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"Au bonheur d'Elise"

10 novembre 2012

En parlant du Chef de l'Etat français, les psychanalystes croient pouvoir affirmer ... Imaginez face à une personne autiste !

article publié dans le Figaro

Le diagnostic des psys sur François Hollande

Par Martine Betti-Cusso Mis à jour le 10/11/2012 à 17:47 | publié le 09/11/2012 à 17:35
François Hollande à la Sorbonne, le 5 octobre dernier.
François Hollande à la Sorbonne, le 5 octobre dernier. Crédits photo : Pool/Pool/ABACA

Cinq praticiens décryptent la personnalité du chef de l'État.

«Euhhh...»: l'onomatopée de la marionnette présidentielle des Guignols de l'info force le trait mais souligne ce que d'aucuns dénoncent comme de la gêne, de l'hésitation, voire de l'indécision. Trait de caractère ou stratégie? Prudence ou flottement? Flegme ou impuissance? Si les psychanalystes se gardent bien de trancher, ils donnent quelques indices sur la personnalité de l'indécis en général. Pour la psychothérapeute Isabelle Falardeau (1), celle-ci peut être imputable au contexte, aux pressions sociales, économiques, culturelles ou être inhérente à la personne et se manifester de manière récurrente. «L'indécis chronique est un anxieux qui n'affronte pas les situations mais les contourne. Il laisse le temps faire son oeuvre ou délègue la décision aux autres. Il va réfléchir longtemps, procrastiner, accumuler informations, documentations, consulter les uns et les autres.» Ce qui permet accessoirement de jouer la montre. Inversement, après une valse-hésitation, l'indécis peut agir par impulsion puis le regretter. «Décider, c'est s'enfermer dans un choix, prendre le risque de se tromper, poursuit-elle. Le sujet, souvent perfectionniste, craint cette situation et cherche l'évitement.»

Même analyse pour le psychanalyste Jean-Pierre Winter (2), pour lequel la figure de l'indécis est symbolisée par Hamlet, qui doit venger son père et tergiverse... «L'indécis a peur de perdre et de se perdre. Il veut être aimé de tous. Et en ne décidant pas, il conserve l'illusion d'une toute-puissance, d'une infaillibilité.»

Prudence, consensus, recul...

Voilà pour les caractéristiques de l'indécis. Notre Président relèverait-il de cette catégorie? «Je crois que nous avons un Président plus conciliateur que décideur, analyse le psychanalyste Jean-Pierre Friedman (3). Dès son enfance, il a été formé à atténuer les conflits entre une mère de gauche et un père de droite. Aujourd'hui, il se trouve dans une situation où il doit concilier l'inconciliable, les impératifs économiques et les exigences de ses électeurs, et il continue dans cette trajectoire. Cette façon d'agir n'est pas forcément la plus mauvaise dans la poudrière où la France se trouve. S'il prenait des décisions rapides, les réactions pourraient l'obliger à se dédire, ce qui serait du plus mauvais effet.» S'agit-il donc de prudence, de recherche du consensus, d'un impérieux besoin de recul pour ne pas confondre vitesse et précipitation? C'est l'analyse de Jean-Claude Liaudet (4), pour qui son attitude consiste à trouver les solutions en menant la réflexion avec tous les acteurs sociaux, en consultant avant de décider. «Sa soi-disant indécision est peut-être pure interprétation de ses opposants à partir de maladresses de communication.» Tel n'est pas le ressenti de Jean-Pierre Winter, pour qui cette stratégie du compromis a sans doute été efficace lorsqu'il dirigeait le Parti socialiste et devait concilier ses diverses tendances, mais s'applique plus difficilement à la direction d'un État. «Diriger un pays n'est pas diriger un parti. Si le chef de l'État se doit d'être consensuel, il lui faut néanmoins prendre des décisions et agir. Et l'indécision, qu'en termes analytiques j'appelle inhibition, me semble une erreur de stratégie.»

Quoi qu'il en soit, pareille approche attentiste s'inscrit-elle en adéquation avec les attentes des Français? Sont-ils en quête d'un décideur ou d'un conciliateur? Une question qui se pose au vu de le chute de la cote de confiance du Président dans les sondages de popularité. Selon Jean-Claude Liaudet, c'est une réaction caractéristique des Français qui, «en temps de crise, en appellent de manière un peu infantile à un homme qui décide et tranche pour eux». Pour Jean-Pierre Friedman, si la période requiert un conciliateur qui évite de mettre le feu aux poudres, point trop n'en faut. «Les Français répugnent aux décisions brutales, mais s'ils ont le sentiment que le capitaine ne dirige pas le bateau, cela ne fonctionne pas non plus. Actuellement, l'attitude de François Hollande peut être considérée comme de la prudence et de la diplomatie, mais à trop durer, cela peut passer pour de l'impuissance.»Le psychiatre René Major (5) va plus loin encore. «Une décision, c'est l'interruption d'une réflexion. Celui qui a du mal à prendre des décisions continue de réfléchir. Il se donne du temps pour mieux anticiper. Or, les derniers atermoiements sur les mesures prises suscitent un doute sur la réalité même de cette réflexion. Ainsi, le débat sur le mariage des homosexuels, ouvrant droit à l'adoption pour ces nouveaux couples maritaux, montre le peu d'analyse et d'anticipation sur le sujet.» Et l'absence d'une conciliation préalable...

(1) Sortir de l'indécision, d'Isabelle Falardeau, Ed. Fabert.

(2) Les Hommes politiques sur le divan, de Jean-Pierre Winter, Ed. Calmann-Lévy.

(3) Du pouvoir et des hommes, de Jean-Pierre Friedman, Ed. Michalon.

(4) La Névrose française, de Jean-Claude Liaudet, Ed. Odile Jacob.

(5) L'Homme sans particularités, de René Major, Ed. Circé

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10 novembre 2012

Appliqué à l'autisme : la porte reste ouverte à la psychanalyse (l'interprétation des rêves ...)

J'allais écrire : ce n'est pas politique (en fait au départ j'ai trouvé la caricature fun) ...

Mais qu'est-ce qui ne l'est pas !

L'heure des choix arrive pour le nouveau plan autisme et les associations de parents veulent bien espérer qu'ils iront dans la bonne direction suivant en cela les recommandations de la HAS et résolument tournés vers l'innovation.

Enfin "innovation" ou "structures innovantes" ... ce que l'on nomme comme cela en France !

Ailleurs, dans les pays à niveau de vie comparable, cela se fait en routine depuis belle lurette !

(jjdupuis)

le changement c'est maintenant

10 novembre 2012

vidéo TEDxParis - Lydie LAURENT - Les stratégies cognitivo-comportementales face à l'autisme

 

FORMATRICE ET ENSEIGNANTE SPÉCIALISÉE - TROUBLES COGNITIFS ET AUTISME

Lydie Laurent est Professeur de Physique-Chimie dans l'Éducation Nationale lorsqu'elle tombe enceinte de son premier enfant, Aymeric. Le cas de son petit garçon, diagnostiqué autiste sévère à l'âge de trois ans, la conduit à s'intéresser à de nouvelles stratégies éducatives et méthodologies cognitivo-comportementales; son but étant de donner à son fils les moyens d'accéder à la scolarité et l'apprentissage. Devant l'efficacité des résultats obtenus en mixant les outils de la pédagogie Montessori à l'ABA, elle décide de se professionnaliser dans le soutien scolaire pour aider d'autres enfants présentant des troubles cognitifs et des difficultés d'apprentissage.

10 novembre 2012

L'équitation au secours des jeunes autistes

article publié dans le Midi Libre

Nages-et-Solorgues L'équitation au secours des jeunes autistes

Correspondant
10/11/2012, 06 h 00
Roman et Simon participent à des jeux à poney, avec les autres enfants.
Roman et Simon participent à des jeux à poney, avec les autres enfants. (© D.R)

Agés de 5 ans, les jumeaux Roman et Simon habitent Lyon mais passent une grande partie des vacances chez leurs grands-parents, dans la commune. Autistes, ils ne parlent pas, ne cherchent pas à communiquer avec les autres. Grâce à la ténacité de leurs parents, ils sont néanmoins scolarisés le matin et pris en charge l'après-midi par divers thérapeutes qui appliquent les méthodes comportementales, dont le but est de les rendre le plus autonomes possible. S'ils apprécient l'arrivée des vacances, celles-ci signifient la séparation d'avec les parents, source d'une inquiétude supplémentaire. Tout a changé cependant lorsque Roman et Simon ont pu accéder à un centre équestre situé dans le village. Voilà maintenant deux ans que ces deux petits autistes montent à poney ! "Bien entendu, tout ne s'est pas fait en un jour et seule la grande patience et le professionnalisme de Yanka, directrice du centre équestre, et de son équipe, ont permis un tel résultat", souligne Gérard, le grand-père, qui ne manque aucune séance. Et quel résultat ! Peu d'enfants de cet âge s'attardent comme eux à la préparation du poney et à tout ce qui précède la monte : s'habiller, aller chercher le poney dans le pré, le brosser, installer la selle. Peu à peu, ils ont pu intégrer les stages avec les autres et partager les mêmes exercices : le pas, le trot, le galop, le saut de petits obstacles et même un peu de voltige. Mais ce qui frappe le plus, c'est la transformation totale du comportement de Roman et Simon pendant les stages : ils sont calmes, apaisés, attentifs à ce que font les autres enfants et manifestent bruyamment leur joie lorsque vient le moment de la récompense, le galop. L'histoire de Roman et Simon n'est pas une première. Les experts insistent de plus en plus sur les bienfaits de l'équithérapie pour la plupart des handicaps. Pourtant, celle-ci n'est pas prise en charge par la Sécurité Sociale (il en va de même pour les thérapies comportementales) et les possibilités d'accès restent donc trop rares. "Mais a-t-on mis en parallèle le coût des séjours en institutions spécialisées qui pourraient être évités si de tels enfants "s'éclataient" dans un monde normal ?" commente Gérard, l qui sait de quoi il parle pour avoir été chef de service en milieu hospitalier. L'autisme a été déclaré grande cause nationale 2012, mais le combat des parents pour une meilleure prise en charge du handicap continue. Aujourd'hui, à 16 h 15, sur M6, l'émission C'est ma vie présente un reportage dédié à Roman et Simon et au quotidien de leurs parents, qui consacrent tous leurs instants pour les aider à grandir le mieux possible.

10 novembre 2012

Olivier Meynier est autiste. Il vient d'écrire un livre dans lequel il témoigne, et il espère

article publié dans le populaire

08/11/12 - 06h00

« L’écriture d’un livre permet d’avoir une place sur le grand échiquier de la vie… ». - Magazine Rédaction

En écrivant “Croisière en solitaire sur le voilier autiste”, Olivier Meynier raconte comment il a réussi à sortir de son silence grâce à la communication facilitée.

Il s'appelle Olivier Meynier. Il est né le 28 décembre 1976 à 16 h 40 à Limoges. « Très tôt, se souvient Jean-Claude, son papa, nous avons pris conscience qu'il y avait un problème. Olivier était différent des autres enfants. C'est un pédopsychiatre parisien qui a prononcé pour la première fois le mot "autisme" ». Élisabeth, sa maman, prend les choses en main. Elle le fait travailler à la maison avec l'aide d'étudiants. « On ne pouvait pas penser qu'il n'y avait rien, confie-t-elle. Il était toujours avec des revues, il dormait avec le dictionnaire… ». Mais face au mutisme d'Olivier, le doute s'installe. Même si, ses parents ne le savent pas encore, Olivier lit et comprend à une vitesse vertigineuse.

Une 2 e naissance

En 1997, un professeur de mathématiques, père d'un enfant autiste, va intégrer Olivier à la Faculté des Sciences de Limoges, comme auditeur libre. Il ne peut pas écrire mais il tape ses notes avec un facilitant, quelqu'un qui guide ses gestes, pas sa pensée. Une "découverte" qui va changer sa vie.

« La communication facilitée m'a offert une deuxième naissance, ouvert à la vie. C'est une méthode formidable qui permet aux êtres privés de langage de s'exprimer sur un clavier d'ordinateur. Moi, je suis le facilité et c'est moi et moi seul qui m'exprime, qui écris mes pensées, mes réflexions, mes souhaits, mes accords et désaccords ». À la Faculté des Sciences, Olivier va ainsi enchaîner une première année de deug "sciences et techniques", une deuxième année de deug "sciences de ma matière", une licence de "sciences physiques", une maîtrise de "sciences physiques" et en 2004, un master recherche 2 e année "circuits, systèmes, micro et nano technologies pour les communications hautes fréquences et optiques". Un parcours qui l'a comblé, même s'il n'a pas été simple.

« Être étudiant à part entière quand on est autiste non verbal comme moi relève de l'exploit ! Malgré tout, ces années passées à l'université ont été pour moi particulièrement enrichissantes. J'ai gagné la confiance des autres et j'ai fortifié une confiance en moi qui était tellement fragile ».

Un besoin de partage

C'est sans doute cette confiance gagnée qui a conduit Olivier à écrire un livre, "Croisière en solitaire sur le voilier autiste" (*) qui vient de paraître aux éditions Thélès. Un livre bouleversant dans lequel il évoque son besoin d'échanger, de partager. « Ce livre, écrit-il, n'a pas pour objectif d'être seulement une autobiographie. Il me permet de créer des ouvertures. Peu importe pour moi que ce soient de petites lucarnes ou de grandes fenêtres. L'important, c'est que je puisse communiquer avec un grand nombre de lecteurs pour agrandir mon horizon qui, jusque-là était bouché. L'écriture d'un livre permet d'avoir une place sur le grand échiquier de la vie ».

Sa place, Olivier ne l'a pas encore totalement trouvée. Son avenir l'angoisse. Il sait qu'il « ne fondera pas de famille, que jamais une compagne ne partagera sa vie avec lui, que son avenir dépend de sa famille passée et actuelle ». Il aimerait gagner sa vie tout seul, être autonome. « Quand on est dépendant, explique-t-il, la souffrance est liée à une absence de liberté. Je n'en peux plus d'être redevable. J'ai besoin de partager ».

Le partage, Olivier l'a trouvé grâce au livre. Il a créé avec le lecteur un lien privilégié. Ce qu'il souhaite, c'est que quelques lecteurs n'en restent pas qu'au niveau de la lecture et aient l'envie ou l'audace de communiquer avec lui. « Je serai humble et sincère, confie-t-il. Répondre comme questionner représente un engagement. Et dans un engagement, il y a des risques à assumer… ». Olivier sait qu'il devra faire face à des paroles critiques, à des remarques cinglantes, à des questions agressives, mais il sait aussi que sa fragilité peut devenir une grande force. « Répondre sur le clavier me prouve que j'ai ma place dans la société, me prouve que j'ai un rôle à tenir fièrement, me prouve que j'existe pleinement et me prouve que je suis un chercheur en humanisme ».

Une porte ouverte

En attendant, avec ce livre, Olivier Meynier a peut-être trouvé le déclic. Il a aimé écrire. Une dépendance est née. Peut-être un métier : « Écrire pour soi, pour le travail, est une nécessité maintenant dans ma vie. La communication facilitée m'a offert, fait l'incommensurable cadeau, le plaisir de tenter l'audace de vivre pour moi autiste ».

(*) "Croisière en solitaire sur le voilier autiste", d'Olivier Meynier. Éditions Thélès.

Anne-Sophie Pédegert

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10 novembre 2012

"Le changement c'est maintenant" - communiqué de l'association vaincre l'autisme

logo vaincre l'autisme

« Le changement, c’est maintenant » …
par Vaincre L'autisme, vendredi 9 novembre 2012, 18:53 ·

Chers parents et amis,

 

Comme vous le savez, l’action que je mène pour combattre les discriminations qui touchent les enfants autistes et leurs familles - dont mon fils, ma famille et moi-même subissons également les conséquences - m’occupe à plein temps.

C’est la raison pour laquelle je vous adresse ce premier message, afin de vous tenir informés de l’évolution de la politique menée par le nouveau gouvernement en matière de santé publique relative à l’autisme…

VAINCRE L’AUTISME, depuis l’arrivée de ce nouveau gouvernement, n’a cessé d’agir sur tous les fronts et auprès de tous les ministères concernés, notamment par notre implication dans le Comité National Autisme en vue de l’élaboration du 3ème plan autisme.

Mais le constat résultant de tout ce travail ne présage pas une évolution de la situation dans le sens où nous l’entendons, à savoir un accès aux prises en charge de qualité, la scolarisation dès la petite enfance et sa pérennisation jusqu’à la formation professionnelle et, à terme, la création d’emplois pour les personnes autistes.

Je tiens donc à souligner par le présent message que le gouvernement actuel s’est pour le moment contenté de réunir - comme « de coutume » - les professionnels, fonctionnaires et institutionnels (responsables d’établissements psychiatriques, d’hôpitaux de jour, de CAMPS, de CRA, etc.) impliqués dans l’autisme depuis plusieurs décennies, ceux-là même qui sont pourtant, dans leur grande majorité, responsables du retard qu’accuse la France en matière d’autisme.

De ce fait, mon combat et celui de VAINCRE L’AUTISME consiste en premier lieu à impulser une prise de responsabilité de la part du gouvernement et lui faire entendre nos revendications pour l’application des recommandations de la Haute Autorité de Santé. Les facteurs de blocage qui empêchent encore la scolarisation de nos enfants, l’accès à leurs droits et leur protection vis-à-vis de la prise en charge psychiatrique et psychanalytique doivent enfin être levés.

Aussi, vous comprendrez que ces actions que nous menons dérangent l’ensemble des responsables établis dans les administrations des milieux sanitaire, médicosocial et éducatif, mais aussi les fonctionnaires et les HAUTS fonctionnaires de l’Etat, sachant que ces derniers sont responsables du verrouillage du système actuel. De même, les attaques envers VAINCRE L’AUTISME et plus particulièrement envers ma personne, qui n’ont de cesse de grandir, sont révélatrices de la triste réalité que nous dénonçons.

Si nous ne réagissons pas MAINTENANT, la tromperie dont nous sommes victimes va se poursuivre et les fonds engagés pour le 3ème Plan Autisme ne seront pas utilisés à bon escient.En effet, les parents, pouvoirs publics et professionnels ont toujours été dupés par ces institutionnels et fonctionnaires de l’Etat et cela perdure. Les déclarations du gouvernement, qui ignore encore tout sur le sujet, ne font que couvrir une politique que nous connaissons tous déjà.

Il faut agir maintenant pour le changement, afin que soient enfin prises en considération les revendications des parents pour la mise en place de prises en charge adaptées et de structures innovantes afin que nos enfants y trouvent leur place.

Tel est l’objectif et la priorité de VAINCRE L’AUTISME.
Je compte sur votre appui et votre soutien.

M’Hammed SAJIDI
Président, VAINCRE L'AUTISME

https://www.facebook.com/notes/vaincre-lautisme/-le-changement-cest-maintenant-/540334532648851

10 novembre 2012

Autisme la psychanalyse désavouée par la Haute Autorité de Santé (HAS)

Rappel : article publié dans l'EXPRESS

Par , publié le 13/02/2012 à 14:56, mis à jour à 15:26

Dans un rapport à paraître le 6 mars, la HAS a désavoué la psychanalyse dans le traitement de l'autisme. La présidente de la principale association de parents d'enfants autistes, Danièle Langloys, se félicite de cet avis. 

 

Autisme: la psychanalyse désavouée par la Haute autorité de santé

La HAS a pris position contre l'utilisation de la psychanalyse dans le traitement de l'autisme.

AFP/PHILIPPE HUGUEN

La prise de position de la Haute autorité de santé (HAS) sur les méthodes adéquates pour accompagner les enfants autistes était très attendue. Ses "recommandations de bonne pratique " seront rendues publiques le 6 mars, mais le quotidien Libération en a révélé aujourd'hui le point clé: "L'absence de données sur leur efficacité et la divergence des avis exprimés ne permettent pas de conclure à la pertinence des interventions fondées sur les approches psychanalytiques, ni sur la psychothérapie institutionnelle".  

Ainsi, le groupe de travail réuni par la HAS classe la psychanalyse parmi les "interventions globales non recommandées ou non consensuelles". En des termes prudents, il désavoue très clairement ce mode d'intervention, toujours utilisé en France auprès des enfants autistes, alors qu'il ne figure dans aucune recommandation internationale. Les conclusions de la HAS ne constituent pas une interdiction de la psychanalyse, puisque les "recommandations de bonne pratique" ne sont pas opposables sur le plan juridique. Mais elles constituent une référence, quant à l'exercice approprié de la médecine, et les magistrats les prennent en compte lorsque des affaires sont portées devant les tribunaux. Sollicitée par L'Express, la présidente de la principale fédération d'association de parents d'enfants autistes, Autisme France, Danièle Langloys, salue "l'objectivité" de la HAS. "Le désaveu de la psychanalyse est une victoire acquise de haute lutte", ajoute-t-elle. 

Deux écoles s'affrontent

Il s'agit en effet d'un tournant historique, dans la prise en charge des troubles envahissants du développement (TED), une dénomination regroupant les difficultés de communication apparaissant dès l'enfance, dont l'autisme. Car deux écoles s'affrontent, en France, dans une guerre totale qui perdure depuis des années. D'un côté, les psychiatres d'obédience psychanalytique, vilipendés sur les forums de discussion fréquentés par les parents sous le diminutif vengeur de "psykk". Ils considèrent l'autisme comme un problème psychique causé par une mauvaise relation avec la famille, la mère en particulier, bien que ces théories aient été invalidées par les neurosciences. De l'autre, les psychiatres et psychologues qui défendent les nouvelles méthodes éducatives et comportementale utilisées à l'étranger.  

Il existe en effet un consensus international pour définir l'autisme comme un handicap, dans lequel les capacités à échanger avec l'entourage sont altérées, et qu'on peut compenser. Ces équipes, encore trop peu nombreuses, comptent d'ailleurs sur l'avis de la HAS pour convertir leurs pairs. Ains, le Dr Nadia Chabane, pédopsychiatre à l'hôpital Robert Debré, à Paris, responsable du pôle autisme depuis 1996, estime que celui-ci clarifie la situation. " Les prises en charge comportementales et éducatives fonctionnent bien, confirme-t-elle. Il faut que l'information passe dans toutes les structures qui interviennent auprès d'enfants autistes". 

Elle est entrée en résistance et défend le libre choix, quant à la manière d'éduquer les enfants 

Les parents, eux, se rangent massivement dans le deuxième camp. En tout cas, ceux qui ont rejoint les associations, nombreuses, pour que l'autisme soit mieux pris en charge. La présidente d'Autisme France, Danièle Langloys, a fait partie du groupe de travail qui a élaboré les recommandations de la HAS. Pour cette femme de 62 ans, dont le fils autiste a aujourd'hui 27 ans, la lutte est plus que jamais d'actualité. "Les psychiatres psychanalystes ont fait la guerre aux familles pendant trente ans, s'indigne-t-elle. Il était grand temps de les contrer". Et d'ajouter: "Beaucoup de parents, trop isolés, ne connaissent pas leurs droits et sont encore terrorisés à l'idée de s'opposer aux médecins qui suivent leur enfant. Mais la nouvelle génération, mieux informée, est plus radicalisée que la précédente. Elle est entrée en résistance et défend le libre choix, quant à la manière d'éduquer les enfants". Elle conclut: "Chacun pense ce qu'il veut de la psychanalyse, ce n'est pas notre propos, mais elle n'a rien à faire dans le champ de l'autisme". Jusqu'ici, les parents militants dans les associations passaient souvent pour des extrémistes, dont la détresse expliquerait la virulence des propos. La position de la HAS lève cette ambiguïté.

10 novembre 2012

Logiciel libre pour apprendre => une partie des applications sont gratuites

GCompris est un logiciel éducatif qui propose des activités variées aux enfants de 2 à 10 ans.

 

(JPEG)

Les activités sont quelquefois ludiques, mais toujours pédagogiques. Vous trouverez des activités dans les domaines suivants :

  •  découverte de l’ordinateur : clavier, souris, les mouvements de la souris, ...
  •  mathématiques : révision des tables, dénombrement, les tables à double entrée, symétrie, ...
  •  sciences : l’électricité, l’écluse, le cycle de l’eau, le sous-marin, ...
  •  géographie : placer les pays sur une carte
  •  jeux : des casses têtes, les échecs, le memory, ...
  •  lecture : exercice d’entraînement à la lecture
  •  autres : lecture de l’heure, peintures célèbres sous forme de puzzle, dessin vectoriel, création de dessin animé ...

    En tout, GCompris propose plus de 100 activités et il continue à évoluer. GCompris est un logiciel libre, il vous est donc possible de l’adapter à votre besoin ou de l’améliorer, et pourquoi pas, d’en faire bénéficier les enfants du monde entier.

10 novembre 2012

Communication de l'association Autisme Besoin d'Apprendre Isère




Bonjour,

Le 12 septembre nous avons ouvert un petit centre éducatif que nous avons baptisé “Le Tremplin” : nous accueillons 6 enfants atteints d’autisme sur 3 ou 4 demi-journées – entre 8 et 15 heures par semaine.
Nous appliquons toujours les approches comportementales développementales qui ont fait l’objet récemment (en mars dernier) de recommandations de bonnes pratiques par la Haute Autorité de Santé.
L’équipe est à présent constituée de 2 éducatrices + 1 à temps partiel, et  deux  jeunes filles en formation dans le cadre d’une mission éducative du service Civique.
Nous avons toujours notre psychologue ABA ainsi qu’une autre qui vient d’Annecy. L’analyste professionnelle continue à superviser l’équipe environ tous les 2 mois.


Aujourd’hui nous avons de plus en plus besoin de votre aide pour faire avancer les  choses :
D’abord pour nous soutenir  financièrement.
Nous voulons accueillir 1 ou 2 enfants supplémentaires ( les locaux sont spacieux), mais il nous faudra à nouveau renforcer notre équipe, former encore 1 ou 2 éducateurs  – ce qui revient cher à notre association.
Nous sommes à présent habilités à délivrer des reçus fiscaux puisque nous avons depuis le 1er septembre l’intérêt général et avons déjà eu le soutien financier d’EDF, Airliquide, Schneider électric sans oublier le Rotary qui nous soutient depuis notre création. Les dons et subventions feront l’objet d’une déduction de  66 % des sommes versées  dans la limite de 20 % du revenu imposable)

Nous avons besoin d’augmenter le nombre de nos adhésions pour être le plus crédible possible et espérer avoir un financement de l’état.
Ensuite pour faire pression auprès de vos députés par l’envoi d’un courrier afin qu’il y ait une prise en charge efficace de l’autisme.
Depuis plus d’un an déjà un groupe de députés – toutes tendances politiques confondues – travaille sur ce problème.


Alors adhérez ou réadhérez  à notre association, vous avez le temps puisque l’année 2012 n’est pas encore teminée, notre assemblée générale aura lieu courant janvier 2013


Autisme Besoin d’Apprendre Isère
(Anciennement ABA Apprendre Autrement Isère)
12 bis place de la Liberté
38400 Saint-Martin d’Hères
04 76 44 65 58 et 06 13 64 41 18
www.aba-isere.org

9 novembre 2012

Hélène RIPOLLI reçoit la médaille d'Honneur de la Santé et des affaires sociales

IMG_0848Le Mardi 6 novembre 2012 à 18h00

Monsieur Jean-François CHOSSY qui a tant oeuvré pour la cause des personnes handicapées, et de l'autisme en particulier, avait tenu à lui remettre cette médaille la veille du 40ème anniversaire d'Arnaud, le fils d'Hélène.

Les lieux assez solennels de l'Hôtel de la Questure dans les appartements de M.Philippe BRIAND se prétaient bien à cette cérémonie.

Place d'abord aux propos sincères de Madame Nathalie COUPEAUX, maire adjointe de Fontenay-sous-Bois, où Hélène habite depuis de nombreuses années.

Puis Monsieur Chossy, nous fit l'exposé des mérites d'Hélène brossant le portrait d'une personne tournée vers l'action et les autres.

Hélène Ripolli est, rappelons-le, fondatrice de l'association ARIANE (Association Régionale  pour l’Insertion des Autistes par un Nouvel Éveil ), administrateur de l'URAPEI auprès du CRAIF et à l'origine du projet HANDI-REPIT à Créteil

Visiblement Arnaud semblait très fier de sa Maman qui a pu nous retracer un parcours souvent cahotique où elle a dû faire face à de nombreuses difficultés (Belgique, maltraitance etc.) ... Dans le genre la vie avec un autiste n'est pas un long fleuve tranquille. Si les amis qui se trouvaient là le savait je pense que comme moi certains "détails" importants avaient dû leur échapper. Vous en aurez un bref aperçu ICI

Vint ensuite le moment solennel où Jean-François Chossy pu "épingler" Hélène de sa médaille non sans une certaine émotion et sous les applaudissements nourris de l'assemblée.

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Le pot de l'amitié qui suivi fut propice aux échanges.

Merci Hélène !

PS  : comme je l'ai rappelé à Mr Chossy, Hélène est à l'origine de mon engagement actuel (modeste par rapport au sien) et est toujours de bon conseil.

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9 novembre 2012

Encyclopédie sur le développement des jeunes enfants : AUTISME

Autisme

(Dernière mise à jour : Septembre 2012)
Éditrices au développement du thème : Mayada Elsabbagh, Ph.D., Université McGill, Canada et Margaret E. Clarke, M.D., University of Calgary, Canada

 

lire : ICI

8 novembre 2012

LA TÊTE AU CARRE : Emission spéciale SIGMUND FREUD

logo france inter

l'émission du vendredi 9 novembre 2012
par Daniel Fiévet
du lundi au vendredi de 14h à 15h
 
 

Dans le cadre de la journée que France Inter consacre ce jour à Freud, La Tête au carré s'intéressera à deux thèmes : le rêve, tel qu'il fût étudié par Freud et tel qu'il est aujourd'hui appréhender par les biologistes, ainsi que les relations entre psychanalyse et neurosciences.

 

Sigmund Freud © - 2012 / UPPA/Photoshot/PHOTOSHOT/MAXPPP

« L’interprétation des rêves » est le texte fondateur de la pensée freudienne, véritable acte de naissance de la psychanalyse. Ce que soutient Freud dans cet ouvrage majeur, c'est que « le rêve est la voie royale vers l’inconscient ». Mais comment les neuroscientifiques ont-ils, eux, appréhendés l'inconscient? Comment les découvertes récentes sur le sommeil paradoxal et la plasticité neuronale modifient-elles la représentation traditionnelle du cerveau et viennent finalement conforter les hypothèses de Freud? Sur ces bases nouvelles, science et psychiatrie cesseront-elles enfin d'être opposées? 

 

Nos invités:

- Jean-Claude Ameisen, médecin et chercheur, professeur d’immunologie à l’université Paris Diderot et président du Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE).

- François Ansermet, psychanalyste, professeur de pédopsychiatrie à la faculté de médecine de l’Université de Genève, où il est aussi Directeur du Département Universitaire de psychiatrie; il est membre de l'Ecole de la Cause Freudienne et de l'Association Mondiale de Psychanalyse.

invité(s)

Jean Claude Ameisen

8 novembre 2012

Yves Crausaz, président d'autisme Suisse romande répond au professeur Ansermet

Jeudi, 08 Novembre 2012 14:08

Ci-dessous, la réponse d'Yves Crausaz, président d'autisme suisse romande, aux propos du Prof. Ansermet (Le Temps du 6 octobre).

Traitement de l'autisme

Réaction à l'article «Rappeler la singularité de chaque autiste», LT du 6 octobre 2012

A ce jour, la communauté scientifique internationale s'accorde pour affirmer que l'autisme est un trouble neurodéveloppemental qui n'a rien à faire avec la relation entretenue entre les parents et les enfants. Cependant, les causes de l'autisme n'ont pas été clairement élucidées. Cette incertitude est une porte ouverte que n'hésitent pas à emprunter toutes sortes d'ardents défenseurs de telle ou telle approche afin d'en justifier l'usage plus ou moins exclusif. Chercher à mettre en garde contre la recherche génétique en autisme qui risquerait d'attribuer la cause de l'autisme à un gène, sent l'alibi, surtout si c'est pour éviter de faire souffrir les personnes autistes et les familles. Les associations de parents s'entourent de plus en plus de professionnels et de chercheurs compétents et reconnus dans le monde de l'autisme et personne ne prône pareil simplisme.

Mais il y a plus grave. Faire passer la singularité de chaque autiste comme une découverte alors que l'individualisation est au coeur des approches éducatives depuis des décennies est désespérant. Ces méthodes sont recommandées dans les guides de bonnes pratiques de traitement des personnes avec autisme mais Monsieur Ansermet, responsable du Service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent (SPEA) des HUG, ne semble pas être au courant. Cela montre combien la psychanalyse et ses représentants sont déconnectés de la réalité d'une prise en charge adéquate des personnes avec autisme. Le plus tragique est que des enfants autistes sont amenés à fréquenter le SPEA. Qu'attendent donc les instances supérieures au SPEA pour prendre les dispositions nécessaires afin que ces enfants soient pris en charge correctement, c'est-à-dire de manière individualisée, adaptée, éducative et efficace?


Découvrez davantage au sujet d'Yves Crausaz répond au Prof. Ansermet sur www.autisme.ch


 

L'article initial publié dans le Temps le 6 octobre 2012 ci-après :

«Rappeler la singularité de chaque autiste»

Malgré des nombreuses publications, le «gène de l’autisme» échappe aux chercheurs. Deux praticiens mettent en garde contre les conclusions simplistes.

 

 

Lucia Sillig

La représentation de l’autisme est en train de changer. L’accent mis sur la relation précoce et le rôle de l’entourage a été largement remis en question. La science se concentre maintenant sur la recherche du gène – ou du groupe de gènes – à l’origine de ce trouble du développement. Sans succès, pour l’instant.

La généticienne Ariane Giacobino et le psychiatre François Ansermet , des Hôpitaux universitaires de Genève, publient Autisme, A chacun son génome, pour mettre en garde contre ce qu’ils estiment être un nouveau piège de causalité. Ils appellent à se libérer des déterminants pour se concentrer sur la singularité de chacun.

Le Temps: Le nombre de cas d’autisme a explosé. Selon les estimations les plus extrêmes, il aurait augmenté de 600% entre 1990 et 2006. Pourquoi?

Ariane Giacobino: Au départ, ce sont les psychiatres qui ont semé la zizanie avec leur DSM [le manuel américain diagnostic et statistique des troubles mentaux], en changeant les critères diagnostiques à chaque nouvelle édition.

François Ansermet: Nous sommes en pleine confusion, avec beaucoup de contradictions qui ne sont pas sans conséquences pour ceux qui souffrent. Nous avons voulu mettre en avant ces contradictions.

– Vous soulignez que, paradoxalement, alors que le spectre des troubles considérés comme autistiques s’est passablement élargi, la science se concentre désormais sur la recherche «du» gène d’origine.

– A. G.: Dans Nature, tous les six mois à peu près depuis 2008, sort un article qui fait la couverture et qui dit avoir trouvé le gène de l’autisme. C’est agaçant. Ou alors, on parle des 370 gènes variants qui pourraient expliquer le 10% des troubles. Mais c’est quand même vendu comme une avancée dans la détermination. Or, si on lit tous ces articles à la suite, ça devient extrêmement hétérogène. Je trouve que le message est souvent mal perçu, y compris par les patients ou les associations de parents qui, chaque fois, croient qu’on a trouvé l’origine de l’autisme.

– F. A. : Sur le plan des représentations communes ou même de la philosophie spontanée des psychiatres, des psychologues et des gens du monde de l’éducation, on risque d’avoir l’idée un peu simpliste: un gène, une maladie, avec un lien causal continu. Alors qu’on ne pense plus trouver «le» gène de la schizophrénie. Aujourd’hui, nous sommes face à des maladies à traits complexes, qui impliquent de repenser complètement la détermination génétique.

– Le débat autour de l’autisme n’est-il pas d’abord né de la remise en question de l’approche psychiatrique?

– F.A.: Il y a une crise énorme, avec une discussion politique, des associations de personnes qui veulent se faire entendre – à juste titre, parce qu’elles n’ont pas été entendues. Et elles ont raison de dire aux médecins qu’ils doivent raisonner différemment, surtout aux psychiatres. On a beaucoup trop culpabilisé les parents par rapport à la relation précoce. On les a accusés d’être à l’origine des troubles de leur enfant, la mère en particulier. Le mouvement actuel de crise est bienvenu, parce qu’il remet en cause ces a priori simplistes. Mais avec la génétique, il y a le même risque: tout attribuer à un gène que l’on n’arrive pas à trouver. Tout ça, c’est un grand chantier de la causalité, du côté psychiatrique, psychanalytique ou génétique. Sans compter les facteurs épigénétiques [des éléments externes qui modifient l’expression des gènes, sans changer la séquence ADN] qui nous ramènent en plein dans la question de l’environnement, de l’interaction précoce, etc.

– A. G.: Quoi qu’il en soit, en aval de tout ça, il y a un enfant autiste. Qu’est-ce qu’on en fait? Même si on identifiait une origine génétique du trouble, cela ne veut pas dire qu’il faille opter pour le même traitement pour tous les porteurs d’une même variation. Dans toutes les maladies génétiques, que cela soit la mucoviscidose ou la trisomie, on se retrouve avec un individu et un traitement qui doit être individuel. L’origine ne définit pas un futur identique pour tous. Il faut aller de l’avant, se séparer peut-être de ce qui a été la détermination et se demander comment la personne peut aller mieux. Pour moi, la psychiatrie et certains de ses outils thérapeutiques font encore partie des choses qui peuvent aider.

– Votre propos, c’est de rappeler la singularité de chacun?

– F.A.: On balance entre un système de causalité psychique et un système de causalité génétique, qui, à chaque fois, évacuent l’idée qu’il y aurait un sujet créateur de son devenir. Pour moi, il est important de le remettre en jeu. Il y a une idée trop standard de l’autiste. La diversité, la multiplicité, la complexité des différents déterminants – génétiques ou épigénétiques – laissent toute sa place au sujet. Il est curieux qu’au moment où la science met en évidence l’hétérogénéité interindividuelle, on prône des visions standardisées. Qu’un enfant soit atteint dans son organisme ne dit pas encore comment il va se construire. On est souvent émerveillé de voir ce qu’ils arrivent à faire, à inventer, comme solution individuelle, en bricolant quelque chose à partir de leur passé, leur présent, leur entourage et leur génome. Ne refermons pas le piège de la causalité, laissons-leur cette liberté. La médecine, et même parfois la psychanalyse, aiment les liens de cause à effet. On est peut-être trop pris dans ce modèle et pas assez ouverts à ce que les gens échappent à leurs déterminants.

– Pourtant, vous continuez à penser que la psychanalyse a quelque chose à offrir aux personnes autistes?

F.A.: Aller vers la singularité de chacun, c’est ce que sait faire le psychanalyste. Et il n’y a pas de contradiction avec les avancées actuelles de la science. Au contraire, il y a une sorte de rencontre surprenante: la clinique psychanalytique et la génétique autour de la question de l’irréductibilité de la singularité.

Autisme, A chacun son génome , François Ansermet et Ariane Giacobino, Ed. Navarin, Paris, 2012.

8 novembre 2012

Autisme et traitement par les cellules souches

Article publié dans le blog de Chronimed

Jeudi 8 novembre 2012

Autisme Contexte, Causes, Symptômes L'autisme est un des cinq troubles envahissants du développement (TED), qui sont caractérisées par des anomalies généralisées des interactions sociales et de communication, et des intérêts qui sont strictement réglementés et les comportements très répétitif. L'autisme affecte traitement de l'information dans le cerveau par modification comment les cellules nerveuses et leurs synapses se connectent et s'organisent, comment ces choses viennent - n'est pas bien compris. Les objectifs principaux lors du traitement des enfants autistes sont de réduire les déficits associés et la détresse de la famille, et à améliorer la qualité de la vie et l'indépendance fonctionnelle. Aucun traitement unique est le meilleur et le traitement est généralement adapté aux besoins de l'enfant. Familles et le système éducatif sont les principales ressources pour le traitement. Cellules Souches Fœtales (CSF) dans l'Autisme Thérapie par cellules souches est une approche novatrice et efficace basé sur la capacité unique de cellules souches pour influencer le métabolisme, le système immunitaire et de restaurer les cellules et les tissus endommagés. CSF utilisé dans traitement de l'autisme a une incidence positive sur tout le corps et les organes du système, et, tout d'abord, ce traitement s'adresse le cerveau. Dans l'autisme, les zones du cerveau qui régulent la mémoire, la concentration, l’attention, discours etc sont endommagés. CSF améliorent la circulation sanguine et oxygène au cerveau (la perfusion amélioré), remplacent les neurones endommagés et stimulent la formation des nouvelles artères. Après un certain temps, CSF acquièrent des propriétés des cellules qui les entourent et se multiplient dans ces cellules, et qui font la restauration de la matière blanche et grise et, par conséquent, à de la subsidence des symptômes neurologiques et l'amélioration des capacités intellectuelles. Il a été prouvé que les cellules souches mésenchymateuses améliorent le système immunitaire et arrêtent l'inflammation. Stimulation de CD34 formation des artères nouvelles dans les tissus hypoxiques augmente le flux sanguin dans le lobe temporal et d'autres parties du cerveau. Nous avons traité environ 100 enfants autistes avec des cellules souches méso-etectodermiques récoltés de foetus à partir de 5-10 semaines de gestation, testés et certifiés par l'Etat. Ces cellules sont non-différenciée, et lorsqu'ils sont administrés à un pattient, ils se différencient en types de cellules nécessaires à l'organisme (neurones, les oligodendrocytes, des cellules du sang, etc). Thérapie par cellules souches s'adresse plusieurs aspects de préoccupation: • L'immunité • Le métabolisme • La capacité de communication • La capacité d'apprentissage, la mémoire, la pensée (amélioration grâce à la restauration des connexions neuronales perdues (avec facultés affaiblies) et la formationdes connexions neuronales nouvelles, ce qui accélère les réactions du cerveau grâce à l'amélioration de la transmission synaptique et le développement des connexions neuronales nouvelles) Améliorations attendues chez les enfants autistes: 1. Une meilleure tolérance de différents aliments et une meilleure digestion. Certains enfants commencent à essayer de nouveaux aliments et les aimer. 2. Faciliter le contact avec l'enfant (tout d'abord, contact avec les yeux). Les enfants quin'ont pas été, fixant leur regard sur les objets commencent à les regarder avec intérêt. 3. Un comportement plus adéquat à la maison et à l'extérieur. 4. Moins ou pas peur des bruits forts, des étrangers et des couleurs vives (amélioration progressive). 5. Amélioration des aptitudes verbales (si l'enfant est non-verbale, il / elle est trèssusceptible de commencer à faire des sons, des syllabes, puis prononcer les mots; plusdu vocabulaire chez les enfants verbales) 6. L'amélioration des compétences d'écriture ou de développement. 7. Amélioration des soins auto-administrés compétences. 8. Amélioration de la capacité d'attention et de concentration. Un des objectifs principaux de la thérapie de cellules souches est le déclenchement du développement du cerveau, puis le corps de l'enfant fera son propre travail. Les enfants doivent être heureux, et les parents sont pour les préparer à la vie adulte heureuse en développant les compétences dont ils auront besoin le plus, comme la communication, l'auto-soins, les compétences éducatives et professionnelles. Bien que le degré des améliorations ci-dessus varie, ils ont été signalés dans tous les cas. Afin d'être heureux, personne autiste doit avoir: 1. Le sentiment que sa vie est bien planifié. 2. Bien adaptée système de communication. 3. Compétences d'auto-soins. 4. Capacité de étudier et travailler. 5. Compétences / Capacité de loisirs. 6. Les compétences en communication (et être heureux de communiquer avec les gens). Thérapie par cellules souches est une méthode efficace et sûre de traitement de l'autisme et peut aider de enfants nombreux atteints d'autisme et de troubles du spectre autistique de degré différent. Cependant, la thérapie cellulaire est le dessert, mais pas le plat principal, et le traitement intégré (alimentation, le programme éducatif) est recommandé pour des résultats optimaux. Le plus tôt l'autisme est diagnostiqué et le plus tôt les parents commencent à aider l'enfant, y compris la thérapie de cellules souches, le plus de chance que l'enfant doit être heureux! Témoignages Tous les ci-dessus sont la théorie et les faits, et au-dessous des commentaires des parents de leur expérience et les améliorations qu'ils voient dans leurs enfants, et ces mots sont plus touchante et vraie que n'importe quelle théorie. Patient V.S. de Serbia Patient A.L. des Etats-Unis Patient D.P. de Serbia Patient T. des Émirats Arabes Unis Patient E.D. des Etats-Unis Patient D.S. des États-Unis Patient K.S. de Suède Patient J.G., la Grande-Bretagne Patient K.C. des Etats-Unis Patient G.O. du Canada

8 novembre 2012

On en parle sur le site de l'ILVM Saint-Mandé (lieu de vie d'Elise)

Mur de rires au Carrousel du Louvres dans le cadre du Mois Extra-Ordinaire

 

mur

Mur de rires au Carrousel du Louvres

Nous sommes très heureux de vous annoncer que Mur de Rires aura bien lieu au Carrousel du Louvre du 6 au 20 novembre 2012 (avec un vernissage le 13) dans la cadre du Mois Extra-Ordinaire.

"Venez découvrir du 6 au 20 novembre au Carrousel du Louvre le Mur de Rires de l'association Persona Très Grata ! Cette installation met à l'honneur des femmes et des hommes touchés par un handicap intellectuel." Nicolas Favreau

Plus d'infos sur : http://www.facebook.com/MoisExtraOrdinaire

mur

Nicolas Gusto

Service communication ILVM

8 novembre 2012

Un "Mur de Rires" pour montrer une autre image du handicap

Pendant plusieurs mois, le réalisateur Nicolas Favreau a filmé les rires et les sourires de 800 personnes atteintes d’un handicap mental. Présentation au Carrousel du Louvre, à Paris.


Making of Mur De Rires par la-croix

C’est un manifeste à la fois simple et stimulant. « Je sais rire, j’aime rire, je fais rire… car j’ai de l’humour… et vous ? »  Ce manifeste, en forme de clin d’œil, a été signé par toutes les personnes atteintes d’un handicap mental, près de 800 au total, ayant participé à « Mur de Rires », un joli projet organisé à l’initiative de l’association Persona Très Grata. 

Depuis mardi 6 et jusqu’au 19 novembre, ce « mur » pas comme les autres est exposé dans la galerie du Carrousel du Louvre, à Paris. Un lieu à la fois très fréquenté et prestigieux pour accueillir une cinquantaine d’écrans vidéo de toutes tailles diffusant des images d’hommes, de femmes et d’enfants. Tous en train de rire ou de sourire à la caméra. Un joyeux pied de nez à la morosité et, surtout, une autre image du handicap. 

 « Il est évident qu’un handicap peut générer de la souffrance. Mais avec ce projet, nous voulons dire que ces personnes ont aussi le droit à la “légèreté”, à l’humour »,  explique le maître d’œuvre de « Mur de Rires », le réalisateur Nicolas Favreau.

Laisser libre cours à sa bonne humeur, sans limite

Persona Très Grata s’efforce de montrer, à travers des projets socioculturels, que les personnes touchées par une déficience intellectuelle ou cérébrale ont une place pleine et entière dans la société. Et qu’elles ont des choses pertinentes à exprimer. Pendant plusieurs mois, Nicolas Favreau s’est rendu dans différents lieux d’accueil en Île-de-France.

 « On a fait un travail en amont pour bien expliquer notre démarche,  raconte-t-il. Ensuite, on a demandé aux personnes si elles étaient d’accord pour signer le manifeste. Quelques-unes n’avaient pas envie de rire, ni de sourire. Ce qui était parfaitement leur droit. Mais la très grande majorité a accepté de signer et d’être filmée. »  

Avec un seul mot d’ordre : laisser libre cours à sa bonne humeur, sans limite. « Pour certaines personnes, atteintes d’un handicap assez lourd, on a parfois juste saisi un visage en train de s’éclairer. Mais l’essentiel était là, des moments à la fois subtils et très simples »,  raconte le réalisateur, désireux de rendre « visibles »  ces hommes, ces femmes et ces enfants que la société ne prend souvent pas le temps de regarder. « Quand on aborde le handicap, on a un discours du type : “Oui, ils sont handicapés, mais ils savent faire certaines choses.” Moi, je sors du registre du “savoir-faire” pour montrer le “savoir-être” de ces personnes et leur capacité à entrer en relation avec les autres »,  explique Nicolas Favreau.

Élaboré en lien avec une agence australienne d’architecture et de graphisme, March Studio, le projet est parrainé par l’acteur Pascal Duquenne et Philippe Pozzo di Borgo, l’auteur du livre ayant inspiré le film Intouchables

Il bénéficie du soutien de la Mairie de Paris qui, à travers son « Mois Extra-Ordinaire », organise en novembre des manifestations pour mettre en lumière les talents des personnes en situation de handicap.

PIERRE BIENVAULT

8 novembre 2012

Le collectif d'associations de parents d'enfants handicapés Handik toujours en conflit avec l'Etat

article publié dans Sud Ouest

Publié le 02/11/2012 à 06h00

Handik continue le combat contre l'État

Le collectif d'associations de parents d'enfants handicapés toujours en conflit avec l'État.
 
Patrice Lagisquet et Ladix Lamouguere-Arrosagaray, deux des responsables du collectif Handik.

Patrice Lagisquet et Ladix Lamouguere-Arrosagaray, deux des responsables du collectif Handik. (photo dr)

Déjà victorieux de l'État en première instance dès l'année scolaire 2009-2010, puis en appel il y a quelques semaines, le collectif Handik qui réunit des associations de parents d'enfants handicapés doit poursuivre son combat judiciaire pour parvenir enfin à un encadrement professionnalisé pour leurs enfants immergés en milieu scolaire.

L'État s'est en effet pourvu en cassation d'une décision de la cour administrative d'appel de Bordeaux, datant de juillet dernier, qui, une nouvelle fois, leur donnait raison. Et confirmait que les enfants handicapés doivent bénéficier du soutien d'un auxiliaire de vie scolaire (AVS), personne qualifiée ayant suivi une période de formation, et non pas d'un emploi vie scolaire (EVS), des emplois précaires non qualifiés.

Usine à gaz

Les responsables d'Handik, Patrice Lagisquet et Ladix Lamouguere-Arrosagaray, dénoncent cet acharnement judiciaire de l'État qu'ils ont du mal à comprendre. « Nous voici repartis pour une saison 4 du feuilleton David contre Goliath. S'agit-il d'un manque de cohérence ou d'une absence de sincérité ? », interrogent-ils. « D'une part le ministère attaque les décisions qui nous sont favorables et d'autre part, il donne l'impression de vouloir résoudre le problème ».

Aujourd'hui dans le département des Pyrénées-Atlantiques, quelque 250 enfants handicapés scolarisés sont aidés par des EVS, plus nombreux que les AVS.

« Nous menons ce combat pour pousser à la professionnalisation des gens chargés d'accompagner nos enfants », note Patrice Lagisquet qui souligne toutefois la bonne volonté manifestée dans le dossier par l'académie de Bordeaux. « Mais on peut également s'interroger sur l'usine à gaz et la complexité du dispositif qui mélange les statuts des accompagnants et multiplie les types de contrats et d'employeurs. »

8 novembre 2012

Appel à création : ULIS Spécifique TED dans les Yvelines

Un collectif militant de parents d'élèves autistes lance un appel à la création d'un ULIS spécifique TED dans les Yvelines :

CequeNousVoulons

8 novembre 2012

Les interventions comportementales normalisent les cerveaux des enfants avec autisme

Behavior Therapy Normalizes Brains of Autistic Children

article publié sur le blog Autisme Information Science

27 octobre 2012

Traduction: G.M.

By Alice Park

L'autisme a probablement de profondes racines génétiques , mais les dernières recherches permettent d'espérer que certaines techniques d'apprentissage peuvent atténuer les symptômes de ce trouble du développement.
 
Chez les enfants avec les cas les plus bénins de l'autisme, ces techniques ont entraîné des changements dans leurs cerveaux qui les ont rendus «identiques» à ceux des enfants non affectés du même âge - essentiellement pour les normaliser, selon Geraldine Dawson du département de psychiatrie à l'Université de Caroline du Nord à Chapel Hill.
 
Les résultats, publiés dans le Journal of the American Academy of Child & Adolescent Psychiatry, valides le Early Start Denver Model (ESDM) , un programme d'intervention comportementale qui implique une collaboration intensive avec les enfants diagnostiqués avec des troubles du spectre autistique (TSA) .
 
Des conseillers spécialement formés travaillent avec les enfants deux fois par jour en séances de deux heures, cinq jours par semaine. En 2009, le groupe de Dawson a rendu compte des travaux connexes qui ont montré que les enfants atteints d'autisme qui ont reçu ce début d'intervention à 18 mois pendant environ deux ans a montré une amélioration moyenne des scores de QI de 17,6 points, et des progrès spectaculaires dans l'adaptation des comportements développementaux adaptés considérés comme normaux, comme se brosser les dents et interagir avec les membres de la famille pendant les repas.
 
Dawson et ses collègues étaient curieux de savoir ce qui a conduit le changement.
Des altérations du cerveau chez bambins du Modèle Denver pourraient-elles en être responsables?
Après tout, au cours des six premières années de la vie, le cerveau est remarquablement plastique, ce qui signifie qu'il peut être modelé et façonné selon les expériences et l'exposition lors du développement de l'enfant. Pour le savoir, elle a mobilisé un groupe de 48 enfants en bas âge âgés de 18 mois à près de 3 ans qui avaient reçu un diagnostic de TSA.
La moitié ont été choisie au hasard pour recevoir l'intervention Denver, tandis que l'autre moitié a été affectée à des programmes traditionnels d'intervention communautaires, notamment des programmes spéciaux d'éducation dans les écoles. 
Après environ deux ans, un groupe de Dawson a pris à l'électroencéphalographie (EEG) des lectures de l'activité électrique du cerveau de tous les enfants alors qu'ils étaient à regarder des photos de visages humains ou des jouets, et comparé ces valeurs à celles des enfants du même âge sans autisme.
Pour la plupart des enfants touchés par l'autisme, des études précédentes ont montré que le cerveau est plus fortement activé lorsque l'enfant regarde un objet inanimé comme un jouet, et moins actif quand il regarde un visage humain.
Dans l'étude actuelle, cependant, les enfants qui participent au programme de Denver a montré l'effet inverse; leur cerveau est plus activé quand il regarde le visage d'une femme que lorsqu'il regarde un jouet.
 
«Nous avons essentiellement inversé la tendance pour que les enfants atteints d'autisme montrent maintenant une plus activité cérébrale normale plus grande lorsqu'ils voient un visage de femme et une activité moindre quand il regarde des objets», dit Dawson.
«En fait, les modèles d'activité du cerveau d'enfants atteints d'autisme qui ont reçu l'ESDM n'étaient pas différents de celui d'un enfant de quatre ans au développement typique [model] lors de la visualisation d'un visage de femme. Ils ne se distinguaient pas.
 
Dawson affirme l'intervention n'est pas un remède, mais que les changements dans le cerveau tiennent au fait que certains pilotes au début de TSA peuvent être manipulés et même redirigés vers un développement plus normal.Les résultats peuvent également révéler le lieu et les systèmes qui dans le cerveau, sont responsables des problèmes associés à l'autisme.«En fournissant une intervention précoce, nous pouvons atténuer la gravité des symptômes de l'autisme et peut-être vraiment modifier la trajectoire de la maladie à la fois au niveau du comportement et du cerveau», dit-elle. C'est ce qui a enthousiasmé la communauté de la recherche scientifique.
 
S'il est possible de changer le cours de la maladie, et peut-être réduire la gravité des symptômes, cela pourrait signifier la différence entre un enfant qui n'est pas en mesure de communiquer et de collaborer avec la famille ou des amis et celui qui peut être en mesure de participer dans une salle de classe normale. 
La clé, cependant, est le programme ESDM, et ceux qui fournissent la thérapie doivent être certifiés par un programme que Dawson et son co-développeur, Sally Rogers, ont créé à l'Université de Californie à Davis.
Environ 1.000 personnes ont été formées à la technique à ce jour, dont 15 spécialement formées pour enseigner le modèle à d'autres. (Un dispositif dont il conviendrait de s'inspirer pour développer les interventions recommandées par la HAS)
Jusqu'à présent, ESDM est disponible aux États-Unis, l'Australie, le Japon, l'Inde et la Suède, et tandis que les chercheurs espèrent étendre le programme, ils se méfient de perdre les techniques intimes et spécialisés nécessaires pour effectuer les interventions comportementales correctement.
Alors que la plupart des sessions ressemblent à un jeu, ils sont soigneusement conçus pour engager et renforcer les compétences sociales des enfants en leur demandant comment des personnages dans un livre pourraient se sentir, par exemple, ou en aidant les enfants à lire les signes du langage corporel qui manquent à la plupart d'entre eux.
 
Et compte tenu des dernières compréhensions sur la façon dont le cerveau reste en plastique , même après l'enfance, Dawson explique que les résultats sont encourageants pour les tout-petits qui ne sont pas seulement nouvellement diagnostiqués avec l'autisme, mais ceux qui ont vécu avec la maladie depuis des années."Bien qu'il soit optimal pour démarrer le plus tôt possible», dit-elle, "je ne crois pas qu'il y ait un moment quelconque où la porte se ferme et que l'intervention n'est plus utile."
7 novembre 2012

Offre d'emploi : l'IME ECLAIR (Bussy-Saint-Georges) recrute

l’IME ECLAIR Cherche un intervenant ABA pour intégrer une équipe dynamique.

IME expérimental comportemental pour enfants autistes, en Seine-et-Marne à Bussy-Saint-Georges
(RER A 25mn Nation, autoroute A4, 25km Paris-Bercy).

Profil : éducateur spécialisé, moniteur éducateur, licence professionnelle, éducateur sportif...

Bonne connaissance de l’autisme et de l’ABA exigée.

Formation et supervision assurées par des psychologues expérimentés : une BCBA (Cherice Cardwell) et une BCBA-D (Dr Diane Fraser).
 
Salaire selon la convention 66, la formation et l'expérience.
Les candidatures, lettre de motivations, curriculum vitae… sont à adresser à aime77@orange.fr Tel 06 63 09 20 35.
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