes et porteurs de TND adhérents d’un GEM ?

Les GEM proposent des activités souvent axées sur les loisirs, la créativité (écriture, arts plastiques…), la vie quotidienne (préparer et partager un repas). Ils ont aussi vocation à proposer des activités (sorties culturelles, randonnées, pique-niques…). Enfin, le GEM peut également proposer un accompagnement aux adhérents qui le souhaitent sur des problématiques sociales, de logement, de recherche d’emploi ou d’accès aux droits.

Quels bienfaits attendus pour ces adultes, adhérents d’un GEM ?

Estime de soi renforcée, amélioration du bien-être et de la perception par les personnes de leur état de santé général …, l’impact positif sur la situation de vie des membres des GEM a fait l’objet d’une étude conduite par l’ANCREAI1 en 2017. Selon cette étude, le fonctionnement non médicalisé permet aux membres de se responsabiliser et de reprendre confiance en eux. La pair-aidance aide ainsi à reprendre le contrôle de sa vie, à croire en ses propres compétences et capacités et donc à trouver sa place dans la société : la personne ne se perçoit plus seulement comme « objet de troubles » mais aussi comme individu, citoyen, acteur de son parcours. Par ailleurs le GEM participe à l’amélioration de la santé globale de la personne.

Pour Claire Compagnon, déléguée interministérielle :

« il nous appartient de développer au plus vite tous les dispositifs qui permettent de rompre l’isolement des personnes autistes et le GEM constitue une réponse possible dans la mesure où il est un lieu dans lequel les adhérents construisent eux-mêmes, avec l’aide de professionnels et de bénévoles, ce qu’ils veulent faire de ce lieu, ce qu’ils veulent y vivre. Il est le lieu du faire ensemble, lieu d’échanges et de rencontres et nous veilleront au bon développement de ces organisations citoyennes favorisant l’autonomie des personnes adultes et leur pleine inclusion dans la société. »

1Association nationale des centres régionaux d’études, d’actions et d’informations

Contact presse
Arnaud Lestang / arnaud.lestang@pm.gouv.fr

31 juillet 2019

La MAS Virginie des Pavillons-sous-Bois mise sous administration provisoire

 

La MAS Virginie des Pavillons-sous-Bois mise sous administration provisoire

L'Agence régionale de santé Île-de-France a été destinataire le 1 er juillet 2019 d'un signalement provenant de la famille d'un usager de la Maison d'accueil spécialisée (MAS) Virginie des Pavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) pour des faits de violences. Une inspection a été diligentée par l'ARS, qui s'est rendue dans l'établissement le 25 juillet.

https://www.iledefrance.ars.sante.fr

 

31 juillet 2019

Seine-Saint-Denis : soupçons de maltraitance dans un foyer pour autistes

Par
Mis à jour le 31/07/2019 à 22:16 Publié le 31/07/2019 à 22:18

Une maison d’accueil spécialisée des Pavillons-sous-Bois en Seine-Saint-Denis, qui accueille des adultes autistes, a été placée ce mardi sous administration provisoire suite à des plaintes et des signalements pour violences.

Les premiers signalements remontent à plusieurs mois, voire plusieurs années. Nous avons rencontré la maman d’un adulte qui était placé dans cet établissement. Elle était la première à porter plainte.

Il y a un an déjà, Hélène Ripolli avait décidé de briser la loi du silence contre l’établissement accueillant son fils autiste Arnaud. Une fracture inexpliquée à la main gauche tout d’abord, puis un mois après une brûlure au second degré à la jambe.

Pour cette mère de famille, c’est insupportable. Elle a donc décidé de porter plainte en aout 2018 contre l’établissement. Deux autres mères ont rejoint son combat ces dernières semaines. Elles ont elle aussi porté plainte pour violences.

Une inspection de l’Agence Régionale de Santé a eu lieu jeudi dernier. Dans ce communiqué, l’ARS estime que la sécurité des usagers de la maison d’accueil n’est pas garantie et a pris la décision de placer l’établissement sous administration provisoire.

Pour Hélène Ripolli, ces décisions arrivent trop tard. Après avoir déposé plainte, elle a repris son fils à domicile. L’enquête judiciaire est toujours en cours. Elle devrait aboutir dans les prochaines semaines.

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31 juillet 2019

PCH : le droit à la compensation, un chantier urgent ?

 

PCH : le droit à la compensation, un chantier urgent ?

" Et les aides à l'autonomie des personnes en situation de handicap ? Pourquoi personne n'en parle ? ", s'interroge APF France handicap. Elle demande que leur financement soit " enfin à la hauteur des droits ! ".

https://informations.handicap.fr

 

31 juillet 2019

Brûlures, hématomes : des résidents maltraités dans le 93 ?

article publié sur Handicap.fr

Une nouvelle affaire de maltraitance est-elle en train d'éclater dans un établissement accueillant des personnes handicapées du 93 ? "Enfin", répond une maman dont la plainte a été entendue un an après.

30 juillet 2019 • Par

Illustration article

Voilà presque un an qu'Hélène Ripolli a osé briser la loi du silence contre l'établissement accueillant son fils autiste (article en lien ci-dessous). En août 2018, ignorant les menaces et les pressions, elle porte plainte pour maltraitance contre la MAS (maison d'accueil spécialisée) Virginie des Pavillons-sous-Bois (93), qui accueille Arnaud, aujourd'hui âgé de 47 ans. Elle déplore plusieurs « négligences » en l'espace d'un mois, jamais expliquées, et surtout une brûlure à la jambe, impressionnante, au deuxième degré, après une douche (photo ci-contre) ! En juin 2018, déjà, un hématome à la main gauche révèle une fracture de l'annulaire. Et puis une fracture de l'humérus en 2013, des griffures sur le dos en 2014. Chaque fois, Hélène s'indigne du temps de latence avant que son fils ne soit soigné ou emmené à l'hôpital. « Jusqu'où ça va aller ? », interroge-t-elle, dénonçant le « manque de professionnalisme des équipes médicales ». Face à cette situation sans issue, elle décide de reprendre son fils à domicile.

Une vidéo accablante

Et depuis ? Rien ! Pourtant, elle n'est pas seule à avoir alerté. D'autres plaintes ont été déposées après que certains parents ont récupéré leur enfant avec des hématomes, sans que les raisons évoquées ne soient crédibles à leurs yeux. Mais une vidéo va changer la donne en juin 2019, envoyée à la maman d'un des résidents de manière anonyme, filmée lors d'une sortie ; on y voit un salarié frapper ce jeune de 29 ans d'un coup de bâton tout en lui prodiguant des menaces verbales. Depuis quelques temps, il « se réveille tôt, est agité, pleure », témoigne sa mère. En visionnant ces images, elle comprend ! « Pas la MAS ! », criait-il régulièrement lorsqu'il devait y retourner. Elle décide à son tour de porter plainte. C'est la quatrième déposée depuis 2014 et le treizième signalement.

A la faveur d'un emballement médiatique le 30 juillet 2019, cette nouvelle « affaire » éclate au grand jour. Comme pour l'IME Moussaron en 2013, les medias sont sur le coup. « Enfin, se félicite Hélène Ripolli, un peu de considération pour les personnes vulnérables. Mais il faut qu'il y ait autant de plaintes pour que l'ARS se réveille ? ». Elle interroge : « Pourquoi ces dysfonctionnements ont-ils pu ainsi perdurer et s'aggraver ? Et la délégation 93 de l'ARS, qui la contrôle ? ». Il lui aura fallu attendre six ans pour espérer un début de réponse.

Sous administration provisoire

L'Agence régionale de santé Île-de-France a précisé dans un communiqué qu'une inspection menée sur place le 25 juillet 2019 « a permis de confirmer les actes de maltraitance à l'encontre d'un résident et a mis en évidence d'importantes carences en personnel ». Estimant que la sécurité des usagers n'y était « pas garantie », les autorités ont placé l'établissement sous administration provisoire, confiée à l'établissement public de santé mentale de Ville-Evrard, également en Seine-Saint-Denis. La direction de l'établissement a précisé qu'elle avait elle-même porté plainte le 28 juin et qu'elle se tenait « à disposition des enquêteurs ». Evoquant un « acte isolé », de la part d'un salarié désormais « licencié », elle a affirmé que les autres employés de la structure étaient « bientraitants envers les résidents ». L'enquête judiciaire, ouverte il y a plus d'un an, « devrait aboutir dans les prochaines semaines », selon la source proche de l'enquête. Les investigations ont été confiées au commissariat de Bondy.  

Réaction de Cluzel

« L'auteur présumé des faits (de violence) a été mis à pied à titre conservatoire immédiatement, dès la connaissance des faits, et il y a une procédure de licenciement », a précisé de son côté, sur franceinfo, la secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel, dénonçant des « faits accablants ». « Il n'était plus temps de tergiverser, nous reprenons les choses en main », a ajouté Mme Cluzel, qui a évoqué des « problèmes de recrutement » et des « manquements » dans la gestion de l'établissement. La décision de « changement de direction » doit désormais permettre « de mettre fin sans délai aux graves dysfonctionnements constatés, mais aussi de pouvoir poursuivre l'activité sans laisser les familles sans solution au milieu de l'été », a encore souligné la secrétaire d'Etat.

30 juillet 2019

Affronter la vie quotidienne: stratégies compensatoires des adultes autistes

 

Affronter la vie quotidienne: stratégies compensatoires des adultes autistes

Traduction par lulamae de " How autistic people use compensatory strategies to cope with daily life" Par Francesca HAPPÉ, Lucy Anne LIVINGSTON, Punit SHAH, The Conversation / 26 Juillet 2019 L'autisme est souvent détecté par les médecins durant l'enfance, mais un nombre croissant de personnes sont aujourd'hui diagnostiquées pour ce trouble à l'âge adulte.

https://blogs.mediapart.fr

 

30 juillet 2019

Les Pavillons-sous-Bois : inspection de l'ARS dans un foyer pour handicapés après de nouveaux soupçons de maltraitance

Les Pavillons-sous-Bois : inspection de l'ARS dans un foyer pour handicapés après de nouveaux soupçons de maltraitance
Un homme déficient intellectuel tient la main d'un soigneur dans une maison d'accueil pour personnes handicapées du sud de la France (illustration).

 

Orange avec AFP-Services, publié le mardi 30 juillet 2019 à 11h50

Une nouvelle plainte a été déposée contre la structure d'accueil et treize signalements ont été faits à l'Agence régionale de santé. 

Une nouvelle plainte a été déposée pour des soupçons de maltraitance à la Maison d'accueil spécialisée (MAS) des Pavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qui héberge depuis 2011 de jeunes adultes handicapés, révèle Le Parisien.

Monique, dont le fils de 29 ans est pensionnaire au MAS des Pavillons-sous-Bois, a reçu une vidéo envoyée anonymement et visionnée par le quotidien. Sur les images, filmées en caméra cachée, un homme frappe son fils lors d'une sortie et le menace. Elle était déjà inquiète pour son fils car elle avait remarqué qu'il avait des bleus lorsqu'il était rentré le weekend précédent.

Elle l'avait emmené chez le médecin qui lui a prescrit 10 jours d'incapacité totale de travail, explique-t-elle au Parisien. La MAS lui explique que son fils s'est fait ça seul mais Monique n'y croit pas. Son fils lui disait "Pas la MAS !" pour montrer qu'il ne voulait pas y retourner, raconte-t-elle

Elle décide donc de porter plainte "pour violences sur une personne vulnérable" contre la structure d'accueil.

L'établissement a déjà été visé par d'autres plaintes. En avril, Isabelle Casteret l'a attaqué pour "violences habituelles sur personne vulnérable", après avoir constaté à plusieurs reprises des bleus sur le corps de sa fille de 29 ans, Elodie. Avant cela, en juillet 2018, c'est la mère d'Arnaud qui a déposé une plainte pour les mêmes motifs. Cette retraitée a lancé la procédure après des griffures inexpliquées, une fracture de l'annulaire gauche et une brûlure au second degré. L'enquête est toujours en cours.

Monique a alerté l'Agence régionale de santé (ARS). Elle n'est pas la seule. Au total, l'ARS a reçu treize signalements. Une inspection a été menée à la Maison d'accueil spécialisée le 25 juillet. L'ARS devrait prendre des mesures en conséquence prochainement.

L'employé ayant frappé le fils de Monique a été mis à pied. La MAS a refusé de s'exprimer sur une enquête de police en cours. 


Fin 2014, 493.000 personnes handicapées étaient accueillies en établissements et services médico-sociaux, selon l'enquête ES-Handicap, publiée en 2018. 

30 juillet 2019

Des soupçons de violences dans un foyer pour handicapés des Pavillons-sous-Bois

article publié dans l'Express

Maltraitance

Par LEXPRESS.fr ,

Dans la Maison d'accueil spécialisée des Pavillons-sous-Bois, plusieurs mères de famille soupçonnent des violences sur leurs enfants handicapés (illustration).

Dans la Maison d'accueil spécialisée des Pavillons-sous-Bois, plusieurs mères de famille soupçonnent des violences sur leurs enfants handicapés (illustration). afp.com/PASCAL LACHENAUD

Deux mères de famille ont récemment porté plainte pour violences contre cette Maison d'accueil spécialisée. L'Agence régionale de santé a lancé une inspection.

À la fin du mois de juin dernier, Monique reçoit une vidéo sur son téléphone portable. Cette mère de famille ouvre le message : pas de signature, pas de numéro identifiable. Elle découvre alors des images de son fils, tournées en cachette, durant une sortie extérieure des jeunes de la Maison d'accueil spécialisée (MAS) des Pavillons-sous-Bois. 

Atteint de troubles du spectre autistique, son fils de 29 ans est hébergé par cet organisme, qui prend notamment en charge les adultes en situation de grande dépendance. Mais, sur la vidéo, les soignants du jeune homme semblent perdre patience, comme le relate Le Parisien. Le fils de Monique est menacé par le personnel, qui n'hésite pas à le frapper. 

"Pas la MAS !"

Le jeune homme, qui a intégré la structure en 2011 "après quatre années de galère à chercher une place dans un milieu adapté", comme l'explique France bleu, semblait avoir changé de comportement depuis quelque temps. Le jeune homme "se réveille tôt, est agité, il pleure", témoigne la mère de famille. C'est en découvrant le film que Monique comprend les peurs de son fils : l'un des éducateurs frappe le patient avec un bâton et on l'entend proférer des menaces. "Je vais t'exploser", déchiffre Monique, qui reconnaît également les cris de douleurs de son fils. Comme le relate France bleu, elle reçoit également des photos de son fils, recouvert d'hématomes et avec une plaie sur le pied "qui ressemble à une brûlure de cigarette".

Selon Le Parisien, l'organisme lui explique alors que le jeune homme s'est blessé lui-même, en s'énervant contre une table. "On m'a dit qu'il était facilement marqué à cause de ses problèmes de plaquettes sanguines", témoigne Monique. Pourtant, son fils semble bien traumatisé par la Maison d'accueil : "Pas la MAS !", criait-il régulièrement à sa mère lorsqu'il devait y retourner. 

De multiples plaintes depuis 2016

À la suite de ces soupçons de violences, Monique décide de porter plainte. Selon France bleu, depuis 2016, trois mamans ont déjà agi en justice et treize signalements ont été transmis à l'Agence régionale de santé (ARS), qui a depuis lancé une inspection. Isabelle est l'une de ces mères : sa fille, Élodie, est revenue plusieurs fois du centre avec des bleus sur le corps. "La Maison l'a justifié en disant qu'elle se blessait en sautant sur un nouveau canapé... J'ai du mal à y croire", témoigne-t-elle au Parisien. Isabelle a choisi de porter plainte contre l'établissement en avril dernier, pour "violences habituelles sur personne vulnérable". 

Hélène Ripolli, elle, a décidé de reprendre son fils Arnaud chez elle depuis l'an dernier. Ce dernier avait été victime de griffures inexpliquées, d'une fracture de l'annulaire gauche et d'une brûlure au second degré qui n'avait jamais été justifiée. Tant que l'enquête n'aura pas abouti, Hélène Ripolli refuse de remettre son fils entre les mains des soignants de cette Maison. 

Contacté par Le Parisien, l'organisme indique "n'avoir rien à déclarer sur une enquête de police en cours". L'ARS, de son côté, indique que l'établissement a été inspecté le 25 juillet dernier, et qu'elle "prendra dès la semaine prochaine des mesures en conséquence".

30 juillet 2019

Initiation à la technique du packing

Avertissement : le packing est à ma connaissance interdit par circulaire du 22 avril 2016 (extrait ci-joint cf. page 6 de la circulaire)
"Enfin, la signature des CPOM avec des gestionnaires d’établissements et services accueillant les personnes avec des troubles du spectre de l’autisme est strictement subordonnée au respect d'engagements de lutte contre la maltraitance, et donc à l’absence totale de pratique du « packing » au sein des établissements et services médico-sociaux couverts par le CPOM. Le comité des droits de l’enfant de l’ONU rappelle en effet, dans ses observations finales à la suite de la cinquième audition de la France en février 2016 (observation 40), sa « préoccupation concernant la technique du « packing » (consistant à l’enveloppement d’un enfant avec des linges humides et froids) qui constitue une maltraitance (...) ». Aussi, cette pratique doit être considérée comme une mise en danger de la santé, de la sécurité et du bien-être moral et physique des personnes accompagnées par ces établissements et doit donc faire l’objet des mesures appropriées et prévues dans le code de l’action sociale et des familles (articles L. 331-5 et suivants)."
Et cependant on continue les formations sans doute sur deniers publics !
(Voir ci-après)
Cherchez l'erreur
Jean-Jacques Dupuis


OBJECTIFS

La prise en charge des personnes, enfants ou adultes, présentant des troubles envahissants du développement (TED) nécessite l'utilisation de dispositifs cliniques élaborés. Les travaux autour des notions d’enveloppes psychiques et corporelles, de représentations du corps, ont permis le développement d’une technique de soin spécifique : le packing. Cette technique aujourd'hui remise en cause, reste pourtant un des rares recours dans les situations d'impasses thérapeutiques, de grands troubles du comportement psychomoteur, de fortes agitations ou d'auto-agressivité. Introduite en France en 1966 par un psychiatre psychanalyste américain M.A. Woodbury, ses travaux en collaboration avec P.C. Racamier apporteront d’importantes contributions sur la symbolisation primaire et le lien psyché-soma des autismes et psychoses. Depuis, les travaux de P. Delion notamment, ont permis de consolider un cadre thérapeutique exigeant mais indispensable à la mise en place du packing. Cette pratique n'a pas de valeur seule et doit être le fruit d'une réelle élaboration théorique et collective au sein de l'ensemble de l'équipe soignante. 

À travers ce stage il s'agira de permettre aux participants :

  • d’acquérir les repères théorico-pratiques concernant cette technique ;
  • de présenter le dispositif et ses modalités de fonctionnement ;
  • de travailler sur la dimension nécessairement institutionnelle de cette pratique.

CONTENU
apports théoriques

Histoire et processus thérapeutique des packs ou enveloppements humides.
La particularité de cette technique repose sur la mise en jeu du corps, contenu, stimulé, rendu disposnible aux formes archaïques de la symbolisation primaire.
Ces notions seront abordées à partir des travaux de M-A. Woodbury, P. Bovier etM. Brandli, N. Coulon et P. Delion.
Rappels sur les expressions de la vie psychique.
Les enveloppes psychiques, le moi-peau, le schéma corporel et l’image du corps, la dialectique dedans/dehors, contenant/contenu, les fonctions précoces du regard, les rassemblements, les fonctions contenantes, etc.
Ces notions seront abordées à partir des travaux de : D. Anzieu, G. Haag, B. Golse, R. Roussillon, D. Winnicott, W. Bion, etc.

approches pratiques

Les indications : impasses thérapeutiques, trouble du comportement psychomoteur, agitation ou auto-agressivité.
La nécessaire adhésion familiale.
Le dispositif : description du cadre.
La méthodologie et la technique.
Les principes d’intervention : rôle et place des soignants.
La mise en lien des perceptions, des sonorités, des attitudes, des mouvements, des regards et les verbalisations proposées.
L’indispensable travail de reprise et de supervision.
Les conditions institutionnelles nécessaires pour une bonne mise en place de cette technique.

modalités pédagogiques

L'abord des questions théoriques alternera avec des temps d'analyses des pratiques professionnelles réalisés à partir de présentations de séances et d'études de situations.

personnels concernés

L'ensemble des professionnels des secteurs sanitaire et médico-social, du travail social et de l'éducation.

NOMBRE DE PARTICIPANTS
15 personnes maximum

formatrice
Anne Yvonne Lenfant, pédopsychiatre

 

Cette formation pourra être animée in situ pour l'ensemble d'une équipe désireuse de mettre en place des packings. La formatrice peut également superviser des équipes qui utilisent déjà cette technique.


durée :
1 cycle de 2 jours
(1 session de 2 jours)

nombre d'heures : 14 h
dates :
27-28 juin 2019
lieu : Bordeaux Métropole

coût pédagogique : 350 €

Hébergement non assuré par la SOFOR. Une liste d'hôtels sera fournie à l'inscription

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30 juillet 2019

Je vais t'exploser : un éducateur d'un foyer pour handicapés des Pavillons-sous-Bois accusé de maltraitance

 

" Je vais t'exploser " : un éducateur d'un foyer pour handicapés des Pavillons-sous-Bois accusé de maltraitance

Monique se doutait depuis quelques semaines déjà que quelque chose n'allait pas avec son fils Kevin*, âgé de 29 ans, quand elle a reçu une vidéo envoyée anonymement par internet.

https://www.nouvelobs.com

 

30 juillet 2019

Seine-Saint-Denis : des plaintes pour violences au foyer pour handicapés des Pavillons-sous-Bois

 

Seine-Saint-Denis : des plaintes pour violences au foyer pour handicapés des Pavillons-sous-Bois

La vidéo a été envoyée par un anonyme à Monique, mère d'un patient du foyer pour handicapés des Pavillons-sous-Bois. D'après Le Parisien , qui explique avoir pu visionner le document, les images tournées discrètement montrent son fils de 29 ans, autiste, en train de subir des violences.

https://france3-regions.francetvinfo.fr

 

30 juillet 2019

Ici on soigne en tapant ou en shootant aux médicaments : soupçons de violences dans un foyer pour handicapés (93)

 

"Ici on soigne en tapant ou en shootant aux médicaments" : soupçons de violences dans un foyer pour handicapés de Seine-Saint-Denis

Depuis 2016, quatre mères ont porté plainte pour des soupçons de violences au sein d'une maison d'accueil spécialisée de Pavillons-sous-Bois. avec France Bleu Paris Hajera Mohammad Radio France La maison d'accueil spécialisée de Pavillons-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, accueille depuis 2011 une vingtaine de jeunes adultes polyhandicapés, souffrant pour la plupart d'autisme.

https://www.francetvinfo.fr

 

30 juillet 2019

Soupçons de violences dans un foyer pour handicapés des Pavillons-sous-Bois

Mardi 30 juillet 2019 à 2:24 -
Par , France Bleu Paris, France Bleu

Une mère de famille a porté plainte il y a quelques jours après des soupçons de violences commises sur son fils à la Maison d'Accueil Spécialisée des Pavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). L'Agence Régionale de Santé a lancé une inspection.

Monique porte plainte contre la Maison d'Accueil Spécialisée des Pavillons-sous-Bois Monique porte plainte contre la Maison d'Accueil Spécialisée des Pavillons-sous-Bois © Radio France - Hajera Mohammad

 

Tout a commencé par une vidéo qu'elle reçoit fin juin sur son téléphone portable, : un envoi anonyme, comme le raconte Le Parisien. Monique découvre des images tournées en cachette lors d'une sortie extérieure des jeunes de la Maison d'Accueil Spécialisée des Pavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

Une vidéo et des menaces

La mère de famille a choisi d'envoyer Kevin, son fils de 29 ans, autiste, dans cette structure ouverte en 2011 "après quatre années de galère à chercher une place dans un lieu adapté". Jusqu'à présent, elle en était satisfaite mais depuis quelques semaines, son fils "se réveille tôt, est agité, il pleure," "je ne comprenais pas", dit-elle. Avec les images qu'elle découvre et qui la terrifient, elle dit enfin comprendre ce changement de comportement

"Je vais t'exploser"

Un des éducateurs frappe avec un bâton son fils et on l'entend proférer des menaces. "Je vais t'exploser" a su déchiffrer Monique qui a également reconnu les cris de douleurs de Kevin. Elle reçoit également des photos du corps de son fils, plein d'hématomes et avec une trace sur le pied "qui ressemble à une brûlure de cigarette".

Photo hématome sur le corps de Kevin - Radio France
Photo hématome sur le corps de Kevin
© Radio France

Photo hématome sur le corps de Kevin - Radio France
Photo hématome sur le corps de Kevin
© Radio France

D'autres plaintes dans le passé

Quand elle demande des explications à la direction de l'établissement , celle-ci lui aurait répondu que son fils s'est fait ces bleus en se blessant tout seul. Mais Monique n'y croit pas, d'autant que trois autres mamans ont déjà porté plainte et treize signalements ont été transmis à l'Agence régionale de santé (ARS) depuis 2016. Isabelle, maman d'Elodie, a elle aussi constaté des bleus sur le corps de sa fille et elle ne croit pas non plus à l'excuse officielle. "On a dit qu'elle s'était cognée contre des meubles". Elle a porté plainte en avril dernier.

Inspection de l'ARS

Quant à Hélène Ripolli, elle a décidé l'an dernier, de reprendre son fils Arnaud chez elle, tant que l'enquête suite à sa plainte n'aura pas abouti. _"J'attends que le ménage soit fait mais c'est très long"_.

"J'attends que le ménage soit fait" - Hélène Ripolli

Hélène Ripolli a porté plainte contre la MAS de Pavillons-sous-Bois - Radio FranceHélène Ripolli a porté plainte contre la MAS de Pavillons-sous-Bois © Radio France - Hajera Mohammad

La MAS, sollicitée par téléphone, refuse de s'exprimer sur une enquête de police en cours.  Enfin, l'ARS a mené une inspection sur place jeudi dernier et les résultats sont attendus dans les prochaines heures. L'éducateur menaçant dans la vidéo, a été mis à pied. 

30 juillet 2019

Autisme : un potentiel lien avec des niveaux élevés d'œstrogènes chez la femme enceinte

 

Autisme : un potentiel lien avec des niveaux élevés d'œstrogènes chez la femme enceinte

(Relaxnews) - Un taux élevé d'hormones pendant la grossesse pourrait être lié à la naissance d'enfants autistes, suggère une étude anglo-danoise. Ces résultats s'avèrent similaires à une précédente recherche réalisée en 2015 sur le lien entre autisme et hormones sexuelles mâles.

https://www.ladepeche.fr

 

30 juillet 2019

Le lien invisible entre autisme et anorexie

 

Le lien invisible entre autisme et anorexie

de Carrie Arnold, 17 Février 2016 Louise Harrington commençait à se demander si elle ne devenait pas anorexique. Elle savait qu'elle était d'une maigreur effrayante, et elle voulait désespérément prendre au moins 13 kilos. Elle n'avait aucunement le désir de ressembler à un mannequin. Elle n'avait pas la phobie de grossir.

https://blogs.mediapart.fr

 

29 juillet 2019

Création du diplôme universitaire -> Personnes expertes en situation de handicap (PESH)

 

Création du diplôme universitaire "Personnes expertes en situation de handicap"

Cette formation s'adresse aux personnes en situation de handicap, aux accompagnants et aux professionnels travaillant dans les domaines médico-sociaux, sanitaires, sociaux et de l'éducation. Ils pourraient occuper des fonctions telles qu'enseignant des cours de PESH médiateur de santé spécialisé dans le handicap, éducateur thérapeutique en santé, salarié d'une association de défense des personnes en situation de handicap, accompagnant tierce-personne...

https://handicap.paris.fr

 

29 juillet 2019

Les Pavillons-sous-Bois : nouveaux soupçons de maltraitance au foyer pour handicapés

article publié dans Le Parisien

Deux mères de famille ont porté plainte pour violences contre la Maison d’accueil spécialisée (MAS) de la commune. Dans une vidéo, on voit un homme de 29 ans frappé par un salarié de la structure.

 Les Pavillons-sous-Bois, le 24 juillet 2019. Monique a porté plainte contre la MAS pour des violences présumées envers son fils, âgé de 29 ans. Les Pavillons-sous-Bois, le 24 juillet 2019. Monique a porté plainte contre la MAS pour des violences présumées envers son fils, âgé de 29 ans. LP/H.H.



Le 28 juillet 2019 à 15h58

Sur la vidéo filmée en caméra cachée, on aperçoit un homme frapper Kevin* d'un coup de bâton lors d'une sortie en extérieur, le menaçant ensuite en lui disant : « À la MAS, tu vas voir ! » Comme si le pire était à venir.

C'est en découvrant ce film - qu'elle a reçu via un envoi anonyme par Internet - que Monique a décidé de déposer plainte fin juin « pour violences sur une personne vulnérable », contre la Maison d'accueil spécialisée (MAS) des Pavillons-sous-Bois.

Cette structure associative héberge des adultes en situation de grande dépendance, car atteints de troubles envahissants du développement. Le fils de Monique, 29 ans, souffre de troubles du spectre autistique.

« Il disait : Pas la MAS ! pour montrer qu'il ne voulait pas y retourner »

« Lorsque j'ai reçu cette vidéo, j'étais déjà inquiète car j'avais remarqué que Kevin avait des bleus en rentrant à la maison le week-end du 22 juin, raconte-t-elle. Ce n'était pas la première fois. Je l'ai emmené chez le médecin qui lui a prescrit 10 jours d'ITT (incapacité totale de travail). »

La Maison lui explique alors qu'il s'était fait ça seul, en s'énervant contre une table. « On m'a dit qu'il était facilement marqué à cause de ses problèmes de plaquettes sanguines. J'ai trouvé cela bizarre. Et Kevin criait beaucoup. Il disait : Pas la MAS ! pour montrer qu'il ne voulait pas y retourner. »

Ce qui a également choqué Monique dans cette vidéo - que nous avons pu visionner - c'est le comportement des autres membres de la structure qui ne font rien pour empêcher les coups. Une voix conseille seulement à Kevin, plutôt agité, de se calmer : « Il va te taper sinon ! »

Une deuxième résidente avec des bleus

« On ne sait pas s'ils ne disent rien car ils ont peur ou si c'est une pratique courante ? » s'interroge cette mère de quatre enfants.

Car l'établissement a déjà été visé par d'autres plaintes par le passé. En avril, Isabelle Casteret l'a également attaqué pour « violences habituelles sur personne vulnérable », après avoir constaté à plusieurs reprises des bleus sur le corps de sa fille de 29 ans, Elodie.

« La Maison l'a justifié en disant qu'elle se blessait en sautant sur un nouveau canapé… J'ai du mal à y croire. En plus, ils sont censés choisir du mobilier adapté à nos enfants », rappelle-t-elle.

L'ARS a inspecté les lieux jeudi

Mi-juillet, elle a ensuite récupéré sa fille avec des griffures. Là encore, on lui explique qu'elles auraient été causées par un autre résident. « Comme si personne n'était assez compétent pour surveiller et s'occuper de nos enfants », souligne-t-elle.

Les deux mères ont alerté l'Agence régionale de santé (ARS). Contactée, celle-ci indique que le site a été inspecté jeudi et qu'elle « prendra dès la semaine prochaine des mesures en conséquence ». Sans révéler lesquelles pour l'instant, l'inspection étant trop récente.

D'après la mère de Kevin, l'employé ayant frappé son fils aurait été mis à pied. Mais de son côté, la MAS indique « n'avoir rien à déclarer sur une enquête de police en cours ».

*Le prénom a été modifié

UNE ENQUÊTE TOUJOURS EN COURS APRÈS UNE PLAINTE DÉPOSÉE EN 2018

En juillet 2018, une plainte pour « violences habituelles sur personne vulnérable » avait déjà déposé contre la Maison d'accueil spécialisée des Pavillons-sous-Bois.

C'est Hélène Ripolli, retraitée, qui avait lancé cette procédure après des maltraitances présumées envers son fils Arnaud. La procédure évoquait divers faits : griffures inexpliquées, fracture de l'annulaire gauche et brûlure au 2nd degré.

L’an dernier, Hélène Ripolli avait déjà porté plainte contre l’établissement. LP/H.H. L’an dernier, Hélène Ripolli avait déjà porté plainte contre l’établissement. LP/H.H.  

« L'enquête est toujours en cours, mais rien ne semble avoir changé dans l'établissement depuis », dénonce Hélène Ripolli, qui garde désormais son fils à la maison.

Elle a toutefois fait en sorte que son fils puisse conserver une place dans la structure si elle souhaite, un jour, le réinscrire. Et d'insister : « J'espère l'y remettre quand le grand ménage aura été fait dans les pratiques. Ce n'est pas aux victimes de partir ! »

28 juillet 2019

Autisme - Une étude sur le microbiome déclenche une réaction rapide de contestation

Autisme - Une étude sur le microbiome déclenche une réaction rapide de contestation

Une étude sur le microbiome a fait l'objet d'une forte médiatisation en avril, par exemple : Autisme : le transfert de microbiote intestinal montre son efficacité.

https://blogs.mediapart.fr

 

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