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"Au bonheur d'Elise"

6 novembre 2015

Revoir Laurent Savard -> La psy ... marrant et révélateur !

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6 novembre 2015

La belle histoire du jour : un enfant autiste sauve sa camarade grâce à un geste apris dans Bob l'Eponge

Mis à jour : 06-11-2015 16:13
- Créé : 06-11-2015 14:53
PREMIERS SECOURS - Aux Etats-Unis, un adolescent de 13 ans, atteint d’autisme, est devenu le héros de sa classe. Grâce au dessin animé Bob l’Éponge et à sa réactivité, il a sauvé sa camarade qui s’étouffait.
Jessica et Brandon posent pour la presse locale après se sauvetage miraculeux.

Jessica et Brandon posent pour la presse locale après se sauvetage miraculeux.

Photo: Capture d'écran Staten Island Advance

Brandon Williams, 13 ans, est passionné de Bob l’Eponge. Chaque jour en rentrant chez lui, il regarde le dessin animé, et c’est ce qui lui a permis de sauver Jessica, sa camarade de classe. Autiste, le garçon est scolarisé dans une classe regroupant 11 enfants atteints de troubles du développement, sur l'île new-yorkaise de Staten Island.

Le 28 octobre, alors que la classe déjeune, Brandon remarque que Jessica a du mal à respirer, nous raconte la presse américaine. La jeune fille, après avoir croqué dans une pomme, montre des signes de détresse respiratoire et semble chercher de l’aide. Sans hésiter, le garçon se jette sur elle et lui administre la manœuvre de Heimlich, qui consiste à se placer derrière la victime, à l’entourer de ses bras au niveau du diaphragme, et à exercer une forte pression vers le haut pour dégager un objet bloqué dans la trachée ou l’œsophage.

Une technique apprise dans Bob l’Éponge

Immédiatement, la jeune fille expulse un morceau de pomme et retrouve des couleurs. Un comportement hors norme selon son professeur, Brian Griffin. “J’ai entendu que les enfants appelaient à l’aide, et j’étais sur le point d’intervenir quand Brandon a sauté sur Jessica et l’a sauvée. Il a été incroyable” se souvient l’enseignant.

Questionné sur son acte héroïque, le garçon a expliqué d’où lui venait ce réflexe : “De Bob l’Éponge”. “Il regarde de dessin animé dès qu’il le peut. Il enregistre des choses auxquelles personne ne prêterait attention, et dans le cas de Jessica, ça lui a sauvé la vie”, a raconté le père de Brandon, qui s’est dit “très fier de son fils”.

6 novembre 2015

Qu'ont-ils fait de sa vie ? -> Le clip d Espoir Autisme Corse projeté à Bastia avant le palais des congrès de Paris

article publié sur Corse Net Infos

Rédigé par le Dimanche 1 Novembre 2015 à 21:25 | Modifié le Dimanche 1 Novembre 2015 - 22:32

 

 

Nul n'a oublié le combat mené par Jean-Chrisophe Pietri pour que son fils, autiste, ait une scolarité et une vie dignes de ce nom. Aujourd'hui il revient sur le devant de la scène pour faire la promotion d'un clip qui met images les situations que les familles de personnes autistes vivent au quotidien avec une réflexion sur la prise en charge d'une personne autiste.

 

"Le Clip ne fait pas comme de coutume: iIl ne constate pas les manquements  du service public, il ne blâme pas le mercantilisme d’organisations privées, il ne conteste pas les lois, les réglementations. Il  ne fournit pas une possible solution unique, un «  y a qu’à… faut qu’on… ». Il aborde les problématique du ressenti des parents , de la situation à l’école et  la question importante de ce que devienne les personnes avec autisme quand les parents ne sont plus  Le vrai message est que aujourd’hui une personne sur 100 est autiste en France et qu'il faut les prendre en charge" explique Christophe Pietri.
 
 
"Ce Clip pose la question et montre que quand on porte la discussion sur le plan de la coopération et de l’action, alors le résultat est là. Il pose, aussi,  un regard sur une le combat d'une  vie et du droit à la différence .
Le clip défend  la qualité artistique de ce que nous pouvons produire en corse car tout vient de Corse et est fait en Corse. L' association Espoir Autisme Corse a produit le clip j'ai, eu l’honneur de la représenter en faisant la production exécutive du clip ( merci à Nonce Giacomoni, Daniel et Jean Batiste Denobili etc....).
Pour finir nous voulions que ce clip soit est une  national j'ai donc demander à Daniel Langlois représentante de l’association Autisme France  d’écrire les mots de la fin du clip
" .

Le clip sera  présenté en Corse en avant- première le 12 novembre au cinéma "Le Régent" à Bastia. Il projeté, ensuite au congrès d'autisme France au palais des congrès à Paris devant plus de 17 000 personnes en présence de la secrétaire d'Etat au handicap.
"Nous espérons  que ce sera le début d'une diffusion plus large" ajoute Jean-Christophe Pietri.
"Enfin, je voudrai rendre hommage - une maman que tout le monde connait bien dans le monde de l'autisme : Agnes Woimant. La mort de son fils, autiste,  et son souvenir ont  été présents dans mon esprit pendant tout le tournage. Car elle m'a souvent conseillé pour la prise en charge de mon fils et sans sa rencontre je ne sais pas si je me serais engagé autant dans le combat de la défense des personnes autistes"
----
"Qu'ont-ils fait de sa vie ?"
Production : Espoir autisme Corse, réalisation Marc Geofrfroy, avec Eric Fraticcelli, chanteur : Christophe Sarti,   auteur-compositeur :Maurice Bastid
Présentation en avant première en Corse le 12 novembre au cinéma "Le Régent" à Bastia à 16 heures.
Le clip sera diffusé au palais des congrès à Paris le 14 Novembre en présence de la secrétaire d'Etat aux handicap
s

 

L'équipe à l'origine du projet : Jean-Christophe Pietri, Maurice Bastid, auteur-composition et Marc Geoffroy, scénariste et réalisateur
L'équipe à l'origine du projet : Jean-Christophe Pietri, Maurice Bastid, auteur-composition et Marc Geoffroy, scénariste et réalisateur

Nonce Giacomoni : "Il est primordial d'augmenter les places d'accueil pour les enfants autistes qui sont plus de 400 en Corse!"

Nonce Giacomoni, animateur d'Autisme Corse
Nonce Giacomoni, animateur d'Autisme Corse

Espoir Autisme Corse en produisant le Clip "qu'ont-ils fait de sa vie» a voulu communiquer sur les actions multiples qui sont nécessaires au développement d'une vrai démarche d'accompagnement des personnes avec autisme. Tout ce dispositif, présent et à venir, n'aurait pu voir le jour sans la générosité des nombreuses personnes qui soutiennent EAC depuis dix-sept ans.
Grace aux dons privés, dont a bénéficié l'association ,un apport de 80 000€ a permis l'ouverture rapide du SESSAD autisme et TED qui a vu le jour en 2011 et qui emploie 24 personnes dans des spécialités éducatives et structurantes que sont l'orthophonie, la neuropsychologie, l'ergothérapie et l'éducation spécialisée, tout cela sous la direction médicale du Dr Sanchez neuro-pédiatre.


La mission prioritaire de cet établissement, dirigé par Catherine Peretti, est de favoriser l'inclusion scolaire des enfants porteurs d'un syndrome autistique et dans ce cadre le SESSAD- EAC participe à l'accompagnement d'élèves avec autisme dans l'ULIS TED de l'école Vincetellu d' Istria de Biguglia qui peut accueillir sept enfants. Dans le cadre du troisième plan Autisme, le SESSAD EA s'est, également, vu confier la gestion de l'Unité d'Enseignement Maternelle de l'école G. Charpack de Toga à Bastia.



Ce sont aujourd'hui 30 enfants qui bénéficient d'un accompagnement de qualité et spécialisé. Et cela dans le respect le plus strict des recommandations de bonnes pratiques de la Haute Autorité de Santé.
L'utilisation des dons a été, à la différence de beaucoup d'associations, de les considérer comme des fonds de roulement pour monter des opérations d'envergures qui ont surtout visé l'enfance et la petite enfance à ce jour; dorénavant une implication plus soutenue est nécessaire sur les accompagnements des adultes autistes et TED et en partenariat avec les autorités compétentes des projets concernant directement les adultes sont programmés (accompagnement asperger, accueil de jour, hébergement avec maintien à domicile).
Il est évident que sans la générosité privée il serait impossible à une association de parents d'ouvrir de tels organismes et si aujourd'hui Espoir Autisme Corse est en capacité de répondre à tous ces défis c'est grâce aux réserves financières du fond d'investissement que l'association a mis en place depuis 17 ans.
Les dons servent a renforcer les actions et le financement de l'éEtat et du Département afin de réaliser un travail de qualité ( formation supplémentaire ,matériel pédagogique etc...)


Le chemin est encore long pour arriver à la qualité de prise en charge optimum néanmoins les évolutions récentes dans le domaine de la recherche scientifique tordent le cou aux hypothèses hasardeuses qui emmenaient nos enfants sur des voies de garage et nous confortent dans la poursuite de nos actions.
Si sur le continent 20 % des enfants autistes sont scolarisés et 1% arrive en sixième ce n'est pas le cas en Corse !
Des efforts importants doivent concourir à des temps de scolarisations plus importants et à améliorer fortement la qualité des enseignements spécifiques et à créer ou à vulgariser des supports pédagogiques adaptés pour ce type de handicap.
En ce qui concerne les « plus de 20 ans» il n'y a pas de services identiques pour l'encadrement des adultes (un Samsah est prévu au 3 eme plan autisme) . Cependant des solutions innovantes sont envisagées par l'association EAC pour pallier a l'absence totale de structures spécifiques pour adultes.
Il est primordial d'augmenter les places d'accueil pour les enfants autistes (plus de 400 en Corse) et de créer en grand nombre de places adaptées pour les adultes. Mais toutes ces améliorations doivent impérativement respecter les recommandations de bonnes pratiques de la HAS et de l'ANESM.

6 novembre 2015

Samedi 21 novembre à Etiolles -> conférence Sophie JANOIS, avocate : les droits des personnes

conférence sophie janois Etiolles

6 novembre 2015

Les guides UNAPEI -> La formation professionnelle continue des personnes handicapées mentales

 

 

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5 novembre 2015

Polémique fiscale AAH : le gouvernement retire sa mesure

Résumé : Le gouvernement vient d'annoncer qu'il n'appliquera pas le nouveau mode de calcul, contesté, de l'allocation adulte handicapé (AAH) tel qu'il était prévu dans le projet de budget, ce qui marque un nouveau renoncement fiscal pour 2016.

Par , le 03-11-2015

Par Fabrice RANDOUX

Paris, 3 nov 2015 (AFP) -
Mardi déjà, Manuel Valls avait annoncé le report d'un an de l'entrée en vigueur de la réforme controversée des dotations aux collectivités territoriales. Ce week-end, le gouvernement a annoncé l'extension à 2015 et 2016 du maintien de l'exonération des impôts locaux pour les retraités aux revenus modestes.

Abandon pur et simple de la mesure

Concernant l'AAH, la secrétaire d'Etat aux Personnes handicapées Ségolène Neuville a assuré dans l'hémicycle de l'Assemblée que le  gouvernement avait entendu les "inquiétudes des associations, des familles, des personnes handicapées mais aussi des parlementaires".
Par conséquent, il a été "décidé de ne pas appliquer cette mesure (sur le mode de calcul de l'AAH) en l'état, au regard de son impact sur les ressources des personnes concernées", a-t-elle déclaré à l'occasion de l'examen du volet du budget sur la solidarité et l'insertion.
Le projet de budget prévoyait de prendre en compte à partir de 2016 dans le calcul de l'AAH les intérêts non imposables des comptes d'épargne, tels que le livret A, dans le cadre d'un processus d'harmonisation entre minima sociaux.
Cela aurait réduit le montant de l'AAH (actuellement 807 euros par mois au maximum) pour les bénéficiaires ayant de l'argent de côté, mais surtout leur aurait fait perdre des droits connexes qui ne sont ouverts qu'à ceux qui touchent l'AAH à taux plein (complément de ressources de 179 euros par mois, ou majoration pour la vie autonome de 105 euros mensuels), avait notamment dénoncé l'Association des paralysés de France (APF).

"Résultat de la mobilisation des associations"

Les députés socialistes, les écologistes et l'UDI avaient appelé mardi le gouvernement à revoir sa copie."Dans le cadre de la mission qui lui a été confiée sur les minimas sociaux par le Premier ministre, (le député PS) Christophe Sirugue devra nous faire des propositions sur la simplification des minimas sociaux dans leur globalité", a précisé Mme Neuville.
Plusieurs orateurs se sont aussitôt félicités de l'annonce gouvernementale. Philip Cordery (PS) a évoqué une "bonne nouvelle", tandis que Stéphane Saint André pour les radicaux de gauche a souligné que cette "mesure injuste risquait d'anéantir les efforts du gouvernement en direction du handicap". Arnaud Richard (UDI) s'est aussi dit "satisfait que (le gouvernement) revienne à la réalité" et Lionel Tardy (Les Républicains) a salué "le résultat de la mobilisation des associations" face à un "projet très douteux".

L'APF était à l'origine d'une pétition dénonçant une volonté du gouvernement de faire "main basse" sur les ressources des personnes handicapées. L'association avait calculé que, "pour quelques dizaines d'euros" tirés des intérêts de leurs livrets d'épargne (205 euros par an maximum sur un livret A), ces personnes perdraient "1.257 à 2.151 euros par an" de ressources."Cette recette (issue des livrets d'épargne) est une recette (fiscale) de poche qui est illusoire, qui est vexatoire, blessante pour les familles", avait estimé à la mi-journée le député Olivier Faure, vice-président du groupe PS, relayant la demande de révision de ses collègues.

La coprésidente des députés écologistes, Barbara Pompili, avait jugé de son côté que "faire comme si c'était un minimum social comme les autres est une grave erreur, car c'est une allocation pour compenser un handicap".
De son côté, le président du groupe UDI Philippe Vigier avait écrit au Premier ministre pour dénoncer un "racket" sur les bénéficiaires de l'AAH et appeler le gouvernement "à se ressaisir".

Le vice-président du FN, Florian Philippot, avait aussi dénoncé dans un communiqué "un véritable coup de massue antisocial". Lors des questions au gouvernement mardi, en réponse à l'UDI, Mme Neuville avait assuré qu'il "ne s'agit pas de pénaliser quelqu'un qui a mis quelques centaines d'euros de côté sur un livret A". Elle avait dit travailler à "des propositions destinées à limiter les effets de seuil" concernant les compléments de ressources, avant l'arbitrage rendu dans la soirée.

4 novembre 2015

Henri Leconte : - L'autisme une cause qui me touche

article publié sur ITW

Henri Leconte :

 

Le Chroniqueur Henri Leconte de retour sur TennisActu.net. Pour nous évoquer une belle cause qui lui tient à coeur et dont il est parrain de l'association. Ce mercredi à l'Accor Hôtels Arena, Henri Leconte était là pour rencontrer les enfants atteints d'autisme et pour défendre leur cause. Rencontre donc avec votre chroniqueur de TennisActu.net et c'est en vidéo.

Henri Leconte : "L'Autisme une cause qui me touche"


ATP - BNPPM - Henri Leconte : "L'autisme, une... par tennisactu

4 novembre 2015

Handicap, des fratries pas comme les autres

article publié dans La Croix

Avoir un enfant en situation de handicap modifie les équilibres familiaux. Le vécu singulier des frères et sœurs est aujourd’hui mieux reconnu, mais reste extraordinairement varié.

3/11/15 - 14 H 23

Ce petit garçon trisomique de 7 ans s’occupe de sa petite sœur, sous le regard de leur maman.

BURGER/PHANIE

Ce petit garçon trisomique de 7 ans s’occupe de sa petite sœur, sous le regard de leur maman.

Chez Marie et Damien, le mot handicap a récemment fait son apparition. Anna, 4 ans, peine davantage que ses frères, 6 ans et 2 ans, à marcher, manger seule, parler. «Elle nous demande beaucoup plus d’attention que les autres, expliquent ses parents, et de fréquents déplacements à 25 km pour les rendez-vous chez l’orthophoniste, la psychomotricienne, le psychologue… Nous les fixons toujours en semaine, et donc travaillons moins, afin de ne pas sacrifier la vie de famille. Nous voulons garder du temps pour les deux garçons, préserver leur relation individuelle avec nous.» 

Comme Marie et Damien, beaucoup de parents ayant un enfant différent se posent mille questions concernant la fratrie. «Au début, je voulais tout contrôler, la stimuler sans cesse, j’intervenais dans leurs jeux. J’ai compris qu’il était bon de les laisser évoluer sans nous, qu’ils vivent de vrais moments ensemble. Ils se débrouillent très bien. Anna ne peut pas faire de jeux de société, alors ils construisent des cabanes et jouent à cache-cache. Sa position de deuxième lui est très bénéfique.» D’ailleurs, pas de passe-droit: les colères d’Anna ne sont pas traitées avec plus de complaisance que celles des autres. 

Longtemps, les fratries étaient considérées comme les grandes oubliées du handicap. À l’écoute des familles en consultation, Régine Scelles, professeur de psychopathologie à l’université Paris Ouest Nanterre La Défense, constate que les choses changent. L’enjeu est important. «Le handicap perturbe forcément la vie de famille. Les parents sont moins disponibles, en souffrent, sont angoissés, ont des moments de tristesse. Les autres enfants sont aussi inquiets. Il est important de le reconnaître, le vivre avec eux et trouver des moments pour en parler, même si ce qu’ils ont à dire et ce qu’on a à leur dire est difficile.» Le risque est que la fratrie, réfugiée dans le non-dit, se conforme au rôle, aimant, qu’elle imagine devoir tenir.

Encore faut-il pouvoir garder une place pour le reste de la fratrie «valide», lui permettre d’exister en dehors du handicap: que ses difficultés et chagrins ne soient pas systématiquement minimisés, que ses joies et ambitions puissent être valorisées et encouragées. Des pistes sont suggérées par les associations. «Nous demandons que les congés de présence familiale ou de soutien parental par exemple soient revus, pour être moins compliqués à demander ou plus rémunérateurs, et que la prestation de compensation du handicap puisse prendre en charge des aides humaines pour libérer du temps au parent, afin qu’il puisse aussi s’occuper des autres enfants», indique Bénédicte Kail, conseillère nationale de l’Association des paralysés de France en matière d’éducation et de famille.

Hors du cadre familial, des initiatives existent. Deux fois par an, l’Association nationale des sœurs et frères de personnes handicapées (Asfha) propose à des enfants et adolescents de toute la France de «libérer la parole» lors d’une «Journée pour Manon». Les institutions suivent ce même mouvement, mais encore essentiellement à destination des petits. Certains établissements proposent des «groupes fratries» ; les frères et sœurs sont davantage invités à accompagner leur famille dans les consultations médicales.

À l’Institut médico-éducatif Les Primevères, à Knutange (Moselle), un groupe réunit des frères et sœurs d’enfants autistes. «Dans la cour d’école, la question est souvent taboue. Là, ils y parlent un langage commun. Ils expriment surtout de la colère face aux moqueries, pas de la honte», observe Danièle Reimann, la psychologue qui le coanime. Ils disent également leurs attentes: des informations sur la pathologie, pour mieux comprendre comment fonctionnent leurs proches, et des pistes très concrètes pour mieux vivre avec.

Cependant, toutes les fratries ne sont pas demandeuses. Nombreux sont les frères et sœurs affirmant qu’ils n’ont jamais ressenti ni honte, ni colère, ni culpabilité, ni jalousie. Parfois le handicap ne pose pas de réel problème. Il est difficile, en effet, de dresser des généralités, tant les types de pathologies, leur degré, leur origine (de naissance ou pas), l’écart d’âge, le rang dans la fratrie, la culture familiale, la personnalité de chacun dessinent des vécus très différents.

Jeanne, 38 ans, en situation de handicap moteur, et sa grande sœur Hélène, 46 ans, partagent ainsi l’impression d’avoir eu les mêmes chances et ont apprécié que leurs parents verbalisent très peu leur situation. «Mes sœurs m’ont fait oublier mon handicap», apprécie Jeanne. «Nous avons toujours géré cela comme faisant partie de la vie. Ce n’est qu’à l’âge adulte que j’ai réalisé combien cela m’avait façonnée, à commencer par mes choix professionnels», indique Hélène, chef d’entreprise ayant tendance à valoriser la différence.

Et quand le handicap est très lourd? S’il devait recommencer sa vie, Didier, 34 ans, ne changerait rien et surtout pas le temps vécu avec sa sœur, polyhandicapée, de deux ans son aînée, décédée quand il avait 17 ans. «Elle ne parlait pas, ne bougeait que par réflexes, ne mangeait pas seule, ne voyait pas, et elle a subi des traitements pour pouvoir pleurer ou sourire. Elle réagissait à son environnement, mais je ne sais pas ce qu’elle entendait ou comprenait. Pourtant, ce que j’ai vécu avec elle était très fort, indescriptible. Elle m’a donné un objectif, a extraordinairement soudé notre famille, sans rien me voler, car j’ai eu ma jeunesse.» 

Certes, à l’adolescence, il a pris garde à ne pas causer de soucis supplémentaires à ses parents et, le soir, c’est souvent lui qui portait sa sœur dans sa chambre, la mettait en pyjama, la couchait. «C’était ma façon de partager quelque chose avec elle. Le peu que je pouvais, je le faisais. Je le dis sincèrement, c’étaient de bons moments», assure celui qui est, depuis, devenu kinésithérapeute.

Des responsabilités excessives? Beaucoup de spécialistes estiment que les frères et sœurs ne doivent pas être trop sollicités. «Mais, de fait, beaucoup le sont», observe Françoise Ellien, psychologue clinicienne et psychanalyste dans l’Essonne. Selon elle, «ce n’est pas forcément subi. Ils veulent être acteurs de ce qui arrive de difficile à leur famille, et reconnus comme tels». Le réseau de santé qu’elle dirige a organisé l’an dernier, avec l’Association française des aidants, des séjours de répit (le projet Jade) pour une trentaine de jeunes aidants (frères et sœurs, enfants, petits-enfants), de 9 à 22 ans, pendant les vacances scolaires.

Ce sentiment aigu de responsabilité, rares sont les frères et sœurs à ne pas l’éprouver, au moins en arrivant à l’âge adulte, quand se profile le vieillissement des parents. Or «la majorité des parents ont du mal à préparer le terrain», estime Christine Regnault, de l’Asfha. Prise en charge, tutelle, succession… des sujets délicats, mais à regarder de front.

3 novembre 2015

AAH et épargne : Ségolène Neuville précise sans rassurer

AAH et épargne : Ségolène Neuville précise sans rassurer
« Un allocataire de l’AAH ne devra pas, pour quelques euros de revenus du patrimoine, perdre un complément de l'AAH » : Ségolène Neuville, en commission à l'Assemblée nationale.
Publié le 28 octobre 2015

Le gouvernement ne veut pas renoncer à son projet de prendre en compte les intérêts non imposables des comptes d’épargne dans le calcul de l’AAH. Mais la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées assure que les personnes n’ayant que « quelques centaines d’euros d’épargne» ne seront pas impactées.

« L’objectif n’est pas de pénaliser une personne qui aurait quelques centaines d’euros sur son livret A. » Ségolène Neuville a voulu se montrer rassurante, ce mercredi 28 octobre, sur les effets de l’élargissement de l’assiette des ressources pour le calcul de l’allocation adulte handicapé (AAH). Le projet de loi de finances 2016 prévoit en effet que les revenus non imposables des comptes d’épargne (livret A, livret d’épargne populaire, compte épargne logement, etc.) soient pris en considération.

Ségolène Neuville veut « lisser les effets de seuil »

Devant la commission élargie des finances et des affaires sociales de l’Assemblée nationale, la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées a assuré qu’elle veillera à « lisser les effets de seuil. Un allocataire de l’AAH ne devra pas, pour quelques euros de revenus du patrimoine, perdre un complément de l’AAH. » Seuls peuvent en effet prétendre à un de ces compléments (104 € ou 179 € par mois) les personnes percevant l’AAH à taux plein (807 €). Or, l’allocataire qui touche les intérêts d’un compte d’épargne devrait désormais percevoir une allocation réduite.

Un seuil de « quelques centaines d’euros » beaucoup trop bas, selon l’APF

« Ces précisions restent beaucoup trop floues », réagit Véronique Bustreel, conseillère nationale ressources de l’APF. Cette association a lancé, lundi 27 octobre, une pétition demandant au gouvernement de retirer cette mesure. « De plus, Ségolène Neuville fixe à un très bas niveau le seuil au-dessous duquel les allocataires ne seraient pas impactés, poursuit-elle : elle parle de quelques centaines d’euros d’épargne sur un compte et de quelques euros de revenus par an ! » Un allocataire qui aurait 2 000 € sur un livret A rémunéré à 0,75 % devra-t-il perdre ses 1 257 ou 2 151 € de complément d’AAH par an pour 15 € d’intérêts annuels ?

16 000 personnes ont signé la pétition demandant le retrait de cette mesure

Ségolène Neuville a également assuré que les revenus des contrats spécifiques épargne-handicap et rente-survie ne seraient pas inclus dans l’assiette de ressources pour le calcul de l’AAH. « C‘est la seule annonce qui nous rassure pour le moment, insiste Véronique Bustreel. Mais c’est loin d’être suffisant. Le gouvernement doit renoncer à cette mesure injuste qui va pénaliser des personnes ayant de très faibles ressources. » Plus de 16 000 personnes ont déjà signé la pétition de l’APF, moins de 48 heures après son lancement. Franck Seuret

Actualisation à 22.00, le 28 octobre : Vous pouvez visionner l’intervention de Ségolène Royal sur l’AAH et les revenus non imposable d’épargne sur cette page du site de l’Assemblée nationale : de 30:00 à 32:40 ; et de 1:58:30 à 1:59:20.

3 novembre 2015

XXIIIème Congrès d'Autisme France -> On ne lâchera rien : ce ne sont pas les chantiers qui manquent

Article publié sur le Huffingtonpost

Isabelle Resplendino Headshot
Danièle Langloys Headshot
Anne Freulon Headshot
Publication: 02/11/2015 07h06 CET Mis à jour: 02/11/2015 07h39 CET
AUTISM

AUTISME - Force est de constater que l'application des orientations du 3e plan autisme reste difficile à cause des résistances sur le terrain. Aucune sanction, comme un retrait des financements publics, n'est prise envers les gestionnaires qui continuent à mettre en œuvre des pratiques obsolètes, et refusent les interventions susceptibles d'offrir aux personnes autistes les outils qui leur permettent de devenir le plus autonomes possible.

Nous restons donc vigilants pour la suite du déploiement du plan, aussi avons-nous organisé notre prochain congrès le 14 novembre 2015 sur le thème: On ne lâchera rien: ce ne sont pas les chantiers qui manquent. Nous allons laisser parler des professionnels pour montrer que non seulement des solutions sont possibles, mais qu'elles existent déjà, chez nous, en France. Il faut donc prendre la décision de les dupliquer. On peut dire que tout cela a un coût. Mais les moyens financiers, s'ils manquent à l'évidence, sont par ailleurs gaspillés en pratiques inefficaces.

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Nous gardons nos exigences pour que l'actualisation des pratiques, souhaitée par les familles comme par les professionnels, puisse se poursuivre. Nous nous trouvons devant une série de chantiers que nous devons faire avancer avec rigueur et détermination, en concertation étroite avec les professionnels engagés à nos côtés.

Conformément à l'axe 1 du plan qui met l'accent sur le diagnostic et l'intervention précoces, nous avons demandé à un médecin pédiatre de nous expliquer comment construire un réseau de libéraux pour faire avancer le repérage et le diagnostic précoces de l'autisme. Nous comptons solliciter des autorités de tutelle qui seront présentes, la refonte du carnet de santé pour qu'il intègre un vrai dépistage à 18 mois.

De même, le Centre de ressources Autisme Languedoc-Roussillon nous expliquera comment former les parents à l'intervention précoce, car c'est le partenariat entre parents et professionnels qui rend efficace ces interventions éducatives.

Nous savons bien aussi que les outils d'information à destination des Maisons Départementales des Personnes Handicapées manquent cruellement: aussi avons-nous voulu expliciter ce qu'est l'évaluation fonctionnelle des besoins des personnes autistes, travail indispensable pour pouvoir évaluer la nature et la spécificité des interventions souhaitables.

Par ailleurs, La MDPH 64, ainsi que l'association "Autisme Pau Béarn Pyrénées" ont sollicité Autisme France pour conduire ensemble un travail d'adaptation du guide GEVA (Guide d'Évaluation des besoins de compensation des personnes handicapées) aux personnes atteintes de troubles du spectre de l'autisme.

Comme l'a reconnu Mme Neuville publiquement, le retard de la France en matière d'autisme est historique. Ce retard est perceptible dans la scolarisation des enfants et la formation professionnelle des adolescents. La directrice d'un dispositif Institut médico-éducatif et Service d'Education spécialisée à domicile expliquera comment assurer la fluidité des parcours. Un Centre de Rééducation Professionnelle a relevé le défi de l'aide spécialisée à des adultes Asperger.

Vivre avec l'autisme reste un défi à relever, et une difficulté majeure pour les personnes autistes. C'est ainsi que l'accès aux soins somatiques est encore en France loin d'être possible et adapté pour elles. Nous savons par ailleurs que leur espérance de vie est réduite par rapport à l'ensemble de la population.

Comme chaque année, nous invitons une personne avec le syndrome d'Asperger à venir expliquer sa vie avec l'autisme; un jeune homme diagnostiqué à l'âge de 14 ans évoquera son parcours: déscolarisé pendant plusieurs années, par absence de reconnaissance de son handicap, hospitalisé de longs mois avec une forte médication, il a pu, grâce à des interventions cognitives et comportementales apprendre à vivre à présent avec son syndrome d'Asperger et non à lutter contre.

Les adultes autistes sont les grands abandonnés de tous les plans autisme. Notre association a fait le choix de construire et éditer un film (DVD) et une brochure pour montrer ce qu'il est souhaitable de faire dans les Foyers d'Accueil et les Maisons d'Accueil Spécialisées: interventions adaptées pour donner des outils de communication et de socialisation, promotion d'une vie sociale citoyenne, la plus ouverte possible sur le monde extérieur, garantie à l'accès aux soins somatiques.

Comme il le fait depuis longtemps, Josef Schovanec, adulte Asperger, docteur en philosophie, diplômé de Sciences Po, et écrivain, fera la synthèse de nos travaux.

Autisme France, association de parents reconnue d'utilité publique, représente environ 9000 familles au sein de son mouvement, composé de plus de 100 associations membres, partenaires et affiliées. Elle est née en 1989 d'un constat: les personnes autistes en France n'ont toujours pas droit à un diagnostic correct et à un accompagnement adapté tout au long de leur vie.

Autisme France milite pour un dépistage et un diagnostic précoces et conformes aux classifications médicales internationales.

Autisme France a amorcé une révolution culturelle pour sortir l'autisme de l'institution psychiatrique: elle se bat pour que les financements aillent au soutien éducatif pour favoriser la scolarisation et la professionnalisation, à l'inclusion sociale la plus large possible.

Pour aller plus loin:

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Le site d'Autisme France Lien vers le congrès
Le programme complet de la journée
Inscription en ligne
Inscription papier
3 novembre 2015

Vivre et travailler avec l'autisme

article publié dans LE PEUPLE Lotbinière (Canada)

Vincent Breton vincent.breton@tc.tc Publié le 30 octobre 2015
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L’entreprise Cétal embauche depuis 35 ans des personnes souffrant de déficiences physiques ou intellectuelles, comme Pauline Bard.

©TC Media - Vincent Breton

SOCIÉTÉ. À l’occasion d’octobre, mois de la sensibilisation à l’autisme, Le Peuple Lotbinière présente le portrait de Pauline Bard, une femme de Laurier-Station que ce trouble mental n’arrête pas.

 

Âgée dans la trentaine, elle travaille chez Cétal depuis cinq ans. Comme la majorité des Québécois, elle a étudié, à l’École secondaire Les Etchemins, avant de décrocher cet emploi manufacturier.

Après ses études, le Centre de réadaptation en déficience intellectuelle l’a aidé à faire sa place comme stagiaire dans l’entreprise de Laurier-Station. Elle a ensuite dû passer une entrevue avec le Service externe de main-d’œuvre (SEMO), une étape « un peu stressante », souligne la principale intéressée.

« L’intégration s’est bien faite », se rappelle aussi Pauline, soulignant au passage qu’elle apprécie le fait de démontrer qu’une personne souffrant d’un trouble du spectre de l’autisme peut travailler comme n’importe qui. La tâche n’est peut-être pas la même, mais elle se sent utile et elle l’est. « N’importe qui peut travailler », mentionne-t-elle.

Pas que le travail

Pauline Bard pratique aussi de nombreux loisirs, dont la musique principalement. Elle peut jouer de la flûte à bec, de la clarinette, du piano et de l’orgue. Elle performe régulièrement dans des messes et parfois dans des mariages ou des funérailles.

Selon l’éducatrice spécialisée, Andréanne Comte, le fait de travailler et d’avoir une vie sociale active est très positif pour l’estime personnelle de ces travailleurs handicapés. « C’est gros pour eux d’avoir un vrai emploi », lance-t-elle.

Ouverture

Madame Comte reconnaît que l’ouverture des entreprises de Lotbinière pour les personnes handicapées est bien présente, surtout grâce à l’aide des organismes de la région.

« Il faut mettre les lunettes de l’autisme pour les comprendre, pas les nôtres, illustre-t-elle. Les choses qu’ils peuvent faire peuvent nous sembler bizarres pour nous, mais elles ont du sens pour eux. [Dans les entreprises] il s’agit juste d’adapter ses façons d’agir et d’intervenir. »

3 novembre 2015

Le Bal des Pompiers s'envole pour le Québec -> demandez le programme

bal pompiers québec

Information Laurent Savard

Du Havre à Montréal, il n'y a qu'un océan qui nous sépare ! Voici donc les dates à venir de ce bal qui n'a pas peur de prendre l'avion ...


17/11 GONFREVILLE - LE HAVRE (Espace culturel de la Pointe de Caux / 20H30) INFOS/RESA: http://culture.gonfreville-l-orcher.fr/

01/12 BERGERAC (Centre Culturel Michel Manet / 20H / Ouverture des portes 19H30) - Entrée libre par inscriptions jusqu’au 26/11 par tel. au 0557300975 ou par mail : emilie.authier@ag2rlamondiale.fr

05/12 VANNES (Théâtre Anne de Bretagne / 20H30) RESA: https://www.tickasso.com/e/lebaldespompierslaurentsavard52

21/01 MONTRÉAL (Cabaret Le Lion d’Or / 20H / 1ère partie: création du Département de danse du Collège Montmorency) RESA: http://cabaretliondor.com/

06/02 MERCUROL (26) (Espace Eden / 20H30) INFOS: 0475821382

04/03 VINEUIL (41) (Salle des Fêtes / 20H30) INFOS: 0620784494

19/03 TOULON (Palais Neptune / 20H30) RESA (pas encore ouvertes): http://www.francebillet.com/

31/03 TARBES (Théâtre des Nouveautés / 20H30) RESA: https://www.billetweb.fr/le-bal-des-pompiers

08/04 BUSSY SAINT GEORGES (77) (Salle des Fêtes Maurice Koehl / 20H30) INFOS: 0622344485
...

1 novembre 2015

Carton plein pour Elise pour ce dimanche de Toussaint !

phantom boy

Le matin ciné avec le film Phantom boy au Kosmos de Fontenay-sous-Bois (ciné-ma différence)

Petit resto au Mac Do de Nogent-sur-Marne

et séance d'équitation au centre équestre de Bry-sur-Marne sous la direction d'Olivia JAMI l'après-midi avec l'association Trott'Autrement

 

1 novembre 2015

Rappel Hugo Horiot sera à Troyes le 13 novembre à 20h30 : L'empereur c'est moi ! - Evénement organisé par ABA Aube

"L'empereur, cest moi ! ": à Troyes , vendredi 13 novembre 2015- 20h30-centre culturel de La Chapelle Saint Luc - organisé par l'association aba-aube .
' L'empereur c'est moi ! " c'est une révolte contre l'enfermement et contre l'exclusion.
Sur scène : 2 acteurs : Hugo Horiot et Clémence Colin
Spectacle bilingue - langue des signes LSF
Réservation recommandée : aba-aube@orange.fr

l'empereur c'est moi aba aube

31 octobre 2015

Nous avons passé une magnifique journée ...

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Ballade au bois de Vincennes ce matin et petit tour au zoo cet après-midi avec Elise. Les rhinocéros étaient à l'aise !

Le pass annuel est bien pratique

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31 octobre 2015

Top vidéo -> Brique d'or du meilleur psychanalyste

Ajoutée le 12 mars 2013

Film en entier sous-titré en plusieurs langues ici :
http://www.dragonbleutv.com/documenta...

31 octobre 2015

Faut-il scolariser les enfants non-autistes ? 10 novembre 2015 association Pôle Autisme Pays de Gex

l'association Pôle Autisme - Pays de Gex, organise une conférence de Josef Schovanec le 10 novembre prochain http://www.pole-autisme.fr/

faut-il scolariser les enfants non autistes

31 octobre 2015

Tesson - Hollande, l'autiste

article publié dans Le Point

Avant-propos : Ce que je vais écrire peut choquer. Mais j'ai envie de dire bienvenue au club Monsieur le Président.

Quelle association nationale aura le culot de proposer à François Hollande une carte d'adhérent ... pour qu'enfin nous ayons la puissance publique à son plus haut niveau impliquée dans un accompagnement digne des personnes avec autisme.

"comme sourd et aveugle face à la réalité" cela me parle à titre personnel si l'on veut considérer que ma fille sort de l'ILVM Saint Mandé ex institut des aveugles qui en matière d'autisme aurait sans doute de quoi alimenter les rubriques de Monsieur Philippe Tesson si d'aventure il s'intéressait réellement au sujet et développait quelques compétences. Je parle toujours de Philippe Tesson bien-sûr.

Jean-Jacques Dupuis

Le président suit les traces de François Mitterrand et est tenté de répéter 1988. "Que les dieux nous en préservent !" lance le chroniqueur du Point.fr. Par

Publié le 20/10/2015 à 07:21 | Le Point.fr
Tesson n'a pas été convaincu par l'intervention de François Hollande lundi matin.

Tesson n'a pas été convaincu par l'intervention de François Hollande lundi matin. © Francois Mori/AP/SIPA

Que la France ne soit pas en bonne santé, on le sait. Que le mal dont elle souffre se soit aggravé depuis qu'elle est gouvernée par François Hollande, on le sait également. Quant à la nature de ce mal, on ne l'ignore pas davantage. Il s'agit d'une forme de dépression dont les symptômes sont clairement perceptibles. Le pays est incertain de lui-même et de son avenir, il vit frileusement dans des conditions précaires à de nombreux égards, il est orphelin d'une autorité légitime, il a perdu à bon escient sa confiance dans ceux qui le dirigent. Il n'y a pas d'autre explication à la montée du Front national, qui n'est que l'effet d'une cause. Cette cause n'a prospéré que par la faute de ceux qui avaient le devoir et le pouvoir de la réduire et qui au contraire l'ont aggravée par leur aveuglement idéologique, leur sectarisme et leur ambition.

Le spectacle donné par la France ces dernières semaines est désolant. Les catégories sociales les plus actives du pays, à tous les niveaux de la hiérarchie professionnelle et sociale : enseignants, médecins, avocats, politiciens, paysans, et l'on en passe, ont manifesté de manière résolue leur mécontentement, voire leur révolte, et en tout cas leur opposition au sort que leur fait le gouvernement en place, soit dans la gestion de leurs intérêts, soit dans sa fringale réformatrice désordonnée et approximative. Dans le même temps, la volonté gouvernementale d'une relance du dialogue social apparaissait dans toute sa vanité du fait de la défection du syndicat le plus puissant. Cet épisode a signalé après tant d'autres la faiblesse du pouvoir.

Hollande, comme "sourd et aveugle"

Car que vaut la parole de François Hollande dans ce contexte ? On l'entendait hier, comme sourd et aveugle face à la réalité, n'opposant à celle-ci qu'un discours neutre, comme ces bonimenteurs de foire qui sortent indifféremment de leur chapeau un nouveau produit miracle. Aujourd'hui le bâtiment, dont il découvre au bout de trois ans qu'il est le moteur de la croissance, alors que son ex-amie Duflot en freinait de son temps les conditions du développement.

C'est ce décalage entre la circonstance et la nécessité, c'est cette inadaptation au réel qui alimentent le discrédit de ce président réputé opportuniste. Son autisme le condamne. Il explique son ambition de prétendre à un nouveau mandat. Or cette éventualité malheureuse risque de déterminer pour les mois qui viennent le cours de la vie politique. Elle va conduire Hollande à mener une politique sinueuse de distribution de gages à la fois aux libéraux modérés et aux extrémistes de gauche. La radicalisation de ses attaques contre le Front national en est le signe. Cette stratégie serait ô combien incertaine. Mais elle contribuerait à brouiller les pistes d'un contexte déjà très confus, à l'heure où plus que jamais le pays a besoin de clarté. Une fois de plus François Hollande met ses pas dans ceux de François Mitterrand. Il est tenté de répéter 1988. Que les dieux nous en préservent !

31 octobre 2015

Violence faite aux femmes handicapées, le film cou de poing

article publié sur Handicap.fr

Résumé : "Violences du silence" est un court métrage en huit séquences racontant les histoires vraies de femmes handicapées. Des victimes toutes désignées, incapables de se défendre. Ce film bouleversant doit être vu pour que cesse l'omerta...

Par , le 30-10-2015

Pour le mari de Cécile, l'humiliation est un jeu : il fait tourner son fauteuil jusqu'à lui faire perdre la tête puis la pousse dans une rue en pente ; elle veut divorcer mais n'est pas certaine de le pouvoir. Puis c'est au tour d'une jeune femme sourde d'expliquer en langue des signes comment son mari la bat chaque jour, pour rien, lui jetant à la figure son handicap. Ses enfants aussi l'humilient. Elle ne « peut en parler à personne » ; elle « entend si mal ». Vient alors le récit d'Olivia, handicapée après un AVC, martyrisée par sa fille adulte ; « Vivement que tu crèves ! » lui lance-t-elle. Et puis Solange, née sans bras ni jambes, brutalisée, violée par un conjoint pervers. Ou encore la jeune Anne, trisomique, maltraitée par un mari qui l'a épousée par intérêt et violée par des membres de la famille de ce dernier : « Je te jetterai à la poubelle quand j'aurai mes papiers. »

Un film : « Violences du silence »

Ces témoignages qui glacent le sang sont réunis dans Violences du silence. Une vingtaine de minutes où sont évoquées, sans aucun voyeurisme, des situations réelles de femmes handicapées aux prises avec leurs bourreaux ; ce film dénonce cette férocité, qu'elle soit physique ou mentale, passée le plus souvent sous silence. Il montre, entre autres, comment certains hommes se découvrent pervers face à ce que peut être l'étrangeté du handicap. Des guérillas de l'intimité menées par des conjoints, des parents, des enfants. Mais pas toujours. Elsa, 40 ans, atteinte de nanisme, raconte qu'un jour, sur un quai de métro, un homme l'a soulevée par les bras et jetée en l'air. Sans que personne ne réagisse. Elle confie que « les transports en commun sont son pire calvaire, et l'incivilité permanente ». La violence se niche aussi dans l'indifférence.

Le 01 40 47 06 06, numéro dédié

Ces femmes ont confié leur histoire, de façon anonyme, à la plateforme téléphonique dédiée aux femmes handicapées victimes de violence - ce numéro, le  01 40 47 06 06 (lundis de 14h30 à 17h30 et jeudis de 10 à 13h) a été mis en place en mars 2015 par l'association Femmes pour le dire, Femmes pour agir (FDFA)-. Leur rôle est campé par des actrices. En voix off, des comédiennes, des journalistes, mais aussi la maire de Paris, Anne Hidalgo, ou l'ex-ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, en font le récit. C'est à l'occasion d'un colloque organisé à Paris en octobre 2015 que ce film a été projeté pour la première fois, laissant la salle sans voix. Maudy Piot, présidente de FDFA mais également thérapeute, a reçu bien d'autres confidences, dans son cabinet. Selon elle, « les violences envers les femmes handicapées sont récurrentes mais personne n'y croit.» Briser le silence, encourager les victimes à témoigner, c'est l'objectif de cette insatiable militante, elle-même aveugle, qui porte pourtant un regard acéré sur la cruauté.

Une rencontre à Paris le 27 novembre 2015
Dans le cadre de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes (25 novembre 2015), FDFA propose trois rendez-vous sur le thème « Libérer la parole », afin de rendre ses effets visibles sur les femmes handicapées. Elle invite notamment, le 27 novembre (de 17h à 21h), dans ses locaux (2 rue Aristide Maillol – 75015 Paris), à venir débattre après la projection de « Violences du silence », en présence de Bernard Ennuyer, sociologue, et de Catherine Cabrol, la réalisatrice du film. Cette rencontre sera l'occasion de dresser le bilan des six premiers mois de sa permanence téléphonique.

 

31 octobre 2015

Vidéo -> Interview de Julie Tuil, orthophoniste et spécialiste de l'autisme, sur Chérie 25

Ajoutée le 30 oct. 2015

Invitée de Véronique Mounier sur Chérie 25 dans l'émission "Sans Tabou", Julie Tuil donne des éclaircissements sur l'autisme et montre le rôle primordial que les parents doivent jouer en se formant aux méthodes ABA.

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