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"Au bonheur d'Elise"

2 juillet 2019

Autisme. Le long combat d’une famille pour obtenir une place dans un établissement adapté

article publié dans Ouest France

Moment de complicité et de tendresse entre Sacha, 13 ans, et son père Romuald.

Moment de complicité et de tendresse entre Sacha, 13 ans, et son père Romuald. | OUEST-FRANCE


 

Depuis un an, Sacha, un adolescent autiste, attend une place dans une structure spécialisée. Grâce à la solidarité de ses collègues cheminots, Romuald, son père, a pu quitter son travail pendant une année pour devenir aidant familial à domicile. Et veiller sur Sacha. Au côté de Nadia, son ex-épouse, il se bat pour que leur enfant ait accès à une prise en charge médico-éducative. « À ce jour, on n’a aucune solution pour la rentrée. »

« Depuis un an, je suis à la fois son orthophoniste, son éducateur, son instit’… Et surtout son papa. » Romuald Tinant est le père de Sacha, un adolescent autiste, qui, « depuis presque trois ans », est sur liste d’attente pour une admission en Institut médico-éducatif (IME). L’année dernière, ce contrôleur SNCF de 42 ans a pu bénéficier d’« une suspension de 12 mois de (son) contrat de travail » pour devenir aidant familial auprès de son fils.

« Je dois reprendre mon activité dans moins d’un mois, poursuit-il. À ce jour, je n’ai aucune solution d’accueil en établissement adapté pour la rentrée de Sacha, en septembre. » Séparés, Romuald Tinant et Nadia, son ex-épouse, ont la garde alternée de Sacha. « En détresse » et avec le sentiment de « ne pas être écoutés », ils mènent, ensemble, « un combat » pour que leur fils ait accès au « droit fondamental à l’éducation ». Ce père considère que « la France est hors-la-loi face à Sacha ».

Un parcours hospitalier de 6 à 12 ans, mais après ?

Dans son appartement du Petit-Fougeray, une commune au sud de Rennes, Romuald Tinant revient sur les premières années de son « Titi », un p’tit nom qui déborde de tendresse. « Nous avons constaté qu’à l’âge de deux ans, Sacha ne s’exprimait pas. Qu’il avait des difficultés à manipuler ses jouets… » Très rapidement, « on a suspecté l’autisme ». Scolarisé en maternelle jusqu’à 6 ans, Sacha n’a « pas acquis le langage oral, ni les bases ordinaires » de la relation aux autres.

À cet âge-là, Sacha est « déscolarisé » ; il est admis dans le service d’« un hôpital de jour », une antenne du centre Guillaume-Régnier, dans une ville de l’est du département. « Un parcours hospitalier »« l’action éducative est vite mise de côté », estime et regrette Romuald Tinant. Un accueil qui n’est possible que « jusqu’à l’âge de 12 ans ».

Au départ, « la prise en charge a été importante », reconnaît le père. Dans les dernières années, en hôpital de jour, « c’était un accueil à mi-temps ». Sa mère a alors « arrêté de travailler », son père a « réduit (son) activité ». Parce qu’il n’existait « pas de dispositif pour prendre le relais à domicile ». En 2016, « on a commencé à rechercher une place en IME », se souvient le père. Des inscriptions dans une demi-douzaine d’établissements. Il y a « partout de longues listes d’attente, une attente qui peut aller jusqu’à cinq ans ».

Un élan impressionnant de solidarité cheminote

L’an passé donc, aux 12 ans de Sacha, il n’y avait « plus qu’une solution : le maintien à domicile ». Touchés par ce que vivait leur collègue, les cheminots lui ont fait don de l’équivalent « d’une année de jours de repos », avec l’accord de la SNCF, son employeur, dans le cadre de la loi Mathys. « Un élan impressionnant de générosité et de solidarité », insiste Romuald Tinant.

Au quotidien, une semaine sur deux, Romuald Tinant veille sur son fils. « Je le lave, je lui coupe sa viande… » Une attention de tous les instants. Jour et nuit. « J’ai le sentiment que l’État considère que c’est une solution… » Que cet adolescent ne soit pas accueilli dans une structure adaptée « ne semble déranger personne », déplore Romuald Tinant.

« Je vais reprendre le travail, dans un mois, dit-il. Une association me promet que quelqu’un viendra assister mon fils pendant mon absence. » Mais l’essentiel n’est pas là, pour Romuald Tinant. « Sacha doit absolument être accueilli dans un établissement spécialisé » pour une prise en charge « médico-éducative ». Qui favorise la « sociabilisation » de ce jeune garçon qui ne communique pas par la parole. « On a déjà perdu un temps phénoménal… »

Pour « faire respecter ce droit fondamental » de l’enfant, Romuald Tinant vient de contacter le représentant départemental du Défenseur des droits. « Qu’a fait Sacha pour que (la société) lui refuse tous les droits de n’importe quel autre enfant ? C’est comme si on demandait la lune… » Il n’exclut pas de mener une action en justice contre l’État. Il a également ouvert une cagnotte sur internet.

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29 juin 2019

Demandez à rencontrer l'AESH de votre enfant avant la rentrée ...

29 juin 2019

Des champions comme les autres

 

Des champions comme les autres

Les 21 et 22 juin, le stade Jean-Delbert de Montreuil accueillait les championnats de France d'athlétisme sport adapté. Deux jours de dépassement de soi, de performances, de déceptions, de joies, de fatigue et de bonheur. Tous les athlètes présentaient une déficience intellectuelle ou un trouble (...)

https://lemag.seinesaintdenis.fr

 

29 juin 2019

Microbiote intestinal (flore intestinale) | Inserm - La science pour la santé

 

Microbiote intestinal (flore intestinale) | Inserm - La science pour la santé

Notre tube digestif abrite pas moins de 1012 à 1014 micro-organismes, soit 2 à 10 fois plus que le nombre de cellules qui constituent notre corps. Cet ensemble de bactéries, virus, parasites et champignons non pathogènes constitue notre microbiote intestinal (ou flore intestinale).

https://www.inserm.fr

 

29 juin 2019

LGBTQI+ et Autisme - vivre entre les genres

 

LGBTQI+ et Autisme - vivre entre les genres

Les personnes trans' et autistes vivent leur genre en marge des attentes de la société, ou rejettent totalement la distinction hommes-femmes. Nombreuses sont celles qui réinventent alors la manière de définir leur identité, et ce que ça signifie d'être autiste. Un article de "Spectrum News".

https://blogs.mediapart.fr

 

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29 juin 2019

Stonewall 50 ans - LGBTQI+ et autisme

27 juin 2019
Par Blog : Le blog de Jean Vinçot

Le début il y a 50 ans du mouvement de libération gay est une bonne occasion de lier autisme et LGBTQI+. En mettant en lumière les textes de Jim Sinclair.

 

Il y a 50 ans, dans la nuit du 27 au 28 juin 1969, les gays que la police de New York voulait rafler comme à l'habitude dans ce bar/dancing où il était possible de danser un slow entre personnes du même sexe se sont révoltés et ont enfermés dans le bar la police. Plusieurs nuits d'émeute ont suivi.

Il y a quelques jours, Mediapart a commencé à rappeler l'évènement. Et, "en même temps", sur Facebook, le Collectif intersexes et allié.e.s a diffusé l'information sur la chaîne youtube de mischanomalie : "C'est quoi intersexe ?"

C'est quoi intersexe ? © Mischanomalie

Dans ces circonstances, il était impossible de ne pas parler de JIM SINCLAIR, la première personne autiste qui a pris la parole au nom des personnes autistes ... et qui est intersexe.

Sur le site ou le forum d'Asperansa, vous trouverez par exemple des textes de Jim Siclair :

Une première explication du titre à partir d'un article de Libération, site de non-référence sur l'autisme :

  • comme lesbienne. Une femme qui a des relations sexuelles avec une femme. 
  • G comme gay. Un homme qui a des relations sexuelles avec un homme
  • B comme bi. Une personne qui a des relations sexuelles avec un homme ou avec une femme.
  • T comme trans. Une personne née homme ou née femme et qui ne se sent pas appartenir à ce genre. «Le terme transsexuel-le est parfois utilisé pour désigner plus spécifiquement les personnes trans opéré-e-s. Les personnes non-opéré-e-s peuvent être appelé-e-s trangenres. Pour éviter d’instaurer une hiérarchie, on préférera le terme personnes trans, qui permet d’inclure la multiplicité des parcours et des identités», détaille l’AJL, dans son «kit à l’usage des rédactions».
  • Q comme queer. Sa définition est un peu plus floue, mais le terme est finalement très simple à comprendre : une personne se dit queer quand elle ne se reconnaît pas dans la sexualité hétérosexuelle, ou ne se sent pas appartenir à un genre défini. 
  • I comme intersexe. Les personnes intersexes ne sont nées ni homme ni femme. Il existe plusieurs situations qui peuvent mener à l’intersexuation. Gaëtan Schmitt par exemple, que Libération avait rencontré en 2017, est né avec un micropénis et un vagin rudimentaire. En France, environ 200 enfants seraient concernés sur les 800 000 naissances annuelles. 
  • A comme asexuel. «Les personnes asexuelles ne ressentent pas le besoin de s’engager dans des relations sexuelles», explique l’association pour la visibilité asexuelle. Elles peuvent avoir des relations amoureuses mais revendiquent le droit à ne pas ressentir d’attirance physique.  
  • + comme : et tous les autres. 

 Sur ces sujets, j'ai entendu venant des parents de personnes autistes ou de personnes autistes :

  • "il faut les castrer"
  • "tu penses être homo ? Où est le problème ? C'est la mode."
  • "OK, assois-toi" - autrement dit, çà ne suffit pas que tu sois autiste, tu dis que tu as une orientation sexuelle différente de la normalité, est-ce que tu en en sûr, eh bien si c'est le cas, on fera avec, mais ne nous emballons pas (en pensant "comme si l'autisme ne suffisait pas...").

 Faut-il dépsychiatriser l'autisme ?

Pourquoi pas ? L’homosexualité a été retirée du DSM II en 1973, grâce à une coalition des psychiatres non-psychanalystes et des psychiatres gays, par référendum. Il y a eu des manifs avant pour exiger ce retrait.

Voir : Robert Spitzer et le diagnostic homosexualité du DSM-II Michel Minard Dans Sud/Nord 2009/1 (n° 24). A noter qu'il est question du trouble "perturbation de l'orientation sexuelle" et qu'il est quand même question de soigner ceux qui veulent en changer.

Chez nous, il a fallu attendre 1992 pour que l'homosexualité soit retirée de la liste des maladies mentales.

Et 1982 pour que les relations sexuelles entre mineurs ne soient plus punissables pénalement.

Le syndrome de Rett et le trouble désintégratif de l'enfance ont été retirés en 2013 de la catégorie TED/TSA par les psychiatres américains dans le DSM 5.

La situation actuelle des diagnostics n'est donc pas éternelle.

Mais il faut se poser la question de l'objectif. Si le mouvement de la neurodiversité a accepté aux USA la fusion des différents diagnostics dans le trouble du spectre de l'autisme, c'est que cela confortait le droit à un accompagnement pour tout le spectre, alors que, par exemple, certains états ne finançaient aucun soin pour le syndrome d'Asperger.

Quelles modifications de la personne autiste ?

Vous verrez dans les textes de Jim Sinclair par rapport à l'intersexuation des problèmes qui se posent encore aujourd'hui.

Quels sont les médicaments possibles ?

Des manipulations génétiques sont-elles justifiées ?

Qu'est-ce qui est irréversible ?

Qu'est-ce que les parents (et médecins) ont le droit de faire ?


Celebrants outside the Stonewall Inn. From “Art After Stonewall, 1969-1989,” at the Grey Art Gallery. © Fred McDarrah/Getty Images, via Pavel Zoubok Gallery
Celebrants outside the Stonewall Inn. From “Art After Stonewall, 1969-1989,” at the Grey Art Gallery. © Fred McDarrah/Getty Images, via Pavel Zoubok Gallery

Le dossier qui va suivre comportera :
  •  - des traductions des articles de Jim Sinclair sur l'intersexuation;
  •  - un article de Spectrum News sur l'autisme et la "dysphorie de genre":
  •  - les résultats du sondage d'Asperansa sur la question notamment de l'orientation sexuelle.

Pour l'instant, je ne suis pas en mesure d'aller plus loin sur le sujet.

27 juin 2019

Le choix du moment des traitements de l'autisme peut être la clé de leur succès.

 

Le choix du moment des traitements de l'autisme peut être la clé de leur succès.

spectrumnews.org Traduction de : " Timing of autism treatments may be key to their success" par Jessica Wright / 20 juin 2019 Le moment du traitement est crucial pour les troubles liés à l'autisme - et plus encore pour certains troubles que pour d'autres, selon deux nouvelles études chez la souris 1,2.

https://blogs.mediapart.fr

 

26 juin 2019

Vademecum sur la souffrance psychique des élèves : vers un flicage intégral ?

 

Vademecum sur la souffrance psychique des élèves : vers un flicage intégral ?

Le ministère de l'Education Nationale a publié en mai 2019 un vademecum Repérer et orienter les élèves en situation de souffrance psychique. Au départ à priori une intention louable : repérer les signes de souffrance des élèves (violences sexuelles, harcèlement, problématique d

https://blogs.lexpress.fr

 

26 juin 2019

Roche-la-Molière accueille la première classe de primaire pour enfants autistes dans la Loire

 

Roche-la-Molière accueille la première classe de primaire pour enfants autistes dans la Loire

Éducation Une classe adaptée pour enfants autistes sera créée à la rentrée prochaine dans l'école Jean-Yves-Cousteau de Roche-la-Molière (Loire). Elle permettra à une dizaine d'enfants venus de tout le bassin stéphanois de suivre une scolarité en milieu ordinaire.

https://www.francebleu.fr

 

26 juin 2019

La stimulation, thérapeutique pour les personnes autistes, mérite d'être acceptée.

25 juin 2019
Par Blog : Le blog de Jean Vinçot

Les comportements rythmiques et répétitifs sont une caractéristique de l'autisme. Des experts ont considéré que cela entravait l'apprentissage. Ces comportements apparaissent efficaces, et une étude chez des adultes autistes le confirme.

 

Lessive d'autiste © Luna TMG
Lessive d'autiste © Luna TMG

spectrumnews.org  Traduction de "Stimming, therapeutic for autistic people, deserves acceptance"
par Steven Kapp / 25 juin 2019

Steven Kapp © Spectrum News Steven Kapp © Spectrum News

Expert : Steven Kapp - Chercheur associé, Université d'Exeter

Les comportements rythmiques et répétitifs sont une caractéristique de l'autisme. Les battements de mains, les mouvements circulaires, le balancement du corps, les vocalisations comme les grognements et les marmonnements, et d'autres habitudes peuvent être inquiétants pour les personnes qui ne les connaissent pas bien. Les scientifiques et les cliniciens s'interrogent depuis longtemps sur la signification de ces comportements et sur la façon d'y réagir.

Pendant de nombreuses années, les experts ont pensé que les mouvements répétitifs résultaient de privations, voire de traumatismes, et qu'ils entravaient l'apprentissage. Le psychologue Ole Ivar Lovaas, un des premiers spécialistes de l'autisme, les aurait qualifiés de " comportement poubelle ".1 Il a fait de la suppression de ces habitudes une priorité. Lovaas et ses disciples ont soumis à des chocs électriques, crié, secoué et giflé des enfants autistes 2. D'autres ont prescrit des antipsychotiques et d'autres stupéfiants. Même dans les paradigmes de traitement parfois plus doux d'aujourd'hui, les thérapeutes forment souvent les enfants à avoir des " mains tranquilles " plutôt que des mains qui battent librement des ailes 3.

Mais de plus en plus de preuves suggèrent que les comportements répétitifs ont été mal compris - et qu'ils peuvent en fait être incroyablement utiles. Mes collègues et moi avons constaté que ces comportements donnent aux personnes autistes un sentiment de contrôle, les aidant à faire face à des stimuli externes écrasants, et une façon de calmer et de communiquer leur humeur. D'un autre côté, de nombreuses personnes autistes disent que le fait d'adopter des comportements répétitifs leur donne l'impression d'être des parias sociaux.

Les adultes autistes ont défendu leur droit à ces comportements. Réclamant le terme technique " comportements d'auto-stimulation " comme " stimming ", ils ont des blogs, des vlogs (journaux vidéo) et des livres qu'ils publient eux-mêmes et qui révèlent comment cela les aide à faire face 4. La société doit prendre les devants et accepter ces comportements en comprenant leurs avantages.

Une émotion incontrôlable

Les débats théoriques tournent autour de la raison pour laquelle les personnes autistes sont stimulées, de nombreux experts estimant que ces comportements sont sans but. Dans une étude publiée plus tôt cette année, mes collègues et moi avons interviewé 31 adultes autistes au sujet de leur comportement en matière de stimming 5. Il s'agit du premier article révisé par des pairs dont j'ai connaissance qui a permis de recueillir des données approfondies sur l'agitation directement auprès de personnes autistes.

L'une de nos constatations les plus remarquables est que même si de nombreux participants ont dit que leurs stimuli sont automatiques et incontrôlables, aucun ne les déteste de façon constante. La plupart des gens ont décrit les comportements comme calmants, et personne n'a contredit ce fait pour les stimuli qui ne causent pas de blessures.

Une autre conclusion clé est que les stimuli sont une réaction à une surcharge sensorielle (comme une pièce bruyante) ou à des pensées dominantes (comme l'anxiété au travail). Que la source soit le monde extérieur ou l'esprit d'une personne, le résultat est un état que nous appelons " émotion incontrôlable ". Les personnes autistes peuvent être submergées par les sensations, les nouvelles informations et leurs propres pensées. Les participants à l'étude nous ont dit que l'agitation apaise ces sentiments intenses et les aide à retrouver un sentiment de contrôle.

"Cela métamorphose en quelque sorte tout ce qui est dans votre corps pour aller à cette vitesse ", a dit un participant masculin, " alors ça aide en quelque sorte à tout réprimer ".

Le stimming sert aussi parfois de moyen pour les gens de communiquer leurs humeurs. Les participants ont dit qu'ils stimulent parfois par joie ou excitation et d'autres fois par anxiété ou ennui, mais que l'émotion colore le comportement. Par exemple, un battement des mains qui reflète un état émotionnel positif implique souvent de tendre les bras vers l'extérieur et de faire un mouvement d'agitation, alors qu'en raison de la détresse, les personnes autistes ont tendance à garder leurs mains et leurs bras près du torse.

Les participants ont rapporté que certains membres perspicaces de la famille et des amis proches savaient "lire" leurs émotions en observant les nuances de leurs comportements stimulants. Il est évident qu'une telle compréhension est la clé de l'acceptation sociale de l'agitation.

Briser les règles

Enfin, la plupart des participants ont dit avoir été confrontés au jugement social et au rejet en raison de leurs agitations. Beaucoup d'entre eux se sentaient régulièrement exclus de la société et pensaient qu'ils étaient perçus comme bizarres ou immatures.

En réponse au rejet, les participants ont caché leurs stimuli (par exemple, sous un bureau), les ont remodelés (par exemple, en remplaçant les battements de mains par des activités comme le tennis et les échecs qui engagent les mains et les bras) et les ont réprimés (en se remuant seulement quand ils étaient seuls ou autour des gens qui les acceptaient).

L'une des participantes à notre étude s'est souvenue qu'enfant, elle aimait faire des pirouettes et des balançoires, mais qu'elle s'est rendu compte plus tard que ces comportements sont inacceptables. "En fait, c'est encore merveilleux s'il n'y a personne et que je peux sauter, ou si je peux tourner, et c'est comme si j'enfreignais les règles ", dit-elle.

La suppression des stimuli est loin d'être bénéfique, a montré notre étude. L'effort demande beaucoup d'énergie et donne aux gens l'impression, selon les mots d'une autre participante, d'être "plus sur les nerfs". Les éducateurs ont souvent considéré les stimuli comme une distraction, mais de nombreuses personnes autistes disent que c'est le contraire.

Les stimulations sont l'équivalent du griffonnage, disent-ils, libérant l'esprit pour qu'il puisse se concentrer sur d'autres choses.

Néanmoins, les tentatives thérapeutiques visant à éliminer l'agitation demeurent courantes. L'approche est malavisée parce qu'elle prive les gens d'un moyen essentiel d'adaptation. Une mise en garde : certaines formes d'agitation, comme les coups à la tête, sont nocives et justifient un traitement délicat et concerté. Aucun participant ne voulait s'infliger des stigmates d'automutilation, qui étaient involontaires.

Les mains bruyantes

J'espère qu'une plus grande sensibilisation aux expériences des personnes autistes en matière d'agitation rendra plus acceptés les comportements répétitifs tels que le claquement de doigts ou le couinement - non seulement dans les salles de classe mais aussi dans les supermarchés, les cinémas et tous les lieux publics.

Le mouvement de la neurodiversité, qui célèbre l'autisme à la fois comme une façon d'être et un handicap à accepter et à soutenir, a adopté la stimming. Le cri de ralliement provocateur est " mains bruyantes"4 . Stimtastic, qui vend des jouets stimulants et des bijoux à croquer, et Stim Your Heart Out, un projet de danse qui encourage l'agitation dans la société en général, font partie des ressources de Stimming.

La façon d'aider les personnes autistes n'est pas de les décourager de remuer, mais de s'attaquer à certaines raisons de leur stimulation : la surcharge ou la détresse sensorielle. Nos participants ont mentionné plusieurs modifications environnementales, y compris des bouchons d'oreilles et des chapeaux à bord pour réduire l'apport sensoriel, des milieux qui répondent aux besoins des personnes autistes ou des horaires qui comprennent des pauses. Des données empiriques suggèrent que lorsque l'agitation n'est pas suffisante pour soulager le stress, les personnes autistes pourraient souhaiter prendre des médicaments calmants ou suivre une formation sur l'autorégulation émotionnelle.

Les recherches préliminaires que j'ai faites suggèrent qu'il y a despoints communs entre l'agitation et la " bougeotte " [fidgeting] que font les personnes neurotypiques. En fin de compte, il se peut que tout le monde remue, d'une façon ou d'une autre. Reconnaître ce fait pourrait faciliter l'acceptation.

Steven Kapp est chercheur universitaire en autisme et neurodiversité à l'Université d'Exeter au Royaume-Uni.

Références:

  1. Silberman S. (2015) Neurotribes: The legacy of autism and the future of neurodiversity. New York, NY: Penguin
  2. Grant A. (1965) Screams, slaps, and love. Life (pp. 87–97) Full text
  3. Richter Z.A. (2017) Melting down the family unit: A neuroqueer critique of table-readiness. In M. Rembis (Ed.), Disabling domesticity (pp. 335-348) New York, NY: Palgrave Macmillan
  4. Bascom J. (2012) Loud hands: Autistic people, speaking. Washington, D.C.: Autistic Self Advocacy Network
  5. Kapp S.K. et al. Autism Epub ahead of print (2019) PubMed

Que vient faire le fil à linge dans l'illustration de ce texte ?. Vous ne serez pas étonnés d'apprendre qu'il s'agit de la lessive de mon voisin autiste, soigneusement alignée, et immortalisée par Luna TMG.

Quand il était petit, il ne faisait pas de flapping (battement de mains). Il se bagarrait beaucoup dans la cour de récréation. C'était simple, il suffisait de lui susurrer un mot se terminant par "erb" pour qu'il parte en vrille.

Arrivé en 6ème, il était bien décidé à ne pas se se faire remarquer et à ne pas enclencher la "dynamique" destructrice qu'il avait connu quand il était en CLIS (ULIS) ou en classe ordinaire. Mais il s'est mis à faire du flapping. Il en avait bien évidemment besoin pour tenir pendant la journée de collège. Mais, pour ne pas se faire repérer, il allait dans les toilettes.

Depuis que je suis tombé dans l'autisme, en 2004, avec le diagnostic de ma fille, j'ai souvent entendu le Dr Eric Lemonnier, dans les groupes de paroles mensuels qu'il animait au CRA, expliquer que ces comportements répétitifs n'étaient pas à réprimer, seulement à les rendre socialement plus acceptables parfois.

Il a été ensuite remplacé par un professeur de pédopsychiatrie (je ne comprends pas pourquoi le gouvernement veut en augmenter le nombre, quand on voit le style de certains qui sont nommés). Voilà-t-il pas que notre cher homme vient assister à la première séance de la formation des aidants familiaux (mesure du 3ème plan autisme). Une participante demande ce qu'il faut faire en cas de flapping. Je donne cet exemple de notre lascar de 6ème. Je précise ensuite qu'il est donc utile qu'un collégien autiste puisse s'isoler, et que cela peut être bien sûr aux toilettes, mais aussi dans une autre pièce, comme un local derrière le bureau du CPE, une petite pièce au CDI ou à l'infirmerie.

Mais pour notre professeur, l'important, c'est que le flapping se déroule dans un "lieu où on expulse". Et il précise : "le lieu du caca".

Quel soulagement qu'il n'ait plus jamais mis les pieds dans ses formations pour aidants familiaux !

Un autre exemple concerne une personne autiste embauchée dans un CRA (centre de ressources autisme). Les locaux du CRA sont malheureusement dans un hôpital psychiatrique.

Cette personne a l'habitude de sortir en trombe du restaurant du personnel de l'HP. Mauvaise pioche ! On risque de la confondre avec les clients. Le cadre supérieur de santé va donc recadrer.

C'est une chose de ne pas sortir en trombe. L'effort doit porter sur un petit moment.

Il y a des pelouses et des arbres dans l'HP. Pour récupérer, la personne autiste aura besoin de courir dans le parc d'une certaine façon, de tourner autour des arbres.

Cela, c'était impossible à l'enlever à la personne autiste. Tant pis si elle peut être confondue avec les clients ... Ce n'était pas évident pour des personnels de l'HP de travailler avec des personnes qui étaient considérées comme étant de l'autre côté de la barrière.

Mais c'était possible pour des membres du CRA d'accepter ce comportement atypique de leur collègue autiste. Ce qui est acceptable dans un CRA doit aussi être acceptable dans la société.

25 juin 2019

ÉPILEPSIE : Apaiser les mitochondries pour éviter les crises

Actualité publiée il y a 12 heures 54 min 17 sec
Neuron
Il s’agit de calmer le cerveau en régulant l’activité mitochondriale.

Cette équipe de l’Université de Tel Aviv ouvre la voie à un traitement innovant de l'épilepsie en ciblant les mitochondries de l’hippocampe impliquées dans les pics d’activité cérébrale en cause dans les crises. La découverte de ce nouveau mécanisme mitochondrial responsable de la régulation de l'activité cérébrale dans l'hippocampe, documenté dans la revue Neuron, va servir de base au développement de nouveaux antiépileptiques qui vont abaisser les points de réglage déréglés. Un espoir pour les 30 à 40% des patients atteints d'épilepsie, qui ne répondent pas aux traitements existants, dont les enfants atteints du syndrome de Dravet, dont environ 20% meurent des suites de leur maladie.

D’ailleurs, un médicament couramment utilisé pour traiter la sclérose en plaques pourrait même, « après quelques modifications » être utilisé dans cet objectif, pour traiter les patients atteints d'épilepsie, explique l’auteur principal, le Pr Inna Slutsky de la Faculté de médecine Sackler et de l'Université de Tel Aviv.

Cibler le mécanisme qui régule l'activité des circuits neuronaux

Une pièce d'un puzzle qui avait jusque-là échappé aux scientifiques : Quel est le mécanisme qui maintient les points de réglage de l'activité des circuits neuronaux ? Si jusqu’ici on ignorait comment les circuits neuronaux maintiennent une activité stable dans un environnement en constante évolution, ces travaux commencent à répondre à la question : les chercheurs identifient en effet un mécanisme homéostatique qui agit comme une sorte de thermostat des circuits neuronaux, ce qui assure le retour à un point d’homéostasie après chaque événement augmentant ou diminuant l'activité cérébrale.

Un gène au rôle clé dans la condition métabolique épileptique :  l'épilepsie est caractérisée par des modifications significatives de l'activité métabolique du cerveau. Pour caractériser ces changements métaboliques, les chercheurs ont analysé, à l’aide d’un modèle métabolique informatique, les informations génétiques de patients épileptiques figurant dans de grandes bases de données. L’objectif était de pouvoir identifier les gènes qui transforment le métabolisme de l’état épileptique en un état sain ou homéostatique. L’équipe identifie ainsi un gène particulier, DHODH, localisé dans la mitochondrie, la source d'énergie de la cellule. Ils montrent que l'inhibition de DHODH par un médicament (Tériflunomide, approuvé pour le traitement de la SEP) permet de calmer et de stabiliser l'activité neuronale, sans altérer les mécanismes naturels d’homéostasie. Or, il se trouve que DHODH joue un rôle majeur dans la condition métabolique créée par le régime cétogène, un régime pauvre en glucides et en lipides et riche en protéines, qui permet de réduire l'incidence des crises.

La preuve in vitro : sur des lignées de cellules cérébrales saines in vitro, l’équipe montre que le tériflunomide inhibe de manière significative l'activité neuronale, quels que soient ses effets immunosuppresseurs. Des réseaux de neurones exposés au médicament pendant plusieurs jours présentent ainsi une inhibition permanente de l’hyperactivité neuronale, mais sans aucun signe de compensation. Car les mécanismes homéostatiques sont toujours actifs avec l'inhibition de DHODH, en dépit du nouveau réglage à la baisse de l’activité cérébrale.

La preuve in vivo : le même médicament montre les mêmes effets sur 2 modèles souris d’épilepsie : les deux modèles montrent un retour à une activité cérébrale normale, ainsi qu'une diminution spectaculaire de la gravité des crises d'épilepsie. En particulier, le médicament élimine une surcharge de calcium dans les mitochondries, caractéristique de l'épilepsie et de nombreuses maladies neurodégénératives.

C’est donc la découverte d’un nouveau mécanisme mitochondrial responsable de la régulation de l'activité cérébrale dans l'hippocampe, qui pourrait servir de base au développement de nouveaux médicaments antiépileptiques.

 

Bref, il s’agit de calmer le cerveau en régulant l’activité mitochondriale.

Accueil

 

Source : Neuron April 29, 2019 DOI: 10.1016/j.neuron.2019.03.045 Mitochondrial Regulation of the Hippocampal Firing Rate Set Point and Seizure Susceptibility

Plus sur l’Epilepsie sur Neuro Blog

Cette actualité a été publiée le 25/06/2019 par Équipe de rédaction Santélog

25 juin 2019

Maison de répit : enfin un lieu pour souffler !

article publié sur Hizy

 

Équipe éditoriale
Maison de répit : enfin un lieu pour souffler !
La première Maison de répit de France est située à Tassin-la-Demi-Lune (69) ©France-repit

Brigitte Macron et Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat chargée de personnes handicapées, ont inauguré le 18 juin dernier la première Maison de répit de France. Un lieu unique pour reprendre des forces, ouvert toute l’année aux enfants et aux adultes malades ou en situation de handicap et à leurs proches.

La Maison de répit située à Tassin-la-Demi-Lune (69), accueille des enfants et des adultes malades ou en situation de handicap de moins de 60 ans et leurs proches aidants pour des séjours de répit tout au long de l’année. Quand on sait que l'accompagnement d'un proche dépendant en raison de sa maladie ou de son handicap concerne plus de 8 millions de personnes, des lieux comme celui-là, il en faudrait un peu partout en France. En attendant, c’est dans la Métropole de Lyon que le concept est testé depuis cet automne.

Un lieu apaisant, au cœur d’un grand parc

« Ce n'est pas du tout un fonctionnement hospitalier, a déclaré Brigitte Macron lors de l’inauguration le 18 juin 2019. On est presque dans une maison de vacances. Il y a un spa, les lits, vous ne voyez pas qu’ils sont médicalisés. La maladie n'est pas gommée, elle est là mais on peut l'oublier et vivre normalement. »

Situé dans un parc boisé d’un hectare, cet établissement est destiné à prévenir les situations d’épuisement des aidants. Il est ouvert aux habitants de la Métropole de Lyon et a déjà permis 450 séjours de personnes malades ou en situation de handicap pour quelques jours, une semaine ou plus.

Des médecins et des psychologues  

Médecins, infirmiers, assistants sociaux, psychologues interviennent à la demande des résidents pour parler de problèmes de santé, mais aussi d’organisation, de fatigue, d’épuisement. Une équipe mobile est aussi prévue pour des interventions gratuites à domicile.

La Maison de répit est un projet soutenu par l’Agence régionale de santé et financé grâce au mécénat, à des subventions de la Métropole de Lyon et de la Région pour un montant total de 5,5 millions d’euros. Il est porté par la Fondation France Répit en lien avec la fondation OVE.

Plus d’info sur www.maison-repit.fr

24 juin 2019

Phénotype élargi de l'autisme : ses implications sur l'étiologie et le traitement 2/3

 

Phénotype élargi de l'autisme : ses implications sur l'étiologie et le traitement 2/3

La présence de traits liés à l'autisme a été bien documentée dans des membres non diagnostiqués de la famille de personnes autistes : déficiences légères en compétences sociales et de communication, similaires à celles présentées par les personnes autistes, mais présentées à un degré moindre.

https://blogs.mediapart.fr

 

23 juin 2019

Autisme et trouble de l’attention : répercussions différentes pour la santé mentale

23 juin 2019
Par Blog : Le blog de Jean Vinçot

La schizophrénie est 14 fois plus fréquente chez les adultes autistes que dans le reste de la population, mais ce n'est pas le cas dans le TDAH - contrairement aux addictions. Les résultats d'une étude norvégienne.

 

L’autisme et le trouble de l’attention n’ont pas les mêmes répercussions pour la santé mentale

de Hannah Furfaro  /  6 Juin 2019

Traduction par lulamae de "Autism, attention deficit result in distinct mental health problems"

No man's land n°2 © Luna TMG
No man's land n°2 © Luna TMG

Les adultes autistes ont tendance à déclarer une gamme de troubles psychiatriques différents des adultes atteints du trouble de l’attention, comme le détermine une étude de plus d’un million de personnes.

L’autisme et le TDAH se recoupent souvent, et partagent parfois des racines biologiques. Les nouvelles découvertes pourraient aider les cliniciens à repérer les troubles qui diffèrent parmi ces personnes, comme la dépression et l’anxiété, et personnaliser les traitements en fonction de ces repérages.

La schizophrénie, par exemple, est étroitement corrélée à l’autisme, mais non au TDAH, alors que la toxicomanie est fortement associée au TDAH.

Pour donner un bon traitement, il faut absolument connaître ces schémas », explique la directrice de recherches Kari Klungsøyr, professeure en médecine à l’Université de Bergen en Norvège.

Cette nouvelle étude fournit un aperçu de la panoplie de problèmes de santé mentale spécifiques aux adultes autistes.

La recherche portant sur les adultes avec TDAH et autisme en est toujours à ses balbutiements » affirme Tinca Polderman, professeure assistante du développement de traits complexes à l’Université de Vrije à Amsterdam aux Pays-Bas, qui n’était pas impliquée dans cette recherche. « Des efforts de qualité élevée [comme celui-ci] ont une grande valeur. »

Lien avec la psychose

Kari Klungsøyr est ses collègues ont passé au peigne fin les archives nationales et les bases de données d’ordonnances pour trouver des informations médicales et démographiques sur 1 701 206 personnes, nées en Norvège de 1967 à 1997.

Ils ont identifié 38 636 personnes avec un diagnostic de TDAH, 7 528 avec un diagnostic d’autisme et 1 467 avec les deux diagnostics. Ils ont aussi retracé la prévalence de l’anxiété, du trouble dépressif majeur, du trouble bipolaire, des troubles de la personnalité, de la schizophrénie et de la toxicomanie parmi ces individus.

Ils ont constaté que ces six types de troubles sont 2 à 14 fois plus courants chez les adultes autistes ou avec TDAH, ou les deux cumulés, qu’ils ne le sont chez le reste de la population.

Environ 10% des autistes sont aussi schizophrènes, presque 14 fois la prévalence de la population globale. En comparaison, seuls 3% des personnes avec TDAH sont également schizophrènes.

Les troubles bipolaires sont 7 fois plus fréquents chez les personnes TDAH, et 5 fois plus que chez les autistes, de même que pour les sujets contrôles. L’anxiété, les troubles de la personnalité et les troubles de toxicomanie sont tous plus courants chez les personnes TDAH que chez les autistes.

Les adultes qui sont autistes avec TDAH sont plus susceptibles de déclarer des troubles anxieux, bipolaires ou de personnalité que ceux qui ont seulement le trouble autistique ou TDAH.

Le chevauchement génétique

Kari Klungsøyr et ses collègues ont aussi épluché une banque de données appelée LD Hub pour analyser le chevauchement génétique entre l’autisme, le TDAH et d’autres troubles neurologiques. LD Hub a enregistré des variantes génétiques associées à 173 troubles ou caractéristiques en des études portant sur de vastes échantillons de population. Les désordres toxicomaniaques et les troubles de la personnalité ne figurent pas dans la base de données, aussi l’équipe a recherché des variantes liées à des caractéristiques proches, telles l’abus d’alcool, le névrosisme et l’extraversion.

Le TDAH partage un nombre significatif de caractéristiques liées aux troubles de la personnalité et à la toxicomanie, comme les chercheurs l’ont constaté ; l’autisme ne montre aucun chevauchement génétique particulier avec un autre trouble. Les résultats ont été rendus publics en avril dans Biological Psychiatry.

La pauvreté des résultats repose peut-être sur le caractère assez restreint des études de LD Hub, comme l’affirme Benjamin Yeris, professeur assistant de psychologie en psychiatrie, à l’Hôpital des Enfants de Philadelphie, qui n’était pas impliqué dans la recherche. De plus larges études sur l’association génétique pourraient révéler des liens plus étroits entre l’autisme, le TDAH et d’autres troubles.

Sources :

  1. Solberg B.S. et al. Biol. Psychiatry Epub ahead of print (2019) Abstract
23 juin 2019

Elise vous envoie ses bons baisers d'Houlgate ...

 

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23 juin 2019

Trott'Autrement -> La newsletter de juin 2019 : Les dernières infos et bonnes vacances !

Association Trott'Autrement
 
 
Les dernières infos et bonnes vacances  !
 
 
Sortie attelage aux Ecuries du vieux château
à Lumigny-Nesles-Ormeaux (77540)
le 16 juin 2019
 
Remerciements appuyés à Gilles Pelletier, secrétaire de l'association & organisateur de cette journée ...
Soleil au rendez-vous dans un cadre champêtre pour une initiation à l'attelage au contact de chevaux de race hafflinger que je vous laisse découvrir ... Une réussite complète !
 
Jacques André & son épouse nous ont accueilli en toute sympathie ... Merci infiniment.
Mais, il s'agissait très clairement d'une initiation à l'attelage et vous verrez donc les participants à l'action après les explications très claires de notre hôte expert reconnu dans la discipline.
 
 
Projet
 
"Il nous faudrait disposer d’un lieu
où les priorités soient inversées :
réservé en priorité
aux personnes en situation de handicap."
 
 
Photo du projet rond de longe professionnel (en situation)
 
 
permet de suivre l'actualité de Trott'Autrement
+ de 1330 mentions j'aime !
 
 
 
La dernière Assemblée Générale s'est tenue le 5 avril 2019.
Elle a validé les nouveaux statuts de l'association publiés au Journal Officiel
 
 
 
Rappelons que Trott'Autrement, association loi 1901, reconnue d'intérêt général, peut mener à bien sa mission et se développer grâce :
 
Merci à tous du fond du coeur, notre action est possible grâce à vous !
 
Jean-Jacques Dupuis
Président de l'association
 
 
23 juin 2019

Arrêté du 28 mai 2019 relatif au certificat national d'intervention en autisme | Legifrance

 

Arrêté du 28 mai 2019 relatif au certificat national d'intervention en autisme | Legifrance

Le certificat national d'intervention en autisme de premier degré ou le certificat national d'intervention en autisme de second degré sont délivrés au nom de l'Etat par les responsables des organismes prestataires d'actions concourant au développement des compétences habilités dans le cadre d'appels à projets.

https://www.legifrance.gouv.fr

 

22 juin 2019

Trophées Lumière : ces entreprises inspirées par l'inclusion

 

Trophées Lumière : ces entreprises inspirées par l'inclusion

Les entreprises inclusives étaient à l'honneur dans le majestueux amphithéâtre de l'université Lumière, à Lyon, le 18 juin 2019. Des trophées ont récompensé les plus militantes, 9 au total dans 8 catégories (dont deux ex-aequo), primées pour leurs actions inspirantes en faveur de l'emploi des personnes handicapées, avec une dimension européenne.

https://emploi.handicap.fr

 

22 juin 2019

Dossier Hans Asperger et le nazisme

 

Dossier Hans Asperger et le nazisme

Echange étonnant hier sur Twitter entre le journaliste JP Elkabach, vraiment mal informé, et une réponse de Sophie Cluzel au sujet d'Hans Asperger. Ci-dessous le dossier complet. Le pédiatre Hans Asperger est mondialement connu pour le syndrome qu'il a d'abord diagnostiqué.

https://blogs.mediapart.fr

 

21 juin 2019

Charente : l'Education nationale condamnée à verser 370 000 euros à 22 auxiliaires de vie scolaire

article publié sur France 3 Nouvelle Aquitaine

© Christophe Guinot - France 3 Poitou-Charentes© Christophe Guinot - France 3 Poitou-Charentes

Le Conseil des prud'hommes d'Angoulême a condamné l'Education nationale à verser 370 000 euros de dommages et intérêts à 22 auxiliaires de vie scolaire charentais. Une victoire pour les plaignants et l'aboutissement d'une procédure entamée au printemps 2017. 
 

Par Christina ChironPublié le 19/06/2019 à 18:49

Le Conseil des prud'hommes d'Angoulême a tranché en faveur de 22 auxiliaires de vie scolaire charentais.

Condamnée pour défaut de formation, annualisation du temps de travail et discrimination syndicale, l'Education nationale doit leur verser 370 000 euros de dommages et intérêts

Trois ans de procédure

Cette condamnation signe la fin d'une longue procédure entamée au printemps 2017

A l'époque, 22 auxiliaires de vie scolaire charentais attaquent l'Education nationale, notamment pour annualisation des temps de travail, synonyme d'heures supplémentaires non payées.

L'audience avait eu lieu en septembre 2018 et la décision, mise en délibéré, reportée deux fois. Les juges ont finalement donné raison aux plaignantes. 

"Il y a eu reconnaissance par le tribunal d'Angoulême de l'absence de formation véritable, condamnation d'une annualisation du temps de travail, requalification des contrats en CDI et reconnaissance de licenciement abusif"
Jean-Pierre Bellefaye, Représentant SUD Éducation 16


Après avoir engagé cette action, quatre AVS avaient vu leur contrat non renouvellé. Une discrimination elle aussi reconnu par le Conseil des prud'hommes. 

Des emplois précaires 

Ces personnes étaient employées dans des établissements sous contrat unique d'insertion, un dispositif qui vise à faciliter l'embauche des personnes ayant des difficultés à trouver un emploi. 

Leur contrat prévoyait 20 heures par semaine, mais en réalité, les AVS travaillaient entre 24 et 26 heures. Des heures en plus non payées.


"Ces collègues vivaient dans la précarité, gagnaient moins de 700 euros net par mois, soumis au bon vouloir du renouvellement du contrat d'année en année. Pour beaucoup, ça voulait dire qu'au bout de deux ans, le contrat n'était pas renouvelé."
Jean-Pierre Bellefaye, Représentant SUD Éducation 16

Aujourd'hui, Jean-Pierre Bellefaye lance un appel au recteur de l'académie de Poitiers afin que les AVS non renouvelés réintègrent l'administration.

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