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"Au bonheur d'Elise"

24 novembre 2017

Marseille : une section vélo pour enfants autistes

article publié sur France 3

Eddy Lembo, le manager sportif de l'Olympique Marseille Cyclisme encadre Hugo, 15 ans, sur le vélodrome des Olives. Pour financer cette activité, le club a lancé une opération de crowdfunding. / © France 3 Eddy Lembo, le manager sportif de l'Olympique Marseille Cyclisme encadre Hugo, 15 ans, sur le vélodrome des Olives. Pour financer cette activité, le club a lancé une opération de crowdfunding. / © France 3

Par Gilles GuérinPublié le 23/11/2017 à 12:37

Le club "Olympique Marseille Cyclisme" vient de lancer une section pour apprendre aux enfants autistes à faire du vélo. Au delà de l'activité sportive, il s'agit de faire travailler l'équilibre et la motricité des enfants. Cette initiative, rare en France, vient combler un vide criant en matière d'activité sportives pour les enfants souffrant d'autisme. 
Le club propose ses activités sur le vélodrome des Olives à Marseille. Un équipement sportif qui ne reçoit plus aucune compétition depuis bien longtemps. En attendant un éventuel projet de rénovation, la mairie l'a mis à la disposition de l'Olympique Marseille Cycliste et sa toute nouvelle section qui propose cette activité aux enfants souffrant d'autisme. 
Pour financer l'activité, acheter des vélos spécialement équipés, l'Olympique Marseille Cyclisme lance une opération de crowdfunding.  Aujourd'hui, 15 enfants peuvent faire du vélo, mais il y en a une cinquantaine sur liste d'attente.


Une section vélo pour enfants autistes

Une section vélo pour enfants autistes
Le club "Olympique Marseille Cyclisme" vient de lancer une section pour apprendre aux enfants autistes à faire du vélo. Au delà de l'activité sportive, il s'agit de faire travailler l'équilibre et la motricité des enfants, et surtout combler un vide criant en matière d'activité sportives pour les enfants souffrants d'autisme. Reportage de Malik Karouche et Gilles Guerin. En interview : Eddy Lembo, Manager sportif de l'Olympique Marseille Cyclisme, Natacha Didier, mamn de Hugo, 15 ans, atteint d'autisme et Wendy Coupé, responsable de l'Olympique Marseille Cyclisme

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24 novembre 2017

Interview de Christine Meignen lors de l'inauguration du Train de la Petite Enfance et de la Parentalité

logo sésame autisme FFSA

Publication sur la page Facebook de Sésame Autisme

Madame Christine Meignien à l'occasion de l'inauguration du Train de la Petite Enfance et de la Parentalité, dont la FFSA est partenaire.

24 novembre 2017

«Vogue»: Un mannequin pose en une avec son fils atteint de trisomie

article publié dans 20 MINUTES

VIE DE FAMILLE L’ancienne playmate a publié la photo sur son compte Instagram…

L.B.

Publié le 23/11/17 à 15h36 — Mis à jour le 23/11/17 à 15h38

La couverture de «Vogue» avec Amanda Booth et son fils.

La couverture de «Vogue» avec Amanda Booth et son fils. — Capture d'écran / Instagram

Amanda Booth, top model américain et ancienne playmate, pose ce mois-ci en une du magazine Vogue néerlandais. Dans un décor bohème, elle est accompagnée de Micah, son fils de 3 ans atteint de trisomie 21. La jeune femme a également publié la photo sur son compte Instagram.

>> A lire aussi : Louise, le bébé qui a bouleversé toutes les certitudes

« Merci de partager notre histoire ! »

« Je suis sûre que Micah est maintenant la première personne atteinte du syndrome de Down en couverture du magazine Vogue ! Je ne pourrais pas être plus fière. Je ne pourrais pas être plus honorée. Merci de partager notre histoire ! », écrit-elle pour accompagner sa publication.

Sur la couverture, Vogue titre : « Micah est une boule d’amour. Amanda évoque sa vie sur les collines de Los Angeles avec un enfant "différent" ». La maladie de Micah a été diagnostiquée trois mois après sa naissance. Amanda et son mari ont ouvert un compte Instagram, « Life with Micah » [la vie avec Micah], pour sensibiliser le public à la vie avec la trisomie 21.

24 novembre 2017

L'approche globale en santé mentale & autisme : une nécessité !

 

L'APPROCHE GLOBALE EN SANTÉ MENTALE : UNE NÉCESSITÉ | Grandes Conférences du SIDIIEF | En Webdiffusion

INSCRIPTION DE GROUPE Djéa SARAVANE, médecin Directeur, Centre régional douleur et soins somatiques en santé mentale et autisme, Établissement Public de Santé Barthélemy Durand FRANCE Détenant un doctorat en biologie humaine et un doctorat d'État en médecine, Djéa Saravane est directeur du Centre régional douleur et soins somatiques en santé mentale et autisme à l'Établissement Public de Santé (EPS) Barthélemy Durand (France).

http://grandesconferencessidiief.org

 

23 novembre 2017

Vidéo de présentation de TAMIS, l'annuaire AUTISME du CRAIF

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23 novembre 2017

Les troubles comportementaux seraient liés à des retards de la migration des neurones chez le foetus

 

Les troubles comportementaux seraient liés à des retards de la migration des neurones chez le foetus - Vidéo - Play RTS

C'est une découverte de chercheurs de l'Université de Genève. Ils ont également découvert un moyen pour que ces neurones rattrapent leur retard.

https://www.rts.ch

 

23 novembre 2017

Handicap : Il faut financer moins de murs et plus l'accueil, estime la secrétaire d'État Sophie Cluzel

article publié dans La Montagne

Il faut financer moins de murs et plus l'accueil, estime la secrétaire d'État Sophie Cluzel
Sophie Cluzel,  secrétaire d’État auprès du premier ministre, chargée des Personnes handicapées (Paris Novembre, 2017. / AFP PHOTO / STEPHANE DE SAKUTIN) © STEPHANE DE SAKUTIN

Décloisonner les moyens accordés à l’accompagnement du handicap, mais former à l’accueil pour donner plus de fluidité aux parcours individuels : c’est le projet que la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées Sophie Cluzel vient partager à Clermont-Ferrand.

Elle est attendue ce mercredi, en ouverture du congrès national de la Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés non lucratifs (Fehap) qui verra passer trois autres ministres (1).

La Montagne. Le président Macron avait fait campagne sur le thème du handicap. Aujourd’hui, c’est la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées qui vient ouvrir un congrès auquel sont attendues les ministres de la Santé, des Sports et de l’Enseignement supérieur. Quel est le message ?

Sophie Cluzel. Ma venue s’inscrit sur un projet sport-santé qui correspond exactement à la feuille de route de ce gouvernement. La Fehap est un des acteurs majeurs de l’offre sociale et médico-sociale avec un grand nombre d’établissements impliqués dans le parcours de vie de la personne handicapée.

C’est un partenaire indispensable. Ce colloque participe d’une société inclusive qui porte le message auquel je tiens: tout enfant handicapé, comme tout adulte handicapé, est un enfant ou un adulte avant tout, faisant partie de la cité avec son droit à l’éducation, au sport, à la musique…

" Mon objectif, c’est que les personnes handicapées, où qu’elles soient, aient accès au droit commun."

Les associations estiment qu’il reste environ 20.000 enfants handicapés non scolarisés en France : y a-t-il des territoires qui réussissent mieux que d’autres sur l'école inclusive ?

S.C. Historiquement, l’Auvergne est un territoire qui sait travailler avec différents acteurs sur le handicap. L'Agence régionale de santé (ARS) et l’Éducation nationale, notamment, ont depuis longtemps travaillé sur des conventions d’objectifs qui permettent d’accompagner les enfants hors des établissements médico-sociaux… C’est cette démarche, innovante, très participative et partenariale qu’il m’intéresse de mettre en lumière.

Les objectifs sont très variables d’une région à l’autre, mais ici, nous avons un vrai partenariat pour l’accompagnement vers le milieu ordinaire. En application de ma feuille de route, je trouvais intéressant de venir sur ce territoire innovant.

La mise en application du décret de mars 2017 (permettant aux médecins à prescrire une activité physique) ne devrait-elle pas porter une attention particulière aux personnes handicapées sachant que : 1. l’accès aux soins leur est souvent plus difficile et, 2. l’accès aux activités physiques l‘est encore plus ?

S.C. Mon objectif, c’est que les personnes handicapées, où qu’elles soient, aient accès au droit commun.

Nous avons des fédérations sportives qui se sont spécialisées dans l’approche d’un handicap et qui peuvent venir en appui - ou ressource - des sports de droit commun. Elles vont irriguer la politique de formation des personnels pour un meilleur accueil en milieu ordinaire.

Toutes les actions en région Auvergne-Rhône-Alpes (AGEFIPH)

L’accueil de certains handicaps, notamment quand ils impliquent des troubles cognitifs ou du comportement, reste néanmoins très difficile à faire avancer…

S.C. Ce qui m’anime, c’est vraiment mettre en lumière tout ce qui se passe pour que l’on développe l’accès au sport de droit commun.

Et c’est aussi ce qui anime les ministres des Sports et de la Santé qui participent à ce congrès. On est tous sur la même longueur d’onde : ce que l’on veut, ce n’est pas développer des structures spécifiques, mais développer dans la pratique de droit commun l’accès au sport, à l’éducation, à la culture.

"[...] Décloisonner les financements pour permettre une fluidité des parcours."

Comment y parvient-on ?

S.C. Il faut déjà lever l’autocensure que les personnes elles-mêmes s’appliquent, par exemple en n’allant pas dans les structures de droit commun ou en se disant que ce ne sera pas possible…

Nous avons ce message à faire passer : “vous avez le droit de faire du sport et nous sommes là pour vous aider quand il y a des adaptations à faire, ou quand il s’agit de former à la différence”…

Il y a des dispositifs d’appui. Par exemple le Dispositif d’accompagnement du handicap vers les loisirs intégrés et réguliers (Dahlir) que je vais rencontrer à Clermont. On a besoin de ces maillons qui viennent en appui… Des réseaux comme cela, il en existebeaucoup.

Sur l’Auvergne, la Direction de la cohésion sociale est venue en appui des associations qui avaient envie de développer ces dispositifs, et c’est ça le changement de parti pris…

Cessons de faire des dispositifs à part et mettons ceux qui existent au service de l’accueil du handicap en milieu ordinaire !

Quatre choses à savoir sur l'emploi et le handicap dans le Puy-de-Dôme (08/11/2017)

Mais quels moyens humains et financiers en face ?

S.C. La politique handicap est assez importante, aujourd’hui, en termes financiers en France. Par contre, elle n’est pas assez suffisamment efficiente… Donc ce qui est de notre ressort et de notre responsabilité, c’est de décloisonner les financements pour permettre une fluidité des parcours. Aujourd’hui, il faut que l’on aide les professionnels des établissements médico-sociaux à sortir de leurs établissements pour accompagner le choix de vie de la personne…

L’objectif de ma mission, ce n’est pas « plus de moyens », c’est des « moyens positionnés différemment », avec un déplacement du centre de gravité… C’est donner des instructions aux Agences régionales de développement pour ne plus autoriser un Sessad (2) qui ne soit pas bâti au sein des groupes scolaires, pour que des Esat (3) ne soient plus autorisés s’ils ne sont pas accolés à une entreprise…

C’est certainement, aussi, faire monter en qualification certaines professions… Mais c’est, surtout, décloisonner totalement les financements.

A moyens égaux, nous allons donc faire mieux : alors que l’individualisation des projets va démultiplier les demandes d’accueil ?

S.C. Oui, tout à fait ! Parce que l’on travaille à développer l’autonomie de la personne. Donc on travaille à la formation de personnes ressources, “d’autonomiseurs”…

Il faut faire tomber cette fausse représentation d’une personne qui parce qu’elle est handicapée aurait besoin en permanence qu’on lui tienne la main. Ce qu’elle souhaite, c’est d’être accueillie correctement, d’avoir des adaptations (techniques, technologiques…) C’est ça l’accessibilité universelle vers laquelle on travaille.

Il faut faire tomber cette fausse représentation d’une personne qui parce qu’elle est handicapée aurait besoin en permanence qu’on lui tienne la main.

Des pistes ?

S.C. Arrêter de financer, par exemple, des murs qui coûtent très cher, et financer des services d’accompagnement. C’est pour ça que, lorsque l’on a des initiatives très intéressantes - comme celles que la Fehap peut montrer, comme celle que l’ARS et le Rectorat ont mis en place - cela permet de faire la preuve par l’exemple.

Anne Bourges
anne.bourges@centrefrance.com

 (1) La Fehap attend, jeudi 23 novembre : Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé (à la pharmacie du Parc de Pont-du-Château à 8h30, puis en clôture du congrès de 11h45 à 13 heures), Laura Flessel, ministre des Sport (au Centre départemental multisports et handisports de Pont-du-Château, puis au congrès, et enfin à l’antenne Staps de l’université de Clermont-Auvergne), Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (en clôture du congrès puis au Staps).

(2) Service d’éducation spéciale et de soins à domicile.

(3) Établissements et services d’aide par le travail.

23 novembre 2017

Plaidoyer pour les adultes autistes ... une innovation du CRAIF

 

Accueil

Site support de mobilisation sur la situation des Adultes Autistes. Créé par le CRAIF pour recueillir les attentes des adultes autistes et de leur famille quand ils ne peuvent pas s'exprimer. Vous y trouverez une enquête sur les différents aspects de la vie d'adulte.

https://www.plaidoyeradultesautistes.fr

 

23 novembre 2017

Dans le Val-de-Marne 94 -> Autisme : la MDPH propose un accueil personnalisé avec Autisme 3D

23 novembre 2017

Les bienfaits de l’équithérapie aux TSA

article publié sur Charlesbourgexpress

cx-act-projet-equitherapie-a.JPG

Après l’équitation, place à l’audiovisuel et aux échecs.

©Photo gracieuseté

Cinq enseignantes et éducateurs spécialisés de l’école de la Fourmilière ont mis en place un projet d’équithérapie pour 31 élèves atteints de troubles du spectre de l'autisme (TSA).

Pendant huit semaines, les jeunes âgés de 6 à 12 ans ont appris les rudiments de l’équithérapie, un soin psychique basé sur la présence d'un cheval qui agit à titre de « médiateur thérapeutique ».

À long terme, ce projet va ouvrir leurs horizons pour de futurs emplois.

Isabelle Lemay, enseignante. 

L’enseignante Isabelle Maltais est l’initiatrice du projet. Après avoir pris connaissance que cette méthode était utilisée à l’école Beausoleil pour les élèves atteints de trouble du langage, elle a réuni sa sœur Emmanuelle et ses collègues Isabelle Lemay, Julie Allard ainsi que Gabrielle Pelletier.

Mme Pelletier enseigne maintenant à l’école Marie-Renouard. Elle en a profité pour implanter le projet là-bas.

«Ce n’est pas toujours facile pour nos élèves d’ouvrir leurs horizons, alors nous voulions leur faire vivre des activités différentes», explique Isabelle Maltais.

 

«Ils ne font pas juste monter sur un cheval. Notre projet va au-delà de cela. Ils apprennent rapidement à prendre soin de l’animal», enchaîne Julie Allard.

Confiance

Parole de Pierre-André Marceau, éducateur spécialisé, les bienfaits de l’équithérapie se font déjà sentir chez les élèves. Il n’hésite pas à parler d’un impact «impressionnant».

Un mot qui est souvent revenu à l’ordre du jour : confiance. Au départ, certains jeunes refusaient catégoriquement de s’approcher du cheval. Maintenant, ils attendent impatiemment leur prochaine visite au centre équestre.

«Ce gain de confiance commence déjà à se refléter en classe. On leur dit: ‘‘Si t’as été capable de monter à cheval, tu es capable de faire tes mathématiques’’», raconte Isabelle Maltais.

«Il y a de très gros projets chez plusieurs élèves», poursuit Isabelle Lemay, bien fière des réussites du clan.

Plus tard au cours de l’année scolaire, le volet sportif laissera place à l’électronique. Les jeunes se familiariseront avec l’audiovisuel, en suivant notamment une formation, 3D et apprendront à manier un appareil photo. Finalement, ils joueront aux échecs, une activité reconnue pour avoir des bienfaits sur les facultés intellectuelles des enfants.

23 novembre 2017

En Australie, une « heure silencieuse » au supermarché pour aider les clients autistes

Chaque semaine, pendant une heure, les 68 magasins de la chaîne de supermarchés australienne Coles adaptent leur fonctionnement aux besoins de sa clientèle atteinte d’autisme.

Supermarché Coles à Sydney. 

Supermarché Coles à Sydney. / Rob Griffith/AP

Faire ses courses au supermarché, rien de plus banal. Pourtant, les personnes atteintes d’autisme peuvent connaître à cette occasion de nombreuses complications et déployer plus d’efforts que les autres, du fait du bruit et de l’agitation tout autour d’elles.

En Australie, la chaîne de supermarchés australienne Coles a voulu attirer l’attention sur cette situation, et sur cette cause. Ce mardi 21 novembre, elle a organisé dans ses établissements une « heure silencieuse », en partenariat avec l’association Autism Spectrum Australia (Aspect).

Éviter les nuisances sensorielles

Dans 68 magasins répartis sur tout le territoire australien, Coles a entièrement repensé le fonctionnement de ses grandes surfaces pour que ses clients particulièrement exposés puissent faire leurs courses avec moins de difficulté qu’à l’accoutumée. L’entreprise a atténué de moitié les éclairages des supermarchés, elle a éteint la radio qui émet à l’intérieur, a baissé le volume des caisses et évité la collecte des chariots ou les annonces au micro.

Toutes ses nuisances sensorielles provoquent en effet souvent un surplus d’informations bien trop difficile à gérer pour un autiste. « Nous réalisons un espace d’achat où les consommateurs en situation de handicap et leurs familles peuvent se sentir à l’aise et bienvenues quand elles font leurs courses », commente Linzi Coyle, porte-parole de l’association Aspect.

À lire : À l’écoute des besoins des autistes adultes

Selon elle, « un Australien sur 100 » serait touché par l’autisme. « Cette expérience sensorielle va améliorer de façon significative la vie de nombreux enfants, de jeunes et d’adultes ainsi que celles de leurs familles », ajoute-t-elle.

L’opération sera renouvelée tous les mardi matins, de 10h30 à 11h30. Pour l’occasion, des employés des 68 magasins participants ont été formés pour aider les clients en cas de besoin.

Des clients âgés également plus à l’aise

C’est après une remarque d’un client que Coles et Aspect ont réfléchi à ce programme. Un premier essai dans deux magasins de l’État du Victoria, dans le sud-est de l’Australie, s’était montré concluant en août dernier. De nombreux clients avaient émis des commentaires positifs après cette opération.

« Une mère d’un enfant de huit ans atteint d’autisme avait raconté à un employé de Coles que, pour la première fois, elle avait pu emmener son fils au supermarché et se concentrer sur le menu du soir plutôt que sur le regard des clients qui dévisageaient son enfant », confie Melissa Webster, directrice de l’association Aspect.

À lire : Autisme : les défaillances de la prise en charge dénoncées

« Cette expérience a fait une grosse différence pour le shopping de nombreux clients », souligne-t-elle encore. Des personnes âgées ont raconté s’être senties plus à l’aise lors de cette « heure silencieuse » car, avec la réduction des nuisances sonores, le magasin leur semblait moins bondé.

Après le succès de cette initiative, Melissa Webster a annoncé envisager de travailler avec d’autres organismes pour permettre des programmes similaires.

Lilas-Apollonia Fournier (à Melbourne)
23 novembre 2017

Association Les enfants d’Hélène : le partage au-delà des différences

Fabienne Desmons est mère d'un enfant autiste et bénévole. Avec son association Les enfants d'Hélène, elle combat l'isolement des familles touchées par le handicap. La méthode ? Organiser des activités "mixtes" entre enfants handicapés et non handicapés pour des moments de partage au-delà des différences. 




"Je suis maman de trois enfants de 17, 14 et 11 ans, dont un atteint d'autisme sévère, mon fils de 14 ans. Le manque de prise en charge adaptée m’a amenée à cesser mon activité professionnelle alors qu’il avait 6 ans, et à devenir son chauffeur, éducatrice, enseignante, orthophoniste… activités regroupées depuis quelques temps sous le terme « d’aidant familial ». Le tout sans oublier les besoins de ses frère et sœur et en tâchant de ne pas oublier non plus mon couple, ma vie sociale et moi-même.

J’ai pris en 2011 la présidence d’une association, Les enfants d’Hélène, dans le département de l’Hérault. Elle agit pour la mixité des publics avec et sans handicap. Son action s'articule autour de trois axes. D’abord l’accueil d’enfants et adolescents, handicapés ou non, dans des centre de loisirs. Trois fois par an, ils peuvent aussi partir ensemble en mini camp – il s’agit souvent de la première expérience loin des parents pour les enfants en situation de handicap ! Ensuite, l’organisation de séances de cinéma mensuelles, « mixtes » également. Enfin la formation et l’information : nous participons à des colloques, intervenons dans des lieux de formations et auprès de professionnels de l’animation. Parce que la pédagogie est aussi une façon d'éveiller les consciences et de faire tomber les préjugés !"
23 novembre 2017

Syndrome de Rett : des papas se mettent à nu face au handicap

article publié dans Le Parisien

Vincent Burgat| 20 novembre 2017, 13h00 |2

Un collectif de papas membres de l'Association française du syndrome de Rett ont posé pour un calendrier qui illustre leur quotidien face au handicap. 

BERTRAND VALLE

Ils ont tous une fille atteinte de cette maladie génétique rare. Et pour parler de leur quotidien face au handicap, ils sont mis à nu en posant pour un calendrier qui défendra leur cause. 

Se mettre à nu. C'est ce qu'a fait, au sens propre du terme, un collectif de papas membres de l'Association française du syndrome de Rett. Leur point commun ? Ils sont tous pères de petites filles atteintes par cette maladie génétique rare (lire ci-dessous). «Nous avons choisi une approche très décalée pour faire parler de notre cause», explique Daniel Monteiro, le papa de Noémie, 12 ans. Ces modèles d'un jour ont posé pour un calendrier qui illustre leur quotidien face au handicap : le matériel médical, les dossiers administratifs, les activités à adapter... Bref, toutes les difficultés liées à cette maladie.

«On peut vite s'enfermer sur soi-même lorsque vient le moment d'affronter le regard des autres. L'idée est de montrer que l'on n'est pas seul face à cette maladie, mais aussi de revaloriser le rôle de papa dans la cellule familiale», confie Daniel Monteiro, à l'origine de l'initiative. L'association, reconnue d'utilité publique, réunit 900 familles et organise plusieurs fois par an des activités pédagogiques et des colloques exposant les avancées de la lutte contre le syndrome de Rett. «J'ai la chance d'être dans un état d'esprit positif. Mon rôle est de le transmettre à ces familles un peu perdues.»

VIDEO. Le calendrier «Hors Normes»

Calendrier «Hors Normes» 2018. En vente sur www.afsr.fr, 15 €. Les fonds seront reversés à l'Association française du syndrome de Rett.

 

Qu'est ce que le syndrome de Rett?

D'origine génétique, le syndrome de Rett est un désordre neurologique grave touchant essentiellement les filles. La maladie se révèle entre six à dix-huit mois après la naissance, suivie d'une période de régression des acquis comprenant : handicap mental, infirmité motrice sévère, troubles comportementaux, épilepsie... La maladie conduit à un polyhandicap rendant les personnes atteintes dépendantes à vie. Il n'existe aujourd'hui aucun traitement.

Pour en savoir + https://afsr.fr/2014/08/21/definition-et-criteres-de-diagnostic/

23 novembre 2017

Lou B, jeune homme de 19 ans mal-voyant, balance son flow - La France a un incroyable talent

"Sans le savoir, je suis né dans le noir"
Lou B, jeune homme de 19 ans mal-voyant, balance son flow... et on "kiffe" !

23 novembre 2017

Quand les animaux apaisent les troubles autistiques

article publié dans 20 MINUTES

SOIGNER Grâce à la zoothérapie, les enfants atteints d’autisme sortent de leur bulle…

Christine Ludwig

Publié le 15/11/17 à 07h05 — Mis à jour le 15/11/17 à 07h05

Plusieurs animaux sont mobilisés par l'association, comme des lapins, des chiens ou des chevaux.

Plusieurs animaux sont mobilisés par l'association, comme des lapins, des chiens ou des chevaux. — UMANIMA

Des babines humides, un poil doux ou une odeur spécifique… Des détails parfois anodins qui ont le pouvoir d’apaiser les enfants autistes. En plus de leurs soins habituels, certaines associations proposent de mettre en place des séances de zoothérapie. C’est le cas d’Umanima, à Saint-Gilles, dans la périphérie de Rennes. Chiens, chevaux et lapins sont les alliés des soignants, qui suivent de jeunes patients au long cours.

«En ce moment, je suis par exemple une enfant de quatre ans. Elle avait de grosses difficultés pour établir des relations avec d’autres personnes. Elle ne supportait pas le contact physique et n’accrochait pas le regard des autres. Nous avons commencé à travailler avec des chevaux. Au bout de deux ans de suivi, nous avons remarqué une nette amélioration. Aujourd’hui, la petite fille peut monter sur le cheval, adossée à sa maman. C’est un progrès énorme», explique Marine Béchu, éducatrice spécialisée et formée par l’association à la zoothérapie. Le but ultime étant d’accepter le contact physique sans la médiation du cheval et de pouvoir reproduire ces nouvelles habitudes à la maison avec ses parents.

Appréhender le monde en douceur

L’enjeu de la zoothérapie pour les enfants autistes est de réussir à les sortir de leur isolement, qui peut parfois être néfaste pour eux. «Nos patients présentent souvent des stéréotypies. Ils se balancent d’avant en arrière ou ne détachent jamais leurs mains. C’est une façon pour eux de s’apaiser. Mais ça les coupe du monde et ça peut même parfois mener à de l’auto-mutilation. Nous sommes là pour les faire lâcher prise», explique Marjolaine Duval, assistante sociale et formée à la médiation par l’animal.

L’éveil au monde extérieur se fait progressivement. «Au bout de plusieurs séances, les enfants commencent à percevoir l’animal comme un être vivant. Ensuite, ils vont assimiler que nous sommes des intervenants présents pour les aider. Et enfin, ils se mettent à pouvoir échanger petit à petit avec leurs parents», explique Marjolaine. L’association adapte chaque séance à ses petits patients, avec des séances individuelles ou en groupe, dans leurs locaux ou dans les institutions qui prennent en charge les malades. Un moyen de s’adapter aux problématiques de chacun.

23 novembre 2017

CRAIF -> Infos Doc du 6 au 18 novembre 2017

Bonjour,

Suite à votre inscription sur la liste de diffusion, nous vous faisons parvenir l’Infos Doc n° 468 du 6 au 18 novembre 2017.

N’hésitez pas à nous transmettre des informations et documents que nous pourrons inclure dans le prochain Infos Doc.

Cordialement,

Estelle Crespy et Clémence Ayrault - Documentalistes
Centre de Ressources Autisme Ile-de-France
6 Cour Saint-Eloi - 75012 Paris
Tél. 01 49 28 54 20 / Fax : 01 49 28 54 21
e-mail : doc@craif.org - Site Internet : www.craif.org

infos_doc_468_CRAIF_du_6_au_18_novembre_2017

22 novembre 2017

NOUVEAU -> TAMIS l'annuaire régional de ressources en ligne dédié à l'autisme en Ile-de-France

Mise en ligne du site internet TAMIS
1ère Annuaire régional de ressources en ligne dédié à l’autisme en Ile-de-France

22 novembre 2017

Ponction de 100 millions sur les réserves CNSA: réactions !

Résumé : Lors du conseil de la CNSA qui s'est tenu le 21 novembre 2017, le gouvernement a annoncé que 100 millions d'euros seront ponctionnés sur ses réserves pour aider les départements en difficulté. Déception des associations !

Par , le 22-11-2017


Au moment de l'examen du budget de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA), le 21 novembre 2017, les représentants de l'État ont annoncé qu'elle contribuera à hauteur de 100 millions d'euros au « fonds de soutien exceptionnel aux départements sous tension financière du fait du poids de leurs dépenses sociales ». Ce déblocage d'urgence bénéficiera à ceux dont les dépenses d'allocations individuelles de solidarité (dont l'allocation personnalisée d'autonomie et la prestation de compensation du handicap mais aussi le RSA) sont particulièrement élevées au regard de leurs ressources. 19 départements sont concernés.

Sur les réserves

La CNSA mobilisera cette enveloppe sur son budget 2017 rectifié pour la 3ème fois « prélevée sur ses réserves », ont indiqué la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, et la secrétaire d'Etat chargée du Handicap, Sophie Cluzel, dans un communiqué diffusé le 22 novembre 2017. Cette décision a déçu plusieurs membres du conseil de la CNSA, qui l'ont fait savoir via Twitter, comme Jean-Louis Garcia, président de l'Apajh (Association pour adultes et jeunes handicapés), qui regrette que les fonds promis aux départements soient « pompés sur les fonds propres » de la Caisse.

Inacceptable !

De son côté, la FNATH (Fédération des accidentés de la vie), membre du conseil de la CNSA, juge cette ponction « inacceptable, tant sur le fond que sur la forme ». Selon elle, « sur la forme, elle s'apparente à un déni de la gouvernance du conseil de cette caisse et de l'ensemble des parties prenantes ». Elle reproche en effet que cette annonce ait été faite en séance, sans aucune concertation en amont. La FNATH note d'ailleurs que le communiqué de presse du gouvernement annonçant le vote du budget a été envoyé avant le vote par le conseil, ce qui témoigne, selon elle « du mépris du fonctionnement de cette instance ».

De mauvaises habitudes

La méthode n'est toutefois pas inédite : les gouvernements précédents ont régulièrement été accusés de « détourner » les ressources de la CNSA (article en lien ci-dessous), censée répartir les crédits destinés à la dépendance et au handicap (dont l'APA et la PCH). « Nouveau gouvernement, pratiques anciennes, intolérable », dénonce Vincent Michel, président de la Fédération des aveugles de France. « Les mauvaises méthodes, sans réflexion à long terme, perdurent ». Cette situation récurrente démontre « qu'il faut de nouvelles ressources pour répondre aux besoins des personnes âgées et/ou en situation de handicap », estime pour sa part Guillaume Quercy, président de l'UNA (Union nationale de l'aide, des soins et des services aux domiciles), qui « propose de rétablir un tiers de l'ISF », l'impôt de solidarité sur la fortune supprimé en grande partie par le gouvernement.


Au vu de la motion votée précédemment et des réactions vives des membres du Conseil, Marie-Anne Montchamp, présidente de la CNSA depuis octobre 2017, a proposé d'organiser un séminaire du Conseil afin de tirer des enseignements de cette situation et de dégager des principes qui devraient, selon lui, fonder à l'avenir les constructions budgétaires de la Caisse.

 

Handicap.fr vous suggère les liens suivants :

Sur Handicap.fr

22 novembre 2017

Dinan. Le combat quotidien de Sasha, 5 ans, autiste

Âgée de 5 ans, Sasha fréquente assidûment les bancs de l’école malgré son autisme.
Âgée de 5 ans, Sasha fréquente assidûment les bancs de l’école malgré son autisme. | Ouest-France

Maxime LAVENANT.

La petite fille présente des troubles autistiques. Sa mère a renoncé à son travail pour s’en occuper. Un concert de soutien sera organisé le 15 décembre.

« Sasha, elle adore l’école. » Il y a un an, Ouest-France avait rencontré la fillette, alors âgée de 4 ans, et sa mère Virginie. La petite Dinannaise, diagnostiquée autiste, venait d’effectuer sa première rentrée scolaire au Clos-Joli.

À l’époque, elle fréquentait la classe, à raison de 4 heures par semaine. Contre 18 heures aujourd’hui. Une vraie satisfaction pour sa mère. Le fruit de sa ténacité, aussi. Incapable de suivre un cours seule, Sasha doit être épaulée. La moitié du temps, une auxiliaire de vie scolaire l’accompagne.

Une éducatrice spécialisée vient en complément. Pour cette dernière, Virginie est allée jusqu’à téléphoner au ministère de l’Éducation nationale, afin d’obtenir une autorisation. Selon elle, Sasha fait figure d’exception dans les Côtes-d’Armor. L’emploi de cette professionnelle revient à la charge de la famille. Un budget.

« Éprouvant physiquement »

Virginie n’a jamais vraiment fait le calcul, mais elle estime que le handicap de sa fille entraîne, en moyenne, 1 600 € de frais par mois. « L’allocation versée par la maison départementale des personnes handicapées en couvre la moitié », résume la Dinannaise de 37 ans.

C’est que Sasha a « un emploi du temps de ministre ! » Une séance de kiné par semaine (pour les retards moteurs), une autre avec une psychomotricienne (pour la gestion du corps), une troisième avec une zoothérapeute à Corseul (pour l’apprentissage du toucher et de l’échange).

Il y a aussi, une fois par mois, l’art-thérapeute (pour la motricité). « Si j’avais plus de budget, ce serait toutes les semaines ! »

Ponctuellement, Virginie emmène sa fille à Rennes rencontrer une ergothérapeute, quand ce n’est pas une généticienne. Ou sa neuropédiatre, basée pour le coup à Saint-Malo.

« J’avoue que c’est assez éprouvant physiquement. Il m’arrive de pleurer de fatigue », reconnaît la trentenaire, pourtant « combative de nature ». Les progrès ténus mais réguliers de sa fille sont autant de petites victoires.Désormais, Sasha sait se relever, parvient à rester assise une vingtaine de minutes, joue avec les autres enfants…

Devenue « experte » de l’autisme, Virginie dénonce les carences de l’État. « Les parents sont livrés à eux-mêmes. » Manque d’information, d’accompagnement, de structures adéquates, de personnels formés… Elle n’a pas de mot assez dur quand on l’interroge sur le troisième Plan autisme, présenté en 2013. « Que des promesses… C’est insupportable, ce sont eux aussi des enfants de la République ! »

« Donner le maximum de chances »

Récemment, elle s’est rapprochée d’une avocate. « Ce qui me démange, c’est de porter plainte contre l’État pour manquement. »

Avant la naissance de Sasha, Virginie menait une carrière. Elle créait des vêtements pour enfants. Elle tenait même une boutique à Dinan. Elle a tout arrêté pour s’occuper de sa fille. « C’est un combat de tous les jours. Si j’étais payée à l’heure, je serais riche ! »

Un rythme qui s’accorde mal avec une vie de famille. D’autant que Sasha, en raison d’une carence hormonale, ne fait pas ses nuits. « J’ai peu de temps à consacrer à sa grande sœur », avoue pudiquement Virginie.

Et l’avenir ? « Je ne sais pas. C’est dur de se projeter. Ce que je veux, c’est donner à Sasha le maximum de chances pour qu’elle gagne un minimum d’autonomie. »

En attendant, Virginie a créé une association, Sasha pas à pas, destinée à récolter des fonds pour subvenir aux besoins de sa fille.

Un concert de la solidarité à Plélan-le-Petit

Le 15 décembre, à Plélan-le-Petit, aura lieu un concert caritatif. En plus de Sasha, l’argent récolté profitera également à Gabin et Mahé, deux autres enfants autistes. L’affiche de la soirée est alléchante, avec trois membres du groupe Tryo, Emane, Camille Esteban, Maracujah et DJ Ordœuvre, tous bénévoles.

Le vendredi 15 décembre, de 19 h à 3 h, à l’Embarcadère, à Plélan-le-Petit. Réservations par mail à sashapasapas@gmail.com ou sur weezevent.com/sashafestival. Plus d’information sur la page Facebook « sashapasapas ».

22 novembre 2017

A Montpellier, la maman d'un enfant autiste attaque l'État

Emmanuelle Hernandez et son avocate.
G. T.

L 'amertume de la mère d'un enfant autiste devant le tribunal administratif.

“Je suis enfin heureuse d'être entendue. C'est un parcours du combattant dont le point de départ est un drame humain : le handicap. C'est le mépris qui nous a conduits devant vous.” Posément, Emmanuelle Hernandez a expliqué les raisons qui l'ont conduite, avec son mari et leurs fils, devant le tribunal administratif ce mardi 21 novembre. Pourquoi cette mère d'un enfant autiste de 11 ans, Juliano, a décidé d'attaquer l'État pour ses carences dans la prise en charge des enfants handicapés restés à la porte d'un institut médico-éducatif ?

Un préjudice moral

Entre juin 2012 et juin 2015, Juliano n'a jamais pu intégrer, sauf de façon ponctuelle, un établissement spécialisé, comme la maison départementale des personnes handicapées l'avait pourtant spécifiée à deux reprises. Dans ses démarches, Emmanuelle Hernandez s'est retrouvée confrontée à certains murs.

“Un enseignant m'a dit : “On n'est pas responsable de la misère du monde”. À l'Agence régionale de santé, on m'a carrément demandé de changer de pays. Un enfant n'a aucune chance, dès le départ”, a-t-elle lancé. En réparation du préjudice subi, elle a demandé que l'État soit condamné à lui verser 124 000 €.

“Il incombe à l'État de prendre l'ensemble des mesures pluridisciplinaires”

Lors de l'audience de ce mardi, le rapporteur public a largement validé sa démarche sur le plan juridique. “Il incombe à l'État de prendre l'ensemble des mesures pluridisciplinaires” que la situation de Juliano nécessite, a précisé le magistrat. Selon son analyse, l'accueil seulement partiel de l'enfant dans un institut spécialisé “ne répondait pas à la prise en charge particulière décidée par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées. Cette absence de prise en charge constitue un fait de nature à engager la responsabilité de l'État.”

Le rapporteur public a calculé à un peu plus de 35 000 € le préjudice moral subi par la famille. Des conclusions accueillies avec satisfaction par Emmanuelle Hernandez et son avocate, Me Sandrine Serpentier-Linarès. “Elles sont conformes à la jurisprudence du Conseil d'État. Pour les familles, c'est important de montrer que la juridiction entend leurs demandes.”

La décision du tribunal administratif interviendra dans trois semaines environ.

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