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"Au bonheur d'Elise"

30 janvier 2016

Auxiliaires de Vie Scolaire : Pénurie et précarité

information publiée sur la page facebook de Toupi

- une immense majorité des AVS en contrats aidés (CUI)
- des milliers d'AVS manquantes
- pas de création de postes en 4 ans malgré une hausse de 63% du nombre élèves handicapés ayant besoin de l'accompagnement d'un AVS

avs pénurie et précarité

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30 janvier 2016

La mère d'un petit autiste menacée sur internet pour avoir scolarisé son fils

Elodie a dénoncé sur Facebook les menaces dont elle était victime pour avoir scolarisé son fils autiste.

Elodie a dénoncé sur Facebook les menaces dont elle était victime pour avoir scolarisé son fils autiste.

afp.com/Joel Saget

Elodie, la mère d'un petit garçon de 3 ans qui souffre d'autisme, a été prise à partie lors de messages privés sur Facebook. Elle a décidé de créer une page pour dénoncer les menaces et a été largement soutenue par les internautes.

Elle a décidé de ne pas se laisser faire. Elodie, maman d'un petit Mathis de 3 ans, a créé une page Facebook pour dénoncer les menaces dont elle a fait l'objet sur le réseau social. Francetv info, qui raconte son histoire, explique que la maman a été prise à partie par une inconnue dans plusieurs messages privés. Son "tort", selon sa détractrice: scolariser son fils, autiste, dans une école classique. 

"Vous devriez avoir honte de l'avoir mis au monde car il n'est pas normal", écrit une certaine Sandrine. "Comment osez-vous le mettre à l'école normale", continue-t-elle. En effet, Mathis est scolarisé, mais uniquement deux heures par semaine, faute d'assistante de vie scolaire. Or, raconte RMC, le petit garçon ne parle pas et n'est pas propre, ce qui semble avoir agacé la personne qui s'en est pris à Elodie. "Mon fils m'a dit que votre fils avait des couches. Vous n'avez pas honte?", peut-on lire dans des messages partagés plus de 3500 fois sur Twitter. 

Elodie a tenu à ne pas se laisser faire, alors que les messages se sont multipliés. "Heureusement qu'il n'est pas sur la photo de l'école car il gâcherait tout", a continué sa harceleuse. Après le directeur d'école, qui l'a assuré de son soutien, elle a tenté de porter plainte. Sans succès. Elle a alors créé une page Facebook, intitulée "Pour que Mathis ait droit au même respect que les autres enfants" pour dénoncer ces messages haineux. 

Elodie explique à RMC avoir voulu "partager notre combat, sensibiliser les gens sur l'autisme, les aider à comprendre ce que c'est, et montrer ce à quoi on fait face". A Francetv info, elle dit avoir reçu plus de 200 messages de soutien en deux heures. Depuis cette vague de soutien, Elodie n'a plus reçu aucun message de menace. La page Facebook a également été supprimée. 

30 janvier 2016

Nouveauté : le plan d'accompagnement global

classeurs  Instauré par l’article 89 de la loi de modernisationde notre système de santé, le Plan d’accompagnement global (PAG) peut faire partie du plan de compensation du handicap d’une personne en situation de handicap.

 

 Rappel : le plan de compensation

Comme chacun le sait, lorsqu’une personne en situation de handicap fait un dossier auprès de la Maison départementale des personnes handicapées, ses besoins sont inscrits dans un plan personnalisé de compensation du handicap. Ce plan tient compte des « besoins et des aspirations de la personne handicapée tels qu'ils sont exprimés dans son projet de vie ».

Le plan de compensation du handicap permet à la CDAPH de la MDPH de prendre des décisions relatives aux demandes formulées par la personne (ou son représentant légal) : allocation, orientation, scolarité, carte d’invalidité, etc.

Le plan d’accompagnement global

La loi instaure un second plan, appelé le plan d’accompagnement global. Le PAG fait partie du plan personnalisé de compensation.

Lorsqu’une personne fait une demande d’orientation, celle-ci est inscrite dans le plan personnalisé de compensation. Mais dans certains cas, un plan d’accompagnement global complètera le plan personnalisé de compensation.

Ainsi le PAG est élaboré :

« 1° En cas d’indisponibilité ou d’inadaptation des réponses connues ;

  2° En cas de complexité de la réponse à apporter, ou de risque ou de constat de rupture du parcours de la personne. »

 

La loi indique que le PAG a pour but de permettre à la CDAPH de prendre les décisions mentionnées à l’article L. 241-6 du code de l’action sociale et des familles, principalement les décisions d’orientation.

Un plan d’accompagnement global peut également être proposé dans la perspective d’améliorer la qualité de l’accompagnement selon les priorités définies par les commissions exécutives des MDPH.

 Comment le demander ? Qui le rédige ?

Il est élaboré sur proposition de l’équipe pluridisciplinaire :

  • soit avec l’accord préalable de la personne concernée ou de son représentant légal
  • soit quand la personne concernée ou son représentant légal en fait la demande

L’équipe pluridisciplinaire, sur convocation du directeur de la MDPH, peut réunir en groupe opérationnel de synthèse les professionnels et les institutions ou services susceptibles d’intervenir dans la mise en œuvre du plan et les parents de l’enfant en situation de handicap.

Qu’est ce qu’il contient ?

Le PAG contient :

- le nom des établissements et services médico-sociaux vers lesquels l’enfant, l’adolescent ou l’adulte est orienté

- la nature et la fréquence de l’ensemble des interventions « requises dans un objectif d’inclusion : éducatives et de scolarisation, thérapeutiques, d’insertion professionnelle ou sociale, d’aide aux aidants… »

- l’engagement des acteurs chargés de sa mise en œuvre opérationnelle

- le nom d’un coordonnateur de parcours

La place des familles

Dans tous les cas, l’accord préalable de la personne concernée ou de son représentant légal est requis.

« Le plan d’accompagnement global, établi avec l’accord de la personne handicapée ou de ses parents lorsqu’elle est mineure ou de son représentant légal, sans préjudice des voies de recours dont elle dispose »

Les parents d’un enfant en situation de handicap font partie du groupe opérationnel de synthèse et peuvent demander une réunion du groupe. Ils peuvent être assistés par une personne de leur choix.

Un dispositif contesté…

Plusieurs associations ont pris position en 2015 par rapport au PAG et ont alerté les législateurs sur les effets négatifs de ce dispositif.

Elles contestent tout particulièrement le fait que la MDPH ne déciderait plus seulement en fonction des besoins de l’enfant (ou l’adulte) handicapé mais en fonction des possibilités concrètes d’accueil. Une orientation « idéale » et une « réalisable ».

Ce n’est pas la seule crainte ; voici des liens vers des articles donnant des informations détaillées :

http://toupi.fr/article-21bis-une-orientation-par-defaut/

https://informations.handicap.fr/art-manif-article-21bis-853-8386.php

http://www.faire-face.fr/2015/12/01/double-orientation-mdph-etouffees/

nb : l’article 89 est la nouvelle numérotation de l’article 21 bis.

Un dispositif à préciser

Un décret fixera les informations nécessaires à l’élaboration des plans d’accompagnement globaux.

 

Références législatives :

- article 89 de la loi de modernisation de notre système de santé

- L. 114-1-1 du code de l’action sociale et des familles

 

En savoir plus sur le PPS, la MDPH. le projet de vie...

30 janvier 2016

La 1ère figurine Lego en chaise roulante

article publié dans la tribune de Genève

Danemark Suite à la campagne #ToyLikeMe, le constructeur a dévoilé un personnage en situation de handicap.

L'image capturée par le blog Promobricks, fan de Lego, à la foire internationale du jouet de Nuremberg.

L'image capturée par le blog Promobricks, fan de Lego, à la foire internationale du jouet de Nuremberg.

Le groupe danois Lego a dévoilé sa toute première figurine en situation de handicap, accompagnée de son chien d'assistance. Le blog allemand de fans de Lego Promobricks a publié des photos de ce nouveau personnage lors de la foire du jouet de Nuremberg, relève le quotidien britannique Guardian.

La marque fait ainsi savoir à la campagne #ToyLikeMe qu'elle a compris le message. L'année dernière, une pétition lancée sur Change.org et signée par plus de 20'000 personnes, exigeait que Lego inclue des personnages plus divers, dont de jeunes figurines en fauteuil.

«Lego exclut 150 millions d'enfants en situation de handicap à travers le monde en ne les représentant pas de façon positive dans ses produits», écrivait Rebecca Atkinson, co-fondatrice de la pétition.

Un homme âgé en chaise roulante à l'été 2015

Le numéro 1 mondial du jouet avait dans un premier temps refusé, affirmant que les enfants devaient «construire leurs propres histoires» grâce au jouet, avant de changer d'avis. Pour mémoire, le constructeur danois avait déjà lancé l'été dernier une figurine en fauteuil roulant, mais il s'agissait d'un personnage âgé poussé par un jeune et ne répondait donc pas aux attentes des parents.

Forts de ce succès, les membres de la campagne #ToyLikeMe ont lancé une levée de fonds pour promouvoir à une plus large échelle la diversités des petits personnages auprès des constructeurs de jouets.

30 janvier 2016

Journée de formation à Paris le 9 avril 2016

 

 

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29 janvier 2016

Rachel ou le combat d'une mère

article publié dans à part entière (revue numérique de la FNATH)

Mise en ligne 26/01/2016 Handicap Actualités

En août dernier, l’aide sociale à l’enfance avait arraché à leur mère trois enfants autistes. Le juge niait les diagnostics et la mère était accusée de provoquer les troubles pour "toucher les allocations handicap" et "attirer l'attention sur elle". Ainsi, cette mère est accusée d’une pathologie imaginaire qui la pousserait à inventer des troubles à ses enfants. Ils sont pourtant tous les trois diagnostiqués autistes. Les connaissances scientifiques actuelles sont de toute façon formelles : jamais une mère n’a rendu son enfant autiste encore moins les trois, situations bien connues des spécialistes car l’autisme a aussi une composante génétique.

Vendredi dernier se tenait l’audience d’appel. Une audience qui a choqué les familles, tant ce cas est devenu emblématique. Une audience qui a même choqué Ségolène Neuville, secrétaire d’Etat des personnes handicapées. Celle-ci a déclaré le 23 janvier lors du Congrès d’Autisme France : « En ce qui concerne Rachel, la décision n’est pas encore prise. Donc je ne la commente pas. Mais je suis surprise, et même choquée, qu’un magistrat puisse remettre en cause un diagnostic qui n’est pas de sa compétence. »

Le délibéré a été renvoyé au 25 février, mais pas de raison particulière d’être optimiste au vu de certaines déclarations, notamment du ministère public. Beaucoup de parents d’enfants autistes vivent cette affaire comme un scandale insupportable, qui renverrait notre pays au Moyen-Age.

29 janvier 2016

La langue des signes s'invite dans les écoles de Goussainville

Pauline Conradsson | 26 Janv. 2016, 17h16 | MAJ : 26 Janv. 2016, 17h16
Goussainville, le 19 janvier. L’association Averroes propose aux élèves de l’école Jacques Prévert d’apprendre la langue des signes dans le cadre des nouvelles activités périscolaires.
Goussainville, le 19 janvier. L’association Averroes propose aux élèves de l’école Jacques Prévert d’apprendre la langue des signes dans le cadre des nouvelles activités périscolaires. (LP/P. Co.)

« Qui se rappelle comment on fait le A ? » Pas de cris d’élèves en guise de réponse. Juste des gestes. Car c’est un cours particulièrement silencieux qui a lieu tous les mardis après-midi, à l’école Jacques Prévert de Goussainville.

Ici, une quinzaine d’élèves du CE2 au CM2 ont choisi, comme nouvelle activité périscolaire (NAP), d’apprendre la langue des signes.

« L’idée était de sensibiliser les enfants au handicap de façon ludique. Et qu’ils puissent éventuellement transmettre leurs connaissances à leur famille », explique Patrice, l’animateur de l’association Averroes qui a proposé cet enseignement au pôle éducation de la ville en charge des NAP. Une idée originale tout de suite approuvée.

L’alphabet, les saisons ou les mois, chaque signe est répété plusieurs fois pour être parfaitement intégré. Appliquée, Aïcha, agite ses petits doigts pour dérouler une suite de nombres. « Quarante, c’est comme vingt, sauf qu’on lève les trois doigts », la guide Patrice. A côté, les autres observent et reproduisent les gestes.

« C’est comme apprendre une langue étrangère, ce n’est pas plus difficile »

« Le cours se passe toujours très bien, les élèves sont super concentrés. On observe un changement radical de comportement chez certains, notamment les plus difficiles, remarque Mélanie, qui assiste Patrice pendant le cours. Ils sont métamorphosés. Pour eux, cette langue constitue un nouveau moyen d’expression. Ils sont hyper curieux et retiennent très bien les gestes. »

Dinesh, un petit brun, confirme. « C’est comme apprendre une langue étrangère, ce n’est pas plus difficile. Et puis ça peut être utile. Si je croise une personne malentendante qui a un problème, je pourrai l’aider. »

Mattéo, lui aussi, adore ce cours. « C’est intéressant, on apprend plein de choses. Mais je garde ça secret, comme ça mes parents ne comprennent pas. » Son signe préféré ? « L’hiver. On secoue la main devant la bouche et on souffle sur ses doigts », s’amuse le petit garçon. L’enseignement de la langue des signes est également dispensé dans le cadre des NAP le jeudi à l’école Jules Ferry.

28 janvier 2016

Rispéridone - RISPERDAL - rappel des indications approuvées & des conditions d'utilisation en pédiatrie

article publié sur le site de l'ANSM

Rispéridone par voie orale (RISPERDAL® et génériques) : Rappel des indications approuvées et des conditions d’utilisation en pédiatrie - Lettre aux professionnels de santé

28/01/2016

Information destinée aux psychiatres, neurologues, pédopsychiatres, pédiatres et médecins généralistes

En accord avec l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), les laboratoires commercialisant des spécialités à base de rispéridone souhaitent rappeler les conditions d’utilisation de la rispéridone dans la population pédiatrique.
Des utilisations en pédiatrie dans des indications non autorisées dans le cadre de l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) ont été identifiées en France.
La rispéridone doit être utilisée uniquement dans les indications approuvées en France et la durée d’utilisation chez l’enfant doit être courte (jusqu'à 6 semaines).

Lire aussi
28 janvier 2016

Corentin, un petit autiste de Hannut, a reçu plus de 6000 lettres du monde entier

article publié sur RTL INFO

"Je suis tellement heureux que je pourrais pleurer de joie" (vidéo)


Corentin, âgé de 7 ans et autiste, a reçu 5.000 cartes d'anniversaire !

Une mère a lancé un appel sur Facebook afin que de nombreuses personnes envoient des lettres à Corentin, son fils autiste. Un reportage Samuel Ledoux pour Bel RTL et de Vincent Jamoulle pour RTLinfo 13h.

Corentin est un petit garçon autiste qui vit à Hannut. L'enfant qui n'est pas scolarisé, n'a pas beaucoup d'amis. Il a vécu une expérience traumatisante le jour de ses 6 ans. "L'année dernière, on était à trois devant le gâteau en attendant les copains qui ne sont jamais venus. Corentin était tout seul. Il est monté pleurer dans sa chambre le jour de son anniversaire. Ça nous a brisé le cœur. Je me suis dit non, cette année, il ne va pas pleurer", a raconté Isabelle, la mère de Corentin. Elle a décidé de publier un message sur Facebook afin que les personnes qui le souhaitent, écrivent une lettre à son fils pour ses 7 ans.

Contre toute attente, la boîte aux lettres est beaucoup trop petite pour le nombre impressionnant de lettres. Plus de 5000 personnes des quatre coins du monde ont été touchées par la page "Une carte pour Corentin" et ont répondu à l'appel d'Isabelle en envoyant une carte à Corentin. "Ce n'est plus du tout une salle à manger, c'est un bureau de poste et une salle de jeux", a expliqué la mère surprise par cette incroyable mobilisation au micro de Samuel Ledoux pour Bel RTL.


"Je ne comprends pas comment ça s'est passé"

Corentin a même reçu des cartes en provenance des Etats-Unis, de Thaïlande, de Russie, de Tahiti, d'Indonésie et de Madagascar. Michael, le père du jeune autiste, se charge d'ouvrir le courrier de son fils. "On a entre 500 et 600 cartes par jour. Hier on a reçu 950 cartes et de toutes sortes, musicales ou animées, ça n'arrête pas. Je commence à ouvrir le courrier vers 10h30 et parfois je finis vers 15h", a confié le papa. "On en reçoit tellement que je ne sais plus où les mettre", a ajouté l'homme au micro de Vincent Jamoulle pour RTLinfo 13h.


Des cadeaux d'anniversaire

 "On ne gère plus rien. Je ne comprends pas comment ça s'est passé", a précisé la mère. D'autres personnes ont fait des centaines de kilomètres pour lui offrir des cadeaux. "Des policiers de Namur lui ont apporté une chemise d'uniforme et un homme qui habite dans les Ardennes a fait 70 km pour lui offrir la vareuse du Standard", a détaillé Michael. Les habitants du quartier et les pompiers sont également venus souhaiter un bon anniversaire au petit garçon. 


"Il sourit tout le temps"

Selon Isabelle, cet élan de solidarité a changé son enfant. Ce dernier est fou de joie. "Il va plus facilement vers les gens. Il ne pleure plus, il sourit tout le temps", se réjouit la femme. Il s'agit sans aucun doute du plus bel anniversaire de Corentin. "Je suis ultra super content. Merci tout le monde pour les cartes et les cadeaux. "Je suis tellement heureux que je pourrais pleurer de joie", a conclu le petit garçon.

Si vous voulez souhaiter un bon anniversaire à Corentin, vous pouvez lui écrire au 81, route de Wavre à Hannut.

28 janvier 2016

Evolution de l'offre médico-sociale concernant les personnes avec TSA

Publié sur le site de legifrance.gouv.fr

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INSTRUCTION N° DGCS/SD3B/CNSA/2015/369 du 18 décembre 2015 relative à l’évolution de l’offre médico-sociale accueillant et accompagnant des personnes avec troubles du spectre de l’autisme

Consulter (PDF, 885 ko)

  • Domaine(s) : Santé, solidarité
  • Ministère(s) déposant(s) : -
  • Autre(s) Ministère(s) concerné(s) :
  • Date de signature : 18/12/2015 | Date de mise en ligne : 26/01/2016

 

28 janvier 2016

Dans l'intimité des autistes - C à vous - 27.1.2016 avec Josef Schovannec


Dans l'intimité des autistes - C à vous - 27/01... par C-a-vous

de l'amour en autistant joseph schovannecPrésentation sur le site de PLON

De l'Amour en Autistan

Josef SCHOVANEC

Saltimbanque de la différence, amoureux des langues et des cultures, Josef Schovanec nous entraîne dans un nouveau voyage, peut-être le plus surprenant et le plus déroutant qui soit pour une personne autiste : l'amour !

Avec Sonia, Gabriel, Debbie et d'autres, ses héros de l'étrange qui pourtant vivent parmi nous, se réenchante un monde trop normal dont on pensait avoir fait le tour. Par leurs songes et leurs liens, leurs singularités, leurs passions et leurs échecs, ils nous incitent à un voyage au bout de nous-mêmes sur les routes lointaines d'Autistan.
Avec poésie, humour et pudeur, Josef Schovanec nous parle d'amour comme cet aveugle de naissance qui, mieux que nul autre, lui décrivit un soir d'hiver la couleur rouge. Et, tissant cent faits réels, porte au langage un pays qui lui est propre : celui de l'autisme.

Biographie
Josef SCHOVANEC

Josef Schovanec est né le 2 août 1981 en région parisienne. Ses parents d'origine tchèque ont émigré dans les années 70. Après une scolarité chaotique, il obtient un bac C à 17 ans avec la mention très bien. Diplômé de Sciences-Po Paris, il continue son parcours étudiant en s'inscrivant en Langues O ou il étudie l'hébreu, le sanskrit, le persan, l'amaric, l'azéri, l'éthiopien... ce qui complète sa maîtrise parfaite du tchécoslovaque, de l'allemand, du finlandais et de l'anglais appris au cours de sa scolarité.
À 19 ans, un premier psychiatre le bourre de médicaments, il évite de peu l'internement psychiatrique et commence une psychanalyse. Diagnostiqué « autiste Asperger », il jette tous ses traitements et commence une lente remontée vers le monde des « normaux ».
Docteur en philosophie, chroniqueur à Europe 1, il est l'auteur chez Plon de Je suis à l'Est ! (2013) et de Eloge du voyage à l'usage des autistes et de ceux qui ne le sont pas assez (2014).

La presse en parle

Psychologies Magazine
« L'Autistan, c'est cette curieuse planète habitée par les autistes incompréhensible aux gens dits "normaux". Alors, quand l'amour s'en mêle, on n'est pas au bout de nos surprises ! Qui mieux que Josef Schovanec, "personne avec autisme" et auteur délicieux, pouvait nous faire entrer dans cet univers aussi étrange que drôle ? Le resultat est irrésistible. »
Psychologies.com
« Qui mieux que Josef Schovanec, « personne avec autisme » et auteur délicieux, pouvait nous faire entrer dans cet univers aussi étrange que drôle ? Le résultat est irrésistible » - Psychologies.com
locamin.unblog.fr
« Un livre de rencontres, d'itinéraires de vies qui renverse certaines idées reçues sur l'autisme. » - locamin.unblog.fr
27 janvier 2016

Formation sur l'autisme pour les aidants du 16 avril au 26 novembre 2016

 

CRAIF - Formation sur l'autisme pour les aidants

Formation sur l'autismepour les aidants Du 16 avril au 26 novembre 2016 Se former pour mieux comprendre Je souhaite m'inscrire 1 Dans le cadre du 3e plan autisme, un programme de formation a été élaboré par des associations de familles, des familles et le Centre de Ressources Autisme Ile-de-France (CRAIF), à destination des aidants*.

http://aidants-craif.org

 

26 janvier 2016

Paris : l'autisme expliqué au grand public

25 Janv. 2016, 20h36 | MAJ : 25 Janv. 2016, 20h36
Institut Imagine (XVe). Le professeur Arnold Munnich est invité jeudi à parler d’autisme.
Institut Imagine (XVe). Le professeur Arnold Munnich est invité jeudi à parler d’autisme. (Imagine/Hugette & Prosper.)

Non, comprendre l’autisme n’est pas réservé aux chercheurs et aux médecins spécialistes. La prochaine « Rencontre scientifique » de l’institut de soin et de recherche Imagine (XVe) vous le prouvera. Ce jeudi, le Pr Arnold Munnich, cofondateur d’Imagine et chef du service de génétique médicale de l’hôpital Necker, et le jeune auteur autiste Josef Schovanec, viennent évoquer les progrès et les perspectives de soin.

« L’autisme est un symptôme, pas une maladie, il n’y a pas de gène de l’autisme », expliquera notamment le médecin. Les deux invités présenteront à cette occasion leurs livres à paraître ces jours-ci. Josef Schovanec signe « De l’amour en Autistan », aux éditions Plon, grâce auquel ce rescapé de la camisole chimique, devenu docteur en philosophie, espère changer le regard sur les autistes. Le professeur Munnich vient quant à lui de sortir « Programmé mais libre », également chez Plons.

Jeudi, à 19 h 30, 24, boulevard du Montparnasse. M° Duroc. Entrée libre mais inscription préalable conseillée sur le site www.institutimagine.org

26 janvier 2016

Discours de Ségolène Neuville - Congrès Autisme France. Bordeaux 23 janvier 2016

 

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Information publiée sur le site du Ministère des Affaires sociales, de la Santé det des Droits des femmes

Seul le prononcé fait foi

Madame la Présidente, Chère Danièle Langloys
Monsieur le maire de Bordeaux, Monsieur le Premier ministre, Alain Juppé
Mesdames et Messieurs les parents,
Mesdames et messieurs les professionnels,
Mesdames, Messieurs

J’ai tenu à être présente aujourd’hui à Bordeaux car nous n’avions pu en novembre 2015 nous retrouver à l’occasion de votre congrès annuel à Paris le 14 novembre 2015, lendemain des attentats de Paris.

Depuis deux mois pas un jour ne passe sans que nous pensions à ces femmes et à ces hommes tués ou blessés, sans que nous pensions à leurs familles. Je souhaite leur rendre hommage une nouvelle fois aujourd’hui.

Je tiens également à remercier Monsieur Alain Juppé de m’accueillir dans sa ville aujourd’hui car le congrès d’Autisme France est toujours un moment important chaque année. C’est un rendez-vous incontournable car il confirme que c’est bien par un partenariat de confiance entre les familles, les personnes avec autisme et les professionnels que nous avançons.

Oui, nous avançons et les différentes interventions qui vont se succéder durant toute cette journée démontrent que, un peu partout en France, des projets et des services de qualité existent.
Je le constate au quotidien, le changement est en cours. Le retour en arrière impossible et ma détermination est sans faille.

Mais je le sais les obstacles voire les discriminations sont encore trop nombreux.

Et c’est inacceptable.

Je vous le dis très franchement : moi non plus je ne lâcherai rien ! Et vous connaissez ma détermination.

J’ai entendu vos inquiétudes, vos interpellations et vos propositions. Nous dialoguons très régulièrement sur tous ces sujets.

Il arrive, de temps en temps, que nous ne soyons pas d’accord, et la prise de position d’Autisme France, sur l’article 21 bis de la loi de modernisation de notre système de santé, le démontre.

Nos désaccords sont finalement peu nombreux et je crois que nous avons le même cap, la même exigence.

Et je vous le redis : rien ne sera fait sans vous, sans les familles.

Chaque fois que nous nous rencontrons, nous avons des discussions franches car nous savons que chacun dans son rôle, nous agissons pour le respect des droits des personnes avec autisme, le droit des familles et la qualité des réponses proposées respectant les connaissances scientifiques et les recommandations de bonne pratique de la HAS et de l’ANESM.

C’est donc avec franchise et détermination que je veux ici vous répondre sur plusieurs points.

1- Tout d’abord sur les engagements que j’ai pris ici l’année dernière et plus récemment devant le comité national autisme le 16 avril dernier.

Sur les signalements à l’aide sociale à l’enfance dont font l’objet les parents - et très souvent des mamans seules – d’enfant présentant des troubles du spectre de l’autisme.

Nous avons toutes et tous été choqués par ce que vit actuellement cette maman vivant à Grenoble et ayant trois enfants présentant des troubles du spectre autistique. Vous le savez et vous l’avez dit, je ne suis pas restée sans rien faire et nous agissons au quotidien pour aider cette maman et ces trois enfants.

J’ai demandé en lien avec le Défenseur des droits à ce qu’une réunion de concertation ait rapidement lieu en présence des représentants de l’Etat (l’ARS et le Rectorat) et du Département de l’Isère, afin qu’une position commune soit prise pour s’assurer que le diagnostic d’autisme des trois enfants soient pleinement pris en compte dans les interventions et les accompagnements. Cette réunion va très bientôt avoir lieu, sans interférer avec les décisions prises par le juge.

La République assure l’indépendance de la justice vis-à-vis du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif. C’est la raison pour laquelle la phrase « je n’ai pas à commenter les décisions de justice » revient si souvent dans les discours politiques. En ce qui concerne Rachel, la décision n’est pas encore prise. Donc je ne la commente pas. Mais je suis surprise, et même choquée, qu’un magistrat puisse remettre en cause un diagnostic qui n’est pas de sa compétence.

La ministre de la justice, Christiane Taubira, ne peut pas s’exprimer sur une affaire en cours, mais en revanche, je sais qu’elle s’assure que les magistrats puissent s’entourer des experts nécessaires concernant le handicap.
C’est peut-être peu, trop peu… mais sachez en tout cas que je reste totalement mobilisée pour que cette maman puisse le plus rapidement possible retrouver ses trois enfants et dans cette attente qu’ils puissent bénéficier des interventions et accompagnements prescrits par le centre ressources autisme qui a établi leur diagnostic d’autisme.

Plus globalement et pour en finir avec ces situations insupportables, nous vous avons élaboré avec vous et au niveau interministériel avec Christiane Taubira, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, et Laurence Rossignol, Secrétaire d’État chargée de la Famille, de l’Enfance, des Personnes âgées et de l’Autonomie, auprès de la Ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes un plan d’action concernant « la protection de l’enfance et l’autisme ». Et nous y avons associé le Défenseur des droits.

Je veux saluer votre implication dans ce travail. Ce plan d’actions sera débattu et annexé dans les semaines à venir au Plan Autisme 2013-2017. J’ai donc tenu mon engagement pris l’année dernière devant vous de mobiliser au niveau interministériel à ce sujet. Je sais pouvoir compter sur votre mobilisation et vos propositions que ce plan d’action entre très rapidement en vigueur.
Alors, oui, les choses ne vont pas changer tout de suite. Mais nous engageons par ce plan d’action un changement profond qui portera ses fruits, j’en suis sure.

Parmi les différentes propositions en cours de discussion, je suis favorable à ce que les associations représentatives des personnes avec autisme et des experts reconnus soient habilitées pour contribuer aux évaluations faites par les services de protection de l’enfance. En clair, il s’agit que les magistrats et les départements puissent solliciter de vrais experts connaissant l’autisme et respectant les recommandations de la HAS et de l’ANESM. En clair, il s’agit de mettre un terme à cette présomption de culpabilité envers les mères, accusées d’être responsable de l’autisme de leurs enfants.

Concernant le financement des interventions effectuées en libéral, et tel que j’en avais pris l’engagement, la concertation a bien été désormais ouverte et Autisme France en fait partie.
Le cahier des charges sera finalisé d’ici fin février 2016. Le financement de ces prestations, qui aujourd’hui sont à la charge des familles, sera notamment possible par le fonds d’amorçage de 15 millions d’euros visant à stopper les départs forcés en Belgique.

Justement la Belgique. Comme vous le savez, j’ai annoncé avec Marisol Touraine, l’arrêt des départs « forcés » (contraints) vers la Belgique en dégageant les moyens financiers nécessaires mais aussi en instaurant une procédure concertée pour proposer des solutions sur mesure et de proximité. Un fond d’amorçage de 15 millions d’euros est engagé dès 2016.

Il y a eu beaucoup d’interrogations sur ces 15 millions d’euros. C’est un fond d’amorçage ce qui signifie concrètement que s’il faut plus en cours d’année, il y aura plus ! L’arrêt de ces départs forcés était attendu depuis longtemps. C’était, à juste titre, dénoncé comme un scandale. Depuis des années, plus de 10 ans, personne n’avait pris de décision. Cette décision, elle est désormais prise et les moyens sont réunis. Je sais qu’Autisme France se mobilisera fortement pour contribuer à ce que plus aucune personne avec autisme, plus aucune famille ne soient contrainte de partir loin de son domicile.

Concernant le sanitaire, je vous confirme que les hôpitaux de jour de pédopsychiatrie feront bien l’objet d’inspections par les Agences régionales de santé en 2016. Au centre de ces inspections, le respect des recommandations, de toutes les recommandations de la HAS (du diagnostic aux interventions).

La qualité des interventions c’est bien entendu aussi la question des formations initiales et continues. La procédure d’appel d’offres au titre du développement professionnel continu (le DPC) des professionnels de santé se fera bien en 2016. Et encore une fois, cela se fait en concertation avec les associations. Concernant les formations initiales des médecins et des paramédicaux, je travaille avec Thierry Mandon, secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur, pour que nous puissions mobiliser les facultés de médecine et les universités. Je sais pouvoir compter sur plusieurs professeurs des universités largement reconnus dans le domaine de l’autisme pour modifier et adapter les contenus d’enseignements universitaires. J’étais ainsi il y a quelques jours à Etampes, dans le centre du Dr Saravane, spécialisé dans la prise en charge somatique des patients dyscommunicants et en particulier autistes. Le Dr Saravane est parvenu à introduire dans le programme du concours de l’internat pour les étudiants en médecine une question sur la douleur chez les patients autistes. Donc vous voyez que ça bouge. Je souhaite que le centre du Dr Saravane fasse des petits, pour que dans chaque région on puisse trouver une consultation spécialisée de ce type.

Il en va de même pour les psychologues pour lesquels je tiens à ce que des licences et masters conformes aux recommandations puissent se développer.

Concernant la formation initiale des travailleurs sociaux, l’audit des contenus de formation délivrés par les écoles a été lancé et plus des 2/3 des écoles ont rendu leur copie. Les écoles de formation qui n’ont pas encore répondu ont été rappelées à leurs obligations. Ces contenus feront l’objet d’une analyse par un comité composé d’associations dont Autisme France fait partie. Et les écoles auront l’année scolaire pour se mettre en conformité.
La formation c’est aussi celle des parents, prévu dans le cadre du Plan Autisme. Et ça marche ! A l’échéance du Plan, ce seront plus de 5000 parents qui auront participé à ces actions qui, je le rappelle et c’est une force, sont co-construites avec les associations.

Mais j’entends aussi le désarroi des familles au quotidien. Vous me faites la proposition de constituer une cellule d’urgence pour y répondre. Je vous propose que nous puissions en reparler ensemble car vous savez que je suis particulièrement attentive à ce que toutes les sollicitations qui me parviennent trouvent une réponse concrète.

2- Vous m’interpellez enfin sur la nécessité de « mettre un second moteur » au Plan Autisme.

Le moteur du Plan Autisme est bien allumé ! Au quotidien, dans mon ministère, nous intervenons pour des situations individuelles. Au quotidien, nous accompagnons des projets, nous les accélérons. Au quotidien il nous faut convaincre encore et encore, car il y a des résistances, des préjugés. Je partage l’idée qu’il faut garder le cap, et accentuer la dynamique.

C’est pour cela, qu’avec Marisol Touraine, nous avons sollicité la HAS pour actualiser les recommandations relatives au diagnostic d’autisme qui datent de 2005.

Ce sera l’occasion de renforcer la synergie entre les professionnels, les scientifiques et les associations représentatives des personnes et des familles concernées par l’autisme. Cela permettra d’actualiser les lignes directrices de l’organisation des soins et des accompagnements allant de la détection des troubles, aux préconisations d’interventions en passant par l’annonce de diagnostic.

L’actualisation de cette recommandation viendra également éclairer l’évolution du fonctionnement des Centres ressources autisme en fonction des décisions politiques que nous serons amenés à prendre à l’issue de la mission IGAS en cours. Le rapport IGAS sera remis fin février et sachez que les décisions nécessaires seront prises dans l’intérêt des personnes et des familles. C’est la seule chose qui compte pour moi, comme pour vous.
C’est aussi pour cela que je souhaite vous annoncer que le gouvernement va lancer une campagne nationale de communication vers le grand public sur l’autisme.

Cette campagne nationale nous allons la construire ensemble. Elle comportera notamment la création d’un site Internet d’informations et de diffusion des bonnes pratiques. Ce site Internet sera un site officiel du gouvernement afin que les bons messages soient délivrés en matière d’autisme. Cette campagne, c’est aussi la diffusion de films afin de détruire les idées fausses sur l’autisme, de casser les stéréotypes.

Vous savez, la France a été récemment auditionnée à l’ONU concernant l’application de la convention des droits de l’enfant. La question de l’autisme a occupé une part importante des débats.

La France est regardée et perçue au niveau international comme un mauvais élève historique concernant l’autisme.
Je ne nie pas les problèmes, je ne nie pas le retard mais j’y fais face avec force et conviction.

Notre pays rattrape peu à peu son retard historique et il se passe des choses formidables dans de très nombreux endroits. Je le vois tous les jours.

Je veux que la France puisse devenir un pays d’excellence en matière d’autisme et de handicap en général. L’excellence des pratiques professionnelles, l’excellence de la recherche et de l’innovation. L’excellence de la réponse aux besoins et attentes des personnes avec autisme et des familles.

Ce chemin vers l’excellence, c’est celui dans lequel nous sommes ensemble engagés.

***

Je sais le chemin qu’il reste à parcourir. Soyez assurés que c’est avec détermination et humilité que j’agis au quotidien à vos côtés.

Je ne lâcherai rien.

Mes derniers mots sont pour vous, les parents : soyez fiers de vos enfants ! Il est définitivement fini le temps où on culpabilisait les parents et en particulier les mères. Soyez fiers de vous et de votre combat, car c’est un combat juste.

Je serai toujours à vos côtés.

Je vous remercie.

pdf Le discours au format PDF Téléchargement (187.1 ko)
26 janvier 2016

Des chercheurs chinois créent des singes autistes

article publié dans 20 MINUTES

RECHERCHE Ils espèrent ouvrir des perspectives thérapeutiques pour ce trouble du développement cérébral encore mal éclairci…

Des singes Macaca fascicularis en Indonésie. Illustration

Des singes Macaca fascicularis en Indonésie. Illustration - Nurcholis / Rex Feature/REX/SIPA

20 Minutes avec AFP

Les singes vont peut-être nous permettre d’en savoir plus sur l’autisme. Des chercheurs chinois ont créé des singes « autistes », porteurs d’un gène humain associé à cette maladie, en espérant ouvrir des perspectives thérapeutiques pour ce trouble du développement cérébral encore mal éclairci.

Les singes transgéniques (modifiés génétiquement afin d’intégrer le gène associé à certaines formes d’autisme) présentent des comportements similaires à ceux des humains atteints de ce trouble, notent les chercheurs dans la revue Nature lundi, citant des gestes répétitifs, de l’anxiété et une interaction sociale altérée.

Des comportements évocateurs d’autisme

Les primates non-humains sont susceptibles de représenter de meilleurs modèles d’étude de ces troubles complexes du spectre autistique que les autres modèles animaux déjà disponibles, comme les rongeurs, d’après la revue. Ces travaux pourraient contribuer à l’élaboration de stratégies thérapeutiques pour traiter les symptômes de l’autisme, suggèrent les auteurs. Zilong Qiu, de l’Institut des neurosciences de Shanghai, et ses collègues ont développé un modèle primate porteur du syndrome de la duplication du gène MECP2, un trouble du développement neurologique de l’enfant.

Ils ont obtenu huit singes cynomolgus (Macaca fascicularis) modifiés et 5 petits porteurs du gène humain hérité d’un singe mâle modifié. Les auteurs ont relevé des comportements évocateurs d’autisme : déplacements en rond à répétition, réactions d’anxiété, ainsi qu’une diminution des interactions sociales avec leurs congénères. Les petits macaques présentaient également des interactions sociales réduites.

L’équipe va tenter d’identifier les déficiences du circuit cérébral de ces singes. Une fois le problème de circuit associé aux anomalies du comportement identifié, les chercheurs veulent tester des traitements potentiels chez les macaques transgéniques, y compris « en utilisant les techniques d’édition de gène » pour apporter les modifications voulues. Le chercheur Zilong Qiu précise que les méthodes de l’équipe sont conformes aux normes éthiques internationales.

Améliorer notre compréhension de l’autisme

« Cette excellente recherche a développé un modèle plus sophistiqué d’autisme qui pourrait améliorer notre compréhension de l’autisme, et éventuellement conduire à la mise au point de traitements plus adaptés », estime le Dr James Cusack, directeur de recherche de l’association Autistica.

Néanmoins, vu la grande diversité de situations que recouvre le terme d’autisme, « l’élaboration d’un modèle animal unique de l’autisme pourrait être difficile à réaliser », relève-t-il.

Chez l’humain, les troubles du spectre autistique (TSA) ou troubles envahissants du développement (TED) recouvrent un large éventail d’anomalies du comportement, de capacités intellectuelles (du retard mental aux sujets doués en maths, en informatique…) ainsi que des aptitudes variables du langage.

25 janvier 2016

MDPH Paris : 40 % de réduction des délais de traitement

Résumé : De 9 à 5,5 mois (tout de même)! Bernard Jomier, adjoint à la Maire de Paris, se félicite que les délais de traitement des dossiers adressés à la MDPH ont baissé de 40% en 2015, grâce à un effort de simplification des démarches.

Par , le 25-01-2016

« En deux ans, les délais de traitement des dossiers par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) ont baissé de 40% », a annoncé le 22 janvier 2016 Bernard Jomier, à l'occasion du bilan d'activités 2015 de ce service public. « C'est un chantier important et un des objectifs majeurs de la mandature en matière de handicap. Je suis très heureux de voir que les résultats sont déjà au rendez-vous », a-t-il salué. Le délai moyen de traitement a ainsi été ramené de 9 mois en 2013 à 5,5 mois en 2015. « Cette amélioration significative est le résultat du travail et de l'engagement des personnels de la MDPH au service des Parisiens en situation de handicap. A moyens constants, par des efforts de simplification et de modernisation, elle a rejoint les délais moyens constatés dans les autres départements », détaille l'adjoint à la Maire, en charge de la santé, du handicap et des relations avec l'AP-HP.

Une charge de travail en augmentation

Cette réduction des délais est d'autant plus notable que la charge de travail de la MDPH a progressé en 2015 : 42 000 personnes ont déposé au moins une demande (+15% en 2 ans), et 48 500 ont reçu au moins une décision ou un avis de la MDPH (+50% en 2 ans). Grâce à une organisation plus fluide, le nombre de dossiers en instance de traitement n'était plus que de 17 000 au 31 décembre 2015, soit 7 000 de moins qu'en 2014 à la même date. « Nous allons bien sûr poursuivre les efforts, mais on peut d'ores et déjà constater que la qualité d'accueil, d'écoute et de traitement des dossiers est véritablement améliorée, au bénéfice direct des usagers », conclut l'adjoint, qui préside la MDPH de Paris.

25 janvier 2016

Méru : Céline, trisomique, championne du monde de tennis de table

F.C. | 15 Janv. 2016, 20h36 | MAJ : 15 Janv. 2016, 20h36
  Méru, ce jeudi. Céline Delalande s’entraîne trois fois par semaine au club de tennis de table de Méru.
Méru, ce jeudi. Céline Delalande s’entraîne trois fois par semaine au club de tennis de table de Méru. (LP/F.C.)

Elle est la nouvelle coqueluche du club de tennis de table de Méru. « C’est un peu la mascotte », confirme un joueur. En novembre, Céline Delalande est devenue en Afrique du Sud championne du monde par équipe trisomique.

« Elle est aussi médaillée en argent pour le double féminin, médaillée de bronze pour le double mixte, et médaillée de bronze en individuel », indique, non sans fierté, son père Joël Delalande. La semaine dernière, la maire (SE) de Méru, Nathalie Ravier, s’est même rendue au club lui offrir un diplôme d’honneur. « Elle est devenue une vedette mais n’a pas pris la grosse tête », plaisante son père.

Comme Céline communique très difficilement, il est aussi son porte-parole. « On ne pensait pas qu’elle irait si haut », glisse-t-il. Car la jeune pongiste a commencé à pratiquer ce sport il y a une dizaine d’années dans un institut médico-éducatif. « Comme elle est malentendante, pour qu’elle ne soit pas isolée, on lui a proposé de jouer au ping-pong », relate Joël Delalande. Ce sport lui plaît. Elle intègre quelques années plus tard le club de Méru. Officiellement, elle est rattachée à celui de Saint-Leu-d’Esserent doté d’une section « sport adapté ».

A raison de trois entraînements hebdomadaires, et montrant de belles prédispositions, la pongiste s’est frottée à la compétition. Pour devenir championne de Picardie, puis championne de France en 2014. « Quand elle a commencé, elle ne jouait pas pour gagner, confie son père. Maintenant, elle n’aime pas perdre. » Le tennis de table et son travail à l’Esat de Méru (établissement et service d’aide par le travail), c’est « sa vie », dit son père. En juin, Céline ira au Championnat de France catégorie sport adapté. « Elle a une intelligence de jeu étonnante, confie son entraîneur Patrick Giffard. Céline sait conduire le jeu où elle veut. Elle va essayer de piéger l’autre. »

Sur les trois entraînements hebdomadaires, elle joue une fois avec des adolescents. Et de l’aveu de Patrick Giffard, elle s’en sort très bien : « Elle a encore une grosse marge de progression ».

24 janvier 2016

Discours de Danièle Langloys, présidente d'Autisme France au Congrès de Bordeaux

information publiée sur le site d'Autisme France

Discours de Danièle Langloys : ouverture du Congrès Autisme France à Bordeaux le 23 janvier 2016.

=> Lire le discours

24 janvier 2016

Congrès national d'Autisme France à Bordeaux : des adultes diagnostiqués à 50 ans

La secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, Ségolène Neuville a participé hier matin au congrès national d’Autisme France, à l’Athénée municipal de Bordeaux. La secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, Ségolène Neuville a participé hier matin au congrès national d’Autisme France, à l’Athénée municipal de Bordeaux. ©

Thierry David

Lors du congrès national d’Autisme France, organisé hier à l’Athénée municipal, la secrétaire d’Etat Ségolène Neuville a promis une campagne d’information

«On ne lâchera rien : ce ne sont pas les chantiers qui manquent ». L'intitulé du congrès national d'Autisme France qui s'est tenu hier, à l'Athénée municipal de Bordeaux, ne laisse aucun doute sur la détermination des familles.

Elles sont mobilisées sur les questions du diagnostic de l'autisme, de la formation des personnels, de l'intégration scolaire des enfants, notamment, et l'ont clairement fait savoir à Ségolène Neuville, venue leur rendre visite tout comme Alain Juppé, hier matin.

La secrétaire d'État chargée des personnes handicapées est d'ailleurs repartie après avoir promis une campagne nationale d'information sur l'autisme. Celle que les familles attendent depuis des années. « Nous restons vigilants sur cette question mais interprétons comme un symbole fort le fait que des représentants des services de l'État et des différentes collectivités territoriales se soient déplacés, au-delà des clivages politiques », a déclaré Marie-Claude Leclerc, présidente d'Autisme Gironde.

Un diagnostic précoce

Autisme France représente aujourd'hui quelque 9 000 familles, selon sa présidente nationale, Danièle Langloys. « Mais nous pensons que la France compte près de 110 000 autistes de moins de 20 ans. Toutefois de nombreux enfants touchés par ce trouble n'ont pas été diagnostiqués. Pour les adultes, c'est pire, ils sont environ 90 % à ne pas l'être. C'est bien simple, on ne les connaît pas. On ne peut donc pas les aider. On voit, de nos jours, des personnes diagnostiquées à 50 ou 60 ans. Cela représente, des vies, des souffrances, en porte-à-faux avec les autres, ».

Devant les 450 participants de ce congrès, qui devait avoir lieu à Paris en novembre, mais avait été annulé à cause des attentats, Danièle Langloys a donc rappelé la nécessité d'un diagnostic précoce, en suivant les recommandations de la Haute autorité de santé. « Plus l'enfant est jeune, plus la rééducation est efficace. Le diagnostic peut intervenir tôt. A 18 mois on fait des miracles pour rendre ces petits plus autonomes, les aider à se faire comprendre ».

Former les personnels

Autre urgence : former les médecins, les personnels qui travaillent auprès des enfants, pour mieux repérer les autistes et ensuite, pour les accompagner.

Le professeur Manuel Bouvard, responsable du Centre ressources autisme Aquitaine, qui se trouve au sein de l'hôpital Charles-Perrens à Bordeaux, estime lu aussi que la formation est un enjeu important, au même titre que la « collaboration entre les professionnels et les familles ». « Nous recevons environ 400 enfants chaque année et le diagnostic est posé par une équipe pluridisciplinaire », a expliqué ce pédopsychiatre.

Le combat consiste aussi, depuis longtemps, à lutter contre « les idées reçues ». « Nous savons que l'autisme est un trouble neuro-développemental, une pathologie du cerveau qui prend différentes formes », a insisté Marie-Claude Leclerc. « Il ne s'agit pas d'un problème relationnel. Il faut cesser de culpabiliser les mères. En France, le retard est énorme. Les connaissances actualisées sur l'autisme doivent être davantage enseignées, diffusées, partagées ». Cela vaut bien une campagne.

24 janvier 2016

Autisme et scolarisation : conférence le 23 mars 2016 à Perpignan

affiche conférence autisme perpignan mars 2016

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