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"Au bonheur d'Elise"

28 mai 2013

Vous avez dit totalitarisme ?

Il s’agit actuellement du mot-clef le plus en vogue chez les défenseurs de la psychanalyse. Plus ces derniers se sentiront cernés, plus ils le brandiront au sein d’éléments de langage parfaitement calibrés pour l’accueillir. Se proclamer dernier garant d’une certaine forme d’humanisme, de la liberté de choix des "méthodes" ou encore du respect de la singularité du "sujet" revient à se considérer comme le dernier rempart face au totalitarisme, ceci incitant logiquement à considérer toute critique, toute opposition ou tout rejet comme relevant de ce même totalitarisme.

Les psychanalystes ont longtemps bénéficié (pour ne pas dire joui) d’une certaine immunité auprès des classes politique et scientifique, ce qui, conjugué à l’absence d’instance régulatrice, disciplinaire, centrale et spécifique (type conseil de l’ordre psychanalytique) a laissé libre cours à certaines dérives, notamment dans le champ de l’autisme. Le phénomène le plus stable et caractéristique de la nébuleuse psychanalytique reste la tendance à jeter le discrédit sur les différents groupes d’opposants. Les premiers à remettre en cause la discipline n’étaient ni les scientifiques, ni même les philosophes mais les patients. Il s’agit d’une population plutôt facile à discréditer : ils sont malades, souffrants, influençables, ne comprennent pas ce qui leur arrive et ne savent forcément pas ce qu’ils disent. Viennent ensuite les membres de l’entourage, notamment familial dont on a découvert qu’ils étaient également malades, influençables mais aussi toxiques, à commencer par les mères. Les scientifiques ont ensuite été répartis en deux catégories : les "scientistes" qui rejettent plus ou moins activement la psychanalyse guidés par des fantasmes totalitaires, et les autres qui ne savent pas vraiment ce qu’ils font mais dont certains (rares donc précieux) ont le mérite d’essayer de malaxer les progrès scientifiques pour les mettre en adéquation avec les bonnes vieilles théories freudiennes. Plus récemment, certains acteurs politiques se sont positionnés en défaveur de la psychanalyse : lorsque la critique vient de la droite, elle viendrait en réalité de l’extrême droite (totalitaire) tandis que les opposants de gauche sont considérés comme poursuivant naïvement ou lâchement la politique antérieure de droite (et donc d’extrême droite).

Voici les propos tenus récemment par un membre du gouvernement :

"En France depuis quarante ans, l’approche psychanalytique est partout et aujourd’hui elle concentre tous les moyens. Il est temps de laisser la place à d’autres méthodes pour une raison simple : ce sont celles qui marchent et qui sont recommandées par la Haute Autorité à la Santé. […] N’auront les moyens pour agir que les établissements qui travailleront dans le sens où nous leur demanderons de travailler."

Le professionnel très certainement naïf et perverti que je suis les interprète ainsi : L’approche psychanalytique fonctionne de manière totalitaire depuis 40 ans. Le gouvernement rappelle que les recommandations officielles (Haute Autorité de Santé) doivent être respectées, ce qui implique, non pas d’éradiquer la psychanalyse, mais seulement de laisser la place à d’autres méthodes. Le gouvernement ne soutiendra financièrement que les établissements qui suivent ces recommandations.

Une bonne partie des professionnels visés les interprète ainsi : Le gouvernement impose l’éradication de nos méthodes "pluridisciplinaires" au profit d’une méthode "unique". Le gouvernement s’appuie sur des experts qui n’en sont plus vraiment depuis qu’ils remettent en question "nos approches", probablement à cause de l’influence des associations de parents, de patients, de l’industrie pharmaceutique et des scientistes. Il s’agit d’ingérence et de totalitarisme, notamment car les patients ne pourront plus choisir ce qu’ils veulent (ou ce que nous voulons).

Pour ceux qui osent encore imaginer que la vérité se situe "entre les deux", et qu’il s’agirait finalement de remplacer un totalitarisme par un autre, le professionnel naïf et perverti que je suis vous propose d’écouter (et d’observer) une grande spécialiste de la prise en charge de l’autisme, une psychanalyste de pointe. L’association dont elle se réclame a déposé un recours contre les recommandations de la HAS en matière d’autisme qui rangent la psychanalyse au rayon des approches "non consensuelles".

Plus le mouvement psychanalytique sera mis face à ses contradictions, ses limites, ses dérives, plus il mettra en avant ces thématiques messianique (sauvons l’humanisme) et persécutive (opposants totalitaires). La cause a beau prendre des proportions délirantes, elle n’en reste pas moins noble, mais je crains qu’à force de déceler le totalitarisme chez tous ses opposants, le mouvement psychanalytique ait fini par oublier de se préoccuper du sien. Or, paraît-il, certains psychanalystes s’en soucient…

tiret vert vivrefm topEn savoir plus sur l'auteur de l'article

 

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28 mai 2013

Mercredi 29 mai 2013 à Dauphine : Les jeunes handicapés acteurs de leur avenir

27/05/2013

Journée de mobilisation (familles, professionnels, élus, institutions, experts) organisée par la FNASEPH à l'Université Paris-Dauphine

  • Le 25 janvier 2012, la FNASEPH appelait à un « Grenelle des familles » sur l’insertion et de la scolarisation des jeunes handicapés.

En octobre 2012, le gouvernement chargeait Pénélope Komitès de présider un groupe de travail sur la professionnalisation des accompagnants des enfants et adolescents handicapés. La FNASEPH a contribué activement à ces travaux.

  • L'objectif  de la journée de mobilisation du 29 mai est de co-construire le parcours des jeunes handicapés véritables acteurs de leur avenir, comme la loi de 2005 le leur garantit : à l'école, dans l'apprentissage d'un métier et de la vie en société, afin de devenir des citoyens à part entière. Tous doivent, selon leurs besoins, être accompagnés par des professionnels formés à un vrai métier... dans la durée.

  • Les représentants des ministères chargés de la réussite éducative et du handicap ont annoncé leur volonté d'être présents le 29 mai et de travailler avec les participants à la "co-construction" des solutions les meilleures possibles pour un avenir très proche.
  • George Pau-Langevin, ministre déléguée à la réussite éducative, clôturera cette journée.

 

 

Pré-inscrivez-vous ici  

 

Présentation

Lire le programme prévisionnel

28 mai 2013

Message du Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, à l'occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l'autisme

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL VEUT QUE L’ON S’ATTAQUE AUX PROBLÈMES AUXQUELS SONT CONFRONTÉSLES AUTISTES POUR LEUR PERMETTRE DE MENER UNE VIE PRODUCTIVE

On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, le 2 avril:

Grâce à la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, les troubles du développement en général et du spectre autistique en particulier, qui touchent des millions de personnes dans le monde, font l’objet d’une plus grande attention de la communauté internationale.

À ce propos, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté, à sa session en cours, une nouvelle résolution dans laquelle elle s’est engagée à aider les personnes touchées et leur famille, et a encouragé les États Membres et les autres acteurs compétents à intensifier les activités de recherche et à élargir l’offre de services essentiels dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’emploi, entre autres.

À sa prochaine session, au mois de mai, le Conseil exécutif de l’Organisation mondiale de la Santé se penchera aussi sur la question des troubles du spectre autistique.

Cet intérêt de la communauté internationale est indispensable pour lutter contre la stigmatisation, l’ignorance et l’inadaptation des structures d’aide.  De récents travaux de recherche montrent que les personnes atteintes d’autisme développent davantage de capacités lorsqu’elles bénéficient d’une prise en charge précoce.  Le moment est venu de leur donner toute leur place dans la société, de valoriser leurs talents et de leur offrir des chances de réaliser leur potentiel.

Le 23 septembre, l’Assemblée générale tiendra une réunion de haut niveau consacrée aux conditions de vie des personnes handicapées, qui représentent plus d’un milliard d’êtres humains, au nombre desquels se trouvent les personnes atteintes de troubles du spectre autistique.  J’espère que les dirigeants saisiront cette occasion pour changer le sort de ces personnes et, avec elles, de toute l’humanité.

Continuons de travailler main dans la main avec les autistes et de les aider à cultiver leurs points forts.  Attaquons-nous, parallèlement, aux problèmes qu’ils doivent surmonter afin de leur permettre de mener l’existence productive à laquelle ils ont droit.

27 mai 2013

Mieux connaître le fondateur d'A Bras Ouverts : Tugdual Derville

Tugdual Derville, un non-violent dans la bataille

Délégué général de l’association Alliance Vita, porte-parole de « La manif pour tous », Tugdual Derville témoigne d’une longue présence aux côtés des plus vulnérables


Tugdual Derville affiche résolument un parti pris de bienveillance, une posture de non-violence i...

Anthony Micallef pour La Croix

Tugdual Derville affiche résolument un parti pris de bienveillance, une posture de non-violence intérieure, choisie, et à laquelle il s’efforce de se tenir, quel que soit l’interlocuteur.
 
Avec cet article

A peine emprunté le chemin du Jardin des Plantes, aussi volubile qu’un enfant en route pour l’école buissonnière, Tugdual Derville se lance dans un plaidoyer émerveillé pour les insectes et raconte l’une de ses plus grandes aventures lorsque, un jour, avec l’un de ses fils, il lui a été proposé d’accompagner en forêt un chasseur professionnel de coléoptères…

 « Malheureusement, ce fut aussi une immense frustration, lâche l’entomologiste contrarié, car j’ai été rattrapé par l’actualité et j’ai dû dicter depuis le fin fond de la forêt des communiqués de presse. » Le délégué général d’Alliance Vita avait alors appris la mort de Vincent Humbert, ce jeune lourdement handicapé sur lequel sa mère avait pratiqué l’euthanasie (1).

C’est important aujourd’hui de revenir au réel

 « Cette passion pour la nature, qui remonte à mon enfance, rencontre beaucoup d’écho dans mon travail pour le respect de la vie et des plus petits, poursuit Tugdual Derville, promoteur d’une « écologie humaine ».

 Observer les animaux m’arrache aux constructions de l’intellect, aux pensées fiévreuses, et m’ancre dans le réel. C’est important aujourd’hui de revenir au réel. Même par rapport à la loi Taubira. Cette loi qui veut ouvrir le mariage aux personnes de même sexe ne tient pas compte du réel, elle est dans le fantasme, l’illusion… Quand Mme Bertinotti (NDLR : ministre déléguée à la famille) affirme que “l’accouchement ne fait pas la mère”, cela heurte le bon sens de beaucoup de Français qui savent bien à quel point la gestation et l’accouchement dessinent une histoire très particulière entre deux êtres humains. » 

Comme sur les plateaux télévisés lorsqu’il répond à des journalistes plus ou moins virulents, ou sur Internet lorsqu’il essuie les quolibets de ceux qui ne voient en lui qu’un « catho réac », « homophobe forcené » ou « facho anti-avortement », quand ce ne sont pas des menaces de mort, Tugdual Derville désarme par sa bienveillance inébranlable. 

Aucune aigreur, ni ressentiment. Il affirme même éprouver de la sympathie pour ses adversaires en plateau, Jean-Luc Romero, militant pro-­euthanasie, Nicolas Gougain, porte-parole de l’Inter-LGBT, ou la journaliste Pascale Clark, qui ne l’a guère ménagé dans son interview sur France Inter, en janvier dernier. 

Sans naïveté toutefois. « Bien sûr, il y a beaucoup d’agressivité dans le débat, reconnaît-il, mais Pascale Clark s’est cognée à un édredon. » Tugdual Derville affiche résolument un parti pris de bienveillance, une posture de non-violence intérieure, choisie, et à laquelle il s’efforce de se tenir quel que soit l’interlocuteur.

Patient, modéré, obstiné

Avec Frigide Barjot aussi d’ailleurs, qui vient de lui laisser un message téléphonique, de retour de Lyon où la manifestation s’est assez mal passée pour elle. Ce quinquagénaire aux airs de gentil garçon sous sa barbe poivre et sel a beau exaspérer la pasionaria de « La manif pour tous » par son look classique, refuser fermement l’union civile quand elle tente de négocier avec le gouvernement, il est toujours à ses côtés quand la plupart des porte-parole ont été écartés ou ont jeté l’éponge. 

Patient, modéré, obstiné, même. « Travailler pour le droit des enfants peut passer par des sensibilités multiples et c’est toute la richesse de notre mouvement », plaide-t-il sur RTL, qui vient soudain de l’appeler pour un direct et l’interroge sur ses dissensions avec Frigide Barjot.

La non-violence n’a pourtant rien d’une évidence pour lui. « J’ai découvert que, pour mieux aimer, je devais accepter de travailler sur moi », glisse-t-il, évoquant son « laboratoire intérieur ». « Qu’est-ce qui provoque en moi le mensonge, l’irrespect ? Ce sont bien souvent des conditionnements, des peurs… ».  

Il reconnaît d’ailleurs que son discours à Alliance Vita, depuis près de vingt ans, a évolué au fil des écoutes empathiques de femmes ou d’hommes rencontrés notamment grâce à SOS Bébé, un site de conseil qu’il a créé pour répondre aux questions sur les grossesses non désirées, l’IVG, la stérilité… (2). 

 « Plus j’ai recueilli ces souffrances intimes, moins j’étais dans le jugement. Ce qui permet aussi d’avoir une évaluation des actes très libre. Comme dans un couple : on peut tout dire dans l’amour. J’ai d’autant moins de gêne à en parler que j’éprouve un sentiment de profonde injustice pour ce qu’elles ont enduré. » 

La rencontre de Cédric

Son empathie, Tugdual Derville l’enracine aussi dans sa longue amitié avec les plus vulnérables. Et cette expérience décisive de l’été 1982. Brancardier à Lourdes, il a 20 ans et s’occupe de Cédric, un enfant qui ne peut s’exprimer qu’en clignant des yeux. Ce regard va le marquer à jamais. « Ma vie a basculé dans le bonheur. J’ai été empli d’émerveillement devant son humanité », se souvient-il. 

Cédric n’est plus. Mais grâce à lui, Tugdual a découvert le prix de l’instant présent, écrin d’éternité. C’est cette rencontre en particulier qui l’a conduit à fonder, en 1986, À bras ouverts (ABO), où des bénévoles accueillent, le temps d’un week-end, des enfants handicapés, pour permettre à leur famille de reprendre des forces.

ABO l’a-t-il préparé à vivre, dans la non-violence, ses combats ? Il n’y a pas réfléchi. Mais, de fait, au contact des jeunes handicapés, Tug­dual s’est confronté aux limites de sa capacité à aimer. Comme ce jour où, face à la violence de Valérie, il enjoint à son équipe de ne pas céder aux provocations de la fillette en grande souffrance. 

Mais un peu plus tard, alors qu’elle lui jette ses excréments à la figure, une claque part, instinctivement : « Je me suis excusé, mais j’ai bien vu la violence en moi. Le respect de la vie est une école, la non-violence aussi. » C’est d’ailleurs un épisode qu’il a récemment raconté aux « veilleurs », ces jeunes qui protestent en silence, dans plusieurs villes de France, contre la loi Taubira.

La dyslexie a été une énorme souffrance

C’est d’abord contre lui-même que Tugdual Derville s’est battu. Deuxième de quatre, il ne comprend rien de ce qu’on lui demande à l’école, se croit un cancre. Deux premières, trois terminales, trois baccalauréats de français… « La dyslexie a été une énorme souffrance, relit-il. Le cerveau est vraiment fait différemment, c’est une contrainte de tous les jours, jusqu’à la fin de sa vie. » Comme ce pigeon qui boite sous ses yeux, tandis qu’il parle, et dont il remarque le pied entravé par une ficelle de poubelle…

« La réussite à un examen d’entrée pour une prépa Sciences-Po m’a décoincé, j’ai ressenti une immense joie et travaillé d’arrache-pied tout l’été en m’inventant des moyens mnémotechniques propres. » Habitué à raconter sa « résilience », il évoque le personnage de Forrest Gump dont les attelles explosent et qui se découvre un génie de la course.

 « Les dyslexiques sont tellement entravés intellectuellement que, le jour où ça se libère, l’énergie accumulée donne à plein. » Licence de droit, Sciences-Po, l’Essec : promis à une brillante carrière, il opte pour l’humanitaire, chez les petits frères des Pauvres, avant de devenir consultant dans le domaine médico-social, auprès de Jean de Kervasdoué, ancien directeur des hôpitaux.

Il faudrait du temps pour expliquer ce qu’est la miséricorde » 

Son engagement trouve aussi sa source dans une foi profonde, qu’il n’aime guère évoquer publiquement. Non qu’il soit pudique. À l’inverse de son père, ce militaire très secret qui ne disait jamais « je », Tugdual Derville livre avec confiance son intimité. Mais à cause des « contresens » autour de Dieu.

 « Le Dieu dans lequel beaucoup ne croient pas, ce Dieu castrateur, liberticide, n’est pas celui en qui nous croyons, il faudrait du temps pour expliquer ce qu’est la miséricorde. » Les associations malveillantes, également, avec son frère, le P. Guillaume Derville, responsable spirituel de l’Opus Dei, dont il est proche même s’il dit partager une spiritualité quelque peu différente, plus proche du renouveau charismatique, n’ont pas manqué non plus de lui valoir de nouvelles critiques. 

Aussi préfère-t-il rejoindre ses interlocuteurs sur le terrain des droits et de la justice. Mais le moteur de son action se trouve dans la prière. Sur les conseils de son père spirituel de 87 ans, cet ­ultra-actif se plonge chaque matin dans son « sanctuaire » intérieur. Et prête une oreille attentive aux sages conseils de sa femme, Raphaële. 

Peintre, elle reste avec leurs six enfants près de Luçon en Vendée, où ils se sont installés pour deux ans, tandis que lui travaille la moitié de la semaine à Paris. « Dans cette ­année de turbulences, elle sent lorsque je dois rentrer, ou quand je dois partir. Elle me soutient beaucoup. » Rien ne semble l’ébranler. 

Comme durant la manif anti-pacs, dont Christine Boutin lui avait confié l’organisation en 1999, il se dit convaincu que « le but n’est pas de gagner mais de faire ce qu’on doit faire, le reste ne nous appartient pas ». « Cela nous demande aussi d’ajuster notre rapport à la victoire. Elle est en nous, et non dans les apparences. L’histoire de France, la révolution de l’amour se jouent dans le secret des cœurs ». 

 (1) En 2003. Marie Humbert a bénéficié d’un non-lieu en 2006. 

 (2) Le Bonheur blessé, avortement, eugénisme et euthanasie en question , CLD.

26 mai 2013

Nouvel avis de recherche Sophie Robert !

A la suite de l'interview de la psychanalyste Marie-Christine LAZNIK relayé sur ce blog, un de mes correspondant m'a fait parvenir le nouvel avis de recherche  ... 300 000 Euros, belle somme !
Si vous avez des renseignements ... discrétion assurée.

wanted sophie robert

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26 mai 2013

La voile reprend le 1er juin à Saint Maur avec l'association Envol Loisirs

voile envol loisirs

Bonjour à tous,

 

Calendrier - horaires:

- Accueil 14h – mise en place

- Navigation de 14h30 à 16h30 -17h

2 ou 3 rotations de 15 minutes suivant les conditions météo

 

 

 

 

  • 01 Juin 2013 : Reprise et inscription & essais pour les nouveaux arrivants
  • 08 Juin 2013
  • 15 Juin 2013
  • 22 Juin 2013
  • 29 Juin 2013

 

Bateaux :

- Cap corse et Caravelle : loisirs – régate en groupe

 

Inscription :

Chaque participant est licencié à la Fédération Française de Vol. Il est impératif de disposer de vos inscriptions et des documents d’accompagnements pour être assurés et être en règle pour naviguer :

  • Fiche VGA - Autorisation parentale
  • Certificat médical de non contre indication à la pratique de la voile
  • Test aptitude de comportement dans l’eau
  • (délivrer par le centre, la piscine…)

 

A votre disposition pour tout renseignement.

 

A bientôt sur le quai de la Pie.

 

Thierry

+06 20 31 36 83 & contact@envol-loisirs.org

 

Plus d'infos sur le site d'Envol Loisirs

26 mai 2013

LE MUR Bonus n°2 - Interview de la psychanalyste Marie-Christine LAZNIK sur l'autisme

Publiée le 25 mai 2013

Le 8 mars 2012, la Haute Autorité de Santé émet un rapport qui écarte la psychanalyse du champ des thérapies recommandées dans l'autisme.
Association Lacanienne Internationale intente alors un recours devant le Conseil d'Etat pour tenter d'invalider la décision de la HAS.

25 mai 2013

Le Centre de Ressources Autisme Ile-de-France (CRAIF)

article publié sur le site Autisme 75 - Ile de France

Un Centre de Ressources Autisme en Ile de France, Pourquoi ?

Le Centre de Ressources Autisme de la région Ile de France (CRAIF) a plusieurs objectifs essentiels.

  • Mettre en place des critères d'évaluation de l'autisme communs à tous les centres de diagnostic qu'ils se situent dans la région parisienne ou en France, en général.
  • Travailler en réseau avec les autres centres déjà existants.
  • Informer les parents, former les professionnels et coordonner la recherche dans le domaine de l'autisme.

Gestion du Centre de Ressources en Ile de France.

La gestion du CRAIF est assurée par une association de gestion limitée à un Conseil d'administration de 26 membres (13 représentants des parents et 13 représentants des professionnels). La présidence revient alternativement à un représentant des parents ou à un représentant des professionnels.

Le collège "parents" est composé de 4 représentants d'associations fédérées à la Fédération Française Sésame Autisme dont Autisme 75 Ile-de-France, 4 représentants d'Autisme France, 3 représentants de l'URAPEI, 1 représentant d'Acanthe et 1 représentant de ProAid.

Le collège "professionnels" est composé de 3 médecins hospitalo-universitaires "enfants", 3 pédopsychiatres, 3 représentants du secteur médico-social (enfants, adolescents, adultes), 1 représentant des hôpitaux de jour privés, 1 représentant du secteur psychiatrique "adultes" et 2 représentants de l'Education nationale.

Les Centres de Diagnostic de la région Ile de France.

Dans la région Ile de France, le diagnostic de l'autisme pour les enfants et adolescents est assuré par 7 centres :

1. Centre Hospitalier Necker Enfants Malades (Paris 15ème)
2. Centre Hospitalier Pitié-Salpêtrière (Paris 13ème)
3. Centre Hospitalier Robert Debré (Paris 19ème)
4. Centre Hospitalier Sainte-Anne (Paris 14ème)
5. Centre Hospitalier Interdépartemental Fondation Vallée (Gentilly 94) – Centre Hospitalier Universitaire de Bicêtre (Kremlin-Bicêtre 94)
6. Centre Hospitalier de Lagny (Marne-la-Vallée 77)
7. Centre Hospitalier de Versailles (Yvelines 78)

Télécharger le guide des centres de diagnostic et d'évaluation créé par le CRAIF

Pour les adultes, le diagnostic de l'autisme est actuellement assuré par :

Le Centre de Diagnostic et d'Evaluation de l'Autisme Adultes CDEAA
Groupe Hospitalier de la Pitié Salpêtrière
Boulevard de l'Hôpital
75651 Paris Cedex 13
Tel 01 42 16 17 11 Fax 01 42 16 17 01
Contact Dr Vincent KRIEGER
Pour les adultes souffrant du syndrome d'ASPERGER, le diagnostic se fait auprès
du Service du Professeur Marion LEBOYER
Hopital Albert Cheneviers-Mondor
CHU de Créteil 51
Avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny
94000 Créteil
Tel : 01 49 81 30 51
courriel : marion.leboyer@creteil.inserm.fr

Ouverture du Centre de Ressources Autisme Ile de France (CRAIF)

Le Centre de Ressources Autisme Ile de France (CRAIF) est désormais ouvert au public :

27, rue de Rambouillet
75012 Paris
01 49 28 54 20

Horaires d'ouverture au public :
Du lundi au vendredi : 9h - 16h45
Sauf le mardi: 14h - 18h45

Site Internet : CRAIF

25 mai 2013

Autisme : Qu'ont-ils fait de Florian ?

Lundi 04 Février 2013 Témoignage particulièrement intéressant (jjdupuis)

tiret vert vivrefm tophttp://www.vivrefm.com/podcasts/fiche/4286

 

Invité : Jean-Christophe Piétri a écrit "Qu'ont-ils fait de Florian ?" qui retrace le parcours d'un couple pour faire valoir les droits de leur fils Florian, autiste.



25 mai 2013

Les Rencontres d'Hippocrate ... Autour de l'Autisme, conférence le lundi 3 juin 2013, Faculté Paris Descartes

Information publié sur le site de la faculté de Paris Descartes

 

photo de C. Hervé

« L’autisme demande actuellement un débat argumenté scientifiquement en dehors de toute passion. C’est pourquoi nous avons invité un patient pour décrire son parcours dans sa maladie et des collègues qui participent à la compréhension de la maladie et à ses possibles traitements. Ces collègues auront pour tâche de réagir scientifiquement et humainement à la problématique de l’autisme.

C’est à ce débat original auquel nous vous convions, mettant en exergue dans le débat les positions de chacun dans un climat serein de recherche, dans notre faculté de médecine – en toute humilité excluant des positions définitives – puisque nous savons, justement, que la notion de « science » ne se conçoit qu’au moment où différentes approches peuvent la contredire sinon nous nous situerions dans « la croyance ».

Venez nombreux à ce passionnant débat. »

Pr. Christian Hervé.

 

Dans le cadre des « Rencontres d’Hippocrate… », la faculté de médecine Paris Descartes a le plaisir de vous annoncer la prochaine conférence :
 


 LUNDI 3 JUIN 2013, À 18H

 Autour de l’autisme

Que dire de l’autisme un an après l’année de la « grande cause nationale »?
Conférence exceptionnelle consacrée à l’autisme, autour d’un grand témoin.

Conférence prononcée par :

Josef Schovanec, 31 ans, personne avec autisme, ancien élève de Sciences-Po Paris, docteur en philosophie, auteur de « Je suis à l’Est » (Plon, 2012).

Invités :

Bernard Golse, chef de service de psychiatrie infantile à l’Hôpital Necker-Enfants malades à Paris et professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’Université Paris Descartes.

Thomas Bourgeron, Professeur à l’université Paris Diderot, Directeur du département Neuroscience de l’Institut Pasteur et chef de l’unité Institut Pasteur – Paris Diderot – CNRS de Génétique humaine et fonctions cognitives.

Jean-claude Ameisen, président du Comité consultatif national d’éthique.

 

 NOUVEAU : Retrouvez-nous sur Twitter et posez vos questions  #RHippocrate

Lieu

Amphithéâtre Richet
Faculté de médecine Paris Descartes, 2è étage
15 rue de l’école de médecine – Paris 6è

Entrée libre

Les détails pour se rendre à la faculté sont disponibles en cliquant sur l’icône verte en haut à droite ou sur la page du site des cordeliers.

24 mai 2013

Mort suspecte de 17 enfants : des antipsychotiques soupçonnés

article publié dans LAPRESSE.CA le 23 mai 2013

 

Dix-sept enfants canadiens sont morts alors qu'ils prenaient certains... (Photothèque La Presse)

 

Louise Leduc
La Presse

Dix-sept enfants canadiens sont morts alors qu'ils prenaient certains médicaments antipsychotiques de deuxième génération, et 73 autres ont eu des problèmes cardiométaboliques. Santé Canada confirme ces chiffres, mais ne fait aucune recommandation particulière, si ce n'est de rappeler aux médecins d'utiliser leur bon jugement.

Six médicaments de deuxième génération sont en cause: clozapine, rispéridone, olanzapine, quétiapine, aripiprazole et paliperidone. Du nombre, seul Abilify (aripiprazole) est approuvé chez les jeunes de moins de 18 ans pour le traitement de la schizophrénie ou du trouble bipolaire.

Les données couvrent les décès et les problèmes cardiométaboliques recensés avant le 31 décembre 2012.

Tout en confirmant la nouvelle, parue au Canada anglais la semaine dernière, Santé Canada a signalé qu'il n'est pas possible de déterminer précisément si les effets indésirables recensés sont liés précisément à l'utilisation de ces médicaments ou si les incidents ne seraient pas plutôt attribuables à la prise d'autres médicaments ou à l'état de santé de certains de ces jeunes.

L'Association des médecins psychiatres du Québec n'a pas rappelé La Presse à ce sujet.

Des prescriptions à long terme

Le Dr Joel Paris, professeur de psychiatrie à l'Université McGill, s'est montré très inquiet par le fait que «ces médicaments soient prescrits à de très jeunes enfants» et que l'on tende de plus en plus à les prescrire à très long terme, alors que les enfants sont en plein développement.

Il blâme l'industrie pharmaceutique et ses représentants, «de qui les médecins prennent conseil, plutôt que de s'en remettre aux experts».

Toutefois, même les experts ne seraient pas toujours fiables, certains «encourageant fortement ces pratiques tout en recevant de l'argent» des entreprises pharmaceutiques, dénonce le Dr Paris.

«Je crois que Santé Canada devrait lancer un avertissement à propos de ces pratiques, ajoute le Dr Paris. Certains problèmes de comportement inquiètent grandement les parents, mais ils doivent savoir qu'il existe des solutions de rechange, la psychoéducation, par exemple.»

Au Québec, il n'a pas été possible de savoir précisément combien de ces antipsychotiques de deuxième génération sont prescrits. Ce que l'on sait, par contre, c'est que les enfants prennent de plus en plus d'antipsychotiques de façon générale.

Ainsi, selon des données de la Régie de l'assurance maladie du Québec, le nombre d'ordonnances d'antipsychotiques a particulièrement explosé pour les enfants de 10 à 14 ans et ceux de 15 à 18 ans. Dans le premier groupe, il a doublé entre 2005 et 2012 (de 20 837 à 40 701 ordonnances); il a presque triplé pour les 15 à 18 ans (de 18 421 à 51 928 ordonnances).

22 mai 2013

Un groupe allemand veut recruter des centaines de salariés autistes

Par , publié le 21/05/2013 à 15:45

D'ici 2020, les salariés autistes pourraient représenter 1% des 65 000 collaborateurs du géant allemand SAP. Le groupe espère bénéficier d'un avantage compétitif grâce à leurs "talents uniques". 

Un groupe allemand veut recruter des centaines de salariés autistes

Le géant allemand des logiciels professionnels SAP annonce vouloir embaucher des centaines de salariés autistes.

afp.com/Frederic J. Brown

Si l'emploi des personnes atteintes d'un handicap physique progresse doucement, les obstacles restent nombreux pour celles qui souffrent d'un handicap mental ou psychique. Le géant allemand des logiciels professionnels SAP vient toutefois de faire un pas en leur direction, en indiquant vouloir embaucher des centaines de salariés autistes

SAP "va travailler au niveau mondial pour employer des personnes atteintes d'autisme comme testeurs de logiciels, programmeurs logiciels et spécialistes de l'assurance de qualité des données", annonce le groupe, qui estime pouvoir bénéficier d'un avantage compétitif grâce "aux talents uniques" des personnes autistes. 

D'ici à 2020, les autistes pourraient représenter 1% de ses quelques 65 000 salariés dans le monde. Cela correspond à peu près au pourcentage de la population mondiale souffrant d'autisme. Pour l'heure, le groupe ne compte que quelques salariés autistes en Inde et en Irlande, dans le cadre de projets pilotes. 

Grâce à un partenariat désormais mondial avec l'organisation danoise Specialisterne, spécialisée dans l'emploi d'autistes principalement dans des métiers technologiques, SAP va étendre son recrutement en 2013 aux Etats-Unis, au Canada et en Allemagne. 

Augmenter la productivité de l'équipe

En Inde, SAP explique avoir recruté six personnes atteintes d'autisme, travaillant localement avec Specialisterne dans le test de logiciels de sa gamme d'applications de gestion pour les entreprises SAP Business Suite. Leur embauche a "augmenté la productivité de l'équipe et sa cohésion dans des domaines clés", assure SAP. 

En Irlande, cinq postes sont en train d'être pourvus. "C'est seulement en employant des gens qui pensent différemment et suscitent l'innovation que SAP sera prêt à faire face aux défis du XXIe siècle", estime, dans le communiqué, Luisa Delgado, responsable des ressources humaines chez SAP. 

En Allemagne, les entreprises de plus de 20 salariés ont l'obligation d'employer 5% de personnes handicapées. En France, cette obligation est de 6% et les autistes entrent dans ce quota, mais font aussi partie de ceux qu'on embauche le moins, selon l'association française Vaincre l'autisme. 

Avec
20 mai 2013

Les leçons de vie d'Albert Einstein

article publié sur IRZ

Albert Einstein est considéré depuis longtemps comme un génie. Il travaillait dans la physique théorique, était philosophe, auteur, et il est sans doute le scientifique le plus influent qui ai jamais existé. Einstein a apporté sa contribution au monde scientifique, notamment avec la théorie de la relativité, la prédiction de la déviation de la lumière par gravité, ou encore ses travaux sur la mécanique quantique et la cosmologie.

Einstein a reçu en 1921 le prix Nobel de physique, « pour ses travaux sur la physique théorique, et spécialement pour avoir découvert la loi de l’effet photoélectrique ».

Il a publié plus de 300 travaux scientifiques, mais aussi quelques 150 travaux dans d’autres domaines. Einstein est considéré comme le père de la physique moderne et est probablement le plus brillant scientifique qui n’ai jamais été, au risque de me répéter.

Entrons dans le vif du sujet, voici les leçons de vie d’Albert Einstein :

Suivre votre curiosité

« Je n’ai pas de talent spécial. Je suis seulement passionnément curieux. » -Albert Einstein

Qu’est ce qui aiguise votre curiosité ? Je me demande ce qui fait qu’une personne est amenée à réussir dans la vie, alors qu’une autre non, c’est pourquoi j’ai passé des années à étudier le succès. Quel est votre plus grande curiosité ? La poursuite de votre curiosité est le secret de votre réussite.

La persévérance n’a pas de prix

« Ce n’est pas que je suis intelligent, mais seulement que je prend le temps de vivre avec mes problèmes. » -Albert Einstein

« Ce n’est pas la force, mais la persévérance, qui fait les grandes œuvres »*. Êtes-vous prêt à persévérer au point d’atteindre votre but ? On dit que toute la force du timbre est dans sa capacité à coller à la lettre jusqu’à ce qu’elle arrive à destination. Soyez comme le timbre, terminez la course que vous avez commencée !

Se focaliser sur le présent

« N’importe quel personne qui peut conduire en sécurité en embrassant une jolie fille ne donne pas au baiser l’attention qu’il mérite. » -Albert Einstein

Mon père me disait toujours que je ne pouvais pas être sur deux chevaux en même temps. Ce que je veux dire c’est que vous pouvez faire n’importe quoi, mais pas tout. Il faut apprendre à être dans le moment présent et à donner tout ce que vous avez dans ce que vous faites en ce moment.

Canaliser son énergie est une force, et elle fait la différence entre l’échec et le succès.

L’imagination est puissante

« L’imagination représente tout. C’est un aperçu du futur de votre vie. L’imagination est bien plus importante que la connaissance. » -Albert Einstein

Est-ce que vous utilisez votre imagination quotidiennement ? Einstein dit que l’imagination est plus important que la connaissance, elle prédit votre futur. Einstein pense que le véritable signe d’intelligence n’est pas dans la connaissance mais dans l’imagination. Exercez-vous votre musculature imaginative quotidiennement ? Si ce n’est pas le cas, ne laissez pas quelque chose d’aussi important dormir en vous, agissez.

Faire des erreurs

« Une personne qui n’a jamais fait d’erreurs n’a jamais pris de risques. » -Albert Einstein

Il ne faut pas être effrayé à l’idée de faire des erreurs. Ce n’est pas un échec en soi. Les erreurs peuvent vous rendre meilleurs, intelligents et agiles si vous les utilisez correctement. Découvrez la force des erreurs. Je l’ai déjà dit précédemment, et je le dirais encore, si vous voulez réussir, multipliez les erreurs.

Vivre l’instant présent

« Je ne pense pas au futur, il arrive assez vite comme ça. » -Albert Einstein

Le seule manière de vivre votre avenir est d’être dans la mesure du possible présent dans le présent. Je m’explique. Vous ne pouvez pas actuellement changer le passé, ni ce qui va vous arriver demain. Il est donc primordial de dédier tous vos efforts sur ce qui se passe maintenant. C’est le seul instant qui compte.

Créer de la valeur

« Faire son possible ne provoque pas le succès mais vous rend plus riche. » -Albert Einstein

Et quand on parle de richesse, il n’y a pas de question d’argent.

Ne passez pas votre temps à essayer d’être brillant, passez votre temps à créer de la valeur. Si vous avez de la valeur, vous allez attirer le succès. Découvrez vos talents, et si c’est déjà fait, apprenez comment les offrir de la manière la plus bénéfique qui soit, en en faisant profiter les autres.

Ne vous attendez pas à différents résultats

« Folie : faire la même chose encore et encore et en attendre différents résultats. » -Albert Einstein

Vous ne pouvez pas vous contenter du train train quotidien et espérer que les choses changent. Pour que votre vie change, vous devez changer, jusqu’à en changer vos manières et votre pensée, et c’est à ce point que votre vie changera.

La connaissance proviens de l’expérience

« L’information n’est pas une connaissance. La seule source de connaissance est l’expérience. » -Albert Einstein

La connaissance vient de l’expérience. Vous pouvez discuter d’un sujet, cette discussion ne va vous donner qu’une connaissance relative de celui-ci. Vous devez pratiquer ce sujet et en devenir un acteur pour le connaître. Quelle est la leçon ? Gagner de l’expérience. Ne passez pas votre temps à vous cacher derrière des spéculations, allez-y, faites-le, et vous allez gagner une connaissance précieuse.

Apprendre les règles du jeux pour mieux jouer

« Vous devez apprendre les règles du jeux. Après ça, vous allez pouvoir jouer mieux que quiconque. » -Albert Einstein

En d’autres termes, il y a deux choses que vous devez faire. La première est d’apprendre les règles des jeux auxquels vous jouez. Ça ne parait pas excitant mais c’est vital. Deuxièmement, vous devez vous engager à jouer le jeux mieux que n’importe qui, et y concentrer vos efforts. Si vous faites ces deux choses, le succès pourra vous sourire.

*Samuel Johnson

Inspirée de l’article anglais « 10 Amazing Life Lessons You Can Learn From Albert Einstein » de Mr. SelfDevelopment.

20 mai 2013

Le TDAH et les capacités socio-émotionnelles

article publié dans aboutkidshealth

 
Préadolescente qui sourit à un garçon près des casiers de l'école
 
Les enfants souffrant de TDAH ont souvent plus de problèmes sociaux et émotionnels que les autres enfants, quel que soit le sous-type de TDAH dont ils sont atteints et qu’ils soient filles ou garçons. Les enfants souffrant de TDAH ont fréquemment du mal à se faire des amis et à les conserver, pour tout un ensemble de raisons.
  • Ils ont parfois du mal à déchiffrer les signaux sociaux; ainsi, ils vont interrompre les autres ou refuser d’attendre leur tour.
  • Ils ont parfois du mal à acquérir les compétences sociales; par exemple l’aptitude à soutenir une conversation ou la capacité à résoudre des problèmes.
  • Ils ont parfois du mal à maîtriser leur comportement et leurs émotions. Il peut arriver que les autres enfants soient irrités par leur comportement hyperactif ou impulsif.
  • Ils sont parfois très agressifs.
  • Ils réagissent parfois avec colère ou de manière inappropriée lorsqu’ils sont contrariés.
  • Ils ont parfois du mal à coopérer avec leurs amis.
Signes de problèmes sociaux

Les enfants souffrant de TDAH vont possiblement :

  • agir de manière agressive
  • être rejetés par leurs camarades
  • avoir de piètres compétences en conversation
  • avoir du mal à utiliser leurs compétences en conversation en société
  • manifester de la frustration ou de la colère plus vite que les autres enfants
  • être anxieux ou déprimés
  • sembler calmes et repliés sur eux-mêmes
  • être écartés ou intimidés par leurs camarades

Ces « problèmes » de comportement ne sont pas intentionnels; ils font partie du trouble. Les enfants souffrant de TDAH ont souvent du mal à réguler leurs émotions ou à maîtriser leurs réactions émotives. De plus, de multiples enfants souffrant de TDAH sont également atteints de troubles psychiatriques tels que le trouble anxieux, le trouble oppositionnel avec provocation ou le trouble des conduites. Ces troubles peuvent aussi entraver les compétences sociales et émotionnelles des enfants.

Aider les enfants souffrant de TDAH et éprouvant des difficultés sociales et émotionnelles

De multiples programmes ont été mis en place pour aider les enfants à développer des compétences sociales. La recherche montre que les programmes sont efficaces lorsqu’ils sont exécutés dans le milieu qui pose problème à l’enfant.

Il est important que les parents et les enseignants :

  • indiquent à l’enfant le comportement approprié, prêchent par l’exemple et soutiennent l’enfant dans son entreprise
  • fassent beaucoup de commentaires positifs pour accentuer le comportement approprié

Dans la salle de classe, les enseignants jouent un rôle important.

  • Les enfants qui se sentent associés à leur école et leur salle de classe auront davantage tendance à adopter un comportement à caractère sociable. De plus, ils réussiront mieux dans leurs études. Les enseignants peuvent aider ces enfants à se sentir solidaires en créant un milieu d’apprentissage favorable.
  • Les enseignants doivent détecter les élèves à risque et les aider à acquérir les compétences voulues.

Si votre souffre de TDAH, voici comment vous pourriez l’aider.

  • Jouez avec lui à des jeux nécessitant le respect des règles, de la concentration et de la coopération.
  • Évoquez les rapports difficiles qu’il entretient avec les autres enfants. Encouragez-le à faire preuve d’empathie en décrivant ce que les autres enfants peuvent ressentir.
  • Relevez les situations où il agit convenablement et parlez de ce qu’il a fait et des raisons pour lesquelles ses agissements étaient appropriés.
  • Évoquez ou extrapolez les conséquences des actes et des comportements, en lui demandant par exemple « D’après toi, que ce serait-il passé si tu avais agi ainsi? » ou « D’après toi, qu’est-ce que l’autre personne aurait ressenti si tu avais dit cela? ».
  • Aidez-le à comprendre l’importance de l’espace personnel et des limites à ne pas dépasser. Par exemple, ne pas interrompre autrui et ne pas parler trop fort.

D’ordinaire, l’entraînement aux habiletés sociales est confié à un conseiller chevronné, qui peut aider les enfants :

  • à communiquer
  • à maîtriser leur colère
  • à résoudre les problèmes et les conflits
  • à améliorer leur habilité en communications interpersonnelles
  • à se faire des amis et à les conserver

 

Tara McAuley, PhD, CPsych

Peter Chaban, MA, MEd

Rosemary Tannock, PhD

10/14/2009
20 mai 2013

Le guide de la FEGAPEI pour les adultes avec autisme : incontournable !

 

solutions d'accompagnement pour les adultes guide FEGAPEI

tiret vert vivrefm topSolutions d'accompagnement pour les personnes adultes avec autisme et autres troubles envahissants du développement (TED)

Destiné aux professionnels, donne les éléments pratiques nécessaires à l'accompagnement de la personne adulte avec autisme.

 

Voir pour éclairage supplémentaire -> http://dupuiselise.canalblog.com/archives/2013/04/05/26840129.html

20 mai 2013

Mobilisation pour la professionnalisation des AVS le mardi 28 mai !

20 mai 2013

Vedène : Une génération d'enfants autistes sera sacrifiée

article publié dans La Provence

Vedène / Publié le samedi 18 mai 2013 à 15H03

L'association Pas à Pas émet de lourdes réserves sur la formation des éducateurs

A l'école de Daudet, deux classes spécialisées accueillent douze enfants autistes. Chaque mois,la structure refuse chaque mois 50 demandes de parents en détresse.
Photo Valérie Suau
A l'école de Daudet, deux classes spécialisées accueillent douze enfants autistes. Chaque mois, la structure refuse chaque mois 50 demandes de parents en détresse.
Après avoir reçu des mains de Brigitte Calvière (Delmas Production) le chèque de 4 200 euros, fruit du spectacle donné par l'humoriste Noëlle Perna, les 14 et 15 décembre, sur la Scène Nationale de Cavaillon (édition d'hier), le président de l'association Pas à Pas qui lutte contre l'autisme via la méthode comportementale, l'ABA (lire ci-contre), en la personne de Jean-Claude Madaule, a fait part de ses vastes inquiétudes générées par le troisième Plan Autisme (2013-2017) qui pointe le bout de son nez.

Ce plan préconiserait notamment un dépistage dès 18 mois et une orientation vers les méthodes éducatives et non plus psychanalytiques. Une bonne chose. Un premier pas que M. Madaule applaudit.

"Non à la création de classes d'autistes !"

En revanche, le président et papa de Julia, 15 ans et autiste, émet de grosses craintes sur la qualité des moyens qui seront consacrés à la formation des éducateurs.

"Si les éducateurs ne sont pas formés correctement aux méthodes comportementales et à l'ABA, c'est toute une génération d'enfants autistes qui sera sacrifiée", s'insurge-t-il.Autre chapitre du Plan autisme qui fait bondir le président : "la création de classes de maternelle spécifiques pour enfants autistes ! Ça va être une catastrophe ! Les enfants autistes ne peuvent progresser qu'au contact des autres mais jamais en les regroupant !"

La somme qui vient d'être remise par la société de production, grâce à la générosité de l'artiste Noëlle Perna, vient à point nommé pour aider l'association à faire fonctionner ses deux classes expérimentales ouvertes fin 2010 à Vedène.

Douze enfants autistes, âgés de 3 à 15 ans, sont accueillis au sein de ce SACS (Service d'accompagnement comportemental spécialisé) et qui se propose de prendre en charge l'éducation d'enfants autistes à l'aide de la méthode ABA. Ce projet est l'aboutissement d'années d'efforts et de persévérance de Jean-Claude et Béatrice Madaule qui sont des fervents défenseurs de la méthode.

L'ouverture de ces deux classes "est un vrai bonheur" pour les enfants et les parents qui peuvent bénéficier de cette méthode, indique le président Madaule, "mais tous les mois, nous recevons 50 appels de parents désespérés auxquels nous ne pouvons pas répondre favorablement. Le centre ne peut accueillir que 12 enfants et leurs éducateurs, et pas un de plus". De nombreuses familles restent sur le bas-côté, confrontées à leur solitude...

Sauf que cette méthode qui nécessite l'encadrement des enfants par du personnel spécialement formé à l'ABA, n'a qu'un seul centre de formation en France, à Lille, qui forme les éducateurs et psychologues ABA. Treize places, c'est trop insuffisant face à la détresse de 400 familles en Vaucluse...

Pas à pas : 04 90 65 48 00, contact@mica-paca.com


L'ABA ou "Apprendre à apprendre"

L'autisme est un trouble du développement qui affecte la communication verbale et non verbale, les interactions sociales et le comportement des enfants qui en souffrent.

L'ABA (Analyse appliquée du comportement) est une approche comportementale au service du développement de l'enfant. Elle lui permet de gérer ses troubles du comportement en situation d'apprentissage et de l'encourager à apprendre.

Cette approche basée sur des principes scientifiques consiste d'abord à évaluer l'enfant dans ses pré requis, ses comportements. Un programme personnalisé intensif est établi une fois analysés les points forts, les manques de l'enfant ainsi que ses plaisirs, ses intérêts.

La méthode ABA a fait ses preuves dans de nombreux pays occidentaux mais est reconnu en France que depuis peu, bien qu'on sache que depuis 1987, avec l'étude Lovaas, qu'une prise en charge précoce avant l'âge de 4 ans permettrait de réintégrer dans le milieu scolaire normal 48% de ces enfants.

Une méthode qui marche sauf que sans la formation des futurs psychologues en ABA, il est difficile d'envisager pour l'Association Pas à Pas l'avenir des enfants sereinement.

Car pour l'heure, seule l'Université de Lille 3 propose une telle formation qu'il faudrait d'ailleurs renforcée par la création d'une licence ABA professionnelle.

Virginie Batailler avec Jacqueline Sanchez

 

 

 

 

19 mai 2013

Le DSM 5 : quand on veut tuer son chien, on l'accuse d'avoir la rage

article publié dans Médiapart

 

Quand on veut tuer son chien, on l'accuse d'avoir la rage. C'est ce qui arrive au DSM 5, surtout vu depuis la France.

Le DSM 5 reflète l'accumulation de la connaissance en matière de psychiatrie depuis la publication du DSM IV, c'est-à-dire au cours des deux précédentes décennies. Cette accumulation de la connaissance est importante partout dans le monde, sauf, on peut hélas le craindre, en France, où elle est d'une ampleur bien moindre.

Pour qu'il y ait accumulation de la connaissance, un pré-requis est la démarche scientifique, propice à l'émergence de nouvelles théories et explications, qui peuvent être renforcées ou au contraire remises en cause en fonction de découvertes nouvelles. Par contre, une approche dogmatique et pseudo-scientifique comme la psychanalyse se confine dans le rabâchage perpétuel des mêmes ritournelles et est donc condamnée à faire du surplace - la psychanalyse fait du surplace depuis un siècle.

C'est cette absence de progrès, cet aspect figé de la psychiatrie analytique française que met aussi en évidence - en creux - le DSM 5. Et cela déchaîne, on le comprend, la furie des psychanalystes contre ce document fondamental, qu'ils diabolisent en ayant recours à toutes sortes d'arguments fallacieux, faisant notamment un usage immodéré de l'argumentation de type homme de paille (ou épouvantail) consistant à donner une image fausse du document afin de mieux le démolir (voir mes prédécents billets sur ce sujet; voir aussi Le front anti-DSM par Igor Thiriez).  Quand on veut tuer son chien, on l'accuse d'avoir la rage.

Le collectif des rédacteurs du DSM 5 reconnaissent volontiers que leur manuel n'est pas parfait, loin de là, bien qu'il soit le résultat d'un processus de consultation extrêmement large, le plus large peut être jamais entrepris pour l'élaboration d'un document de ce type. Le public et les patients on eu notamment la possibilité de consulter les ébauches intermédiaires, toutes publiées sur le site du DSM 5 dans la plus grande transparence, et de soumettre leurs commentaires. C'est un processus que nous avons de la peine à imaginer en France, tant ce type de consultation ne fait pas partie de notre culture - qui est plus axée sur la notion d'autorité et de pouvoir central et où la connaissance vient d'en haut. Le contraste est d'ailleurs frappant avec la façon dont la 5ème édition de la Classification française des troubles mentaux de l’enfant et de l’adolescent (et oui, il existe de troubles mentaux français!) a été concoctée en catimini par un aréopage auto-désigné de psychanalystes dont la moitié sont des retraités (je n'ai rien contre les retraités, j'en suis un). Si c'est ça le modèle que l'on veut opposer au DSM 5, alors notre seule issue est nous dire que le ridicule ne tue pas.

On peut toujours critiquer le DSM 5, il est critiquable et est même programmé pour ça. La version nouvelle est présentée par son collectif de rédacteurs non pas comme un document figé destiné à rester inchangé jusqu'au prochain DSM, dans disons 20 ans, mais comme un document vivant, appelé à être mis à jour de façon continue, pour tenir compte de l'évolution des connaissances et pour en corriger les erreurs révélées par la pratique (même si des efforts considérables ont été fait pour tester dans le terrain les diagnostics et leurs critères avant de produire la version actuelle).

Le processus du DSM 5 a commencé en 1999. Nous avions tous la possibilité de contribuer à son élaboration. Il est certes plus facile de le critiquer maintenant qu'il est sur le point de sortir, d'autant plus facile d'ailleurs lorsque l'on s'est délibérément placé à l'écart dès le début de cette formidable entreprise humaine. Mais ne nous leurrons pas, le plus grand tort du DSM 5, vu d'ici, est de jeter une lumière crue sur le piteux état d'une certaine psychiatrie française.

 

N.B.

Pour avoir une meilleure idée du DSM 5, on peut visionner sur Youtube la conférence donnée par Katherine Philllips en octobre 2010 au Karolinska Institute (Suède). Mme Phillips a présidé le groupe de travail sur les troubles de l'anxiété. C'est une vraie bouffée d'air frais de la voir et de l'entendre. Sa jeunesse, sa vivacité intellectuelle, son ouverture d'esprit et sa façon claire et abordable de s'exprimer sont l'expression d'une nouvelle génération de psychiatres, qui ne devrait pas trop tarder à se manifester aussi en France, tant cette profession, une fois dégagée de sa gangue psychanalytique, est passionnante et porteuse de promesses énormes pour le futur.

(Partie 1/4): http://www.youtube.com/watch?v=hX7oeGDIVh8

(Partie 2/4): http://www.youtube.com/watch?v=NoibGXrCIxk

(Partie 3/4): http://www.youtube.com/watch?v=g9ERPM5jh7I

(Partie 4/4): http://www.youtube.com/watch?v=XBFJRY0ccrg

18 mai 2013

Le nouveau guide de la psychiatrie américaine agite la profession

article publié sur le site de Romandie

WASHINGTON - La publication officielle samedi de la dernière édition du manuel de référence pour le diagnostic des maladies et troubles mentaux de la psychiatrie américaine suscite de vives controverses dans la discipline et au-delà.

Il s'agit de la cinquième édition et de la première révision depuis près de 20 ans de ce document (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders - DSM-5) pilotée par l'American Psychiatric Association (APA) forte de 35.000 membres.

La refonte des critères définissant l'autisme qui englobe désormais toutes les formes de ce trouble dans une seule catégorie appelée trouble du spectre autistique, a été l'un des changements proposés les plus controversés.

Selon certains psychiatres et fondations privées, cette nouvelle nomenclature pourrait exclure nombre d'enfants atteints de variantes du syndrome comme Asperger.

Le guide DSM sert de référence aux compagnies d'assurances maladie pour le remboursement des soins et médicaments ainsi qu'aux agences gouvernementales fédérales, des Etats et locales pour octroyer des aides ou l'accès à des programmes scolaires spécialisés.

Si la définition de l'autisme a été resserrée, celle du syndrome du déficit d'attention a été élargie tandis que de nouveaux troubles ont été ajoutés comme la dépression grave provoquée par le décès d'un être cher, les crises de colère extrêmes et fréquentes des jeunes enfants ou encore les trous de mémoire occasionnels chez des personnes plus âgées appelés troubles neurocognitifs légers.

L'American Psychiatric Association, réunie ce week-end à San Francisco, fait valoir que ces révisions dans son nouveau manuel de 947 pages vont aider les médecins à établir de meilleurs diagnostics et à mieux choisir les traitements.

Mais les détracteurs mettent en garde contre un abus des diagnostics et une surmédicalisation pour traiter des états de stress passagers normaux de la vie.

Le Dr Allen Frances, professeur retraité de psychiatrie de l'Université Duke (Caroline du nord), estime que la nouvelle bible de la psychiatrie va aggraver l'inflation actuelle de diagnostics de troubles psychiatriques et transformer des millions de personnes normales en malades mentaux.

Ce psychiatre respecté dénonce notamment la pratique actuelle de la psychiatrie dans un livre publié le 14 mai, intitulé Saving Normal (préserver ce qui est normal).

Des critiques du nouveau manuel vont au-delà de la classification des troubles mentaux et visent son approche même.

Ainsi le Dr Thomas Insel, directeur du National Institute of Mental Health, plus grande institution publique au monde de recherche sur la santé mentale, estime que le manuel manque de pertinence car il se borne seulement à décrire des symptômes des troubles mentaux.

Alors que le manuel DSM est présenté comme la bible de la psychiatrie, il n'est au mieux qu'un dictionnaire, créant un ensemble de labels dont il apporte une définition, écrit-il dans son blog.

Il explique que son objectif est de changer la direction de la recherche en santé mentale en se concentrant sur la biologie, la génétique et la neurologie pour que la science puisse définir les troubles mentaux par leurs causes plutôt que par leurs symptômes.

Tant que les chercheurs prendront le manuel de psychiatrie pour la bible de la discipline, nous ne ferons jamais de progrès, a-t-il par ailleurs déclaré dans une interview au New York Times.

Nous sommes encore au tout début de la compréhension des dysfonctionnements des fonctions mentales comme d'ailleurs des fonctions normales du cerveau, explique à l'AFP le Dr Liza Gold, professeur de psychiatrie clinique à la faculté de médecine de l'Université Georgetown à Washington.

Elle rappelle que le président Barack Obama a lancé en avril un ambitieux projet de recherche visant à percer les mystères du cerveau humain qui devrait ouvrir la voie à des traitements pour guérir, voire prévenir des pathologies cérébrales comme Alzheimer, Parkinson ou soigner des traumatismes cérébraux et des troubles psychiatriques.

L'initiative sur le cerveau donnera aux scientifiques les outils dont ils ont besoin pour obtenir une image du cerveau en action et permettra de mieux comprendre comment nous pensons, apprenons et mémorisons, avait dit M. Obama.


(©AFP / 18 mai 2013 06h47)

18 mai 2013

Création d'un Collectif pour une Psychiatrie de Progrès

drapeau_francais.gif   Et si le vent commençait à tourner ? Et si sous l’influence des recommendations de la HAS et/ou du KOllectif du 7 janvier et son « Manifeste pour une Psychiatrie et une Psychologie basées sur des preuves scientifiques », des psychiatres « progressistes » se décidaient enfin à publier, eux aussi, un manifeste de rupture avec la psychiatrie du XIX siècle ? C’est chose faite avec la très récente parution (signe des temps ?), que nous saluons, de ce « Manifeste pour une Psychiatrie de Progrès. » Il y a « du beau monde » parmi les signataires, venus pourtant d’horizons assez divers…  Une chose est sûre : aucun lacanien parmi eux…

 

Lire le Manifeste

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