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"Au bonheur d'Elise"

17 février 2016

Mise en garde sur l'utilisation hors AMM de l'aripiprazole - Abilify et générique

article publié sur le site de l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM)

Mise en garde sur l’utilisation hors AMM de l’aripiprazole (Abilify et génériques) et sur le risque de suicide - Point d'information

12/02/2016

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) souhaite rappeler les indications en France de l’aripiprazole (Abilify et génériques) administré par voie orale. En effet, une utilisation hors du cadre de son autorisation de mise sur le marché (AMM) a été identifiée, notamment dans l’autisme, indication pour laquelle la sécurité et l’efficacité de ce médicament n’ont pas été établies. Par ailleurs, les risques de comportements suicidaires sont des effets connus et mentionnés dans le résumé des caractéristiques du produit (RCP) et qui nécessitent une surveillance rapprochée des patients.

L’aripiprazole est un antipsychotique de deuxième génération bénéficiant d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) européenne depuis juin 2004. Il est commercialisé en France depuis juillet 2004.

Les indications de l’aripiprazole (forme orale) en France et en Europe sont :

  • le traitement de la schizophrénie chez les adultes et les adolescents âgés de 15 ans ou plus ;
  • le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères des troubles bipolaires de type I et dans la prévention de récidives d’épisodes maniaques chez l'adulte ayant présenté des épisodes à prédominance maniaque et pour qui les épisodes maniaques ont répondu à un traitement par aripiprazole ;
  • le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères des troubles bipolaires de type I chez l'adolescent âgé de 13 ans ou plus pour une durée allant jusqu’à 12 semaines.

Une utilisation de l’aripiprazole hors des indications autorisées dans le cadre de l’AMM a été identifiée et plus particulièrement dans l’autisme.

Cependant, l’ANSM tient à rappeler que la sécurité et l'efficacité de l’aripiprazole dans les troubles autistiques n’ont pas été établies et notamment chez les patients de moins de 18 ans.

Concernant le profil de sécurité de l’aripiprazole, le suicide et les comportements suicidaires sont des effets identifiés et mentionnés dans le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) et la notice de ce médicament, qui recommandent en conséquence une surveillance rapprochée des patients à risque.

Au niveau international, depuis la commercialisation de l’aripiprazole en 2002, 7 cas de suicides et 137 cas de comportements / idées suicidaires ou de tentatives de suicide ont été rapportés chez des enfants et adolescents âgés de 3 à 17 ans.

Par ailleurs, le RCP des spécialités à base d’aripiprazole précise également les données relatives aux effets indésirables, contre-indications et mises en garde dans le cadre des indications de l’AMM. Il peut être consulté sur la base de données publique des médicaments à l’adresse suivante : http://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr .

L’ANSM rappelle que les professionnels de santé doivent déclarer immédiatement tout effet indésirable suspecté d’être dû à un médicament dont ils ont connaissance au Centre régional de Pharmacovigilance   (CRPV) dont ils dépendent géographiquement.  Les patients et les associations agréées de patients peuvent également signaler tout effet indésirable à leur centre régional de pharmacovigilance.

Pour plus d’information :  Déclarer un effet indésirable   

Tout cas d’abus ou de pharmacodépendance grave doit d’autre part être signalé au  Centre d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance  (CEIP) dont les professionnels de santé dépendent.

Voir aussi

=> http://www.medisite.fr/a-la-une-suicide-mefiez-vous-de-ce-neuroleptique.1019878.2035.html?xtor=EPR-56-1017883

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17 février 2016

Nancy : les professeurs du conservatoire se forment à recevoir des autistes

16/02/2016 à 05:02 , actualisé le 15/02/2016 à 21:33 
Françoise Dorocq veut ouvrir les lieux citoyens à tous les citoyens et en particulier aux patients atteints d’autisme  Photo Pierre MATHIS

Françoise Dorocq veut ouvrir les lieux citoyens à tous les citoyens et en particulier aux patients atteints d’autisme Photo Pierre MATHIS

L’ouverture des lieux citoyens à tous les citoyens ne se traduit pas que par un aménagement du bâti et l’amélioration de l’accessibilité. L’idée de la culture pour tous et partout, c’est aussi lutter contre l’exclusion des publics touchés par un handicap. Dans le cadre de sa politique de cohésion sociale, le Grand Nancy a donc demandé à l’association Autisme piano thérapie éducative de dispenser une formation adaptée aux patients atteints d’autisme à des professeurs du conservatoire régional de musique mais aussi à ceux des écoles de musique de la conurbation.

« Des consignes simples et accessibles »

Depuis ce lundi 15 janvier et jusqu’à la fin de la semaine, sept professeurs du conservatoire ainsi que deux enseignants de l’école de musique de Villers suivent une première session animée par Françoise Dorocq, fondatrice et directrice de l’association APTE. « Notre association, fondée il y a 10 ans, propose cette formation baptisée Dolce, ce qui signifie en douceur, pour donner des outils aux professeurs. Avec ce public, il faut d’abord apprendre ce qu’il ne faut pas faire », explique François Dorocq, venue tout spécialement de Paris pour présenter cette méthode. Ce qu’il ne faut pas faire, « c’est faire intrusion » trop brutalement dans l’environnement d’un autiste. Pour cette « autre intelligence », Françoise Dorocq base sa méthode sur « le respect, des consignes simples et accessibles à leur mode de fonctionnement ». Pour le directeur du conservatoire, Olivier Périn, cette formation contribue à ce titre « à ouvrir l’établissement à de nouveaux publics ».

D’autres formations programmées

« Nous sommes démunis face à ce type de public parce que nous n’avons pas les outils et la formation adaptée », précisent, en substance, plusieurs professeurs effectuant actuellement la formation. Sur ces trois dernières années, le conservatoire n’a accueilli qu’une poignée de personnes touchées par l’autisme. L’objectif est bien sûr d’en recevoir davantage. « C’est tout l’esprit de la démarche voulue par Valérie Debord, vice-présidente en charge de la cohésion sociale », insiste Anne Albert, coordinatrice santé et handicap à la CUGN. D’ailleurs, d’autres sessions sont dans les tuyaux. Plusieurs professeurs de la MAI souhaitent en effet en bénéficier.

Alexandre POPLAVSKY

17 février 2016

Des Belges expulsés de Nouvelle-Zélande car leur fils est autiste !

article publié sur Sudinfo.be

Dimitri Leemans, ancien professeur de mathématiques à l’Université de Bruxelles, s’apprête à rentrer en Belgique avec son épouse Françoise et leurs deux enfants, Margaux et Peter. Expatriés en Nouvelle-Zélande, ils viennent de se voir refuser leur demande de séjour. En cause : l’autisme de Peter et le coût que les soins à long terme exigés par sa maladie représenterait pour la sécurité sociale du pays.

D.R.

La petite famille était partie en 2011 vers la Nouvelle-Zélande. Dimitri, professeur reconnu internationalement, y est décrit comme « un académicien prestigieux » par la presse locale. Il avait été engagé par l’Université d’Auckland. Mais cela n’a pas poussé le pays à souhaiter qu’il reste y vivre ! En effet, la demande de séjour de la famille a été rejetée par l’agence d’immigration néozélandaise. « Tous les migrants sont tenus d’avoir un niveau de santé acceptable afin de ne pas imposer des coûts et/ou des obligations sur la sécurité sociale de la Nouvelle-Zélande et/ou sur la collectivité », a déclaré l’agence.

La suite de notre article dans nos journaux de ce mercredi et sur support numérique

16 février 2016

Moment récréatif avec une superbe vidéo ...

16 février 2016

Formation certifiante accompagnant sexuel,1ère en France !

article publié sur handicap.fr

Résumé : Première en France : une formation certifiante pour former à l'accompagnement sexuel des personnes handicapées. Elle compte 100 heures d'enseignements réparties sur une dizaine de mois, à partir de juin 2016.

Par Handicap.fr, le 16-02-2016

Réagissez à cet article !

En mars 2015, une formation agitait les medias (article en lien ci-dessous), celle de l'Appas en faveur de l'accompagnement sensuel et l'assistance sexuelle des personnes en situation de handicap. Elle s'adressait à toute personne qui souhaitait pratiquer cette activité ou tout simplement s'informer sur cette thématique et avait attisé la colère des antis qui dénonçaient une incitation à la prostitution. Une nouvelle marche est franchie en février 2016 avec l'appel  à candidatures pour le lancement d'une « formation certifiante » dans ce domaine. Une première en France !

Compétences sexuelles… et juridiques !

A l'issue de cette formation, les participant-e-s seront formés à l'assistance sexuelle qui vise à prodiguer une attention sensuelle, érotique ou sexuelle à une personne en situation de handicap n'ayant pas accès à son corps, ou à permettre, à leur demande, l'acte sexuel à deux personnes qui ne peuvent l'accomplir sans aide. Elle leur propose d'acquérir des connaissances sur les situations de handicap, des éléments de sexologie spécialisée, des informations juridiques, de mener une réflexion éthique et de développer des compétences en approches sensuelles et habiletés sexo-corporelles.

 Au programme

Dispensée de juin 2016 au printemps 2017, cette formation débutera par un week-end préalable les 18 et 19 juin à Paris ; deux séminaires de trois jours en Ile-de-France ou en région Centre et un de quatre jours menant à la certification. Le programme compte 100 heures d'enseignements répartis sur 10 à 12 mois et est assuré par des assistant-e-s sexuel-le-s certifié-e-s de l'association suisse Corps Solidaires, des professionnels de sexologie, de psychologie et d'éthique.

Critères d'admission

Pour éviter toute dérive, le candidat doit cependant répondre à certaines conditions. D'abord être âgé de 25 ans minimum et avoir une santé compatible avec l'activité. Mais également être autonome sur le plan financier. Enfin, avoir un équilibre satisfaisant dans sa vie personnelle et sexuelle et avoir parlé de ce projet à son conjoint pour ceux et celles qui vivent en couple.

Deux associations militantes

On doit cette initiative à deux associations. Tout d'abord  CH(s)OSE (Collectif handicap et sexualité OSE), cofondée en 2011 par des militants individuels et des personnes morales dont l'APF, l'AFM, la CHA et le GIHP. Basée à Paris, CH(s)OSE milite et  interpelle régulièrement les politiques français avec l'objectif de créer des services d'accompagnement sexuel faisant appel à des assistants sexuels dûment formés. Quant à Corps solidaires (Association suisse romande assistance sexuelle et handicaps), elle a pour but de promouvoir cette pratique dans l'espace francophone (Suisse romande, France, Belgique…). Ses membres cofondateurs ont été certifiés en assistance sexuelle en 2009. Dans ce cadre, ils ont reçu la transmission de la pratique par Lorenzo Fumagali, assistant sexuel exerçant en Suisse alémanique.

Les personnes souhaitant se porter candidats à cette formation peuvent écrire à :

chsose@gmail.com

formation@corps-solidaires.ch

 © seanlockephotography/Fotolia

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16 février 2016

Plus de 500 000 visiteurs pour Au bonheur d'Elise ! Et vous êtes de plus en plus nombreux ...

L'autisme ce n'est pas très glamour ... mais le partage d'information est essentiel !

Merci à tous de votre soutien ou de votre visite. Ci-dessous un rappel de la page d'accueil (en vert l'évolution récente ...)

"La connaissance s'élabore contre une connaissance antérieure." [Gaston Bachelard]
Cette citation illustre parfaitement les débats passionnés autour de l'autisme ...

tiret vert vivrefm topLe point de départ et le fil conducteur de ce blog est la vie avec ma fille Elise, 30 ans

P1090338

 

 Personne avec autisme & hyperactivité.

L'autisme est un handicap à large spectre (comprenez que les atteintes à la personne peuvent être plus ou moins sévères) ...

Les articles publiés portent témoignage, relatent des faits, donnent des informations ou proposent des pistes possibles ... L'ensemble me permet de me forger un jugement que je veux évolutif.

Ce blog est pour moi un moyen de partager en toute simplicité les informations que je recueille et s'avère un outil efficace.

L'ouverture que nous visons pour notre fille est rendue possible, dans notre cas, par tous ceux qui agissent avec nous de façon positive dans son accompagnement.

 


Les principaux acteurs, en dehors de
sa famille avec qui Elise entretient des liens privilégiés, sont :

  • l'association A Bras Ouverts et ses extraordinaires accompagnateurs/trices qui lui permettent de partir en week-end et de faire de courts séjours dans une ambiance festive ... Elle est toujours partante ;
  • l'association Envol Loisirs qui lui permet de pratiquer la voile et de faire de nombreuses rencontres, cette association monte des projets visant à la pratique des loisirs des personnes autistes et TED ;
  • l'association Trott'Autrement avec laquelle Elise fait de l'équitation adaptée en petit groupe ;
  • la Drôle compagnie avec laquelle elle participe à des séances de théâtre sur des thèmes variés.

Mais aussi toutes les rencontres fortuites que le hasard met sur sa route. La qualité de l'accueil, la richesse des contacts lui apportent beaucoup ...

Lcoeur 2 10ème'insertion des personnes handicapées dans la vie de la cité est une des conditions essentielles pour lutter contre l'exclusion et la discrimination qui prévaut le plus souvent.

A chacun sa part d'effort et de compréhension ...

L'évolution des mentalités est un axe incontournable dans le combat contre l'autisme et passe par la connaissance.

Ce blog se veut une modeste contribution à cette prise de conscience majeure.

16 février 2016

Reynald, papa d'un enfant autiste, répond à Charlie Hebdo.

article publié par l'association petit bonheur

humour de malade psychanalyse

Lecteur de Charlie Hebdo depuis le tout début, et parent d’enfant autiste, j’ai été révolté par l’article titré « La Haute Autorité de Santé envoie les psychanalystes à la douche froide » parue dans Charlie Hebdo n° 1227 le 27 janvier 2016.

Charlie prétend dénoncer les abus de toutes les religions. Manifestement, l’une d’elle échappe à son œil critique au point de publier sans vérification aucune, un article dans lequel Yann Diener fait des amalgames éhontés et qui se caractérise par la mauvaise foi, la manipulation et les approximations.

Mais est-ce surprenant de la part d’un membre éminent d’une organisation sectaire ?

Comme tous les psychanalystes, Yann Diener caricature les thérapies cognitives comportementales (TCC) comme des méthodes « pavloviennes », oubliant de dire que, contrairement à la pseudoscience psychanalytique, elles donnent très rapidement des résultats évaluables et même visibles par une personne aussi méprisable qu’un simple parent d’enfant autiste. Alors que jamais un enfant autiste n’a été amélioré par la psychanalyse, bien au contraire ! Quant au « résultat à long terme » la psychanalyse ne vérifie qu’une partie de la proposition : le long terme, parce ce que de résultat, pas…  A moins peut-être de considérer qu’une rente à vie pour le thérapeute est un « résultat » ?

J’assiste à toutes les séances – qui n’ont rien de barbares – de TCC de mon fils qui fait, depuis qu’il les pratique, des progrès considérables. Laisser entendre qu’un enfant va devenir un animal domestique, ou un robot, parce qu’on utilise des méthodes répétitives et qu’on le motive avec des encouragements – pas des « su-sucres » (quel mépris!) relève soit d’une méconnaissance crasse de ces thérapies et du fonctionnement neurologique soit de la volonté de les dénigrer à tout prix, pour mieux vendre sa soupe pseudoscientifique.

Qu’un psychanalyste qualifie quoi que ce soit d’ « église » ou de « religion » pour le critiquer est plutôt « culotté », car s’il y a une obédience qui a tout de la structure sectaire c’est bien justement la psychanalyse. Aucune des thèses du « Dieu » Freud et de son « prophète » Lacan n’ont été validées, il donc s’agit clairement de croyance non pas de science. La psychanalyse impose à ses adeptes et même aux patients un véritable formatage de l’esprit. Sa pratique nécessite une intronisation par des pères spirituels, ses patriciens refusent toute évaluation et critique scientifiques et on exclut les « hérétiques » qui osent mettre en doute les dogmes… Quant au jargon hermétique façon Diafoirus reproché à la « technoscience », c’est tout simplement « l’hôpital qui se fout de charité » !   

Parler de « rationalité » au sujet de la psychanalyse est une curieuse distorsion du langage ! Voilà plutôt où se niche la véritable « novlangue », à l’instar de celle dans le roman « 1984 » d’Orwell qui imaginait que le ministère de l’intérieur était renommé « Ministère de l’Amour » puis « Miniamour » !

On ne peut reprocher à un système de santé de vouloir que les seuls soins évalués et reconnus efficaces, soient remboursés par la sécurité sociale et enseignés dans les facultés, car le coût de la psychanalyse a été et reste colossal au vu des résultats obtenus, sans parler des internements abusifs et des personnes obligées de subir des soins lourds faute d’une prise en charge correcte et précoce. Sinon, pourquoi ne pas rembourser aussi les séances des magnétiseurs adeptes des théories fumeuses de Mesmer ou les confessions des curés de l’église catholique?

En France, pendant près de 50 ans, la secte psychanalytique n’a au aucune vergogne à empêcher l’essor de toutes les thérapies alternatives, elle en a bloqué l’enseignement et provoqué un retard considérable de la France en psychiatrie infantile et des adultes. Tous les experts auprès des tribunaux sont issus de ses rangs et font fréquemment les titres des journaux pour des placements abusifs, des familles détruites, il y même des cas, comme aux États-Unis, de faux souvenirs d’agressions sexuelles durant l’enfance induits par ces prétendus experts ! (Je ne peux ici faire la liste exhaustive des dégâts collatéraux de l’omniprésence des élucubrations issues de la théorie freudienne, vous trouverez des références bibliographiques et vidéographiques au pied de cet article).

Ce n’est pas une « chasse aux sorcières » qui a commencé mais plutôt une lente « déstalinisation » de la profession psychiatrique.

La citation de l’Italie « post-berlusconnienne » comme exemple à ne pas suivre est une autre manipulation : Yann Diener suggère habilement – croit-il – que la psychanalyse serait « de gauche », écologiste, voire révolutionnaire, alors que ceux qui la remettent en question serait bien sûr des vilains fascistes. Pas mal de la part d’un adepte d’une théorie réactionnaire et misogyne qui a fait et fait encore de la femme, un homme castré, donc forcément une névrosée, de l’enfant « un pervers polymorphe », des homosexuels des malades tout aussi pervers, des enfants autistes des psychotiques infantiles irrécupérables, pauvres victimes de  mères qui les ont détestés inconsciemment ou pire, les ont trop aimés au point de provoquer leur enfermement dans une « forteresse vide » !

Il y a sûrement beaucoup à dire sur les économies faites au détriment de la qualité des soins et des personnels de santé, je ne suis pas le dernier à les dénoncer. Mais, de grâce, il n’y a aucun psychanalyste qui n’a tenté de se jeter par une fenêtre, sauf peut-être suite à un contrôle fiscal ! (Les consultations en libéral sont très chères et payées de préférence en espèce, il paraît que ça fait partie du traitement !) Jamais de services d’urgences, jamais de stress, jamais de remises en question, assis sur la chaise près du canapé, ils sont totalement à l’abri du surmenage professionnel et du burn-out!

Que les « Ricains » (l’ « Empire du Mal » apparemment) soient « revenus » des Thérapies Cognitives Comportementales est non seulement faux, mais au contraire, ces thérapies y ont démontré leur efficacité et ont même engendré d’autres thérapies plus évoluées, mais gardant leur caractère comportemental qui dérange tant les psychanalystes. C’est la psychanalyse qui est devenus très marginale dans tous les pays anglo-saxons car ce qui les caractérise c’est le pragmatisme. Et comment ne pas se poser de questions par exemple quand on voit Woody Allen, dont je ne nie pas le talent par ailleurs, en analyse depuis des décennies qui a fini par coucher avec sa fille adoptive provoquant  et lépouser l’ire parfaitement justifiée de la mère de cette dernière. Ce grand succès finira t-il au côté de celui du petit Hans et de « l’Homme aux Rats » dans les manuels de psychanalyse ?  Les psychanalystes refusent toujours de prendre en compte les récentes découvertes des neurosciences sur ce qu’est la façon d’apprendre et la construction de la personnalité. Tout simplement parce qu’elles invalident totalement les édifices intellectuels aberrants du devenu très riche « Herr Doctor » de Vienne et de tous ses successeurs et disciples, en particulier le très vénal Lacan qui effectivement fera un jour sourire tout autant les mages et autres astrologues des temps obscurs .  La comparaison vous choque peut-être, mais elle est bien plus justifiable – et justifiée – que le rapprochement entres les nouvelles pratiques neuropsychiatriques et Berlusconi.

Le Canada représente ce qui se fait de mieux en ce qui concerne l’inclusion scolaire et sociale des autistes et il pratique les TCC systématiquement et avec succès pour bien d’autres troubles neuropsychiatriques que l’autisme.

Les consultations de proximité, parlons-en ! Mon fils aîné présentant des « traits autistiques », car personne n’a encore réussi un diagnostic net à son sujet, a été suivi par le CMPP (Centre Médico-Psycho-Pédagogique) de ma ville, pendant des années, chaque semaine, il a raconté ses exploits dans le jeu Minecraft devant une « pédopsy » au frais de la sécurité sociale (environ 100,00 € la séance quand même !) Ça l’a, certes, beaucoup amusé, mais s’il a progressé en sociabilité, ça n’est sûrement pas grâce à cette « thérapie » ! Mon second fils, lui, est diagnostiqué « autiste sévère » ou « avec troubles de spectre autistique » – franchement on s’en fout ! – C’est toujours mieux que le « psychotique infantile » qu’il n’aurait pas manqué d’être grâce aux coreligionnaires de M. Diener, il y a seulement quelques années – Mon second fils donc, a vu son sort scolaire en grande partie décidé par une infirmière scolaire totalement incompétente pour ce qui est de l’autisme, qui l’avait évalué une heure en tout et pour tout ! Alors si c’est sur ces « consultations de proximité » qu’il faut pleurer, je vais garder mes larmes pour d’autres problèmes bien plus préoccupants, comme le fait que la France soit à la traîne de tous les pays dits « avancés » en ce qui concerne l’inclusion des handicapés et des gens différents à tous les niveaux de la société. Problème dans lequel l’éducation nationale, le système de santé et l’État ont, certes, une lourde responsabilité, mais également la domination de la psychiatrie d’obédience psychanalytique, n’en déplaise à notre polémiste.

Il semble aussi vouloir signifier que la contention serait une méthode thérapeutique issue de l’influence de la Haute Autorité de la Santé (HAS). Or, les seuls cas que je connaisse de méthodes de contention appliquées aux autistes nommées « packing » ont été prescrit par des psychiatres d’obédience psychanalytique.  Quant à opposer usage des médicaments et psychanalyse, cela relève tout simplement de l’escroquerie et du mensonge éhonté, ainsi, ma mère qui est traitée pour des troubles bipolaires par un psychiatre psychanalyste, l’est grâce à un cocktail chimique qui, au dire d’un autre thérapeute, « tuerait un cheval »! 

Josef Schovanec raconte dans son livre « Je suis à l’Est » comment son psychiatre, très réputé sur la place de Paris, faisait prescrire des psychotropes par un confrère, sûrement pour pouvoir affirmer en société que jamais, au grand jamais, il ne prescrivait, lui, de médicaments !

Pour finir, on sent chez Yann Diener, une rage sourde, celle d’une « élite » déchue qui est en train de perdre son pouvoir sur les esprits… et les portefeuilles des patients.  La citation de Lacan « Vous verrez qu’on guérira l’humanité de la psychanalyse, tout se remettra à tourner rond, c’est-à-dire en réalité à être noyé sous les mêmes choses les plus dégueulasses parmi celles que nous avons connues depuis des siècles et qui naturellement se rétabliront. La religion, je vous dis, est faite pour ça, est faite pour guérir les hommes, c’est-à-dire qu’ils ne s’aperçoivent pas de ce qui ne va pas. » est le bouquet final, car le gourou du Café de Flore y stigmatise  les religions comme étant l’opium du peuple, alors que lui même s’est comporté comme le chef d’une secte, prononçant des sentences que lui-même ne comprenait pas et les jetant en pâture pour interprétation à des disciples ébahis.  Il reconnaîtra d’ailleurs lui-même l’inefficacité de la psychanalyse dans un autre discours public à Bruxelles le 26 février 1977 : « Notre pratique est une escroquerie, bluffer, faire ciller les gens, les éblouir avec des mots qui sont du chiqué, c’est quand même ce qu’on appelle d’habitude du chiqué. […] Du point de vue éthique, c’est intenable, notre profession ; c’est bien d’ailleurs pour ça que j’en suis malade, parce que j’ai un surmoi comme tout le monde. […] Il s’agit de savoir si Freud est oui ou non un événement historique.Je crois qu’il a raté son coup. C’est comme moi, dans très peu de temps, tout le monde s’en foutra de la psychanalyse. », mais évidemment, les psychanalystes de gardent bien de parler de ce sursaut de lucidité, car ce sont là des « souvenirs refoulés » qu’il ne faut surtout pas exhumer !


 

Quelques références pour le comité de  rédaction de Charlie afin qu’il ne laisse plus passer de telles énormités :

  1. Les questions posées à la France par l’ONU sur son non-respect des droits des enfants – Juin 2015
  2. Le livre noir de la psychanalyse – Collectif sous la direction de Catherine Meyer – Edition les Arènes – 2005  Ouvrage en forme de réquisitoire très documenté, évoque tous les faits et méfaits de la psychanalyse.
  3. Le Mur – La Psychanalyse à l’épreuve de l’autisme film de Sophie Robert, journaliste et mère d’enfant autiste, que les psychanalystes ont tenté de censurer. La psychanalyse racontée par les psychanalystes eux-mêmes…
  4. Voir aussi le site d’Autisme France, qui relate au jour le jour les scandales liés à l’attitude du système de santé, de l’éducation nationale et de la justice vis à vis des autistes et de leurs familles.
  5. Un nouveau document de l’ONU vient de « tomber » le 29 janvier 2016 condamnant à nouveau la France pour maltraitance envers les enfants handicapés ou différents.
  6. Merci à Humour De Malade pour son dessin et son article sur le sujet également.
16 février 2016

Sami,7 ans et lourdement handicapé, attaché à une chaise toute la journée, sa maman entame une grève de la faim

Sami, 7 ans et lourdement handicapé, attaché à une chaise toute la journée, sa maman entame une grève de la faim
Une maman bruxelloise a entamé une grève de la faim pour sensibiliser le politique à la pénurie de places dans les institutions pour enfants handicapés. Une action-choc qui a visiblement porté ses fruits.

Il y tout juste une semaine, Simona, une Bruxelloise, a entamé une grève de la faim. Son fils, Sami, âgé de 7 ans, souffre d'un lourd handicap mental. "On va dire que son âge mental, c’est celui d’un bébé", a confié la maman au micro de Sébastien Debock pour Bel RTL. Il était scolarisé dans un institut spécialisé, mais l'encadrement n'était pas suffisant pour le handicap dont souffre Sami. "Eux, ils ne savent pas le prendre en charge, parce qu’ils ne savent pas mettre une personne, un adulte avec lui pour l’aider dans toutes les tâches, le surveiller, etc"

 
"Il revenait de l’école, il ne voulait pas manger"

Jeudi dernier, Simona a décidé de retirer son fils de l'école et d'entamer une grève de la faim, après avoir découvert que les éducateurs attachaient son fils à une chaise. "À un certain moment, mon fils qui ne parle pas m’a donné des signes de malaise. Il revenait de l’école, il ne voulait pas manger. Donc tous ces signes c’était vraiment un message pour me dire qu’il n’en pouvait plus"


Simona n'est pas un cas isolé

Il semble que le message de Simona a été entendu puisque le cabinet de Joëlle Milquet s'est engagé à trouver une solution dès la semaine prochaine. Mais Simona est loin d'être seule dans ce cas. La Fédération Wallonie-Bruxelles ne dispose d'aucune statistique sur la question... À titre d'exemple, selon des chiffres européens, il y a 10.000 enfants autistes en Fédération Wallonie-Bruxelles et seuls 1000 d'entre eux bénéficient d'un encadrement adapté dans une institution spécialisée, soit 1 sur 10.

16 février 2016

Vidéo : Congrès sortir de l'autisme ... pour ceux qui veulent y croire.

16 février 2016

Top vidéo ! ->PERCUJAM : Artiste Autiste une lettre d'écart ... Olympia le 4 avril 2016

Extraits du film PERCUJAMOLYMPIA 4 AVRIL

Posté par Alexandra Lederman sur jeudi 4 février 2016
14 février 2016

Percujam à l'OLympia le lundi 4 avril 2016 - 20h00

percujam à l'olympia 4 avril 2016

14 février 2016

Equitation cet après-midi pour Elise : elle monte Sultan

> Asso Trott'Autrement sur fb

P1090610

Autre séance du jour à Gouvernes sous la direction d'Olivia Jami : Elise sur Sultan

Posté par Association Trott'Autrement sur dimanche 14 février 2016
14 février 2016

L'autisme et le nouveau Secrétariat à l'Egalité réelle

article publié dans Le Monde par Danièle Langloys

Autisme : 40 ans de maltraitance, ça suffit !

Autisme : 40 ans de maltraitance, ça suffit ! 

Comme tous mes concitoyens, j'ai été intriguée par l'intitulé de ce nouveau Secrétariat d'Etat et me suis demandé à quel concept il répondait. Il nous semblait acquis que l'égalité qui parade aux frontons de nos mairies et autres lieux républicains était une réalité, d'autant que l'égalité de droits est inscrite dans la constitution : apparemment nous nous sommes trompés. Il est vrai que chacun de nous peut mesurer l'ampleur du fossé entre l'égalité de droits et les inégalités de fait.

Il y a plusieurs manières de comprendre l'adjectif réel, par exemple en passant par les antonymes usuels : abstrait, allégorique, apparent, artificiel, chimérique, éventuel,  douteux, emprunté, erroné, fabuleux, factice, fantasmagorique, fantastique, fautif, faux, feint, idéal, illusoire, imaginaire, inexistant, inventé, irréel, mensonger, mythique, négatif, nominal, nul, personnel, possible, théorique, vain....etc...On peut les classer en plusieurs catégories dont deux peuvent éclairer les combats des parents dans le champ de l'autisme : le réel, c'est qui n'est ni idéal, ni illusoire, ni fabuleux, ni fantastique, etc...Bref inutile de rêver. Le réel c'est ce qui devrait s'opposer à l'apparent, au théorique, à l'éventuel, etc...Bref, passons aux actes.

Une première lecture peut donc consister à se dire que le mot réel nous suggère d'abandonner toute illusion pour nous colleter aux difficultés de la vie quotidienne, soulevées depuis des dizaines d'années, et pour une large part, jamais résolues, voire carrément méprisées. Retourner au réel, ce serait se résigner à l'inacceptable, au scandaleux, à la discrimination, au motif que l'idéal n'est pas de ce monde, que les choses sont ce qu'elles sont, et le poids du réel impossible à lever. Nous avons beaucoup d'exemples hélas pour illustrer une lecture négative du réel dans l'autisme : les discriminations à l'égard des personnes autistes sont dénoncées depuis 2004 par le Conseil de l'Europe, puis par le Conseiller Européen aux Droits de l'Homme, et enfin par l'ONU, au Comité des Droits de l'Enfant en 2016, sans guère de changements. Le réel c'est très souvent pour les familles avec un ou plusieurs enfants ou adultes autistes, la négation du droit au diagnostic, pourtant inscrit dans la loi de 2002, la négation de l'information correcte et actualisée sur ce trouble neuro-développemental, pourtant obligatoire dans le Code de Santé Publique, la négation du droit à l'éducation et à la scolarisation, la négation du droit à l'accès aux soins, tous inscrits dans la loi, et ce n'est qu'un début de liste : les familles doivent accepter les discriminations à l'école, les orientations abusives, la discrimination à l'emploi, la dégradation de leurs enfants dans des lieux maltraitants où se pratiquent couramment isolement, contention, surmédicamentation, absence de soutien éducatif adapté, l'absence d'aide, les brimades en tous genres incessantes, sauf exceptions : qui sanctionne ces manquements inadmissibles aux lois et aux droits ? Un nouveau scandale s'est ajouté à tous ceux qui existaient déjà : l'Aide Sociale à l'Enfance, largement noyautée par une idéologie psychanalytique obscurantiste, peut reprocher à des mères d'enfants autistes de vouloir qu'ils soient autistes, et elle pourra éventuellement avoir le soutien de la Justice, dans cette analyse délirante qui conduit directement à arracher les enfants aux mères "toxiques" pour les confier à la Sainte Pseudo-Aide Sociale à l'Enfance, pour mieux détruire les uns et les autres : qui protège les droits des enfants arrachés à leur famille, privés d'expression, privés de leurs droits à être soutenus dans leurs différences ? Qui protège les mères salies, traînées dans la boue, menacées de ne plus voir leurs enfants pour satisfaire les fantasmes de professionnels incompétents et dévoyés ? Le silence assourdissant du Défenseur des Droits et de la Secrétaire aux Droits des Femmes, dans le calvaire de la maman de l'Isère (et de bien d'autres) en dit long sur l'impunité accordée de fait à ceux qui violent des droits élémentaires, sur la violence faite aux familles, dans une large indifférence, faut-il l'ajouter.

Nous avons dit à notre congrès de Bordeaux que nous ne lâchions rien : c'est souvent ce qui est décrit au-dessus, le réel des familles avec des enfants autistes, mais c'est révoltant d'incompétence, de lâcheté devant des lobbies furieux de perdre leur pouvoir et leur argent, indigne, et nous ne l'accepterons jamais. Je suis aussi allée voir ce que disait le Premier Ministre sur le sens à donner à réel.

"Concept proche de la notion d'équité, et qui vient à la suite d'une « égalité des chances » devenue galvaudée dans la bouche des politiques, l'égalité réelle s'oppose à l'égalité dite « formelle », c'est-à-dire une égalité de principe des citoyens qui ne se retrouve pas dans la réalité. En vogue dans les cercles socialistes ces dernières années, portée notamment par Benoît Hamon en 2010, elle consiste, dans sa définition la plus communément admise, à donner, non seulement les mêmes chances d'accès aux biens et aux positions, mais aussi un accès effectif à ceux-ci. « L'égalité formelle ne suffit plus », acte-t-on à Matignon. « Rattaché au Premier ministre, le secrétariat d'État d'Ericka Bareigts s'appuiera sur chaque ministère pour permettre de décloisonner et d'ouvrir une société parfois trop fermée, pour qu'elle donne sa chance à chacun ».

Donc c'est la deuxième lecture qu'il faut privilégier : les droits ne sont pas effectifs pour les personnes, il convient donc qu'ils le soient, pour donner "sa chance à chacun". Dont acte.

Qu'il nous soit permis alors de proposer l'ouverture de quelques chantiers interministériels à cette nouvelle ministre que nous sollicitons dès maintenant, pour assurer l'effectivité des droits pour les personnes autistes.

-Assurer sans discrimination le droit au diagnostic rapide, fiable, avec le médecin de son choix, conformément aux classifications internationales. Admettrait-on qu'il faille attendre deux ans un diagnostic de diabète, de leucémie ou d'une pathologie cardiaque, au motif qu'il faut se soumettre à une classification française des pathologies ? Admettrait-on que des familles avec un enfant diabétique, leucémique ou cardiaque se fassent dire qu'elles veulent que leur enfant ait un diabète, une leucémie, etc..et donc sont toxiques ?

-Assurer sans discrimination le droit à une intervention précoce et plus tard à un soutien éducatif adapté, conforme aux souhaits des parents. Admettrait-on qu'on laisse croupir un enfant cardiaque sans soins et sans suivi, ou qu'on l'oblige à subir de la psychanalyse au motif que sa pathologie relève de la sexualité infantile, de l'inconscient et du choix du sujet ?

-Assurer sans discrimination la scolarisation de tous les enfants autistes, conformément à la loi de 2005, avec le soutien éducatif nécessaire dans l'école et la création d'intervenants en autisme ? Les enfants autistes doivent subir les conséquences d'une circulaire ULIS discriminatoire par rapport aux enfants avec une pathologie somatique, un GEVASCO discriminatoire car inadapté à leurs troubles, et souvent rempli dans le dos des parents pour leur imposer une orientation qu'ils n'ont pas voulue. Les parents concernés paient comme contribuables une école que souvent on leur refuse totalement ou partiellement, et qui trop souvent s'interrompt à la fin de l'école primaire.

-Assurer sans discrimination les services nécessaires au développement des enfants et à l'autonomie et la participation sociale des adultes, conformément aux conventions internationales, avec le souci effectif d'une désinstitutionnalisation demandée par une directive européenne, comme par l'ONU. Accepterait-on que des personnes non autistes aient l'obligation de vivre dans des communautés non choisies, isolées du monde extérieur, privées d'outils de communication, et d'activités citoyennes ?

-Veiller à soutenir les familles concernées, comme le recommande l'ONU, au lieu de stigmatiser et de punir. Admettrait-on que pour une famille ordinaire, un travailleur social sans formation adaptée, vienne inspecter la maison, interroger la vie sexuelle des parents, critiquer l'éducation donnée aux enfants, sans grille ni outils ni repères ni contrôle pour le faire, et ordonner de retirer les enfants aux parents, souvent des femmes seules ? Admettrait-on qu'existent pour les citoyens ordinaires des zones de non-droit où l'on se retrouve convoqué au tribunal du jour au lendemain, privé d'accès aux documents qui vous accusent, comme dans une dictature fasciste, privé d'accès à un débat contradictoire, privé de ses enfants du jour au lendemain pendant des mois ou des années ?

-Faire respecter les droits des personnes autistes partout : droit de ne pas être harcelé, de ne pas être soumis à des traitements inhumains et dégradants, droit d'avoir une vie affective et sexuelle, droit d'accéder aux soins somatiques, etc...comme tout citoyen ? Accepterait-on qu'une personne non autiste soit enfermée dans des draps glacés pour la calmer, comme au XIXème siècle, qu'elle n'ait plus de dents à 40 ans car c'est plus simple de les arracher que de les soigner, qu'on soumette un enfant de 6 ans à 10 lavements alors qu'il a un abcès à une gencive, parce que des médecins n'ont même pas l'idée d'avoir les mêmes gestes cliniques que pour toute personne dite ordinaire, que des adultes non autistes meurent d'obésité ou de troubles métaboliques car bourrés de neuroleptiques souvent depuis l'enfance ?

Nous comptons sur vous, Madame la Ministre, pour assurer l'effectivité des droits de nos enfants autistes, quel que soit leur âge.

Danièle Langloys

Autisme France

14 février 2016

Autisme : le médicament Abilify à l'origine de comportements suicidaires

Autisme : le médicament Abilify à l'origine de comportements suicidaires
Thinkstock

Après le suicide par défenestration en 2015 de Yassine, un adolescent autiste de 13 ans traité par Abilify (ou aripiprazole), un psychotrope pouvant avoir de graves effets secondaires chez les enfants autistes, l'association "Vaincre l'autisme" a demandé au ministère de la Santé d'ouvrir une enquête sur la prescription grandissante de ce médicament non autorisé pour ce type de maladie.

"D'après nos informations, ce traitement est donné à un nombre croissant d'enfants, dont les plus jeunes ont à peine 5 ou 6 ans", a déclaré le 11 février 2016 à l'AFP M'Hammed Sajidi, président de l'association "Vaincre l'autisme".

Abilify : des durées de traitement trop longues

Abilify, commercialisé par le laboratoire Otsuka Pharmaceutical Europe, est un psychotrope indiqué dans le traitement des schizophrénies et des troubles bipolaires. Chez les adolescents de plus de 13 ans, la durée de traitement ne doit pas dépasser 12 semaines, selon la notice du laboratoire.

D'après "Vaincre l'autisme", Abilify aurait été prescrit pendant une période plus longue à Yassine, d'abord par un généraliste, puis par des psychiatres. Toutefois, ce médicament n'est pas autorisé pour traiter l'autisme. M'Hammed Sajidi demande que la prescription d'Abilify soit suspendue pour les enfants et les adolescents "jusqu'à nouvel ordre".

Les pensées suicidaires parmi les effets secondaires d'Abilify

L'association demande aussi que les effets indésirables du médicament soient clairement mentionnés. Car parmi les nombreux effets secondaires précisés sur la notice par le laboratoire figurent des maux de tête, des insomnies, des troubles cardiaques et des pensées suicidaires.

Le laboratoire précise même que les plus jeunes malades présentent un risque plus élevé de développer des événements indésirables associés à la prise d'aripiprazole.

L'ANSM publie un point d'information concernant Abilify

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a édité un point d’information dans lequel elle rappelle que l’Abilify n’est pas indiqué dans le traitement de l’autisme. "Une utilisation de l’aripiprazole hors des indications autorisées dans le cadre de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) a été identifiée et plus particulièrement dans l’autisme", souligne l’Agence.

L'ANSM a répertorié depuis le début de la mise en vente du produit 7 suicides chez des enfants et des adolescents (3-17ans) et de 137 cas de tentatives de suicide ou de pensées suicidaires.

13 février 2016

CRAIF > Formation sur l'autisme pour les aidants

formations gratuites à destinations des aidants (parents , grand-parents, frères , sœurs etc..) sur toute l'île de France

http://aidants-craif.org/

https://www.facebook.com/craif.org/?fref=nf

formation des aidants craif

13 février 2016

Autiste et père de deux autistes, il livre un plaidoyer pour le droit fondamental à la différence.

article publié dans la presse.ca - Le soleil

Publié le 11 février 2016 à 23h59 | Mis à jour le 12 février 2016 à 14h07

Stéphane Blackburn a souligné que plusieurs autistes ne... (Le Soleil, Patrice Laroche)

 

Stéphane Blackburn a souligné que plusieurs autistes ne sont pas encore diagnostiqués, ce qui complique considérablement leur vie.

Le Soleil, Patrice Laroche

(Québec) Père de deux enfants autistes et lui-même autiste, l'enseignant de philosophie au Cégep de Thetford Mines Stéphane Blackburn a livré un vibrant plaidoyer en faveur du «droit fondamental à la différence», mercredi, à l'ouverture du premier forum québécois sur le trouble du spectre de l'autisme (TSA).

Autiste, Stéphane Blackburn l'est depuis toujours, mais il ne l'a pas su avant l'âge de 40 ans. C'est après avoir observé ses deux fils, dont un en particulier qui accumulait des retards psychomoteurs et faisait des crises quotidiennes, qu'il s'est mis à s'intéresser à son propre état, a-t-il expliqué.

«Sans lui, je n'aurais jamais su qui j'étais parce que je n'avais pas l'air autiste. Pourtant, j'ai commencé très jeune à faire des crises, j'étais un enfant isolé, j'avais des notes exceptionnelles à l'école, j'avais l'oreille absolue, autant de signes qui aujourd'hui ne trompent plus», a témoigné M. Blackburn, selon qui «si les autistes sont plus nombreux que jamais aujourd'hui, c'est possiblement parce qu'ils sont découverts plus que jamais». 

Malheureusement, un très grand nombre ne sont pas encore diagnostiqués, a-t-il souligné. «Ces gens-là mènent sans doute une vie difficile. C'était mon cas, la vie m'était compliquée [...], j'étais anxieux, impulsif et compulsif», a raconté M. Blackburn, ajoutant que la connaissance de son état lui avait permis de se comprendre, de se reconstruire, «de faire une profonde introspection qui m'a permis de devenir qui je suis aujourd'hui». 

L'enseignant de philosophie a également mis en garde l'entourage des enfants autistes contre un «ennemi commun» : l'effet Golem, cette prophétie qui s'autoréalise sous l'effet d'un potentiel jugé limité (par un parent ou un enseignant, par exemple). 

Attendre pour faire son coming-out

Quand on leur a parlé des retards moteurs de leur fils cadet et des maladresses de leur fils aîné, Stéphane Black-burn et sa conjointe n'ont pas baissé les bras. «Nous avons bien fait. Aujourd'hui, mes fils sont tous deux ceinture brune de karaté», a-t-il illustré, rappelant que les entraves à la motricité fine étaient souvent évoquées dans les diagnostics de TSA. 

«Si mes parents, dans les années 60, avaient su que j'étais autiste, sans doute auraient-ils renoncé à m'inscrire à des cours de violon, et je n'aurais jamais fait d'orchestre, et je n'aurais pas enseigné cet instrument durant 25 ans», a témoigné M. Blackburn, qui se bat pour la «reconnaissance sociale des autistes».

«Je me sens un peu comme un homosexuel dans les années 60, j'évite toujours de parler de mon état lors d'entretiens d'embauche. [...] Je dois faire mes preuves d'abord, et j'attends le plus longtemps possible avant de faire mon coming-out. C'est une situation que j'aimerais voir éradiquée avant que mes enfants affrontent la vraie vie. C'est pour eux que je suis ici, que je me bats [...], pour le droit fondamental à la différence», a conclu le père de famille.

Le forum, qui se poursuit vendredi à l'Institut universitaire de santé mentale de Québec, a pour but de faire le point sur l'évolution des connaissances sur le TSA, mais aussi et surtout d'établir les priorités dans les besoins des personnes autistes et de leur entourage. 

La ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse, à la Santé publique et aux Saines habitudes de vie, Lucie Charlebois, fera une annonce à la suite des travaux du forum, vendredi après-midi.

L'autisme en chiffres

Les études les plus récentes estiment que le taux de prévalence des personnes autistes varierait entre 90 et 120 individus sur 10 000, soit environ 1 % de la population. L'estimation de la prévalence du TSA au Canada, y compris les enfants et les adultes, est de 1 sur 94. En 2010-2011, on comptait 8318 enfants ayant un TSA scolarisés dans le secteur public. En cinq ans, soit entre 2005 et 2011, le nombre d'élèves autistes scolarisés dans le secteur public au Québec a doublé. C'est aujourd'hui la catégorie d'élèves handicapés ou en difficulté d'adaptation ou d'apprentissage la plus représentée au Québec. L'étiologie de l'autisme est encore mal connue, mais il semble y avoir consensus dans la communauté médicale pour admettre que le trouble pourrait être d'origine génétique, neurobiologique ou environnementale.

Source : Fédération québécoise de l'autisme

13 février 2016

Belfort : un garçonnet autiste exclu définitivement de l'accueil périscolaire après avoir mordu une fillette

article publié dans l'Est Républicain

inclusion du handicap en milieu périscolaire

Un enfant de 4 ans souffrant de troubles autistiques a été exclu de l’accueil périscolaire de son école le 1er février après y avoir mordu une camarade le 18 janvier. L’incident pose le problème de l’inclusion hors temps scolaire.

12/02/2016 à 05:08, actualisé à 08:43

Sa maman a encore du mal à réaliser et les larmes lui montent plusieurs fois aux yeux tandis qu’elle se remémore « l’incident du 18 janvier ». Alors que les enfants de moyenne section de la maternelle Bartholdi à Belfort venaient de quitter la classe pour intégrer l’accueil périscolaire, son fils de 4 ans « a mordu à la tempe une fillette de sa classe. Quand je suis arrivée, le papa de la petite était là, très énervé, sa fille était assise sur un banc. Je me suis excusée mais le papa n’a rien voulu entendre et m’a dit qu’il ferait un signalement ».

Une main courante est effectivement déposée au commissariat et l’incident est remonté au service Éducation de la Ville. Qui envoie, le 1er février, une lettre d’exclusion définitive de Marwan de l’accueil périscolaire. Y compris le mardi, le seul jour où il mange à la restauration.

Du 11 au 22 janvier, ses parents, qui suivent tous deux une formation professionnelle, l’avaient exceptionnellement inscrit à l’accueil du soir auquel il n’était pas habitué.

Cinq autres situations dans le périscolaire

Consciente du problème, la maman de Marwan a déposé aussitôt après l’incident une demande d’aide humaine au périscolaire à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Et a informé la mairie de ses démarches. Diagnostiqué depuis l’automne « autiste léger », Marwan dispose d’une accompagnante d’élève en situation de handicap (AESH) les neuf heures hebdomadaires où il va en classe. Le reste du temps, il est accueilli en hôpital de jour « où ça se passe bien », relate sa maman qui ajoute que c’est la psychiatre qui le suit qui a insisté pour que l’enfant reste scolarisé en milieu ordinaire, et non pas en structure spécialisée.

Évoqué au conseil d’école la semaine dernière, « l’incident » a ému des parents d’élèves qui y ont vu une « discrimination au handicap ». Ian Boucard, conseiller municipal délégué à l’Enfance, s’inscrit en faux : « Nous avons pris cette décision d’exclure en responsabilité, en se donnant quinze jours de réflexion ».

Fatima Lalouani, responsable du périscolaire, assure, ce qui est répété dans le courrier aux parents, qu’il y a eu plusieurs incidents avec le petit. Mais cette histoire résulterait surtout d’un déficit de communication : « Ni l’enseignante, ni les parents ne m’ont parlé de ses troubles du comportement », insiste Fatima Lalouani. La maman de Marwan, elle, estime que comme « l’école était au courant », l’information avait suivi.

« Nous avons sollicité la MDPH pour rétablir la situation », précise Ian Boucard. Dans quatre écoles de Belfort, cinq situations du même type sont identifiées en périscolaire. Un accompagnement global de ces cas permettrait à la Ville d’être en cohérence avec la loi du 11 février 2005 qui exige que tout enfant en situation de handicap trouve une solution scolaire.

Mais autour de l’école ?

Karine FRELIN

13 février 2016

Autisme : une école emblématique menacée de fermeture

article publié dans Le Figaro

Par
Publié le 12/02/2016 à 16:57

La fermeture annoncée de la Futuroschool, école emblématique des nouvelles méthodes éducatives pour les autistes, plonge des familles dans le désarroi. L'association Vaincre l'autisme, qui l'a créée et fait condamner l'État en 2015 pour « défaut de prise en charge» d'enfants autistes, dénonce une mauvaise volonté politique.

Alors que la France a été condamnée à plusieurs reprises par le Conseil de l'Europe pour sa mauvaise prise en charge des enfants autistes, la Futuroschool, une école emblématique des nouvelles méthodes recommandées, risque de disparaître à Paris. Cette structure innovante a été pionnière dans la mise en place d'un accueil adapté aux autistes, un type d'établissement dont la France manque cruellement.

«Mauvaise volonté politique»

Son président, M'Hammed Sajidi, dénonce une «mauvaise volonté politique» car son association, Vaincre l'autisme, a réussi à faire condamner l'État français en 2015 par le tribunal administratif de Paris à verser plus de 240 000 euros de dommages à sept familles d'enfants autistes pour «défaut de prise en charge adaptée» en 2015.

Vaincre l'autisme espère trouver rapidement un arrangement avec les autorités de santé pour donner un signal sur la volonté d'améliorer la prise en charge de l'autisme en France. La structure souffre cependant d'une situation financière très délicate. En 2009, l'Igas avait notamment pointé la «gestion approximative et peu cadrée» des écoles de l'association, créées dans le cadre du Plan autisme 2008-2010.

«Pour les familles, c'est une catastrophe»

Située dans le XIème arrondissement, la Futuroschool s'appuie sur une méthode comportementale, alternative à la psychiatrie, et accueille actuellement dix enfants. «Nous avons une autorisation de l'ARS (Agence Régionale de Santé) qui s'arrête en juillet 2016 et qui ne nous a pas été renouvelée. Notre situation économique est devenue intenable car nous avons du mal à avoir un accord avec le ministère de la Santé sur la gestion de l'établissement», déplore son fondateur et président de l'association Vaincre l'autisme, M'Hammed Sajidi.

«Pour les familles, c'est une catastrophe. Sans la Futuroschool, nous n'avons plus aucune solution. L'Agence régionale de santé (ARS) ne nous propose rien en remplacement. Nous allons nous retrouver sur des listes pour d'autres structures qui ont déjà des centaines de demandes en attente, alerte Thomas, père d'un garçon de 13 ans, Raphaël, polyhandicapé et autiste. Nous avions déjà eu beaucoup de mal à trouver un endroit adapté qui puisse prendre notre fils en charge...». Chloé, la mère de l'adolescent, déplore également que les programmes soigneusement mis en place pour son fils depuis trois ans puissent être arrêtés du jour au lendemain. «C'est du gâchis alors que l'équipe d'éducateurs avait réussi à construire une prise en charge efficace et adaptée à chaque enfant, dénonce-t-elle. Nous allons nous retrouver sur le carreau, avec un enfant à la maison 24 heures sur 24».

13 février 2016

Un diplôme pour accompagner les élèves handicapés

article publié dans Faire-face
Un diplôme pour accompagner les élèves handicapés
La professionnalisation des auxiliaires de vie scolaire va dans le bon sens mais le niveau de ce diplôme n'est pas suffisamment élevé, selon les associations. © Franck Seuret
Publié le 12 février 2016

L’une des trois spécialités du tout nouveau Diplôme d’État d’accompagnant éducatif et social (DEAES) porte sur l’accompagnement des élèves handicapés. Jusqu’à présent, aucune formation diplômante n’existait pour les auxiliaires de vie scolaire.

Attention, message codé  : pas d’AESH sans DEAES. Traduction : les candidats à un poste d’Accompagnant d’élèves en situation de handicap (AESH) devront désormais être titulaire d’un Diplôme d’État d’accompagnant éducatif et social (DEAES). Ils ne pourront toutefois postuler à un emploi d’AESH que s’ils ont choisi, parmi les trois spécialités proposées dans le cadre de ce cursus (voir encadré), l’accompagnement à l’éducation inclusive et à la vie ordinaire. Ce tout nouveau diplôme, créé par un décret et un arrêté du ministère des Affaires sociales en date du 29 janvier 2016, comble un vide : jusqu’à présent, aucune formation diplômante n’existait pour les auxiliaires de vie scolaire.

Un diplôme ne répondant pas aux besoins de tous les élèves handicapés

« Il est effectivement important de professionnaliser les personnes accompagnant les élèves handicapés, note Bénédicte Kail, conseillère nationale de l’APF. Mais ce diplôme est seulement de niveau V, comme un CAP ou un BEP. Ses titulaires risquent donc de se heurter à certaines limites dans l’accompagnement au savoir des collégiens et des lycéens, voire même dès l’élémentaire pour certaines tâches. »

« L’un des grands enjeux pour l’Éducation nationale est de parvenir à ce que les jeunes en situation de handicap poursuivent leurs études aussi loin que possible, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui, complète Sophie Cluzel, la présidente de la Fnaseph. Comment y parvenir avec des accompagnants ayant un diplôme d’un niveau inférieur au bac ? »

Source : rapport de la députée Barbara Pompili, projet de loi de finances 2016

Source : rapport de la députée Barbara Pompili, projet de loi de finances 2016

Peu de recrutements pour ces diplômés

Plus fondamentalement encore, le nombre de diplômés en fonction risque d’être très réduit. Aujourd’hui, sur les 76 000 auxiliaires de vie scolaire en exercice, seuls 28 000 (un tiers) ont le statut d’AESH, les 48 000 autres étant en contrats aidés. « Et seuls quelques dizaines d’AESH ont été embauchés cette année, souligne Sophie Cluzel. La plupart des autres recrutements se font sous contrats aidés, pour lesquels les seuls critères sont l’éligibilité à ce type de contrat. Rien n’indique que la tendance va s’inverser. » Autrement dit, l’État vient de créer un diplôme permettant d’accéder à des postes qu’il ne crée qu’en nombre insuffisant… Franck Seuret

Un diplôme, trois spécialités

Le Diplôme d’État d’accompagnant éducatif et social fusionne les Diplômes d’État d’auxiliaire de vie sociale (DEAVS) et d’Aide médico-psychologique (DEAMP). Le tronc commun centré sur l’intervention auprès des personnes (378 heures) sera complété par l’une de ces trois spécialisations (147 heures) : accompagnement à la vie à domicile (ex-DEAVS), à la vie en structure collective (ex-DEAMP) ou à l’éducation inclusive et à la vie ordinaire. La formation, comprenant également 840 heures de stages, s’étalera sur un à deux an(s), selon le profil des candidats.

La création d’un diplôme unique d’accompagnement vise à faciliter les passerelles entre ces trois secteurs d’activité. Les professionnels pourraient donc évoluer plus facilement au cours de leur carrière, en passant les spécialisations correspondantes.

11 février 2016

Samedi 5 mars 2016 > Le Garçon et la bête au Kosmos à Fontenay-sous-Bois

article publié sur le site de l'association Envol Loisirs

logo envol loisirs

 

à partir de 9 ans -

Shibuya, le monde des humains, et Jutengai, le monde des Bêtes... C'est l'histoire d'un garçon solitaire et d'une Bête seule, qui vivent chacun dans deux mondes séparés. Un jour, le garçon se perd dans le monde des Bêtes où il devient le disciple de la Bête Kumatetsu qui lui donne le nom de Kyuta. Cette rencontre fortuite est le début d'une aventure qui dépasse l'imaginaire...

 

 

Critiques des spectateurs : 

Chef-d'oeuvre • Publiée le 13/01/2016

Après La Traversée du temps et Les Enfants Loups signés Mamoru Hosoda, celui-ci remet le couvert avec Le garçon et la bête. Je suis allée le voir aujourd'hui au cinéma (en français malheureusement vu que la vostfr n'était pas disponible, mais le doublage français n'est pas trop mauvais pour le coup) et autant dire que j'ai littéralement adoré ! C'est un film rempli de sensibilité, de parallèles, de reflets, de poésie, de sagesse, d'action, d'amitié, d'amour et d'humour. C'est aussi un incroyable parcours initiatique où se mêlent plongée dans un monde fantastique, apprentissage, doutes, tiraillement entre deux mondes, crises d'identité, importance ou non des liens du sang, tolérance ou non, critique de la société et j'en passe. La construction d'ensemble est très bien pensée et chaque petit élément s'emboîte au fur et à mesure que le film progresse avec une belle fluidité Spoiler:. Niveau musiques rien à redire, comme toujours elle emporte le spectateur et laisse parfois même courir quelques frissons. Les dessins, eux, regorgent de couleurs et de vie. En bref, Le garçon et la bête est un petit bijou que je ne peux que vous recommander d'aller voir. Vous en prendrez à la fois plein les yeux et le cœur pour peu que vous soyez un peu sensibles.

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