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"Au bonheur d'Elise"

20 février 2019

Détection autisme : consultation remboursée à 60 euros

article publié sur Handicap.fr

60 euros pour une consultation longue et majorée en cas de suspicion de troubles autistiques. Depuis le 11 février 2019, les généralistes, en 1ère ligne pour les détecter, pourront ainsi prendre le temps, en s'appuyant sur des outils validés.

19 février 2019 • Par Handicap.fr / Emmanuelle Dal'Secco

Illustration article

60 euros, c'est le prix désormais remboursé pour une « consultation longue et majorée » prévue pour favoriser le repérage de l'autisme par les médecins généralistes et pédiatres. Partant du principe que diagnostic et interventions précoces sont essentiels à l'accompagnement des enfants autistes afin de limiter le développement de sur-handicaps, cette mesure s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale autisme au sein des troubles du neuro-développement, et notamment la mise en œuvre du parcours de bilan et d'intervention précoce (article en lien ci-dessous). Des nouveaux tarifs pour certaines consultations complexes, exigeant du tact et visant à informer un patient nouvellement atteint d'une maladie grave, d'un cancer, un enfant d'un handicap neurosensoriel sévère étaient déjà entrés en vigueur le 1er novembre 2017 avec une liste de situations et pathologies restreintes qui ne prenaient pas en compte l'autisme (article en lien ci-dessous). C'est maintenant chose faite…

Les médecins en 1ère ligne

Depuis le 11 février 2019, en cas de suspicion d'autisme chez un enfant, les médecins généralistes et pédiatres ont donc la possibilité de « prendre leur temps » avec un remboursement ad hoc  Le tarif de référence de la Sécurité sociale est de 60 euros (remboursé à hauteur de 70% par l'Assurance maladie et 30% par les complémentaires santé), et comme pour toute consultation ne tient pas compte d'éventuels dépassements d'honoraires. Cette consultation est codée CTE pour le dossier médical partagé (DMP) et CCE pour la facturation.  Elle a pour objectif d'accompagner l'enfant et sa famille dans cette démarche diagnostique, de l'orienter au plus vite, si nécessaire, vers une structure capable de réaliser un bilan complet et à mettre en œuvre les interventions nécessaires. Aujourd'hui, en France, selon les données des Centres de ressources autisme (CRA), les 0-5 ans représentent seulement 34,5 % du total des diagnostics alors que la Haute autorité de santé (HAS) recommande une intervention précoce avant 4 ans. Le rôle des médecins dits « de première ligne », qui sont en contact régulier avec l'enfant dès son plus jeune âge, s'avère donc crucial.

Des signes à ne pas négliger

Quel que soit l'âge, c'est d'abord ne pas négliger l'inquiétude des parents qui suspectent un retard de développement, notamment en termes de communication sociale et de langage. Certains signes doivent également alerter : l'absence de babillage, de pointage des objets à distance pour communiquer ou d'autres gestes sociaux (comme faire coucou ou au revoir, etc.) à partir de 12 mois, ou encore l'absence de mots à 18 mois.

La mise en œuvre de cette consultation majorée « s'accompagnera d'une communication vers les professionnels de santé afin qu'ils connaissent non seulement les signes d'alerte des TSA mais aussi les bonnes pratiques relatives à l'accompagnement des enfants autistes, explique Claire Compagnon, déléguée interministérielle à la stratégie nationale pour l'autisme au sein des troubles du neuro-développement. Elle permettra aux médecins (…) de prendre le temps d'explorer ces troubles avec des outils validés.» Ils peuvent en effet s'appuyer sur des questionnaires adaptés, validés par la communauté scientifique internationale et disponibles en France. Pour les enfants de 16 à 30 mois, c'est le M-CHAT, complété en cas de résultats confirmant un risque de TSA par un entretien plus précis avec les parents au moyen du questionnaire de suivi M-CHAT-R/F. Après l'âge de 4 ans, on utilise le questionnaire de communication sociale SCQ. Chez l'enfant et l'adolescent sans trouble du développement intellectuel associé, ce sont les questionnaires ASSQ (Autism Spectrum Screening Questionnaire), AQ (Autism-spectrum Quotient) et SRS-2 (Social Responsiveness Scale) qui sont proposés.

Une autre cotation vient également enrichir la nomenclature des pédiatres : la consultation complexe de suivi et de coordination de la prise en charge d'un enfant autiste (CSE). Elle est remboursée 46 euros, mais seulement une fois par an.

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20 février 2019

C'est dans ma tête. L'indispensable scolarisation des enfants handicapés

 

C'est dans ma tête. L'indispensable scolarisation des enfants handicapés

Des propositions pour une école "inclusive" ont été remises lundi dernier au Ministre de l'Education et à la Secrétaire d'état chargée des personnes handicapées. La scolarisation d'un enfant, lorsqu'il est handicapé, est souvent on le sait, pour les parents, un véritable parcours du combattant.

https://mobile.francetvinfo.fr

 

19 février 2019

"Le Phallus et le Néant", ou les "dérives" de la psychanalyse

 

"Le Phallus et le Néant", ou les "dérives" de la psychanalyse

Avec son dernier documentaire "Le Phallus et le Néant", la réalisatrice Sophie Robert dénonce "les dérives sexistes et sectaires" de la psychanalyse et déplore son "influence" sur la psychiatrie.

https://jeunesmedecins.fr

 

19 février 2019

NARBONNE -> Intégration des enfants en situation de handicap dans les centres de loisirs

19 février 2019

Ces parents dénoncent la mise à l’écart de leur enfant autiste dans son école, près de Rouen

article publié sur actu.fr

Sid, quatre ans, souffre d’autisme. Scolarisé depuis 2018 au Mesnil-Esnard, il était, selon ses parents, laissé à l'écart des autres enfants. Il va bientôt changer d'école.

Sid, âgé de 4 ans, souffre d’autisme (ici avec sa sœur jumelle Ninon) : au Mesnil-Esnard, près de Rouen (Seine-Maritime), où il est scolarisé, ses parents regrettent qu’il ne soit pas intégré à sa classe et ont souhaité le changer d'école.
Sid, âgé de quatre ans, souffre d’autisme (ici avec sa sœur jumelle Ninon) : au Mesnil-Esnard, près de Rouen (Seine-Maritime), où il est scolarisé, ses parents regrettent qu’il ne soit pas intégré à sa classe et ont souhaité le changer d’école. (©DR)

Il est l’un des premiers enfants autistes à avoir été suivi dans l’unité spécialisée dédiée à l’autisme du CHU de Rouen, où le président de la République Emmanuel Macron s’était d’ailleurs rendu en avril 2018, dans le cadre du plan autisme, prévoyant des aides financières sur cinq ans. Ce petit garçon, âgé de quatre ans, souffre d’un trouble du spectre de l’autisme (TSA), mais tous les spécialistes qui le suivent (médecins, psychologues, éducatrice spécialisée, orthophoniste)… estiment qu’il peut être scolarisé dans une école dite normale… et même qu’il est nécessaire qu’il le soit, pour son développement.

Sid, c’est son prénom, dispose d’ailleurs d’une auxiliaire de vie scolaire (AVS) et c’est à l’école maternelle du Mesnil-Esnard, près de Rouen (Seine-Maritime) qu’il est scolarisé, depuis 2018… sauf que tout ne s’est pas passé aussi bien que cela aurait dû, comme le racontent ses parents,  qui ont remué ciel et terre pour que leur enfant et sa petite sœur jumelle Ninon (non autiste), soient changés d’établissement. Ils ont été exaucés juste avant le début des vacances scolaires de février : les jumeaux seront accueillis à la rentrée, à l’école maternelle de Franqueville-Saint-Pierre. 

Scolarisé au début deux heures par jour

« Nous avions préparé la rentrée de notre fils en amont, dès le mois de juin 2017, en rencontrant la directrice, afin de lui parler de lui et l’assurer que tous les professionnels qui le suivent seraient à la disposition de l’école, pour toute question ou aide », se souvient son père Pierre-Stéphane, insistant sur le fait que son enfant n’a jamais montré aucune violence, ni envers lui-même, ni envers les autres.

Intégré au début deux heures par jour le matin, « de façon temporaire », avait-on assuré au père de famille, afin que la scolarisation se fasse doucement et par étapes, le petit garçon n’a toutefois pas vu évoluer sa place au sein de l’école.

« Notre fils a été laissé à l’écart avec son AVS »

« Cette situation a duré jusqu’au dernier trimestre et nous avons dû obliger finalement l’école à garder plus longtemps notre enfant en augmentant progressivement son temps de scolarisation après toutes les vacances scolaires », souligne Pierre-Stéphane, qui rappelle que le petit garçon est évidemment toujours accompagné de son AVS et que, de plus, une psychologue est venue, aux frais de la famille, répondre aux questions et proposer des solutions, pour permettre à l’enfant « d’avancer dans ses apprentissages scolaires ».

Toutefois, les parents du petit écolier n’ont pu dresser un bilan catastrophique de cette première année… avec une deuxième année et un changement d’enseignement qui n’ont rien changé à la situation, même si l’enfant était accepté  depuis quelque temps une matinée entière en classe :

Notre fils a été laissé à l’écart avec son AVS. Il n’a pas pris part aux activités des autres enfants, n’a fait aucun travail d’apprentissage comme apprendre à reconnaître les lettres de son prénom, car aucune activité n’était préparée pour l’AVS, déplore le père du petit garçon.

Pire, l’enfant aurait pris conscience de plus en plus de la situation. « Il était en souffrance et pleurait sur le chemin de l’école le matin et ne retrouvait un peu de sérénité qu’en voyant son AVS », confie avec peine sa maman Camille, scandalisée par cette situation, mais également par le fait de cette souffrance subie par leur enfant.

Un enfant qui fonctionne différemment

Pourtant, l’enfant fait des progrès, grâce aux efforts déployés par ses parents, dans le cercle familial et avec les professionnels qui le suivent. « L’école n’a jamais voulu entrer dans cette dynamique en acceptant de modifier un peu sa méthode. Notre fils a autant de capacités qu’un autre, seulement, il fonctionne différemment », plaident ses parents.

« Nous avons rencontré l’inspectrice académique de secteur ainsi que son supérieur hiérarchique. Nous leur avons fourni des certificats médicaux, notamment du neuro-pédiatre du CHU, expliquant qu’une scolarité en milieu ordinaire était adaptée et même souhaitable pour notre fils », indiquent les parents qui, en perte de confiance avec l’école actuelle de leurs enfants, ont demandé à ce qu’ils soient scolarisés dans un autre établissement. Mais là encore, ils racontent que cela s’est avéré un vrai parcours du combattant pour trouver une autre école. En désespoir de cause, ils ont fait appel à un avocat, mais même ce dernier n’a reçu aucune réponse à ses demandes.

« C’est scandaleux, c’est de la discrimination »

L’avocat de la famille Me Cherrier, ne mâche pas ses mots. Pour lui, cette situation est scandaleuse. « On a là un môme laissé dans un coin avec un instituteur qui refuse de s’en occuper. Il y avait un vrai blocage dans une école qui a pourtant un rôle pédagogique à jouer », lance l’avocat, qui a contacté à plusieurs reprises l’Inspection académique, pour sortir de l’impasse, mais qui n’a reçu aucune réponse à ses courriers.

« Tout ce que les parents demandent, c’est un changement d’école. Il suffirait juste d’un peu de bonne volonté. Mais nous sommes pieds et poings liés avec le bon vouloir de l’académie, qui n’a répondu à aucun des trois courriers que j’ai adressés en recommandé », dénonçait il y a quelques jours encore Me Cherrier, avant que finalement, la situation se débloque samedi 9 février.

Pour autant, l’avocat estime que cette situation relève de « la discrimination » et il rappelle l’existence de principes fondamentaux : « L’inclusion et l’intégration du handicap à l’école. » Très engagé pour défendre les enfants atteints de handicap et notamment souffrant d’autisme, Me Cherrier constate que malheureusement, il reste encore beaucoup à faire pour intégrer les enfants concernés. « J’ai eu l’occasion de défendre un enfant autiste, alors âgé de huit ans : à quatre reprises on a tenté de le sortir du système scolaire. J’ai plaidé à chaque fois… Aujourd’hui, il a 18 ans et il a le Bac », conclut l’avocat, comme pour montrer que l’essentiel est d’intégrer les enfants dès le plus jeune âge.

Du côté de la mairie du Mesnil-Esnard, Évelyne Cocagne, adjointe aux affaires scolaires assure comprendre tout à fait la demande des parents et d’ailleurs, elle affirme qu’il n’y a « aucun souci pour elle », pour accorder cette dérogation.

Rappelons, en effet, que ce sont les mairies, qui procèdent aux inscriptions des enfants dans les écoles. « Nous sommes plutôt souples ici et on pense à l’intérêt des enfants. Maintenant, il faut trouver une solution pour sortir de cette solution de blocage et trouver une autre école. Il ne faut pas oublier qu’il y a deux enfants derrière tout cela », s’inquiète l’élue.

L’appel à l’opinion publique…

Finalement, il y a quelques semaines, les deux parents avaient décidé de s’exprimer via les réseaux sociaux, pour alerter l’opinion et tenter de faire bouger les choses. « Nous en étions  là, nous ne savions plus quoi faire pour avancer », confient les parents du petit garçon autiste, dont ils ont l’impression qu’on oublie totalement la souffrance et le droit à recevoir un enseignement, comme n’importe quel autre enfant. En parallèle de cet appel à l’aide, les parents du petit écolier avaient également avisé les élus du secteur, en espérant qu’ils puissent de leur côté, tirer la sonnette d’alarme…

Et samedi 9 février, la bonne nouvelle est arrivée : la commune de Franqueville-Saint-Pierre a accepté de scolariser Sid et sa sœur Ninon, dès le retour des vacances de février, à l’école maternelle.

Changement au retour des vacances

Une annonce confirmée à la rédaction par le maire Philippe Leroy. « J’ai été contacté par l’Inspection académique et j’ai pris contact avec les parents. C’était essentiel de rendre ce service à la famille. Les choses vont se faire en douceur, au retour des vacances », confie le maire de Franqueville-Saint-Pierre.

La Ville du Mesnil-Esnard, de son côté, a souhaité également faciliter les choses en ne s’opposant pas à la demande de dérogation de la famille, ainsi que l’a expliqué l’adjointe aux affaires scolaires Evelyne Cocagne : « On s’arrange toujours sur le plateau », constate l’élue, soucieuse du bien-être des enfants.

Un soulagement évident pour les parents, qui ont toutefois souhaité apporter ce témoignage, pour rappeler combien l’inclusion des enfants souffrant de handicap est essentielle. 

Contactés par la rédaction, les services du rectorat n’ont pas été en mesure de nous mettre en relation avec un interlocuteur au fait de ce dossier, pour clarifier la situation. La directrice de l’école du Mesnil-Esnard n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet. Toutefois, le service communication explique que dans des cas comme cette famille du Mesnil-Esnard, l’Inspection académique préconise en tout premier lieu une rencontre avec le responsable de l’établissement et l’inspecteur de secteur pour évoquer la situation de l’enfant. La famille peut également saisir le pôle ASH (Adaptation et scolarisation des élèves en situation de handicap) de son département.

Notons encore que des classes ULIS, à savoir des unités localisées pour l’inclusion scolaire, existent, mais que dans le cas présent, les parents de Sid ont mis en avant le fait que les professionnels qui suivent leur enfant ont préconisé qu’il soit scolarisé dans des classes traditionnelles.

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18 février 2019

Limoges : des jeunes autistes s'initient à la plongée sous-marine

 

Limoges : des jeunes autistes s'initient à la plongée sous-marine

Il a fallu attendre sept mois pour que le projet voie enfin le jour à la piscine des Casseaux de Limoges ! L'idée est née après qu'une éducatrice spécialisée du SERFA ait passé son baptême de plongée.

https://www.forum.fr

 

17 février 2019

Personnes autistes -> Lancement du programme RAAFIQ à Rabat

Le programme vise à améliorer la qualité de la prise en charge de cette catégorie et à doter le Maroc d'une expertise nationale en matière de formation des formateurs et des professionnels. Ph : DR

Le programme vise à améliorer la qualité de la prise en charge de cette catégorie et à doter le Maroc d'une expertise nationale en matière de formation des formateurs et des professionnels. Ph : DR

Le programme de qualification des professionnels de la prise en charge des personnes autistes vise à assurer un accompagnement adéquat à cette catégorie, tout en assurant la formation du personnel des institutions de l'éducation, de la santé et du social œuvrant dans ce domaine, a indiqué, vendredi à Rabat, la ministre de la Famille, de la Solidarité, de l’Égalité et du Développement social, Bassima Hakkaoui.

Intervenant à l’occasion du lancement du programme national de qualification des professionnels de la prise en charge des personnes autistes, baptisé «Ressources et appui en autisme pour des familles et intervenants qualifiés (RAAFIQ)», Bassima Hakkaoui a souligné qu’il s’agit d’un programme de formation à dimension régionale et stratégique, le premier permettant aux différents acteurs concernés de disposer de méthodes et techniques d’intégration des personnes autistes conformément aux normes internationales de qualité, grâce à des encadrants ayant un savoir-faire et des expertises.

De même, elle a noté que son département envisage, à travers ce programme, de contribuer efficacement à l’amélioration de la qualité des services fournis à cette catégorie, par le biais d’une expertise nationale spécialisée en la matière et la formation des encadrants et des praticiens ayant une bonne maîtrise des méthodes et techniques reconnues sur l’échelle nationale dans le domaine d’intégration des personnes autistes, faisant savoir que l’Université internationale de Rabat se chargera de former 180 experts formateurs référents.

Le diagnostic réalisé par le ministère pour l’élaboration de la politique publique intégrée pour la promotion des droits des personnes en situation de handicapa mis la lumière sur les déficits dans les services offerts pour la prise en charge des personnes autistes, a-t-elle poursuivi.

L’enquête nationale sur le handicap 2014 a vivement préconisé l’amélioration de la qualité des prestations de service fournies au profit des personnes autistes, par le renforcement des capacités des professionnels praticiens concernés, a-t-elle indiqué.

Bassima Hakkaoui a, en outre, fait savoir que les travaux du 4e congrès international sur l'autisme, organisé les 29 et 30 avril 2014, ont recommandé d’inscrire la formation dans le domaine de la prise en charge de l’autisme parmi les priorités de la politique publique dans le domaine du handicap.

Dans ce sillage, elle a passé en revue plusieurs réalisations en matière de protection et de promotion des droits des personnes en situation de handicap telles que la mise en place d'une politique publique intégrée pour promouvoir les droits de cette catégorie et son plan d’action exécutif 2017-2021, la mise en place d'une série de services destinés à cette catégorie, dans le cadre du Fonds d'appui à la cohésion sociale, la réalisation de la deuxième enquête nationale sur le handicap (2014) et la promulgation de la loi-cadre 13.97 relative à la protection et la promotion des droits des personnes en situation de handicap.

Étalé sur une durée de trois ans, ce programme a pour objectif de former 180 experts formateurs référents, avec une moyenne de 60 cadres par an et fournir un appui à 3.600 participants locaux, à raison de 1.200 participants par an, répartis sur l’ensemble du territoire national.

Ce programme, le premier du genre au niveau régional, vise à améliorer la qualité de la prise en charge de cette catégorie et à doter le Maroc d'une expertise nationale en matière de formation des formateurs et des professionnels, en leur permettant d'utiliser des méthodes et des moyens modernes pour prendre en charge les personnes autistes.

Il tend également à développer une expertise nationale de haut niveau dans le domaine de l'autisme et la mettre à disposition du pôle social, des organismes de formation et des universités, mettre à niveau la formation du personnel des établissement éducatifs, sanitaires et sociaux œuvrant dans le domaine de la prise en charge de l’autisme, accompagner les familles concernées pour une bonne maîtrise des méthodes et techniques d’intégration de cette catégorie et capitaliser sur les résultats du programme de formation, en incitant les universités et les centres de formation continue à intégrer ce type de formation dans leurs strategies. 

17 février 2019

La course de l'Europe pour mettre en place des tests génétiques de l'autisme

article publié dans Médiapart

15 févr. 2019
Par Blog : Le blog de Jean Vinçot


De nombreux pays d'Europe tiennent compte de la demande croissante de tests génétiques pour les personnes autistes - et des considérations éthiques et scientifiques qui l'accompagnent.

 

Traduction d'un article de Spectrum News : Europe’s race to ramp up genetic tests for autism par Marta Zaraska 13 février 2019

Sur le même sujet, voir le point de vue de Thomas Bourgeron : Expliquer la «résilience» de l'autisme peut mener à de nouvelles thérapies Au fil du temps, de plus en plus de personnes auront accès à leur profil génétique. Cela devrait mener à des traitements plus efficaces et à des mesures préventives, mais aussi entraîner une détresse inutile. Une meilleure compréhension des mécanismes qui sous-tendent la résilience pourrait mener à de nouvelles routes pour maintenir les résultats cliniques sévères à distance.

 © Spectrum News
© Spectrum News


Gabin Savard n'avait pas de mots. L'enfant de 2 ans était plein d'énergie mais ne parlait pas, et ses parents, Marylou et Laurent, devenaient de plus en plus anxieux. Gabin se développait plus lentement que son frère aîné, Sébastien. Les Savard se sont tournés vers les livres sur le rôle parental et les manuels de pédiatrie, mais ce qu'ils ont lu n'a fait qu'aggraver leur inquiétude. Ils ont fait part à plusieurs reprises de leurs préoccupations à leur pédiatre lors des examens réguliers. "Peut-être qu'il n'a rien à dire ?" plaisanta le docteur, insouciant. Laurent Savard, comédien bien connu en France, n'a pas vu l'humour.

Alors que Gabin ne parlait toujours pas à près de 4 ans, ses parents ont décidé de l'emmener voir un pédopsychiatre, qui a conclu que le garçon était autiste. Le diagnostic a contribué à expliquer le silence de Gabin, mais il a aussi soulevé de nouvelles questions : Les parents de Gabin pouvaient-ils ou devaient-ils faire quelque chose ? L'enfant parlerait-il un jour ? À quel genre de progrès ses parents pouvaient-ils s'attendre ?

Personne ne semblait avoir de réponses pour eux. Environ un an plus tard, toujours à la recherche d'aide, les Savard ont emmené Gabin pour une évaluation à l'hôpital universitaire Robert-Debré à Paris, spécialisé dans les maladies infantiles rares. Peu de temps après, ils ont reçu un appel : participeraient-ils à l'étude Paris Autism Research International Sibpair (PARIS), un projet international qui recrute des familles pour des tests génétiques ? Les Savard se sont inscrits à l'étude et ont fourni de nombreux tubes de salive et de sang. Et puis ils ont attendu - un an, deux, cinq. "Nous avions presque oublié que Gabin avait participé à cette étude, se rappelle Laurent Savard.

En 2012, les Savard ont finalement entendu le psychiatre Richard Delorme, qui supervise le projet avec le généticien Thomas Bourgeron. Delorme et ses collègues ont séquencé et analysé chaque partie de l'ADN de la famille et ont découvert que Gabin porte une mutation dans SHANK3 (SHANK3 est nécessaire pour que les neurones se connectent correctement, et Bourgeron l'a étudié en profondeur).

"Je me suis assis sur le lit, me demandant comment écrire "shank". Je pensais que c'était "rétréci", avec un "r" comme dans "Shrek", dit Laurent. "C'était un tsunami émotionnel. J'étais à la fois soulagé et, en même temps, j'ai reçu un coup à la tête quand le professeur Delorme m'a dit que cela signifiait un autisme très sévère."

Les mutations de SHANK3 sont présentes chez environ 0,7 % de toutes les personnes atteintes d'autisme et chez environ 2 % des personnes autistes et ayant une déficience intellectuelle. Mais aucun des parents de Gabin n'est porteur de la mutation, ce qui signifie qu'elle est survenue spontanément. Les mutations spontanées ont tendance à avoir des effets graves, et Gabin restera très probablement très peu verbal ; à 16 ans, il ne parle encore que quelques mots et ne sait ni écrire ni compter. Il est aussi souvent hyperactif et souffre de tics moteurs. D'un autre côté, il est un maître en patinage à roulettes, dit son père.

Laurent Savard a utilisé sa célébrité pour parler publiquement de l'autisme de son fils. Il dit que d'autres parents d'enfants autistes lui demandent souvent conseil : par exemple, comment a-t-il réussi à obtenir un séquençage du génome entier pour son fils ? "C'était vraiment de la chance", dit-il. Gabin était au bon endroit au bon moment : par hasard, il a visité l'hôpital universitaire Robert-Debré au moment du recrutement de l'étude PARIS.

En France, environ deux tiers des enfants autistes subissent un test génétique, pris en charge par la sécurité sociale. C'est deux fois plus que ce qui se fait aux États-Unis, où les compagnies d'assurance ne couvrent généralement pas le coût des tests. La plupart des enfants français atteints d'autisme font l'objet d'un dépistage du syndrome de l'X fragile ou d'une " analyse chromosomique par microréseau ". Ce dernier test détecte les délétions ou duplications importantes d'ADN associées à l'autisme. Certains hôpitaux utilisent également des panels de gènes, en particulier pour les enfants présentant des caractéristiques graves, pour examiner un petit sous-ensemble des 99 gènes fortement liés à la condition. Mais ces tests ciblés donnent des résultats moins de 30 % du temps. Et en dehors d'une recherche, peu d'enfants autistes reçoivent quelque chose de plus complet.

Pour améliorer cette situation, quelques gouvernements européens canalisent des fonds vers l'augmentation du nombre de tests génétiques que leurs cliniques offrent régulièrement. Si Gabin était né aux Pays-Bas, par exemple, ses médecins auraient pu choisir de séquencer son exome, la partie codante des protéines de son génome. "Nous sommes vraiment dans une phase de transition. Plutôt que de tester un, deux, trois, trois, quatre gènes, tout le monde passe maintenant au séquençage de l'ensemble de l'exome ", explique Ype Elgersma, professeur de neuroscience moléculaire à l'Université Erasmus à Rotterdam.

Patinage à Roulettes dans le parc des Buttes-Chaumont © Spectrum News
Patinage à Roulettes dans le parc des Buttes-Chaumont © Spectrum News

Maîtrise en patinage : Gabin Savard a participé à une étude génétique environ un an après avoir reçu un diagnostic d'autisme à l'âge de 4 ans.

De même, la France et le Royaume-Uni ont lancé des plans ambitieux pour construire des installations de séquençage, créer des bases de données et intégrer les résultats des tests génétiques dans les soins de santé standard. En octobre, le Royaume-Uni a annoncé son intention de séquencer 5 millions de génomes au cours des cinq prochaines années. Le champ d'application du Plan 2025 pour la médecine génomique en France est plus restreint, mais M. Bourgeron affirme qu'il aidera à établir le bien-fondé d'un séquençage régulier de l'ensemble des génomes de l'homme. Les deux projets peuvent offrir aux personnes autistes plus d'occasions de se faire dépister. En janvier, par exemple, 13 centres au Royaume-Uni ont commencé à offrir le séquençage du génome entier aux personnes atteintes de cancer et de maladies inexpliquées, dont l'autisme.

Cette évolution vers le dépistage génétique s'inscrit dans le cadre d'un changement d'attitude à l'égard de l'autisme en Europe. Il y a une dizaine d'années, le continent se concentrait principalement sur les questions sociétales liées à l'autisme, telles que les droits et l'accès, explique Zsuzsanna Szilvasy, présidente d'Autisme-Europe, un groupe de défense de l'autisme qui regroupe 38 pays. "Entre les États-Unis et l'Europe, il y avait une énorme, énorme différence." Aujourd'hui, cependant, l'Europe met l'accent sur les services génétiques - en partie en réponse aux demandes des parents.

Au fur et à mesure que ces pays développent le dépistage génétique de l'autisme, leurs efforts pourraient offrir des leçons pratiques à d'autres régions. Les tonnes de données qu'ils recueillent pourraient également aider les scientifiques à établir un lien entre un plus grand nombre de variantes génétiques et l'autisme, ce qui rendrait le dépistage génétique plus utile pour tous.

Difficultés de croissance

D'une certaine manière, l'Europe a été le leader dans le domaine des tests génétiques de dépistage de l'autisme. L'Union européenne, de concert avec des partenaires industriels et institutionnels, a investi massivement dans une collaboration appelée EU-AIMS, la plus importante subvention unique au monde pour la recherche sur l'autisme. La première phase du projet, qui s'est déroulée d'avril 2012 à mars 2018, visait entre autres à identifier les biomarqueurs de l'autisme ; la phase suivante, AIMS-2-TRIALS, lancée en juin, est axée sur le développement et l'essai de thérapies. "Dans un an ou deux, nous aurons un site Web avec accès à toute l'information génétique de ce projet ", dit M. Bourgeron, qui supervise la recherche génétique de l'initiative.

Le Conseil de l'Europe, organisation de défense des droits de l'homme comptant 47 États membres, a été le premier au monde à rédiger des lois sur les tests génétiques. Ce document, la Convention sur les droits de l'homme et la biomédecine, ou Convention d'Oviedo en abrégé, a vu le jour en 1997 - plusieurs années avant que les États-Unis ne rédigent une loi semblable. Le document reconnaît le droit d'une personne de connaître ses antécédents génétiques, interdit la discrimination fondée sur ces motifs et introduit le droit au conseil génétique.

Un traité de suivi de 2008 a fait plusieurs ajouts, dont l'interdiction des tests génétiques destinés directement aux consommateurs pour les variantes associées à des problèmes de santé. Au cours de la dernière décennie, 29 pays européens ont ratifié la convention en droit national et 5 ont ratifié le traité de suivi. L'an dernier, 19 États membres de l'Union européenne ont signé une déclaration pour partager les données génomiques sur la santé au-delà des frontières internationales, dans le but de séquencer 1 million de génomes d'ici 2022.

En dépit de ces engagements, il n'existe cependant pas de lois valables dans toute l'Europe. Ce manque d'uniformité dans la réglementation a laissé les professionnels de la santé dans l'incertitude quant à la façon d'accélérer le dépistage génétique de l'autisme ou d'autres troubles. En Suède - qui a signé la Convention d'Oviedo mais ne l'a pas ratifiée - les médecins de certaines régions ordonnent des tests complets et ceux d'autres, aucun. "La situation est très différente d'un bout à l'autre du pays ", explique Kristiina Tammimies, professeure adjointe de neuropsychiatrie à l'Institut Karolinska à Stockholm.

Gabin et son père Laurent dans le parc près de leur maison à Paris. © Spectrum News
Gabin et son père Laurent dans le parc près de leur maison à Paris. © Spectrum News

Demande d'urgence : Laurent Savard, le père de Gabin et comédien bien connu en France, dit que beaucoup d'autres parents veulent que les génomes de leurs enfants soient séquencés.


En Allemagne aussi, les tests peuvent varier selon le laboratoire qui effectue l'analyse. Le service de santé allemand paie pour séquencer jusqu'à 25 kilobases, ou cinq à sept gènes, pour toute condition, y compris l'autisme. Les généticiens cliniciens envoient souvent des échantillons de sang aux laboratoires sans préciser quels gènes devraient être testés. Les laboratoires examinent des milliers de gènes et suggèrent ensuite des gènes pertinents aux médecins, qui ne facturent le gouvernement ou l'assurance maladie que pour cet ensemble. "Chaque laboratoire de diagnostic prépare sa propre soupe ", déclare Johannes Lemke, directeur de l'Institut de génétique humaine de l'hôpital universitaire de Leipzig. Tout clinicien souhaitant avoir plus de séquençage, comme l'exome ou le génome entier, doit faire une demande d'accord préalable, qui est accordée dans moins de 10 % des cas. "Ça ne vaut presque pas la peine de postuler", dit Lemke.

En Autriche, le gouvernement ne paie pas pour les tests génétiques de dépistage de l'autisme. "Je suis contacté par de nombreux parents frustrés. Ils m'appellent ; ils m'écrivent ; ils me disent : " Vous savez, nous avons entendu parler des tests génétiques ; nous voulons le faire - si vous pouvez le faire, nous pouvons payer ". « Mais je dois toujours décliner ", dit Gaia Novarino, chef de groupe à l'Institut autrichien des sciences et de la technologie. Novarino et ses collègues essaient d'obtenir le financement du gouvernement ou des compagnies d'assurance pour commencer à offrir des tests génétiques à Vienne. "Le meilleur scénario serait que tout enfant qui entre à la clinique pour un diagnostic d'autisme ou au service de neuropsychiatrie pédiatrique soit soumis presque automatiquement à un test génétique ", dit-elle. "Ce serait mon rêve."

Mais la situation en Espagne suggère que le financement n'est qu'un obstacle parmi d'autres. Bien que le gouvernement espagnol prenne en charge le coût des tests génétiques de dépistage de l'autisme, seule la moitié environ des enfants autistes se voient offrir un test, selon une étude réalisée en 2017. De cette moitié, seulement 25 %environ choisissent l'analyse par microréseaux. Cela peut s'expliquer par le fait que peu de cliniciens et de familles en Espagne sont au courant des avantages des tests. Une autre analyse effectuée en 2017 a montré que seulement 2,5 % des neuropédiatres espagnols ont commandé le séquençage du génome entier d'un enfant dont ils ont la charge et dont ils soupçonnent une maladie génétique.

"Le meilleur scénario serait que tout enfant qui entre à la clinique pour un diagnostic d'autisme soit soumis presque automatiquement à un test génétique." Gaia Novarino

Préoccupations relatives à la protection de la vie privée

Même lorsque les cliniciens et les familles sont au courant des tests disponibles et que les coûts sont couverts, ils peuvent tout de même éviter les tests parce qu'il y a confusion quant à ce qu'il faut faire avec les résultats. L'équilibre entre le droit à la vie privée d'un individu et l'incitation à divulguer les résultats génétiques varie énormément d'un pays à l'autre, en partie grâce aux différences culturelles. Des positions extrêmes de part et d'autre ont des conséquences dramatiques sur la façon dont les médecins et les familles abordent le dépistage génétique.

Au Royaume-Uni, le Joint Committee on Genomics in Medicine recommande que les personnes recevant les résultats de tests génétiques les partagent avec les parents qui pourraient tirer un bénéfice de leur connassance - y compris, par exemple, des membres de la famille ayant une propension aux maladies cardiaques ou à un cancer particulier. Si les receveurs choisissent de ne pas divulguer leurs résultats, le comité encourage les médecins à communiquer eux-mêmes avec les membres de leur famille, même sans le consentement explicite de leur patient. De nombreux professionnels de la santé britanniques affirment qu'ils préféreraient préserver le caractère confidentiel des résultats d'un patient, mais qu'ils craignent également d'être tenus responsables de négligence s'ils ne révèlent pas les risques potentiels aux membres de leur famille.

La France va encore plus loin dans cette voie : selon une loi de 2011, les citoyens français ont l'obligation légale de divulguer à leurs proches toute "anomalie génétique grave" associée à une maladie grave, à condition que des mesures préventives ou thérapeutiques soient possibles. Mais les chercheurs se demandent encore quelles sont les mutations qui devraient relever de cette loi.

Les résultats des tests génétiques sont encore moins privés en Suisse et aux Pays-Bas, ce qui permet aux assureurs de tenir compte de ces informations lors de l'élaboration de polices d'assurance-vie. En Norvège, les personnes atteintes de certaines mutations génétiques, dont certaines associées à l'autisme, peuvent avoir à payer davantage pour une assurance maladie privée. Bien que seulement 9 % des parents d'enfants autistes dans ce pays se disent opposés au dépistage génétique, 67 % d'entre eux craignent que leurs enfants soient victimes de discrimination en matière d'assurance.

En revanche, l'Allemagne prend la confidentialité tellement au sérieux que les médecins ne peuvent pas discuter des résultats d'un enfant, même avec ses autres médecins, sans le consentement écrit de ses parents. "Parfois, c'est vraiment trop restrictif pour la journée de travail pratique et la routine ", dit Lemke. Lemke attribue à l'histoire - et aux puissants souvenirs de l'eugénisme nazi pendant la Seconde Guerre mondiale - les lois strictes de l'Allemagne. "Nous voulons vraiment nous assurer que c'est vraiment strictement réglementé et que rien ne peut aller de travers ", dit-il.

Suite à la Convention d'Oviedo, la plupart des nations européennes ont adopté des lois pour protéger leurs citoyens de la discrimination génétique. La Grèce est même allée jusqu'à amender sa constitution pour y inclure des protections claires. Certains pays, comme la France et le Portugal, interdisent aux compagnies d'assurance d'utiliser les résultats génétiques pour fixer les primes. D'autres, comme le Royaume-Uni, ont une " loi non contraignante " : Depuis 2001, le gouvernement britannique a rédigé des lignes directrices périodiques sur les renseignements génétiques que les compagnies d'assurance peuvent demander aux consommateurs.

"Nous sommes vraiment dans une phase de transition. Tout le monde passe maintenant au séquençage complet." Ype Elgersma

Il y a place à l'amélioration

Pour tirer pleinement parti des avantages des tests génétiques, il faut, selon les experts, davantage de lignes directrices, une normalisation entre les pays, plus de financement et une plus grande sensibilisation des professionnels de santé. Il existe plusieurs nouvelles initiatives en Europe qui pourraient rendre le dépistage des personnes autistes plus cohérent sur l'ensemble du continent.

Par exemple, en 2013, le Conseil européen de génétique médicale a lancé un système d'enregistrement des conseillers en génétique à l'échelle du continent et a commencé à offrir des directives professionnelles à ses membres inscrits. Seuls quelques pays, comme la France et la Norvège, disposent déjà de lois réglementant ce type de travail, bien qu'en Allemagne et en France, le conseil génétique soit une pratique courante pour tous ceux qui subissent un test. (À titre de comparaison, aux États-Unis, seulement 24 % des enfants diagnostiqués autistes consultent un conseiller en génétique.)

De nombreux centres de génétique empruntent également les lignes directrices publiées par l'American College of Medical Genetics and Genomics dans des situations pour lesquelles ils n'en ont pas. Par exemple, l'institution de Lemke s'appuie sur ces recommandations pour décider quoi faire des résultats " fortuits " d'un test - qui peuvent prédire d'autres problèmes médicaux ou indiquer une paternité. "Nous avons quelque chose sur quoi nous pouvons nous appuyer", dit Lemke.

En outre, le réseau européen de référence Ithaca, financé par l'UE - un groupe de 38 laboratoires et centres médicaux accrédités spécialisés dans la déficience intellectuelle et les malformations congénitales - tente de diffuser des lignes directrices et autres ressources aux cliniciens et aux familles. Des experts sont disponibles pour des consultations par le biais des systèmes de télésanté. Le réseau tente également d'ouvrir l'accès au séquençage du génome entier et du génome entier à travers le continent. Selon Elgersma, le réseau est censé uniformiser les règles du jeu, en assurant que "si vous avez une maladie rare aux Pays-Bas, vous n'avez pas beaucoup plus d'avantages que si vous avez cela en Roumanie".

Gabin à la maison avec son père Laurent à Paris. © Spectrum News
Gabin à la maison avec son père Laurent à Paris. © Spectrum News

Trouver des réponses : Le séquençage du génome a révélé que Gabin a une mutation dans SHANK3, ce qui explique son autisme.

Tous ces pays sont contraints de tenir compte de la demande croissante de tests génétiques, en grande partie de la part des parents d'enfants atteints de maladies rares. Pour Gabin, les résultats de la séquence de l'ensemble de son génome ont complètement changé la vision de sa famille sur son autisme. Laurent Savard dit qu'il a pleuré après avoir appris la mutation de son fils, mais cela l'a aussi rendu optimiste quant aux progrès scientifiques. "Immédiatement après, j'ai lu sur Internet que les souris présentant des mutations dans SHANK3 étaient devenues typiques après un traitement moléculaire ", dit-il. "J'imaginais alors que Gabin deviendrait un jour typique, parlant, me racontant ce qu'il vivait à l'intérieur."

Savard sait qu'il y a un énorme fossé entre les études sur les animaux et les thérapies pour les humains, mais il est toujours optimiste. Dans son livre "Gabin Sans Limites" de 2017, Savard écrit : "Peut-être que Gabin rattrapera le temps perdu... Il nous noyera dans un flot de mots. Nous le réveillerons même au milieu de la nuit pour le seul plaisir de l'entendre parler."

Pour l'instant, M. Savard présente une comédie humoristique pour sensibiliser les gens à l'autisme et au potentiel de la recherche génétique. Le spectacle s'intitule "Le Bal des Pompiers" d'après les danses des casernes de pompiers qui se déroulent dans toute la France le 13 juillet - la veille du jour de la Bastille et, par coïncidence, de l'anniversaire de Gabin. Pour défendre les droits de Gabin, il dit : "L'humour est la meilleure arme."

Traduction par Deeple revue

Cet article fait partie d'une série de 3 sur Spectrum News (le 3ème à paraître le 17 avril)

16 février 2019

Avis d'appel à manifestation d'intérêt (AMI) 2019 - ARS Nouvelle Aquitaine

 

Avis d'appel à manifestation d'intérêt (AMI) 2019 : Plateforme d'orientation et de coordination dans le cadre du parcours de bilan et d'intervention précoce pour les enfants avec troubles du neurodéveloppement (TND)

Dans le cadre de la stratégie pour l'autisme au sein des troubles du neurodéveloppement 2018-2022, le gouvernement a fixé comme objectif la mise en place d'un parcours coordonné de bilan et intervention précoce d'un an pour les enfants de 0 à 6 ans inclus, en amont du diagnostic, afin d'accélérer l'accès à un diagnostic, favoriser des interventions précoces et ainsi répondre aux problèmes d'errance diagnostique et réduire les sur-handicaps conformément aux différentes recommandations de bonnes pratiques de la haute autorité de santé (HAS) afférentes à la spécificité, des troubles entrant dans la catégorie des TND.

https://www.nouvelle-aquitaine.ars.sante.fr

 

16 février 2019

Adultes handicapés : "On s’attaque aux plus faibles, c’est facile"

Publié le 15/02/2019 à 8h50. Mis à jour à 9h03 par Séverine Joubert.

 Adultes handicapés : "On s’attaque aux plus faibles, c’est facile" Denis Tainturier est père d’un adulte autiste

S. J.

Exemple en Charente-Maritime d’allocations qui ont été diminuées ou supprimées… à tort.

Comme d’autres parents d’adultes handicapés, le Saintais Denis Tainturier a bondi en prenant connaissance d’un courrier de la Caisse d’allocations familiales (CAF) adressé à son fils de 34 ans, Vivien, autiste. Le trentenaire est en foyer occupationnel le jour et rentre chaque soir chez ses parents.

Il était indiqué que le calcul de l’Allocation adulte handicapé (AAH) était fonction des revenus de ses parents. Conséquence immédiate : son allocation a été suspendue. D’autres familles ont vu leur allocation tronquée.

Denis Tainturier, adhérent de l’Union départementale des affaires familiales (Udaf) et membre d’Autisme Charente-Maritime, a vite réagi et pu contester cette disposition, en se renseignant auprès de l’Unafam ou de l’Unapei (1) et écrivant un courrier circonstancié. Ce qui a supposé les bons contacts et du temps.

Transmis par le fisc

Denis Tainturier pense aux familles qui n’ont pas les moyens de déployer cette énergie :

« On s’attaque aux plus faibles. C’est facile. Les familles ne font pas de l’argent sur cette allocation »

Le nouveau formulaire de la CAF, basé sur des renseignements transmis par l’administration fiscale, a en effet engendré de nombreuses inquiétudes, d’ailleurs relayées par les associations qui ont appelé à la vigilance, comme l’Unapei.

Sont précisément concernées les familles qui déclarent à leur charge fiscale un enfant adulte, en situation de handicap avec une majoration de part sur leur quotient.

Le courrier de la CAF demande de remplir « le montant de revenus de placement pour le foyer (revenus de capitaux mobiliers, plus-values, revenus fonciers, etc.) ». Or, il est acté que le montant de l’AAH ne tient pas compte de ces revenus. Et ce, pour la simple et bonne raison que la personne en situation de handicap n’est pas dans une « obligation alimentaire ». Elle ne peut pas venir en aide financièrement à ses parents. Dans le cas de Denis et son fils, par exemple, ce dernier n’est pas en mesure de travailler.

Denis Tainturier, lui, ne décolère pas. « Comme si les familles n’avaient que ça à faire ! »

(1) Union nationale des familles et amis de personnes malades et ou handicapées psychiques (Unafam) ou Unapei (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis).

16 février 2019

Epileptique exclue de sa crèche : contre-attaque des parents

article publié sur Handicap.fr

Après avoir porté plainte contre la crèche de leur fille, exclue à cause de son épilepsie, les parents de Rose ont fait appel de la décision du tribunal. La justice sera-t-elle de leur côté cette fois-ci ? Verdict le 26 février 2019.

15 février 2019 • Par Cassandre Rogeret / Handicap.fr

 

Illustration article

Les établissements d'accueil du jeune enfant pourront-ils bientôt refuser d'accueillir, en toute impunité, des enfants pour cause de maladie ? Tout commence en janvier 2016… Rose Augustin, 2 ans, est exclue de sa micro-crèche en raison de son épilepsie. Ses parents portent plainte, un premier procès les déboute, ils font alors appel, espérant enfin obtenir justice. Réponse le 26 février 2019, à Nîmes… En attendant, ils peuvent compter sur le soutien de l'association Epilepsie-France, qui se porte partie civile « pour la première fois de son histoire ». Ensemble, ils mènent le combat de l'inclusion.

Rappel des faits

Emilie et Fabrice Augustin sont à la tête d'une tribu de cinq enfants. En septembre 2014, ils apprennent que Rose, la benjamine, souffre d'une forme d'épilepsie qui réagit à la fièvre. A 5 mois, ils l'inscrivent dans la micro-crèche de Meyrannes, une petite commune située dans le Gard. Un Projet d'accueil individualisé (PAI), signé entre la directrice de la crèche (infirmière-puéricultrice), le médecin de la PMI (Protection maternelle et infantile), le médecin traitant de Rose et sa famille, lui permet d'aller à la crèche, comme n'importe quel autre enfant. L'équipe est alors formée pour réagir en cas de crise et lui administrer le traitement adéquat, à savoir une pipette de Buccolam pré-dosée à placer entre la bouche et la gencive. « Un geste loin d'être technique », selon Epilepsie-France. En presque 18 mois, Rose ne fait qu'une crise « gérée sans problème par l'équipe et la famille », explique-t-elle.

Une mauvaise surprise

En janvier 2016, la micro-crèche change de directrice. Mme Duval, éducatrice de jeunes enfants, signe, à son tour, le PAI avant de changer « brusquement » d'avis. Selon elle, c'est trop « risqué » d'accueillir Rose sans personnel médical disponible pour lui administrer son médicament. Dès le lendemain, les parents reçoivent un e-mail qui les informe que leur fille est exclue, « sans pour autant proposer de solution alternative », indique Epilepsie-France. « Pour faire court, le message était : 'Débrouillez-vous', en assurant que la place de Rose était dans un établissement médico-social », ajoute l'association. Cette décision révolte les parents qui décident de porter plainte pour discrimination contre la directrice, le gestionnaire de l'établissement et l'élu local pour complicité.

Un flou juridique ?

Lors du procès, la direction « joue sur le flou juridique qui entoure le statut des micro-crèches », explique Epilepsie-France. Sa ligne de défense : l'ancienne directrice, qui avait accepté Rose, avait une formation d'infirmière et pouvait donc administrer le traitement d'urgence. Or elle n'était pas présente tous les jours et cela n'avait jamais posé de problème aux gestionnaires de la crèche… « En réalité, que l'enfant soit en crèche, en micro-crèche ou à l'école, il ne peut pas bénéficier de la présence d'un personnel médical 24/24 », poursuit Epilepsie-France. Autre argument avancé par la micro-crèche : elle ne veut pas être attaquée pour exercice illégal de la médecine. Un réquisitoire injustifié, pour l'association, pour plusieurs raisons : « Le traitement n'est pas complexe, son administration est autorisée dans le cadre du PAI et une formation du personnel peut être dispensée à l'ensemble du personnel avec l'accord du  médecin de la PMI » pour maîtriser les premiers secours et en savoir davantage sur la procédure à adopter en cas de crise.

Le couperet tombe

Le 10 mars 2016, après quatre heures de débats et un mois et demi d'attente, le tribunal correctionnel d'Alès prononce la relaxe des prévenus. Il estime obligatoire la présence d'un personnel médical et justifie ainsi l'exclusion de Rose. Déterminés, les parents font appel. Pour Epilepsie France, cette décision en première instance « équivaut à nier purement et simplement la nature et l'utilité des PAI qui encadrent l'accueil de tout enfant 'différent' en milieu ordinaire et autorisent le personnel formé à administrer le traitement adapté ». En France, près de 100 000 enfants bénéficient de ce dispositif pour cause d'allergie, de diabète, de maladies chroniques ou d'épilepsie.

La crainte d'une jurisprudence

Epilepsie-France craint un effet « boule de neige » si la justice décide une nouvelle fois de relaxer la micro-crèche. « Cette décision pourrait impacter tous les enfants et faire régresser, de manière phénoménale, leur inclusion. » D'autant qu'ils ne seraient pas tous logés à la même enseigne… « Les enfants allergiques sont en quelques sortes immunisés car ils ont pu bénéficier, par le Conseil de l'ordre des médecins, d'un avis qui indique que, dans le cadre d'un PAI, l'administration du traitement d'urgence avec le stylo-injecteur d'adrénaline n'est pas considéré comme un acte médical. C'est deux poids deux mesures… », regrette l'association. Les enfants épileptiques n'ont, pour l'heure, pas cette chance. Le tribunal peut donc considérer que l'administration du Buccolam est un geste médical, « malgré l'avis des médecins et notamment du neuropédiatre de Rose, et malgré le fait que les parents, non issus du secteur médical, puissent eux-mêmes réaliser ce geste », poursuit-elle.

Campagne de soutien

« A Besançon, tous les personnels des crèches publiques sont formés au traitement d'urgence de l'épilepsie, en lien avec le Samu, pour la simple et bonne raison que n'importe quel enfant peut faire sa première crise au sein de sa structure d'accueil, constate Dr Khayat, neurologue épileptologue. Il est impensable d'imaginer de telles disparités au niveau national. » Ce geste permet seulement de parer à l'urgence en attendant l'arrivée du Samu qui est appelé onligatoirement.

Epilepsie -France lancera une campagne de soutien digitale la semaine du 26 février. Les internautes pourront alors changer leur bannière Facebook et mettre la photo de Rose avec le slogan : « La vie en rose », une déclinaison du slogan de l'association « La vie d'abord ».

15 février 2019

Dragon 3 : le monde caché - Samedi 2 mars au cinéma Kosmos à Fontenay-sous-bois avec Envol Loisirs

 
Envol Loisirs
 
 
Prochaine séance ciné-ma différence. Save the date : atelier et spectacle de danse
 
 
Dragon 3 : le monde caché
 
Samedi 2 mars au cinéma Kosmos, venez retrouver notre héros scandinave
 
Plus d'info
 
 
 
Vous appréciez les séances ciné-ma différence. Vous pourriez les faire connaitre aux familles concernées par le handicap en téléchargeant l'affiche du film sur le site d'Envol Loisirs.
 
 
Save the date : prochainement à Fontenay sous bois, dans le cadre de la campagne de sensibilisation annuelle aux situations de handicap, Les Handicapades, des animations sont proposées à tous.
 
 
 
 
Samedi 6 avril
 
Atelier de danse en famille avec la Cie Kalam, trouppe de danseurs mixtes.
de 14h00 à 16h00. Maison du Citoyen et de la Vie Associative
 
 
Jeudi 18 avril
 
"Less Is More" de la Cie Kalam
Spectacle de danse contemporaine à la Salle Jacques Brel. 19h30.
 
 
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15 février 2019

École inclusive : le manque criant de formation des accompagnants d'élèves autistes à l'école

 

École inclusive : le manque criant de formation des accompagnants d'élèves autistes à l'école

Aujourd'hui, un simple bachelier peut devenir après deux entretiens, Accompagnant d'enfants en situation de handicap (AESH) à l'école. Alors que le ministre de l'Éducation nationale reçoit ce lundi un rapport sur l'école inclusive, les proches d'élèves autistes râlent contre le manque de formation.

https://www.franceinter.fr

 

15 février 2019

Troubles du spectre de l'autisme: déploiement d’un nouveau programme de soutien

article publié dans Le Soleil


déploiement nouveau programme québec

De gauche à droite, Jacynthe Bourassa, du CIUSSS-MCQ, coauteure de la seconde édition, Marie-Claude Hardy, psychoéducatrice et coauteure de la seconde édition, Lionel Carmant, ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux et Lyne Girard, directrice générale adjointe au CIUSSS-MCQ.


Bécancour — Myriam Laurin est la fière maman d’une fillette de quatre ans. Quand la petite était bébé, les inquiétudes à son sujet ont commencé à se multiplier. Elle ne pleurait pas en recevant un vaccin, ne réagissait jamais à la douleur et ne regardait jamais ses parents. À mesure qu’elle avançait en âge, aucun livre ne l’intéressait. Au fil de consultations médicales, les mots «troubles du spectre de l’autisme» ont fini par faire surface.

Le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, a été très interpellé par l’histoire de Mme Laurin et de sa fillette parce que cette jeune maman a eu recours à un nouveau programme pilote très prometteur mis de l’avant par le CIUSSS Mauricie et Centre-du-Québec. Les interventions, sur cette enfant et ses proches, ont débuté dès l’âge de deux ans. «C’est franchement exemplaire. C’est un modèle pour le reste de la province», a-t-il mentionné à l’occasion d’une conférence de presse annonçant le déploiement du programme Au-delà du TSA: des compétences parentales à ma portée qui se déroulait à Bécancour jeudi après-midi. Ce programme est en effet prêt à être déployé dans tous les régions du Québec. Le ministre Carmant indique que 200 000 $ seront dépensés annuellement à cet effet.

Après avoir suivi la partie pilote de ce programme, Mme Laurin s’avoue enchantée. «On trouvait qu’on apprenait beaucoup de choses et qu’on apprenait à mieux nous connaître nous-mêmes et à mieux connaître notre fille aussi», dit-elle.

Le programme se présente sous forme de cinq ateliers de groupes entrecoupés de rencontres individuelles. Ces ateliers, a constaté Mme Laurin, «ont suscité beaucoup de discussions, autant avec les intervenantes qui étaient avec nous qu’avec les autres parents. On pouvait voir leur réalité, notre réalité et comparer. On nous a donné de très bons trucs», dit-elle.

Le ministre Carmant rappelle qu’un enfant sur 68, au Québec, recevra un diagnostic de TSA. Le programme, dit-il, devrait donc toucher beaucoup de personnes. «Le but, c’est de mieux intégrer nos enfants et nos familles, intégrer les enfants qui n’ont pas un parcours neurotypique», dit-il.

Le programme vise à faire de la détection précoce et de l’intervention précoce, indique le ministre. «Et c’est pourquoi qu’avec le programme Agir tôt, on veut ajouter des professionnels pour que le programme soit déployé dans la province», dit-il.

La première version de ce programme est issue d’un projet de maîtrise de Marie-Claude Hardy, psychoéducatrice et première auteure et s’est amorcée en 2004. Il a été accompagné de recherches et d’expérimentations par l’Institut universitaire en déficience intellectuelle et en TSA.

«Ma maîtrise correspond au moment où les centres de réadaptation ont eu le mandat de desservir la clientèle TSA. «J’ai pris conscience qu’il n’existait aucun programme, à ce moment-là, qui était offert de façon spécifique pour les parents d’enfants TSA. J’ai fait un sondage et développé les cinq ateliers», raconte-t-elle.

«C’est à la suite de la recherche qu’on a bonifié le programme. Puis on a fait une nouvelle édition qui, elle, est disponible pour tous les établissements», indique Jacynthe Bourassa, coauteure de la seconde édition. Les autres établissements du Québec sont invités à profiter de l’offre de formation de l’Institut universitaire en déficience intellectuelle et en TSA afin de déployer ce nouveau programme. Les CISSS et CIUSSS du Québec doivent identifier au moins deux intervenants ayant une expertise en TSA et les inscrire à cette offre de formation.

«Je tiens particulièrement à souligner l’apport des parents pour leur contribution inestimable», a tenu à souligner Mme Hardy.

15 février 2019

Stef Bonnot Briey Chevalier dans l’ordre national du mérite - Remise par Sophie Cluzel

Heureuse de reconnaître les mérites de stef Bonnot Briey @StefAspy et sa détermination pour la pleine Participation des personnes autistes. Chevalier dans l’ordre national du mérite

14 février 2019

Lagny-sur-Marne : une ludothèque pour les enfants porteurs de handicap… mais pas que

article publié dans Le Parisien

Alexandre Métivier| 13 février 2019, 16h37 |0

Lagny-sur-Marne, vendredi 1er février 2019. Luis et Claudia, habitants de Thorigny-sur-Marne, apprécient les lieux en compagnie de leur fille de 2 ans Liana. LP/Alexandre Métivier

Depuis la fin d’année 2018, l’association Handmirable a ouvert sa ludothèque où, dans un but de mixité sociale, elle accueille chacun sans distinction. Il y a quelques jours, elle a reçu la médaille de la ville.

Une ludothèque chaleureuse et lumineuse. Au deuxième étage de la maison des associations, rue Vacheresse à Lagny-sur-Marne, l’association Handmirable (contraction de handicap et admirable) a pris ses quartiers depuis la fin d’année 2018.

« Nous accueillons tout le monde, avec ou sans handicap, dans un but de mixité sociale. Ça permet à chacun d’accepter les différences de l’autre », indique Magali Beaufort, cofondatrice de l’association née en 2015. Depuis, deux livres emplis de pictogrammes destinés à l’enfant ont été écrits par l’association.

 

« Tout le monde vient naturellement »

« Nous nous appuyons beaucoup sur la pédagogie Montessori qui est très adaptée, ajoute Magali Beaufort. Il y a des jeux classiques et des jeux sensoriels, sur la vie pratique, le langage ou les mathématiques. » Son fils Gabriel, 9 ans, est atteint d’une maladie génétique orpheline.

« Nous recherchions une place en IME mais il n’y en avait pas alors on s’est dit qu’il fallait créer quelque chose. Nous recevons des parents avec leur enfant porteur de handicap mais aussi des assistantes maternelles avec des petits. Tout le monde vient naturellement », ajoute-t-elle.

« Je suis orthophoniste et je voyais des familles qui me disaient qu’elles n’avaient pas de structure pour leur enfant sans qu’il soit jugé, poursuit-elle. On s’est dit qu’on ne pouvait pas rester sans rien faire », appuie Véronique de Zan, cofondatrice de l’association.

La mairie leur remet la médaille de la ville

Parents de la petite Liana, 2 ans et victime d’une paralysie des cordes vocales, Luis et Claudia viennent pour la deuxième fois. « Notre fille apprend à partager, elle est à l’aise avec tout le monde », sourit le papa. Son fils Manoé dans les bras, Cécile apprécie aussi le cadre : « Ça ne me dérange pas que des enfants handicapés soient à côté. C’est bien, c’est chouette. Je reviendrai. »

Le maire Jean-Paul Michel (Agir) a remis la médaille de la ville à Handmirable. « C’est l’engagement d’une ville qui nous a soutenus dès le début. La seule qui a mis à disposition un tel espace, 70 m², pour nous », salue Véronique de Zan.

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Lagny-sur-Marne, jeudi 24 janvier 2019. Magali Beaufort (au centre) et Véronique de Zan (à droite) ont reçu la médaille de la ville des mains du maire Jean-Paul Michel. LP/Alexandre Métivier

Aujourd’hui, 30 à 35 familles ont adhéré à l’association qui s’appuie sur 17 bénévoles pour la ludothèque, les ateliers de musicothérapie ou d’art-thérapie. « On sait qu’il y a un besoin. On se sent utiles », conclut Magali Beaufort.

Maison des associations, 7-9 rue Vacheresse à Lagny-sur-Marne. Informations, tarifs et inscriptions sur www.handmirable.fr
14 février 2019

Europe's race to ramp up genetic tests for autism

 

Europe's race to ramp up genetic tests for autism

Gabin Savard had no words. The 2-year-old was full of energy but didn't speak, and his parents, Marylou and Laurent, were becoming increasingly anxious. Gabin was developing more slowly than his older brother, Sébastien, had. The Savards reached for parenting books and pediatrics textbooks, but what they read only deepened their worry.

https://www.spectrumnews.org

 

13 février 2019

Projet de loi École : le gouvernement ajoute des mesures en faveur des élèves en situation de handicap

 

Projet de loi École : le gouvernement ajoute des mesures en faveur des élèves en situation de handicap

La date n'a pas été laissée au hasard : alors que, le 11 février 2005, le gouvernement Raffarin instaurait le droit à la scolarisation pour les enfants et adolescents handicapés, le gouvernement a présenté, lundi, les résultats de la concertation " pour une école inclusive " qui vise à améliorer la scolarisation des 380 000 élèves en situation de handicap en France ainsi que la situation de leurs encadrants dès la rentrée 2019.

http://www.lcp.fr

 

13 février 2019

Autisme : "Il faut attendre entre 5 et 7 ans pour que le diagnostic soit posé "

 

Autisme : "Il faut attendre entre 5 et 7 ans pour que le diagnostic soit posé "

C'est un coup de pouce financier pour les médecins dont l'objectif est d'améliorer la prise en charge des enfants autistes. Prévues par la dernière convention médicale passée entre les médecins et l'Assurance maladie, deux nouvelles consultations viennent de voir le jour.

https://www.francetvinfo.fr

 

13 février 2019

13 900 étudiants en formation d'éducateur spécialisé en 2017

 

13 900 étudiants en formation d'éducateur spécialisé en 2017

En 2017, 13 900 élèves sont inscrits dans l'un des 85 établissements dispensant une formation d'éducateur spécialisé, dont 4 300 en première année. Le nombre de diplômés de cette formation s'élève à 4 100 en 2017. Il a baissé de 10 % en cinq ans, ce qui s'explique en partie par un recul du nombre d'inscrits en première année depuis plusieurs années.

https://drees.solidarites-sante.gouv.fr

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